Soigner une dépression : comment agir efficacement ?

Soigner une dépression : comment agir efficacement ?

Vous vous demandez comment soigner une dépression, et quelles solutions existent pour aller mieux? Ou tout simplement s’il est possible de se débarrasser d’une dépression ?

Soigner une dépression, c’est l’injonction qui suit l’idée même de la dépression, laquelle idée consiste à dire: « Je suis échoué(e)« . Ce qui vous explique la photo en tête d’article.

Alors, oui, au contraire de ce qui vous est très souvent asséné : soigner une dépression n’est pas synonyme de mission impossible !

Oui, il est tout à fait possible de sortir d’une dépression. Qu’on se le dise ! Et bien heureusement d’ailleurs, car personne n’a envie de vivre en compagnie d’une dépression permanente.

La dépression n’est pas une fatalité, ni une fin en soi. Il suffit de suivre un traitement adapté.

L’état dépressif n’est pas liée qu’à des émotions ou plutôt, à l’absence d’émotions. C’est une sorte d’état d’âme qui plonge sa victime dans un abîme d’absence de désir qui ne doit rien au hasard.

Cela est souvent le fruit d’une angoisse à laquelle succède une anxiété, du stress, voire un épuisement.

Le présent article a pour vocation de répondre à la question de savoir comment soigner la dépression et de vous aider à trouver un traitement de la dépression qui soit adapté à votre cas ou à celui d’une personne que vous connaissez laquelle est en dépression.



La dépression est une maladie psychique qui se soigne

Les états dépressifs remontent assez loin dans l’histoire de l’humanité. La symptomatologie dépressive est décrite dès l’antiquité par Hippocrate lequel mentionnait ces états mentaux pathologiques : pathologique = en souffrance.

Je ne sais pas si c’était la même chose au 12è siècle mais au 21è, on parle très souvent de dépression. Une récente étude a montré que plus de 30% de la population mondiale est victime de dépression. Un chiffre ahurissant, lequel en dit long sur l’état de déliquescence de nos sociétés.

C’est au 19ème et 20ème siècle, grâce aux travaux de Sigmund Freud sur la psychanalyse, que sont introduites les notions de conscient, d’inconscient et de subconscient. Ensemble, ils constituent ce que l’on appelle le psychisme humain, lequel est sujet à des troubles et des maladies.

C’est ainsi que la dépression nerveuse trouve sa définition comme étant, je cite:

«Un trouble mental courant, caractérisé par la tristesse, la perte d’intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de faible estime de soi, des troubles du sommeil ou de l’appétit, d’une sensation de fatigue et d’un manque de concentration».

Il est à noter qu’il est souvent tentant d’apparenter une dépression ou ses prémisses, à une déprime passagère, à un coup de blues. C’est pourquoi et avant toute chose, il est important de considérer la dépression en tant que maladie psychique.

Cette dernière a ses causes, ses symptômes, ses conséquences et il convient de l’observer comme la manifestation d’une souffrance ou d’une blessure béante nichée au plus profond de soi-même.

Comme toute maladie, une dépression nerveuse peut se distinguer sous différentes formes. Cela dépend de chaque personne concernée. En effet, il existe plusieurs types de dépressions allant de la forme la plus modérée à la plus sévère. On parle alors de dépression caractérisée.

En outre, bien que la souffrance causée par la dépression se caractérise avant tout par une souffrance psychique (voire psychosomatique dans certains cas), celle-ci n’en demeure pas moins handicapante.

Il est donc important de considérer des troubles dépressifs comme invalidants pour la personne qui les vit au quotidien et qui risque de voir son état se dégrader si elle ne trouve pas une solution à son problème.

Quel traitement choisir pour soigner une dépression ?

Pour soigner une dépression, vous avez le choix entre plusieurs types de traitements. Vous trouverez ci-dessous 3 moyens pour combattre la dépression :

  • Groupes de soutien ou groupes de parole,
  • Médicaments antidépresseurs,
  • Traitement non médicamenteux,
  • Approche comportementale.

Les groupes de paroles ou de soutien

Pour soigner une dépression, l’aide et l’accompagnement des personnes qui sont passées par là est très bénéfique. Les groupes de soutien sont dirigés par d’anciens dépressifs qui se sont battus pour remonter la pente et qui y sont parvenus.

Le programme d’accompagnement dure 12 à 15 semaines. Dans ces groupes, les participants reçoivent l’assurance qu’il leur est possible de guérir de la dépression. Ils sont suivis de manière personnalisée jusqu’à retrouver une vie normale.

C’est d’ailleurs dans ce type de contexte que beaucoup de personnes dépressives en manque d’appétit retrouvent le plaisir de s’alimenter, le goût de manger.

En effet, ces groupes de paroles se réunissent souvent autour d’un repas commun ce qui facilite la relation sociale d’une part, et le retour progressif à une alimentation normale d’autre part.

Le défaut de ce genre de traitement en groupe est que chaque personne a sa réalité. A la base, chaque personne a sombré dans la dépression pour une raison qui lui propre. L’expérience d’une personne face à la dépression ne peut constituer un repère commun au plus grand nombre, tout comme un cas isolé ne peut pas être calqué sur tout le monde.

Les cas d’échec et de rechute sont fréquents dans les groupes de soutien. Les rares personnes qui y arrivent enfin y consacrent beaucoup de temps et d’énergie. C’est un réel investissement sur la durée.

Les médicaments contre la dépression

Souvent prescrits par les médecins pour soigner une dépression, les antidépresseurs font partie d’un groupe de médicaments appelés les psychotropes.

Un psychotrope est une substance qui agit principalement sur le système nerveux central : le cerveau. Cette molécule modifie certains processus biochimiques physiologiques et cérébraux.

Il existe plusieurs classes d’antidépresseurs prescrits en fonction des phases de la dépression. Ces antidépresseurs sont classés selon qu’ils bloquent ou stimulent le cerveau :

  • Les antidépresseurs imipraminiques, comme la clomipramine, sont des médicaments qui permettent de corriger et de relever l’humeur dépressive. Ils permettent d’atteindre un état normal, au sens du bien être. Ce type de médicaments n’est pas sans effets secondaires. Et même, les effets indésirables sont nombreux: sécheresse de la bouche, baisse de la libido, constipation, risque de rétention urinaire, mydriase. En bref, un vrai bonheur. Autant de raisons pour lesquelles ils sont de moins en moins prescrits et utilisés.
  • Les antidépresseurs sérotoninergiques (ISRS) sont des antidépresseurs d’apparition récente. Ils sont les plus prescrits actuellement en matière d’antidépresseurs. Ils sont capables de prévenir les récurrences maniaques ou encore l’excitation euphorique et dépressive. En termes d’effets secondaires, on peut citer: troubles sexuels, troubles du rythme cardiaque, et prise de poids (charmant…).
  • Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, et de la norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN), comme la venlafaxine. Ils ne sont utilisés que si les autres médicaments ne soulagent pas vos symptômes suffisamment.

Il est important de préciser que les effets des antidépresseurs ne sont pas immédiats.

Les premiers effets de ce type de médicaments ne se font pas sentir avant 3 semaines, voire 1 mois. Ensuite, il est nécessaire de suivre la prescription initiale pendant 6 mois voire 1 an minimum.

soigner une dépression avec des antidépresseurs.

Mais ils le sont beaucoup moins (voire inutiles) dans les formes mineures où, seule, une psychothérapie est indiquée.

D’autre part, je me dois d’évoquer les risques qu’entraînent une prise en charge médicamenteuse pour guérir d’une dépression:

  • Forte dépendance sur le long terme.
  • Destruction progressive de l’organisme.

Mais surtout :

  • Le patient attribue sa guérison à une solution extérieure et n’a donc acquis, ni conscience de ses problèmes interactionnels, ni confiance en ses propres capacités à se guérir.

Il y a cependant une bonne nouvelle : il existe bel et bien d’autres moyens efficaces pour soigner une dépression, même lorsqu’elle est sévère.

En l’espèce, la psychothérapie comportementale est considérée comme une solution efficace dans le traitement des dépressions.

Cependant, ce type de dispositif implique que le patient soit partie prenante de sa guérison. Le patient doit faire le choix conscient et volontaire de sortir de sa souffrance. Ce qui signifie qu’il possède déjà en lui, les ressources nécessaires pour surmonter sa dépression (même s’il en subit encore les conséquences).

Au cours de ses séances, l’histoire de la personne dépressive est totalement prise en compte. La parole prend toute son importance, permet de faire sens, de mettre des mots sur les maux et en libère le malade.

Le fait de se savoir écouté par un(e) thérapeute contribue fortement à guérir d’une dépression.  Cette dernière, sortant de son isolement, se sent écoutée et comprise sans être jugée.

Une réalité thérapeutique qui permet d’observer une diminution d’au moins 50% des symptômes dépressifs (notamment sur les aspects de l’estime et de la confiance en soi) en quelques semaines seulement.

Traitements non médicamenteux

  • L’électro convulsivothérapie ECT

Traitement à base de chocs électriques utilisé pour les personnes qui ne répondent pas aux antidépresseurs.

  • La luminothérapiePhotothérapie

Thérapie qui implique l’exposition de la personne souffrant de la dépression à la lumière artificielle. Cette thérapeutique est plus utilisée dans le cas de la dépression saisonnière.

  • L’activité physique

L’activité physique contribue à la diminution des symptômes chez une personne souffrant de dépression. La pratique d’un sport :

  • Abaisse le niveau d’anxiété.
  • Améliore l’appétit.
  • Règle le problème d’insomnie.
  • Améliore l’humeur et l’estime de soi.

D’une façon générale, l’activité physique augmente également la production des hormones responsables de la bonne humeur.

Comment soigner une dépression naturellement ?

L’approche comportementale est le meilleur traitement pour soigner une dépression naturellement et sans médicaments.

Elle est axée sur l’apprentissage et sur la modification de certains comportements. Ce processus est encadré et accompagné par un comportementaliste.

La dépression est le résultat d’un ensemble d’événements associés dans différents contextes et environnements. Ces situations sont perçues comme difficiles. Elles marquent la personne qui en est victime au point de l’empêcher, progressivement, d’utiliser ses ressources pour avancer dans sa vie.

Les émotions et traumatismes vécus modifient les paramètres de la vision du monde du patient. L’approche comportementale permet de travailler autant le fond que la forme quand à cette vision des choses.

Elle répare les éléments traumatiques, aide la personne à retrouver confiance en soi. Comme à conserver une vision plus objective (tout en respectant sa personnalité).

Cette approche thérapeutique autant pour une dépression grave ou résistante que pour une dépression réactionnelle.

L’approche comportementale se déroule en 3 principales étapes :

  • Contextualisation,
  • Traitement,
  • Consolidation.
soigner une dépression de façon naturelle (thérapie brève)

Les thérapies brèves pour soigner une dépression

A la différence des psychothérapies cognitivo-comportementaliste (tcc), le dispositif des thérapies dites brèves permet de gérer la souffrance en éliminant les symptômes de manière quasi instantanée.

Les thérapies brèves s’intéressent davantage à la façon dont un problème va être résolu plutôt qu’aux causes de ce problème. C’est une question de stratégie thérapeutique. La recherche du sens n’est pas le but premier d’une thérapie brève.

La priorité est donnée à l’abolition de la souffrance dans l’instant présent. Mais attention, l’efficacité des thérapies brèves dépend de la technique utilisée, de la complexité de votre cas et de votre motivation (désir de s’en sortir).

Les techniques de thérapie brèves les plus répandues sont les suivantes:

  • L’hypnose Ericksonienne : En accédant à son inconscient par l’hypnose, le patient puise ce dont il a besoin pour résoudre son problème et favoriser un changement comportemental.
  • La programmation neurolinguistique (PNL) : Constituée d’un ensemble de techniques de communication, elle a pour but de développer des comportements positifs de réussite.
  • L’art thérapie : Une approche créative permettant au patient d’accéder à des émotions enfouies ou refoulées grâce à l’art (peinture, dessin, théâtre, musique, sculpture).

Bien sûr, ma préférence va à la thérapie brève systémique de Palo Alto. C’est une approche qui se distingue des autres en partant du principe que la «conception initiale du comportement problématique est résolument interactionnelle»

La thérapie comportementale

L’approche comportementale est une forme de traitement révolutionnaire contre la dépression. Elle remplace les idées négatives par des pensées et réactions davantage en adéquation avec la réalité.

Le but est d’aider la personne à reprendre le contrôle de ses émotions. Ceci, grâce à la modification des pensées (cognition) et à la conception de comportements en lien avec des objectifs donnés.

La thérapie comportementale postule que l’ensemble des pensées dépressives d’une personne prend ses sources dans des pensées et croyances négatives. Lesquelles elle assimile tout au long de sa vie. Il s’agit donc de travailler à leur correction.

Au rythme du patient, les difficultés et objectifs de la thérapie seront identifiés et abordés. La personne qui souffre de dépression se voit proposés des exercices. Leur objectif est d’aider à construire de nouvelles perceptions et comportements. ceci afin d’aborder de façon plus constructive certaines situations. Lesquelles, habituellement, conduisent à la dépression.

L’objectif de l’approche comportementale est de progressivement redonner au patient son autonomie. La thérapie comportementale est particulièrement efficace. 16 cas résolus sur 17 sur la foi d’une étude de l’INSERM. Ce mode thérapeutique ne crée aucune forme de dépendance. Ce coaching comportemental cible principalement quatre objectifs:

  • Apprendre à confronter les situations dépressives pour s’affirmer ;
  • Modifier les idées véhiculées par la dépression ;
  • Lutter contre les conflits internes, et les croyances dépressives ;
  • Rechercher les moyens alternatifs pour identifier et corriger les pensées automatiques.
Soigner la dépression avec la thérapie comportementale

Une stratégie simple et puissante

Ce même professionnel est là pour vous confier les clés de solutions éprouvées. Elles ont fait leurs preuves pour soigner une dépression. Ce coach comportemental est d’autant plus présent à vos côtés qu’il n’est pas impossible qu’il soit lui même passé par une dépression (ce qui est mon cas). Son expérience, tant personnelle que professionnelle, est donc d’une grande valeur pour vous. Il peut d’autant plus facilement vous offrir des solutions pérennes.

Votre suivi par un coach expérimenté ne s’arrête pas à la disparition de vos symptômes. Il vous accompagne et ce aussi longtemps que nécessaire. Il tient à limiter et vous éviter les risques de rechute. Il est présent à vos côtés à tout moment. C’est son choix que de s’engager à vos côtés pour soigner une dépression.

La plupart du temps, quand une dépression est dument diagnostiquée, la plupart des gens recourent au traitement de la dépression par médicaments. ce qui peut se comprendre et s’envisager comme une façon de traiter la dépression à court ou moyen terme ne peut s’envisager su le long terme.

En effet, les médicaments ne sont pas sans effets secondaires d’une part, et peuvent engendrer des troubles pour la santé d’autre part. Dès lors, il existe un moyen simple et rapide pour se débarrasser d’une dépression.

Beaucoup des personnes qui me consultent sont passés « par la case » médicaments et/ou par la psychiatrie, voire la psychologie clinique. Unanimement, si toutes ces personnes reconnaissent que cela a pu les aider un temps, la thérapie suivie n’a pas eu les effets escomptés. Ces patients se retrouvent donc à la fois démunis et découragés.

C’est donc en bout de ligne qu’elles me consultent. Un peu comme si la thérapie comportementale était leur dernier espoir. D’ailleurs, c’est très souvent ce que des gens m’écrivent. Or, force m’est de constater que la thérapie comportementale est souvent l’objet de doutes quant à son efficacité.

La thérapie comportementale repose sur une approche scientifique et ‘a rien d’une méthode miraculeuse. C’est une méthode pragmatique qui se fonde sur un protocole dument établi. Recourir à cette approche vous permet de comprendre non seulement comment vous en êtes « arrivé(e) » à être dépressif ou dépressive mais aussi à savoir comment faire pour retrouver goût à la vie.

soigner une dépression grâce à une stratégie simple et puissante.

Une approche rapide et efficace

L’approche systémique de Palo Alto se distingue des autres par sa façon de prendre en considération les interactions sociales (ou relations interpersonnelles) chez l’individu qui souffre de dépression.

Ce dernier étant influencé par différents systèmes (familial, professionnel, social, affectif, etc.).

L’efficacité de la thérapie brève de Palo Alto réside dans le fait qu’elle prenne en compte:

  • L’environnement,
  • La communication,
  • Et les interactions du patient…

…pour amener celui-ci non pas à chercher à comprendre, mais à neutraliser sa souffrance.

Pour ce faire, l’action thérapeutique de la méthode Palo Alto se définit par l’abandon des solutions tentées jusque-là par le patient (cf. tentatives de solution).

Cela demande, soit de modifier l’interprétation du comportement problématique (le recadrage), soit d’intégrer un comportement de nature radicalement différente (la prescription de comportements), ou les deux.

Ainsi le problème peut disparaître ou (re)devenir une simple difficulté.

Dans ce domaine, et à ce propos, le programme ARtUS offre une solution adaptée pour guérir de la dépression.

Comme je l’ai évoqué plus haut, la guérison d’un individu souffrant de dépression dépend avant tout de sa motivation personnelle à vouloir mettre un terme à sa souffrance.

Ainsi, il convient de conserver à l’esprit que, tous, nous possédons d’insoupçonnables ressources d’auto-guérison et que la capacité de résilience existe en chacun de nous. Il s’agit alors de prendre la décision de devenir acteur de sa guérison. Comment?

En prenant le parti de se mettre à l’écoute de soi, de se donner du temps pour soi (de manière douce, intime et personnelle), dans le but de se donner une chance de parvenir à surmonter une souffrance morbide laquelle, dans la plupart du temps, n’a que trop duré.

Dès lors, quoi de mieux que de s’inscrire à un programme personnalisé constitué de 5 modules? Une méthode thérapeutique construite de sorte à vous offrir un suivi personnalisé et, partant, une solution définitive à votre problème en 2 mois maximum.

C’est ce que le Programme ARtUS en ligne vous propose.

Cette méthode thérapeutique pour guérir d’une dépression est conçue selon les principes de la thérapie brève de Palo Alto.

Son protocole de guérison, mis au point dans un cadre thérapeutique et stratégique spécifique à l’approche comportementale, vous permet de rapidement trouver une issue favorable à votre problème de troubles dépressifs, de manière consciente, autonome et responsable.

Bien que vous ayez la plupart du temps totalement perdu confiance en vous, ou que vous pensiez ne jamais pouvoir vous en sortir, des résultats du Programme ARtUS seront visibles dès le premier mois (témoignages à l’appui).

Si vous êtes dans une dynamique de résilience, disponible pour vous même, discipliné(e), suffisamment organisé(e) et rigoureux(se), le programme ARtUS est fait pour vous.

Les signes de guérison d’une dépression

La dépression majeure se caractérise par l’apparition d’épisodes dépressifs durant généralement plusieurs mois.

Entre deux épisodes, le patient se sent souvent mieux. Il croit parfois qu’il est guéri et la rechute n’en est que plus cruelle.

La guérison complète d’une dépression se fait en 3 étapes :

  • Réponse,
  • Rémission,
  • Guérison.

On parle de réponse quand un traitement ou une thérapie commence à diminuer l’intensité des symptômes dépressifs. Voire à en supprimer quelques-uns. La rémission, c’est quand la quasi-totalité des symptômes a disparu pendant au moins deux semaines. Les symptômes restants sont beaucoup moins intenses qu’avant la prise en charge.

Enfin, on parle de guérison quand le patient n’a ressenti presque aucun symptôme pendant au moins quatre mois. Malheureusement, cette étape n’est souvent que le signe que le traitement peut être adapté. Une rechute n’est jamais à exclure totalement.

Les signes de guérison d’une dépression nerveuse sont d’une simplicité étonnante. Tout réside dans la perception de votre désir et, partant, de votre plaisir. Moins mal vous vous sentez, mieux vous allez. La Palisse me direz-vous. Et bien non.

Si, progressivement, vous retrouvez le goût pour des choses, ne forcez rien. Laissez aller. Laissez vous, doucement, à votre rythme, prendre la renaissance du désir. Ne criez pas victoire trop tôt. Comme je vous l’ai précédemment expliqué, il faut consolider la solution que vous avez mise en place.

Imaginez que c’est comme si vous aviez été hospitalisé(e) longtemps. Trés longtemps. A l’aide des soins médicaux, vous allez vous sentir de mieux en mieux. Fatigué(e). Mais de plus en plus alerte.

Vous sortez de l’hôpital. Vous rentrez chez vous. Petit à petit, dans le respect de vous même, sans contraintes, vous vous laissez le temps de retrouver vos marques. Vous allez même en créer de nouvelles.

C’est bien cela qui va vous montrer les signes de guérison d’une dépression nerveuse. Peut-être que ce que vous aimiez avant n’est plus. Que, maintenant, vous aimez d’autres choses. Laissez vous porter. Les changements positifs et constructifs vont s’établir progressivement.

Laissez les vous « prendre » et vous emporter pour le meilleur. Oui. Laissez vous porter, sans contrôler. Le meilleur est devant vous. Laissez le plaisir venir à vous. Ne le contraignez pas, et tout ira bien.

Moi aussi, j’ai souffert de  dépression nerveuse. J’ai consommé tout ce que la pharmacie contient d’antidépresseurs. Plus je me suis contraint à aller bien, moins bien je me suis porté.

Un jour, un homme, qui deviendra un mentor puis un confrère, m’a aidé à soigner ma dépression. Je ne croyais absolument pas aux exercices thérapeutiques qu’il me demandait de suivre. Je les ai suivi en désespoir de cause.

Bien m’en a pris. Qu’avais-je à craindre de pire, si ce n’est d’aller bien? Cet homme m’a appris à lâcher prise, ce que je pensais impossible. Il m’a permis de retrouver l’amour de moi même. Dès lors, j’ai réussi dans des domaines de la vie alors que je pensais cela impossible.

Cela fait plus de 30 ans que cela dure. Le tout, sans médicaments. Grâce à la thérapie comportementale. Il m’a montré comment utiliser un problème pour en faire une solution.

Comment prendre le contre-pied de toutes les tentatives de solutions normatives que l’on m’avait prescrites pendant des années. Et çà a marché. Point de magie là-dedans. Juste – encore une fois – une solution stratégique pour soigner une dépression rapidement, efficacement, et durablement.

Je lui exprime toute ma reconnaissance.


Crise d’angoisse : quelles sont les 8 erreurs à éviter ?

Crise d’angoisse : quelles sont les 8 erreurs à éviter ?

La crise d’angoisse est un trouble anxieux qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Ainsi, d’après l’organisation mentale de la santé, une personne sur huit dans le monde est victime de ce problème.

Bien évidemment, ce type de trouble émotionnel exerce une influence significative sur la qualité de vie des individus qui en souffrent.

Dans cet article, nous allons explorer en profondeur la crise d’angoisse, en commençant par une définition claire de ce symptôme d’anxiété, en soulignant son importance d’une part, et comment la soigner de sorte à éviter des erreurs trés préjudiciables d’autre part.

En effet, la vie dans nos sociétés est de plus en plus stressante et cela ne va pas s’arrangeant les années passant. Toutes et tous, nous vivons des évènements pénibles et déstabilisants (éco-anxiété, Covid, guerre en Ukraine, inflation, conflit israélo-palestinien, etc.).

Ainsi, je constate que de nombreuses personnes affectées par des crises d’angoisse, ont du mal à savoir mettre un nom sur ce phénomène, ou à simplement comprendre ce qu’il implique et ce à tel point que beaucoup finissent par aller aux urgences parce-qu’elles paniquent.

Cet article a donc vocation à vous permettre de mieux identifier la crise d’angoisse et le fonctionnement de ses mécanismes, afin d’être plus à même d’y répondre de sorte à vous en débarrasser.



Crise d’angoisse : que faire ? 

Quand une personne est victime d’une crise d’angoisse, a plus forte raison en cas de crise d’angoisse nocturne, elle a rarement le comportement adapté. par souci de vous conseiller au mieux, je vous présente ci-après les erreurs à ne pas commettre quand vous êtes victime d’une crise d’angoisse.

En effet, il est d’autant plus important de savoir quoi faire en cas de crise d’angoisse que celles-ci ne sont pas sans conséquences dans tout ou partie de la vie.

Il s’agit là de conséquences sociales, telles que l’isolement et le retrait des activités sociales, ce qui peut a – souvent – des effets dévastateurs. De même, au travail, les performances peuvent être gravement affectées, entraînant parfois une perte d’emploi.

8 erreurs à éviter

Comme je l’ai écrit plus haut, rares sont les personnes qui ont un comportement adapté en cas de crise, que ce soit d’angoisse ou de panique.

J’ai donc établi une liste, non exhaustive, des comportements à bannir si vous en êtres victime.

1ère erreur : ne pas en parler

Au contraire: parlez-en ! Dans un premier temps, ouvrez-vous de votre problème à votre entourage. Vous n’avez pas à avoir honte et vous n’avez à cacher la réalité de vos crises. Vos proches doivent savoir comment vous vous sentez. Alors, ne vous rajoutez pas le poids de la dissimulation. 

Bien sûr, l’étape suivante est d’en parler à un professionnel. Votre conjoint, votre famille ou vos amis ne sont pas thérapeutes. Il est important qu’ils soient informés votre situation, mais vous avez besoin d’une personne qualifiée pour vous aider. 

2è erreur : contrôler les crises ou les minorer

Dans ce domaine, il vous appartient d’agir pour aller mieux !

Espérez-vous encore qu’avec le temps les crises d’angoisse passent d’elles-mêmes ? Cela ne résout rien, et vous le savez. Pourquoi faire preuve d’un optimisme aussi déconcertant puisqu’il ne tient pas compte de votre réalité ?

Vous devez traiter ce trouble pour éviter qu’il ne s’installe durablement à plus forte raison sachant, à titre d’exemple, qu’il est probable que vous ayez toutes les peines du monde à calmer l’angoisse du matin.

Crise d'angoisse: gérer les stress au travail comme dans sa vie

3è erreur : vous soumettre ou obéir à la crise

Fondamentalement, vous n’avez aucune raison objective d’avoir peur ! Mais je conçois qu’il vous est difficile de prendre de la distance et, partant, de lâcher prise.

Lorsque vous ressentez de la peur, votre corps essaie de vous informer d’un danger. Mais dans le cas d’une crise d’angoisse sans raison apparente, votre voix intérieure a tort. Vous n’avez pas à avoir peur. 

4è erreur : fuir

Fuir devant une crise c’est comme tenter d’échapper à un conflit. Tôt ou tard, il vous rattrape et les conséquences sont pires.

Il existe une méthode trés efficace pour traiter ponctuellement une crise d’angoisse

5è erreur : combattre les symptômes

Vous essayez de faire comme si de rien n’était ? Plutôt que de contrôler la crise, mieux vaut essayer de l’accepter.

Votre esprit veut nier vos symptômes et pense pouvoir les surmonter seul ? Vous continuez votre travail alors que votre cœur palpite et que vous n’arrivez plus à respirer ? C’est une erreur.

Faites une pause. Sortez prendre l’air si vous le pouvez. Reposez-vous et accordez à votre corps et à votre esprit un peu de temps pour se calmer. De telles crises ne durent jamais trés longtemps.

6è erreur : hyperventiler

Plus que d’hyperventiler, essayer de respirer moins vite.

Le mécanisme d’hyperventilation est plus fort que vous. C’est votre corps qui hyperventile pour vous permettre de faire face au danger.

Bien sûr, il ne sait pas que le danger n’est pas réel dans le cas de votre crise d’angoisse. En effet, le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et la réalité.

Alors, faites un effort pour respirer plus lentement et ainsi ralentir votre rythme cardiaque.

7è erreur : éviter ce qui vous fait peur

L’évitement est un peu comme fuir. Alors, évitez d’éviter !

Vous pensez que vos crises d’angoisse sont corrélées à une nouvelle activité ou à une situation et vous avez donc décidé de les éviter ou d’y mettre un terme. Ne vaut-il pas mieux régler ce problème d’angoisse ? L’évitement n’est pas une solution. 

8è erreur : ne compter que sur les calmants

Les médicaments de type antidépresseurs ou anxiolytiques ne savant pas régler la cause de votre problème. C’est un leurre !

Les anxiolytiques sont souvent prescrits en cas de crise d’angoisse, et ils sont en effet très efficaces car ils relaxent le patient et peuvent même l’endormir.

Peut-être aussi avez-vous votre propre technique pour vous calmer, comme une cigarette ou un verre d’alcool ?

Non seulement ces méthodes ne règlent pas la cause des crises d’angoisse mais seulement les symptômes, mais elles génèrent une accoutumance.

La nicotine augmente le rythme cardiaque, l’alcool peut aggraver la dépression. Tous deux sont fortement déconseillés car ils empirent la situation. Si les anxiolytiques peuvent vous aider sur le moment, ils doivent être accompagnés d’une thérapie pour régler la cause du problème. 



Ressources en ligne

  1. Association nationale pour la santé mentale (ANSM) : L’ANSM propose des informations sur les troubles anxieux, y compris les crises d’angoisse, ainsi que des ressources pour trouver de l’aide et du soutien : Site web de l’ANSM
  2. Psychologies.com : Ce site propose des articles, des témoignages et des conseils sur la gestion de l’anxiété et des crises d’angoisse : Psychologies.com.
  3. Info Suicide : Bien que centrée sur la prévention du suicide, cette organisation fournit un soutien en cas de crise d’angoisse et dirige les personnes vers des professionnels de la santé mentale : SOS Suicide

Lignes d’assistance téléphonique

  1. SOS Suicide : Ligne d’assistance téléphonique ouverte 24h/24 et 7j/7. Est offert un soutien pour les personnes en détresse psychologique, y compris celles en proie à des crises d’angoisse : 3114 (numéro non surtaxé) ou 3114.fr
  2. SOS Médecins : Si vous êtes en proie à une crise d’angoisse et que vous avez besoin d’une assistance médicale immédiate, vous pouvez contacter SOS Médecins au 36 24 ou SOS Médecins

Professionnels de la santé mentale

Consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychologue ou un psychiatre, est crucial pour la gestion et le traitement des crises d’angoisse.

Ils peuvent vous aider à élaborer un plan de traitement personnalisé et vous enseigner des compétences de gestion de l’anxiété.

Ainsi, en cas de crise d’angoisse aiguë et de difficultés à la gérer, il est important de rechercher une aide médicale immédiate, en contactant un professionnel de la santé ou en se rendant à l’urgence d’un hôpital.

Pour autant, sur la foi de mon expérience, qui dit psychiatre dit médicaments. Qui dit psychologue, dit analyser son problème et son histoire de vie pour faire des liens.

Démarches toutes deux intéressantes mais elles prennent des années et ne règlent que 5 cas sur 17.

Crises d’angoisses : quid des traitements naturels ?

Crises d’angoisses : quid des traitements naturels ?

Je n’écris pas que ce soit la panacée universelle mais ces traitements naturels contre les crises d’angoisses sont efficaces pour calmer les symptômes de crises d’angoisses et, par extension, rétablir un état de bien-être mental pour une durée limitée puisque la personne concernée se dit souvent : « Je ne me sens pas bien psychologiquement« .

Je ne dirais donc jamais assez : travailler la forme, bien sûr mais, ensuite, travailler le fond.

Nous allons donc découvrir ensemble 5 traitements naturels des crises d’angoisses. Je ne manquerais pas de vous informer comment traiter les crises d’angoisses au fond. J’entends par là, comment vaincre des crises d’angoisses de façon définitive.

En effet, pour être clair d’entrée, je ne suis pas convaincu que les plantes ou l’acupuncture soient réellement efficaces pour traiter les crises d’angoisses et encore moins une crise d’angoisse travail. Pour les apaiser tout au plus sachant qu’il en va de même au sujet de l’anxiété laquelle peut justifier une phobie de la hauteur laquelle est un lien de cause à effet et, partant, un symptôme de trouble anxieux.

Traitements naturels des crises d’angoisses

Il existe différentes façons de gérer les crises d’angoisse de façon naturelle. Celles qui vous sont exposées ci-dessous constituent des moyens pour apaiser les crises d’angoisses, donc pas un traitement en soi.

Pour traiter les crises d’angoisses de façon naturelle, ce qui vaut aussi quant on a des symptômes de spasmophilie, vous devez avoir recours à un travail thérapeutique a minima qui permette de répondre à la question de savoir comment soigner l’anxiété puisque, in fine, qui dit crise d’angoisse parle de troubles anxieux comme je l’explique au cours de cet article.



Le thé vert

Le thé vert est l’un des traitements naturels les plus utilisés contre les crises d’angoisses. Il a des avantages autant pour l’état mental que pour l’organisme.

Pour l’état mental, les effets du thé vert sur le niveau de stress ont été démontrés par de nombreuses études scientifiques. Il permet de garder une très bonne humeur. Il améliore aussi la mémoire, et réduit la fatigue.

Selon une étude publiée dans le magazine Nutritional Neuroscience en 2016, la consommation de thé vert augmente l’activité de certaines ondes cérébrales. Cela facilite et accélère la réflexion et l’objectivité face à de situations difficiles.

Une enquête, qui a porté sur 42 000 Japonais âgés de 40 ans et plus, révèle qu’à partir d’une consommation de 5 tasses de thé vert par jour, le risque de souffrir de stress ou d’angoisse baisse de 20 %. Tout s’explique !

Je ne bois que du café…

Moralité, si vous souhaitez diminuer le risque de crises d’angoisses dans votre quotidien, consommez 5 tasses de thé vert par jour (CQFD). Grâce à sa composition en polyphénols, le thé vert a d’énormes propriétés antioxydantes qui procurent des bienfaits à l’organisme.

Si j’en crois ce qu’il en est dit, il permet de prévenir les cancers, l’artériosclérose, la carie dentaire, et les maladies cardiovasculaires ce qui, dans ce dernier cas, permet de tenir à distance des angoisses de mort.

Il a également des propriétés antivirales, antibactériennes, antifongiques et antiangiogénique (contrôle du développement anormal de vaisseaux sanguins au sein des tumeurs). C’est aussi un très bon allié minceur. Un super pote ce thé vert.

La camomille

La camomille est un excellent remède contre le stress, l’anxiété et les troubles psychiques similaires. Elle permet de soigner les symptômes comme :

  • La colère : Une tasse d’infusion vous aide à vous calmer. Les composés de la camomille sont liés à des récepteurs cérébraux similaires à ceux retrouvés dans des médicaments comme le Valium®.
  • L’insomnie : Pour améliorer votre sommeil, il suffit de passer une goutte d’huile de camomille sous la plante de vos pieds ou sur le long de votre colonne vertébrale, juste avant d’aller au lit. Son influence positive est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
  • Diminue la tension nerveuse : Diluez quelques gouttes de camomille romaine dans votre bain, et passez-y quelques dizaines de minutes. Cela vous permet de vous détendre comme lorsque vous avez la phobie du dentiste.

En dehors de ses bienfaits sur l’état psychique, cette plante apaise également les douleurs de règles, les maux de gorge, les irritations cutanées et, enfin, les troubles digestifs.

L’aubépine

L’aubépine est une plante connue pour ses multiples vertus. Elle est utilisée pour aider les personnes souffrant de stress, d’anxiété ou d’angoisse nocturne. L’aubépine a les avantages suivants :

  • Élimine les troubles du sommeil,
  • Corrige l’irritabilité,
  • Réduit les pertes de mémoire et les signes de confusion.

En dehors de ses bienfaits sur l’état psychique, l’aubépine permet également de réduire le risque de maladies cardiovasculaires. De même que les palpitations, les troubles nerveux, les troubles digestifs, et les spasmes.

traitements naturels des crises d'angoisses : subtances naturelles pour calmer les crises d'angoisses

Prendre un bain chaud

Prendre un bain chaud a d’énormes bienfaits sur l’organisme. En voici quelques-uns :

  • Action positive sur le cœur : Lorsque votre corps est en contact avec une eau à température élevée, votre cœur bat légèrement plus vite. Cela favorise une meilleure circulation sanguine. Partant, une meilleure irrigation du cerveau. La sensation de détente est assurée à plus forte raison quand une personne a peur de vomir.
  • Aide à mieux respirer : A titre d’exemple, une crise d’angoisse matinale est parfois accompagnée de suffocations et de difficultés respiratoires. Je pense à ce sentiment d’oppression de la cage thoracique. Un bon bain chaud est un soin naturel pour réguler sa respiration dans ce type de cas. L’amélioration de la circulation sanguine, entraînée par une légère accélération du cœur, augmente l’apport en oxygène. Cela vous permet de retrouver une fréquence de respiration normale comme d’apaiser vos symptômes de crises d’angoisses. Pour autant, je vous concède que prendre en bain chaud le matin n’est pas simple en termes de contraintes sociales, familiales ou professionnelles 😊️.
  • Permet de calmer le système nerveux : L’eau chaude a une action positive sur vos nerfs. Elle stimule votre système immunitaire comme elle augmente la production d’endorphines, les hormones du bonheur. C’est très bénéfique après une journée où vous avez – éventuellement – vécu plusieurs situations angoissantes
  • Améliore la qualité du sommeil, à plus forte raison si, par exemple, vous avez du mal à dormir parce-que vous êtes affecté(e) par un deuil.

L’acupuncture

L’acupuncture est susceptible de calmer un certain nombre de problèmes et, à ce sujet, j’ai une petite histoire à vous raconter.

Il y a quelques années, une fois de plus, je souhaitais arrêter de fumer. Je n’en n’étais pas à mon coup d’essai, et après de vaines tentatives de solutions à l’aide de différentes méthodes, j’ai pris rendez-vous chez un médecin acupuncteur.

Passées 2 séances, j’en ai été quitte pour des douleurs particulièrement pénible aux jambes.

L’acupuncture n’avait rien à y voir. C’était mon histoire personnelle qui me disait quelque chose. Du coup, je fume toujours, mais ce n’est pas le sujet.

L’approche comportementale est-elle une solution aux crises d’angoisses ?

La thérapie comportementale repose sur une démarche structurée.

Avant tout, vous faites le point de votre situation. Sur la base d’un questionnaire, et d’un ensemble d’observations, possibilité vous est offerte de mieux comprendre le mécanisme de votre problème.

Ceci vous permet d’établir un diagnostic thérapeutique précis qui va vous offre de soigner votre trouble au mieux de vos intérêts et, surtout, de façon personnalisée.

Fort de ce diagnostic, vous commencez à traiter votre problème sur la forme d’abord puis sur le fond. Cela signifie que vous traitez d’abord vos symptômes de crises d’angoisses de sorte à les éliminer puis que vous traitez la genèse – l’histoire – de votre problème.

Imaginez les bénéfices que vous retirez d’une telle démarche si vous êtes victime de crise d angoisse nocturne.

Point n’est besoin de chercher pourquoi vous souffrez ainsi et de vous poser mille et une question à propos desquelles rien ne vous assure que ce soient les bonnes réponses. Vous n’avez donc pas besoin de partir dans des recherches hypothétiques pendant des mois voire des années.

Ce qui explique – justifie – votre problème émerge au cours de la 3è étape du programme. Ainsi, de façon fluide et simple, vous savez comment faire pour définitivement éliminer votre problème.

Reprendre le contrôle de votre vie

Cette étape est celle du traitement à proprement parler. Il s’agit de prendre le contrôle de vos symptômes et, entre autres, d’éliminer vos pensées obsessionnelles ou vos ruminations lesquelles sont un symptôme d’anxiété généralisée qui, souvent, justifie, les angoisses nocturnes.

Dès lors, de traiter, par exemple, vos problèmes d’insomnie ou de tocs. Vous disposez donc de tous les moyens pour reprendre le contrôle de votre vie. Ainsi, vous cheminez jusqu’à la solution définitive grâce à cette approche se veut simple et pragmatique.

A propos de solutions, j’ajoute, ou répète, que vous ne faites jamais l’objet d’exercices d’exposition. Cela signifie que, jamais, vous n’êtes contraint(e) de vous exposer à votre problème.

Ainsi, les solutions qui vos sont proposées respectent votre personnalité comme votre vision du monde et nul n’est besoin de chercher le meilleur antidépresseur pour anxiété généralisée.

Consolider les solutions

Cette étape est l’extension de la précédente. C’est celle qui vous permet de continuer à avancer dans les solutions stratégiques mises en place pour éliminer naturellement et définitivement vos crises d’angoisses.

En suivant les étapes l’une après l’autre, en vous inspirant des vidéos explicatives intégrées au programme, vous reprenez progressivement le contrôle de vos symptômes. A ce stade, vous en avez déjà éliminé plus de 60% en 4 semaines.

Cette étape intermédiaire a pour vocation de vous aider à poser les bases de votre autonomie. Ensuite, vous disposez de moyens thérapeutiques simples pour consolider cette autonomie retrouvée.

Par autonomie, j’entends retrouver confiance en soi, estime de soi, et affirmation de soi. En bref, adopter un comportement adulte et responsable. Celui-là même qui vous permet d’exploiter vos ressources naturelles pour assumer n’importe quelle situation à laquelle votre vie vous confronte. Assumer et non plus éviter.

Dès lors, le but de ce programme thérapeutique en ligne est de vous re-donner le contrôle de votre vie en 6 à 8 semaines.

Il ne s’agit en aucun cas d’une méthode miraculeuse. C’est la mise en place de protocoles thérapeutiques simples qui ont fait leurs preuves. Cela vous permet d’aller très vite en plus de ne pas craindre une rechute.

Évaluer votre progression naturelle

Tout au long de votre parcours thérapeutique, vous bénéficiez d’un outil simple pour évaluer votre progression. Ainsi, chaque jour, vous mesurez votre progression émotionnelle.

Pour « asseoir » votre nouvelle façon d’être et de faire, vous accédez à des des moyens thérapeutiques simples. Ils vous permettent de mettre un terme définitif à tous les traumatismes dont vous êtes victime, ceux-là mêmes qui vous empêchent d’agir.

Le déni face à une crise d'angoisse

Grâce à cette avant-dernière étape, vous retrouvez votre autonomie. Vous découvrez comment vous affirmer, comment restaurer l’estime de vous même.

Tout en travaillant votre affirmation, vous mettez la « dernière main » à la consolidation des solutions. Celles-là même que vous avez mises en place pour éliminer votre problème.

Vous reprenez pied dans votre vie !

L’étape ultime

C’est le bouquet final. Vous progressez de plus en plus.

Aujourd’hui, vous êtes redevenu(e) acteur/actrice de votre vie. Mais, sans doute vous interrogez-vous sur cette stratégie comportementale qui vous permet d’en arriver à oser être vous même ?

C’est précisément ce que vous explique cette dernière et ultime étape. Vous entrez dans le cœur de la machine thérapeutique. Ainsi, vous découvrez comment est conçu ce programme et à quels grands principes thérapeutiques il répond.

Cette 5ème étape, ou Module 5, c’est un peu comme si vous rentrez dans les secrets de fabrication de ce programme thérapeutique en ligne. L’approche comportementale n’a plus de secrets pour vous, comme si, à votre tour, vous deveniez coach comportemental.

Pour l’heure, vous êtes redevenu(e) maitre(sse) de votre vie !

Thérapie comportementale et traitements des crises d’angoisses

Point phare des traitements naturels des crises d’angoisses puisque sans médicaments, l’approche comportementale vous aide à régler le problème à sa racine.

Recourir à un traitement naturel pour traiter les symptômes liés à une crise d’angoisse est une option responsable, au sens où cela ne comporte aucun risque pour l’organisme contrairement aux traitements médicamenteux.

S’il se comprend que vous ayez recours à des traitements naturels contre les crises d’angoisses tels que ceux que je viens de vous présenter, pour autant, vous ne traitez pas votre problème sur le fond. Vous souffrez juste un peu moins.

Ces traitements naturels (thé vert, camomille, acupuncture, etc.) ne sont donc qu’un outil. Ils ne sont pas la solution.

In fine, la meilleure option comme traitement naturel des crises d’angoisses est d’opter pour une thérapie comportementale.

C’est une approche brève dont les résultats sont validés par plusieurs études scientifiques lesquelles sont menées par des organismes publics de renommée mondiale (cf. INSERM – Institut National de la Recherche et de la Santé Médicale).

Ceci étant posé, vous trouverez ci-après tous les bénéficies que vous retirez de l’approche comportementale :

  • Comprendre votre réel problème : Les symptômes des troubles psychiques sont presque tous identiques. Il est donc probable que vous ne sachiez pas exactement de quoi vous souffrez. Dès le 1er Module de mon programme thérapeutique et comportemental en ligne (Le Programme ARtUS), vous faites un état des lieux. Ainsi, vous déterminez avec précision votre problème, sa nature, ses causes. et, enfin, l’historique de son apparition comme de tous les facteurs qui le maintiennent.
  • Déterminer les solutions adéquates : L’approche comportementale vous met au cœur de votre traitement. Le Module 2 du Programme ARtUS vous offre une stratégie personnalisée pour éliminer vos crises d’angoisses définitivement !
  • Identifier et éliminer les pensées limitantes : Les crises sont généralement maintenues par des idées fausses comme, par exemple, des pensées négatives dévalorisantes. Ce programme thérapeutique et comportemental en ligne neutralise ces pensées toxiques et permet d’objectiver (cf. ruminations et pensées obsessionnelles).
  • Identifier et corriger les réactions inappropriées : Adopter des comportements objectifs permet de vivre sans avoir à redouter des crises d’angoisses. Le Programme ARtUS vous aide à construire des comportements adultes et responsables en lien avec votre réalité, tout en respectant votre vision des choses et votre personnalité.

Vous souhaitez exprimer un commentaire ? Partager une expériences liée aux traitements naturels des crises d’angoisses ? Vous avez des suggestions à ce sujet ?

Merci de votre intérêt et de votre confiance.


Épuisement nerveux : comment se remettre d’un surmenage ?

Épuisement nerveux : comment se remettre d’un surmenage ?

L’épuisement nerveux est une sorte d’état émotionnel que la plupart des gens tentent de combattre et d’éviter.

C’est comme une sorte de fatigue mentale et psychique analogue à ce « truc » contre lequel on lutte tant qu’à la fin, on finit exsangue, vidé(e) de soi même, et dénué(e) de toute énergie.

Comme dirait l’un de mes amis, je cite: « On est arrivé au bout de sa vie !« .

Les causes d’un épuisement nerveux sont multiples et cela nous interpelle donc quant à savoir quel est le meilleur traitement de ce qui pourrait s’apparenter aux symptômes d’un burnout.

D’une façon générale, ce type de problématique anxieuse est le fruit d’un manque de respect de soi sans que la bonne volonté de l’intéressé(e) puisse être mise en cause lequel n’a de cesse de ressentir un mal etre general.

Cette personne n’exprime pas ses limites, et s’en demande plus qu’elle ne peut en accepter. Elle dénie une réalité qui la ramène à elle même.

Ceci étant écrit, au delà des causes et origines d’un épuisement nerveux, le plus important – et intéressant – consiste à d’abord traiter l’épuisement nerveux.

En effet, stratégiquement, il s’agit là de commencer par identifier les comportements qui font fait le lit de ce qui – bien sûr – ne peut être vécu que comme un problème.

Lorsqu’il n’est pas traité, l’épuisement nerveux génère des problèmes plus importants. Je pense à la plus particulièrement à un sentiment de malaise psychique aggravé par le sentiment d’avoir la tête prise dans un étau.

Dès lors, un épuisement nerveux rend également vulnérable à de nombreuses maladies physiques au point de faire le lien entre troubles de l’équilibre et anxiété.



Causes et origines de l’épuisement nerveux

Quelles sont les différentes causes d’un épuisement nerveux ? Une personne émotionnellement sensible exposée à des situations stressantes sur une courte période ressent une fatigue légère.

Mais quand ces situations durent dans le temps, et que la pression qu’elles exercent augmente, la fatigue devient beaucoup plus importante. A force de lutter, c’est le meilleur moyen de « convoquer » le problème au point que dans le domaine professionnel les gens finissent par se dire : « j’ai peur d’aller travailler« .

La personne victime de cet épuisement nerveux rencontre des difficultés d’endormissement. Elle dort de plus en plus mal et le sommeil n’est pas profond et peut aller jusqu’à avoir peur de mourir en dormant.

Les journées commencent donc avec une carence importante en termes d’énergie et de vitalité. En bref, la personne intéressée est victime d’une grande fatigue qui peut aller jusqu’à la dissociation voire la peur de perdre le contrôle de soi même.

Du stress et des exigences

C’est bien d’avoir des rêves élevés. C’est courageux de se fixer de grands buts pour accomplir de grandes choses. Mais quand réussir devient une obsession, cela tend à devenir épuisant.

Cette cause est récurrente dans le milieu professionnel. Des personnes, salariées ou non salariés, se fixent des objectifs très élevés en termes de rendement.

En l’espèce, elles souhaitent obtenir les faveurs de leurs supérieurs ou bénéficier de revenus plus importants. Du coup, elles sont obsédées par cet objectif lequel consiste à obtenir de la reconnaissance.

Ces personnes sacrifient tout le reste : vie de famille, vie sociale, et vie sentimentale, et cela pour tendre vers la réussite. Mais plus le temps passe, plus elles s’épuisent, et plus elles voient leurs rêves s’éloigner. Avec, dans l’intervalle, une anxiété exacerbée par des ruminations anxieuses quand elles ne sont pas précédées, ou suivies, de crise d’angoisse comme lorsqu’une personne souffre de phobie des dents.

Des attentes élevées

Cela peut être très fatigant pour ne pas écrire usant que d’attendre de soi même comme des autres qu’ils adoptent les comportements dont nous avons besoin.

Bien que ces attentes soient – parfois – compréhensibles et légitimes, elle ne sont pas toujours comblées. Dans ce cas, l’attente non récompensée produit des frustrations importantes. C’est donc la porte ouverte à un problème de plus : le ressentiment.

Ce type de comportement est d’autant plus dommageable que ce qu’il produit comme conséquence est responsable d’une aggravation de peurs diverses difficilement assumées.

Un environnement défavorable

Il n’y a rien de plus épuisant que de vivre dans un milieu où l’on est constamment défavorisé(e), voire humilié(e), exploité(e), et traité(e) en dessous de sa vraie valeur. Ce type d’environnement détruit le moral, et use les nerfs au point que l’on est fatigué(e) nerveusement.

Symptômes physiques de l’épuisement nerveux

Tout épuisement nerveux se manifeste par la sensation d’être complètement à bout de force. Comme désemparé(e) au point, à titre d’exemple, de faire une crise d’angoisse après un décès.

C’est ce que l’on appelle aussi le surmenage ou la fatigue nerveuse. La personne victime de cet épuisement nerveux n’a plus de solutions aux défis qu’elle rencontre ou qu’elle s’impose.

Sur le plan physique, les symptômes les plus fréquents sont les suivants :

  • Migraine : La personne qui souffre de cet épuisement nerveux a – le plus souvent – constamment mal à la tête. Même après plusieurs heures de repos, les douleurs ne disparaissent pas.
  • RGO (Reflux Gastro Œsophagien).
  • Fatigue nerveuse générale : Sentiment de faiblesse constant. La personne en proie à un épuisement nerveux recourt à des vitamines ou à des boissons énergétiques. L’idée est de tenir le coup tout au long de la journée.
  • Maux de dos.
  • Hypertension artérielle.
  • Problèmes cardiaques (tachycardie – palpitations).
  • Apathie.
  • Bouffées de chaleur.
  • Sécheresse buccale.
  • Arthrite (constatée chez les personnes ayant une prédisposition à diverses maladies)
  • Vulnérabilité aux maladies infectieuses (faiblesse du système immunitaire).
Faites un test pour savoir si vous êtes victime d'épuisement

Symptômes psychiques d’épuisement nerveux

Sur le plan psychique, vous trouverez ci-après les symptômes les plus fréquents:

  • Perte de l’initiative : La personne sombre dans des habitudes quotidiennes. Elle n’innove plus et tout l’ennuie. Elle se refuse à prendre des responsabilités, même quand ces dernières n’induisent aucune prise de risques.
  • Irritabilité : Les personnes qui souffrent d’épuisement nerveux s’énervent facilement et souvent pour de banales raisons. Même les blagues les plus anodines les mettent hors d’elles. En plus, elles interprètent les critiques de manière très personnelle.
  • Troubles de l’humeur : Une personne épuisée passe de la joie à la colère en un laps de temps particulièrement court, et sans raison précise.
  • Impatience : Une personne épuisée perd toute capacité d’attendre (cf. frustration).
  • Problèmes de concentration : Il est absolument impossible pour une personne qui souffre d’épuisement nerveux de se focaliser sur une même tâche, pendant une longue durée. Cette personne est facilement distraite par ses pensées, et par des facteurs environnementaux (sons, lumières, etc.).
  • Manque de confiance en soi et d’estime de soi : C’est un symptôme psychique qui apparaît après une longue période d’épuisement. La personne doute d’elle-même et de ses capacités. Elle est envahie par des pensées récurrentes et dévalorisantes.

Traitement de l’épuisement nerveux

Pour venir à bout d’un épuisement nerveux, d’aucun pense surement qu’il suffit de prendre du repos ou de soigner son alimentation, voire d’exercer une activité physique ou de se divertir en voyageant.

Dans tous les cas, de participer à des activités qui procurent du plaisir. Mais dans de nombreux cas, c’est bien loin de suffire.

Voilà pourquoi je vous recommande – fortement – d’utiliser les outils de la thérapie comportementale pour retrouver confiance en soi et apaisement intérieur.

Ainsi, l’approche comportementale est une approche thérapeutique dite brève. Avec précision, elle permet d’identifier le mécanisme d’un trouble et les symptômes qui le justifie.

Souvent, les causes et origines les été ignorées en toute bonne foi ce qui maintient l’épuisement nerveux.

Alors, il convient d’utiliser une méthode comportementale spécifique comme antistress naturel à l’anxiété que sous tend l’épuisement nerveux.

Cette démarche thérapeutique s’appelle la contextualisation, et elle comporte 4 phases :

  • L’analyse fonctionnelle,
  • Le contrat thérapeutique,
  • La mise en œuvre du traitement,
  • L’évaluation et le suivi du traitement,

L’analyse fonctionnelle

Le programme thérapeutique et comportemental que j’ai conçu et mis en ligne vous permet d’évaluer de façon précise la réalité de votre situation.

Au-delà du trouble qui fait l’objet de votre demande à devenir membre du Programme ARtUS, vous identifiez et explorez les causes cachées de cet épuisement nerveux.

Plus que le symptômes qui justifient cet épuisement nerveux, vous identifiez le vrai symptôme de votre problème. Sa vraie raison !

Le contrat thérapeutique

Point n’est besoin de définir des objectifs précis. Réagir ainsi, c’est rationaliser, et vous mettre la pression ! Vous fixer des objectifs est une vaste fumisterie qui passe par la contrainte et participe à vous manquer de respect.

Le seul contrat thérapeutique que vous avez est avec vous même. Il consiste à essayer, chaque jour, de travailler à aller mieux, à vous respecter, à vous aimer.

Dans le cadre du Programme ARtUS, vous bénéficiez de tous les exercices nécessaires. Le simple fait que vous soyez acteur (actrice) et auteur(e) de votre traitement thérapeutique en augmente considérablement le niveau d’efficacité.

La mise en œuvre du traitement

C’est le déroulement proprement dit de la thérapie. C’est la clé de voute de votre programme thérapeutique en ligne.

Vous découvrez cela dès le Module 2. Cette phase d’exercices pratiques, et non d’exercices d’exposition, vous aide mentalement à mettre un terme à vos symptômes d’épuisement nerveux.

Dès ce module, la mise en place de comportements adultes et responsables est facilitée.

Grâce aux exercices, vous comprenez ce que le principe « affirmation de soi » signifie. Vous allez être très surpris(e) de la façon dont vous apprenez à vous respecter. Cela tient à si peu de choses : un objet…

Évaluation et suivi

Régulièrement, vous êtes invité(e) à évaluer vos axes de progrès. C’est très facile à faire.

Progressivement, vous prenez objectivement acte de tous les progrès effectués. Vous pouvez même vous prémunir de toute éventuelle rechute.


Personne anxieuse : 7 comportements significatifs

Personne anxieuse : 7 comportements significatifs

L’anxiété concerne des millions de Français. Malgré cela, elle est encore très souvent confondue avec l’angoisse. Trouble de l’anxiété, personnalité anxieuse, anxiété sociale ou généralisée : la multiplicité des syndromes et des symptômes de l’anxiété comme diverses tensions nerveuses n’aide pas à la reconnaître.

Alors, comment savoir si l’on souffre d’anxiété ? Comment savoir si l’on est une personne anxieuse et comment soigner naturellement un trouble anxieux ?

Comment reconnaître qu’on est anxieux ?

La première étape pour comprendre si l’on est une personne anxieuse, c’est d’apprendre à reconnaître lorsque l’on est anxieux et, par conséquent, comment traiter l’anxiété.

En effet, l’anxiété est un sentiment très répandu et très fréquent, et la ressentir de manière ponctuelle ne fait pas de vous une personne anxieuse.

Cependant, l’un des points habituels de reconnaissance de l’anxiété consiste à évaluer si votre cerveau tourne en boucle.

Néanmoins, il est possible de développer une personnalité anxieuse sur le tard, d’où l’importance d’apprendre à en reconnaître les symptômes. Au-delà des symptômes que je détaille dans cet article, l’anxiété se caractérise par un sentiment envahissant de peur et d’inquiétude qu’il est difficile de combattre d’autant plus que s’installe durablement un mal-être intérieur.

Ces sensations psychologiques peuvent avoir des conséquences physiologiques plus ou moins importantes. Lorsqu’une personne équilibrée est placée face à une situation stressante, il est tout à fait naturel qu’elle ressente de l’anxiété.

On parle alors aussi de stress. Il est d’ailleurs possible de travailler et d’améliorer son seuil de tolérance au stress.

En revanche, lorsqu’une personne ressent de l’anxiété à propos de quelque chose dont elle ne sait rien, on commence à parler de trouble de l’anxiété.

Parfois, le sujet va ressentir de l’anxiété devant des situations qu’il est le seul à juger stressantes. On parle alors toujours de trouble anxieux, et le praticien s’appuie sur la nature de ces situations pour démarrer un travail thérapeutique.



Comment savoir si je fais de l’anxiété ?

Pour savoir si vous souffrez d’anxiété, il faut évaluer l’importance des symptômes et les situations qui les font apparaître. Après un événement traumatisant, certaines personnes souffrent d’anxiétés profondes. Néanmoins, il est inapproprié de parler de troubles de l’anxiété.

Il s’agit plutôt alors d’un choc post-traumatique.

Pour savoir si vous faites de l’anxiété, interrogez donc vos sensations et vos sentiments. Si vous ressentez une inquiétude démesurée face à une situation, vous souffrez probablement d’anxiété.

De même, si vous repoussez constamment certaines obligations, plus par crainte que par paresse, votre décision est sans doute motivée par l’anxiété. Évidemment, la question du contexte dans lequel vous ressentez cette inquiétude est importante. De même, l’impact de votre anxiété doit être pris en compte.

Souffrir d’un important stress avant un examen majeur, c’est normal. Rater son examen ou refuser de s’y rendre à cause de l’anxiété, c’est un problème.

Dans la même veine, avoir mal au ventre en pareille situation peut être normal à la condition que cela ne soit pas chronique.

Quelles personnalités sont exposées à l’anxiété ?

Chez beaucoup de personnes anxieuses, l’anxiété reste vécue en silence pendant de longues années. Souvent, c’est l’ignorance qui empêche les personnalités anxieuses de mieux se comprendre et de se soigner.

C’est de cette façon que beaucoup de personnes focalisent leur attention sur des problèmes de rythme cardiaque irrégulier alors que cela n’a rien de médical et que ce n’est donc qu’un symptôme d’anxiété.

Comment identifier une personne souffrant d'anxiété

Dès lors, il est donc très important de connaître et de comprendre ces symptômes. Surtout, il est essentiel de garder à l’esprit qu’il est rare d’être seulement anxieux.

Les hyperactifs, les personnalités surdouées, les dépressifs et bien d’autres personnalités souffrent d’anxiété.

Peut-on faire un test pour savoir si on a de l’anxiété ?

Beaucoup de personnes anxieuses vivent très longtemps sans mettre de mot sur le mal qui les ronge. Habituées à fuir les obligations et à procrastiner, elles se sont habituées à endosser l’habit du paresseux.

En réalité, il n’est pas rare que les personnes anxieuses souffrent également d’hyperactivité cognitive. Leur anxiété pourrait leur servir de moteur intellectuel, mais elle se présente en si grande quantité qu’elle devient paralysante, et c’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il est probable que la personne souffre d’anxiété généralisée.

Découvrir que l’on souffre d’un trouble de l’anxiété est donc le premier pas pour s’en sortir. Bien souvent, poser un diagnostic (même s’il n’est pas médical ou psychiatrique) apaise déjà partiellement la douleur quotidienne.

Surtout, cela donne les armes nécessaires pour affronter les conséquences de l’anxiété. Des conséquences douloureuses impossibles à combattre quand on ignore leur origine.

Sur Internet, il existe de nombreux tests qui permettent de déterminer si l’on est une personne anxieuse ou non. Ces tests reposent tous sur le principe de l’autoévaluation.

En répondant à des questions le plus sincèrement possible, vous permettez au site internet de déterminer si vous souffrez d’un trouble anxieux. Ce n’est donc pas parfaitement fiable mais c’est un bon début.

Bien sûr, cela ne remplace pas le diagnostic d’un médecin ou d’un comportementaliste qualifié.

Qu’est-ce que l’échelle d’appréciation de l’anxiété d’Hamilton ?

L’échelle d’appréciation de l’anxiété d’Hamilton est un outil utilisé par les professionnels de santé et par certains comportementalistes. Elle ne permet pas de déterminer la présence ou non d’un trouble anxieux. Elle est utilisée une fois que le diagnostic de l’anxiété a été posé.

Elle permet alors d’évaluer l’intensité des symptômes liés à l’anxiété et à la dépression. C’est un outil efficace pour mieux cerner les besoins d’un patient anxieux. Comme je le disais un peu plus tôt, il est rare que l’anxiété se présente seule.

Bien souvent, elle est stimulée par d’autres problèmes, d’autres pathologies ou des particularités liées à la personnalité du patient. Dans ce cas-là, l’échelle d’Hamilton permet de comprendre plus précisément l’impact et la place du trouble anxieux dans les problèmes que rencontre la personne anxieuse.

Il est possible de trouver des tests utilisant l’échelle d’Hamilton sur internet.

En revanche, ils présentent un intérêt très limité pour les patients. Son résultat sera surtout utile aux professionnels de santé. Certaines questions s’adressent même directement au professionnel de santé (notamment au sujet du comportement pendant l’entretien) et non pas à la personne anxieuse.

Comment reconnaître une personne anxieuse ?

Parmi ceux qui s’intéressent à l’anxiété, il n’y a pas que ceux qui en souffrent. À cause de leurs particularités et des souffrances qu’ils supportent au quotidien, les anxieux sont parfois difficiles à vivre pour leur entourage.

Ils sont également nombreux à ne pas avoir posé de diagnostic sur le mal qui les ronge. Résultat, c’est souvent l’entourage qui entame le travail nécessaire pour nommer et traiter le problème.

Voilà pourquoi il est important de savoir reconnaître une personne anxieuse. Reconnaître l’anxiété chez quelqu’un d’autre n’est pas toujours chose aisée.

Il faut commencer par se concentrer sur les symptômes les plus visibles.

Les symptômes d’une personne anxieuse

  • L’incapacité à lâcher prise,
  • Des réactions qui semblent parfois paranoïaques,
  • Une agitation excessive,
  • Pertes d’équilibre,
  • Une tendance à procrastiner excessivement,
  • L’incapacité à se concentrer longuement sur une tâche ou un projet,
  • Une chute de la libido (perte de l’érection chez certains hommes),
  • Ou, au contraire, une hyper sexualité compensatrice,
  • Se sentir déréalisé(e) ou dépersonnalisé(e).

Ces signes physiques peuvent vous donner de premières indications. Ils sont des indices qui vous donnent une première piste, mais il faudra entamer un dialogue avec la personne concernée.

Si elle admet ressentir les symptômes psychiques liés à l’anxiété, alors il faut la pousser à en parler avec un professionnel.

Comment se comporter avec une personne anxieuse ?

Vivre avec une personne qui souffre d’une forte tension intérieure n’est pas facile. Il est normal de vouloir être présent et d’essayer d’aider la personne qui souffre. Malheureusement, les personnes qui ont du mal à être présentes à elles-mêmes ne prennent pas toujours la mesure des efforts de leurs proches pour les aider.

Il faut alors savoir se protéger soi-même pour ne pas être blessé(e) par les comportements parfois inconsidérés des anxieux. Avant toute chose, pour aider un proche anxieux, il faut se renseigner sur le problème qu’il rencontre.

Il faut s’informer longuement pour comprendre les mécanismes derrière l’anxiété. Ensuite, il faut en discuter avec la personne concernée et essayer de l’amener à reconnaître le problème.

Comment faire avec une personne anxieuse

Si c’est déjà fait, il faut le guider vers un traitement, puis soutenir ce traitement au quotidien. Attention tout de même à ne pas essayer de se substituer à un suivi professionnel. Certaines personnes anxieuses refusent l’aide des médecins et d’un comportementaliste.

Leurs inquiétudes et leur procrastination prennent le dessus. C’est un problème majeur, mais vous ne pouvez pas prendre le risque de vous épuiser pour soutenir quelqu’un qui ne fait aucun effort.

Il est absolument essentiel de prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin des autres.

Comment faire pour ne plus être une personne anxieuse ?

Comme vous l’avez compris, il existe plusieurs « courants » thérapeutiques pour ne plus être une personne anxieuse. Les 4 principales sont :

  • La psychologie clinique,
  • La psychiatrie,
  • La psychanalyse,
  • La thérapie brève,

Chacune correspond à une demande, à une recherche spécifique. Dès lors, ne plus être une personne anxieuse repose sur le mode d’investissement souhaité.

Dès lors, de multiples questions s’imposent à vous, cette personne anxieuse :

  • Souhaitez-vous comprendre et cheminer à votre rythme ?
  • Préférez-vous faire des liens entre votre une histoire de vie et vos troubles anxieux ?
  • Plutôt faire des liens entre vos relations intra familiales (papa et maman) et votre anxiété ?
  • Prendre des médicaments ce qui n’est pas une façon naturelle de soigner l’anxiété ?
  • Ou, enfin, ne pas travailler sur le « pourquoi » mais sur le « comment » et dès lors, arriver à retrouver la sérénité en moins de 2 mois ?

Je vous laisse le soin de répondre à ces questions à l’aide de tous les article que vous trouverez dans ce blog.


Anxiété d’anticipation : comment s’en défaire ?

Anxiété d’anticipation : comment s’en défaire ?

L’anticipation est une réaction saine face à certaines situations. Une bonne capacité à anticiper permet d’éviter de nombreux problèmes. Elle est même la marque d’une intelligence conceptuelle particulièrement marquée.

Cependant, quand l’anticipation devient permanente et pousse à imaginer le pire, on parle d’anxiété d’anticipation. Les troubles anxieux sont difficiles à vivre, mais ils se soignent très bien.

Pour autant, la question primordiale reste de savoir comment traiter l’anxiété d’anticipation et, partant, comment soigner une grande anxiété sans antidépresseur ?

Définition de l’anxiété d’anticipation

L’anxiété d’anticipation n’est pas un trouble anxieux à proprement parler. L’anticipation anxieuse est plutôt une conséquence, ou un symptôme, des personnalités anxieuses. On la retrouve dans de nombreux troubles anxieux, notamment l’anxiété généralisée, l’anxiété sociale, l’anxiété de séparation, la phobie des hauteurs, la etc.

L’anxiété d’anticipation en tant que symptômes a tout de même été définie. En fait, l’anxiété d’anticipation est une forme d’angoisse exclusivement tournée vers le futur comme, par exemple, la phobie du dentiste anesthésie générale. Dans certains cas d’anxiété sociale limitée, par exemple, le patient angoisse exclusivement sur des événements passés.

Après une rencontre, il rejoue en boucle le dialogue dans sa tête en s’inquiétant d’être passé pour un idiot. L’anxiété d’anticipation consiste à développer une angoisse pour les événements à venir, petits ou grands.

Elle peut s’attacher à la question de la carrière aussi bien qu’au fait d’aller faire ses courses. Dans tous les cas, la personne imagine immédiatement le pire et tente de s’y préparer. Parfois, il en finit totalement paralysé et n’ose plus rien faire ce qui est souvent le cas dans des situations de crises vertigineuses, un symptôme d’anxiété.

Ceci est bien la preuve que plus vous essayez de contrôler ce dont vous avez peur qu’il vous échappe, plus vous perdez le contrôle. Il en est exactement de même quand la peur de perdre le contrôle est présente à la faveur de phobie d’impulsion.



Pourquoi anticipez-vous toujours le pire ?

Les origines des troubles anxieux sont toujours difficiles à affirmer. En fait, elles varient beaucoup d’un patient à l’autre. Souvent, les spécialistes estiment qu’il est nécessaire de faire du cas par cas.

Certains patients développent leur anxiété après un traumatisme survenu pendant l’enfance, l’adolescence ou l’âge adulte. C’est par exemple le cas typique en matière d’hypocondrie. Dans d’autres cas, ils sont devenus anxieux à cause de leurs parents eux-mêmes anxieux ou violents physiquement ou psychologiquement.

Connaître l’origine de l’anxiété d’anticipation est encore plus compliqué puisqu’un trouble anxieux peut se développer suite à un traumatisme, puis produire une anxiété d’anticipation au fil des ans.

Les troubles anxieux évoluent et peuvent empirer au contact de nouveaux traumatismes. Des traumatismes parfois provoqués par le simple fait d’avoir peur. C’est le cas des phobies, puis de la peur des phobies, par exemple.

Souffrir d’anxiété d’anticipation n’est donc pas anodin et certainement pas de tout repos. Vous devez prendre vos troubles anxieux au sérieux et consulter rapidement quelqu’un pour les soigner.

L’anxiété d’anticipation dans le couple

Quand l’anxiété d’anticipation s’installe dans le couple, on parle aussi parfois d’angoisse amoureuse. Les patients qui en souffrent imaginent que leur partenaire va les quitter ce qui alimente leur peur.

C’est souvent une peur irrationnelle qui peut rendre jaloux, possessif, paranoïaque, voire violent (physiquement ou psychologiquement), dans les cas les plus graves. Le ou la partenaire finit alors effectivement par s’en aller.

Comment arrêter d'imaginer le pire et mieux gérer son stress?

L’angoisse amoureuse se caractérise généralement par un inconfort émotionnel ou une inquiétude excessive dès que le ou la partenaire s’absente. Les spécialistes l’associent donc souvent avec l’anxiété de séparation qui est un trouble anxieux parmi les plus fréquents chez les enfants.

Il persiste parfois à l’âge adulte, s’appuyant ou provoquant d’autres troubles anxieux.

Les personnes qui en souffrent doivent impérativement en parler à la personne qu’elles fréquentent. Ainsi, elles pourront discuter plus calmement de leurs réactions parfois déroutantes. Quand le couple est solide, le partenaire peut également aménager certains de ses comportements pour faciliter le quotidien du couple.

Néanmoins, il ne faut accepter cette situation qu’à une seule condition indispensable : que la personne anxieuse se fasse soigner auprès d’un spécialiste.

Pourquoi a-t-on peur de tout en vieillissant ?

L’anxiété et les troubles anxieux deviennent de plus en plus importants en vieillissant.

Après 60 ans, près d’une femme sur deux en souffre en France! Les seniors sont donc les plus touchés par l’anxiété et les patients atteints de troubles anxieux représentent plus de 10 % de la population française totale.

Actuellement, la science ne sait pas exactement pourquoi les personnes âgées sont plus anxieuses. Une chose est sûre, les enfants et les jeunes adultes sont beaucoup plus téméraires, mais ils se calment avec l’âge.

Certaines études laissent penser que la quantité de matière grise est en cause puisqu’elle diminue avec l’âge. Il faut aussi prendre en compte que les personnes les plus téméraires vivent moins longtemps et sont donc moins nombreuses chez les seniors.

Enfin, la conscience de la diminution des capacités physiques et mentales, ainsi que les changements importants de société qui interviennent inévitablement participent à isoler les personnes âgées.

Ainsi, l’isolement produit plus facilement de l’anxiété.

Plus on on vieillit plus on est anxieux et plus on anticipe

Comment cesser d’anticiper ?

Pour cesser d’anticiper constamment et de toujours craindre le pire, vous pouvez prendre quelques bonnes habitudes. D’abord, vous ne devez surtout pas donner raison à vos peurs en vous empêchant de faire certaines choses.

Vous devez affronter quotidiennement l’anticipation et la peur qu’elle produit en vous confrontant aux situations angoissantes. Ensuite, essayez de toujours garder à l’esprit la nature réelle du danger pour ne pas céder face aux pensées irrationnelles.

Enfin, pour vous aider à gérer l’anxiété et le stress en général, vous devez entreprendre une thérapie comportementale et cognitive (TCC).

Un comportementaliste professionnel vous donnera tous les outils cognitifs et comportementaux pour analyser et comprendre vos pensées irrationnelles, puis pour affronter vos peurs grâce à votre lucidité retrouvée.

Anxiété d’anticipation : être inquiet (souvent ou tout le temps)

Être inquiet, ou en proie à une inquiétude permanente, cache parfois des troubles anxieux mal diagnostiqués. Malheureusement, quelqu’un qui s’inquiète tout le temps a parfois du mal à comprendre que ses réactions ne sont pas normales comme, par exemple, faire le lien entre anxiété et troubles dans la sphère abdominale.

Or, bien diagnostiquer les troubles anxieux est la seule manière de les soigner et de se débarrasser de l’inquiétude permanente. L’inquiétude est une réaction naturelle, parfaitement normale et totalement saine.

Ne pas s’inquiéter suffisamment peut même être dangereux. En revanche, l’inquiétude peut parfois devenir compulsive. Les personnes qui en souffrent s’inquiètent alors parfois sans raison valable et sur des sujets variés ce qui fait écho à un trouble anxieux particulier, la chute des cheveux. D’ailleurs ne dit-on pas d’une personne inquiète « qu’elle se fait des cheveux » ou un « sang d’encre ».

L’inquiétude ne les quitte plus et ils sont assaillis de pensées qu’ils ruminent. Leur vie sociale et leur sommeil en sont très affectés.

Y a t’il un intérêt à s’inquiéter ?

Avant d’essayer de se débarrasser de l’inquiétude compulsive, on doit commencer par se demander d’où elle vient. Être constamment inquiet(e) quand on traverse une période difficile et marquée par la violence ou la maladie, ce n’est pas souffrir d’inquiétude compulsive.

Quand les causes extérieures de l’inquiétude sont rationnelles et facilement identifiables, on ne se débarrasse de l’inquiétude qu’en agissant sur ses causes.

En revanche, quand on est constamment inquiet pour tout sans parvenir à identifier de causes précises, l’inquiétude devient un état normal et diffus.

Dans ce cas-là, l’inquiétude est souvent liée à un trouble psychique de l’anxiété.

Souffrez-vous de troubles anxieux ?

Dans de nombreux cas, l’inquiétude compulsive n’est en fait qu’un symptôme d’un problème plus large : le trouble anxieux. Les troubles anxieux sont nombreux et varient de nature d’une personne à l’autre (toc, phobies, anxiété généralisée, phobie sociale, etc.).

Néanmoins, ces troubles psychiques s’accompagnent souvent de pensées obsédantes et de très longues périodes de ruminations. Tant et si bien que les troubles anxieux sont parfois associés à des formes légères de personnalités paranoïaques.

Les personnes qui souffrent d’anxiété sont constamment inquiètes et en alerte. Le moindre mot et le moindre geste pourront être interprétés irrationnellement comme une attaque ou une menace, même symbolique.

Ensuite, la personne anxieuse ne pourra pas faire autrement que de penser en boucle à ce moment et de craindre ses répercussions, même si elles sont totalement imaginaires. À force, le trouble anxieux produit également des tendances à l’anticipation très exagérées.

La personne anxieuse a peur de tout et veut constamment se protéger des menaces qu’elles considèrent comme innombrables. Résultat, elle est constamment inquiète.

Pourquoi êtes-vous toujours inquiet(e) ?

Les origines de l’anxiété ne sont pas précisément connues. Elles sont d’ailleurs trés diverses. Certains chercheurs suggèrent une origine génétique, mais cette thèse n’a pas suscité de consensus.

Selon ceux qui y adhèrent, même partiellement puisqu’elle n’exclut pas d’autres théories, la manière dont nos réseaux synaptiques fonctionne est notamment génétique. Or, quand les réseaux de la peur sont trop actifs, on souffre d’anxiété.

La thèse la plus couramment admise donne une explication environnementale à l’anxiété. Les personnes qui grandissent avec des parents anxieux qui s’inquiètent tout le temps deviennent souvent anxieuses elles-mêmes de la même façon typique que des troubles du rythme cardiaques sont observés chez une même famille d’individus ce qui, là aussi, caractérise un trouble anxieux inscrit dans l’histoire familiale.

Ainsi, les enfants qui vivent dans des situations familiales compliquées et qui assistent à des violences physiques et psychologiques sont aussi plus susceptibles de développer des troubles anxieux.

Enfin, un traumatisme important peut provoquer de nombreux troubles anxieux, notamment des phobies. Les cas les plus connus, notamment grâce au cinéma, sont les cas de stress post-traumatique chez les soldats ou les accidentés de la route.

Reconnaitre les signes de l'anxiété

Comment faire pour arrêter de s’inquiéter tout le temps ?

Pour arrêter d’angoisser tout le temps, ou de s’inquiéter tout le temps, je vous suggère fortement de demander de l’aide à un professionnel. Actuellement, les comportementalistes sont les plus à même de vous débarrasser de votre trouble anxieux.

La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Pal Alto est la thérapie la plus efficace contre l’anxiété.

Ce qui ne vous empêche pas, une fois ce travail thérapeutique terminé (moins de 3 mois), de suivre en parallèle une psychothérapie plus longue et plus approfondie. C’est un soutien précieux au quotidien et qui vous suit pendant des années.

Depuis une vingtaine d’années, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est la solution la plus populaire contre les troubles de l’anxiété. Elle permet de se débarrasser d’un trouble anxieux (toc, phobie, anxiété généralisée, etc.) en quelques semaines seulement.

Contrairement à l’hypnose, elle fonctionne sur plus de 9 patients sur 10. La thérapie comportementale se concentre précisément sur le mécanisme de l’anxiété, son contexte, puis ses origines.

Dès lors, cette approche favorise d’abord un travail sur les symptômes de l’anxiété pour ensuite, et seulement après avoir vaincu les symptômes, travailler sur le « pourquoi », les origines.

Ainsi, d’un point de vue purement comportemental, le thérapeute comportemental vous permet d’objectiver progressivement vos peurs jusqu’à ce qu’elles disparaissent.

Ensuite, d’un point de vue cognitif, le comportementaliste vous guide dans l’analyse et la compréhension des mécanismes de vos peurs irrationnelles et de leurs origines.

Être inquiet : peut-on guérir de cette forme d’anxiété ?

On peut tout à fait guérir de l’anxiété. D’ailleurs, la quasi totalité des troubles anxieux se soignent très bien. En revanche, on ne peut pas guérir seul à la simple force de sa volonté.

L’anxiété témoigne de difficultés psychiques qui empêchent le patient de raisonner correctement quand il se trouve face à des objets ou des situations qui lui font peur. On peut donc guérir de l’anxiété facilement, à la condition de demander de l’aide à des professionnels de santé.

Il est important de rappeler que l’aide dont vous avez besoin contre l’anxiété ne peut pas venir de votre entourage. Bien sûr, le soutien des proches est important pour avancer, mais la responsabilité d’une solution contre l’anxiété ne peut pas venir d’eux.

C’est un détail à intégrer rapidement, car beaucoup de personnes anxieuses sont difficiles à vivre sans toujours s’en rendre compte. Guérir de l’anxiété, c’est donc aussi prendre soin de ses proches.

Gérer l’inquiétude grâce à l’hygiène de vie

Pour arrêter d’angoisser tout le temps, il est important de limiter les sources d’angoisses. Comme l’anxiété s’appuie sur des pensées irrationnelles, rien ne sert de vous rassurer en limitant les objets de votre peur.

Mieux vaut travailler sur votre santé psychique, notamment en facilitant une meilleure hygiène de vie. En pratiquant une activité physique et sportive régulière et suffisante, vous changez profondément les apports chimiques et hormonaux dont votre cerveau a besoin.

Ainsi, vous apaisez l’activité des réseaux dédiée à la peur. De même, en dormant plus longtemps, vous ménagez votre système nerveux et diminuez l’anxiété. Les deux sont également liés, puisque le sport aide à mieux dormir.

Mais attention à ne pas devenir dépendant au sport…😊 De cela je vous en parlerais à la faveur d’un nouvel article.

Comment faire pour ne plus être angoissé(e)?

Parce-que, oui, les comportements obsessionnels et dépendants au sport existent bel et bien et ne sont pas sans conséquences. Tout est donc bien une question d’équilibre.

Dans l’intervalle, essayez de garder en mémoire que : être trop stressé(e) est aussi grave que de ne pas l’être suffisamment. Pour gérer l’inquiétude au quotidien, améliorer son hygiène de vie est donc une bonne solution.

Cela permet à la fois d’améliorer sa résistance à l’inquiétude – dans le cas notamment où elle serait due à des causes extérieures -, mais aussi de limiter l’impact des pensées irrationnelles qui la nourrissent.

En d’autres termes, une bonne hygiène de vie offre une meilleure résilience psychique et limite l’impact des troubles anxieux. Améliorer son hygiène de vie passe par de nombreux détails du quotidien.

L’activité physique et sportive régulière a un impact immense, mais ce n’est pas la seule solution. Se tourner vers une alimentation plus saine en favorisant les produits frais et plein de vitamines aide grandement.

On conseille également de limiter, voire de supprimer, sa consommation de tabac, d’alcool et de café. L’objectif est d’améliorer ses apports et de réduire les substances qui baissent l’assimilation.

Enfin, il est également conseillé de suivre des cures de magnésium et de zinc. Ces minéraux sont essentiels pour le bon fonctionnement du cerveau et de nos cycles hormonaux. Ils améliorent la qualité du sommeil et réduisent le stress.

Techniques pour gérer l’inquiétude au quotidien

Se débarrasser de l’inquiétude n’est pas immédiat. C’est un processus qui prend du temps, même s’il peut être très rapide avec les bonnes techniques.

Apprendre à gérer l’inquiétude au quotidien peut donc vous aider un peu chaque jour à avancer vers votre objectif : vous en débarrasser définitivement.

Pour affronter l’inquiétude au quotidien, vous devez absolument commencer par la rationaliser en la regardant en face. Prenez quelques minutes pour réfléchir et observer ce que vous ressentez.

Nommez vos inquiétudes et tentez d’analyser précisément leur origine la plus concrète possible. Ensuite, vous devez apporter une réponse à cette inquiétude.

Certaines personnes aiment faire des listes des étapes nécessaires pour résoudre un problème à l’origine de l’inquiétude. C’est une bonne habitude à prendre, mais ne vous inquiétez pas si elle ne fonctionne pas sur vous.

Parfois, chercher une solution et la réponse appropriée suffit. Enfin, vous devez apprendre à accepter ce contre quoi vous ne pouvez rien faire. C’est souvent douloureux, long et difficile, mais c’est une étape nécessaire.

Accepter son impuissance face à certaines situations permet de moins en souffrir.

Comment guérir de l’inquiétude ?

Quand l’inquiétude compulsive ne s’explique par aucune cause extérieure identifiable, on rencontre souvent des difficultés à la guérir. On doit alors agir sur son bien-être psychique et demander de l’aide à un professionnel si les troubles psychiques sont trop importants.

Améliorer l’hygiène de vie aide grandement, mais ne vous attendez pas à des miracles. L’anxiété est généralement le résultat d’une éducation particulière qui a favorisé l’apparition de fonctionnements psychiques bien particuliers.

Pour en guérir, la thérapie comportementale reste la meilleure solution. Cette thérapie permet de guérir de l’anxiété en quelques semaines seulement, et affiche un taux de réussite supérieur à 90 %.

Depuis quelques années, l’Assurance maladie conseille aux personnes qui souffrent de troubles anxieux de se tourner en priorité vers les comportementalistes. Ils vous permettent de vaincre définitivement et rapidement l’anxiété sans avoir recours à des médicaments coûteux et dangereux.

La thérapie comportementale repose d’abord sur des techniques qui éradiquent les réflexes émotionnels facteurs d’anxiété. Elle permet d’identifier précisément les pensées irrationnelles qui expliquent l’inquiétude compulsive.

Ensuite, les exercices comportementaux aident le/la patient(e) à vaincre ses pensées, voire ses pensées obsessives, jusqu’à s’en débarrasser.

Bien sur, si vous avez un message à m’adresser, je vous invite à utiliser le formulaire « Commentaires » sous cet article.