En effet, il est vain de demander aux gens jaloux de se raisonner. Pour la plupart, ils sont incapables de ne pas se montrer anxieux, au point d’être parfois dangereux.
Plus vous demandez à une personne jalouse maladive d’arrêter de vous mettre en cause et de vous suspecter de tous les maux de la terre, pire risque d’être la suite.
Victime et bourreau à la fois
Le mot « jalousie » provient du latin zelosus lui-même dérivé du grec zelos qui signifie ferveur, ardeur, désir intense.
Ce comportement procède d’une intention plus ou moins pathologique de contrôler l’autre. Cela signifie que l’autre, objet de désir, doit rendre compte dans une relation de non confiance.
Dans cet environnement souvent délétère, il y a une victime et un bourreau. La particularité de ce problème est que le bourreau de l’un est la victime de l’autre qui elle même est la victime de l’autre qui est aussi un bourreau.
Une exigence d’exclusivité relationnelle n’est pas l’apanage d’un sexe ou d’un autre. Cela repose sur un certain nombre d’actes accompagnés de paroles ou de gestes qui permettent à la personne de s’assurer que, de l’autre, rien ne lui échappe.
A ce stade, nous sommes sur ce qui relève d’une sorte de contrôle pathologique. La personne mise en cause doit se justifier en permanence, justifier chaque fait et geste, encore et encore, en plus d’être constamment passée à la question, elle-même fruit de suspicions.
Comment vaincre la jalousie de votre partenaire en moins d’1 heure ?
Dans un tel contexte, il y a trois personnes, voire plus encore.
La première, jalouse, la seconde objet de jalousie, et une troisième, éventuelle bénéficiaire de l’attention de la seconde dont la première la suspecte.
La jalousie repose sur une relation d’exigence, d’exclusivité. C’est à dire que la personne jalouse conçoit de la colère voire du ressentiment lequel est associé à de la peur, celle-là même qui veut que la personne jalousée n’ait pas une relation exclusive avec la personne jalouse.
Qu’il s’agisse d’un mari jaloux, d’une femme jalouse ou d’un(e) ami(e) qui exige une relation exclusive, tous les rôles endossés font qu’une victime est aussi bourreau ou inversement.
On peut être jaloux à propos de quelqu’un ou jalouser quelqu’un. Comme on peut être jaloux de quelque chose que l’on n’a pas à soi, exclusivement. Dans les deux cas, on « envie » l’autre. Dès lors, cet autre n’est plus, de façon autonome, et il devient objet.
Le fait de ne pas obtenir les faveurs de l’être ou de l’objet désiré de façon exclusive génère des comportements agressifs, mais aussi paranoïaques, voire violents, ou encore criminels lesquels s’inscrivent dans une dimension obsessionnelle.
Les causes psychologiques
La jalousie est l’écho douloureux d’une problématique personnelle dans laquelle les notions de peur, d’abandon, de confiance, et de frustration ont leur place (cf. stress). La personne jalouse est son propre bourreau, sa propre victime.
La personne jalousée est la victime de la victime d’elle même dans ma mesure où plus elle tente de convaincre la personne jalouse de ses intentions positives plus elle apporte la preuve que la personne jalouse a raison de l’être…
D’où un stress considérable autant chez l’un que chez l’autre et des conflits conséquents. Qu’une personne soit jalouse ou soit victime de jalousie, dans les deux cas, il s’agit bien d’une angoisse qui se meut en anxiété.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que l’angoisse est une peur projective spontanée et accessoirement violente (cf. crise d angoisse) qui se réfère à une chose, à quelqu’un ou à un évènement dont on craint de perdre le contrôle de soi, comme de l’évènement lui même, ou encore de ses conséquences
La personne jalouse craint donc que l’autre, qu’elle prétend aimer, est une préoccupation pour elle. Cette personne a peur de ne pas être aimée, d’être trahie, d’être trompée, d’être seule, de ne pas être à la hauteur, a peur d’échouer, et peur d’avoir peur.
Un symptôme d’anxiété chronique
Quel lien peut-il donc exister entre la jalousie, l’angoisse et l’anxiété ? En fait, il s’agit de quelque chose de dramatiquement simple qui repose sur une conjonction de phénomènes qui participent à donner vie au comportement jaloux.
Les personnes jalouses, que ce soit de façon pathologique ou non, sont durablement affectées par une certaine mésestime d’elles-mêmes, bien qu’elles s’en défendent.
Bien sur, celle-ci est associée à un manque de confiance en soi. L’être aimé (si tant est que l’on puisse parler d’amour dans une telle situation) est l’objet d’une forte attention, d’une pré occupation constante.
La simple idée qu’il ou elle puisse échapper au contrôle de la personne qui exerce sa jalousie, devient un facteur d’angoisse et d’anxiété.
En effet, un jaloux ou une jalouse éprouve le besoin de contrôler l’autre. C’est l’objet de son désir intense, son point d’attachement pathologique au point d’ailleurs de ne plus le ou la respecter dans ses choix, dans ses désirs.
Dans la volonté de nier l’autre en tant qu’être, il y a une volonté délibérée à se l’accaparer. Ainsi, en ses lieux et place, se rendre maitre de tous les domaines de la vie de l’autre. A cette fin, lui asséner sans cesse ce qui est bien ou mal et, ce faisant, la prendre en otage.
Dès lors, quoi de plus angoissant que l’autre, objet d’attachement, nous échappe, alors qu’il ou elle est la personne qui donne une valeur à celui ou celle qui n’en n’a pas pour lui même ?
N’y a t’il pas de quoi être angoissé(e) ou anxieux à la seule évocation que l’autre puisse avoir une vie en dehors du couple et qu’alors il puisse faire acte d’un comportement adulte et autonome ?
Un manque de confiance en soi
La personne victime de jalousie n’est fondamentalement ni méchante ni mauvaise.
C’est surtout une personne qui souffre énormément d’un manque de confiance en soi mais à un niveau pathologique tel, qu’elle trouvera toujours tout un tas d’explications pour justifier son comportement.
Le premier d’entre tous, le plus fort, le plus beau, le plus unanime, celui dans lequel nous avons toutes et tous le désir de nous reconnaître : l’amour ! A ce titre, l’homme jaloux, comme la femme jalouse, pique des crises parfois terribles et manque de maitrise de soi.
Dans ces situations, les intéressés ne s’appartiennent plus, ils sont comme hors d’eux. Ils contrôlent tout. Leur jalousie contrôle tout. Leur jalousie contrôle leur vie et… celle des autres.
Du moindre coup de téléphone au plus petit détail au fond d’une poche, ils épient, mentent pour avoir la vérité, demandent encore et toujours plus d’explications, requièrent noms, dates et heures et tutti quanti, au nom de leur problème.
Focaliser sur la solution, pas sur les causes
Les causes de cette dernière, tout comme les manifestations d’un comportement jaloux sont multiples. Se contenter d’en chercher les causes est une erreur.
Ce qui est important, c’est comment agir de sorte à ce que cela s’arrête. Or, le plus souvent, jalouse et jaloux s’entendent comme larrons en foire pour exprimer déni et victimologie.
Il ne sert donc à rien de demander à quelqu’un de faire quelque chose dont il ne s’estime pas responsable. Pour neutraliser la les exigences obsessionnelles de votre partenaire, il existe une formation simple, rapide, et particulièrement efficace.
Cette FASTER Class est la solution pour combattre ce dont vous êtes victime. Elle permet de trés rapidement retrouver la sérénité dans vos relations amoureuses, comme dans vos relations sociales.
Il s’agit là de la mise à disposition d’outils pratiques pour sortir d’une relation exclusive comme de s’extraire du champ de la dépendance affective.
Il s’agit alors de retrouver liberté et autonomie. Cela vaut autant pour l’homme jaloux, la femme jalouse, ou la victime de l’un ou de l’autre.
Pour l’heure, tous les outils sont là comprendre pourquoi une personne est jalouse, puis, comment faire pour vaincre la jalousie amoureuse ou la jalousie sociale.
Enfin, ce qui est particulièrement important, comment faire pour qu’un compagnon, une compagne, un mari, une épouse, un(e) ami(e), un amant, une amante, cesse d’être un jaloux possessif. Ceci étant écrit, la solution que je vous propose est étonnante.
Pourquoi ? Parce-qu’elle est contre-intuitive.
Cela signifie qu’elle est à 180° de toutes les tentatives de solutions que vous avez tenté de mettre en place, sans succès. A la différence près que la solution offerte donne d’excellents résultats.
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Il existe 2 formes de traitement de la névrose d’angoisse :
Les médicaments.
L’approche comportementale.
Les médicaments
Les traitements les plus expéditifs sont médicamenteux. Les benzodiazépines, par exemple, permettent de supprimer complètement et immédiatement les symptômes d’anxiété mais les symptômes ressurgissent dès l’arrêt du traitement.
En revanche, ils ont de nombreux effets secondaires, empêchent souvent de travailler ou de conduire et provoquent une accoutumance. On les utilise surtout pour calmer les personnes très angoissées et leur offrir un peu de repos avant d’entamer un travail thérapeutique.
La prise de calmants ne peut alors se comprendre que comme une tentative de calmer des symptômes et non comme une solution au problème.
Les antidépresseurs peuvent s’avérer efficaces pour traiter certaines névroses et la dépression qui l’accompagne parfois. Néanmoins, des solutions sans médicaments existent aussi et leurs résultats sont bien plus efficaces dans la mesure où elles sont naturelles et définitives.
Névrose d’angoisse et coaching comportemental
Les démarches thérapeutiques classiques comme la psychologie clinique, la psychanalyse ou la psychiatrie prennent des années, et le plus souvent, sont ingrates.
Malgré tout, l’étude des spécificités est forte en enseignement, notamment pour ses différences avec les troubles de l’anxiété. Par contre, ce rend ces manifestations symptomatiques pénible, voire invalidante, c’est que les raisons de cette angoisse ne sont pas toujours clairement identifiées.
En effet, la névrose se caractérise par un sentiment d’insécurité patent, une angoisse constante qui s’installe dans le temps. Elle peut donc durer des mois et, d’après certaines études, environ 4 % de la population est en victime.
Il s’agit d’un trouble dit mental qui ne provoque pas de désorganisation de la personnalité bien qu’elle entraîne une importante souffrance morale.
C’est un état névrotique permanent à propos duquel les traits de personnalité, les conduites, et les symptômes, sont les preuves d’une angoisse omniprésente.
Elle est caractérisée par une peur intense et incontrôlée et porte le plus souvent sur la crainte de mourir ou, plus généralement, la peur perdre le contrôle.
La personne concernée a l’impression de devenir folle, sans possibilité de se raisonner, du moins tant que la crise dure. Cette dernière peut durer plusieurs mois voire plusieurs années, et provoquer de fortes crises appelées attaque panique.
La tradition psychanalytique freudienne considère que la névrose d’angoisse est provoquée par un événement traumatique refoulé durant l’enfance.
Dans le cas de l’angoisse, la peur et la tension constante d’une situation ou d’un objet sont toujours liées à un événement refoulé. Des méthodes thérapeutiques plus récentes, comme l’approche systémique de Palo Alto, utilisent des données plus précises.
Les troubles névrotiques seraient caractérisés par une attention excessive aux signaux de danger poussant à ignorer les signaux de sécurité.
Bien que cet état puisse avoir des causes génétiques, la cause la plus souvent évoquée reste la cause environnementale. Par exemple, les enfants exposés à des situations anxiogènes ou qui ont eu des parents dysfonctionnels, voire violents.
Les ruptures relationnelles précoces sont des facteurs qui contribuent à sa mise en place. Les psychanalystes pensent qu’elle est liée à la crainte de manquer ou de perdre, quelque chose ou, quelqu’un, d’important pour soi.
En règle générale, il est convenu que les femmes, et les jeunes adultes, sont les plus exposés.
On retrouve cette pathologie chez les personnalités anxieuses qui souffrent du manque de confiance en soi ou d’un état de tension psychique permanent, voire d’une tendance maladive à rechercher l’idéal et l’excellence en tout et à tout prix.
À l’origine, il y a toujours un traumatisme qui affecte la psychologie de la personne qui en souffre. Généralement, ce problème naît de l’opposition entre votre « ça » et votre « moi » (cf. « le « çà » en psychanalyse« ).
Ceci marque des prédispositions naturelles, et le bon sens (les interdits, les valeurs personnelles et sociétales…), le surmoi.
Cependant, les causes de ces symptômes névrotiques sont multiples. Celles-ci dépendent de particularités biologiques, morales et sociales qui différencient une personne d’une autre.
Il peut notamment s’agir d’expériences de vie telles qu’un manque d’affection en bas-âge, des violences familiales, une insécurité familiale, le décès d’un être cher, une séparation conjugale, la perte d’un emploi, etc.
Il est aussi admis que la mauvaise interprétation de signaux de danger par le cerveau se manifeste par des symptômes d’un trouble d’angoisse.
La névrose obsessionnelle
Dans son évolution, et sa forme aigüe et chronique, elle peut conduire à des décompensations dépressives par épuisement. Elle peut également conduire à des névroses plus structurées comme une névrose phobique ou obsessionnelle.
Ainsi, certaines personnes éprouvent un sentiment d’insécurité permanent. Le plus souvent, elles ressentent une menace qu’elles ont toutes les peines du monde à identifier ce qui explique la difficulté à stopper une crise d’angoisse rapidement.
Au moindre souci, elles exagèrent et dramatisent tout, se posant mille et une questions quant au lendemain. À la moindre manifestation d’angoisse, leur cœur sursaute alors qu’aucun danger apparent et immédiat ne les guette.
Lorsque cette forme d’anxiété est répétée, intense et irréfléchie, on passe au stade de la névrose d’angoisse obsessionnelle.
C’est par exemple le cas de personnes qui ont peur d’être homosexuelles alors que cette manifestation d’angoisse n’est qu’un symptôme qui cache autre chose, le vrai problème.
Parfois, il nous arrive de ressentir une fatigue mentale alors que, objectivement, il n’y pas de raison que nous soyons si fatigué(e), et ce d’autant moins que nous ne sommes pas forcément sujets aux troubles du sommeil, aux insomnies, ou à l’anxiété nocturne qui peuvent entraver la qualité et la quantité de notre sommeil.
Et pourtant, à divers moments de nos vies, nous pouvons être victime de diverses formes de fatigue inexplicables.
Elles nous tombent dessus, littéralement, et diminuent toute capacité d’action. Tout devient pénible, difficile, lourd à porter. On lutte contre, on s’enjoint de faire telle ou telle chose, on ressent de la colère parce-qu’on a le sentiment d’être vieux – ou vieille – avant l’âge, mais rien n’y fait.
On est fatigué(e), crevé(e), éreinté(e), vanné(e). épuisé(e), voire, on ressent une légère déprime associée à cette fatigue psychique, laquelle peut s’accompagner d’un sentiment de n’avoir plus envie de rien. On ne comprend pas pourquoi, ce qui rend cet état de fatigue nerveuse d’autant plus perturbant.
Une solution efficace
L’approche comportementale nous aide à nous affirmer, et àexprimer nos limites.
Elle s’adapte à notre situation comme à nous-même, et traite les situations qui nous épuisent par une modification progressive de nos comportements.
Ces techniques de ré appropriation sont réalisées sur la foi d’un calendrier établit sans contrainte afin de nous aider à dompter ces coups de fatigue, mais aussi à les empêcher de survenir dans nos vies.
Il devient alors plus facile d’identifier ses véritables forces et faiblesses afin d’orienter l’énergie dans les choses utiles.
L’objectif est de nous montrer la voie, de nous aider à progresser.
La thérapie comportementale pour traiter la fatigue mentale a pour but de nous permettre de ré-exploiter toutes les capacités que nous possédons, sans en avoir conscience.
Cela permet de – progressivement et naturellement – faire face à toutes les situations qui nous épuisent.
Traitement adapté en fonction de la forme de fatigue
Beaucoup des personnes qui souffrent de fatigue mentale pensent qu’il leur suffit de se reposer pour retrouver la forme.
Ce n’est pas vrai, surtout dans les cas d’une fatigue psychique. Dans ce cas précis, se reposer, faire du sport, avoir une bonne hygiène alimentaire, s’adonner à des techniques de relaxation, faire des exercices de méditation et j’en passe : tout cela se révèle inefficace.
Pourquoi ? Parce-que ces différentes solutions vont vous apporter un regain d’énergie passager mais ne constituent pas une solution pérenne pour traiter une fatigue mentale.
Ce qu’il faut faire en pareille situation, c’est cesser de lutter, arrêter de se contraindre, et bénéficier d’un coaching comportemental à l’aide d’un programme thérapeutique et comportemental en ligne.
L’approche comportementale permet, en un laps de temps très court – moins de 2 mois -, de retrouver une vie normale. Cette thérapie n’utilise aucun médicament. Elle n’a donc aucun effet indésirable, et permet de reprendre des habitudes plus saines pour avoir plus d’énergie.
Cette approche thérapeutique est très efficace dans les cas où fatigue nerveuse et dépression sont liées. Dans certains cas, ils sont les prémisses d’une déprime, voire d’une dépression.
Un tel programme permet de corriger l’ensemble des schémas cognitifs qui conduisent au gaspillage d’énergie.
En effet, vous avez bien plus de ressources que vous ne le pensez. Il vous suffit de savoir où la puiser et d’apprendre à la gérer, mais aussi et surtout, il est important de savoir la consacrer aux choses importantes.
Les différents types de fatigue
Il existe différents types de fatigue. Elles sont classées en fonction de leurs symptômes, de leurs périodicités, et de leurs durées.
Mentale,
Nerveuse,
Psychique (psychologique),
Physiologique,
Réactionnelle,
Émotionnelle,
Décisionnelle,
Compassionnelle,
Existentielle,
Oculaire,
Liée à la grossesse,
Musculaire,
A l’échelle du mois,
A l’échelle des saisons,
A l’échelle de l’année,
La grande fatigue dite chronique, l’asthénie.
La nécessité de faire des choix
L’approche comportementale permet de ne pas fatiguer l’esprit dans des interprétations qui n’ont pas de raison d’être.
On est pas obligé d’être partout à la fois ni de satisfaire toutes les personnes qui nous sollicitent. En tous cas, pas en même temps, et encore moins de se sentir coupable parce qu’on a du mal à n’en satisfaire qu’une seule, ou de ne faire qu’une seule chose à la fois..
Le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu aide à identifier tous les goulots d’étranglement qui justifient une fatigue mentale. L’objectif est de nous amener à corriger nos perceptions erronées de la réalité.
L’approche comportementale de Palo Alto est le fruit de 3 écoles complémentaires, et fait d’autant plus ses preuves dans le temps qu’elle est validée par de multiples études scientifiques.
La peur de vomir, ou émétophobie, ne fonctionne pas exactement comme toutes les phobies puisqu’elle a des conséquences somatiques parfois importantes. En revanche, elle répond très bien aux traitements naturels que l’on utilise sur les autres types de phobies.
Les solutions les plus efficaces ne sont donc pas médicamenteuses. On conseille plutôt le recours à la thérapie comportementale laquelle consiste à comprendre les mécanismes de sa phobie et, partant, à les neutraliser dès la 2è semaine de travail thérapeutique.
Nul n’est besoin de se confronter à l’objet de sa phobie pour dépasser sa peur. La psychanalyse fonctionne à peu près sur les mêmes bases, mais son processus est beaucoup plus lent avec des résultats de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 en plus de 5 ans.
Ce travail analytique concerne toute la psyché du patient et ne se concentre pas immédiatement sur la phobie de vomir. Les résultats sont donc beaucoup moins rapides, et il n’est pas conseillé de suivre plusieurs modes thérapeutiques en même temps.
Comment vaincre la phobie de vomir ?
L’émétophobie est une phobie délicate à cause de son impact somatique. En d’autres termes, elle provoque un mal-être physique si intense que le patient finit effectivement par vomir.
La personne émétophobe entre alors dans un cercle vicieux dont elle ne peut pas sortir sans aide extérieure. Cependant, il convient de distinguer les nausées classiques des nausées liées à l’émétophobie.
Les nausées classiques ont des causes physiologiques nombreuses et variées. Il est possible d’agir sur ces dernières pour limiter la nausée. Par exemple, en buvant de l’eau, en mangeant quelque chose ou simplement en s’allongeant.
À l’inverse, l’émétophobie provoque une peur totalement hors de contrôle. Le patient est généralement pris de panique et est incapable de calmer ses crises de nausées.
Dans ces conditions, s’asseoir calmement et prendre de grandes inspirations peut permettre de ne pas vomir, mais ce n’est pas pas une solution à moyen ou long terme.
Si vous souffrez d’une émétophobie, vous devez commencer par aller voir un médecin. L’objectif de cette première étape, c’est de s’assurer que vos vomissements et la peur de vomir ne sont pas liés à un trouble digestif concret.
Une fois qu’une émétophobie purement psychologique est déclarée comme la cause la plus probable, il est important de suivre une thérapie comportementale systémique, stratégique et brève de type Palo Alto.
Celle-ci permet d’objectiver les peurs à l’origine de la phobie et de s’en débarrasser progressivement et définitivement. Ce travail comportemental résout plus de 16 cas sur 17 des patients en moins de 8 semaines.
Comment calmer l’émétophobie ?
Pour calmer des symptômes d’émétophobie, il y a 5 grands principes :
Essayer d’accepter que l’on a peur de vomir,
Ne pas contrôler les nausées ou sa phobie de vomir,
Imaginer le pire de ce qui est à craindre, sans que l’on puisse l’empêcher, si l’on est pris de vomissements devant tout le monde (jugement, honte, culpabilité, moqueries, dégoût, etc.),
Se pardonner et ne pas exiger de soi un comportement que l’on est pas en mesure de satisfaire,
Accepter que l’on est pas responsable de ce qui nous arrive mais qu’il faut sérieusement envisager les changements nécessaires pour retrouver la maitrise de soi.
Des solutions diverses
Pour se débarrasser d’une phobie et des troubles panique qui l’accompagnent souvent, l’assurance maladie (AMELI) conseille en priorité le recours à la thérapie comportementale.
On recommande également aux personnes anxieuses et phobiques de suivre une psychothérapie avec un professionnel ou une méthode comportementale personnalisée.
Cela permet d’apaiser et gérer durablement l’évolution des difficultés en fonction d’événements extérieurs.
La thérapie comportementale est donc à considérer comme une thérapie de choc particulièrement efficace pour traiter une émétophobie ou des troubles anxieux d’une façon plus générale.
La psychanalyse ne peut s’envisager qu’au terme d’une thérapie comportementale pour comprendre son histoire de vie et, ainsi, faire le lien avec une phobie laquelle est un symptôme d’anxiété. Mais c’est une démarche longue, ingrate et parfois décourageante.
Une peur irrationnelle
La peur de vomir signifie plus précisément avoir peur de se trouver en présence de quelqu’un qui vomit. Il s’agit d’une peur assez répandue.
Cette peur irrationnelle peut devenir une phobie et aller jusqu’à perturber l’alimentation ce qui nécessite alors une prise en charge professionnelle sachant qu’on peut vaincre l’émétophobie presque toujours et assez rapidement.
Cette dernière est un trouble phobique qui correspond à la peur panique de vomir ou de se trouver en présence de quelqu’un qui vomit. Elle peut provoquer des crises de panique importantes, voire des vomissements en réaction.
Ainsi, toute sensation de peur irrationnelle de vomir qui n’est pas contrôlée renforce la phobie de vomir.
Il est important de préciser que l’émétophobie est une phobie encore mal comprise, et dont les causes sont mal connues. Actuellement, la science ne parvient pas à en déterminer le rôle exact des causes somatiques et psychiques.
Les personnes qui ont des formes extrêmes de ce trouble de l’anxiété ont fréquemment peur de s’alimenter. Quand elles mangent, elles craignent toujours de régurgiter plus tard ce qu’elles avalent, et peinent alors à s’alimenter normalement.
Enfin, l’émétophobie provoque des vomissements plus nombreux, ce qui augmente les risques de cancers digestifs. A titre d’information, elle est la 3è phobie la plus courante au Royaume-Uni, derrière la phobie sociale et l’agoraphobie.
Le meilleur moyen de se débarrasser de l’hypocondrie est l’approche systémique de Palo Alto. Il s’agit d’une thérapie brève qui permet de vaincre tout comportement hypocondriaque en moins de 3 mois.
Grâce à des interventions stratégiques adaptées à chaque cas, il suffit de suivre chaque exercice tel qu’il est communiqué. Cela ne prend pas plus de 15 minutes par jour et plus de 95% de vos symptômes sont éliminés en moins de 3 mois.
A l’angoisse et l’anxiété succèdent confiance en soi et autonomie. Une fois les pensées irrationnelles et anxiogènes maitrisées, cela produit une sorte de désensibilisation aux situations réelles vécues comme pénibles et douloureuses.
Petit à petit, les fonctionnements cognitifs (réactions automatiques) sont positivement modifiés et, partant, les réactions face à des situations autrefois insurmontables sont neutralisées.
Comment s’en sortir grâce à la thérapie comportementale ?
Le coaching comportemental est la meilleure solution pour venir à bout de l’hypocondrie. Mais comment se déroule cette approche stratégique et brève orientée solution ?
Cela se déroule en 4 phases simples et efficaces :
1 – Identification des mécanismes symptomatiques, 2 – Neutralisation totale des symptômes, 3 – Traitement de la genèse de l’hypocondrie, 4 – Consolidation de la solution.
La première phase permet de comprendre le mécanisme du problème et, partant, tous les contextes et les environnements qui lui donnent vie.
C’est un excellent moyen de découvrir le fameux bénéfice caché de ce type de phobie.
Grâce à 3 exercices très efficaces, les symptômes sont neutralisés en moins de 3 semaines, et ce de façon définitive. Il suffit simplement de suivre le protocole.
Les phases 3 et 4 permettent non seulement de traiter le fond du problème puisque celui-ci est lié à un trouble anxieux, mais aussi de consolider la solution de sorte à ce que la phobie ne ne transfère pas en un autre problème, ni qu’il y ait de rechute possible.
Tout se passe de façon naturelle, sans aucun médicament, et un accompagnement personnalisé est prévu tout au long du parcours thérapeutique.
Il ne faut pas confondre
Pour l’heure, l’un des clichés les plus tenaces autour de l’hypocondrie, c’est que l’hypocondriaque aurait peur de tomber malade. Il serait donc un maniaque de l’hygiène et de la désinfection pour tuer tous les germes, virus et bactéries.
En fait, ce comportement est celui du nosophobe, une personne qui souffre effectivement de la phobie de tomber malade et qui est obsédée par l’hygiène.
Souvent on qualifie d’hypocondrie des comportements typiques de la nosophobie. En fait, l’hypocondriaque n’a pas peur de tomber malade.
Un simple rhume ne l’inquiète pas du tout. Dès lors, on ne considère pas toujours l’hypocondrie comme une phobie. En effet, la personne hypocondriaque est plus précisément obsédé par sa propre mort.
Elle est convaincue d’être atteint d’une maladie grave dont les symptômes ont été mal interprétés (ou souvent pas du tout considérés). Il ne s’agit donc pas la peur d’être malade, mais l’idée obsédante d’être en train de mourir.
La moindre petite altération, le moindre signe suspect, que ce soit de la fatigue, un bouton, un petit problème respiratoire, une diarrhée soudaine et ponctuelle, le moindre soupçon d’une crise de tétanie, tout l’alerte.
Il tente alors de se convaincre de l’inutilité de son comportement mais il ne peut s’empêcher de s’inspecter, de s’ausculter.
Il se renseigne sur le moindre signe qu’il découvre et ce qui doit arriver, arrive. L’obsession prend de plus en plus de place et devient envahissante.
Les diarrhées sont bien évidemment un signe de trouble stomacal grave ; ne difficulté à respirer, un cancer du poumon ; une oppression de la cage thoracique, un probable infarctus, et le tout à l’avenant. L’hypocondrie prend une place grandissante et devient carrément handicapante dans le quotidien.
Les gens écument tous les centres médicaux possibles, à de multiples reprises consultent leur médecin généraliste lequel prescrit beaucoup d’examens qui disent toujours la même chose : pas de signe clinique probant, pas d’indications claires de symptômes d’une pathologie quelconque.
Last but not least, le médecin traitant participe au comportement pathologique de son patient. Ne lui prescrit-il pas des examens complémentaires tout en lui disant qu’il n’a aucune raison de s’inquiéter : « Ce n’est que c’est du stress, rien d’autre.« .
Et c’est bien dans ces tentatives répétées qui consistent à rassurer son patient que le problème trouve un ancrage dramatique.
L’hypocondrie apparaît souvent après un traumatisme
La peur de la maladie induit un comportement qui se développe souvent chez les personnes anxieuses au fil du temps, souvent à la faveur de situations difficiles et répétées (par exemple une crise sanitaire de plusieurs années comme le COVID).
Cela apparaît le plus souvent après un traumatisme brutal, même si elle peut prendre des années à se manifester. Généralement, c’est la mort brutale d’un proche qui provoquera l’hypocondrie.
Souvent ce proche était en parfaite santé jusqu’à ce qu’une maladie foudroyante le tue en quelques semaines ou quelques mois. L’hypocondriaque est profondément marqué par l’événement et conserve l’idée qu’il est possible de se croire en parfaite santé alors que l’on est en fait mourant.
Il commence donc à analyser très précisément chaque petit inconfort du quotidien et l’extrapole en preuve incontestable d’une maladie mortelle. Ainsi, une simple douleur au dos peut devenir un cancer des os en quelques minutes.
La peur de perdre le contrôle de la santé
Vous l’avez compris, l’hypocondrie est une peur excessive de la maladie. Être malade, de quelque façon que ce soit, n’a rien de plaisant. Sauf à ce que l’on ait plaisir à souffrir. Je fais référence ici à la notion de bénéfice caché d’un problème.
Être malade, c’est perdre son autonomie, c’est perdre le contrôle. Ensuite, c’est une question de personnalité.
En ce qui me concerne, si j’ai une grippe, je ne me vois pas avec une grippe espagnole. Pour mémoire, en l’espace de 2 ans (1918 – 1920), cette pandémie grippale fit plus de 20 millions de morts.
La médecine évoluant, la probabilité d’une résurgence de cette pandémie est infime. Mais une personne hypocondriaque n’est pas de cet avis. Pour elle, toute maladie, à plus forte raison infectieuse, est porteuse de mort.
La personne n’est pas en situation émotionnelle d’objectiver. Même une sinusite est un drame et ce qui s’ensuivre peut être bien plus grave, mortel donc. C’est donc le besoin obsessionnel d’anticiper qui nourrit l’hypocondrie.
C’est comme une sorte de cercle vicieux. La peur excessive de la maladie contraint la personne intéressée à ne pas perdre le contrôle de son état de santé ce qui nourrit sa peur d’être malade puisqu’elle craint de ne pas être à la hauteur de la situation potentiellement grave à gérer.
Reste alors une question pour sortir de trouble obsessionnel qu’est la peur excessive de la maladie : comment se soigner quand on est hypocondriaque ?
Selon une étude récente, environ 25 % de la population générale affirme avoir souffert de symptômes anxieux à un moment ou à un autre de leur vie. Ce qui, par extension, laisse entendre que ces mêmes personnes, voire plus, ont été atteintes de crise d’anxiété.
Cette dernière est une sorte de crise d’angoisse qui, au contraire de cette dernière, ne dure pas quelques minutes. Elle est constante et survient au sujet d’un ou plusieurs problèmes lesquels sont constamment perçus et vécus comme des sujets de tension nerveuse.
Comment calmer une crise anxieuse ?
Il y a 3 façons de calmer une crise :
Les anxiolytiques à base de plantes,
Les anxiolytiques benzodiazépines,
La thérapie comportementale.
Les anxiolytiques à base de plantes
Les anxiolytiques disponibles ans ordonnance sont tous à base de plantes. Ils sont efficaces contre les troubles les plus légers, à la condition de fournir d’autres efforts pour lutter contre l’anxiété.
Ils ne feront pas miraculeusement disparaître l’anxiété, mais ils nous aideront à faire progressivement diminuer les troubles du sommeil et les autres conséquences de l’anxiété.
Actuellement, on recommande surtout deux anxiolytiques différents à base de plantes :
Tranquital : Composé de valériane et d’aubépine, c’est un comprimé à prendre quotidiennement. Son efficacité contre les troubles légers du sommeil et l’anxiété passagère semble avoir fait ses preuves.
Euphytose : Composé de passiflore, de valériane, d’aubépine et de ballote, il existe sous la forme d’un comprimé à prendre la journée, ou avant le coucher.
Les anxiolytiques benzodiazépines
Quel est le meilleur anxiolytique sachant qu’ils ne sont disponibles que sur ordonnance, et qu’il sont ce que l’on appelle aussi des benzodiazépines anxiolytiques lesquels sont des médicaments également utilisés dans les somnifères ?
Il n’y a pas de réponse à cette question.
En effet, ils sont extrêmement puissants et permettent de calmer immédiatement tout type de trouble anxieux. Malheureusement, ils sont aussi très dangereux.
Sur le long terme, ils produisent une accoutumance qui force à augmenter le dosage. Or, un surdosage est mortel et une consommation excessive sur une longue période peut provoquer d’importants problèmes au foie.
Ils provoquent également de la somnolence et des pertes de mémoire. On ne peut donc pas conduire quand on en consomme et ils rendent certains métiers impossibles à pratiquer.
Aujourd’hui, l’Assurance maladie recommande ce type de thérapie menée par un comportementaliste professionnel. Il existe deux techniques différentes mais complémentaires.
D’un côté, les techniques comportementales de type tcc qui apprennent au patient à comprendre le mécanisme de son anxiété et à observer ses propres comportements.
La seconde technique, spécifique à l’approche systémique de Palo Alto laquelle, consiste à « rentrer dans le problème » plutôt que d’essayer de le contrôler ou de l’éviter. Ainsi, le patient lâche prise naturellement et apprend à modifier son comportement.
Dès lors, on peut dire que la solution est dans le problème lui-même, lequel devient donc la solution. CQFD.
Une crise d’anxiété, c’est quoi ?
La manifestation de troubles anxieux aigus se rapproche de la crise de panique ou attaque de panique. C’est la raison pour laquelle, le plus souvent, on parle de crise d’angoisse aigüe, ce qui doit nous interroger sur la meilleure façon de soigner l’anxiété.
Ce type de crise peut être liée à un stress soudain, ou à une accumulation d’évènements plus ou moins traumatiques. Ce peut être aussi lié à la prise de substances psychoactives : alcool, stupéfiants, médicaments.
C’est en fonction des symptômes de l’anxiété que des stratégies thérapeutiques sont choisies. En effet, la crise anxieuse fait écho à la peur de mourir de façon imminente, comme à la peur de devenir fou.
D’autres symptômes peuvent apparaitre comme l’agoraphobie avec trouble panique, des troubles du sommeil, peur de l’échec, peur de ne pas réussir, etc.
Différences entre crise d’anxiété et crise d’angoisse
La crise d’angoisse est soudaine et peut être particulièrement violente.
En règle générale, elle empêche d’exercer ou de poursuivre une activité tellement ses symptômes sont pénibles.
Ce symptôme d’anxiété est plus souterrain, ce qui signifie qu’il est présent depuis assez longtemps, sans pour autant être violent ni empêcher une activité quelconque.
Ses symptômes sont assez analogues à ceux de la crise d’angoisse à ceci près qu’il est plus facile de s’y adapter de sorte à poursuivre une tâche ou une autre.
Dès lors, l’anxiété se rapproche plus d’une inquiétude de fond qui peut aller grandissant et s’installer dans la durée ce qui n’est pas le cas de l’angoisse.
Les différents symptômes
Il existe trois types de symptômes :
Les symptômes légers,,
La forme moyenne,,
Les symptômes lourds ou symptômes graves.
La forme légère
La forme légère s’exprime par la sensation d’être mal à l’aise dans certaines situations et, partant, de devenir anxieux. Ces situations sont celles de la vie courante.
Un retard important d’un train, un avion raté, une contrariété par rapport à une personne ou à un événement, un problème d’argent. etc. Ce ne sont pas les problèmes qui manquent.
Dans sa forme légère, ce trouble n’a pas d’influence particulière sur le comportement et n’a donc pas de symptômes physiques ou psychiques importants.
Certes, la personne se retrouve temporairement déboussolée, mais elle conserve toujours ses moyens d’adaptation. Elle a du mal à rassembler ses idées et peut devenir légèrement confuse.
La forme moyenne
Dans sa forme moyenne, une anxiété est marquée par des symptômes physiques et psychiques qui influencent légèrement le comportement.
On cherche à tout prix à éviter la situation à l’origine de son malaise bien qu’on soit contraint de la vivre.
À un moment donné, les symptômes diminuant, on finit quand même par vivre moins douloureusement cette forme d’anxiété.
Les symptômes les plus fréquents sont les suivants :
Nervosité,
Irascibilité,
Fatigue moyenne,
Agitation,
Tensions musculaires,
Esprit constamment préoccupé.
Ces symptômesinfluencent les comportements d’ensemble, mais reste à un niveau médian.
On essaie alors d’éviter toutes les situations embarrassantes sans pouvoir y arriver.
On ressent de grandes difficultés à mener toute activité, et sommes en permanence préoccupé(e) par des choses qui ne sont pas toujours importantes. On est constamment agité(e) au point que, parfois, on tourne dans tous les sens comme un animal en cage.
Malgré un désir de bien faire ou de fuir le mal être, surmonter les difficultés est particulièrement difficile. On ressent une fatigue permanente avec une perte d’envie de toute activité, une perte de volonté et de désir semblable aux symptômes de l’aboulie.
Physiquement, vous ressentez des tensions musculaires qui peuvent devenir très embêtantes au quotidien.
La forme lourde
C’est la forme d’anxiété qui génère le plus de symptômes du fait de la sensation de perdre le contrôle de sa vie.
On essaye de fuir les situations qui sont à la base des symptômes ressentis mais force est de se rendre compte que c’est impossible.
Si les symptômes persistent sur une longue durée, on anticipe constamment au point d’aggraver involontairement l’angoisse d’anticipation.
Elle est généralement déclenchée par la combinaison de 3 facteurs principaux d’ordre :
Biologique,
Éducatif,
et environnemental.
En ce qui concerne les facteurs biologiques, il s’agit de phénomènes liés au système nerveux.
Pour la part éducative, cela repose su la construction de nos personnalités respectives. Ces dernières paramètrent nos comportements lesquels se résument à nos façons d’être et de faire, ce qui conditionne une attitude de combat ou de fuite.
Les facteurs environnementaux ont un lien étroit avec notre personnalité et aussi avec la vision que nous avons du monde qui nous entoure.
En pareille situation, même inconsciemment, nous nous interrogeons pour savoir si cette carte du monde est en accord avec nos valeurs.
Les facteurs biologiques
Certaines personnes sont particulièrement sensibles à l’anxiété du fait même de la fragilité de leur système nerveux. Ils réagissent plus rapidement aux différentes situations auxquelles ils sont confrontés.
Alors que la plupart des gens supportent certains événements, les personnes plus vulnérables les qualifient de dangereux, et ont des réactions démesurées.
On évoque également des facteurs héréditaires. La probabilité qu’une personne souffre de ce trouble émotionnel augmente considérablement si l’un ou plusieurs ascendants en ont souffert.
Les facteurs éducatifs
Tout au long de la croissance, le cerveau enregistre plusieurs informations qui conditionnent les réactions à l’âge adulte.
Une personne éduquée dans un environnement de peur, de manque de confiance en soi, d’insécurité, ou d’instabilité sociale, affective et/ou économique, a de fortes chances de devenir une personne anxieuse à l’âge adulte.
Toutes les craintes qu’elle a enfouie tout au long de sa croissance ressortent – inconsciemment et de façon incontrôlée – à chaque fois qu’elle se retrouve face à une situation embarrassante.
On devient également une personne anxieuse par apprentissage. Par exemple, à chaque fois que votre train est en retard, vous faites l’objet de récriminations de la part de votre supérieur hiérarchique ou de vos proches. Du coup, on conçoit de l’anxiété à l’idée que notre train puisse accuser du retard.
Les facteurs environnementaux
Les facteurs environnementaux associés sont principalement liés aux médias, et à la culture. Il se peut que des habitants d’un pays, ou d’une région, soient plus anxieux que dans d’autres endroits.
Il en va ainsi dans le cas où l’accent est mis sur des drames comme les attentats, le terrorisme, les maladies infectieuses, dans des régions données. De ce genre d’informations, et de leur perception, découlent souvent des comportements de panique.
Il en est de même au moindre incident dans un aéroport, par exemple, ou à la peur de contracter des maladies en interagissant avec les autres, voire en fréquentant des lieux publics.