Lorsqu’un cardiologue constate la présence d’une extrasystole, il va essayer de déterminer si elle est liée à une cardiopathie plus grave. Si c’est le cas, elle disparaîtra grâce au traitement de la maladie.
Si elle est bénigne et indépendante de toute pathologie, il est fréquent de ne rien faire de particulier si ce n’est de prendre acte qu’il s’agit d’extrasystoles symptômes d’anxiété.
En revanche, si elles sont trop nombreuses (plus de 20 000 par jour) ou qu’elles représentent une gêne importante au quotidien, on peut les traiter médicalement. Généralement, le médecin prescrit des bêtabloquants lesquels permettront de réduire les réduire conséquemment, voire de les faire disparaître.
Ces médicaments sont seulement disponibles sur ordonnance et permettent de faire diminuer l’anxiété.
Des traitements médicamenteux existent contre l’anxiété, le stress en général, et tous leurs symptômes associés. Cependant, la prise quotidienne de médicament sur le long terme n’est pas une bonne solution.
Non seulement elle peut être handicapante (impossibilité de conduire par exemple), mais elle peut aussi être dangereuse pour l’organisme. Il est donc préférable de se tourner vers un traitement naturel de l’anxiété.
La première solution envisagée par tous les médecins généralistes, c’est le magnésium. Les conséquences d’une cure de sont nombreuses. Elle permet de lutter contre la fatigue, les troubles du sommeil, l’irritabilité, l’anxiété et bien d’autres choses.
Elle peut donc traiter les causes chez les personnes souffrant de troubles anxieux. Enfin, l’un des meilleurs traitements naturels, c’est de lutter contre son stress et, pas nécessairement, de se mettre en quête de savoir quel est le meilleur antidépresseur contre l’anxiété généralisée.
C’est une démarche essentielle pour vivre une vie plus tranquille et reposée, comme de retrouver une hygiène de vie de qualité ne pourra pas se faire sans vaincre d’abord son stress.
Heureusement, les personnes anxieuses ne sont pas seules sur ce chemin et peuvent compter sur l’aide de professionnels comme les comportementalistes.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les plantes ont également des vertus capables d’accompagner la lutte contre les troubles cardiaques.
Plus particulièrement, les palpitations et l’arythmie peuvent être apaisées en utilisant différentes plantes.
L’aubépine
Les boissons à base d’extraits d’aubépine contiennent de quoi lutter contre cette difficulté. Effectivement, les extraits d’aubépine contiennent des flavonoïdes et des proanthocyanidines qui permettraient de prendre soin du cœur.
Des études sur les animaux ont permis de montrer que l’aubépine renforçait les contractions du muscle cardiaque ce qui permet de leur donner un rythme plus régulier.
La valériane
La valériane contient de nombreuses substances intéressantes comme l’acide valérénique, les valépotriates, la glutamine, etc. Quand toutes ces substances sont consommées en même temps, dans une tisane par exemple, elles ont un effet calmant excellent pour lutter contre l’épuisement nerveux et les palpitations.
Cela permet de réduire les risques d’arythmies liés à l’excitabilité et l’anxiété. Idéal donc pour contrer les effets néfastes du café ou de l’alcool.
La passiflore
Enfin, la passiflore aussi semble avoir des effets très positifs sur l’excitabilité et l’anxiété. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à la qualifier de sédative. Cependant, aucune étude scientifique sérieuse ne permet d’affirmer que la passiflore aurait de telles vertus.
D’ailleurs, elle est très souvent utilisée avec l’aubépine. Il est difficile donc de savoir si la passiflore a de vraies vertus indépendantes de ce mélange.
Peut-on guérir d’un extrasystole ?
Dans la majorité des cas, s’agit de phénomènes bénins. Tout le monde en a et la plupart des gens ne les sentent même pas. Celles qui sont gênantes et douloureuses concernent surtout les personnes atteintes d’une cardiopathie et les personnes anxieuses.
Dans le premier cas, un traitement de la maladie cardiaque permet également de guérir le patient. Chez les personnes anxieuses, en guérir est un processus plus long et délicat mais pas impossible.
Avec l’aide d’un comportementaliste professionnel et spécialisé dans la gestion du stress, de l’anxiété et de l’angoisse, on peut obtenir d’excellents résultats alors que, initialement, c’est un sentiment d’impuissance et de solitude qui prévaut face à ce type de difficultés.
Voilà pourquoi une thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto menée par un comportementaliste professionnel et spécialisé s’avère souvent nécessaire dans le traitement comportemental.
L’avantage des thérapies proposées par les comportementalistes, c’est qu’elles permettent aux personnes anxieuses de se passer de médicaments. Les traitements médicamenteux contre l’anxiété sont nombreux et fréquemment prescrits.
Pourtant, les améliorations qu’ils proposent ne sont souvent que passagères. La véritable solution contre l’angoisse, l’anxiété et le stress, c’est de retrouver le contrôle de ses émotions. Or, ce contrôle est trop souvent bâti dans le déni de la nature véritable des émotions qui nous traversent.
Il est donc nécessaire d’entreprendre un travail qui permettra de reprendre un contrôle lucide qui vous permette de regarder vos peurs en face pour vous en libérer.
L’arythmie regroupe plusieurs anomalies du rythme cardiaque parmi lesquelles on trouve les extrasystoles provoquées par le stress ou non.
Une extrasystole correspond à une contraction précoce et trop rapide du cœur (plus précisément du myocarde).
Cette contraction apparaît entre deux battements et donne l’impression que le cœur s’est arrêté. C’est un problème désagréable et douloureux, mais bénin, tant qu’il n’est pas associé à une pathologie plus sérieuse.
On peut agir sur ces phénomènes en modifiant son hygiène de vie et en apprenant à mieux gérer son stress grâce à la cohérence cardiaque mais aussi, et surtout, grâce à un programme de coaching personnalisé (lire en bas de cet article).
Ce qui, dans l’intervalle, nécessite de se poser la question de savoir comment vaincre les extrasystoles symptômes d’anxiété ? En effet, la cohérence cardiaque est aux troubles cardio-vasculaires ce que la relaxation est à l’anxiété.
Cela va vous soulager mais pas résoudre le problème puisque si cela était une vraie solution au problème des troubles du rythme cardiaque vous n’auriez pas besoin d’y revenir si souvent (sauf problème médical avéré). A titre d’exemple, il en va de même quand il s’agit de la sensation de tanguer en marchant (vertiges).
Dès lors, si vous souhaitez bénéficier d’une vraie solution, efficace et pérenne, c’est vers l’approche comportementale qu’il faut vous diriger.
Quels sont les symptômes ?
Il est assez fréquent que les symptômes ne soient pas perçus par le patient qui en souffre. Dans ce cas-là, c’est au hasard d’un électrocardiogramme que le médecin va les découvrir.
Les patients qui en souffrent de façon asymptomatiques sont toujours très nombreux à se plaindre de douleurs à la poitrine. Quand ils sont ressentis par le patient, les symptômes principaux sont :
Des palpitations,
L’impression que le cœur s’arrête, qu’il saute un battement,
Des douleurs sous les seins,
Des vertiges.
Il est important de noter que la plupart de ces troubles du rythme se manifestent au repos, souvent quand le patient est allongé. Si elles sont ressenties pendant l’effort, alors elles peuvent témoigner d’un problème médical important. Il faut donc consulter un médecin.
Les causes d’une extrasystole
Il existe de nombreuses causes qui peuvent expliquer l’apparition d’une extrasystole chez un patient. Quand celui-ci souffre de problèmes cardiaques importants, alors les contractions ventriculaires prématurées sont presque toujours directement liées à la pathologie en question.
Cela nécessite de directement soigner la cardiopathie. Cependant, quand il se manifeste sur un cœur sain, on peut leur trouver de multiples causes.
Celles-ci sont plus difficiles à reconnaître car elles n’apparaissent pas toujours à l’électrocardiogramme. Dans tous les cas, une bonne manière de s’assurer qu’elles sont bénignes, c’est de vérifier qu’elles disparaissent pendant un effort physique important.
Parmi les causes les plus fréquentes, on trouve plusieurs pathologies qui ne sont pas liées au cœur :
Enfin, il est important de savoir que le stress, les ruminations associées, et la consommation excessive de café ou d’alcool peuvent être à l’origine d’extrasystoles sporadiques, récurrentes ou non.
Le stress est-il responsable ?
L’impact du stress sur l’organisme peut être très important. Il varie énormément d’une personne à l’autre et peut provoquer certaines maladies et en empirer d’autres. Il peut être à l’origine de l’apparition de la forme bénigne d’une extrasystole.
Un cœur normal se contracte après avoir reçu une stimulation électrique née sur le nœud sinusal (qui se trouve dans l’oreillette droite du cœur).
Cette contraction myocardique normale permet d’envoyer le sang à l’organisme. Or, parfois, une stimulation électrique est envoyée au corps depuis un autre point de l’organisme ce qui provoque une contraction supplémentaire mal rythmée.
En influençant les tensions présentes dans le corps et en perturbant le fonctionnement normal du cerveau et de l’organisme en général, le stress peut-être à l’origine de ces contractions involontaires.
Par ailleurs, la prise de certains médicaments pour lutter contre le stress, comme les antidépresseurs, peut en être la cause.
Les différents types
Il existe plusieurs types de contractions involontaires :
Auriculaire ou atriale,
Ventriculaire,
Supraventriculaire ou jonctionnelle.
Auriculaire ou atriale
Comme son nom l’indique, il s’agit là une stimulation électrique partant de l’oreillette du cœur. Il arrive que celle-ci parte de l’oreillette gauche, ou bien qu’elle parte de l’oreillette droite, mais pas du nœud sinusal.
Dans les deux cas, ce trouble est considérée comme bénigne. Il ne change d’ailleurs presque pas la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Elle peut également être gérée sans médicament et simplement en diminuant son stress grâce à des techniques simples.
Ventriculaire
Les troubles ventriculaires sont les plus fréquentes. Elles peuvent être bénignes, être aussi le symptôme d’une cardiopathie plus grave. Elles nécessitent des examens cardiologiques plus approfondis.
Les difficultés jonctionnelles sont les plus rares. Elles apparaissent à cause de la stimulation qui naît à la jonction entre l’oreillette et le ventricule. Elles sont bénignes sur un cœur sain mais peuvent provoquer des douleurs désagréables.
En pareille situation, il est impératif de modifier son hygiène de vie et de réduire son stress au quotidien pour prendre davantage soin de son cœur.
En salve
Les extrasystoles peuvent être uniques, multiples ou en salves. Quand elle est unique, elle n’a aucune conséquence, même si elle est ressentie. Quand elles sont multiples, elles sont plus fréquentes, surtout chez les personnes anxieuses.
Même si elles ne sont pas ressenties, elles peuvent se compter en dizaines par jour. Lorsque leur nombre quotidien dépasse les 20 000, on parle alors de problèmes multiples en salves.
À cette fréquence, elles deviennent dangereuses pour la santé et peuvent avoir un impact sur la santé du muscle cardiaque et sont susceptibles de provoquer des syncopes et des arrêts cardiaques.
Est-ce que tout le monde en a ?
Tout le monde en fait plusieurs par jour, sans même s’en rendre compte. On remarque qu’elles augmentent avec l’âge, mais aussi chez les femmes enceintes.
Il s’agit de la conséquence naturelle des modifications hormonales de la grossesse ou du vieillissement mais perçues pendant l’effort, elles sont dangereuses.
Celles que vous ressentez au repos sont bénignes, mais pénibles. La santé n’est en danger, mais cela témoigne d’une fréquence élevée liée, par exemple, à de l angoisse nocturne adulte. Heureusement, il est possible de les diminuer, voire de les faire disparaître.
Pour cela, il convient de changer alimentation et habitudes. Il est aussi conseillé de consulter un thérapeute comportemental qui vous aidera à mieux gérer votre stress au quotidien. A ce sujet, je pense plus particulièrement à deux symptômes d’anxiété que sont la déréalisation ou dépersonnalisation.
Sont-elles dangereuses ?
D’une manière générale, ce n’est pas grave. Un cœur sain en produit plusieurs par jours sans la moindre conséquence. En revanche, dans le cas de certaines cardiopathies, cette arythmie peut être dangereuse au point de mener à l’arrêt cardiaque et à la mort.
Par ailleurs, comme ces altérations cardiaques ne sont pas toujours ressenties par les patients qui en souffrent, il est important de consulter régulièrement un cardiologue à partir d’un certain âge.
Une certaine tension nerveuse associée à une mauvaise hygiène de vie sur la santé du cœur à long terme n’est pas un mythe.
Prenez donc soin chaque jour de vous en apprenant à surmonter le stress et à vous en débarrasser, avec l’aide d’un comportementaliste spécialiste de l’anxiété par exemple.
Parmi les trois types qui existent (auriculaire, ventriculaire ou supraventriculaire), aucune n’est particulièrement plus dangereuse qu’une autre. Elles sont toutes bénignes quand elles interviennent sur un cœur sain.
Elles ne deviennent inquiétantes sur un cœur en bonne santé que lorsque leur nombre quotidien est trop important. On peut alors craindre des conséquences à long terme sur le muscle cardiaque. On parle alors d’extrasystole en salve.
Extrasystoles au repos et anxiété
Lorsqu’une extrasystole apparaît pendant l’effort, elle est préoccupante, parce qu’elle témoigne de la présence d’une cardiopathie et d’un risque important d’arrêts cardiaques.
Heureusement, la majorité apparaît au repos. En revanche, les ressentir quand on est simplement allongé sans faire d’effort est souvent un signe d’anxiété importante.
Si vous ne prenez aucun médicament et ne souffrez d’aucune pathologie particulièrement, qu’elles soient multiples ou en salves, il faut les considérer par le prisme d’un trouble anxieux.
Évaluer l’impact du mal-être sur l’état de santé global d’un patient est très important. Le cœur comme le reste souffre de ces troubles anxieux lesquels vont augmenter la fréquence des contractions du cœur.
Liées à l’estomac
Sur Internet et dans les cabinets des médecins, il est fréquent que les personnes anxieuses se plaignent également de ballonnements douloureux voire de reflux gastrique. Plus généralement, ils relient cela à des problèmes de digestion gênants et douloureux au quotidien.
Pourtant, le lien entre une contraction du cœur et l’estomac n’est pas évident à faire. En réalité, ce lien est surtout à aller chercher du côté de l’anxiété et de ses conséquences.
Les personnes souffrant d’anxiété entrent alors dans un cercle vicieux où anxiété et contractions précoces s’enrichissent l’une l’autre. Or, l’anxiété a aussi des impacts importants sur l’estomac, la digestion et la flore intestinale.
Voilà pourquoi il est fréquent que les personnes anxieuses associent leur problème à des troubles digestifs alors qu’il peut simplement s’agir de brûlures d’estomac ou de remontée acide.
Plus rarement, ces douleurs proviennent d’une contraction involontaire de l’œsophage ou de l’estomac, ce qui est lié à l’anxiété et peut aller jusqu’à provoquer des vomissements.
Toute la journée, j’ai eu des cas assez difficiles.
Le monsieur qui m’est adressé par sa compagne est, sa femme me l’a dit, un cas difficile. Il n’a de cesse d’avoir peur d’avoir peur, ou, dit autrement, il souffre de phobophobie comme d’autres souffrent de l’ergophobie.
Cas humain difficile par son histoire personnelle, dur par ses implications familiales et affectives, compliqué parce que Bruno est un homme qui a connu la gloire et qui, aujourd’hui ne connaît que l’enfer en plus de le faire vivre aux autres.
Dans ma tête, s’impose d’entrée la question de savoir comment en finir avec la peur d’avoir peur, un symptôme d’anxiété, ce qui revient à se poser une seconde question (la même ?) comment vaincre la phobophobie ?
Il est 18H, Bruno arrive.
Il se présente et, immédiatement, sa souffrance me saute au visage. J’ai comme mal pour lui. Je suis crevé mais je vais m’accrocher et m’impliquer comme il se doit. Bruno semble avoir peur d’avoir peur, effectivement, comme s’il se demandait comment et pourquoi il est là.
On dirait un type arrêté par la police pour un crime qu’il n’a pas commis et qui ne comprend pas ce que l’on lui veut mais entend bien ce dont on l’accuse.
Quoiqu’il en soit, je commence par m’assurer que ce patient est bien présent au cabinet de son plein gré, ce qu’il me confirme.
J’entreprends de lui expliquer ce qu’est le coaching comportemental systémique. Je mets un point d’honneur à toujours tout expliquer aux patients dès la 1ère consultation. Les puristes, les didacticiens, diraient que je pose le cadre : durée des consultations, méthodologie, montant des honoraires, secret professionnel, etc.
Bruno acquiesce. Il n’a aucune question à me poser. Je lui propose que nous commencions à voir, ensemble, quel est son problème.
De la gloire à l’abandon
Bruno a beaucoup de problèmes.
Sa compagne exprime un certain nombre de menaces en réponse aux comportements de son compagnon. Enceinte de 6 mois 1/2, elle essaye de l’aider comme elle peut mais n’envisage plus de supporter l’alcoolisme grandissant du père de l’enfant qu’elle porte.
A ce moment là, je comprends que cet homme n’est présent que parce que sa compagne lui a demandé de consulter. Bruno est donc, au contraire de ce qu’il me disait tout à l’heure, il est ce que l’on appelle un patient désigné.
Je lui demande en quoi le fait qu’il boive de l’alcool est un problème. Bruno répond indirectement à ma question en me parlant de sa gloire déchue. Il est jeune, à peine 32 ans, et a longtemps été un sportif de haut niveau.
Le sport qu’il pratiquait est très à la mode aujourd’hui.
Avec une équipe franco américaine, des années durant, il a fait partie de ceux qui ont donné ses lettres de noblesse à cette activité sportive. Pour des questions d’anonymat, vous comprendrez que je ne peux préciser de quel sport il s’agit.
Très vite, Bruno a connu la réussite, les podiums, les voyages, les groupies, les fêtes d’après compétitions, les grands hôtels, les interviews presse. Bruno était reconnu, recherché, j’irais jusqu’à écrire adulé. Il roulait sur l’or, son égo était plus que gonflé, et les sponsors se l’arrachaient.
De façon très souterraine, Bruno a commencé à être moins performant. Il était souvent fatigué, se blessait, un peu au début, puis plus gravement ensuite.
Il n’a pas fait le rapprochement entre les beuveries qui suivaient les compétitions, moments d’excès souvent accompagnés d’usage de cannabis ou de cocaïne ce qui, dans tous les cas, est une façon comme une autre de gérer ses émotions, à plus forte raison quand elles posent problème.
Bruno reconnaît qu’il a fait sa star, jusqu’au moment où les sponsors ont, les uns après les autres, commencé à le lâcher comme il le dit lui même.
Contacté de moins en moins souvent pour des démonstrations ou des compétitions, un jour, le téléphone a définitivement cessé de sonner.
Il s’est senti trahi, abandonné. Après avoir rapporté tant de trophées, il n’y avait plus personne pour lui répondre au téléphone, plus personne pour lui faire confiance.
Bruno s’est retrouvé seul, ne sachant à qui se vouer. Ses propres potes,comme il les appelle, le contactaient de moins en moins.
Cultiver la nostalgie pour éviter la réalité
Bruno a bien essayé de renouer en organisant des fêtes comme au bon vieux temps mais ses invitations n’étaient pas suivies. De plus en plus isolé, il en a d’abord conçu du ressentiment puis de la colère et, enfin, honte et culpabilité.
Pour que ces douleurs soient moins difficiles à supporter, ce jeune homme a fait simple.
Il s’est référé aux substances qu’il consommait – presque – sans limites du temps de sa gloire. Il s’est enfoncé doucement, mais surement, jusqu’au point qui le mène aujourd’hui à mon cabinet.
Bruno a essayé de s’adapter, de vaincre ses peurs, a envisagé une formation en qualité de directeur marketing et de directeur de produits liés à son ancienne activité de sportif de haut niveau.
Il n’a jamais terminé ces études et, quand il cherchait des stages, il était convaincu que son nom était entaché d’une aura très négative.
Il était devenu un loser (dixit). Le temps a passé, son capital confiance, déjà fort émoussé, a décru à une vitesse vertigineuse jusqu’à disparaître. Aujourd’hui, il a peur tout le temps, de tout et e tout le monde comme de sa propre vie.
A ce moment précis, sa vie de se résume en deux mots : douleur indicible !
Comment faire pour s’auto-saboter
A ce stade, je demande à ce jeune homme, ce qu’il a agi pour essayer de trouver des solutions à son problème.
Il m’explique qu’il vit de puis plusieurs années avec cette jeune femme qui m’a téléphoné pour prendre rendez-vous en son nom. Elle lui a demandé de changer, de faire quelque chose, et ne supporte plus son problème et encore moins ces conséquences socio-affectives.
Bruno se lève très tard, alcoolisé de la veille, ne gagne pas sa vie, dépense de l’argent qu’il n’a pas, et se montre assez souvent agressif.
L’angoisse chronique d’une gloire déchue
Quand je lui demande ce qu’il ressent en en parlant, il pleure. Ses larmes coulent le long de son visage, puis il me dit :
« J’ai peur. Et j’ai peur d’avoir peur. J’ai peur tout le temps. J’ai l’impression que, quoique que je fasse, je n’arriverais à rien. J’ai peur de ne pas y arriver et, en même temps, alors que je cherche les moyens de réussir, je ne vais que d’échec en échec. Je ne me sens bien que lorsque j’ai bu et, dans ces moments là, tout me semble possible. Je n’ai plus peur ».
« OK, Bruno. Mais, de ces moments de désinhibition, que ressort-il ? Arrivez vous à les capitaliser ? Est-ce que cela vous aide à commencer à construire des projets de façon durable, à ne plus avoir peur ? »
« A chaque jour qui passe – me répond t’il entre deux sanglots -, j’ai l’impression de tomber plus bas que la veille. Quand je suis dans la rue, j’ai l’impression d’être un clodo. Je m’habille n’importe comment, et mon seul vœu quand je quitte la maison, c’est de filer me protéger de ma peur au… café. Je n’arrive plus à affronter la réalité tellement elle me fait peur. Quand je me réveille, je me sens tellement mal, tellement angoissé, si pétrifié par ma peur de cette journée qui s’annonce, que je n’ai qu’une seule obsession. Retrouver ma gloire. »
Fuir la peur et en rajouter toujours plus
Ma compagne essaie de me retenir d’aller boire. Elle essaye de me protéger, me pousse à chercher des solutions au travers de formations ou de recherches d’un job. Je n’y arrive pas. Cela augmente ma culpabilité, mon mal être. Je la fuis, elle, comme je fuis la vie, cette vie qui me fait si peur ».
« Et au café, j’imagine qu’à chaque verre bu, vous avez l’impression de renaître à la vie ? ».
« Oui. Je sais que je meure à moi même mais j’ai si peur que seul l’alcool me protège. »
« De quoi avez vous peur ? ».
« De ne pas y arriver ».
« De ne pas arriver à quoi ? ».
« A reprendre pied avec la vie, à être à la hauteur, à renouer, si ce n’est avec la gloire, au moins avec la reconnaissance ».
« Mais votre passé, Bruno, vous avez conscience que vous l’avez dans le dos ? ».
Le refus de la réalité
Bruno se raidit et je sens sa colère poindre.
Je n’ai pas peur pour moi mais j’attends une réaction par rapport à ce que je viens de délibérément provoquer. Lentement, Bruno pose son regard sur moi, fixe ses yeux dans les miens puis m’annonce qu’il a une envie irrésistible de boire. Je comprends.
« Est-ce que vous diriez qu’en ayant envie de boire, là, maintenant, tout de suite, c’est parce que vous cherchez à fuir quelque chose qui vous dérange, cette peur qui vous pose problème ? ».
« Bien sur ».
« Vous voulez fuir quoi ? ».
« Ma peur et… ma peur d’avoir peur. J’ai tout le temps peur. Peur d’avoir peur, peur de ma compagne, peur d’échouer, peur de ne pas me sortir de l’alcool, peur de boire tout en ne faisant rien pour ne pas boire. Alors, je bois pour noyer ma peur, noyer mes angoisses. ».
« Mais, c’est terrible ce que vous vivez Bruno ! ».
Bruno pleure de nouveau. Je laisse passer un certain temps puis lui demande ce que serait le tout premier et aussi le plus petit signe d’un début d’amélioration pour lui.
Il ne sait pas me répondre.
« Je veux, mais j’peux pas… »
« Retrouver confiance ? ».
« Confiance en qui ? Confiance en quoi ? ».
« D’accord Bruno, mais que faites-vous pour enclencher ce que vous souhaitez ? ».
« Je bois, je pense à mon passé, noie mes peurs et mes angoisses. Je reviens chez moi, n’y sers à rien, ne suis rien, me fait tacler par ma compagne enceinte. Quand je me réveille, la peur, l’angoisse, me prennent au réveil et je ne pense qu’à une chose. Je pense à ma gloire passée, et n’ai de cesse de me poser la question de savoir comment je pourrais me sortir de cet enfer, sortir de ma peur… ».
Je l’interromps :
« Bruno, en disant cela, avez vous pour autant l’impression que vous êtes arrivé au bout ? Acceptez-vous de vous dire, ne serait-ce que commencer à vous dire que dans votre désir de contrôle, il y a bien longtemps que vous ne contrôlez plus rien ? ».
Un ange habillé en noir traverse la cabinet. Bruno s’excuse, se lève et me répète qu’il va aller boire. Je lui dit que je suis désolé mais que, bien sûr, il est exclu pour moi de l’empêcher de se faire du mal.
Bruno me demande combien il me doit puis sort des billets froissés du fin fond de ses poches. Il me les tend puis me dit qu’il en manque. Je ne dis rien, lui souris, et imagine la suite.
« J’ai bu avant de venir. Ma femme m’a donné le montant de votre consultation, j’en ai profité. Je peux en garder un peu pour aller boire ? ».
Le refus de lâcher prise
Nonobstant Bruno, le concept de lâcher prise est assez simple. Psychologiquement parlant, c’est très difficile à mettre en place surtout pour quelqu’un qui résiste, qui refuse d’accepter qu’il – ou elle – ne maitrise plus rien.
Lâcher prise, c’est accepter que rien ne sert de vouloir contrôler l’incontrôlable. Sa peur est incontrôlable… Sa vie lui a échappé et mieux vaut réfléchir à accompagner la chute pour la rendre moins violente, plutôt que de tenter de l’éviter puisqu’il est dedans, totalement prisonnier.
Le déni de Bruno quant à son incapacité à rétablir la situation est la façon qu’il a d’essayer de contrôler ses angoisses. Or, comme je le dis souvent, c’est peine perdue puisque plus Bruno réagit de la sorte, plus il augmente et nourrit son angoisse.
Boire de l’alcool est sa façon d’éviter sa peur et d’essayer de se convaincre qu’il contrôle. Or, quand la réalité revient, elle lui saute au visage avec une violence à l’identique de ce qu’il a dénié.
J’ai bien conscience qu’il va s’enfoncer, inexorablement. Il veut se prouver à lui même, comme aux autres, qu’il peut ne plus avoir peur.
Il refuse d’accepter qu’il ne peut plus au contraire et que, pour apaiser ses angoisses, le meilleur moyen qu’il puisse s’offrir c’est d’accepter qu’il a perdu la maitrise.
Encore faudrait-il qu’il fasse taire son orgueil ce qui l’aiderait sans doute à accepter ce qu’il ne peut changer donc à être, progressivement, moins angoissé, jusqu’à n’avoir plus peur de la réalité.
Plutôt disparaitre qu’agir et changer
Je n’ai jamais revu Bruno.
Il m’a téléphoné au printemps dernier, plus d’un an après notre premier et seul entretien. Il était en larmes. Son enfant était né, et sa femme lui avait demandé de partir puis, devant son refus et ses accès de violence, elle avait eu recours à la police. Ensuite, il avait été placé en garde à vue et, m’a t’il dit, il n’a pas supporté d’être enfermé.
Du coup, sa garde à vue s’est mal passée et il en a subi les conséquences après avoir été déféré au parquet. Depuis lors, Il dort sur un banc, en bas de chez lui.
Il lui a été interdit d’importuner sa compagne au risque de passer par la case tribunal voire la case prison. Encore une fois, Il me dit sa solitude, sa douleur, son sentiment d’abandon.
Je lui propose de le faire hospitaliser, ce qu’il refuse.
J’insiste, doucement, lui explique les avantages d’une mise en sécurité, de la nécessité de se re construire dans un environnement préservé. Il refuse encore. Je ressens beaucoup de peine à son endroit, et je sais ce que humainement ce jeune homme vaut, ce qui me rend d’autant plus triste.
Avant qu’il ne raccroche, je lui dis que je suis là. Je lui répète cependant que tant qu’il ne voudra pas, ne serait-ce que commencer à lâcher prise, il sera victime d’angoisses, esclave de sa peur, et n’aura de cesse de la noyer dans l’alcool.
Je lui demande d’en prendre acte, ce qu’il fait :
– « Je sais, mais… j’ai si mal » me dit-il. – « Je me sens si seul. J’ai si peur… ».
S’investir pour quel bénéfice ?
Je pense souvent à lui, à la terreur que lui procurent ses angoisses.
J’ai peur pour lui mais, à son propos comme à toutes celles et ceux qui, comme lui, refusent de cesser de contrôler leur peur d’avoir peur, refusent de cesser de tenir la dragée haute à leurs angoisses.
Je ne désespère pas qu’il me téléphone de nouveau pour m’annoncer qu’il renonce enfin et demande de l’aide, à une consœur, à un confrère ou à moi même. Ce sera le début d’une nouvelle vie et le lui souhaite.
Pour l’heure, je suis impuissant.
Quelles sont les causes de la peur d’avoir peur ?
Les causes de la peur d’avoir peur sont propres à chaque personne. Ainsi, les causes de la phobophobie peuvent se situer dans un mode relatif à la construction de la personnalité, ou être liée à un évènement traumatique.
Les causes ou les sources de cette forme d’angoisse peuvent donc se situer dans des expériences de vie, dans un mode éducatif, ou encore dans un environnement affectif et familial insécure.
Ce qui relève d’un évènement traumatique est le fruit d’une exposition à une situation source d’angoisses. Ce qui aura fini par générer de l’anxiété puisque la personne a toutes les raisons de craindre d’y être exposée de nouveau.
Comment vaincre la phobophobie ?
Il existe différentes façons de traiter ce symptôme d’anxiété. On peut se soigner à l’aide de la psychiatrie mais, la plupart des médecins psychiatres prescrivent seulement des médicaments : anxiolytiques et/ou antidépresseurs.
Si cela aide à contenir les symptômes de la phobophobie, cela ne résout pas le problème.
Seul un vrai travail thérapeutique est efficace. Par exemple, consulter un(e) psychologue qui accompagnera son ou sa patient(e) des années durant pour aider à faire le lien entre peur d’avoir peur et histoire familiale. Il s’agit là d’un travail analytique.
Chemin faisant, ce ou cette professionnel(le) de la santé mentale guide son patient et l’aide à construire une pensée normative. En bref, à objectiver.
Cela prend du temps, et les résultats positifs ne sont que de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 en 5 ans en moyenne.
Autre action thérapeutique possible, la psychanalyse. Il s’agit alors de ce qu’il est convenu d’appeler : une cure psychanalytique.
Cela consiste, des années durant, à faire de libres associations entre son histoire de vie et sapeur d’avoir peur. J’ai suivi une cure psychanalytique, et j’’ai trouvé cela très déstructurant mais fort intéressant.
Pour autant, dans la problématique qui était la mienne, comprendre que je n’étais pas l’enfant de l’amour ne m’a pas permis d’aller mieux. C’est la thérapie comportementale qui a réellement su, et pu, impulser un changement positif, constructif et durable quant à mes peurs et phobies diverses.
Objectivement, il n’existe aucun moyen de soigner une peur puisque… vous n’êtes pas malade !
On parle de soigner quand il s’agit d’une maladie médicale. La phobophobie n’est pas une maladie, c’est un trouble du comportement.
Selon Hegel, philosophe allemand (1770 – 1831) : « Le travail libère l’homme« .
Je ne sais pas si c’est vrai mais je sais que le travail rend l’homme dépendant. Ce qui, inéluctablement, plonge certaines personnes dans une difficulté qui s’appelle : angoisse au travail ou ergophobie.
Paradoxalement, si l’on postule que le travail permet à l’homme de s’accomplir, ce même emploi peut devenir une expérience de vie particulièrement douloureuse tant psychiquement que physiquement.
De la peur de ne pas être à la hauteur, à celle de ne pas satisfaire ses objectifs, de l’anxiété générée par un environnement délétère où, parfois, tous les coups sont permis au nom de l’émulation, du marketing au profit à outrance, le travail est susceptible d’être d’une toxicité absolue.
Comment faire pour traiter la souffrance au travail dans un contexte économique et social de plus en plus incertain et insécurisant ? Comment faire pour s’éviter une dépression liée au milieu de travail, à plus forte raison quand on sait que, ne serait-ce qu’en France, 3 millions de personnes souffrent de dépression.
Que penser d’un tel chiffre quand on le rapproche de celui de la population active, soit plus de 26 millions de personnes, augmentées de plus de 10% de chômeurs (les chiffres officiels sont faux) ?
La souffrance au travail est une souffrance mentale, un mal-être, une détresse psychologique qui peut prendre la forme d’un épuisement professionnel, voire de troubles mentaux graves ou d’un stress post traumatique.
Une solution à la phobie du travail
Le ou la salarié(e) qui souffre n’a plus de plaisir à travailler.
Il ou elle ne ressent plus cette fierté précédemment évoquée, cette satisfaction d’apporter quelque chose de précieux à son entreprise, voire au monde.
L’employé(e) ou la personne en profession libérale vit dans la crainte du moindre coup de pression, redoute la plus petite désapprobation, ce qui, bien évidemment, alimente sa souffrance.
Si vous souffrez dans votre activité, c’est que probablement vous vous sentez insatisfait(e) de votre performance, injustement traité(e), sous-exploité(e), ou sur exploité(e), à l’étroit en somme, mal rémunéré(e) par rapport à la réalité de vos compétences, ou encore, harcelé(e, mal jugé(e), et j’en passe.
Pour lutter efficacement contre cette anxiété, vous délivrer de cet ennemi intérieur qui peut, imperceptiblement, vous détruire, il est important d’agir au mieux et au plus vite de sorte à retrouver la paix intérieure que vous méritez.
Oui, le travail libère l’homme et ne peut en aucun cas l’aliéner.
L’ergophobie, c’est quoi ?
Quelle que soit la fonction que nous exerçons, de l’employé au technicien, en passant par l’agent de maitrise ou le cadre, personne n’échappe à l’éventualité d’être stressé, autant pour des motifs personnels que pour des raisons liées à son travail.
Quand on évoque la question de l’ergophobie, il s’agit d’une peur projective. C’est à dire de la peur que quelque chose se produise, un évènement dont on ne sait rien ou pas grand chose et à propos duquel on a du mal à anticiper de façon constructive pour s’en protéger ce qui fait de la personne concernée une potentielle ergophobe.
Dès lors, pour des raisons qui relèvent :
De l’image que nous avons de nous,
De l’image que nous avons des autres,
De la peur du jugement,
Du contexte et de l’environnement…
….nous pouvons craindre de ne pas avoir un comportement adapté face à une situation que nous redoutons et, partant, d’en éprouver un sentiment de culpabilité qui ne fera qu’enrichir le problème.
La recherche d’approbation et de reconnaissance
Si le contexte et l’environnement professionnels ne nous sont pas favorables, nous pouvons craindre que l’issue d’une situation de crise nous soit reprochée.
A une vitesse étonnante, nous allons nous poser tout un tas de questions à propos desquelles nous allons tenter de trouver des réponses ce qui, bien évidemment, participe à créer de la rumination obsessionnelle.
Ces dernières ont pour fonction de nous apporter une solution à ce déséquilibre que nous ressentons, et nous voulons d’autant plus dénouer une situation problèmatique que nous avons besoin de nous enorgueillir d’avoir trouvé et mis en place une solution à un problème donné.
En effet, quoique de plus agréable que l’approbation des autres plutôt que la sienne propre quand on a résolu un problème ?
C’est ainsi qu’un piège risque de se fermer sur nous puisque, en recherche de reconnaissance, nous nous exposons à des prédateurs lesquels vont profiter de notre vulnérabilité.
Dans un système tel que le nôtre, la reconnaissance passe par l’argent lequel mène à la sécurité matérielle. Mais les deux sont particulièrement aléatoires en termes de pérennité.
Dès lors, quelles solutions trouver pour ne plus être ergophobe ? Comment faire pour avoir de soi une image positive et ne plus avoir peur ?
Comment faire pour conserver un équilibre émotionnel satisfaisant entre son moi fonctionnel (nous dans notre emploi) et son moi affectif(nous dans notre vie personnelle) ?
Faut-il en privilégier un au détriment de l’autre ? Que faire pour gérer une crainte irrationnelle et exagérée du travail et, partant, retrouver notre équilibre mental ?
Effectivement, il n’est pas normal, ni humain, de vivre dans un tel environnement, précaire et insécurisant.
Aujourd’hui, le monde du travail a changé à un tel point que c’est comme si nous étions sur un champ de bataille sans aucune formation militaire et sans armes pour combattre, ce qui n’est pas sans rappeler la boucherie de la guerre 14-18.
Les mutations sociales
Comment ne pas être angoissé dans un tel environnement ?
Notre situation professionnelle, hier sécurisée, est aujourd’hui fragile. Le milieu de travail exige respect et loyauté alors que, très souvent, si ce n’est du fait de l’entreprise elle même, ce sont ceux qui réclament de tels comportements qui sont les premiers à ne pas les satisfaire.
Chacun fonctionne pour soi, se comporte avec un individualisme forcené dans lequel l’autre, le ou la collègue, devient un(e) ennemi potentiel(le).
François Mitterrand avait dit: « Après moi, il n’y aura que des comptables« .
Quand on y pense, cela me fait froid dans le dos. Chaque emploi a un coût lequel, du fait de sa charge (la masse salariale), rend nécessaire d’exiger plus en payant moins.
Le système socio professionnel français évolue en une forme de société à l’américaine, une société où le travail s’inscrit dans une précarité absolue.
Rien ne nous assure qu’en arrivant au boulot, nous ne serons pas viré(e).
Aujourd’hui, personne ne peut prétendre en arrivant chez son employeur de ne pas – parfois – ressentir une certaine forme d’appréhension d’être exclu(e) de son emploi dans le quart d’heure qui suit.
Du fait de cette précarité, l’ambiance est de plus en plus délétère. Chacun rivalise avec le copain d’à côté, pense et réagit pour soi, parfois en niant l’autre. « Les femmes et les enfants d’abord « devient alors une considération du passé.
Toutes les raisons de souffrir au travail sont réunies. La performance au travail prime sur tout le reste, cela dussoit-il se faire au prix d’un sentiment d’insécurité patent.
Un sentiment d’insécurité
Dans un tel climat, il est difficile de se sécuriser, et d’avoir foi soi.
Les stress professionnels son très importants et les dégâts comme les risques psycho sociaux qu’ils génèrent s’imposent en masse.
La précarité, voire la misère, s’installe. Partant, la peur de tout perdreest le quotidien de bien des gens. Avoir un employé salarié, à plus forte raison en CDI, devient une denrée rare à tel point que certains se convainquent qu’il leur est inaccessible.
D’autres sont convaincus que dans un tel système ils n’ont droit à rien.
Pour autant, la satisfaction de leurs besoins primaires est tout aussi vitale que celle des personnes qui ont une activité rémunérée. Ils sont persuadés que le système ne veut pas d’eux mais ils veulent en être et consommer à la tour.
Dès lors, ils vont déposséder quelqu’un pour posséder enfin. L‘insécurité passe du milieu de travail à la rue, de la rue au travail.
Ainsi, notre société, dite moderne, engendre une délinquance d’opportunité. Une société au sein de laquelle plus le larcin est violent, moindre est le profit que l’on en retire.
Un monstre en devenir
L’anxiété au travail, comme dans bien d’autres environnements, s’installe à un tel point qu’il m’arrive d’entendre que c’est normal, que c’est l’évolution du système qui veut cela, et qu’il est donc nécessaire de s’adapter.
Oui, être angoissé(e), c’est être confronté(e) à un processus de confrontation à la réalité, avec la nécessité de s’y adapter.,Mais jusqu’à quelle limite doit on supporter l’insupportable ?
Pour que cela redevienne acceptable, vivable, encore faut-il que ce même système participe de façon équivalente au respect mutuel, qu’il ne confonde pas pouvoir et autorité au nom du profit et de la rentabilité.
Nous en sommes loin et l’angoisse diffuse en milieu de travail a encore de beaux jours devant elle.
C’est bien beau d’avoir un monde libéral, mais, comme Karl Marx nous l’a appris, le système va mourir de ce qu’il participe à engendrer. Dès lors, cette progéniture est-elle un monstre en devenir ?
Récemment, l’une de mes amies m’expliquait qu’alors qu’elle travaille dans la même entreprise depuis 14 ans, son responsable a changé et que, comme par hasard, du jour au lendemain, elle a fait l’objet de critiques acerbes et de mises en causes quant à la réalité de ses compétences.
Cette personne m’a expliqué qu’alors que son époux, qui a le même âge que moi, a perdu son emploi,. elle pressent le sien fort menacé. Elle est victime de crises d’angoisses répétées qu’elle n’arrive plus à calmer.
Elle s’est donc résolue à consulter un médecin pour se faire prescrire des médicaments anxiolytiques et des anti dépresseurs.
Ce qu’il est important de comprendre quand vous êtes confronté(e) à une crise de panique, c’est que vous êtes face à un symptôme d’anxiété particulièrement violent ce qui devrait vous amener à réfléchir à comment guérir définitivement de l’anxiété.
Pour l’heure, vous allez totalement perdre la maitrise de vous-même. C’est du moins le sentiment que vous en avez. Mais, au contraire de la seule angoisse, la panique est une émotion d’une très forte intensité.
Émotion à laquelle vous n’êtes pas non plus en mesure de donner une ou des explications spécifiques. Ce qui permettrait de comprendre ce qu’il se passe d’une part, et de traiter ces attaques de panique d’autre part.
Comment contrôler une crise ?
Au sens du plus grand nombre, il existe beaucoup de solutions – éventuelles – pour traiter une crise d’angoisse aigüe :
Méditation ou relaxation,
Médicaments,
Hypnose,
Thérapie comportementale.
Si chacune de ces méthodes possède certains avantages, elles ne sauraient être considérées comme des solutions à part entière. Vous trouverez des détails ci-après sur ces différentes techniques thérapeutiques.
Il me semble important de vous préciser que ces techniques sont d’une utilité assez faibles si elles ne sont pas renforcées par de vraies techniques thérapeutiques. En l’espèce, je pense à la thérapie comportementale.
La méditation
Depuis un grand nombre d’années, il circule des informations au sujet de la méditation comme méthode pour vaincre l’angoisse, soigner l’anxiété, ou traiter les crises de panique.
La méditation c’est comme l’hypnose. Si cela vous aide à vous détendre, à être moins stressée et, partant, à limiter l’éventualité d’une crise, je ne vois pas en quoi c’est une solution.
En effet, dans le cadre de la méditation, il vous est proposé de suivre différentes exercices pour apaiser vos sens. Ils font partie de ce qu’il est convenu d’appeler la médecine douce.
En matière de méditation, il s’agit alors de revenir au temps présent pour vous détendre. Cela signifie cesser d’anticiper comme arrêter de contrôler. Un peu comme avec des exercices de relaxation.
Si la démarche est intéressante, elle ne peut être envisagée comme une méthode pour calmer un tel symptôme d’anxiété. Mais je ne vous empêche pas d’essayer, ou de prendre des médicaments.
Enfin, comme j’aime à l’écrire, le dire, et le répéter, si la méditation était une solution, vous n’auriez pas besoin d’y revenir – de la pratiquer – aussi souvent et aussi longtemps…
Les médicaments
Autant que vous le sachiez tout de suite. Il n’existe aucun médicament contre l’attaque de panique. Bien sur, si vous consultez un médecin psychiatre, celui-ci ne manquera pas de vous prescrire des antidépresseurs et des anxiolytiques.
Cela va peut-être contenir certains de vos symptômes mais, en aucun cas, cela n’est une solution.
Il ne faut pas oublier que ce type de médicaments a des effets secondaires d’une part et que si la prescription n’est pas accompagnée d’une prise en charge thérapeutique spécifique, prendre des médicaments pour contrôler la panique n’a aucun sens.
Un peu comme l’hypnose dont je vous parle ci-après.
L’hypnose
Sur la foi de mon expérience thérapeutique depuis près de 30 ans, je ne suis pas convaincu de l’efficacité de l’hypnose comme traitement du trouble panique.
Tout comme je vous l’ai précédemment expliqué au sujet de la méditation et ou de la relaxation, si l’hypnose peut calmer une attaque de panique, elle ne résout pas le problème de fond.
J’en veux pour preuve bien des patients qui me contactent parce-qu’ils ont tout essayé. Psychanalyse, psychologie clinique, psychiatrie, médicaments, et hypnose, sans succès ni flagrant ni pérenne.
En ce dernier cas, comme dans ceux que je cite précédemment, les résultats sont assez faibles et ne tiennent pas dans le temps. Je le répète donc. Si cela soulage, ce type de technique ne permet pas de vaincre des crises d’angoisses aigües de façon définitive.
La question se pose donc de savoir quel traitement est le plus opportun, au sens efficace et durable.
Comment traiter une crise de panique efficacement ?
Dans le traitement de l’attaque panique par antidépresseur, le plus dur est le sevrage.
Du coup, beaucoup de personnes n’arrivent plus à vivre sans cachets et ce, très souvent, pour le reste de leurs jours sachant que ces comprimés vous font perdre toute autonomie.
Alors, à bon entendeur… salut.
C’est la raison pour laquelle je m’évertue à répéter que la thérapie comportementale est la forme de traitement la plus recommandée. C’est un traitement naturel qui n’a aucun effet secondaire sur l’organisme.
Son but consiste à vous aider à vivre les situations anxiogènes sans pour autant avoir de crise. Il s’agit donc de vous permettre d’avoir un comportement adapté, c’est à dire d’objectiver et lâcher prise, ce qui vous permet de conserver estime de soi et confiance en soi.
C’est dans cet esprit que j’ai conçu un programme thérapeutique et comportemental en ligne qui vous garantit 16 cas résolus sur 17 en moins de 2 mois.
Ce programme élimine rapidement et définitivement tout symptôme de type attaque de panique. Au surplus, il vous permet d’éviter les risques de rechute.
La stratégie comportementale que ce programme utilise est approuvée par plusieurs études scientifiques. C’est donc la meilleure alternative à la prise d’antidépresseurs.
La peur de la mort d’un proche est une émotion naturelle, ressentie par tous, nous connectant ainsi à la précieuse valeur de la vie.
Cette peur, lorsqu’elle devient envahissante et excessive, est connue sous le nom de thanatophobie. Cette phobie de la mort peut concerner à la fois la crainte de notre propre fin ou celle d’être séparé d’un être cher.
Les origines de la thanatophobie varient, incluant des facteurs comme les traumatismes, les maladies, les pertes ou les angoisses existentielles.
Elle se traduit souvent par de l’anxiété, de la dépression, de l’insomnie, et favorise des comportements d’évitement. Cette phobie peut également affecter nos liens avec nos proches, à travers une dépendance affective ou une tendance à la surprotection.
Comprendre la peur de la mort d’un proche
Pour mieux appréhender la peur de perdre un être cher, il est crucial d’identifier l’origine de cette angoisse et ses répercussions sur notre quotidien.
La crainte de perdre un proche est une réaction naturelle, partagée par tous, qui souligne l’importance de la vie et de l’amour. Cette peur peut émerger pour plusieurs raisons :
Expériences traumatisantes : perte d’une personne aimée, accident, maladie grave, agression, catastrophe naturelle, etc.
Signes de dépression : sentiment de tristesse constant, perte d’intérêt, fatigue, baisse de l’estime de soi, pensées sombres, etc.
Troubles du sommeil : insomnies, cauchemars, réveils fréquents.
Évitement comportemental : fuir les lieux et situations rappelant la mort.
Comportements de surprotection : excès de présence, d’inquiétude, de dépendance, de possessivité vis-à-vis des proches, risquant de les repousser.
Ces symptômes et comportements peuvent nuire à notre qualité de vie, à notre bien-être, à notre santé, aussi bien au travail que dans nos relations, nous empêchant de vivre le moment présent.
Accepter et verbaliser sa peur
Comprendre les origines et les effets de la peur de la mort d’un être cher est une chose, mais accepter et verbaliser cette peur en est une autre, cruciale pour surmonter l’angoisse et retrouver la paix intérieure.
Reconnaître sa peur : le premier pas
Admettre que l’on craint la mort d’un être cher est essentiel.
Cette peur, tout à fait normale et justifiable, ne doit pas être sujet à l’auto-jugement ou à la culpabilisation. Accueillez-la comme une partie intégrante de vous qui mérite attention et respect.
L’accueillir avec bienveillance et compassion est la clé pour la désamorcer, rendre son emprise moins intimidante et la relativiser.
Cette prise de conscience permet de constater que notre peur est influencée par nos pensées, nos croyances et nos émotions, des éléments sur lesquels nous avons le pouvoir d’agir.
Ainsi, nous commencerons à transformer notre approche de la mort et de la vie.
Exprimer sa peur : le pouvoir de la parole
Le second pas implique de partager notre appréhension de la mort d’un proche avec une personne de confiance. La parole, par sa puissance libératrice, joue un rôle déterminant dans l’allègement de l’angoisse et le sentiment de solitude.
En parlant, nous prenons du recul, clarifions et comprenons mieux notre peur. Cela nous aide à identifier les détails précis de nos craintes et de déterminer ce qui peut apporter un soulagement.
Exprimer notre peur est aussi un moyen d’obtenir soutien, compassion et empathie. Que ce soit auprès d’un ami, d’un professionnel, d’un groupe de soutien, ou même au travers d’un journal intime, trouver le canal adéquat pour verbaliser est vital.
Se concentrer sur le présent
Après avoir reconnu et exprimé nos craintes liées à la perte d’un proche, il est vital de se tourner vers l’étape suivante : vivre pleinement le présent.
Cette approche est cruciale pour surmonter nos angoisses de mort et d’apprécier pleinement chaque moment de la vie.
Vivre l’instant
La peur de perdre quelqu’un peut malheureusement nous maintenir captif du passé ou anxieux vis-à-vis du futur, nous noyant dans des souvenirs douloureux ou anticipant les pires scénarios.
Ce faisant, nous perdons de vue la beauté de l’instant présent, le seul temps où le bonheur et la paix sont véritablement accessibles.
Pour embrasser pleinement le moment présent, concentrons-vous sur vos sensations actuelles, sur nos actions, et sur notre environnement immédiat. Apprenons à apprécier les petites joies du quotidien, exprimons votre gratitude, et partageons des instants précieux avec nos proches.
S’ancrer dans le présent est une stratégie efficace pour diminuer l’anxiété, augmenter notre bien-être, et nous sentir plus épanoui, joyeux et apaisé.
Nous reconnaîtrons ainsi la beauté de la vie, malgré l’ombre de la mort, et découvrirons de nombreuses raisons de la célébrer.
Accepter l’incertitude
La peur liée à la mort d’un proche est souvent amplifiée par l’incertitude.
L’inconnu concernant le « quand », le « comment » et le « pourquoi » de la mort, ainsi que la manière dont nous réagirons ou survivrons, provoque une angoisse profonde. L’incertitude quant à l’après-vie et la possibilité de retrouvailles accroît ce malaise.
Pour accueillir l’incertitude, il est primordial d’apprendre à lâcher prise sur les aspects de la vie que nous ne pouvons ni prévoir ni changer.
Accepter que la mort est un élément naturel et inéluctable de l’existence, imprévisible et définitif, est essentiel. Reconnaître que nous n’avons pas le contrôle absolu, et que certaines questions resteront sans réponse, est une étape vers la sérénité.
Accepter l’incertitude facilite la réduction du stress, augmente la résilience, et permet de se sentir plus libre, courageux et confiant. Nous réalisons ainsi que, malgré l’inévitabilité de la mort, la vie regorge de surprises merveilleuses et offre abondamment de raisons d’y croire fermement.
Techniques et thérapies pour surmonter sa peur
Accepter et verbaliser notre peur de perdre un être cher est un premier pas. Maintenant, il est fondamental d’adopter des techniques et des thérapies adéquates pour surmonter cette peur.
Diverses méthodes peuvent vous aider à apaiser notre anxiété et à retrouver la stabilité émotionnelle.
Voici un aperçu des options disponibles :
Relaxation et méditation : ralentir notre esprit et détendre notre corps à travers ces pratiques. Elles nous aideront à calmer la respiration, réduire le stress, et favoriser une présence ancrée au moment présent, libérée des pensées négatives. Ces techniques de relaxation peuvent être pratiquées à domicile grâce à diverses ressources (applications, livres, vidéos) ou auprès de centres avec l’accompagnement d’instructeurs qualifiés.
Hypnose : accédez au subconscient pour transformer nos perceptions autour de la peur de la mort. L’hypnose peut faciliter le déblocage émotionnel, accroître la confiance en soi et changer la perception de la mort. Elle peut être expérimentée avec un hypnothérapeute professionnel ou par des séances d’auto-hypnose à la maison.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : cette approche aide à identifier, défier et restructurer des pensées irrationnelles et des comportements nuisibles liés à la peur de la mort. En remplaçant les pensées négatives par des affirmations positives, nous apprenons à gérer nos émotions plus sainement. Un psychologue spécialisé dans la TCC peut nous accompagner à travers des exercices et des techniques concrètes. Attention cependant, cette approche est trés normative.
Approche systémique et thérapie brève : explorer et améliorer les dynamiques relationnelles qui peuvent accentuer notre peur. Cette méthode favorise une meilleure communication, la résolution de conflits et le renforcement des liens avec nos proches. Une thérapie avec un spécialiste induit un changement rapide et efficace.
Travail anticipé de deuil : se préparer à la perte d’un proche en anticipant les étapes du deuil. Cela aide à exprimer nos sentiments, à faire nos adieux, à réfléchir sur notre relation, à conserver les souvenirs et à envisager l’avenir avec sérénité.
Cette liste n’est pas exhaustive, d’autres méthodes peuvent également mieux correspondre à vos besoins et préférences.
L’essentiel est de choisir la technique qui vous convient le mieux. N’hésitez pas à rechercher plus d’informations, à demander de l’aide et à vous faire accompagner par un professionnel compétent.
Faire appel à un soutien émotionnel
Après avoir exploré différentes techniques et thérapies pour affronter la peur de perdre un être cher, il est crucial de passer à la phase suivante : chercher un soutien émotionnel.
Ceci implique de s’entourer d’individus capables de nous écouter, de nous comprendre, de nous consoler et de nous accompagner dans cette difficile période.
Le rôle du soutien familial et amical
Le soutien de la famille et des amis est vital pour dépasser la peur de perdre quelqu’un d’important. Il contribue à réduire les sentiments de solitude, d’isolement et d’angoisse.
Il offre un espace pour partager émotions, angoisses, incertitudes et espoirs. Il nous procure amour, compassion, empathie et encouragement. Il maintient et renforce les liens avec nos proches, construisant ainsi des souvenirs précieux.
Pour tirer le meilleur parti de ce soutien, il est essentiel d’être transparent et sincère avec nos proches.
Il ne faut pas hésiter à partager nos craintes avec eux, notre besoin de leur présence, de leur écoute et de leur soutien.
Il est aussi important de respecter leur propre manière de gérer leurs angoisses et leur besoin d’espace.
L’aide professionnelle
Il se peut que le soutien de nos proches ne suffise pas pour dépasser notre thanatophobe.
Dans ce cas, il devient nécessaire de consulter un professionnel, tel qu’un psychologue ou un conseiller spécialisé dans le deuil. Ces experts sont formés pour nous guider tout au long de notre parcours de guérison.
Leur aide vous offre un lieu neutre, confidentiel et sécurisé où nous pouvez nous exprimer sans crainte de jugement, de critique ou de rejet. Ils nous fournissent une perspective extérieure, objective et bienveillante qui peut être cruciale pour prendre du recul, analyser nos pensées, changer nos croyances et résoudre nos conflits intérieurs.
Ces professionnels proposent un accompagnement sur mesure, adapté à nos besoins, objectifs et progrès.
Pour bénéficier pleinement de l’aide professionnelle, il convient d’être motivé et engagé dans la démarche. Il est important de choisir le bon spécialiste, en considérant sa formation, sa spécialité, sa méthode de travail, ses honoraires et notre compatibilité avec ce ou cette professionnel(le) de la santé mentale.
La confiance, l’échange, le feedback et la patience sont des éléments clefs, car le chemin vers le changement est progressif.
La relaxation et la méditation
La relaxation et la méditation offrent de formidables outils pour apaiser l’esprit, régulariser la respiration, détendre le corps et alléger le stress.
Elles nous aident à vivre pleinement l’instant présent, à nous détacher de vos pensées négatives et à cultiver une attitude positive.
Ces pratiques s’avèrent particulièrement bénéfiques pour gérer la peur de perdre un être cher, en nous aidant à :
Diminuer anxiété et angoisse, en concentrant notre attention sur la respiration, les sensations corporelles et nos émotions, sans jugement.
Accepter la réalité de la mort, en prenant conscience de l’éphémère, de la fragilité de la vie, et de l’importance de chérir chaque moment.
Encourager la gratitude, en se réjouissant des petites joies quotidiennes, reconnaissant les dons de la vie, et exprimant notre gratitude envers nos proches.
Renforcer les liens avec notre entourage, en partageant des pensées positives, en démontrant notre affection, et vivant des moments précieux ensemble.
Faire la paix avec nous-même, en nous pardonnant nos erreurs, en lâchant prise sur nos regrets, et en nous aimant et nous respectant.
Il est possible de pratiquer la relaxation et la méditation chez soi grâce à des applications, des livres, des vidéos ou des audios, ou dans des centres spécialisés avec des instructeurs chevronnés.
Avec un éventail de méthodes telles que la relaxation progressive, la respiration profonde, la méditation de pleine conscience, la méditation transcendantale, il y a forcément une pratique adaptée à nos besoins, préférences et objectifs.
L’essentiel est de s’engager dans une pratique régulière, idéalement quotidiennement pour au moins dix minutes.
Les bienfaits, tant physiques que mentaux de la relaxation et de la méditation sont considérables, et sont susceptibles de jouer un rôle clé dans la manière de gérer la peur de la mort d’un proche.
Approche systémique et thérapie brève
L’approche systémique et la thérapie brève offre des stratégies efficaces pour mieux comprendre et transformer les dynamiques relationnelles qui contribuent à la peur de la mort.
Les méthodologies correspondantes sont conçues pour améliorer notre façon de communiquer, d’exprimer vos besoins, de gérer les conflits et de consolider nos relations.
Elles s’avèrent particulièrement utiles dans le cadre de la gestion de la peur de perdre un être cher, grâce à leur capacité à :
Considérer l’ensemble des facteurs – familiaux, sociaux, culturels, historiques – qui façonnent ou intensifient notre peur de la mort d’un proche parent ou d’un enfant, ou notre propre mort.
Identifier les dynamiques destructrices, comme les cycles répétitifs de comportements ou pensées négatives, qui alimentent notre peur et impliquent souvent nos proches.
Modifier notre perception et notre rôle face à la peur de la mort, en adoptant un point de vue plus ouvert, flexible et créatif.
Explorer de nouvelles solutions et comportements susceptibles de briser le cycle de la peur, avec le soutien actif de notre entourage.
Tirer parti des ressources et des forces que nous et notre entourage détenons pour surmonter et transcender nos peurs.
L’accompagnement par un thérapeute familial spécialisé en approche systémique et thérapie brève peut faciliter un changement rapide et efficient.
Il existe plusieurs variantes de ces approches, telles que l’approche de Palo Alto, l’intervention systémique brève, ou encore la thérapie brève systémique intégrée.
Le choix dépend de nos aspirations, préférences et objectifs personnels. L’élément clé est notre engagement actif et notre volonté de coopérer avec le thérapeute, afin de nous ouvrir au changement.
En fin de compte, l’approche systémique et la thérapie brève procurent des avantages remarquables, affectant positivement nos relations et notre développement personnel, tout en nous équipant pour affronter la réalité.
Faire un travail anticipé de deuil
Le travail anticipé de deuil est un processus préparatoire qui vous aide à accepter et à faire face à la mort d’une personne chère en envisageant les différentes phases du deuil.
Cette démarche vous permet de diminuer la crainte liée à la perte, en nous donnant l’opportunité de :
Partager nos émotions, peurs, espoirs, regrets et remords avec la personne en fin de vie, tout en recevant ses dernières volontés, messages et témoignages d’affection.
Prendre congé du futur défunt en exprimant notre amour, gratitude, pardon et en affirmant notre engagement à poursuivre notre vie dans le bonheur et en lui rendant honneur.
Revoir la nature de notre relation avec le futur défunt, en valorisant son apport à notre vie, ses enseignements, et en faisant la paix avec les non-dits ou les situations non résolues.
Conserver le souvenir du défunt à travers des objets, photos, vidéos, écrits qui rappellent les moments vécus ensemble, et en créant des rituels ou lieux spéciaux qui symbolisent le lien éternel que nous entretenons.
Imaginer notre vie sans cette personne, en prenant pleinement conscience de sa mort, de la finitude de l’existence et des incertitudes futures, tout en adoptant une perspective positive et ouverte au changement.
Ce processus peut être accompagné par un professionnel spécialisé qui vous fournira un environnement bienveillant pour exprimer vos sentiments et trouver du soutien.
Cela peut être un psychologue, un thérapeute spécialisé en deuil, un bénévole associatif ou le représentant d’une religion, chacun correspondant à vos préférences personnelles et croyances.
L’important est de se sentir en sécurité et respecté dans son expérience. Le travail anticipé de deuil est flexible : il peut se vivre individuellement, en couple, en famille, ou en groupe, et s’adapter à notre rythme et à notre lieu de vie ou de soins.
Il n’est en aucun cas obligatoire, mais représente une option constructive pour ceux qui ressentent le besoin ou le désir de s’y engager.
La peur de perdre quelqu’un que nous aimons est un sentiment profondément humain, nous rappelant à quel point la vie et l’amour sont précieux.
L’essentiel est de trouver ce qui nous convient, en tenant compte de nos besoins et de nos aspirations. Ne nous retenons pas d’explorer, de nous informer, de solliciter de l’aide et de nous faire accompagner par des professionnels qualifiés.
Vaincre la peur de la mort d’un proche est possible. Il ne tient qu’à nous de franchir cette première étape vers la guérison et l’autonomie.
Ressources
L’anxiété face à la mort – Résultats d’un sondage d’opinion – Joseph Josy Lévy, André Dupras et Jean-Marc Samson – Santé Mentale Québec
Comme vous l’aurez peut-être constaté, je réalise et diffuse des vidéos qui ont pour vocation de mettre gratuitement à votre disposition des solutions à propos d’un certain nombre de problèmes dont l’angoisse au réveil et, partant, du traitement de l’angoisse matinale.
Je diffuse ces vidéos dans ma page YouTube comme au sein des articles de mon blog, chacune ayant pour objectif de vous aider à vaincre l’angoisse et l’anxiété.
Quoiqu’il en soit, à propos de solutions, je ne vais pas ré inventer la roue.
Pour autant, sachez que la Haute Autorité de Santé considère ce type d’angoisse comme un trouble anxieux grave.
Toute angoisse est un symptôme d’anxiété
Dans le domaine de l’angoisse à peine réveillé, si je puis me permettre, j’en connais un rayon. Tous les matins, pendant 20 ans, j’en ai été victime.
A ce sujet, la plupart du temps, les personnes affectées par ces angoisses sont – le plus souvent – déjà victimes de troubles de l’endormissement, voire d’angoisses nocturnes ou encore de crise de panique nocturne.
Dans un tel cycle, il est donc normal de souffrir de ce problème à peine un œil ouvert. Vous êtes pris(e) dans un tourbillon émotionnel dont on ne sait d’ailleurs plus si c’est de l’angoisse ou de l’anxiété.
Permettez moi de vous rappelez que la différence entre l’angoisse et l’anxiété réside dans la dimension ponctuelle de l’angoisse.
A contrario, l’anxiété s’inscrit dans la durée, et dans une dimension récurrente (permanente). Cette anxiété concerne un seul sujet, mais elle peut aussi en concerner plusieurs, auquel cas il convient de s’occuper du traitement de l’anxiété généralisée correspondante.
Quelles que soient les différences entre ces deux troubles, cela ne retire rien à leur gravité respective, ni à leur côté particulièrement pénible. En effet, quoi de plus odieux, à peine réveillé(e), que de se sentir agressé(e) par des évènements dont on ignore tout et qui font peur ?
Ainsi, nous craignons de perdre le contrôle. La difficulté, c’est que cette forme d’angoisse ou d’anxiété s’installe à notre insu la plupart du temps.
Il suffit d’être confronté à un premier sujet d’inquiétude et par le besoin impérieux de lui trouver une solution qu’alors la peur projective s’installe.
Comme je viens de l’écrire, cette forme d’angoisse trouve sa source en amont. La difficulté réside alors dans le fait d’y prendre garde suffisamment tôt. A l’inverse, il est d’autant plus difficile de retrouver notre sérénité, comme de renouer avec un certain état de confiance.
En pareille situation, la première des choses consiste à ne surtout pas essayer de comprendre ce qu’il nous arrive. Ce n’est pas que cela ne serve à rien mais, tant que nous réfléchissons et que nous essayons de contrôler nos émotions, nous ne sommes pas dans la solution.
Un petit peu comme si devant le capot ouvert de notre voiture en panne, sans mettre les mains dans le moteur, et sans rien connaître à la mécanique, nous essayons de comprendre le pourquoi de ce problème.
C’est totalement improductif, ça ne va pas vous aider à faire redémarrer l’engin et nous le savons. Alors, comment faire ?
Comment gérer votre angoisse du matin ?
La méthode dont je vais vous parler est simple.
Il vous suffit de la reproduire à l’identique de mes indications. Pour toutes les personnes intéressées, c’est la garantie d’une solution simple, efficace et durable.
Voilà donc comment faire :
Commencez par dresser une liste de tous les sujets qui vous pré occupent.
Classez ces sujets de pré occupation par ordre d’intensité. Pour ce faire, attribuez à chaque souci une notre d’intensité entre 1 et 10.
Classez chaque problème en partant de ceux notés les plus forts (10) à ceux notés le moins fort (3, 2, 1).
En face de chaque source d’angoisse ainsi notée et classée, précisez en quoi cela est un problème pour vous et aussi quelles sont les conséquences que vous redoutez si ce problème échappe à votre contrôle.
La solution est dans le problème
N’essayez surtout pas de contrôler vos angoisses.
Essayez de vous dire que vous êtes angoissé(e), que cela est normal au regard de votre situation.
Essayez de répéter 5 à 10 fois de suite que vous êtes angoissé(e)et que vous n’y pouvez rien. Que cela est normal et échappe totalement à votre contrôle. En bref, conditionnez vous pour accepter votre impuissance ! Il faut alors accepter de lâcher prise.
Prenez une feuille de papier. Notez dessus tout ce que vous avez identifié . Ensuite, précisez de nouveau tout ce qui vous fait peur. Une fois ce document rédigé, lisez le à voix haute une fois puis déchirez le et jetez le à la poubelle.
Ne vous forcez surtout pas à faire quoique ce soit. Essayez d’être gentil(le) avec vous même, et arrêtez de vous imposer d’aller bien.
Une fois prêt(e), essayez de prendre un quart d’heure pour pratiquer l’exercice du pire. Vous trouverez cet exercice grâce à des vidéos qui vous expliquent tout sur ma page youtube. Pour y accéder, recherchez avec le mot clé « exercice du pire » dans la barre de recherche de Youtube, en haut à droite. Vous trouverez aussi cette technique dans l’article suivant : Comment calmer l’angoisse ?
Pourquoi agir préventivement au coucher ?
Il y a fort à parier que malgré ces exercices, l’anticipation émotionnelle ne s’en aille pas comme par magie.
En effet, l’angoisse du matin s’explique par une crainte spécifique, celle de la vision que nous avons de la journée qui s’annonce.
Que va t’il se passer ?
Comment cela va t’il se passer ?
Que va ‘il m’arriver que je n’ai pas imaginé mais dont j’ai peur sans savoir de quoi il s’agit ?
Agir en amont, c’est vous donner les moyens de réussir à ne pas vous sentir angoissé(e) dès que le réveil sonne.
Pour y arriver, il vous faut commencer à agir la veille au soir. Quelques temps avant le moment de votre coucher, si vous craignez de ne pas vous endormir, ou de mettre du temps à vous endormir, il faut prendre une feuille de papier et écrire ce qui suit.
Notez tout ce qui vous passe par la tête au moment même où vous écrivez. Ne cherchez pas à faire dans le style. Peu importe les fautes d’orthographe ou la syntaxe. Ce qui est important, c’est de lâcher l’information, de poser votre sac.
Une fois couché(e), si le sommeil ne vient pas, relevez vous. Refaites le même exercice que précédemment. Ensuite, retournez vous coucher. Dans l’intervalle, essayez de ne pas regarder la télévision, ni d’utiliser votre ordinateur. Mieux vaut lire un peu.
Vous répétez ce même exercice jusqu’à vous endormir.
Une solution contre-intuitive
En cas de crise d’angoisse nocturne, je vous suggère de reprendre l’exercice du pire. Comme je l’explique dans les vidéos dont je vous ai parlé précédemment.
Énormément de gens utilisent ces exercices lesquels donnent d’excellents résultats.
L’angoisse est la suite logique de problèmes d’anxiété rencontrées depuis un certain moment déjà. Commencer à traiter ces angoisses comme je l’explique dans le présent article est un premier pas.
Cependant, cela nécessite une intervention comportementale plus musclée. L’objectif consiste alors à éradiquer l’anxiété.