Pour faire face à l’anxiété dans la vie quotidienne, différentes méthodes existent. D’exercices de respiration à la méditation, au sport comme à une bonne hygiène de vie, gérer l’anxiété quotidiennement peut s’avérer relativement simple et accessible à tous.
Cependant, dans le cas d’une anxiété handicapante parce-que persistante, il est conseillé de consulter un thérapeute spécialisé.
Toutes les précisions nécessaire pour réduire l’anxiété, ou traiter les troubles anxieux, sont développées dans cet article.
3 techniques pour réduire l’anxiété quotidienne
1. Utiliser des techniques de respiration
L’une des méthodes les plus simples pour faire face à l’anxiété dans la vie quotidienne consiste à pratiquer des exercices de respiration.
Lorsque l’anxiété surgit, la respiration devient souvent plus rapide et superficielle, ce qui augmente la sensation de panique. Il est donc crucial de réapprendre à respirer de manière contrôlée.
Essayez cette technique :
Inspirez profondément par le nez pendant quatre secondes,
Retenez votre souffle pendant sept secondes,
Expirez lentement par la bouche pendant huit secondes.
Répétez ce cycle plusieurs fois. Cette méthode permet d’apaiser instantanément le corps et l’esprit, réduisant ainsi les symptômes physiques de l’anxiété.
Attention cependant, ni cette méthode ni les 2 suivantes ne sont à considérer comme des solutions définitives. Ces techniques ont pour seule fonction de réduire l’anxiété et non pas de la traiter.
Comme développé plus bas dans cet article, dans le cas d’une anxiété ingérable, mieux vaut consulter des professionnels de la santé mentale.
2. Pratiquer la pleine conscience
La pleine conscience, ou mindfulness, est une approche qui consiste à se concentrer sur le moment présent, en observant ses pensées et sensations sans les juger.
Pratiquer la pleine conscience aide à rompre le cycle des pensées anxieuses qui peuvent envahir l’esprit. Cela permet de ramener votre attention sur ce que vous ressentez ici et maintenant.
Des exercices simples, comme se concentrer sur sa respiration ou scanner mentalement son corps, peuvent être efficaces pour réduire les pensées anxieuses et ramener un sentiment de calme.
3. Bouger et faire de l’exercice physique
L’activité physique est une excellente manière de diminuer les symptômes d’anxiété.
L’exercice libère des endorphines, aussi appelées les hormones du bonheur, qui ont un effet relaxant sur le corps. En focalisant notre énergie sur une activité physique, nous permettons à notre esprit de prendre de la distance avec les pensées stressantes.
Marcher, courir, faire du yoga ou pratiquer un sport, même de manière modérée, peut significativement aider à combattre l’anxiété au quotidien.
L’anxiété est une réponse naturelle à des situations stressantes ou imprévisibles.
Elle peut parfois être bénéfique en nous incitant à réagir face au danger. Cependant, lorsqu’elle devient chronique ou excessive, elle affecte considérablement la qualité de vie. Savoir comment faire face à l’anxiété au quotidien est essentiel pour préserver son bien-être mental et physique.
2 outils pour faire face à l’anxiété au quotidien
1. Applications liées à l’anxiété quotidienne
Aujourd’hui, plusieurs applications sont disponibles pour vous aider à gérer votre anxiété.
Des outils comme Calm, Espace front ou Petit BamBou proposent des méditations guidées, des exercices de respiration et des programmes de relaxation. Ces applications sont faciles à utiliser et peuvent être un excellent complément à vos efforts pour combattre l’anxiété.
Mais, cela ne sera jamais assez répété, ces applications ne sont qu’une aide pour gérer l’anxiété au quotidien, en aucun cas une solution ni à court, ni à moyen, ni à long terme.
2. Techniques de relaxation progressive
La relaxation musculaire progressive est une méthode où vous contractez puis relâchez différents groupes musculaires, ce qui aide à relâcher les tensions physiques causées par l’anxiété.
En nous concentrant sur nos sensations corporelles, cette technique nous permet de nous recentrer et de calmer rapidement les symptômes physiques liés à l’anxiété.
Comprendre l’anxiété quotidienne
Pourquoi l’anxiété se manifeste-t-elle au quotidien ?
L’anxiété est une émotion complexe qui combine des symptômes physiques, mentaux et émotionnels.
Elle se manifeste souvent par des palpitations, des pensées anxieuses et des sensations de tension. L’anxiété devient un problème lorsqu’elle persiste et interfère avec nos activités quotidiennes. Savoir comment reconnaître les signes de l’anxiété est la première étape d’une prise en charge plus adaptée.
Plusieurs facteurs peuvent déclencher l’anxiété au quotidien : des exigences professionnelles, des problèmes financiers, des relations conflictuelles, ou encore des défis personnels comme la santé ou les responsabilités familiales. Ces éléments peuvent conduire à des pensées envahissantes et à un état constant de stress.
Les différents types d’anxiété quotidienne
L’anxiété peut prendre différentes formes.
On parle souvent d’anxiété généralisée lorsqu’une personne ressent de l’inquiétude à propos de nombreuses situations de la vie quotidienne, même celles qui sont sans réel danger.
Les personnes souffrant d’anxiété sociale, quant à elles, redoutent les interactions avec les autres et cherchent à éviter des situations comme les réunions ou les événements sociaux. Enfin, les crises d’angoisse sont des épisodes intenses d’anxiété accompagnés de symptômes physiques sévères.
Comprendre quel type d’anxiété vous affecte est essentiel pour appliquer les bonnes techniques pour la gérer. Il est possible de faire face à ces situations avec des stratégies adaptées.
Stratégies à long terme pour gérer l’anxiété
1. Consulter un professionnel de la santé
Si l’on ressent que l’anxiété est difficile à contrôler malgré nos efforts, il est grand temps de consulter un professionnel.
Un thérapeute comportemental peut vous aider à identifier les causes profondes de votre anxiété et à mettre en place des stratégies pour mieux la gérer.
Cette approche consiste à identifier et à changer les schémas de pensées négatives qui alimentent l’anxiété. Elle permet également de modifier les comportements qui maintiennent ou aggravent cette émotion.
2. Gérer son temps efficacement
Le manque d’organisation peut être une source importante d’anxiété.
Apprendre à planifier son emploi du temps et à hiérarchiser ses tâches peut considérablement réduire le stress quotidien.
Utiliser des outils comme les to-do lists, les applications de gestion du temps ou même des techniques de gestion comme la méthode Pomodoro permet d’éviter de procrastiner, de rester concentré et de réduire les moments de panique.
Il ne faut pas surchargez pas ses journées : il est important de laisser des moments de pause pour permettre à notre esprit de se détendre. Intégrer ces périodes de repos dans notre planning est essentiel pour éviter la surcharge mentale.
3. Adopter une bonne hygiène de vie
Certaines habitudes de vie peuvent accentuer l’anxiété. L’une des principales causes est le manque de sommeil.
Dormir suffisamment est crucial pour la régulation de notre humeur et de nos émotions. Une routine de sommeil stable et réparatrice permet de réduire les symptômes d’anxiété.
En plus du sommeil, l’alimentation joue un rôle clé. Une alimentation équilibrée, riche en nutriments tels que le magnésium et les oméga-3, améliore le bien-être mental.
Enfin, limiter la consommation de stimulants tels que le café, l’alcool ou les sucres rapides est aussi recommandé, car ces substances amplifient les symptômes anxieux.
4. Prendre du temps pour soi
Face aux responsabilités quotidiennes, il est facile d’oublier de s’accorder du temps pour soi. Prendre régulièrement du temps pour pratiquer des activités que nous aimons est essentiel pour maintenir un équilibre émotionnel.
Il peut s’agir de pratiquer un hobby, de passer du temps avec des amis ou simplement de lire un livre. L’important est de créer des moments où nous nous déconnectons des facteurs de stress.
Quand consulter un thérapeute pour l’anxiété ?
Les signes que l’anxiété devient ingérable
Quand l’anxiété devient trop fréquente, qu’elle interfère avec nos activités quotidiennes ou qu’elle se transforme en crises d’angoisse récurrentes, il est temps de consulter un professionnel.
Plusieurs approches sont disponibles pour traiter l’anxiété.
En plus de la thérapie comportementale, des méthodes comme l’hypnothérapie, la thérapie basée sur la pleine conscience, ou encore l’EMDR (désensibilisation et reprogrammation par mouvements oculaires préconisée à la suite de traumatismes physiques ou psychiques) peuvent être envisagées.
Un professionnel saura évaluer vos besoins et vous orienter vers la méthode la plus adaptée.
Pour commencer à vaincre une phobie de l’autoroute, il est important de contextualiser cette peur de conduire sur voies rapides. C’est à dire d’en délimiter et d’en préciser les modes de fonctionnement d’une part, et leur mécanisme d’autre part.
C’est la seule façon d’en avoir une vision objective et, partant, de savoir quoi et comment faire pour éliminer la peur de conduire sur autoroute.
En conséquence, pour commencer à mettre en place une solution à cette amaxophobie, je vous invite à répondre aux questions suivantes :
En quoi la peur de l’autoroute est-elle un problème ?
Que faites vous quand vous y êtes confronté(e) ?
Que craignez-vous de pire si vous ne trouvez pas la solution à votre peur de conduire sur voies rapides ?
Quelle est la plus petite et la toute première chose qui, si elle existe, vous permettrait de commencer à avoir moins peur, à ne plus souffrir d’amaxophobie ?
Rien qu’en prenant la peine de répondre à ces questions à raison de 5 minutes par jour pendant 1 semaine, vos symptômes diminueront d’au moins 40% en l’espace de 8 jours. Le reste suivra en moins de 2 mois !
Mais, pourquoi toutes ces questions ?
Phobie de l’autoroute : le symptôme d’un autre problème
Conduire n’est pas une activité anodine et cela exige beaucoup de prudence.
Néanmoins, chez certaines personnes, l’angoisse d’être au volant devient une véritable peur de conduire, à plus forte raison quand elle s’étend aux voies rapides et devient une phobie de l’autoroute.
Quand elle devient excessive et irrationnelle, cette peur tourne à la phobie et peut aller jusqu’à empêcher de conduire. Mais, à bien y réfléchir, cette peur est le symptôme d’un autre problème.
En effet, c’est le résultat d’un ensemble d’éléments qui, tous ensemble, ont abouti à cette phobie, mais qui aurait pu aussi conduire, par exemple, à une phobie d’impulsion.
En effet, la personne concernée aurait pu nourrir une peur obsessionnelle de se jeter contre un arbre en voiture alors que ce type de phobie est, elle aussi, le symptôme d’un autre problème.
Dès lors, plus que de savoir pourquoi une telle phobie, le plus intéressant consiste à comprendre son mécanisme pour, ensuite et dans un temps court, totalement le neutraliser grâce à une stratégie adaptée et personnalisée.
C’est précisément ce que favorise la contextualisation laquelle est un outil d’analyse et de compréhension spécifique à l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions.
Comment vaincre la phobie de l’autoroute ?
Pour vaincre l’amaxophobie et tous les types de phobies, l’approche stratégique et brève orientée solution est la meilleure solution. Certains patients sont plus réceptifs aux thérapies qui utilisent la psychologie clinique, mais l’aide d’un comportementaliste professionnel reste toute indiquée.
Je vous rappelle que l’Assurance maladie recommande désormais la thérapie comportementale à tous ceux qui souffrent de phobies et de troubles anxieux. Comme la phobie est le résultat d’une mauvaise gestion d’une peur devenue irrationnelle, les outils cognitifs permettent d’analyser le mécanisme de fonctionnement d’une telle méotion.
En apprenant à objectiver, le patient reprend le contrôle de ses émotions. Ensuite, les outils comportementaux lui permettent d’objectiver sa peur – sa phobie – jusqu’à la supprimer totalement et définitivement.
Peur de conduire sur autoroute et approche systémique
Certaines de ces solutions permettent de lutter contre le stress et l’angoisse quand ils ne sont pas devenus handicapants. Le problème, c’est que certains patients souffrent de phobie et ne peuvent même pas monter dans une voiture en tant que passagers.
Ils ne peuvent donc pas affronter progressivement leur peur en suivant des cours de conduite ou en suivant des stages. Alors, comme pour tout traitement des phobies, l’approche stratégique est la meilleure solution pour vaincre l’amaxophobie.
Elle permet au patient d’analyser, d’observer et de comprendre sa phobie et ses origines, que ce soit un traumatisme ou le symptôme d’un trouble anxieux. Cette analyse approfondie permet d’objectiver sa peur puis de l’affronter progressivement sans peurs, sans angoisses.
Dans plus de neuf cas sur dix, les patients atteints de phobies sont à même de surmonter une peur panique en quelques semaines seulement grâce à l’accompagnement d’un comportementaliste.
Comment vaincre la peur de l’autoroute ?
La phobie de l’autoroute nécessite une prise en charge, comme toutes les autres phobies.
Les chances de parvenir à se soigner tout seul sont quasiment nulles. Que l’on souffre d’un simple trouble anxieux provoquant de l’angoisse de conduire ou d’une véritable phobie, l’aide d’un professionnel est la meilleure chance de vous en sortir.
D’accord, mais quel professionnel choisir ?
On distingue deux types de professionnels de la santé mentale parfois incarnés par un seul et même praticien :
Le psychothérapeute.
Le comportementaliste.
Le grand public connaît désormais bien le premier.
Le psychothérapeute
La psychothérapie s’appuie sur la conversation et l’exploration de souvenirs pour aider le patient à surmonter ses difficultés grâce au soutien du psychothérapeute et l’expérience acquise.
Le thérapeute comportemental
De son côté, le comportementaliste s’appuie sur des outils plus récents qui ont donné naissance à ce qu’il est convenu d’appeler les thérapies comportementales. Le patient est souvent plus autonome et les résultats sont beaucoup plus rapides.
Le comportementaliste propose souvent une exploration plus courte et plus intense d’un problème en particulier.
Il trouve donc la solution plus rapidement. Sa démarche à s’activer à trouver une solution à la phobie de l’autoroute (moins de 2 mois), et non à savoir pourquoi une personne souffre d’amaxophobie.
Est-ce une solution d’être accompagné(e) ?
Même quand on a eu la chance de tomber sur un formateur impliqué et pédagogue, l’apprentissage de la conduite souffre souvent d’un manque de diversification des expériences. Conduire en permanence avec la même personne à ses côtés peut être rassurant, mais cela peut aussi être la source de nombreuses angoisses.
Certains blocages deviennent impossibles à dépasser et ils favorisent le stress, mettant à mal tout le reste de l’apprentissage. Pour surmonter cette difficulté, la meilleure solution reste de conduire avec un proche.
La conduite accompagnée est une excellente solution, mais ce n’est pas la seule. Vous pouvez aussi louer une voiture à doubles-commandes.
Elles coûtent beaucoup moins cher qu’une heure de conduite en auto-école et vous permettent de conduire avec la personne de votre choix en toute légalité.
La personne qui vous accompagne doit avoir son permis depuis au moins cinq (5) ans.
Vous devez avoir fait au moins 20H de conduite avec un formateur professionnel.
Faut-il reprendre des heures de conduite ?
Parmi les patients souffrant d’amaxophobie, on retrouve beaucoup de personnes qui ont eu un accident et qui n’ont jamais osé conduire depuis. Reprendre des heures de conduites avec un professionnel peut les aider mais…
… j’écris çà alors que beaucoup de mes patients me précisent avoir pris beaucoup d’heures de conduite sans résultats sur leur phobie de conduire.
Vous pouvez essayer de prendre des heures de conduite classique ou vous tourner vers un stage spécialement pensé pour vaincre votre peur.
Autant que vous sachiez que je ne suis aucunement convaincu de leurs effets. Se confronter à votre peur n’est pas le meilleur moyen de la faire disparaitre, et ce d’autant moins que la présence d’un moniteur à vos côtés participe sans doute à vous rassurer.
Une fois dans la réalité, seul(e) au volant, et à plus forte raison sur voies rapides, qu’en sera t’il ? Dans tous les cas, les moniteurs d’auto-écoles ont souvent l’expérience nécessaire pour gérer vos angoisses. Mais je crains que leur façon de rationaliser la peur au volant ne vous aide en rien, au contraire.
Le plus bel et récent exemple me vient de l’un de mes enfants qui a récemment passé son permis de conduire. Le moniteur avait une façon trés rationnelle de lui intimer de dépasser ses peurs.
Résultat : permis raté plusieurs fois et dégoût prononcé de la conduite automobile.
Cette méthode, dont l’efficacité est sujette à caution, pourra, peut-être, vous permettre de reprendre la conduite à votre rythme et sans crainte. Mais rien n’est moins sûr.
En effet, plus on dit à une personne qu’elle n’a aucune raison d’avoir peur, plus on la contraint à dépasser ses peurs de façon rationnelle, plus on lui donne l’impression de ne pas être comprise, plus elle anticipe et nourrit ainsi ce qu’elle cherche à combattre.
En bref, la contrainte enrichit le problème.
Comment se débarrasser de la phobie de l’autoroute ?
Une certaine logique veut qu’en cas d’angoisses ou de crise d’angoisse, que cela ait ou non un lien avec la phobie des transports, le premier réflexe consiste à prendre des médicaments, le plus souvent des anxiolytiques, ou à essayer de se raisonner pour traiter ce problème de peur de conduire.
Si vous me connaissez et lisez certains des articles de ce blog, vous avez compris que je ne suis favorable ni à l’un, ni à l’autre., tout simplement parce que cela n’apporte aucune solution pérenne à votre problème de peur en voiture, en plus que de prendre des calmants est fortement déconseillé quand on conduit.
Au mieux, cela vous permet d’apaiser vos symptômes d’angoisses, mais, en aucun cas, cela ne résout votre problème de fond.
Dès lors, si vous souhaitez vous débarrasser de votre peur de conduire sur autoroute, je vous invite à cliquer sur l’image rouge ci-dessous.
C’est là que se trouve la solution définitive à votre amaxophobie.
Et n’oubliez pas :
« La solution est dans le problème«
Gregory Bateson
Ressources
Étude PANIC – République Française, ONISR (Observatoire de la Sécurité routière) – 2022
« Peur de conduire » – Antoine Pelissolo, psychiatre – UPEC (Université Paris Est Créteil, Val de Marne)
L’ennui au travail aussi appelé bore-out, est un syndrome d’épuisement professionnel fréquent dans les grandes entreprises du tertiaire où beaucoup de métiers semblent ne pas avoir d’utilité concrète et immédiate.
L’ennui au travail est un problème car le désœuvrement qu’il induit retire tout sens à nos fonctions comme à notre vie ce qui, à la longue, peut nous rendre malade d’une façon ou d’une autre.
Ainsi, l’absence de stimulations, notre cerveau est moins sollicité. La sécrétion de substances endogènes nécessaires à notre quotidien s’affaisse au point que notre santé générale peut s’en trouver altérée.
Il est important de noter que toute forme d’ennui dans sa vie professionnelle affecte notre santé mentale de façon durable, à plus forte raison si aucun changement constructif n’est envisagé.
Le bore-out est-il l’inverse du burnout ?
On ne peut pas dire que le bore-out soit l’inverse du burnout. Certes, l’employé s’ennuie, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu’il n’a rien à faire de sa journée.
Parfois, il est débordé de tâches abrutissantes et parfaitement inutiles. En revanche, le bore-out et le burn-out sont faciles à distinguer. La personne souffrant de burn-out est débordée par son travail, et par les tâches qu’elle s’inflige d’accomplir.
Le stress et l’angoisse viennent justement de l’impossibilité d’y échapper, même en dehors des heures de bureau. Dans le même temps, cette même personne victime est aussi prise en otage par son anxiété de performance.
La personne qui a le sentiment de ne servir à rien se sent enfermée dans un travail qui l’ennuie. Le stress et l’angoisse viennent davantage de la crainte de devoir passer le reste de sa vie à supporter cet ennui et cette absence de sens.
Comment reconnaître l’ennui au travail ?
La démotivation professionnelle se manifeste de diverses manières et ses symptômes évoluent avec le temps.
Généralement, on le reconnaît à l’ennui profond que l’on ressent face à son travail. Ce n’est pas un ennui face à une tâche longue, mais plutôt l’ennui face à une activité qui ne nous stimule pas assez.
Il touche principalement les salarié(e)s qui ne sont pas satisfait(e)s par leur position au sein d’une entreprise ou par leur travail. Puisque le mot bore-out vient de l’anglais «to bore», ce qui signifie s’ennuyer, on a tendance à se concentrer sur la quantité de travail à effectuer.
On pense alors souvent qu’un(e) employé(e) avec de nombreuses tâches à effectuer ne peut pas souffrir d’une telle insatisfaction ou d’une telle frustration.
Au contraire, un travail qui exige de longues heures de présence, mais ne procure aucune plaisir intellectuel ou personnel, est plus susceptible de produire une absence d’épanouissement.
Les symptômes du bore-out
Comme le burnout, l’ennui s’installe insidieusement dans le quotidien du salarié, tant et si bien qu’un diagnostic n’est envisagé que de longs mois après les premiers symptômes.
Heureusement, on peut toujours agir contre une perte de motivation, mais on a souvent du mal à l’identifier avant qu’elle ne cause certains dégâts dans la vie professionnelle ou personnelle.
Le premier symptôme est une absence de désir, d’envie d’accomplir des tâches qui semblent répétitives et insuffisamment stimulantes. Ensuite, le ou la salarié(e) commence généralement à se désinvestir de son travail et à négliger la qualité des tâches qu’il ou elle effectue.
Souvent, il ou elle développe alors un sentiment de culpabilité angoissant quand il constate le travail que font certains de ses collègues.
Malheureusement, il ne peut alors que constater sa propre inutilité.
Enfin, le bore-out provoque généralement de la tristesse et du stress. S’ennuyer toute la journée sans perspective d’amélioration et se sentir inutile est susceptible de provoquer des dépressions et de l’anxiété voire se muer en un trouble dépressif persistant.
Dans certaines entreprises mal gérées, le bore-out est utilisé pour se débarrasser de salariés que l’on ne veut pas renvoyer. C’est le principe du placard doré. C’est évidemment une stratégie de management punie par la loi. Encore faut-il être en mesure de le prouver.
Pourquoi le désœuvrement au travail rend t’il malade ?
Tout d’abord, on doit bien comprendre que tout le monde ne réagit pas de la même manière face au désintérêt de son emploi. Pour une petite minorité de travailleurs, être payé(e) à ne rien faire est une situation tout à fait enviable.
Généralement, ce sont des personnes qui ont des passions très fortes en dehors du travail, mais qui n’envisagent pas d’en faire leur métier. Pour les autres, cet ennui les rend malade pour plusieurs raisons.
En l’absence de stimulations suffisantes, notre cerveau produit moins d’efforts et donc moins d’hormones. Parmi toutes ces hormones, on trouve évidemment celles responsables du plaisir et du bonheur (sérotonine et dopamine).
Surmonter une tâche longue et difficile, surtout quand le résultat est au rendez-vous, provoque un intense bonheur, du moins, au regard du temps que nous passons à travailler, je le souhaite à toutes et à tous.
Dès lors, on peut prendre en compte une raison plus diffuse et discrète, mais essentielle. Nous sommes nombreux à considérer le travail comme une part essentielle de notre vie. Il participe à la construction de notre position sociale et, par extension, d’une partie de notre égo.
Exercer un métier sans avenir au bas de l’échelle hiérarchique dégrade l’image que l’on a de soi. À terme, cela provoque des dépressions et des troubles anxieux.
Pourquoi le sujet du bore-out est tabou ?
Le contexte économique dans lequel nous vivons depuis la fin du plein emploi rend difficile de se plaindre d’avoir un travail qui nous ennuie, surtout s’il est bien payé. On peut donc comprendre le tabou qui entoure le bore-out.
En même temps, ce tabou ressemble aussi à une pression supplémentaire que l’on exerce sur les travailleurs. Effectivement, pourquoi un employé dont les capacités intellectuelles ne sont pas assez mises en valeur ne pourrait-il pas s’en plaindre ?
Cela nous amène à un autre problème.
Celui-ci affecte généralement moins les cadres ayant fait des études supérieures dans le privé, mais beaucoup plus les employés avec des diplômes inférieurs, comme une licence à l’université.
On peut donc craindre que le bore-out révèle l’instrumentalisation de l’enseignement supérieur afin qu’il sélectionne pour les entreprises les futurs candidats aux plus hauts postes, quand bien même leur parcours s’explique par une position sociale avantageuse plus que par des compétences intellectuelles supérieures.
Comment sortir de l’ennui au travail ?
Face au bore-out, on ne peut rien faire d’autre que de vaincre sa peur d’en parler pour instaurer un changement. Ainsi, vous pouvez commencer par explorer les autres opportunités de travail.
Si vous n’en trouvez aucune à cause de votre formation insuffisante, je vous suggère d’explorer les offres de formation. Elles sont nombreuses et peuvent s’adapter à tous les types d’exigence.
En plus, votre employeur ne peut pas vous refuser un congé formation le cas échéant. Enfin, vous pouvez également en parler avec lui.
Si vous vous ennuyez au travail et que vous savez où vos compétences pourraient être mieux employées dans l’entreprise, faites-en part à votre supérieur.
Au pire, vous retournerez à l’étape précédente : se former pour changer de travail, voire d’entreprise. Dans tous les cas, ne vous laissez pas enfermer par la facilité et agissez avant qu’il ne soit trop tard. Il en va de votre estime de vous même et de votre amour pour vous même.
Si manger, s’alimenter,
est naturel, il y a des personnes pour lesquelles c’est un problème au point que cela constitue un refus de manger certains aliments.
Au-delà des
dispositions communément prises pour manger sain et équilibré, ces
personnes exercent un contrôle pathologique dans le choix de la
composition de leurs repas, comme dans leur mode d’alimentation.
Certains signes ou
symptômes indiquent une phobie de certains aliments.
Les
4 signes qui révèlent une phobie alimentaire
Imaginons que notre objectif de perdre du
poids, ou de manger équilibré, s’est transformé en
une peur irrationnelle d’attraper une infection alimentaire ou de
prendre des graisses à cause du contenu de notre assiette.
Il convient alors de nous interroger sur nos comportements alimentaires, sur la relation que nous avons à la nourriture.
Afin de nous poser les bonnes questions et d’y répondre le mieux possible, voici 4
signes qui devraient nous mettre la puce à l’oreille.
Signe
N°1 : Culpabiliser au sujet de nos choix alimentaires
Il arrive à tout le
monde de se sentir coupable après avoir mangé une barre de chocolat
au dessert ou après avoir pris un peu trop de viande. Cette
culpabilité, ponctuelle, est bien compréhensible. Surtout si l’on
se réfère aux normes diététiques dont on nous rebat les oreilles
(j’avais pas envie de m’en empêcher…).
Mais, si nous en
arrivons à culpabiliser au point de nous flageller pour le
moindre écart, la moindre bouchée de trop, ou le moindre ingrédient
supplémentaire, nous souffrons d’une peur irrationnelle à propos
de la nourriture. Peut-être est-ce de la phobie alimentaire ?
C’est très bien de
surveiller son alimentation pour avoir une santé équilibrée mais
cela nous fait également du bien de nous en écarter quelques fois
pour, justement, pour revenir à votre point d’équilibre.
En effet, un équilibre,
précaire par définition, ne peut s’envisager qu’à compter du
moment où il est rompu, en plus ou en moins.
Il
faut savoir sortir de ses propres limites et instaurer un seuil de
tolérance en plus ou en moins, pour retrouver son équilibre.
C’est
comme le
stress : trop ou pas assez, les risques sont les mêmes. Être
trop à cheval sur son équilibre, alimentaire ou pas, confine, parfois, à un
comportement psychorigide.
Signe
N°2 : être contrôlé(e) par la nourriture
Quand l’heure du
déjeuner ou du dîner approche, il est tout à fait normal de penser
à ce qu’on va manger. Mais quand cela devient une obsession au
point que 24H à l’avance, nous nous demandons ce que nous
allons manger au déjeuner ou au dîner, c’est le signe – éventuel
– que nous sommes obsédé(e) par le contenu de notre assiette.
Si nous en arrivons à un point où nous ne pouvons plus sortir avec nos
ami(e)s parce que nous ne pouvons pas manger ce qu’ils
mangent, c’est également le signe que nous avons développé une
phobie alimentaire.
L’idéal est donc de consulter un spécialiste au
plus vite parce-que l’on a identifié des signes spécifiques à la peur phobique de manger certains aliments.
Signe
N°3
– Critiquer l’alimentation des autres
Cela semble anodin, mais
critiquer l’alimentation des autres est un signe qui révèle un mal-être
profond.
Chaque personne a sa forme d’alimentation et tout le monde
ne peut pas – ou ne veut pas – veiller à manger sain et équilibré
comme certains d’entre nous. Si nous nous surprenons à critiquer ce que nos amis
mangent au cours d’un repas, cela signifie que nous nous sentons
supérieur(e) ou différent(e) du fait de nos choix.
Dès lors, nous pouvons sérieusement envisager que nous sommes devenu(e) phobique par rapport à la nourriture.
Signe
N° 4 : avoir des comportements dépressifs
Cela n’est pas toujours
évident pour certaines personnes, mais les troubles alimentaires
vont de pair avec des comportements dépressifs. Si nous sommes
constamment tristes, abattu(e)s et anxieux/anxieuses, nous devrions
consulter un spécialiste le plus tôt possible.
En effet, nous essayons de combler
un vide affectif à partir de notre alimentation mais nous savons que
cela ne suffit pas.
Nous avons conscience que cela est vain puisqu’une fois
« rempli(e) », nous serons « vides », et il nous faudra
reprendre notre comportement obsessionnel aussi souvent que
nécessaire pour nous apaiser.
Dès lors, il convient
donc que nous sachions de quoi il retourne en matière de phobie
alimentaire et ce qui la caractérise. Nous allons donc aborder ci-après 8 formes de phobie alimentaire.
Les
8 formes de phobie alimentaire
Voici 8 formes de phobies
spécifiquement liées à l’alimentation.
La
dépnophobie
La dépnophobie est la
peur de manger devant les autres, ou peur de manger en public. Il est impossible
pour les personnes souffrant de ce trouble de participer à des repas
en tête à tête, ou d’avoir une conversation tout en mangeant.
La
néophobie
La néophobie
est la peur de manger des aliments inconnus. Cette
phobie alimentaire touche principalement les enfants.
La
créatophobie
La créatophobie est une
peur irrationnelle de consommer de la viande.
Parfois, la créatophobie se manifeste par une quasi attaque
de panique en s’approchant d’une boucherie.
La
mycophobia
La mycophobia est la peur
de manger des champignons.
La
lachanophobie
La lachanophobie est la
peur de manger des légumes. La personne qui souffre
de lachanophobie peut être victime d’une crise de panique à la
simple vue d’un oignon, d’une tomate, d’une carotte, d’un
chou-fleur, etc.
L’ithyophobie
L’ithyophobie est la peur
du poisson. Les personnes qui souffrent d’ithyophobie ont
des tremblements, des palpitations, ou des crises
d’angoisse à la simple vue d’un poisson.
La
phagophobie
La photophobie est la
peur de s’étouffer en avalant un aliment. Les
personnes concernées préfèrent ne pas consommer des aliments
solides.
La
méthyphobie
La méthyphobie est la
peur de consommer la moindre boisson alcoolisée.
Comment
retrouver l’envie de manger ?
Quand manger devient un
véritable supplice, il est fortement recommandé de demander de
l’aide à un(e) thérapeute et, d’une façon générale, celle
d’un(e) spécialiste de la thérapie comportementale.
Pourquoi la
thérapie comportementale ? Tout simplement parce que cette approche thérapeutique est
beaucoup plus rapide et bien plus efficace que les approches classiques.
La thérapie
comportementale est une approche thérapeutique qui a vu le jour dans
les années 60. Ses processus thérapeutiques ont été fortement
améliorés par les travaux de plusieurs écoles complémentaires.
Son efficacité a été
scientifiquement prouvée par des études menées par des cabinets
indépendants. Elle est sans effets
secondaires, et dure de 6 à 8 semaines maximum.
Comment
traiter une phobie alimentaire ?
Dans le cadre du
traitement comportemental de la phobie alimentaire, le thérapeute
ou le coach aide le patient à :
Identifier les pensées dysfonctionnelles
Le
plus souvent, une personne souffre de phobie alimentaire parce
qu’elle a, de façon répétée, intégré des règles diététiques
spécifiques au point qu’elle est persuadée que tout dépend de
cette façon d’être et de faire.
A la faveur d’un programme personnalisé, le/la patient(e) prend acte qu’il ou elle a
perdu la maitrise de ses comportements alimentaires (entre
autres…).
Corriger l’aspect
cognitif
Il s’agit plus d’un travail, d’une intervention
thérapeutique, dite de « recadrage ».
Le coach
comportemental aide son patient à accepter que manger une barre de
chocolat une fois – de façon spontanée – ne lui fait pas reprendre
tous les kilos qu’il ou elle a réussi à éliminer au cours des
semaines précédentes.
Partant, qu’il, ou elle, ne perd pas le
contrôle de ses comportements alimentaires. Le thérapeute aide alors son
patient à accepter qu’une bonne alimentation n’est pas celle
construite selon des règles strictes, mais plutôt celle qui est
équilibrée et qu’ainsi, elle peut retrouver du plaisir à manger.
Adopter de nouveaux comportements
Pur retrouver du plaisir à s’alimenter, les intéressés suivent des exercices comportementaux qui aident à
cesser de réagir face aux aliments qui posent problème et qui
sont sources d’anxiété et d’angoisse.
Par exemple, dans
le cas d’une lachanophobie, il s’agit d’aider le patient à
progressivement accepter la présence de légumes anxiogènes
jusqu’à accepter non seulement leur présence mais aussi leur
consommation.
Si cela vous intéresse d’en savoir plus quant à la meilleure façon de vaincre un refus phobique de s’alimenter, il suffit de cliquer sur le lien ci-après :
A l’aide du formulaire
en-dessous du présent article, n’hésitez pas à partager votre
expérience, ou à exprimer un commentaire, au sujet du manque
d’appétit, d’une perte d’appétit ou encore d’une phobie
alimentaire.
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La dysmorphophobie, également connue sous le nom de trouble dysmorphique corporel (TDC) ou encore BDD (Body Dysmorphic Disorder) est un trouble psychologique correspondant à une obsession de défauts corporels perçus, souvent minimes ou inexistants aux yeux de la plupart des gens, mais revêtant un caractère obsessionnel pour la personne concernée.
Ainsi, je me souviens d’une personne célèbre venu me consulter pour un défaut dentaire – à son sens -. C’était une véritable obsession qu la a valu bien des souffrances psychiques et physiques du fait de multiples opérations des maxillaires sans que jamais il ne soit satisfait du résultat puisqu’elle n’arrivera pas à cacher ses défauts.
Cette obsession entraîne une détresse émotionnelle intense ce qui pose la question de savoir quelles sont les les causes et les facteurs qui contribuent à l’apparition et au développement de ce trouble typique lié à une obsession vis à vis d’un ou plusieurs défauts physiques.
1. Influence des normes socioculturelles et des médias
L’une des causes principales de la dysmorphophobie réside dans les normes socioculturelles et l’influence des médias.
Dans une société où l’apparence physique est valorisée de manière souvent excessive, il est facile de développer des complexes. Les médias, y compris les réseaux sociaux, véhiculent des images idéalisées de la beauté qui ne sont souvent pas réalistes ou accessibles à la majorité d’entre nous.
Il n’y a qu’à voir le nombre de filtres employés par les influenceurs pour se présenter physiquement sous leur meilleur jour.
Ces représentations génèrent une pression intense pour se conformer à ces standards irréalistes, surtout chez les jeunes, mais aussi chez les adultes.
Les filtres de beauté sur les applications, les retouches photo, et les célébrités aux apparences parfaites créent une norme que beaucoup cherchent désespérément à atteindre.
Cette quête de perfection est susceptible de déclencher ou d’exacerber une dysmorphie corporelle chez les personnes vulnérables ce qui est souvent un facteur d’anxiété.
2. L’impact des expériences traumatiques
Les expériences traumatiques, en particulier celles liées à l’apparence physique, jouent un rôle conséquent dans le développement de la dysmorphophobie.
Les moqueries, l’intimidation ou le rejet en raison de l’apparence physique, surtout durant l’enfance ou l’adolescence, laissent des cicatrices émotionnelles profondes. Ces expériences négatives conduisent parfois à une fixation sur certains aspects du corps, perçus comme défectueux ou anormaux.
Par exemple, une personne qui a été ridiculisée pour un nez jugé trop grand ou pour une peau acnéique est susceptible de développer une obsession à ces sujets.
Avec le temps, cette obsession peut se transformer en dysmorphophobie, la personne cherchant à corriger ou à cacher ce qu’elle vit comme des défauts qu’elle seule perçoit et vit comme tels, tout comme l’intéressée peut en arriver à s’isoler au nom de l’anxiété sociale par peur d’être encore jugée ou ridiculisée.
3. Prédispositions génétiques et biologiques
Les prédispositions génétiques et biologiques jouent également un rôle dans l’apparition du trouble dysmorphique.
Des études ont montré que les troubles anxieux, y compris la dysmorphie corporelle, ont une composante héréditaire. Les personnes ayant des antécédents familiaux de troubles anxieux, de dépression ou d’autres troubles psychologiques sont plus susceptibles de développer une phobie liée à leur apparence physique.
Sur le plan biologique, des anomalies dans les circuits neuronaux responsables de la perception de soi et du traitement des émotions peuvent contribuer à la dysmorphophobie.
Par exemple, des déséquilibres dans les neurotransmetteurs, comme la sérotonine, affectent la manière dont une personne perçoit son corps, rendant difficile la distinction entre une perception réaliste et une perception déformée.
4. Personnalité et traits psychologiques
Certaines caractéristiques de la personnalité et des traits psychologiques peuvent prédisposer une personne à la dysmorphophobie.
Les perfectionnistes, qui ont des attentes élevées envers eux-mêmes et sont très critiques à leur propre égard, sont plus susceptibles de développer ce trouble.
Leur besoin de contrôle et leur insatisfaction chronique les invitent à se focaliser sur des défauts perçus, et à chercher constamment des moyens de les corriger.
Leur propension à s’engager dans des pensées répétitives et à se concentrer sur des détails spécifiques peut facilement se traduire par une obsession liée à l’apparence physique.
5. L’isolement social et ses conséquences
L’isolement social, qu’il soit causé par un manque de soutien social ou par une mauvaise estime de soi, peut aggraver les symptômes dysmorphophobiques. Les personnes isolées socialement ont souvent moins d’occasions de recevoir des retours positifs sur leur apparence, ce qui renforce leur obsession pour les défauts physiques perçus.
En outre, l’isolement peut limiter l’exposition à des perspectives variées, ce qui rend l’individu plus vulnérable à des pensées irrationnelles et à des perceptions déformées de soi.
L’absence de relations sociales significatives exacerbe le sentiment de solitude et d’inadéquation.
6. Le rôle de l’estime de soi
Une faible estime de soi est un facteur majeur dans le développement de la dysmorphophobie.
Les personnes qui manquent de confiance en elles et qui ont une vision négative de leur propre valeur sont plus susceptibles de développer une obsession pour leur apparence. Cette obsession est souvent une tentative de compenser ou de masquer un sentiment d’inadéquation plus profond.
L’estime de soi peut être influencée par de nombreux facteurs, y compris l’éducation, les expériences passées, et les relations interpersonnelles.
Une personne qui a grandi dans un environnement où l’apparence physique a été fortement valorisée, ou qui a subi des critiques constantes sur son apparence, peut développer une estime de soi fragile et devenir obsédée par son apparence dans une tentative de valider sa valeur.
7. L’influence des relations interpersonnelles
Les relations interpersonnelles, en particulier les relations intimes et familiales, jouent un rôle crucial dans le développement de l’obsession des défauts corporels.
Les commentaires négatifs ou les critiques, même s’ils ne sont pas intentionnels, ont un impact conséquent sur la façon dont une personne perçoit son corps. Des remarques sur le poids, la taille, ou d’autres aspects physiques s’enracinent dans l’esprit et alimentent les fixations.
Dans des relations toxiques ou abusives, le partenaire ou un membre de la famille peut utiliser l’apparence physique comme un outil de contrôle ou de dévalorisation. À l’inverse, des relations positives et bienveillantes participent à renforcer l’estime de soi et à réduire l’obsession pour les défauts perçus.
8. L’anxiété et le stress comme facteurs déclenchants
L’anxiété et le stress sont souvent des facteurs déclenchants ou aggravants de la dysmorphophobie. Les périodes de stress intense, qu’elles soient liées au travail, aux relations, ou à d’autres aspects de la vie, peuvent exacerber les pensées obsessionnelles liées à l’apparence.
L’anxiété rend chacun(e) d’entre nous plus vulnérable à des pensées négatives comme à focaliser de façon excessive sur des aspects de notre corps perçus comme problématiques.
Enfin, les personnes dysmorphophobiques pénètrent souvent dans un cercle vicieux où l’anxiété alimente l’obsession pour les défauts corporels, et cette obsession, à son tour, augmente l’anxiété.
9. Les troubles alimentaires et la dysmorphophobie
Les troubles alimentaires, tels que l’anorexie ou la boulimie, sont souvent étroitement liés à la dysmorphophobie. Ces troubles sont caractérisés par une perception déformée de son corps et un désir compulsif de contrôler son apparence, souvent par des comportements alimentaires extrêmes.
Les personnes souffrant de dysmorphophobie sont plus à risques de développer des troubles alimentaires, car leur obsession pour leur apparence peut les pousser à adopter des régimes stricts, à se surentraîner, ou à se livrer à des comportements compensatoires.
10. La pression familiale et culturelle
La pression familiale et culturelle pour se conformer à des normes spécifiques d’apparence contribuent à la dysmorphophobie.
Dans certaines familles ou cultures, l’apparence physique est fortement valorisée, et certains de ses membres peuvent se sentir obligés de répondre à certaines attentes. Cette pression peut créer un stress immense et conduire à une obsession laquelle aboutit à une anxiété liée à l’apparence.
Dans des cultures où la minceur, la jeunesse, ou d’autres traits physiques spécifiques sont idéalisés, les personnes peuvent ressentir une pression constante pour atteindre ces idéaux, au risque de développer une forme d’obsession corporelle. Il est essentiel de reconnaître l’influence de ces facteurs pour comprendre et traiter efficacement ce trouble.
11. Le perfectionnisme et l’autocritique
Le perfectionnisme est une caractéristique commune chez les personnes souffrant de dysmorphophobie.
Ce trait de personnalité se manifeste par une quête incessante de perfection dans tous les aspects de la vie, y compris l’apparence physique. Les perfectionnistes sont fréquemment et particulièrement critiques envers eux-mêmes, ce qui les amène à se focaliser sur des imperfections mineures ou imaginaires.
Cette autocritique constante et sévère renforce non seulement l’obsession pour les défauts perçus, et rend difficile la reconnaissance de la beauté et des qualités positives de son propre corps.
Les perfectionnistes ont toutes les peines du monde à accepter leurs imperfections naturelles et se lancent souvent dans des tentatives répétées et parfois extrêmes pour les corriger.
1 solution à la dysmorphophobie : l’approche comportementale
Face à la complexité de la dysmorphophobie et aux multiples facteurs qui en sont à l’origine, il est essentiel de trouver une approche thérapeutique adaptée.
Le modèle Palo Alto, une thérapie comportementale systémique, brève et orientée solutions, se distingue par son efficacité à traiter ce type de troubles.
Cette approche se concentre sur les interactions actuelles de la personne et sur les comportements problématiques, plutôt que de se pencher sur les causes profondes ou l’histoire personnelle.
En identifiant et en modifiant les comportements et les schémas de pensée dysfonctionnels qui alimentent la dysmorphophobie, le modèle Palo Alto permet aux personnes dysmorphophobes de sortir de leurs cycles obsessionnels et de retrouver une perception plus saine de leur corps.
En mettant l’accent sur des solutions pratiques et rapides, cette approche aide les personnes à obtenir rapidement des améliorations concrètes en peu de temps, renforçant ainsi leur motivation à poursuivre ce traitement naturel.
Le modèle Palo Alto est particulièrement bien adapté aux personnes souffrant de dysmorphophobie, car il leur permet de retrouver progressivement un sentiment de contrôle et de satisfaction par rapport à leur apparence.
Il existe 3 façons différentes façons de soigner une dépression nerveuse :
Les médicaments,
Le traitement naturel,
La thérapie comportementale.
Chacune de ces 3 méthodes pour traiter la dépression rapidement et efficacement sont développées dans les chapitres ci-après.
Soigner une dépression nerveuse : les avis divergent
D’aucuns pensent que soigner une dépression nerveuse relève de la gageure si cela se fait sans médicaments. D’autres sont convaincus du contraire persuadés qu’ils sont qu’il ne s’agit pas nécessairement d’une maladie. Dès lors, pour eux, parler de soigner une dépression nerveuse est une expression inadaptée.
En effet, la dépression correspond à un problème de transition. Ce qui est fini, le passé donc, puis de la difficulté de s’inscrire dans une démarche d’avenir. Le problème réside alors dans une sorte de résistance au changement. Partant, de point de déséquilibre lié au passage d’un état à un autre.
D’autres ont une explication scientifique, médicale : ce serait exclusivement lié à un problème de sérotonine et de dopamine.
C’est comme si les fournisseurs de ces substances endogènes font grève et que, par conséquent, les cuves de sérotonine et de dopamine se vident jusqu’à se retrouver quasi complètement vides.
Dès lors, cela empêcherait à la personne victime de dépression nerveuse d’avoir l’énergie psychique et/ou physique de produire sa vie.
Or, ce que les uns comme les autres oublient, c’est qu’il ne s’agit là que d’explications lesquelles justifient une démarche ou une autre quant à soigner la dépression nerveuse.
Alors, pour que tout le monde soit « servi », je vous explique comment soigner une dépression nerveuse de sorte à ce que chacun y « retrouve ses petits ».
Chaque postulat pour soigner une dépression nerveuse a des impacts divers en fonction de l’efficacité des moyens employés et, très important, de la personne concernée.
On parle alors de réaction au traitement.
Le traitement de la dépression nerveuse
Moins un patient s’implique dans la prise en charge de sa dépression, plus importante est la durée. Soigner une dépression nerveuse de façon naturelle, c’est à dire sans médicaments, prend plus ou moins de temps.
Cela dépend de la gravité de la dépression. S’agit-il :
Autant de types de dépression qu’il faut diagnostiquer dès la 1ère consultation thérapeutique, qu’elle soit médicale ou psychothérapeutique, ce qui permet au thérapeute d’adapter la prise en charge au problème du patient.
Pour conclure cette question de la durée d’une dépression, cela dépend de la personne, du type de traitement suivi, de la réaction du patient au traitement de la dépression par médicaments. Et aussi, et surtout, du suivi psychologique.
Si la personne dépressive ne consulte pas un thérapeute, il est à craindre que la durée de la dépression soit indéfinie.
En bref, la durée d’une dépression oscille entre 6 mois et plusieurs années.
Quelle est la durée d’une dépression nerveuse ?
Il y a des personnes dépressives qui consultent rapidement leur médecin traitant ou le thérapeute de leur choix. Ainsi, leur dépression nerveuse, rapidement prise en charge, peut avoir une durée moindre.
Ensuite, cela dépend du traitement et aussi de la réaction de la personne au traitement. Dans le cas du traitement de la dépression avec des médicaments, sans suivi psy ou thérapeutique, la durée est plus ou moins longue : entre 1 à 2 ans, voire plus.
Beaucoup de personnes souffrent de dépression depuis, parfois, plus de 10 ans. C’est le cas des personnes maniaco dépressives. Dans le cas d’un traitement avec des médicaments associées à des consultations chez un spécialiste, cette durée est moins longue.
Elle varie varie en fonction des réactions du patient au traitement médicamenteux comme au travail thérapeutique qu’il mène par ailleurs. J’ajoute que seulement consulter un psychiatre n’est pas la garantie d’une durée moindre, au contraire.
Soigner une dépression nerveuse : les médicaments
Dans la série, comment soigner une dépression nerveuse, nous commençons par ce que notre système utilise le plus souvent comme réponse de 1ère intention, j’ai cité : le médicament.
Les médicaments les plus utilisés sont les suivants :
ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de sérotonine)
Les ISRS sont des antidépresseurs qui permettent d’augmenter la quantité de sérotonine disponible dans le cerveau. Ils servent à créer une sensation de bien-être.
Les molécules de cette classe sont les suivantes :
Les antidépresseurs imipramiques sont utilisés depuis les années 1960.
Aujourd’hui, on y recourt de moins en moins en raison de leurs effets secondaires importants comme: les troubles du sommeil, la sécheresse buccale, les nausées, la nervosité, ou l’irritabilité.
Les molécules de cette classe d’antidépresseurs sont :
La clomiparine,
L’amitriptyline,
Le Laroxyl,
Le Redomex,
La doxépine,
La maprotiline.
Les inhibiteurs de la recapture de sérotonine
Quand on parle d’inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, on parle de norépinéphrine ou de noradrénaline (IRSN).
Ces inhibiteurs font partie des antidépresseurs les plus efficaces contre la dépression nerveuse. Ils agissent simultanément sur deux neurotransmetteurs. Toutefois, ils provoquent beaucoup plus d’effets secondaires que les autres.
Ils ne sont généralement utilisés en dernier ressort avec des risques de dépendance et d’accoutumance élevés. Les molécules de cette classe d’antidépresseurs sont :
La Venlafaxine,
La Duloxétine,
et le Milnacipran chlorhydrate.
Les IMAO (Inhibiteurs de la monoamine oxydase)
Ils sont utilisés pour corriger l’humeur dépressive de sorte à restaurer un état mental satisfaisant.
Ils sont également conseillés en dernier ressort à cause des effets secondaires plus ou moins conséquents qu’ils peuvent avoir sur l’organisme.
Le sevrage médicamenteux
Retenez que se contenter de prendre des médicaments contre la dépression ne peut pas suffire. Les médicaments contiennent vos symptômes, c’est à dire qu’ils vous empêchent de ressentir les symptômes de la dépression, mais ne soigne pas le problème de fond, à tout le moins sans un vrai travail thérapeutique.
SI vous ne faites aucun travail thérapeutique pendant cette prescription, votre dépression risque de durer assez longtemps, tout comme les effets secondaires des médicaments.
Soit écrit en passant, n’arrêtez jamais les médicaments antidépresseurs de votre seul fait, c’est à dire, le plus souvent, de façon brutale, du jour au lendemain, sans avis médical.
Si l’envie d’arrêter les médicaments vous prend, consultez votre médecin traitant et, avec son aide, mettez en place un sevrage progressif.
Dans le même temps, continuez votre travail thérapeutique à l’aide de la personne de votre choix ou d’une méthode comportementale.
Traiter une dépression nerveuse naturellement
La dépression est un trouble délicat à aborder et à combattre.
Beaucoup de patients en souffrent sans le savoir, car le syndrome dépressif peut se manifester lentement et discrètement. Il devient alors très difficile de leur proposer de l’aide. D’ailleurs, on dit souvent que la première étape pour sortir de la dépression, c’est d’admettre que l’on a besoin d’aide.
Les médecines douces
Les médecines douces tiennent en des méthodes de soins qui ont des pratiques similaires à celle de la médecine occidentale traditionnelle.
Elles sont de plus en plus utilisées comme alternative aux antidépresseurs pour soigner une dépression nerveuse.
Les plus célèbres d’entre elles sont les suivantes :
L’homéopathie
L’homéopathie est la médecine douce la plus connue au monde.
Elle est fréquemment utilisée contre la dépression, et ce d’une façon générale. Les produits utilisés en homéopathie sont fabriqués selon un processus de dilution de sels minéraux, de plantes, et de produits animaliers.
Même si les remèdes homéopathiques se vantent de n’avoir aucun effet secondaire, de nombreux doutes planent sur leur efficacité. En effet, beaucoup de scientifiques estiment qu’ils n’ont qu’un effet placebo.
L’homéopathie ne s’attaque pas à la source du problème psychique, mais plutôt à ses symptômes, ce qui augmente considérablement les risques de rechute.
L’acupuncture
Issue de la médecine chinoise, l’acupuncture est une médecine douce qui vise à régler le déséquilibre énergétique à l’origine des épisodes dépressifs. Pour cela, l’acupuncteur fait un bilan complet de la santé et du mode de vie de son patient.
En l’espèce, il cherche à identifier les endroits où planter ses aiguilles pour tenter de rééquilibrer les énergies corporelles. L’efficacité de ce traitement est temporaire. L’acupuncture ne règle pas le problème à l’origine du trouble psychique.
Cette technique thérapeutique permet de – seulement – restaurer un état de bien-être au niveau du corps. De plus, l’acupuncture n’est efficace que pour les formes légères de dépression.
La sophrologie
La sophrologie consiste à repasser dans son esprit des moments positifs, et aussi les émotions positives pour retrouver un état de bien-être.
Sachant que l’une des caractéristiques de la dépression nerveuse est la négativité, d’aucuns considèrent que c’est un exercice voué à l’échec.
Le patient réalise le plus souvent ce type d’exercices face au sophrologue mais une fois chez elle, cette personne peut de nouveau retourner à l’état dépressif initial.
C’est un peu le même type de déconvenues que l’on observe à propos de la méditation ou de la relaxation.
Vaincre une dépression nerveuse : la thérapie comportementale
Apparue en 1970, l’approche comportementale issue du Modèle Palo Alto, une approche brève orientée solutions, est une psychothérapie officiellement reconnue dans plusieurs pays, et ses résultats sont scientifiquement validés.
Fruit de plusieurs écoles complémentaires, c’est une thérapie brève qui permet de guérir de la dépression nerveuse en 6 à 8 semaines.
Le traitement se déroule en quatre principales étapes :
Contextualisation,
Traitement,
Gestion des traumatismes,
Consolidation de la solution.
La phase d’observation objective
A la faveur de cette 1ère étape, vous prenez conscience de la réalité de vos comportements, de votre état mental et, surtout, vous posez un regard beaucoup plus objectif sur votre dépression nerveuse et son mécanisme.
Grâce à des questionnaires structurés simplement, vous analysez les composantes de votre dépression nerveuse, ses symptômes comme ses conséquences sur votre quotidien.
Cet état des lieux facilite une prise de conscience. Vous accédez à un tel niveau de compréhension qu’il est fréquent qu’au terme de la semaine écoulée à suivre ces exercices, vos symptômes diminuent de 30 à 40%.
C’est exactement ce type de 1ère phase que vous retrouvez dans le programme thérapeutique comportemental que j’ai conçu pour soigner une dépression.
L’engagement thérapeutique
La thérapie comportementale a la particularité de vous mettre au cœur de la méthode stratégique pour vous aider à soigner la dépression nerveuse dont vous êtes victime.
Ainsi, le Module 2 du Programme ARtUS vous donne accès à 4 exercices qui vont vous permettent de traiter le fond et la forme de votre problème.
Partant, de soigner une dépression nerveuse en faisant diminuer vos symptômes d’au moins 40%.
Considérant la durée de cette seconde phase du programme, vous faites diminuer vos symptômes d’au moins 50% en moins de 4 semaines. L’approche comportementale travaille sur deux principaux volets principaux de la dépression nerveuse :
Le volet cognitif,
et le volet comportemental.
En ce qui concerne le volet cognitif, il s’agit d’identifier puis de modifier positivement les schémas de pensées automatiques à l’origine du trouble psychique.
Quant au volet comportemental, il s’agit de modifier les comportements du patient à la faveur de différents exercices mentaux à réaliser de façon imaginaire.
Ces exercices, inscrits dans une dimension paradoxale spécifique à l’approche systémique de Palo Alto, permettent de traiter les troubles anxieux associés à la dépression nerveuse. Bien sur, il est possible de compléter ces exercices par des séances de méditation ou de relaxation.
Débloquer les situations traumatiques
Toute démarche entreprise pour soigner une dépression nerveuse doit, à un moment ou à un autre, prendre en compte l’histoire du patient.
Effectivement, celui-ci peut considérer avoir compris, intégré et dépassé des situations passées lesquelles justifient une prise en charge thérapeutique pour soigner une dépression nerveuse.
La plupart du temps, le patient identifie la cause et la source de ses traumatismes, mais il s’empresse de les ranger dans un coin de sa tête. En toute bonne foi, il pense que cela suffit à soigner une dépression nerveuse.
Funeste et classique erreur !
Dans le cadre du programme thérapeutique comportemental, vous êtes aidé(e) à identifier les sources de vos traumatismes. Ceux-là mêmes qui donnent vie à votre dépression.
Ensuite, grâce à quelques exercices simples, vous avez tout le loisir de traiter ces traumatismes de sorte à en prendre toute la mesure. Dès lors, vous vous en débarrassez comme on jette un objet qui ne sert plus à rien.
Il s’agit donc de vous débarrasser, en conscience, de tout ce qui peut ralentir et, le plus souvent empêcher, votre progression dans la vie, ces phénomènes étant la base même de toute dépression.
Le dernier module du programme thérapeutique vous permet de prévenir tout risque de rechute ou de transfert de votre problème en un autre problème.
Enfin, vous apprenez comment ne pas commettre l’erreur de stopper, ipso facto, votre façon de soigner une dépression nerveuse au motif que vous vous sentez bien.
La consolidation
Progressivement, vous continuez à suivre certains exercices d’une façon décroissante jusqu’à ne plus les suivre du tout.
Pour information, l’ensemble de cette démarche pour soigner une dépression nerveuse ne vous prend pas plus de 15 minutes par jour de votre temps sur un délai maximum de 2 mois.
Cela ne relève pas du miracle.
Cela repose sur les bénéfices même de l’approche comportementale. Je vous rappelle que cette dernière est considérée comme une thérapie brève et stratégique (c’est là qu’est le miracle).
En règle générale, dans la cadre du programme thérapeutique comportemental, je suggère à tous les patients de refaire un point de leur situation à 3 puis à 6 mois, ceci, afin de s’assurer que leur façon de soigner une dépression nerveuse est conforme à leurs objectifs.
Petite précision : tout au long de ce parcours comportemental pour soigner une dépression nerveuse, je vous accompagne comme si vous me consultiez au cabinet.
Dès lors, vous bénéficiez d’un suivi personnalisé, d’un accompagnement adapté à votre cas.
Ressources externes
Fondation fondamental : innovations en matière de diagnostic et de soins de la dépression