La notion de mal-être est particulièrement subjective dans la mesure où elle repose sur la vision du monde de chacun.
Le mal être est donc un état d’ensemble, comme une affection, dont il est difficile de cerner le tenants et les aboutissants. C’est une impression globale, celle de ne pas être « au mieux de soi ».
Le mal être est une sensation diffuse et désagréable, un sentiment de déséquilibre qui ne dit ni son nom ni sur quoi elle repose.
Le mal être est une sensation de malaise physique ou mental, un sentiment désagréable de langueur, de faiblesse, d’envie de rien, d’absence d’énergie.
Fréquemment, les personnes qui ressentent ce mal être l’associe à une dépression comme lorsque les intéressées se mettent à avoir peur d’aller au travail.
Nous vivons tous, à une période donnée de notre vie, des moments et des situations difficiles. Cela peut être une rupture amoureuse, la perte d’un parent, ce qui peut déclencher un éventuel choc émotionnel après décès symptôme, ou encore une situation de chômage.
Ces périodes difficiles entrainent de la tristesse, et de la frustration mais, le plus souvent, avec le temps, ces ressentis s’estompent.
Ainsi, vous retrouvez votre joie de vivre et, partant, votre bien-être. Dans ce contexte, vous considérez votre problème comme un trouble mineur puisque passager. Mais lorsque cette tristesse ou cette frustration perdurent, on parle d’un mal être profond.
Dans ces cas, vous vivez votre mal être comme douloureux et persistant ce qui vous empêche de mener votre vie comme vous l’entendez.
Il en va ainsi de ces personnes qui focalisent sur leur fin de vie et qui n’arrêtent pas de se dire : » J’ai peur de la mort » alors qu’ils sont loin de passer de vie à trépas.
Les symptômes du mal-être
Les symptômes du mal être se manifestent sous la forme des troubles suivants :
Ces mêmes personnes ressentent également une sensation d’épuisement, une sorte de ralentissement général. Cela s’exprime par de la fatigue, une perte d’énergie croissante, des problèmes de concentration, et certains manques d’attention.
Elles connaissent aussi des troubles de l’alimentation qui se manifestent par une perte ou, au contraire, une augmentation de l’appétit.
Trouble psychologique
Le mal être se manifeste le plus souvent par du stress, de l’angoisse, de la peur face aux difficultés. Ces troubles sont accompagnés d’un sentiment permanent d’être en situation d’échec ce qui accentue le manque d’estime de soi, ou la perte de confiance en soi.
Les personnes qui vivent ce malaise connaissent aussi des troubles de l’humeur ce qui est le propre de la dépression.
Les symptômes dépressifs conduisent ces personnes à se replier sur elles-mêmes, à s’isoler. Elles se sentent d’ailleurs très seules, comme livrées à elles mêmes.
Elles se désintéressent des leurs activités habituelles, perdant aussi la joie de vivre et, si le désespoir est poussé à son paroxysme, elles ont parfois des envies suicidaires.
Comme autres signes de ce trouble psychologique associé au mal être, on peut citer :
De tels manifestations symptomatiques entraînent un repli sur soi et, fréquemment, l’abandon d’activités pourtant appréciées. Cela conduit certains patients à une consommation excessive de tabac, voire d’alcool, ou de stupéfiants.
Elles sont donc à la recherche de sensations fortes qui s’apparentent à celles ressenties dans les sports extrêmes ou, par exemple, à la conduite à grande vitesse. En bref des conduites à risques.
Lorsque l’agressivité et la colère ne poussent pas les personnes aux conflits avec les autres, c’est le désespoir qui les amène à de fréquentes envies de pleurer. Dans certains cas, certaines en viennent malheureusement à s’auto mutiler.
Comment faire en cas de mal-être ponctuel ?
Confrontés au mal-être, la plupart d’entre nous se sent démunie et ne sait pas comment faire pour renouer avec le bien-être.
Ainsi, la plupart du temps, la plupart des gens essaie de contrôler leur trouble émotionnel, de ne pas se laisser envahir ou submerger par ce sentiment de malaise intérieur.
Pour être bref, ce comportement consiste, d’une part, à tenter de contrôler ce qui est vécu comme un problème, et à se contraindre à des actes qui tendent au bien-être d’autre part. Plus prosaïquement, à éloigner ce déséquilibre intérieur comme si on voulait éloigner le mauvais sort.
Comment se comporter en cas de mal-être persistant ?
En cas de malaise persistant, vous consultez votre médecin traitant, un généraliste le plus souvent, puis, un médecin psychiatre, voire un psychologue ou un psychanalyste.
Hors les médicaments, rien ne vous est proposé pour vous sortir de ce malaise intérieur anxiogène qui vous satisfasse vraiment. En plus, pour le vivre, vous avez bien conscience que les médicaments ne sont pas sans effets secondaires.
Votre mal être persiste, voire, il s’accroît. En plus des conséquences liées aux médicaments, il y a aussi des conséquences personnelles, relationnelles, familiales, sociales, affectives, ou professionnelles.
Vous avez bien conscience qu’il est temps d’agir sauf à ce que vous ayez un intérêt personnel à rester dans cette situation. En fait, tout ce que vous voulez, c’est retrouver votre joie de vivre, retrouver votre vie d’avant.
Comment se libérer de son mal-être ?
Le meilleur moyen pour se libérer de cette sorte d’enfermement consiste à bénéficier d’un accompagnement et d’une prise en charge adaptés à votre situation. C’est ce que je vous propose grâce à l’approche comportementale (approche systémique de Palo Alto, orientée solutions), méthode dans laquelle je suis spécialisé.
Ainsi, pour éviter des délais d’attente, et prendre en charge votre déprime le plus rapidement et le plus efficacement possible, j’ai créé un programme thérapeutique comportemental en ligne.
Pour information, cette méthode est utilisée, ou a été utilisée, par plusieurs milliers de personnes avec un succès supérieur à 95%. Vous ne prenez donc aucun risque si ce n’est celui d’aller mieux ce qui, je peux le comprendre, peut inquiéter plus d’un(e).
Dans la dynamique complexe des interactions humaines, deux extrêmes sont souvent observés : évitement ou confrontation.
Ces deux comportements, bien qu’ils semblent opposés, partagent une caractéristique commune : tous les deux peuvent entraver notre progrès personnel et relationnel.
Plutôt que de favoriser la résolution de conflits ou la croissance individuelle, l’évitement et la confrontation peuvent conduire à des impasses voire à une détérioration des relations tant avec soi même qu’avec les autres.
Si vous ramenez ce sujet aux 4 problèmes qui nous occupent, à savoir :
L’angoisse,
L’anxiété,
La dépression,
Les phobies et les toc,
vous allez comprendre en quoi fuir ou combattre, ou encore éviter ou confronter est le plus toxique des comportements quand il s’agit de trouver une solution à ces 4 problèmes qui vous handicapent.
Éviter est le piège de la passivité
Éviter est une stratégie de gestion des conflits où une personne évite délibérément une opposition relative à un sujet délicat.
Cela peut sembler être une solution temporaire pour préserver l’harmonie ou éviter l’inconfort, mais à long terme, cela peut créer des problèmes plus importants.
Voici quelques raisons pour lesquelles éviter est une erreur de comportement :
Stagnation des relations :en évitant les conflits ou les conversations difficiles, les relations peuvent stagner. Les problèmes non résolus persistent et s’aggravent avec le temps, minant ainsi la confiance entre soi et les autres.
Suppression des émotions : esquiver peut également entraîner la suppression des émotions. Les sentiments non exprimés peuvent s’accumuler et finir par exploser de manière inattendue, souvent de manière disproportionnée par rapport à la situation initiale.
Manque de résolution : en choisissant de se protéger de stimuli anxiogène, on se prive de l’opportunité de résoudre efficacement nos problèmes. Les malentendus persistent, les besoins non satisfaits demeurent et les compromis ne sont pas atteints, ce qui aboutit à des tensions continues.
Combattre est le piège de l’agression
A contrario, la confrontation implique de se battre contre des problèmes ou des différences alors qu’il est plus judicieux de composer avec.
Bien que cela puisse sembler être une approche plus proactive, confronter peut également être une erreur de comportement lorsqu’elle est mal utilisée.
Voici pourquoi :
Risque de conflit ouvert : une comparaison maladroite peut rapidement dégénérer en un conflit ouvert, où les émotions prennent le dessus et les perspectives divergentes ne sont pas entendues. Cela peut conduire à des blessures émotionnelles et à des dommages durables aux relations.
Blocage de la communication : trop souvent, l’opposition est associée à une communication unilatérale où l’accent est mis sur la défense de ses propres opinions plutôt que sur l’écoute active. Cela peut entraver la résolution de problèmes en empêchant les parties impliquées de comprendre pleinement les points de vue de l’autre.
Aliénation et isolement : les confrontations fréquentes ou mal gérées peuvent entraîner l’aliénation des autres. Les gens peuvent éviter ceux qui adoptent une approche confrontante, ce qui peut entraîner un isolement social et professionnel.
La voie de la communication authentique
Au lieu de tomber dans les extrêmes qui consistent à éluder ou à se braquer, une approche plus constructive consiste à privilégier la communication authentique et respectueuse.
Cela implique :
L’écoute active : pratiquer l’écoute active en accordant une attention pleine et entière à ce que soi ou l’autre personne exprime, sans préjugés ni interruptions.
L’expression émotionnelle : apprendre à exprimer ses émotions de manière constructive et respectueuse, en utilisant un langage non accusatoire ni vexatoire, et encore moins victimologique, en partageant ses sentiments de manière ouverte.
La recherche de solutions : aborder les différences et les conflits avec l’intention de trouver des solutions mutuellement bénéfiques, en recherchant des compromis et en tenant compte des besoins et des perspectives de toutes les parties.
Pour éviter les pièges de l’évitement et de la confrontation, il est important de développer une conscience de soi et de ses compétences en matière de communication.
Voici quelques stratégies pour naviguer avec succès dans les interactions sociales et résoudre les conflits de manière constructive :
Pratiquer la gestion de l’émotion : reconnaître et réguler ses propres émotions est essentiel pour éviter les réactions impulsives lors des conflits. Prenez le temps de comprendre ce que vous ressentez et pourquoi vous le ressentez avant d’engager une conversation difficile avec vous même comme avec autrui.
Favoriser l’empathie : essayez d’être honnête avec soi, et mettez-vous à la place de l’autre personne pour mieux comprendre ses perspectives et ses sentiments. L’empathie favorise la compréhension mutuelle et ouvre la voie à des solutions plus satisfaisantes pour toutes les parties.
Choisir le moment approprié : aborder les problèmes au bon moment est crucial pour garantir que les discussions se déroulent de manière constructive. Cherchez un moment où vous et l’autre partie êtes calmes et disposés à écouter activement.
Utiliser un langage positif : adoptez un langage positif, constructif, et non accusatoire lorsque vous exprimez vos préoccupations ou vos désaccords. Utilisez des déclarations « je » pour exprimer vos sentiments et évitez les généralisations ou les attaques personnelles.
Rechercher un terrain d’entente : cherchez des points communs et des objectifs partagés pour faciliter la résolution des conflits. L’identification de ces points communs peut aider à réduire les tensions et à ouvrir la voie à des compromis mutuellement bénéfiques.
Engager le dialogue : encouragez un dialogue ouvert et honnête où toutes les parties peuvent s’exprimer librement sans craindre d’être jugées. La communication transparente est essentielle pour résoudre les malentendus et trouver des solutions durables.
Savoir quand demander de l’aide : si les conflits persistent malgré vos efforts pour les résoudre, n’hésitez pas à demander l’aide d’un médiateur ou d’un professionnel en résolution de conflits. Souvent, une perspective extérieure objective apporte de nouvelles idées et facilite la communication.
En fin de compte, fuir ou combattre ne sont pas des stratégies efficaces pour résoudre les conflits ou favoriser des relations saines tant à son propre sujet qu’aux interactions avec d’autres.
En cultivant des compétences en communication authentique, en pratiquant l’empathie et en favorisant un dialogue ouvert, nous pouvons éviter ces pièges et trouver un équilibre qui favorise le progrès personnel et relationnel.
En investissant le développement de nos compétences relationnelles et interactionnelles, nous pouvons créer des environnements où les différences sont respectées, et les conflits résolus de manière constructive de sorte à ce que les relations s’épanouissent.
Éviter ou combattre l’anxiété : le piège ultime
Sans doute me direz-vous que ce que vous venez de lire est assez généraliste et que vous ne voyez pas le lien entre la question de la fuite ou du combat et un problème d’anxiété.
Et pourtant, il y en a un, et de taille.
L’anxiété est le terreau de problèmes de phobies, de toc, de stress, et j’en passe. Or, la plupart des gens confrontés à ce type de problème ont généralement deux comportements face à ce type de situation :
La fuite,
ou le combat.
Dans le 1er cas, il s’agit ou de faire comme si de rien n’était, c’est à dire de dénier la réalité ce qui, il est vrai, est une façon comme une autre de contrôler, de ne pas lâcher prise.
Vous ne prenez donc pas le problème en charge et l’ignorez. Vous en avez le droit mais il n’est pas certain que vous en assumiez les conséquences.
Immanquablement, ce positionnement par rapport à un problème donné est source de conflit avec soi, de conflit intrapsychique, lequel enrichit le problème.
Par exemple, moins vous honorez le paiement de vos amendes, plus élevée sera la facture.
Dans le second cas, lequel est quasi identique au premier, vous luttez contre au lieu de composer avec. Cela signifie que vous réagissez de sorte à ce que l’anxiété ne vous submerge pas ni n’obère vos projets.
Là aussi, il s’agit d’une stratégie de contrôle qui aggrave vos symptômes d’anxiété.
Dans les 2 cas, éviter ou combattre l’anxiété est un piège ultime puisque vous nourrissez le problème et favorisez son étendue. Vous en serez quitte pour aggraver la peur.
Par extension, en adoptant l’un ou l’autre de ces comportements, vous exprimez une résistance au changement. Elle est compréhensible, au même titre que si vous aviez à vivre les affres d’une rupture amoureuse, mais si vous ne prenez pas acte de votre réalité, cela aura un coût émotionnel pour vous.
En effet, vous ne serez que dans la réaction et pas dans l’action.
J’ai longtemps souffert de dépression au travail. Je me demande même si mon activité de salarié ne s’est pas déroulée qu’en état dépressif, ce qui pose une question délicate.
Reconnaissez-vous et acceptez-vous que, sous toutes réserves, vous souffrez d’un manque de motivation pour aller travailler ?
Alors, je ne vais pas jouer sur les mots.
Qu’il s’agisse de trouble anxio dépressif au travail, de dépression à cause du travail, ou que vos troubles dépressifs soient la conséquence d’un autre problème, comme une angoisse au travail, cela revient au même.
Le problème dans le problème c’est que l’on s’en rend souvent compte quant il est tard, voire trop tard, comme quand on souffre d’ergophobie. Mais est-ce vraiment trop tard ? Ou est-ce un point positif que de s’en rendre compte longtemps après ?
In fine, sans doute la réponse se trouve t’elle dans une autre question laquelle consiste à savoir comment guérir d’une dépression.
Dépression au travail : faites le test
Pour savoir si vous souffrez d’une dépression à cause du travail, je vous suggère de consulter votre médecin traitant pour l’arrêt de travail puis un coach comportemental.
Chacun établira un diagnostic puis vous orientera pour soigner votre dépression dans les meilleures conditions pour vous.
Avant de consulter, consacrez quelques minutes au test ci-dessous. Cela vous permet de préciser votre choix de consulter ou non.
Prenez le temps de lire chaque question. Prenez un papier et un stylo. Lisez chaque question puis notez son numéro sur une feuille. Enfin, à côté du numéro correspondant à la question, répondez le plus spontanément qu’il vous est possible par « oui » ou « non ».
Dépression au travail : le test
Avez-vous moins d’intérêt pour les choses que vous appréciez autrefois ?
Êtes-vous triste ou vous sentez-vous sombre ?
Votre activité est-elle au ralenti ?
Êtes-vous incapable de rester tranquillement assis(e) ?
Pensez-vous que vous n’avez pas de valeur ou ressentez-vous actuellement un sentiment de culpabilité ?
Y-a-t-il eu un changement dans votre alimentation ?
Avez-vous perdu ou pris du poids ?
Avez-vous du mal à vous concentrer et à réfléchir ?
Vos pensées et vos préoccupations sont-elles constamment tournées vers le passé ?
Avez-vous du mal à dormir ou à vous endormir ?
Estimez-vous trop dormir ?
Manquez-vous d’énergie ?
Ressentez-vous une envie de dormir tout le temps ?
Vous sentez-vous moins heureux/heureuse que la plupart des gens ?
Votre vie vous semble- t-elle vide, et dépourvue de sens en ce moment ?
Votre avenir vous semble-t-il sans espoir ?
Les résultats du test
Si vous répondez plus de 7 fois « oui » à ces questions, alors j’ai le regret de vous informer que vous souffrez probablement d’une déprime au travail.
Dès lors, je vous suggère de consulter au plus vite ou d’utiliser un programme thérapeutique en ligne (lire ci-dessous) pour débuter un traitement comportemental adapté à votre situation.
Il existe un excellent programme thérapeutique en ligne lequel vous aide à traiter vos symptômes dépressifs de sorte à retrouver confiance et estime de soi, en moins de 2 mois, sans médicaments, avec un taux de réussite de l’ordre de 16 cas résolus sur 17 (95% de résultats).
L’absence de reconnaissance
Dans la société dans laquelle nous sommes, reconnaître que notre relation à notre travail nous est psychiquement douloureuse n’a rien de facile. La plupart des gens ne comprend pas.
Et je ne parle pas de certains employeurs, chefs de services, ou – soyons cruels -, petits chefaillons de service que cela dépasse, littéralement. Ces gens là ont toutes les peines du monde à comprendre comment elles mêmes fonctionnent, alors quant à comprendre les autres, n’y pensons pas…
Identifier une dépression sur le tard rend son traitement plus difficile. En soi, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Cependant, plus vous avez d’éléments d’identifications, mieux vous êtes soigné(e).
L’incapacité d’aller travailler désignée par l’anglicisme burnout est un état d’épuisement professionnel qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité professionnelle, un sentiment d’échec et d’incompétence.
Selon l’EDA (European Depression Association), sur 7000 employés dans sept pays, 20% des employés en France ont été atteints d’épisodes dépressifs à un moment de leur carrière. En Italie c’est 12%. En Grande Bretagne 26% des salariés ou indépendants affirment avoir souffert de mal-être au travail pendant leur carrière.
Le travail et l’entreprise sont susceptibles de se transformer en lieux de souffrance morale. L’un des facteurs explicatifs les plus importants est la conjoncture économique et sociale actuelle. En effet, pour juguler les crises, plusieurs managers sont plus durs, voire se rendent coupables de harcèlement.
Le principe de causalité
De nos jours, la polyvalence est l’un des critères déterminants pour avoir de bons résultats et garder son boulot. Cadres et ouvriers se retrouvent donc sur plusieurs fronts à la fois. De multiples tâches leurs sont assignées et pour chacune d’elles, une réactivité optimale est exigée.
Que le salarié soit en CDD, CDI, ait un statut de travailleur intérimaire, ou soit fonctionnaire, la multiplication des tâches conduit à l’augmentation du risque d’affections et, partant, d’accidents du travail.
Tôt ou tard, une personne sous pression permanente finit par craquer. Un boulot trop absorbant entraîne un déséquilibre total dans la vie d’un individu.
Les changements permanents auxquels les travailleurs font face n’arrangent pas non plus la situation. Les personnes qui n’arrivent plus à travailler ressentent une absence de reconnaissance par leur hiérarchie quant aux difficultés inhérentes à leur poste.
Elles font face à des contradictions comme, par exemple, satisfaire un client tout en lui consacrant le moins de temps possible.
Le développement des technologies de l’information.
La précarité,
et, enfin, l’insécurité de l’emploi.
L’augmentation de la charge de travail est le principal facteur de vulnérabilité. À cela, s’ajoute le manque d’autonomie dans l’exécution des tâches et aussi, le manque d’estime de la part des supérieurs hiérarchiques ou de l’employeur et, enfin, une communication insuffisante ou dysfonctionnelle.
Symptômes de troubles dépressifs
À cet épuisement professionnel, s’ajoutent des signes physiques. On constate une perte d’appétit et du goût des aliments chez les personnes souffrant de cette forme de dépression. La perte de poids, ou la surcharge pondérale, sont la conséquence de ces variations.
D’autres personnes qui souffrent d’une humeur dépressive au travail ont une augmentation significative de leur consommation en sucre ce qui favorise une prise de poids parfois très importante augmentés de risques cardio-vasculaires.
Je pense à une consommation de tabac ou de substances psycho actives diverses comme l’alcool ou la cocaïne.
Sur le plan de la sexualité, l’un des signes est la baisse de la libido. Les personnes victimes de ce type de dépression perdent tout intérêt à une vie sexuelle ce qui aboutit souvent à une abstinence totale.
Certaines douleurs apparaissent : maux de tête, mal au dos, douleurs musculaires. On remarque aussi des problèmes digestifs, et des ulcères à l’estomac.
Outre les symptômes physiques précédemment cités, certaines personnes ont des problèmes cutanés : psoriasis, eczéma, zona. Elles souffrent régulièrement d’infections, de rhume, parfois de la grippe, ou de sinusite.
Les symptômes physiologiques
Sur le plan physiologique, on constate :
Une démotivation constante par rapport aux tâches professionnelles à satisfaire,
Des pensées suicidaires (pour les cas les plus graves).
La nécessité de changer
Les hommes et les femmes souffrent en proportions presque égales. Toutes les tranches d’âge sont touchées. Pour vaincre cet état dépressif, retrouver un état de santé équilibré, et un sentiment de bien être satisfaisant, plusieurs types de traitements sont possibles.
En général, un arrêt de travail se révèle essentiel. Cette pause, plus ou moins conséquente, permet de reprendre des forces. Il s’agit alors de se tenir éloigné(e) d’un environnement toxique et pathogène.
Ce repos, bien qu’essentiel dans le processus de la guérison, ne guérit pas pour autant cette forme de dépression. Si vous voulez reprendre le cours normal de votre vie, de profonds changements s’imposent.
Ces changements se font dans votre milieu professionnel comme dans votre le mode de vie. Je fais allusion au sens que vous accordez à votre travail comme à votre façon de gérer le stress.
Avant d’effectuer de tels changements, il est indispensable de consulter ou de vous référer à un spécialiste. Il vous aide à déterminer les solutions comportementales les plus adaptées au traitement de la dépression.
Ce que l’on désigne communément par boule dans la gorge est une réponse physiologique du corps face à une situation anxiogène qui peut être le symptôme d’un trouble anxieux.
Par exemple, avoir une boule au ventre parce-que l’on vit seul(e) depuis un certain déjà, sans compagne ou compagnon.
Que cette boule d’angoisse soit une boule de stress ou une boule au ventre, elle est souvent le premier signe de l’arrivée d’une crise de panique laquelle, c’est bien connu, peut générer une peur soudaine de mourir qu’il faut traiter comme dans le cas d’acrophobie symptômes.
La sensation de boule de stress est une expérience courante et souvent déconcertante. Elle est décrite comme une gêne ou une constriction ressentie dans la région du cou, ce qui donne l’impression qu’une boule s’est formée.
Cette sensation est accompagnée de divers symptômes, et ses causes sont multiples.
Comment soulager une boule d’angoisse ?
La sensation de boule à l’estomac est extrêmement gênante et met à mal la vie de tous les jours.
Heureusement, il existe plusieurs méthodes naturelles pour soulager cette sensation de boule au ventre et retrouver un confort digestif.
En suivant les recommandations qui suivent, vous atténuerez les symptômes de boule d’angoisse et favoriserez ainsi une digestion plus harmonieuse.
Adopter une alimentation saine et équilibrée
Consommer des aliments riches en fibres : les fibres alimentaires favorisent le bon fonctionnement digestif et facilitent le transit intestinal. Optez pour des fruits frais, des légumes, des céréales complètes et des légumineuses.
Éviter les aliments gras et épicés : les aliments gras et épicés aggravent les symptômes de boule à l’estomac. Privilégiez des choix alimentaires plus légers et optez pour des assaisonnements doux.
Mâcher lentement et consciemment : prenez le temps de bien mâcher vos aliments pour faciliter la digestion et, ainsi, éviter la surcharge de votre système digestif.
Gérer le stress et l’anxiété
Pratiquer des techniques de relaxation : la méditation, la respiration profonde, le yoga et d’autres techniques de relaxation réduisent le stress et l’anxiété, lesquels contribuent à la formation d’une boule à l’estomac.
Faire de l’exercice régulièrement : l’activité physique régulière favorise la libération d’endorphines, qui aident à réduire le stress et à améliorer l’humeur. Choisissez une activité que vous aimez, comme la marche, la natation ou la danse.
Infusions à base de plantes : certaines plantes ont des propriétés apaisantes pour le système digestif. Essayez des infusions de menthe poivrée, de camomille, de gingembre ou de réglisse pour soulager les symptômes de boule à l’estomac.
Boisson au citron et au miel : mélangez le jus d’un demi-citron frais avec une cuillère à soupe de miel dans de l’eau tiède. Cette boisson apaise l’estomac et favorise une meilleure digestion.
Cataplasme à la camomille : préparez une infusion de camomille, laissez-la refroidir, puis imbibez une serviette propre avec l’infusion. Appliquez-la sur votre abdomen pendant quelques minutes pour apaiser les sensations de boule à l’estomac.
Avoir de saines habitudes de vie
Évitez les repas trop copieux : manger de petites portions régulières plutôt que de gros repas facilite la digestion et réduit les sensations de ballonnement et de boule à l’estomac.
Hydratez-vous suffisamment : buvez beaucoup d’eau tout au long de la journée pour maintenir une hydratation adéquate et favoriser un bon fonctionnement digestif.
Évitez les facteurs déclenchants : identifiez les aliments ou les situations qui déclenchent vos symptômes et essayez de les éviter autant que possible.
Les médicaments
L’approche médicamenteuse est très efficace pour lutter contre l’anxiété. Les anxiolytiques à base de benzodiazépine la font d’ailleurs totalement taire. Le problème, c’est qu’un traitement médicamenteux de l’anxiété n’est jamais envisageable sur le long terme.
Pis encore, il ne guérit pas l’anxiété! Il se contente de contenir les symptômes de l’anxiété tant que vous consommez des médicaments. Lesquels, de façon paradoxale, sont pourtant dangereux pour la santé sur le long terme.
Les traitements naturels
Puisque les médicaments ne sont pas une solution à long terme, il est possible de se tourner vers des traitements naturels. On y trouve des comprimés et des infusions à base de plantes, des massages, du yoga, etc. Mais une difficulté subsiste. Ces solutions ne sont pas suffisamment efficaces contre un trouble anxieux prononcé.
Infusions à base de plantes : certaines plantes ont des propriétés apaisantes pour le système digestif. Essayez des infusions de menthe poivrée, de camomille, de gingembre ou de réglisse pour soulager les symptômes de boule à l’estomac.
Boisson au citron et au miel : mélangez le jus d’un demi-citron frais avec une cuillère à soupe de miel dans de l’eau tiède. Cette boisson apaise l’estomac et favorise une meilleure digestion.
Cataplasme à la camomille : préparez une infusion de camomille, laissez-la refroidir, puis imbibez une serviette propre avec l’infusion. Appliquez-la sur votre abdomen pendant quelques minutes pour apaiser les sensations de boule à l’estomac.
Bien sûr, la camomille et la verveine aident à l’endormissement, et luttent alors contre l’anxiété. Néanmoins, face à une phobie sociale ou à un trouble panique, une tisane ne suffit pas à empêcher la boule d’angoisse d’apparaître, ni la crise de panique de se manifester.
Les traitements naturels ne sont donc pas les plus efficaces et ne permettent pas de se débarrasser de l’angoisse et de l’anxiété.
Traitement de la boule dans le ventre
Le traitement de la boule dans le ventre dépend de sa cause sous-jacente.
Ci-après, vous trouverez quelques approches couramment utilisées pour soulager la sensation de boule dans le ventre :
Gestion du stress : la relaxation, la méditation, la thérapie comportementale et d’autres techniques de gestion du stress réduisent l’impact du stress et de l’anxiété sur l’abdomen.
Modifications alimentaires : adopter une alimentation équilibrée, riche en fibres, en évitant les aliments qui déclenchent des symptômes gastro-intestinaux, participe à réduire la boule dans le ventre.
Médicaments : selon la cause sous-jacente, des médicaments tels que les antispasmodiques, les antiacides, les laxatifs ou les probiotiques peuvent être prescrits pour soulager les symptômes.
Thérapie physique : dans certains cas, une thérapie comportementale est recommandée pour détendre les muscles abdominaux et soulager la sensation de boule.
Consultation médicale : si la boule d’angoisse persiste ou s’accompagne d’autres symptômes inquiétants, il est important de consulter un professionnel de la santé pour qu’un diagnostic précis soit établi, voire qu’un traitement approprié soit prescrit.
Ce genre de thérapie utilise des outils précis pour modifier les réactions comportementales et cognitives de la personne anxieuse face à une situation anxiogène.
Pour vous aider à vous débarrasser de cette boule d’angoisse et, de fait, de vaincre la crise d’angoisse comme de traiter l’anxiété, j’ai créé un programme thérapeutique et comportemental en ligne, accessible à tous.
Il vous garantit une élimination définitive de vos symptômes en moins de 8 semaines. Au sortir de cette méthode thérapeutique, vous aurez retrouvé confiance.
Comment gérer une boule dans la gorge ?
Pour soulager les symptômes de la boule de stress et réduire son impact sur votre bien-être, voici quelques techniques de gestion du stress efficaces :
Pratiquer des techniques de relaxation : la méditation, la respiration profonde, le yoga ou la pleine conscience aident à calmer l’esprit et détendre le corps. Attention cependant, cela apaise mais ne « soigne » pas.
Adopter des stratégies de gestion du stress : identifiez les facteurs de stress et développez des mécanismes de gestion, tels que l’organisation, la planification, la délégation des tâches et l’apprentissage de techniques de résolution de problèmes.
Maintenir un mode de vie équilibré : une alimentation saine, un sommeil adéquat, une activité physique régulière et la pratique de loisirs sont essentiels pour réduire le stress et maintenir une bonne santé mentale.
Solliciter un soutien social ou affectif : n’hésitez pas à solliciter un(e) ami(e), un membre de votre famille ou un(e) professionnel(le) de la santé mentale pour obtenir du soutien et des conseils sur la gestion du stress.
Boule d’angoisse : comment gérer une crise d’angoisse ?
La crise d’angoisse est très difficile à vivre parce qu’elle s’accompagne d’un sentiment de perte totale de contrôle et de mort imminente et inévitable. Heureusement, il est possible d’apprendre à gérer une crise d’angoisse.
Pour cela, il faut travailler sur votre capacité à réagir correctement face à une crise panique, mais aussi pour diminuer les risques de crise à venir.
Quand la crise d’angoisse se manifeste, il est trop tard pour l’éviter. Il faut donc essayer de s’y confronter. Comme je l’écrivais plus tôt, il faut commencer par accepter cette crise. Il ne faut pas la combattre ce qui permet de ne pas se tendre davantage.
Pour vous détendre, vous pouvez ensuite utiliser l’exercice de respiration décrit plus haut.
Au-delà du travail sur la respiration, vous pouvez aussi faire un travail cognitif. Cela signifie vous concentrer sur autre chose que l’objet de l’angoisse. Certaines personnes se récitent leurs tables de multiplication quand d’autres récitent plutôt l’alphabet à l’envers.
Dans tous les cas, il faut que l’exercice soit suffisamment difficile pour que vous ne puissiez pas le faire mécaniquement, mais sans que cela nécessite toutes vos capacités intellectuelles.
De tels exercices, s’ils permettent de contrôler une crise d’angoisse, ne traitent pas la crise d’angoisse sur le fond.
Pour bénéficier d’un traitement de la crise d’angoisse qui soit à la fois naturel et thérapeutique, il faut envisager – sérieusement – de bénéficier d’une thérapie comportementale.
C’est la seule thérapie qui vous permet d’éliminer totalement le problème en quelques semaines seulement. Je vous en parle plus bas dans cet article.
Pour l’heure, voyons comment diminuer les risques de crises d’angoisse.
Diminuer les risques
Face aux crises d’angoisse, la meilleure chose à faire est de s’assurer qu’elles apparaissent le moins souvent possible. Voire jamais. Pour cela, les exercices de respirations pratiqués quotidiennement peuvent avoir un impact très positif mais pas pérenne (durable). Ce n’est donc pas suffisant.
À force d’apprendre à contrôler votre souffle, vous le ferez automatiquement face à une situation anxiogène et la boule d’angoisse pèsera moins lourd dans votre gorge ou dans votre ventre.
Une autre excellente habitude à développer contre les crises d’angoisse est – évidemment – la méditation.
Dans la forme, comme dans le fond, cela ressemble beaucoup aux exercices de respiration. C’est juste un peu plus long et un peu plus approfondi. Cela vous permet de diminuer l’anxiété et, partant, de réduire les risques d’attaques de panique.
Les causes de cette boule d’angoisse
Un certain nombre de facteurs contribue à l’apparition de la boule dans la gorge.
Cette sensation résulte le plus souvent d’une combinaison des causes ci-après ou être spécifique à une condition médicale sous-jacente.
En voici les causes les plus fréquentes :
Reflux gastro-œsophagien (RGO) : le RGO survient lorsque les acides de l’estomac remontent dans l’œsophage, provoquant une irritation et une inflammation. Cette irritation peut se propager jusqu’à la gorge, donnant ainsi la sensation de boule.
Stress et anxiété : le stress émotionnel et l’anxiété provoquent une constriction des muscles du cou et de la gorge, entraînant la sensation de boule dans la gorge.
Globus pharyngis : le globus pharyngis est un terme médical utilisé pour décrire la sensation de boule dans la gorge sans qu’il y ait une cause physique évidente. Il peut être associé à des facteurs psychologiques ou à des tensions musculaires.
Inflammation de la gorge : les infections respiratoires, comme les maux de gorge, les amygdales enflammées ou les infections des sinus, générant une inflammation dans la gorge, et donnent ainsi la sensation de boule.
Réaction allergique : une réaction allergique peut provoquer un gonflement dans la gorge, ce qui entraîne une sensation de constriction et de boule dans la gorge.
Autres causes : d’autres causes moins courantes de la boule dans la gorge incluent les nodules vocaux, les tumeurs de la gorge, les troubles thyroïdiens, les troubles musculaires et les effets secondaires de certains médicaments.
Les symptômes
La boule dans la gorge est souvent associée à plusieurs symptômes qui varient en intensité et en durée.
Voici les symptômes les plus courants :
Gêne ou pression dans la gorge : les personnes concernées ressentent une sensation de constriction, de serrement ou de pression dans la gorge, ce qui entraîne une gêne lors de la déglutition.
Difficulté à avaler : certaines personnes éprouvent des difficultés à avaler, surtout lorsqu’elles mangent des aliments solides ou boivent des liquides. D’ailleurs, la difficulté à déglutir est un symptôme d’angoisse chronique, parfois si ce n’est souvent.
Sensation d’avoir une obstruction dans la gorge : la personne a l’impression que quelque chose bloque le passage de l’air ou des aliments dans la gorge, même s’il n’y a aucune obstruction physique effective.
Sensation d’irritation ou de brûlure : cette boule dans la sphère pharyngée s’accompagne d’une sensation de brûlure, de sécheresse ou d’irritation dans la région de la gorge.
Les causes de la boule au ventre
La boule de stress peut être déclenchée par différentes causes liées à la vie quotidienne comme à des facteurs personnels.
Voici quelques-unes des principales causes de cette manifestation anxieuse :
Stress chronique : des périodes prolongées de stress excessif, qu’il s’agisse de pressions professionnelles, de problèmes relationnels ou d’autres sources de tension, contribuent à la boule de stress.
Anxiété généralisée : Les personnes atteintes de troubles anxieux, tels que le trouble d’anxiété généralisée (TAG), sont plus susceptibles de ressentir des symptômes de boule de stress fréquemment ou de manière persistante.
Événements traumatiques : les expériences traumatisantes passées peuvent laisser des séquelles émotionnelles et augmenter la sensibilité aux réactions de stress.
Mode de vie déséquilibré ou malsain : une alimentation déséquilibrée, la consommation excessive d’alcool, de caféine ou de tabac, ainsi qu’un manque d’exercice régulier, aggravent la réaction au stress et la boule de stress.
Pression sociale et performance : des exigences trop élevées, la peur de l’échec, les demandes professionnelles ou scolaires intenses contribuent à la survenue de la boule de stress.
Problèmes personnels : des problèmes relationnels, financiers, familiaux ou de santé engendrent une anxiété accrue et déclenchent la boule de stress.
Prédisposition génétique : certaines personnes ont une prédisposition génétique à l’anxiété, ce qui les rend plus sensibles aux symptômes de la boule de stress.
Angoisse sans raison : il est particulièrement fréquent que bien des personnes se sentent angoissées sans savoir pourquoi. Elles ont beau se poser la question « pourquoi j’angoisse sans aucune raison », elle n’ont pas de réponse à cette question ce qui participe à enrichir les symptômes de leurs angoisses.
Stress et anxiété : le stress émotionnel et l’anxiété récurrents provoquent des tensions musculaires dans l’abdomen, donnant ainsi la sensation de boule dans le ventre.
Troubles gastro-intestinaux : Des troubles tels que le syndrome du côlon irritable (SCI), la dyspepsie fonctionnelle, la colite ulcéreuse ou la maladie de Crohn peuvent provoquer ces symptômes.
Alimentation inadaptée : une alimentation déséquilibrée, riche en aliments gras, épicés ou difficiles à digérer, sont à même de perturber le fonctionnement digestif et de causer cette sensation.
Constipation : l’accumulation de selles dans les intestins entraîne une sensation de boule au creux de la sphère abdominale, accompagnée de ballonnements et de douleurs abdominales.
Gaz intestinaux : L’accumulation excessive de gaz dans les intestins est responsable de la sensation de ballonnement et de grosseur dans le ventre.
Hernie : Une hernie abdominale, telle qu’une hernie inguinale ou une hernie hiatale, peut provoquer une sensation de boule à l’estomac, en raison de la protrusion des organes à travers une ouverture dans la paroi abdominale.
Autres causes : d’autres causes moins courantes comprennent les tumeurs abdominales, les infections gastro-intestinales, les troubles hormonaux et les effets secondaires de certains médicaments.
Les symptômes de la boule dans le ventre
La sensation de boule dans le ventre est une expérience fréquente et particulièrement déconcertante en plus d’être inconfortable.
La boule dans le ventre se caractérise par une sensation de tension ou de contraction dans la région abdominale, donnant l’impression qu’une boule y est présente.
Cette sensation est accompagnée de divers symptômes, et ses causes sont diverses. La boule dans le ventre s’accompagne de plusieurs symptômes lesquels évoluent en fonction de chacun(e).
Vous trouverez ci-après une énumération des manifestations les plus courantes de la boule au ventre :
Sensation de tension abdominale : les personnes qui en sont victimes éprouvent une sensation de serrement ou de pression dans la région de l’estomac ou des intestins, ce qui procure l’impression qu’une boule s’est formée.
Gêne ou douleur abdominale : la boule dans le ventre est associée à une gêne générale ou à une douleur localisée dans la région abdominale. Les symptômes physiques vont de légères douleurs à des douleurs plus intenses.
Ballonnement : certaines personnes éprouvent une sensation de ballonnement abdominal, accompagnée d’une distension de l’estomac ou des intestins.
Changements du transit intestinal : la présence d’une boule dans le ventre est susceptible de perturber le transit intestinal, ce qui entraine de la constipation, la diarrhée ou des selles anormales.
Sensation de serrement dans la poitrine ou l’estomac : la boule de stress est souvent décrite comme une sensation de constriction ou de serrement dans la région thoracique ou abdominale.
Difficultés respiratoires : Certaines personnes ressentent une gêne respiratoire ou une sensation d’oppression au niveau de la poitrine.
Battements cardiaques accélérés : la boule de stress s’accompagner le plus souvent d’une augmentation du rythme cardiaque, de palpitations ou de sensations de battements forts.
Tension musculaire : les muscles deviennent tendus et contractés, en particulier au niveau du cou, des épaules et du dos.
Troubles digestifs : des problèmes tels que nausées, des douleurs abdominales, des ballonnements ou des troubles du transit intestinal se manifestent.
Fatigue et troubles du sommeil : la boule de stress peut entraîner une fatigue excessive, une difficulté à s’endormir ou des réveils fréquents pendant la nuit.
Irritabilité et nervosité : des changements d’humeur, une irritabilité accrue, une sensation d’agitation ou une tendance à l’anxiété sont susceptibles d’émerger.
L’approche systémique de Palo Alto est une approche comportementale très pragmatique et simple. Elle est d’ailleurs plus communément appelée : approche stratégique et brève orientée solutions.
De fait, la thérapie comportementale issue de cette approche aide à comprendre et à trouver des solutions à tous les problèmes afférents de façon directe ou indirecte à tout sujet que nous vivons comme un problème.
En effet, au regard de ses conséquences psycho sociales et affectives, le manque de confiance en soi est un problème couramment associé aux troubles de l’angoisse, de l’anxiété (dont les phobies sont un symptôme) et à la dépression.
Encore faut-il, pour arriver à satisfaire un tel objectif, trouver des solutions en levant les résistances au changement.
Dès lors, la question se pose : comment l’approche systémique de Palo Alto peut-elle nous aider à cesser de résister au changement, lequel comportement est un symptôme d’anxiété et d’accepter de ne plus avoir le contrôle ?
L’absence de confiance en soi a des aspects si récurrents et oppressants qu’elle nous enferme dans un cercle vicieux de négativité. Au point, parfois, de nous empêcher de trouver une issue favorable à ce que nous vivons comme un problème.
A contrario, si nous comprenons mieux ce qui nous arrive, nous nous sentons plus libre et retrouvons notre autonomie. Pour enclencher ce processus de changement, processus vertueux s’il en est et, ainsi, retrouver votre sérénité, l’approche comportementale de Palo Alto est fortement recommandée.
C’est le chemin le plus sur, le plus efficace, et le plus rapide. Celui-là même qui nous donne les moyens de renouer avec la confiance en soi.
La mécanique de votre histoire
Le besoin de contrôler est un mécanisme d’auto défense naturel. Il est interprété comme le choix de demeurer actif face à un danger. Le cerveau humain l’adopte d’instinct parce qu’il a appris que mieux vaut combattre plutôt que de subir l’obstacle auquel on est confronté.
Dans notre monde moderne, plusieurs facteurs expliquent l’apparition et le développement de stratégies de contrôle. Généralement, cette façon de faire et d’être en soi trouve ses origines dans l’enfance.
En pareille situation, ces expériences douloureuses remettent en cause notre capacité à nous protéger de ce que nous percevons comme un danger. Mais, ce faisant, en réagissant ainsi, nous avons l’illusion d’agir et notre capacité à nous adapter est comme rendue stérile le temps aidant.
Ainsi, lorsque nous sommes face à des situations analogues à celles qui nous ont tant faites souffrir quand nous étions enfant, instinctivement, nous réagissons de sorte à contrôler ce que nous vivons comme un problème mais, à force, nous finissons par subir la situation. Ce n’est pas que nous ne voulons pas changer, c’est que nous n’y arrivons pas et que, involontairement, nous enrichissons notre problème..
C’est un peu comme avec la procrastination. Si, durant notre jeunesse, nous avons entendu nos proches nous asséner que nous sommes nul(le), ou pas loin, et n’arriverons à rien, nous ne pouvons qu’avoir peur de ne pas réussir et, partant, nous modélisons notre échec à venir de façon inconsciente, ce qui aggrave notre peur d’échouer, d’être jugé, désaimé, etc.
Nous considérons alors que nous manquons de forces ou de qualités, voire que nous êtes nul(le) ou, pire. médiocre. Nous nous résignons, pensant que nous ne pouvons rien y changer, comme une fatalité. Admettons, mais alors quel vrai problème se cache derrière cette intention hors d’un contrôle constructif ?
Quel est le problème ?
Le problème c’est que nous nous convainquez de tout ce qui vient d’être évoqué. Comme si nous n’étions pas légitime à aller bien. D’ailleurs, il y a de fortes présomptions que nous nous le répétions souvent jusqu’à en être convaincu(e) au point que nous n’arrivons plus à penser le contraire. Comme si nous étions condamnés.
Ainsi, bien que nos proches tentent de vous remonter le moral, rien n’y fait. Rien ne nous rassure vraiment. Nous nous sentons impuissants. Notre estime de nous mêmes est quasi totalement détruite. Sur le long terme, des crises d’angoisses apparaissent lesquelles sont la porte d’entrée à l’anxiété (cf. anxiété sociale ou phobie sociale).
Tout cela s’explique par ce comportement négatif que nous manifestez à notre endroit. Comme à toute chose qui nous concerne. Même s’il est vrai que ce n’est pas un choix raisonné, nous sommes dans un stress patent.
Nos réactions, ou absence de réactions, sont plutôt le résultat d’un réflexe conditionné depuis de longues années. J’en veux pour preuve ce que je dis et répète souvent à mes patients :
« Comment voulez savoir faire quelque chose que l’on ne vous a pas appris ou que l’on vous a empêché d’apprendre?« .
Ce réflexe négatif que nous exprimons à chaque situation déplaisante, n’est pas immuable. Nous ne sommes pas condamné(e)s à le subir toute votre vie durant. Nous sommes capable de rompre le cycle. Nous pouvons le modifier ou l’inverser, de sorte à gagner de la confiance en nous-même.
Une approche stratégique qui vous veut du bien
La majorité des thérapies visent à rompre le manque de confiance en soi. Elles se basent essentiellement sur notre passé, sur les difficultés autrefois vécues. Or, avant d’obtenir un soupçon de résultat, il nous faut parfois attendre des années.
S’il est très intéressant d’identifier « pourquoi » nous souffrons d’absence de confiance, cette identification ne nous donne pas la solution.
Ces thérapies, dites analytiques, sont d’autant plus longues et ingrates qu’elles ne nous protègent pas de rechutes lesquelles il est très fréquent d’observer à cause de l’environnement social ou familial.
Non pas que notre environnement (social, affectif, économique, sentimental, familial, etc) soit responsable d’un problème soudain mais plus parce que les inter actions avec lui sont quasi incontournables.
S’affirmer dans des environnements à l’égard desquels nous avons du mal à nous positionner de façon appuyée, nous fait craindre les conflits. Du coup, cela nous invite à adopter un positionnement de repli ou d’évitement, ce que nous ne connaissons que trop et qui justifie ce que nous avons coutume d’appeler une « rechute ».
Ici et maintenant
A contrario, l’approche systémique de Palo Alto est objective, stratégique et brève. Elle ne s’appuie pas exclusivement sur les faits passés mais beaucoup plus sur le présent. Elle prend en compte le fait que nos ressentis et nos comportements, sont également influencés par notre entourage et notre quotidien.
Nos problèmes de comportements sont le fruit d’une question de personne bien sur mais aussi de contexte et d’environnement. Comment exiger de soi de se sentir en sécurité avec une horde de voyous constamment armés autour de notre lieu d’habitation ?
L’approche stratégique et brève issue du modèle Palo Alto se sert de ce que nous vivons ici et maintenant. Cela permet de calibrer le processus stratégique d’intervention, c’est à dire construire et conduire le changement.
Cette façon d’aborder notre problème, et de « le travailler », favorise l’éclosion de solutions à court terme. C’est à dire en moins de 2 mois.
Dans cette démarche, sont pris en compte:
Notre système relationnel,
Les différents environnements et contextes dans lesquels nous évoluons.
Comprendre et agir
Dans la pratique, et dans un 1er temps, le coach ou le programme thérapeutique en ligne qui utilise cette approche systémique établit un diagnostic comportemental.
En second lieu, il est préconisé de suivre certains exercices. Ceux-ci relatent précisément nos perceptions émotionnelles dans tous les domaines de notre vie. A titre d’exemple, il nous est demandé de tenir un tableau de bord émotionnel.
Les informations rapportées au thérapeute, ou coach, ou dans l’espace personnel d’e votre d’un programme en ligne, nous permettent de comprendre comment nous réagissons dans une situation donnée, partant, ce qui fonctionne ou non.
Cela nous évite la réitération d’erreurs comportementales. Avec aisance, sans y consacrer un temps chronophage, nous accédons à des moyens, simples et pratiques, pour retrouver la sérénité à laquelle nous aspirons légitimement.
Identifier les processus de blocages
Les solutions identifiées comme défectueuses, et que nous expérimentons, sont classées dans 3 catégories :
Évitement,
Contrôle,
Croyances.
Dans la phase d’évitement, nous cherchons à éviter toutes les difficultés qui se présentent à nous. C’est ainsi que, contre toute attente, nous nous retrouvons pris au piège.
Dans la phase de contrôle, nous tentons par tous les moyens de conserver la maitrise. Mais, dans la plupart des cas, nous obtenons les effets contraires à ceux souhaités jusqu’à perdre le contrôle du contrôle.
Dans la phase des croyances, nous sommes convaincus de votre incapacité à faire quelque chose de bon ou de bien. Quand la croyance devient forte, elle finit par se réaliser. C’est ce que l’on appelle « la prophétie auto réalisatrice » laquelle nous confirme dans votre incapacité à « faire bien ».
Un systémicien, un thérapeute comportemental donc, cherche d’abord à comprendre quel est votre problème de sorte à en identifier le mécanisme.
A cette fin, il contextualise, c’est à dire qu’il cherche à identifier et comprendre vos comportements réponses, de sorte à catégoriser l’ensemble.
Une fois la situation éclaircie, il s’agit de travailler à changer notre perception des choses. C’est à dire, débloquer notre système en neutralisant les informations négatives et toxiques, ces ancres émotionnellement inertes de sorte à ce qu’elles ne soient plus des entraves au changement. Un déblocage qui, de fait, facilite notre autonomie, notre estime de vous même et, par extension, notre confiance en nous.
Tout ceci n’est possible qu’en amorçant un cercle vertueux de changements, et c’est précisément ce que favorise la thérapeutie et comportementale fondée sur l’approche Palo Alto.
Conduire le changement
Pour étayer ce propos, prenons un exemple simple : celui d’un cadre d’entreprise en difficultés relationnelles ou plutôt interactionnelles.
A tort, il se pense mal aimé de ses collègues de travail, et va jusqu’à s’imaginer que ces derniers désirent son échec. Ce cadre passe son temps à ruminer, au point de devenir improductif. Comment aborder et traiter ce que cet homme vit comme un problème ? Comment conduire le changement ?
Pour qu’il s’en sorte, il faut d’abord qu’il change son point de vue vis-à-vis de sa relation avec ses collègues comme avec lui-même. C’est en comprenant le cheminement de ses idées, et ce à quoi cela fait écho, qu’il prend acte que son raisonnement est erroné.
Dans la même veine, il identifie ses modes de communication interactionnels. Il comprend mieux ce qui fonctionne mal dans ses relations professionnelles et, dès lors, adopte des modes de communication plus objectifs.
Grâce à des exercices comportementaux adaptés à sa situation, ce monsieur est plus objectif et plus distancié. De façon naturelle, il compartimente ses réactions émotionnelles et ne fait plus cet amalgame toxique entre le « moi affectif » et le « moi fonctionnel ».
Dès que cette étape est franchie, un cercle vertueux s’enclenche de façon progressive et automatique. Ce cadre a plus d’assurance, il se sent mieux, ses rapports avec ses collègues s’améliorent et, enfin, il retrouve du plaisir à travailler.
Ainsi, il aura su traiter la résistance au changement.
Restaurer la confiance
In fine, grâce à l’approche systémique de Palo Alto, il est très simple de vaincre n‘importe quel problème de type interactionnel. Le seul pré requis est de prendre conscience de notre problème et d’être prêt(e) à changer. Cela signifie, co-créer, avec notre coach ou un programme en ligne un comportement pro actif.
Pour que la conduite de notre changement soit un succès, comme pour notre bien être, il est fondamental de cesser de culpabiliser. Nous ne sommes pas des erreurs de la nature ni la source des difficultés que nous rencontrons au quotidien. Cette thérapie comportementale nous est alors d’une grande aide pour comprendre et accepter cette réalité.
Cette conduite du changement nous aide à « nettoyer » tous les traumas à propos desquels nous sommes dans une stratégie de défense. Nous passons alors à une stratégie relationnelle offensive, parce-que très opérationnelle. Ainsi, nous capitalisons et fructifions notre capital de confiance.
Du problème à la solution
Pour satisfaire ces objectifs, j’ai le plaisir de vous informer avoir créé un programme thérapeutique et comportemental en ligne qui vous garantit une efficacité supérieure à 95%, en l’espace de 2 mois, qu’il s’agisse traiter des problèmes d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de toc ou encore de dépression.
Ce programme est le fruit de mes 25 années d’expérience en thérapie comportementale. Je parle ici de l‘approche systémique de Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions. Dès lors, plutôt qu’un long discours, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous pour savoir + au sujet du programme de coaching.
Je me souviens d’une vidéo que j’ai faite sur ma page YouTube à propos de la spasmophilie laquelle s’apparente à une crise de tétanie. Cette vidéo me vaut régulièrement des récriminations parce que je ne me suis basé que sur la question émotionnelle pour expliquer les crises correspondantes.
J’ai eu beau écrire que je comprenais le point de vue des personnes qui laissaient des commentaires courroucés sur Youtube, et justifier mon positionnement, rien n’y a fait. Je prends donc la décision d’écrire un article pour que les choses soient plus claires.
Effectivement, la vraie question n’est tant de savoir si ce que j’écris déplait ou non mais de savoir comment vaincre ces spasmes viscéraux, en tant que symptôme d’anxiété.
Pour celles et ceux qui considèrent qu’entre le moment de la publication de la vidéo et cet article, il s’est écoulé beaucoup de temps, c’est pas faux : est besogneux qui peut.
Revenons à nos moutons.
Encore appelée crise de tétanie, ce syndrome d’hyperexcitabilité musculaire est une maladie qui touche majoritairement les femmes. Ses symptômes ont un impact important sur le quotidien de la personne qui en est affectée au point que la personne intéressée se dit souvent : » Je ne me sens pas bien « .
Comment traiter une crise de spasmophilie ?
Tout comme l’angoisse ou l’anxiété, la tétanie peut s’exprimer sous forme de crise.
On entend cette dernière comme un ensemble de symptômes physiques et psychiques qui émergent de façon soudaine et massive. D’ailleurs, cela est parfois si violent que crise de panique ou attaque de panique sont fréquentes.
Pour traiter une crise, il faut agir de la même façon que pour traiter une crise d’angoisse.
En effet, une crise est l’aboutissement d’une série de symptômes de stress. Une alchimie, ô combien toxique, qui traduit un épuisement nerveux, une impossibilité ponctuelle et violente, à gérer l’émotion ou la situation de trop. Un peu comme une crise d’anxiété.
C’est précisément ce à quoi fait allusion Christel Veyret Arnaud, Docteur en pharmacie, dans sa thèse: « Données récentes sur la spasmophilie« .
Comment sortir d’une crise ?
Le symptôme typique de ce genre de crise est la contraction involontaire et continue des muscles. On parle alors de crise de tétanie et les patients qui en souffrent sont obligés de s’immobiliser. Dans certains cas, la crise provoque d’importantes douleurs musculaires.
Pourtant, ce syndrome est le résultat d’un trouble anxieux. C’est donc une réaction psychologique et non pas physiologique. Pour gérer une crise, vous devez donc adopter quelques bons gestes, dont la plupart sont communs à la gestion d’une attaque de panique.
Commencez donc par vous asseoir pour solliciter le moins possible vos muscles. Si vous pouvez vous allonger, c’est encore mieux.
Ensuite, adoptez une respiration lente et maîtrisée en vous concentrant dessus. Inspirez profondément, retenez votre souffle trois secondes, puis expirez lentement.
Pendant que vous faites ces exercices de respirations, vous pouvez également appliquer quelques méthodes de méditation de pleine conscience pour vous calmer. Pour cela, explorez mentalement les parties de votre corps souffrant de contractures.
Sans juger, explorez vos sensations en étant le plus précis et le plus concentré possible. Maintenez également toujours un œil sur votre respiration.
Ces exercices très simples sont à la portée de tous et calment efficacement les crises émotionnelles. Mais, permettez moi d’insister : il s’agit là de méthodes pour calmer la crise, ce n’est pas la solution.
Les cas sans crise
Les crises de tétanie sont douloureuses et impressionnantes. Certains patients ne font jamais de crise, ou bien n’en font qu’une seule dans toute leur vie. Pourtant, on estime qu’ils en souffrent quand même. Comment est-ce possible ?
En fait, la crise de tétanie n’est pas la condition sine qua non de contractions musculaires. Involontaires, ces dernières peuvent être plus discrètes et avoir des conséquences difficiles au quotidien. Par exemple, un syndrome d’hyperventilation sans crise peut provoquer des maux de tête et des sensations de vertiges qui durent plusieurs semaines ce qui peut justifier des comportements hypocondriaques chez certain(e)s patient(e)s.
On prescrit alors du repos. Si les symptômes disparaissent quand le stress diminue, alors on soupçonne souvent un cas sans crise.
Un tel problème peut aussi avoir des conséquences douloureuses sur la digestion :
Diarrhées,
Nausées,
Reflux gastriques,
Etc.
Enfin, ces contractions involontaires discrètes peuvent aussi avoir des conséquences sur les douleurs musculaires.
Par exemple, certaines personnes anxieuses se réveillent parfois épuisées le matin et avec des courbatures. Pourtant, ils ont dormi longtemps et n’ont pas fait de sport la veille. En fait, ils ont passé la nuit à s’agiter et à contracter involontairement leurs muscles sous l’effet de l’anxiété.
Comment s’en sortir ?
Il existe plusieurs façon de sortir de la cryptotétanie.
La première des façons est de commencer par avoir quelques habitudes de comportement qui vous protègent d’une aggravation de vos symptômes.
La sophrologie, la méditation, ou la relaxation, sont autant d’outils que vous pouvez utiliser pour vous détendre. Plus spécifiquement quand on sait qu’il s’agit d’une tension nerveuse laquelle n’est pas sans faire penser aux conséquences d’un burnout.
Il existe quelques médicaments qui peuvent aider à soigner cette hyperexcitabilité nerveuse. Les deux premiers d’entre eux sont le calcium et le magnésium, mais il se peut que vous ayez aussi besoin de faire une crue de vitamines C, B1, B2, B6, et de fer comme de minéraux. Votre médecin est le plus à même de vous renseigner à ce propos.
Autant de démarches médicales qui n’ont d’intérêt qu’avec un traitement adapté de type thérapie comportementale.
Prévenir la spasmophilie
Il est possible d’éviter les crises de tétanie en adoptant quelques comportements sains au quotidien :
Autant que faire se peut, évitez au maximum de consommer de l’alcool, du tabac, du café, des drogues, ou toute autre substance psycho stimulante (excitante). Cela peut constituer un facteur déclenchant, ou aggravant.
Ayez une activité physique régulière. Cela est utile pour libérer votre corps des tensions accumulées, utile aussi pour vous redonner du tonus musculaire. Cela permet également la libération d’endorphines, hormones responsables du bien-être. Elles entraînent une sensation d’euphorie et de légèreté.
Essayez d’avoir un sommeil de qualité. Il est important de vous reposer en suffisance pour permettre à votre corps de se renouveler et de permettre d’être moins sensible aux situations de stress.
Essayez d’avoir une alimentation saine. Il est très bénéfique pour votre organisme de consommer des aliments riches en calcium et en magnésium. Augmentez votre consommation de légumes verts et aussi de fruits, de noix, de céréales, de laitages, comme de tout autre aliment riche en minéraux.
Hydratez-vous correctement : buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour, et faites-en une habitude quotidienne.
Les médicaments
D’une façon générale, un traitement à base d’antidépresseurs et d’anxiolytiques vous est prescrit. Ces médicaments permettent de calmer les symptômes en cas de crise.
Cependant, prenez note qu’un traitement médicamenteux ne peut pas éliminer totalement votre problème. Ce type de soins médicaux est de moins en moins recommandé à cause de ses effets secondaires comme des risques de dépendance ou d’accoutumance.
En complément, d’aucuns recommandent la prescription initiale de magnésium. En fait, les avis sont très partagés dans la mesure où il ne s’agit pas une maladie en soi. Du coup, les avis sur ses causes, ses symptômes et ses modalités de soins divergent. C’est ce qui m’a valu une diatribe youtubesque (lire plus haut).
La sophrologie
La sophrologie est une thérapie qui consiste à dominer la douleur en apprenant à se détendre.
Par une série de massages et de prises de conscience mentale et corporelle, le sophrologue vous apprend à être à l’écoute de votre corps. Vous contrôlez vos émotions par la concentration. La sophrologie est également efficace pour calmer les crises de tétanie mais pas assez pour les prévenir.
La sophrologie c’est un peu comme la méditation. C’est bien pour se détendre mais cela ne traite pas le fond et la forme du problème au contraire de la thérapie comportementale. Quand je parle du traitement de la spasmophilie, j’entends par là éradiquer vos symptômes et retrouver le bien-être.
La thérapie comportementale
C’est le mode de traitement le plus efficace pour traiter la spasmophilie. Le coaching comportemental n’utilise aucun médicament. Il n’y a donc aucun effet secondaire sur l’organisme.
Cette approche thérapeutique, brève et stratégique, permet de traiter efficacement les crises de crispations et, surtout, de les prévenir.
Pour ce faire, 3 techniques sont utilisées :
Identification et analyse des pensées dysfonctionnelles : Que ce soit au cabinet du coach, ou à l’aide d’un programme thérapeutique et comportemental en ligne, vous identifiez rapidement les schémas de pensées automatiques qui sont à l’origine de vos crises. Cela vous aide vraiment à analyser et prendre acte de l’irrationalité associée à votre problème.
Restructuration cognitive : Naturellement, le programme thérapeutique en ligne vous permet d’adopter des schémas de pensées plus adaptés à votre réalité par des mises en situation imaginaires et paradoxales. Vous relativisez et, ainsi, vous ne subissez plus le stress lié aux situations que vous vivez quotidiennement.
Apprentissage de nouveaux comportements : L’approche comportementale facilite des comportements utiles pour prévenir les crises comme pour traiter des crises au moment où elles surgissent. En quelques minutes, vous éliminez une crise. Plus vous faites cela, moins vous avez de crises jusqu’à ne plus en avoir du tout!
Comment guérir la spasmophilie ?
Consulter un médecin permet de déterminer une éventuelle carence en magnésium. Si une crise associée à un syndrome d’hyperventilation est due à un trouble anxieux, il est inutile de la traiter directement. Vous devez consulter un thérapeute ou un comportementaliste pour venir à bout du trouble anxieux.
On recommande désormais surtout la thérapie comportementale pour venir à bout de l’angoisse pathologique et des troubles anxieux. Dans les cas d’anxiété les plus légers, le patient pourra simplement adapter son quotidien.
Une meilleure hygiène de vie, une cure de magnésium et la pratique régulière d’un sport, d’exercices de respiration et de méditation peuvent suffire mais pas être considérés comme des solutions. Au mieux, c’est comme une béquille pour marcher avec une jambe dans le plâtre (je vais encore me faire des amis…) 😊.
Si ce n’est pas le cas, l’aide d’un comportementaliste et la thérapie comportementale permettent de vaincre l’anxiété et les phobies en quelques semaines seulement.
Le meilleur traitement contre la tétanie, c’est de prendre en charge et de soigner les troubles anxieux qui en sont à l’origine. En cas de crises aiguës et douloureuses, les médecins peuvent prescrire des anxiolytiques sur une courte période. On offre ainsi un peu de répit au patient.
Il peut se reposer et entamer un travail psychothérapeutique pour gérer ses angoisses. Désormais, des thérapies les plus souvent utilisées pour se débarrasser des troubles anxieux, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est celle qui fait l’unanimité.
L’objectif de la démarche consiste à vous apprendre, en relative autonomie, à analyser, comprendre et objectiver les peurs irrationnelles aux origines de l’anxiété.
Certains apparaissent après un traumatisme évident. D’autres se manifestent à la suite d’une longue exposition à un environnement anxiogène, notamment pendant l’enfance.
Dans tous les cas, le thérapeute comportemental vous donne les outils de sorte à prendre de la distance d’avec votre problème (cf. lâcher prise) pour ne plus en avoir peur. Progressivement, l’anxiété disparait et vous retrouvez confiance et autonomie.
Comme vous l’avez compris, en première intention, si vous suspectez des symptômes évoqués précédemment, consultez votre médecin traitant. Sans doute cela donnera t’il lieu à une prescription d’analyses médicales et de compléments en termes de calcium et de magnésium.
Dans un second temps, je vous invite à traiter ce problème à l’aide d’un programme de thérapie comportementale comme celui dont je vous parle dans la vidéo ci-dessous.
C’est simple, rapide, économique. Vous suivez le programme à votre rythme. Votre accès au programme est immédiat dès après votre inscription. Vous n’avez donc pas besoin de vous faire inscrire sur une longue liste de patients en souffrance.
Le coaching comportemental dure de 6 à 8 semaines. Les risques de rechute sont quasi inexistants.
Les causes de la spasmophilie
Une crise de ce type est une affection dont les signes sont identiques à ceux d’une crise d’angoisse ou d’un état d’anxiété. Elle touche principalement les personnes âgées de 15 et 45 ans.
Ses causes ne sont pas formellement établies mais deux principales hypothèses sont émises :
Toujours dans ce même ordre d’idée, on évoque également un trouble dans la conduction des informations entre les neurones et les muscles. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on l’assimile ces contractions toniques douloureuses à une crise de tétanie.
2ème hypothèse : Ce problème est une réaction exagérée qui fait suite à l’exposition à une situation génératrice de stress, d’angoisse ou d’anxiété (c’est mon point de vue) ce qui peut expliquer) des crises de panique fréquentes. La peur vive ressentie entraîne l’apparition des symptômes qui deviennent par la suite des facteurs aggravants de cette même peur. C’est un véritable cercle vicieux duquel la majorité des personnes intéressées n’arrivent pas à se libérer sans aide extérieure.
La tétanie accompagne presque toujours un trouble anxieux. Ces crises ont une manifestation de l’angoisse et du stress. Le corps réagit physiquement à l’anxiété en contractant tous les muscles jusqu’à la douleur. Résultat, le patient est presque paralysé pendant quelques minutes.
Heureusement, les crises ne durent jamais plus de trente minutes. Pour comprendre d’où cela provient, on doit donc comprendre d’où vient l’anxiété. Les troubles anxieux émergent parfois chez des personnes génétiquement prédisposées, mais c’est l’environnement qui joue le plus grand rôle.
Dans certains cas, un traumatisme est à l’origine de l’apparition du trouble (accident, agression, violence physique ou sexuelle). Ainsi, les enfants qui grandissent dans des milieux anxiogènes développent souvent des troubles anxieux.
Dans certains cas beaucoup plus rares, la spasmophilie peut être le signe d’une maladie neurologique plus grave.
Les pathologies cérébrales susceptibles de la provoquer sont très nombreuses et vous devez consulter un spécialiste dès lors que les crises durent plus de trente minutes et qu’elles sont trop fréquentes.
Dans certains cas, le diagnostic est impossible à faire et on parle alors souvent de fibromyalgie, une maladie dont les origines sont très mal connues.
Pour ces raisons, un diagnostic est complexe à établir. Voilà pourquoi il est fortement recommandé – en 1ère intention – de consulter votre médecin traitant.
Les symptômes physiques et psychiques
Une personne spasmophile présente les symptômes ci-après :
Crampes,
Fourmillements, ou picotements, au niveau des mains, des bras, du visage et des jambes,
Fortes sueurs,
Frissons,
Fatigue matinale régulière,
Étourdissements,
Vertiges,
Nœuds au niveau de l’estomac,
Brûlures au niveau de l’œsophage ou de l’estomac,
Douleurs à la poitrine,
Nausées,
Sensation de malaise,
Spasmes douloureux au niveau de l’abdomen,
Hyperventilation,
Contraction au niveau des lèvres,
Impression de suffoquer,
Palpitations,
Boule dans la gorge,
Troubles ponctuels de la vision,
Fortes douleurs au niveau du cou, du dos, ou des jambes,
Migraines,
Sensation de chaleur,
Impression de perdre connaissance,
Difficultés à marcher.
Ces symptômes sont tous communs à la crise d’angoisse, sachant que la crise de tétanie chronique présente certains symptômes uniques :
Sensation d’étouffement (les poumons ne semblent jamais pouvoir se remplir assez),
Hyperventilation,
Fourmillements dans les extrémités du corps,
Contractures (surtout dans les mains et les bras, mais parfois dans tout le corps).
Une fois la crise passée, le patient ressent souvent une fatigue intense et les douleurs musculaires lesquelles peuvent durer quelques heures. Si les contractures durent plus de trente minutes, vous devez impérativement consulter un médecin.
De tels symptômes peuvent aussi être liés à d’autres maladies physiologiques plus graves.
Il existe également des crises de spasmophilie sans symptômes physiques visibles. Les personnes qui en sont victimes ont des céphalées, et aussi des vertiges, des palpitations, et des troubles digestifs, lesquels peuvent durer entre quelques jours, et plusieurs semaines.
Est-ce grave ?
Le syndrome d’hyperventilation provoqué par un trouble anxieux et induite par les crises de panique et les chocs émotionnels importants n’est pas grave. C’est un trouble psychiatrique bénin qui se soigne très bien avec l’aide d’un comportementaliste.
En revanche, elle peut avoir des conséquences plus ou moins graves sur le patient. Elle peut gêner son quotidien, mais aussi le placer dans des situations dangereuses, notamment si la crise intervient quand il conduit.
Quand cette difficulté a des origines neurologiques, elle peut être beaucoup plus grave. Ce sont des cas rares et variés, mais il est important d’en pendre toute la mesure. Ce type de problème peut être le symptôme de nombreuses maladies différentes.
Seul un médecin peut correctement vous renseigner sur le sujet.
Qu’est-ce qui déclenche une crise ?
Le stress et l’angoisse sont presque toujours à l’origine d’une crise liée à l’anxiété. Le patient qui en souffre réagit très brutalement aux situations anxiogènes.
Chez les patients phobiques, la crise advient quand ils sont confrontés à l’objet de leur peur. Quand la phobie est très importante, la simple idée de cette confrontation suffit à produire une crise de tétanie. Paradoxalement, un moment agréable de détente peut parfois être à l’origine d’un syndrome d’hyperventilation sans attaque de panique.
Ce processus est difficile à comprendre clairement, mais les patients spasmophiles sont nombreux à le décrire. Le relâchement temporaire de la tension serait à l’origine d’une vague d’anxiété provoquant le surgissement brutal des anxiétés, le tout provoquant une crise.
Combien de temps dure une crise de spasmophilie ?
La durée d’une crise est trés variable d’une personne à l’autre. Un peu comme une crise d’angoisse ou une crise d’anxiété. Mais, si l’on y regarde de plus près, la notion de crise induit, par delà la violence de la situation ressentie, un temps réduit. Cela signifie que la perturbation ne dure que quelques minutes.
Vient ensuite le temps de la « redescente » émotionnelle et la gestion de la fatigue générée par cette crise. Quoiqu’il en soit, par principe, une crise dure peu de temps. Après, il est vrai, le temps est subjectif.
Une crise de 5 minutes peut représenter la fin du monde pour certaines personnes, ce qui explique une crise de panique pendant ce grand moment d’angoisse.
Pour d’autres, 5 minutes ne seront pas grand chose eu égard au temps depuis lequel une personne souffre de spasmophilie. D’ailleurs, certaines disent qu’elles apprennent à, je cite: « Vivre avec le mal« .
Moralité, la question du temps est on ne peut plus subjective. Plus important que la durée d’une crise, c’est de savoir comment faire en cas de troubles avérés. Les bouleversements induits par l’anxiété a donc une durée variable. Généralement, elle ne dure pas plus de quelques minutes.
Comme je l’écrivais précédemment, au-delà de trente minutes, la crise est préoccupante, car elle peut être le symptôme d’une maladie neurologique bien plus grave. Je vous suggère donc consulter votre médecin traitant pour l’en informer.
Malgré tout, les personnes qui souffrent de troubles anxieux très handicapants ont parfois des crises de plus d’une heure. Pis encore, ce cataclysme émotionnel peut se multiplier et se manifester plusieurs fois par jour.
Dans ces cas-là, le quotidien devient très difficile et handicapant. Une fois de plus, si c’est votre cas, consultez d’abord un médecin spécialisé (ex : neurologue).
Si aucun trouble neurologique n’est découvert, alors vous ne souffrez sans doute que de troubles anxieux. Du coup, prenez contact avec un comportementaliste qualifié.
Comment détecter la spasmophilie ?
Le cas qui nous occupe est un symptôme de trouble anxieux. Cela signifie que vous avez accumulé un certain nombre de facteurs de stress. Il convient donc de vous référer aux symptômes cités précédemment pour détecter si oui ou non vous souffrez d’une hyper-excitabilité musculaire et nerveuse.
Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. En effet, à la faveur de tests biologiques (ex: prise de sang), vos carences en fer, minéraux, magnésium, etc, seront clairement identifiées et traitées.
Si, par ailleurs, plus ou moins souvent, vous souffrez de contractions, ou de spasmes, au niveau de l’abdomen (estomac et intestins) accompagnés d’hyperventilation, ou de troubles de la respiration, il est probable que vous souffrez de tétanie chronique.
N’oubliez pas qu’une crise d’hyperventilation avec contractions est la résultante de divers symptômes de troubles anxieux. Ceux-ci altèrent votre santé mentale comme votre santé physique, au point, de consommer ou de réduire les substances dont votre corps a besoin pour son équilibre.
Comment savoir si on fait de la tétanie latente ?
Le diagnostic des attaques de tétanie est généralement assez évident à poser. Tous les symptômes pointent généralement vers la crise de panique, un problème bien connu et facile à identifier.
Cependant, cette éventualité ajoute la tétanie à l’attaque de panique. De telles contractures inquiètent généralement beaucoup et accroissent l’état anxieux. Les patients qui en souffrent identifient donc rapidement le problème.
En revanche, certaines personnes font une seule crise dans leur vie et n’en souffrent plus ensuite pendant des années. Dans certains cas, ils n’en souffrent même plus du tout.
Dans la mesure où il s’agit probablement d’une réaction physique à l’état d’anxiété généralisée, sa régularité n’est pas toujours constatée. Dans ce cas-là, on ne considère pas que le patient souffre d’une tétanie latente.
En fait, on juge que le patient anxieux est atteint de crises de spasmophilie quand elles se manifestent plus d’une fois tous les six mois. Chez certaines personnes, ces crises sont une réaction systématique aux chocs émotionnels.
Elles empoisonnent le quotidien et doivent être prises en charge rapidement. Néanmoins, même si vous n’avez souffert que d’une crise dans votre vie, elle témoigne d’une nature anxieuse.
Consulter un spécialiste pour gérer votre anxiété avant qu’elle ne devienne un trouble anxieux est tout à fait judicieux.
Un diagnostic compliqué
Le problème qui nous occupe n’a bien souvent pas de cause médicale évidente. La plupart des patients qui en souffrent ont également une carence en magnésium, mais cela explique surtout les troubles anxieux et dépressifs.
Le diagnostic est donc compliqué, parce qu’il repose surtout sur la bonne compréhension de la psyché du patient par le médecin. Généralement, un médecin compétent vous garde en consultation au moins 45 minutes pour vous interroger le plus précisément possible sur vos crises et leurs manifestations.
Ensuite, il peut vous proposer un bilan sanguin et plusieurs tests neurologiques non invasifs. L’objectif est de vérifier si les douleurs sont d’ordre psychologique ou neurologique.
Quand le problème est neurologique, certains tests provoquent immédiatement des crises. Le problème, c’est que ces tests peuvent aussi simplement démontrer une hyperexcitabilité des nerfs.
Or, c’est un phénomène plutôt fréquent chez les personnes anxieuses. C’est d’ailleurs cette hyperexcitabilité qui laisse penser que l’anxiété pourrait être partiellement génétique.
Voilà pourquoi beaucoup de spasmophiles finissent par trouver les soins qu’ils cherchent auprès d’un psychothérapeute ou un comportementaliste plutôt que chez un neurologue.
Une carence en magnésium
La carence en magnésium est très fréquente et provoque plusieurs troubles psychologiques. Elle serait notamment en lien avec l’apparition de certains troubles anxieux et dépressifs.
Plusieurs études montrent également son impact sur la gravité des crises. Sans pouvoir les provoquer à elle seule, elle augmente leur nombre et leur gravité. On recommande donc une cure de magnésium aux patients concernés.
On conseille également quelques ajustements de l’hygiène de vie, notamment en diminuant la consommation de boissons excitantes et augmentant la qualité du sommeil.
Des douleurs musculaires permanentes
Dans la même veine que les douleurs physiques connues comme symptômes de la spasmophilie, il est souvent fait état de douleurs musculaires permanentes, un peu comme la fibromyalgie.
Quand ce qui motive des contractures n’est pas correctement prise en charge, la personne s’expose à des contractions musculaires répétées et douloureuses.
Considérant qu’il s’agit là de symptômes physiques de stress, au même titre que des spasmes, ou de l’hyperventilation, il est donc important de se faire faire des tests sérologiques pour savoir ce qu’il en est.
Dès lors, lé médecin saura vous prescrire les compléments dont vous avez besoin ainsi que des médicaments pour réduire un certain nombre de contractions comme celles liées aux douleurs intestinales.
Les spasmes intestinaux
Comme l’indique le vocable « crise de tétanie », on peut considérer que vous êtes tétanisé(e). Cela signifie que vous êtes comme sidéré(e). C’est à dire, incapable de réagir face à une situation stressante.
La sphère abdominale (estomac et intestins) est considérée comme le deuxième cerveau. Cela signifie que lorsque vous avez des difficultés à appréhender et gérer vos émotions, cela se traduit par des douleurs intestinales, des sensations de contractions et de crampes particulièrement douloureuses.
Bien sur, plus vous souffrez de spasmes intestinaux, plus vous devez considérer qu’il s’agit alors de l’expression d’une anxiété. C’est à dire d’un état de tension nerveuse qui vous fatigue considérablement au point que vos douleurs peuvent induire une sensation de nausées, voire de malaises qui vous mènent au bord de l’évanouissement.
Vous pouvez alors craindre des causes neurologiques.
Les causes neurologiques
D’une façon générale, tout comme la fibromyalgie, la spasmophilie est une « maladie » assez mal comprise, et souvent mal traitée. Or, cette pathologie concerne, environ et en moyenne, 7% de la population.
Du fait des accès hypertoniques des extrémités (contractions musculaires, et douleurs musculaires permanentes), l’hyperexcitabilité neuromusculaire est bien à considérer comme un syndrome nerveux.
Celle-ci est la résultante de fatigue et de stress cumulés. Partant,de la difficulté croissante de s’adapter à son environnement affectif, social, professionnel, économique lesquels sont en perpétuelle mutation et induisent un sentiment d’insécurité progressif.
Sachant que tous les organes de notre corps interagissent, on peut effectivement parler de causes neurologiques. Mais, une fois n’est pas coutume, ceci n’est qu’un explication, et non une solution. En effet, se cantonner à identifier des causes neurologiques et non psychiques est un leurre voire une aberration.
On peut donc considérer, voire affirmer, que tout le monde n’est pas spasmophile, ce qui justifie la question suivante : « pourquoi est-on spasmophile? » ou « pourquoi devient-on spasmophile? ».
Pourquoi est-on spasmophile ?
Il est fréquent que les personnes intéressées ne s’attachent à considérer que la dimension physique et non psychique à leurs crises. Ainsi, elles tentent d’expliquer ou de justifier les crises par des troubles endogènes (internes au corps).
Dès lors, la personne victime de spasmophilie passe à côté d’une prise en charge complémentaire de ses crises. J’entends par là que si une prise en charge médicale est conseillée, une prise en charge thérapeutique l’est tout autant.
Cela répond à la question de savoir pourquoi on est spasmophile. En effet, ce type de problème est une succession de symptômes physiques et psychiques qui font l’objet de comportements de contrôle de la part de la personne qui en est victime.
En clair, plus la personne spasmophile contrôle ses émotions, et leurs diverses expressions, plus elle est dans le déni de sa réalité. Elle cherche donc une explication scientifique à un problème qui ne l’est que peu voire pas.
La personne spasmophile est confrontée à différents symptômes qui sont l’expression de différents facteurs ou niveaux de stress qu’il lui incombe de prendre thérapeutiquement en charge, au sens psychologique. Ainsi, une anxiété non prise en charge, même sans symptômes de spasmophilie, ne peut que s’aggraver.