Phases de la dépression : 4 étapes incontournables

Phases de la dépression : 4 étapes incontournables

Il existe 4 phases de la dépression, laquelle est un trouble mental courant qui peut toucher n’importe qui, à n’importe quel moment de la vie. Elle se caractérise par des sentiments persistants de tristesse, d’abattement, de désespoir et de perte d’intérêt pour les activités habituelles.

Il est donc important d’apprécier comment la dépression évolue, et quelles sont les différentes phases d’un état dépressif de sorte à évaluer un traitement adapté.

Dès lors, la vraie question est de savoir comment traiter une dépression.

Je vous rappelle que la dépression peut être un trouble chronique qui varie en intensité comme en durée en fonction de chaque individu.

Quelles sont les différentes phases de la dépression ?

La dépression n’est pas une maladie monolithique. Il existe différents sous-types, de l’épisode dépressif isolé durant quelques semaines à la dysthymie durant plus de deux ans. Quoi qu’il en soit, la durée des symptômes est un élément clé de la classification d’un syndrome dépressif.

Beaucoup de patients et certains psychologues tentent alors de déterminer les différentes phases de la dépression. Pourtant, il est difficile de parler de phases en tant que telles.

Sur Internet, il est possible de trouver un peu partout des questions au sujet des cinq phases de la dépression. Parfois, on trouve même certaines questions et certains articles évoquant les sept phases de la dépression.

En fait, la dépression ne se constitue de phases que nous pourrions classer aussi précisément. Alors, d’où vient cette histoire des cinq phases de la dépression ?

En fait, c’est une ré interprétation bancale du modèle de Kübler-Ross, que l’on appelle souvent: les cinq étapes du deuil. Celles-ci décriraient le comportement typique d’un patient réagissant à un deuil (quelle que soit sa nature).

Dans l’ordre, on y retrouve :

  • Le déni
  • La colère
  • Le marchandage
  • La dépression
  • L’acceptation

On voit donc que la dépression est elle-même une phase du déni.

Cependant, il ne faut pas non plus en déduire que la dépression n’évoluerait pas pour autant par phase, ou plutôt par palier. C’est simplement que les symptômes de la dépression sont très nombreux et varient d’un patient à l’autre.

Les étapes d’un syndrome dépressif peuvent donc aussi varier énormément d’une personne à l’autre. Certaines récurrences peuvent néanmoins être considérées.



Phase 1 : la phase pré-dépressive

Dans les multiples phases de la dépression, la phase pré-dépressive est souvent difficile à identifier car elle peut être confondue avec des périodes de stress ou de fatigue.

Les symptômes de cette première des quatre phases de la dépression comprennent :

  • La perte d’intérêt pour les activités.
  • La difficulté à se concentrer.
  • L’apathie.
  • La perte du désir (d’une façon générale, déprime).

… pour ne citer qu’elles.

Les personnes qui traversent cette phase pré-dépressive peuvent ne pas remarquer les changements subtils dans leur humeur et leur comportement.

Souvent, ils continuent à fonctionner normalement dans leur vie quotidienne, tout en remarquant une diminution progressive de leur motivation, de leur plaisir et de leur productivité.

Parmi les phases de la dépression, la phase pré-dépressive peut durer de quelques semaines à plusieurs mois.

C’est souvent au cours de cette période que vous pouvez bénéficier d’une prise en charge thérapeutique précoce et de traitements adaptés pour prévenir le développement de la dépression.

Phase 2 : la phase aigüe

Autres phases de la dépression, la phase aiguë de la dépression est le type le plus reconnaissable et le plus douloureux de la maladie.

La phase aigüe de la dépression est souvent caractérisée par une détresse psychologique sévère et une incapacité à fonctionner normalement dans la vie quotidienne.

Les symptômes les plus courants de cette phase comprennent :

  • La tristesse
  • L’anxiété
  • L’irritabilité
  • La fatigue
  • La difficulté à dormir
  • La perte de poids ou la prise de poids
  • La diminution de l’appétit
  • La perte partielle ou totale de la libido
  • La diminution de l’estime de soi
  • Le désespoir

Les personnes qui souffrent de dépression aiguë ont souvent des pensées suicidaires ou des idées de mort.

Comme les autres phases de la dépression, cette phase peut durer de quelques semaines à plusieurs mois, et elle est souvent traitée avec des médicaments antidépresseurs et, dans le meilleur des cas, d’une thérapie comportementale ou d’autres formes de thérapeutiques (médicament, psychiatrie).

De toutes les phases de la dépression, la dépression aiguë est celle qui peut, le plus souvent, nécessiter une hospitalisation pour assurer la sécurité et le bien-être de la personne concernée et aussi celle de ses proches.

Phase 3 : la phase de résolution

Des 4 phases de la dépression, la phase de résolution est celle où les symptômes de la dépression commencent à diminuer, et où les personnes commencent à se rétablir.

Comme toutes les phases de la dépression, la phase de résolution de la dépression durer de plusieurs semaines à quelques mois. Parfois bien plus quand la dépression est mal ou non prise en charge (je connais beaucoup de gens dans cette situation).

Ils n’effectuent aucun travail thérapeutique et s’évertuent à consommer des antidépresseurs en attendant que ça passe…

La phase de résolution de la dépression est souvent caractérisée par une augmentation progressive de l’énergie, de la motivation et de l’estime de soi. Bref, par une augmentation du désir.

A la faveur de cette avant-dernière des phases de la dépression, vous retrouvez de l’intérêt pour les activités que vous aviez délaissées pendant la phase aiguë de la maladie. C’est également à ce stade que vous ressentez une amélioration significative de l’humeur comme de votre équilibre mental.

Attention cependant, il convient de noter que la dépression peut réapparaître à tout moment, même après une période de rémission.

Pendant la phase de résolution qui est la dernière de toutes les phases de la dépression , il faut que les personnes en cours de rémission continuent à suivre leur traitement.

Dans ce cadre, la thérapie comportementale vous aide à renforcer vos compétences en matière de gestion du stress comme, par extension, pour gérer vos émotions.

Phase 4 : la phase de prévention de la récurrence

Maintenant que les 3 premières phases de la dépression sont précisées, parlons de la 4è et dernière phase, celle de la récurrence.

La phase de prévention de la récurrence est la phase où les personnes atteintes de dépression agissent de sorte à prévenir la réapparition de la maladie.

Cette phase peut durer indéfiniment et peut inclure la prise de médicaments antidépresseurs à long terme, comme la participation à des thérapies de groupe ou individuelles, ainsi que des changements de mode de vie.

Au cours de cette période, les personnes dépressives apprennent à identifier les facteurs déclencheurs de leur pathologie, tels que le stress, les conflits interpersonnels ou les événements de vie négatifs, de sorte à élaborer des stratégies de prévention pour gérer ces facteurs de manière plus efficace.


Homéopathie pour soigner la dépression : est-ce sérieux ?

Homéopathie pour soigner la dépression : est-ce sérieux ?

Dans notre société, sur médicalisée, l’homéopathie, et à plus forte raison, l’homéopathie pour soigner la dépression, est un vaste sujet, plein de controverses. La plupart des médecins rejettent l’idée même d’utiliser l’homéopathie pour soigner la dépression. Ceci au nom du principe scientifique.

D’autres, en petit nombre il est vrai, utilisent l’homéopathie pour soigner la dépression comme un recours alternatif aux médecines habituellement pratiquées.

Mais, in fine, la vraie question n’est-elle pas de savoir comment soigner une dépression de façon naturelle.

Comme souvent dans notre beau pays, il est difficile d’y voir clair. Les avis divergent. Les sources d’informations sont multiples, à plus forte raison quand il s’agit de soigner la dépression et ceci, que l’homéopathie fasse, ou non, partie intégrante du parcours de soins.

Entre les « pro » et les « ultra contre », je ne perds pas mon temps à départager les gens. La plupart ne veut pas entendre de quoi il retourne à ce sujet ni à celui qui concerne le lien pathologique d’interdépendance entre angoisse et dépression.

J’essaie plus volontiers de vous donner des informations. Ceci afin de mieux comprendre de quoi il s’agit quant à l’intérêt, réel ou supposé, de l’homéopathie pour soigner la dépression.

Bien sur, si vous avez des commentaires, vous avez tout le loisir de les exprimer. Le formulaire se trouve en bas de cet article. Tout partage d’expérience est le bienvenu.

Homéopathie et dépression : de quoi s’agit-il ?

L’homéopathie pour soigner la dépression consiste à… soigner le mal par le mal !

L’homéopathie utilise des quantités très petites de médicaments pour faire face à la maladie. C’est une forme de médecine douce.

Elle repose historiquement sur la théorie selon laquelle une substance entraîne un symptôme chez une personne saine. Cela fait disparaître ce même symptôme chez une autre personne atteinte d’une maladie.

Le mot homéopathie vient du grec homoios. Cela signifie similaire. Le mot « pathie » vient de pathos, qui signifie maladie. L’homéopathie est une médecine alternative dont les méthodes s’opposent à celles de la médecine allopathique.

Dans le traitement, on prescrit au patient de très petites quantités de substances. Elles sont d’origine animale, végétale ou minérale. Diluées, elles provoquent des symptômes semblables à ceux de la maladie à combattre.

Le traitement ne prend pas seulement en compte les symptômes en question. Il tient aussi compte du profil complet du patient. Deux personnes qui ont les mêmes symptômes ont des traitements homéopathiques totalement différents. Il y a quatre principes de base dans l’homéopathie pour soigner la dépression.



Le principe de la similitude

On utilise une plante dont le principe actif provoque les mêmes symptômes que ceux de la dépression chez un sujet sain. A ceci près que l’on utilise des quantités particulièrement faibles pour ne pas être toxiques.

Le principe de la dilution

Les molécules actives sont diluées des centaines de fois.

Le principe de la globalité

Au-delà de la maladie apparente, le traitement par homéopathie pour soigner la dépression prend également en compte le volet physique et psychique du patient.

Les médicaments utilisés se présentent sous forme de granules imbibés de solution diluée. L’homéopathie pour soigner la dépression s’utilise pour traiter plusieurs autres troubles comme l’anxiété, ou l’insomnie.

Pour soigner la dépression, les granules les plus utilisées sont le millepertuis ou le natrum muriaticum. L’homéopathie est utilisée spécifiquement pour soigner les dépressions légères qui succèdent à un deuil. Ou à des contrariétés. En ces cas, la prise est de 5 granules d’Ignatia 9 CH après les repas, 3 fois par jour.

Dans les cas d’un surmenage intellectuel, pour lutter contre la perte de mémoire, la prise conseillée en homéopathie pour soigner la dépression est de 5 granules de Kalium phosphoricum 9 CH.

Pour les femmes qui souffrent d’un état dépressif à la suite d’un accouchement, le traitement en homéopathie pour soigner la dépression est du Sepia 9CH. Dans les cas d’une dépression liée à des situations professionnelles, le Lycopodium 9 CH est la granule recommandée.

Le choix du traitement est uniquement du ressort de médecin homéopathe. Les consultations en homéopathie pour soigner la dépression  sont plus longues qu’à l’accoutumée.

Grâce à l’instauration d’un dialogue, le thérapeute choisit pour le patient la granule la plus appropriée. En ce qui concerne l’homéopathie pour soigner la dépression, le médecin tient compte des symptômes observés, et des conditions de vie du malade.

Les limites du traitement

L’homéopathie pour soigner la dépression a des limites. En effet, le patient n’est pas au cœur de son traitement.

Par exemple, le traitement pour une homéopathie pour soigner la dépression n’est pas efficace dans les cas de trouble bipolaire u opour les personnes maniaco dépressive.

Plusieurs études révèlent que les effets de cette thérapie sont semblables à ceux d’un placebo. La dilution entraîne la perte de tout principe actif dans les médicaments utilisés.

L’homéopathie pour soigner la dépression ne fait pas l’objet d’un cursus spécifique dans les études médicales. Elle ne fait l’objet d’aucune étude scientifique.

En conséquence, je vous invite à utiliser une méthode qui a fait ses preuves. Et dont les résultats sont attestés par diverses études scientifiques. Donc, essayez l’approche comportementale.

Homéopathie ou coaching personnalisé ?

L’approche comportementale est la thérapie la plus recommandée pour soigner la dépression. Elle n’a aucun effet secondaire, place le patient au cœur du traitement, est axée sur l’apprentissage, et sur la modification des comportements négatifs et toxiques.

La dépression vient de l’interprétation d’un ensemble d’événements associés. Ceux-ci sont issus de différents contextes et environnements.

L’approche comportementale permet donc de travailler sur le fond, et la forme, de votre vision des choses comme des diverses représentations que vous avez de ce qui vous arrive dans la vie.

L’approche comportementale ajuste votre interprétation des différents événements auxquels vous êtes confronté(e). Elle corrige la confiance en soi. Ainsi, votre interprétation est plus conforme à la réalité.

Dans son déroulement, la thérapie comportementale corrige les schémas cognitifs présents dans l’esprit. Ceci s’ajuste en fonction de la réalité.

Le thérapeute, de façon directe, ou à l’aide d’un programme thérapeutique en ligne (lire en bas du présent article), aide le patient à identifier certains mécanismes qui débouchent sur la dépression, ce qui les désamorce progressivement.

Peu importe la durée de la dépression. Le coaching comportemental permet de soigner une dépression en 2 à 3 mois. Elle utilise des exercices thérapeutiques qui vous permettent d’apprécier les situations déstabilisantes.

Cette objectivité vous permet de vous comporter de façon plus constructive. Agir donc, et non réagir, en fonction de protocoles pré établis.

Rien ne se fait sans votre accord expresse. Aucune situation de surprise n’est utilisée. Les exercices thérapeutiques permettent ainsi de restaurer progressivement un mieux-être.


Angoisse et dépression : le trouble anxieux dépressif mixte

Angoisse et dépression : le trouble anxieux dépressif mixte

Je connais bien le binôme angoisses et dépression : j’en ai souffert des années durant.

A ce propos, inutile de vous faire attendre : oui, l’angoisse est un facteur de dépression et, dès lors, on peut parler de trouble anxieux dépressif mixte puisque le second découle du premier.

Dans cet article, j’essaye de préciser ce qu’est une dépression et le lien qui existe entre angoisse et dépression et comment définitivement traiter l’un comme l’autre.

Angoisse et dépression : de quoi s’agit-il ?

Qui parle de dépression, parle d’affaissement. Quand les professionnels de la météo parlent de dépression, ils évoquent un affaissement, un déséquilibre entre différents facteurs naturels.

A titre de précision, l’aggravation du déséquilibre des ces multiples facteurs génère un cyclone. La dépression, ou état dépressif, procède des mêmes phénomènes.

Quand quelqu’un souffre de dépression, cette personne n’est plus en état émotionnel et ou physique de contrôler les facteurs qui régissent son équilibre psychique comme dans le cas où la personne qui vient d’être informée d’un décès s’interroge quant à savoir comment faire son deuil.



Qu’est-ce qu’un état dépressif ?

Nous considérons qu’il existe trois niveaux de dépression :

  • Légère,
  • Moyenne,
  • Grave,
  • Chronique.

Chaque niveau de dépression ou état dépressif pose les symptômes de la gravité de la dépression.

La dépression légère

En cas de dépression légère, on envisage qu’une personne est impactée par un évènement soudain voire inattendu. Cette personne souffre d’une incapacité à dépasser l’évènement lequel constitue un traumatisme de plus ou moins forte intensité.

En ce cas, il est possible de parler de déprime et non nécessairement de dépression.

Face à cet événement, la personne – pour une durée limitée – peut ne plus ressentir aucun désir.

La dépression met à mal toutes les ressources psychiques voire physiques d’un individu au point de ne plus pouvoir lui donner la force d’exécuter la moindre tâche, habituelle ou non, et que cette tâche, ou son accomplissement, procure sentiment de plaisir, de bien être ou de sécurité.

A ce moment, tout est difficile, tout est objet d’efforts lesquels, en temps habituel, sont simples. Mais en ce temps de dépression, ils sont sont insurmontables.

Quand on parle de dépression on parle aussi d’abattement. La personne ne ressent plus ni désir ni plaisir ni de façon ponctuelle, ni de façon continue.

La dépression moyenne

Cela signifie que la personne concernée est abattue. Elle n’éprouve aucun désir particulier et ne se sent pas nécessairement concernée par ce qui suscite habituellement son intérêt, ce qui est le cas de personnes qui se mettent à avoir peur de la mort.

La différence avec une dépression légère tient dans la durée et l’intensité des symptômes. Partant, de leurs conséquences sur le quotidien de l’intéressé.

Le plus souvent, les victimes de dépression essaient de puiser dans ce qui leur reste de ressources pour essayer d’aller mieux. Une thérapie adaptée comme la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto aide ces personnes, en un temps record, à ne plus souffrir.

Très souvent, le corps médical prescrit des médicaments sérotoninergiques lesquels agissent sur la recapture de sérotonine et de dopamine (ex: Prozac™).

Ce type de traitement favorise un ré équilibre de la psyché. Le problème réside dans la dépendance à ces médicaments comme dans le fait que s’ils contrôlent les symptômes, ils n’apportent aucune solution pérenne au problème de la dépression.

La dépression grave

La personne n’est plus affectée par rien. Elle ne ressent rien. Ne s’intéresse à rien. Elle est victime d’un symptôme amotivationnel.

Plus rien de ce qui la concerne ne l’émeut. La personne est empreinte de tristesse voire, dans les cas les plus graves, de mélancolie.

Dépressive, elle se convainc que rien ni personne ne peut plus la sortir de cet état.

La dépression est constituée par un état émotionnel affecté par un ou plusieurs évènements subis que la victime n’arrive pas à intégrer ni à accepter ou à dépasser.

La personne dépressive est confrontée à un état de transition qui ne lui permet pas d’accepter le passé ni de s’investir dans la vie au sens du présent comme de l’avenir.

Elle est donc coincée entre deux états comme si elle a un boulet à une cheville ce qui l’empêche de progresser.

La dépression chronique

Très rapidement, au cours de cette 1ère consultation, il apparaît que, depuis toujours, elle se sent comme une enfant dans un corps d’adulte.

Ses réactions sont effectivement infantiles, au sens respectueux du terme. Sa psyché est celle d’une petite fille, laquelle se souvient-elle, tout au long de son enfance, entend ses proches lui jeter au visage : « Tu es chiante! Tu nous emmerdes !« .

Cette jeune femme est affectée depuis toujours d’une dysthymie, c’est à dire une dépression chronique. Conséquences d’angoisses contextuelles. Pour autant, elle a continué à vivre.

Elle essaie de construire sa vie conformément à ses désirs. Insatisfaite des résultats obtenus, elle passe son temps à contrôler ses peurs. En bref, elle ne vit rien de ce qui lui plait vraiment et n’a de cesse de s’appliquer à éviter ses peurs comme le jugement des autres.

Angoisse et dépression : il faut lâcher le contrôle

Un état dépressif est la suite logique d’une succession d’angoisse ou de crise d’angoisse non dépassées. Le plus souvent, les personnes victimes d’angoisse ou d’anxiété essaient de contrôler leurs émotions.

Cette nécessité de contrôler les angoisses relèvent, parfois, d’une obsession narcissique.

Ici, je pense à la névrose d’angoisse laquelle consiste à s’enjoindre à soi même de garder bonne figure face à l’événement pour s’éviter la peur d’être jugé(e) ou pour éviter de ressentir honte et culpabilité.

Il est certain qu’à force de s’épuiser à contrôler l’incontrôlable, vous ressentez des moments d’abattement ou d’épuisement.

Cette dépression a pour facteur déclenchant une succession d’angoisses lesquelles enclenchent de la tristesse puis un abattement tel que vous finissez par avoir peur d’avoir peur.

A force de batailles perdues, à force d’épuisement, vous voyez certains domaines de votre vie affectés par vos angoisses comme par l’amorce d’une dépression.

L’angoisse cède alors le pas à l’anxiété c’est à dire à une peur constante et ce à propos d’un sujet particulier de votre vie qu’il soit affectif, sentimental, professionnel, ou économique.

Cette anxiété se meut en anxiété généralisée à partir du moment ou la plupart des domaine de votre vie sont affectés si ce ne sont tous.

Un problème narcissique

La dépression procure le sentiment de quelque chose d’irréversible, de quelque chose que l‘on ne peut pas, ou ne sait pas, contrôler.

Très souvent, les personnes affectées par une dépression expriment à leur sujet, une image profondément dévalorisée.

Cette mésestime de soi, si elle n’est pas prise en charge, ce qui est le plus souvent le cas, s’aggrave. Elle s’aggrave d’autant plus que, plus le temps passe, et moins la personne utilise ses ressources personnelles pour retrouver confiance en soi.

Partant, l’angoisse perdure. Par extension, les facteurs de dépression et ses symptômes vont grandissants.

Existe-t-il des personnes plus sensibles ?

Depuis le temps que je pratique la thérapie comportementale, je constate fréquemment que les personnes victimes de dépression souffrent d’une mésestime d’elles mêmes particulièrement importante.

Une grande partie de ces personnes, du fait de leur enfance, souffrent d’une construction fragile. Leur personnalité, leur narcissisme – leur image d’elle même – est mise à rude épreuve.

Pour de multiples raisons, principalement liées à leur environnement affectif, donc familial, elles n’ont pas d’elles une estime suffisante ce qui affecte durablement leur confiance en elles mêmes.

Empêchées par un environnement affectif insuffisamment stimulant, les personnes victimes d’angoisse, voire de crise d’angoisse, de crise de panique ou d’anxiété, ont cultivé, malgré elles, la peur de ne pas y arriver.

J’ai souvenir d’une patiente – laquelle va bien aujourd’hui, merci pour elle – fortement angoissée quand je la rencontre pour sa première consultation thérapeutique.

Elle manque cruellement de confiance en elle et a tout le temps peur de mal faire. Au surplus, elle s’inquiète en permanence de ce que les gens pensent ou disent d’elle.

Elle s’oblige à contrôler ses émotions d’angoisses avec le résultat que vous imaginez sans peine. Elle passe son temps à essayer de contrôler sa peur de ne pouvoir contrôler ses angoisses de peur que les autres les voient, ce qui fini par arriver.

On le lui reproche ce qui l’anéantit un peu plus chaque fois.

D’angoisse en crises d’angoisses jusqu’à la dépression

Chemin thérapeutique faisant, elle se rend compte qu’elle ne risque pas de savoir faire quelque chose qu’on ne lui a jamais appris.

Son narcissisme ne peut que s’en trouver fragilisé. Elle ne peut pas construire les bases même de son autonomie sur la foi de son âge adulte. Elle ne bénéficie pas d’un amour inconditionnel à la hauteur de son besoin.

Non pas que sa famille ne l’aime pas mais peut être que trop occupée ailleurs, cette famille ne prend pas la mesure du besoin de cette enfant, ni le temps de s’en préoccuper.

D’angoisse en crise d’angoisse, lesquelles ont laissé place à de l’anxiété, cette jeune femme ne se trouve bien qu’enfermée chez elle.

Malgré ses dénégations, elle finit par convenir que ce qui l’inquiète le plus, c’est de ne pas trouver de solutions. De ne pas pouvoir envisager de façon sereine une vie affective, sentimentale, sociale et familiale conformes à ses désirs de vie.

Les années passent sans que le problème d’angoisse ne se résolve. Le temps s’écoule encore puis laisse la place à la pire des compagnes, la dépression, laquelle est aggravée par une raison particulière que nous découvrions tout à fait par hasard : un problème de contraceptif responsable d’angoisses et de dépression.

Un traitement adapté

Quand cette jeune patiente et moi abordons son problème d’association d’angoisses facteurs de dépression, la question liée à la façon de traiter ce problème émerge bien évidemment.

Quelle stratégie comportementale est-elle la plus adaptée ? Devons nous prendre chaque problème séparément ou ensemble, avec quels objectifs et, pour être léger, un traitement homéopathique pour soigner la dépression serait-il opportun en complément de son travail thérapeutique ?

C’est ma patiente qui décide de la façon d’intervenir. Nous abordons et les angoisses et la dépression, cette dernière étant la conséquence de ses angoisses. Nous commençons de façon simple, grâce à des exercices comportementaux.

Au terme de la troisième séance, cette jeune femme résout son problème d’angoisses. Cela ne relève pas du miracle. C’est une simple question de stratégie thérapeutique laquelle lui a évité un traitement médicamenteux hasardeux.

Dans l’intervalle, nous nous occupons de son problème de dépression tout en construisant une stratégie qui favorise la ré émergence de ressources naturelles puis d’autres ressources que nous construisons ensemble de sorte à ce que confiance en soi, estime de soi et bien être fassent leur apparition.

Dans un troisième et dernier temps, nous consolidons les solutions tout en convenant de nous revoir un an après.

Nous convenons aussi qu’en cas de besoin, cette jeune patiente peut me contacter. Cela remonte à 8 mois. Je n’ai aucune nouvelle d’elle.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles !


Arrêt maladie pour dépression : des conditions particulières

Arrêt maladie pour dépression : des conditions particulières

Les français bénéficient d’une couverture sociale que bien d’autres pays leur envient. A plus forte raison en ce qui concerne un arrêt maladie pour dépression.

Mais, le temps aidant, cette couverture sociale est de plus en plus mise à mal. Du fait de l’abus d’un certain nombre, et pour des raisons économiques malheureusement évidentes, les contrôles de la Sécurité Sociale vont croissant.

Du coup, les médecins sont remis en cause dans le champ de leur autorité. Dès lors, obtenir un arrêt maladie en cas de dépression au travail relève du parcours du combattant ce qui nous invite à nous poser la question de savoir quel est le meilleur traitement pour une dépression.

Il est tout à fait possible de bénéficier d’un arrêt maladie pour dépression, tout comme dans le cas d’une angoisse au travail symptômes, mais cela repose sur des conditions qu’il faut respecter.

En conséquence, cet article vous expose 3 situations. Celles-là même dans lesquelles vous pouvez bénéficier d’un arrêt maladie. Pour cause de dépression au travail – ou pas – bien sur, laquelle peut expliquer la peur du travail.

Quelles sont les 3 situations qui motivent un arrêt maladie ?

De façon tout à fait légitime, vous pouvez, si ce n’est déjà fait, vous poser la question de savoir suivant quels critères un arrêt maladie peut-vous être délivré. Ci-dessous se trouvent les conditions afférentes à la délivrance d’un arrêt maladie :

Un arrêt maladie est délivré quand vos symptômes de dépression rendent impossible l’exercice d’une activité professionnelle. Imaginons qu’une personne souffre d’une grave dépression.

Histoire d’aggraver la situation, la personne intéressée est aussi victime d’une grande fatigue laquelle l’empêche d’accomplir normalement ses tâches, ou explique une absence persistante d’initiative.

Par exemple, des problèmes de concentration qui entrainent des erreurs en plus d’un syndrome anxiodépressif qui explique des pertes partielles de la mémoire.

On remarque également des tensions avec les collègues, et des signes d’irritabilité ou d’agacement.

Pour toutes ces raisons, être au boulot est un vrai problème pour cette personne et aussi pour ses collaborateurs, comme pour tout le personnel en général.

Cette personne a du mal à se supporter elle-même comme à supporter les autres. Inconsciemment, elle se fait du mal, et, accessoirement, ruine non seulement la qualité de son travail mais aussi celui des autres.



Causes d’arrêt maladie pour dépression

Dans le cadre d’un arrêt maladie pour dépression au travail, d’autres facteurs rentrent en ligne de compte comme les pensées suicidaires ou des problèmes d’insomnie, voire des suspicions de burnout, ce fameux épuisement professionnel qui, par les temps qui courent, nous guettent tous.

Ce sont autant de causes de dépressions au travail lesquelles sont identifiées par la médecine du travail et/ou votre médecin traitant lequel va vous remettre un arrêt maladie suivant certaines de ces conditions comme d’autres.

Dès lors, comme les juristes disent : « par ces motifs… », un arrêt maladie est remis quand le médecin prescrit des médicaments de type anti-dépresseurs.

Or, la prise de ce type de médicaments antidépresseurs rend difficile, voire dangereux, l’exercice d’une activité professionnelle à cause des effets secondaires (somnolence).

Du fait de cette prescription, conduire pour aller au travail, ou conduire d’une façon plus générale, est déconseillé pendant la durée du traitement.

Ainsi, un arrêt maladie est prescrit quand vous rendre sur votre lieu de travail accroit votre problème.Le médecin cherche donc à vous tenir éloigné(e) de cet environnement qu’il juge toxique pour vous. Il agirait de même si votre problème relevait d’une dépression récurrente ou récidivante.

En l’état, votre médecin cherche à vous protéger. C’est sa fonction même en ce qui concerne la gestion des risques psychosociaux et, partant, tout ce qui concerne la souffrance au travail.

C’est aussi le rôle de la médecine du travail laquelle, en plus de son rôle préventif, autorise ou non la reprise du travail. Accessoirement, c’est cette même médecine du travail qui peut envisager une maladie professionnelle laquelle justifie des problèmes de santé mentale en lien avec les conditions de travail.

En effet, un lien fort est susceptible d’être établi entre votre problème et un stress professionnel.

Aménagements possibles

Malgré ces dispositions d’ordre médical, un arrêt maladie ne dure pas, tant pour des raisons économiques que sociales. Notre société, fort normative, considère que travailler c’est bien. Voire, que le travail fait partie intégrante de la notion de rétablissement. Au sens où celui-ci est nécessaire.

Cette disposition normative a pour objectif de vous aider à retrouver un comportement d’ensemble qui vous rassure quant au fait d’être comme tout le monde. Partant, de ne pas être à la marge pour des raisons médicales.

Est-ce à dire que notre société n’accepte pas que nous puissions être heureux sans travailler, à la condition qu’économiquement cela nous soit possible ? Je vous laisse le soin de réponde à cette question.

D’une façon générale, le travail fait partie intégrante du quotidien. Sur la foi de ce que pensent beaucoup de gens, dont les professionnels de santé, il faut intégrer le travail dans le processus de guérison.

Dans la pratique, on a généralement plusieurs entretiens avec le médecin de travail. Ces entretiens favorisent une réinsertion dans la vie professionnelle ou facilitent  la mise en place d’un processus d’adaptation ou de changement.

Dans certains cas ayant fait l’objet d’un arrêt maladie plus ou moins long (ex: longue maladie), il est possible d’aménager un retour à l’emploi à l’aide d’un mi-temps thérapeutique.

Cela signifie que vous travaillez à mi temps mais vous êtes rémunéré(e) à temps plein. Cela fait l’objet d’un aménagement administratif entre votre employeur et la Sécurité Sociale.

Des critères très subjectifs

Pour bénéficier d’aménagement de l’arrêt maladie pour dépression au travail, il faut obligatoirement l’avis du médecin traitant et du médecin-conseil de l’Assurance Maladie.

A terme, l’objectif est la reprise de l’emploi précédent à temps complet quand c’est possible. Quelle que soit la situation dont il s’agit parmi les trois présentées ci-dessus, la durée d’un arrêt maladie n’est pas standardisée, de la même façon qu’il n’existe pas de type standard de dépression au travail.

Sur la foi d’un certain nombre de critères évalués par votre médecin traitant, un arrêt maladie peut vous être délivré pour une période de 7 à 15 jours minimum.

Cet arrêt maladie est renouvelé autant de fois que nécessaire jusqu’au moment où la Sécurité Sociale y mette son veto.

Celle-ci vous demande alors de rentrer dans un cadre administratif plus spécifique : longue maladie, inaptitude à l’emploi. etc.

Dans les cas les plus fréquents, la durée de votre arrêt maladie pour dépression au travail peut être prolongée de quinzaine en quinzaine, voire être prorogé pendant 12 mois.

Dans de rares cas, il est possible d’obtenir un arrêt maladie de 6 mois dès la première consultation. Quoi qu’il en soit, au terme du congé maladie, seul le médecin est habileté à évaluer la personne. Cela permet de préciser si la personne dépressive est apte ou non à reprendre son activité professionnelle, apte à occuper ses fonctions dans l’entreprise ou l’administration qui l’emploie.

Les limites de l’arrêt maladie pour dépression

Au sortir d’un arrêt maladie lié à une dépression au travail, il est fréquent que les symptômes de dépression réapparaissent après quelques semaines ou quelques mois.

Le plus souvent, la raison en est que la personne mise en arrêt maladie n’a pas fait l’objet d’un suivi psychologique ou n’a pas été invitée à consulter un psy.

Cela prouve donc que la seule prise de médicaments associée à l’arrêt maladie ne constitue pas une solution.

Dans les temps troublés que nous traversons tous, autant en termes économiques que professionnels, la situation sociale est on ne peut plus instable. L’environnement professionnel est, et reste, un milieu stressant où les challenges et les risques de toute nature sont omniprésents.

Quel que soit votre secteur d’activité, il devient difficile d’échapper à une éventuelle délocalisation ou à la peur du chômage.

Le niveau élevé de compétitivité entre les acteurs des marchés, comme la pression et les exigences quasi permanente des fournisseurs et des clients, et les surcharges de travail – fruits de réductions des personnel -, sont autant de facteurs susceptibles de générer ce que l’on appelle « les maladies du stress » et, d’une façon plus générale des symptômes d’angoisse chronique voire des symptômes d’ergophobie.

Une excellente alternative

Si vous avez lu divers articles de mon blog, vous savez combien les médicaments ne vous aident à traiter une pathologie psychique. Au mieux, cela contient vos symptômes mais ne résout rien.

Pendant votre arrêt maladie, à plus forte raison s’il est lié à une dépression au travail, la meilleure solution est de recourir à l’approche comportementale.

L’efficacité de cette approche thérapeutique n’est plus à prouver. Mais, pour le plaisir, je vous rappelle que plusieurs études scientifiques en ont fait état. Et toujours pour mémoire, vous trouverez ci-après les 4 principales étapes de cette approche.

Le diagnostic

Grâce à un questionnaire structuré, vous prenez pleinement conscience de votre problème et, partant, de son mécanisme. Ce diagnostic vous permet d’avoir une vision très précise de l’ensemble de vos comportements comme de quelle façon, à votre insu, votre problème vous envahit puis prend le contrôle sur vous.

Ainsi, dans le cadre de ce programme thérapeutique, la plupart des ses membres font diminuer leur symptômes de 40% en moins de 10 jours grâce à la qualité de ce travail objectif.

Ce diagnostic vous permet d’identifier les réactions inappropriées que vous avez en situation. Il met à jour les comportements réponses qui posent problèmes. Cela facilite la mise en place d’une démarche thérapeutique et stratégique et vous aide à éliminer votre problème. Dès lors, vous retrouvez facilement équilibre mental et mieux-être.

Le contrat thérapeutique

Pour que cette approche comportementale vous soit bénéfique, cela nécessite que vous soyez en accord avec les exercices.

Il est donc nécessaire d’en comprendre tant les modalités pédagogiques que les objectifs. Il s’agit donc, en amont, de mettre en place un climat de confiance lequel rend plus fluide votre travail thérapeutique comme votre suivi thérapeutique.

Pour information, c’est précisément ce qu’il se passe dans le cadre du Programme thérapeutique ARtUS.

Ainsi, vous faites l’objet d’un suivi personnalisé. Dans cet esprit, les objectifs à atteindre, les moyens comme les outils à utiliser, et les délais impartis, vous sont précisés.

Le traitement

Qu’il s’agisse ou non d’une dépression au travail, le traitement consiste en la mise en place d’exercices mentaux.

Ils ont pour vocation à débloquer les réactions émotionnelles qui sont les vôtres. En effet, la plupart du temps, face à un problème, nous réagissons sur la foi de nos peurs de perdre le contrôle. Or, ce comportement réactif nourrit et enrichit le problème.

Un suivi personnalisé

Dans le cadre de ce programme thérapeutique en ligne, vous apprenez à modifier vos comportements de façon naturelle.

Cela signifie que vous n’avez à suivre aucun exercice d’exposition au contraire de la TCC (thérapie cognitive et comportementale).

Vous suivez les exercices thérapeutiques qui vous sont confiés de chez vous ou de n’importe quel lieu de votre choix, et cela ne vous prend pas plus de 15 minutes par jour.

L’alliance thérapeutique

Le traitement comportemental repose sur une relation de collaboration. Un suivi est effectué à chaque étape pour constater les progrès enregistrés et aussi trouver des solutions aux difficultés rencontrées.

Ainsi, dans le cadre de votre programme thérapeutique comportemental, vous bénéficiez d’un outil d’évaluation quotidien et hebdomadaire. Il est fort simple à utiliser.

Vous accédez aussi à un forum interne sécurisé. Celui-ci vous permet de me solliciter autant que de besoin.

Autant d’éléments de soutien et d’accompagnement qui font que les possibilités de rechute sont particulièrement faibles voire inexistantes.

Enfin, à l’aide de ce programme, le traitement ne dure pas plus de 6 et 8 semaines.

Merci pour ce moment…

Il est donc acquis que la dépression au travail ouvre droit à un arrêt maladie.

Dès lors, je vous conseille de mettre à profit ce temps qui vous est « offert » pour débuter un travail thérapeutique et comportemental de sorte à retrouver votre sérénité comme plaisir à être et à faire.

N’oubliez pas qu’un formulaire est à votre disposition en-dessous de cet article pour exprimer vos commentaires, ou expérience.

Merci de votre intérêt et de votre confiance.


Dépression chronique : quels sont les moyens d’en sortir ?

Dépression chronique : quels sont les moyens d’en sortir ?

La dépression chronique se caractérise par la répétition d’épisodes dépressifs sur plusieurs années. Les périodes d’amélioration entre deux épisodes sont courtes (moins de deux mois) et peu fréquentes.

Cette dépression résistante devient de plus en plus difficile à vivre à mesure qu’elle use les patients qui en souffrent. Pour éviter le pire, il faut donc apprendre à la traiter et à vivre avec. La question se pose donc de savoir quel est le traitement de la dépression chronique le plus adapté.

Quand j’évoque le pire, je pense au suicide lié à tout état dépressif. Ainsi, la dépression prend des formes variées. Les différents symptômes permettent alors de distinguer plusieurs syndromes dépressifs.

On parle de dépression chronique quand l’état anxieux et dépressif dure pendant plusieurs années et qu’il peut aboutir à des conduites suicidaires voire à des tentatives de suicide.

Petite précision : quand les symptômes sont moins intenses et que les épisodes dépressifs sont entrecoupés de périodes sereines, on parlera plutôt de dysthymie.

A ce propos, le manque d’appétit en est l’un des multiples symptômes.



Quels sont les symptômes de la dépression chronique ?

Les symptômes de la dépression chronique sont à peu près les mêmes que ceux des autres syndromes dépressifs :

  • Apathie et manque de motivation,
  • Grande tristesse ou lassitude intense,
  • Fatigue extrême (envie de dormir face à chaque événement contraignant par exemple),
  • Troubles du sommeil : insomnies ou hypersomnie,
  • Anhédonie : perte du plaisir à la pratique d’activité pourtant appréciée,
  • Diminution ou disparition de la libido,
  • Perte d’appétit,
  • Irritabilité,
  • Difficultés à se concentrer,
  • Manque de confiance en soi, peur de l’échec et culpabilité (souvent irrationnels).

Ce qui va permettre de distinguer la dépression chronique des autres syndromes dépressifs, comme un trouble anxio-dépressif, c’est l’intensité et la durée des symptômes. On parle souvent d’épisode dépressif pour qualifier les périodes de dépression.

Généralement, ces épisodes sont limités dans le temps et sont une réaction à un événement difficile, douloureux ou traumatisant.

Chez les personnes dites dépressives, ces épisodes dépressifs peuvent se répéter. Ils durent parfois jusqu’à 6 mois et sont entrecoupés de périodes plus heureuses qui durent quelques semaines.

Dans le cas de la dépression chronique, les épisodes dépressifs se répètent sans vraiment laisser de répit (jamais plus de deux mois d’amélioration). Si on ne fait rien, la dépression reste et s’aggrave, menant parfois au pire.

Quand peut-on parler d’un état dépressif ?

Être ou ne pas être dans un état dépressif ? Telle est la question. En posant cette question, je ne cherche pas à paraphraser William Shakespeare. Plus simplement, c’est une façon d’attirer votre attention.

Effectivement, sur la foi de symptômes physiques et psychiques, beaucoup de gens se posent la question de savoir s’ils souffrent d’un état dépressif. Et la plupart d’entre eux font des suppositions assez hasardeuses, voire requièrent des soutiens médicaux ou thérapeutiques qui ne sont pas toujours opportuns.

L’état dépressif, ou dépression, est une maladie psychosomatique. Cela signifie que la dépression provoque aussi bien des troubles psychologiques que physiques, à plus forte raison quand il s’agit de surmonter un deuil brutal.

Cependant, les spécialistes de la psychothérapie la reconnaissent davantage grâce à 2 phénomènes psychiques qui la caractérisent. Ce sont une…

  • Tristesse quasi permanente,
  • Grande souffrance morale.

Mais attention !

Que votre tristesse dure, et ceci quelle que soit la raison pour laquelle vous souffrez, cela ne signifie pas que vous êtes déprimé(e).

En effet, vous êtes triste, mal en point, et ce pour diverses raisons. Perte d’un proche, licenciement. échec à un examen, etc. Votre mal être n’a pas nécessairement à voir avec un état dépressif sauf si certaines conditions vous y prédisposent.

Ce sont notamment :

  • Le patrimoine génétique : Certaines personnes sont naturellement prédisposées à être dépressives.
  • La consommation de drogue ou d’alcool.
  • Les névroses, et autres maladies psychiques semblables.
  • Le manque de sommeil.
  • La fatigue.
  • Le surmenage.
  • La solitude.
  • Les difficultés liées à la vie sociale, le rejet social, des expériences blessantes ou frustrantes.

Compte tenu de ces multiples facteurs, un état dépressif est classé dans diverses catégories.

La dépression endogène

La dépression est dite endogène lorsque les éléments qui concourent à son apparition ne sont pas des évènements extérieurs à la personne concernée. Névrose, héritage génétique. Elle est souvent engendrée par une profonde mélancolie ce provoque chez cette personne des envies de suicide et, par conséquent, eu égard à la gravité de la situation, la nécessité de se mettre en arrêt pour dépression.

Dépression chronique: Symptômes et causes

La dépression exogène

La dépression exogène, ou psychogène, est  provoquée par tous les autres facteurs assimilés à un choc. Ce sont le deuil, la maladie, la grossesse, etc.

Quand la dépression est liée à l’âge, on parle de dépression che z:

  • Le nourrisson,
  • L’enfant,
  • Un adolescent,
  • L’adulte.

Chacune de ces dépressions revêt, en plus de caractéristiques générales, des aspects spécifiques qui sont définis par l’âge réel, et l’environnement de la personne en souffrance.

Par ailleurs, les différentes dépressions sont classées suivant leur degré de gravité. On parle alors de dépression :

Ne vous inquiétez pas, la dépression se soigne très bien quand elle est passagère. Elle disparaît le souvent au bout de quelques semaines. C’est lorsque les symptômes commencent à perdurer que vous devez réagir.

En effet, sans le savoir, vous glissez sur une pente dangereuse. Quand la dépression devient trop importante, voire invalidante, certaines personnes envisage le suicide comme une option, comme une solution.

Comment savoir si vous êtes victime d’une dépression chronique ?

Pour savoir si vous êtes victime d’un état dépressif, commencez par rechercher et identifier les symptômes de la dépression.

Ensuite, consultez un médecin généraliste ou spécialisé. afin qu’il confirme votre présomption.

Cette étape est importante, comme toute phase de diagnostic. En effet, il n’est pas exclu que les malaises que vous ressentez soient liés à des troubles autres que ceux liés à l’état dépressif.

Vous pouvez craindre, ou soupçonner, un état dépressif si les signes suivants sont visibles :

  • Tristesse continue pendant une quinzaine de jours minimum ;
  • Crises de larmes ;
  • Perte d’intérêt et de plaisir vis-à-vis de la vie quotidienne ;
  • Perte d’appétit. Amaigrissement ;
  • Insomnie en fin de nuit ;
  • Délires. Idées morbides. Envie de suicide ;
  • Asthénie matinale (fatigue du matin) ;
  • Troubles de la concentration ;
  • Difficultés d’attention ;
  • Ralentissement psychomoteur ;
  • Douleurs dorsales ;
  • Prostration ;
  • Incapacité à agir.

Pour informations, tous les symptômes de dépression chronique cités précédemment concernent aussi la dépression en milieu de travail appelée burnout.

Diagnostic de dépression chronique confirmé : que faire ?

Si vous vous reconnaissez dans l’un au moins de ces symptômes, et que ceux-ci sont récurrents ou présents depuis plusieurs jours, je vous suggère de consulter ou d’utiliser un programme thérapeutique et comportemental accessible en ligne (lire en bas de cet article).

Le médecin se chargera d’écarter toute cause clinique à vos symptômes (maladie de Parkinson, bipolarité).

Vous ne souffrez pas d’un problème particulier ? Vous n’avez aucun antécédent de maladie mentale ? Alors, le spécialiste envisagera la possibilité d’un état dépressif. Une fois le diagnostic établi, il vous proposera des antidépresseurs ou des anxiolytiques.

Vous ne souhaitez pas satisfaire à cette prescription ? Vous avez peur de la dépendance ou des effets secondaires des médicaments, ou d’une perte d’autonomie ? Comme je vous comprends.

Les médicaments de type anxiolytiques, antidépresseurs ou neuroleptiques sont à éviter.

Ils vous rendent dépendants sans vous guérir, voire, ils aggravent votre état dépressif. Il est notoire que certains médicaments, qui n’ont toujours pas été retirés du marché pharmaceutique, provoquent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent. Suicide, mélancolie, agressivité, etc.

Pour des raisons juridiques évidentes, je ne peux les nommer de façon précise. Mais, tous les professionnels savent que des personnes sont parfois sujettes à une aggravation de leur état dépressif à la suite à la prise de produits tels que les barbituriques, les amphétamines, ou les neuroleptiques.

La meilleure méthode pour en finir avec un état dépressif consiste à identifier le mécanisme de l’état dépressif. En effet, il s’agit de le neutraliser. C’est à dire, le supprimer littéralement.

L’approche comportementale est d’un grand secours pour traiter un état dépressif et vous vient  en aide efficacement.

Avant de vous apporter des précisions utiles au sujet de la thérapie comportementale, voici quelques conseils à suivre pour prévenir un état dépressif.

Conseils à suivre quand on souffre de dépression chronique

En premier lieu, ayez une alimentation saine et équilibrée.

La consommation régulière d’aliments contenant des Omega 3 (huiles et graisses végétales) est recommandée. Mangez régulièrement du chocolat, de la gelée royale, ou ginseng. Si vous le souhaitez, vous pouvez consulter un(e) diététicien(ne) ou un(e) nutritionniste.

En second lieu, vous pouvez aussi opter pour l’aromathérapie en utilisant des huiles essentielles ou en fabriquant des concentrés floraux.

Pour être, et rester, de bonne humeur, consommez des plantes en infusion comme le tilleul, le thym, ou la sauge.

Dernière chose.

Même si, je conviens que ce qui suit n’est pas toujours facile… faites du sport ! Le sport est bon pour la santé physique et aussi pour la santé morale.

C’est un exutoire pour évacuer le trop plein d’émotions ressenti à certains moments de la vie. C’est aussi un excellent moyen de sécréter des substances nécessaires à notre équilibre mental comme l’endorphine ou la dopamine.

Comment vivre avec la dépression chronique ?

La dépression chronique est l’un des troubles dépressifs les plus dangereux parce qu’elle use progressivement le moral et la psyché du patient. C’est d’ailleurs le trouble dépressif qui mène le plus souvent au suicide. Or, sortir de la dépression chronique ne se fait pas en un jour.

Les personnes qui en souffrent doivent donc apprendre à vivre avec. La dépression chronique est un syndrome délicat aussi parce qu’elle est insidieuse. Aussi absurde que cela puisse paraître aux personnes qui n’en souffrent pas, les dépressifs n’ont pas toujours conscience de l’être.

La fatigue, la lassitude et la tristesse sont si profondément immiscées dans leurs vies qu’ils ne pensent pas toujours à les considérer comme des symptômes. Ils doivent donc apprendre à les reconnaître comme tels, à les analyser et à en traiter les causes.

Vivre avec la dépression chronique, c’est développer de bonnes habitudes, autant physiques que mentales.

Les patients concernés sont invités à prendre soin d’eux pour ne pas aggraver leurs symptômes et dans le même temps, ils doivent aussi guetter leurs états émotionnels et leurs variations.

Ensuite, ils doivent apprendre à y réagir, principalement en demandant de l’aide à des personnes de confiance dans leur entourage, mais surtout aux professionnels de la santé mentale.

Attention : il est important de préciser que la résurgence ponctuelle des symptômes de la dépression chronique n’a rien à voir avec un trouble bipolaire.

En effet, dans cette difficulté à vivre avec la dépression chronique, il n’y a pas de phase maniaque, ou hypomaniaque, suivie d’une phase dépressive.

Dépression chronique ou dépression résistante.

Peut-on obtenir une reconnaissance d’invalidité pour dépression chronique ?

Oui, on peut obtenir une reconnaissance d’invalidité pour dépression chronique si cette dernière s’est installée d’une façon telle que vous êtes empêché(e) de mener une vie normale.

Alors, vous pouvez faire une demande de reconnaissance d’invalidité à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH : Maison départementale des personnes handicapées).

Le dossier devra être rempli par votre psychiatre. Si la MDPH l’accepte, vous bénéficierez d’une prise en charge à 100 % pendant un an ou deux selon la gravité des symptômes décrits.

Ensuite, la prise en charge peut durer aussi longtemps que nécessaire, mais à hauteur de 20 à 40 % seulement.

Reconnaissance par la MDPH

Parfois, l’environnement, notamment le travail, renforce ou induit la dépression chronique. Même quand ce n’est pas le cas, une personne souffrant de dépression chronique n’est pas toujours en état de travailler.

La souffrance psychique provoquée par toute activité professionnelle est parfois trop importante. Bien sûr, la majorité des dépressifs travaille, mais il est tout de même possible d’obtenir une reconnaissance d’invalidité dans certains cas.

En matière de déclaration d’invalidité, sachez que les psychiatres sont souvent réticents face à cette éventualité. Leur but n’est pas de faire économiser de l’argent à l’assurance maladie, mais de préserver votre santé.

La reconnaissance d’invalidité est donc absolument nécessaire dans de nombreux cas, mais il arrive qu’elle soit une mauvaise initiative poussant à l’isolement du patient alors qu’une activité quotidienne et un contact régulier avec l’extérieur sont essentiels pour sortir de la dépression.

Le taux d’invalidité

La dépression chronique ne concernerait que 10 % des cas de dépression. Elle est donc rare, et même quand elle survient, il est possible de la soigner.

Si vous obtenez une reconnaissance d’invalidité pour dépression chronique, vous bénéficierez généralement d’un taux de 100 % pendant un an ou deux.

Au-delà, si la dépression persiste, vous obtiendrez un taux d’invalidité compris entre 20 et 40 % en fonction de votre état et de l’analyse d’un psychiatre.

Comment traiter une dépression chronique ?

Les traitements de la dépression chronique ne sont pas fondamentalement différents des traitements que l’on utilise pour lutter contre les autres syndromes dépressifs.

Cependant, la dépression chronique est souvent la marque d’un mal-être ou d’un problème plus profond.

Les traitements seront donc adaptés, parfois dans leur forme et parfois dans leur puissance, pour lutter plus efficacement.

L’hygiène de vie permet-elle de lutter contre une dépression résistante ?

Face à un épisode dépressif, votre médecin généraliste peut vous prescrire des antidépresseurs légers, mais il vous conseillera souvent d’abord d’améliorer votre hygiène de vie.

Avec une activité physique suffisante, un sommeil mieux régulé et une meilleure alimentation, certains patients se débarrassent rapidement de la dépression.

Cependant, face à une dépression chronique, on peut se demander si l’hygiène de vie peut faire la différence. À elle seule, l’hygiène de vie ne peut rien faire contre la dépression chronique. Néanmoins, il ne faut pas la négliger pour autant.

Elle est la base solide sur laquelle le patient pourra s’appuyer pour se reconstruire progressivement grâce à la thérapie. C’est donc un détail face à une pathologie de cette envergure, mais un détail de grande importance.

Les médicaments

Les patients souffrant de dépression chronique ont rarement le choix : ils sont souvent obligés de consommer des médicaments. Les psychiatres prescrivent généralement des antidépresseurs plus puissants et qu’il est possible de prendre quotidiennement pendant de longue période.

Ils ont pour objectif de soutenir le patient et de réguler son humeur de tous les jours pour l’aider à sortir progressivement de la dépression. Les médicaments ne font pas de miracles et ne sont donc pas une solution définitive.

Dans le cas d’une dépression passagère, ils peuvent suffire puisqu’ils aident simplement à traverser la tempête en attendant que le beau temps revienne.

Dans le cas de la dépression chronique, la tempête ne s’arrête jamais et les médicaments aident à la supporter, mais ils ne peuvent pas la faire disparaître.

La thérapie comportementale

En fait, il faut considérer l’usage des médicaments contre la dépression chronique comme une manière d’aider le patient à démarrer le difficile parcours qui l’aidera à sortir de la maladie. Comme souvent, ce sont les premiers pas les plus difficiles.

Ensuite, le fardeau s’allège progressivement jusqu’à ce qu’il ne soit même plus nécessaire de consommer des antidépresseurs. Ce qui permet vraiment de parcourir toute la distance nécessaire, c’est la thérapie.

Depuis longtemps, la psychothérapie, auprès d’un psychiatre ou d’un psychologue, a fait ses preuves pour lutter contre la dépression. Elle permet au patient d’explorer à son rythme et sur le long terme les causes psychiques à l’origine de son mal-être et de la dépression chronique.

Dépression chronique : comment vaincre une dépression résistante?

En analysant ses traumatismes, il en redevient maître et cesse de les subir. C’est un travail long et difficile, mais absolument nécessaire. Néanmoins, on conseille de plus en plus aux personnes dépressives de se tourner d’abord vers la thérapie comportementale.

Avec des outils adaptés, cette approche thérapeutique permet aux patients de travailler sur les causes cognitives de son trouble et sur les réponses comportementales délétères qui s’y rapportent. En quelques mois seulement, voire quelques semaines, les résultats sont souvent très impressionnants.

Psychologie clinique et thérapie comportementale cohabitent difficilement. La première instaure des comportements normatifs qui ne sont pas toujours à la hauteur des objectifs thérapeutiques.

A court ou moyen terme, si rationaliser était la réponse au traitement de la dépression chronique, cela se saurait. Je vous conseille donc de ne pas mélanger les genres thérapeutiques, par exemple psychologue ou thérapie comportementale. En tous cas, pas les deux, et pas de front.

Si vous en choisissez une, je vous suggère de laisser l’autre de côté. Dussiez-vous y revenir plus tard. En bref, évitez ce que j’appelle : le tourisme thérapeutique.

Comment sortir de la dépression chronique ?

Sortir de la dépression chronique est souvent un peu plus délicat que face aux autres syndromes dépressifs habituels. D’abord parce que la dépression peut s’intensifier quand elle s’installe sur le long terme. Ensuite parce qu’une dépression chronique est souvent le signe d’un mal-être plus profond.

Dans le cas d’un épisode dépressif isolé, il est souvent facile de distinguer l’événement à l’origine du trouble. C’est souvent plus délicat et plus profond avec la dépression chronique.

Les traitements contre la dépression chronique

Face à la dépression, il est possible d’utiliser certains médicaments. Votre médecin généraliste peut prescrire des antidépresseurs légers s’il estime que vous avez besoin d’aide pour surmonter un épisode dépressif isolé.

Si cela ne suffit pas et que les épisodes se multiplient, on conseille alors de consulter un psychiatre.

Pourquoi fait-on une dépression chronique?

En psychiatrie, on peut prescrire des antidépresseurs plus forts et envisager des traitements sur le long terme avec un suivi régulier.

On utilise également d’autres traitements pour lutter contre certains syndromes satellites de la dépression : des antihistaminiques ou des bêtabloquants pourront être employés pour lutter contre l’anxiété, parfois à l’origine des dépressions.

Les bons résultats de la thérapie comportementale

Les syndromes dépressifs les plus graves ont généralement besoin d’une réponse médicamenteuse. Cependant, on ne recommande pas de répondre à la dépression chronique seulement avec des médicaments.

Sur le long terme, beaucoup d’entre eux perdent de leur efficacité et peuvent même devenir dangereux. On les utilise donc souvent pour accompagner le début du parcours permettant au patient de sortir de la dépression.

Sur le long terme, la meilleure solution pour sortir de la dépression reste la thérapie. Il est possible de suivre une psychothérapie en ville dans un cabinet privé, gratuitement à l’hôpital, ou de suivre un programme thérapeutique et comportemental en ligne comme le Programme ARtUS.

La thérapie dite classique (psychologie, psychanalyse, etc.) est un accompagnement efficace et obligatoire pour sortir définitivement de la dépression, même chronique.

Malheureusement, les résultats sont parfois lents à se manifester, ce qui peut dans un premier temps inquiéter le patient et empirer ses symptômes face à sa frustration.

Un comportementaliste professionnel permettra au patient d’affronter plus rapidement la source de son mal-être en les neutralisant grâce aux techniques comportementales.


Trouble anxieux et dépressif : comment le soigner ?

Trouble anxieux et dépressif : comment le soigner ?

Le trouble anxieux et dépressif, aussi appelé trouble anxieux et dépressif ou trouble anxio-dépressif, n’est pas toujours facile à reconnaître.

À cheval entre le trouble anxieux et l’épisode dépressif, le trouble anxio-dépressif ne présente pas toujours les symptômes clairs d’une des deux pathologies.

Pourtant, il peut finir par dégénérer et empoisonner le quotidien du patient ce qui, bien évidemment, pose la question de savoir quelle est la meilleure solution pour traiter un trouble anxio-dépressif.

Comment savoir si on est anxieux et dépressif ?

Beaucoup de patients souffrant d’un trouble anxieux et dépressif mixte consultent leur médecin pour des raisons en apparence sans lien avec le vrai problème.

Bien souvent, ils vont chez leur médecin généraliste pour se plaindre de difficultés à dormir ou de douleurs musculaires dont ils n’arrivent pas à se débarrasser ce qui est assez typique du comportement d’une personne anxieuse.

C’est lors de l’entretien que le médecin, s’il est attentif, peut soupçonner un trouble anxieux et dépressif surtout si le ou la patient(e) précise que il ou elle a des symptômes de déprime.

Généralement, le trouble anxieux et dépressif se manifeste sur deux plans : l’un mental, l’autre physique.



Les symptômes physiques

  • Tremblements,
  • Palpitations,
  • Sueurs abondantes et inexpliquées (notamment pendant la nuit),
  • Vertiges et étourdissements,
  • Baisse de la libido.

Les symptômes psychologiques

  • Tristesse ou mauvaise humeur permanente et inexpliquée,
  • Troubles du sommeil,
  • Perte d’intérêt pour tout et surtout pour ce qui passionnait le patient avant,
  • Trouble de l’appétit,
  • Indécision,
  • Difficulté à se concentrer.

Ce qui rend le trouble anxieux et dépressif difficile à cerner, c’est qu’il ne s’accompagne pas toujours de symptômes aigus attribués à l’anxiété ou à la dépression.

Par exemple, les pensés suicidaires sont plutôt rares et l’anxiété n’est presque jamais généralisée. Pourtant, si on ne fait rien, le trouble anxio-dépressif peut mener à de tels extrêmes.

Est-ce qu’un trouble anxio-dépressif se soigne ?

L’anxiété n’est pas une maladie mentale, mais une pathologie psychique.

Elle a été longuement étudiée et il est tout à fait possible de la soigner. Comme il reste encore beaucoup à découvrir sur le sujet, les traitements sont multiples et tous ne sont pas parfaitement adaptés à chaque patient.

Les personnes souffrant d’anxiété ne doivent donc pas désespérer. Il leur faut persévérer et continuer à chercher le remède qui leur permettra de vaincre définitivement leur trouble anxieux.

Généralement, pour soigner l’anxiété, votre médecin commence par vous proposer d’améliorer votre hygiène de vie. Une activité physique et une pratique sportive régulières comptent parmi les meilleurs remèdes d’une majorité des cas d’anxiété.

Certains exercices de respiration peuvent aussi aider les personnes anxieuses et dépressives à réduire les symptômes au quotidien comme, par exemple, une crise anxieuse.

Comment soigner avec des médicaments ?

Contre l’anxiété, il existe des médicaments très efficaces : les anxiolytiques.

Cependant, leurs effets secondaires sont très importants (perte de mémoire, difficulté de concentration, fatigue extrême, etc.) ce qui les rend souvent incompatibles avec de nombreuses activités professionnelles.

De plus, ils sont assez mauvais pour la santé sur le long terme puisqu’ils provoquent une dépendance rapide, et leur surdosage est mortel.

Les antidépresseurs peuvent parfois être prescrits, mais rarement en première intention

Ils peuvent néanmoins être une bonne solution pour combattre un trouble anxio-dépressif passager. Pour les personnes atteintes d’anxiété ou d’une dépression persistante, ils ne permettent pas de résoudre le problème à la racine.

Comment traiter un trouble anxieux et dépressif?

Que faire face à un trouble anxieux et dépressif grave ?

Il arrive parfois que le trouble anxieux et dépressif, malgré ses symptômes difficiles à percevoir, soit plus grave qu’on pourrait le penser en premier lieu.

Certains patients ne réagissent pas du tout aux traitements proposés par leur médecin et l’inefficacité de la psychothérapie accroît souvent leur désespoir.

Pire encore, certains finissent par développer des idées suicidaires et une anxiété généralisée.

Trouble anxieux et dépressif et pensées suicidaires

Les envies suicidaires ne sont pas à prendre à la légère et il faut oser en parler à votre médecin. Il pourra vous diriger vers une consultation spécialisée qui vous proposera une prise en charge adaptée à votre cas.

Une fois que votre sécurité est assurée par un encadrement à la hauteur de vos besoins, vous avez tout le temps nécessaire pour vous interroger sur les origines de cette évolution du problème.

Il est donc nécessaire, pour ne pas écrire vital, d’envisager un arrêt de travail pour dépression de sorte à prendre le temps de vous occuper de vous.

L’anxiété généralisée et la dépression peuvent être à l’origine d’envies suicidaires chez les personnes anxieuses. Les choses deviennent plus délicates quand on tente de savoir qui de la dépression ou de l’anxiété est à l’origine de l’autre.

Diagnostic et évolution du trouble anxieux et dépressif

Comme vous l’avez compris, un trouble anxio-dépressif mal diagnostiqué ou mal soigné peut générer des pensées suicidaires. Avant d’en arriver à cette extrémité, il est vital de consulter votre médecin traitant.

Il est compréhensible qu’une personne anxieuse soit découragée par ses différentes tentatives de solutions avortées.

J’entends par là, des solutions diverses (psychothérapie, médicaments) qui n’ont pas donné le résultat souhaité et qui ont mené à un abandon de toute thérapeutique par le ou la patient(e).

Il existe donc 2 possibilités de diagnostic du trouble anxieux :

  1. Consulter un médecin généraliste ou un psychiatre.
  2. Bénéficier d’un outil de contextualisation issu du protocole de thérapie comportementale.

En ce qui me concerne, je préconise le point N°2.

Un tel outil thérapeutique, issu de la thérapie comportementale, est particulièrement simple à exploiter. C’est ce même outil qui vous permet très rapidement, et très simplement, de savoir comment soigner un trouble anxio-dépressif.

Cet outil de diagnostic du trouble anxieux et dépressif est intégré à un protocole thérapeutique et comportemental qui vous permet de traiter la totalité du trouble anxio-dépressif en quelques semaines seulement.

Comment soigner un syndrome anxieux et dépressif ?

Le trouble anxio-dépressif n’est pas un syndrome dépressif aigu ou un trouble anxieux très handicapant. Par conséquent, il est possible de s’en accommoder et de vivre avec, mais ce n’est pas souhaitable.

Le stress et l’anxiété ont de nombreux impacts sur la santé, notamment à long terme. Il est donc important de soigner le trouble anxieux et dépressif mixte.

La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto menée par un comportementaliste est une excellente solution contre le trouble anxieux et dépressif.

Elle permet de s’attaquer à l’origine du mal en traitant directement ce qui provoque l’anxiété et la dépression.

Le travail du thérapeute comportemental est un travail de précision. Il aide le patient à analyser par l’auto-observation les origines de son trouble.

Ainsi, il analyse les pensées irrationnelles et les comportements à l’origine de ses inquiétudes. Dans la même logique, il apprend progressivement à les modifier pour mieux réagir.

Petit à petit, le (la) patient(e) modifie son approche comportementale face à différentes situations pour ne plus ressentir de l’anxiété quand il ou elle y est confronté(e).

C’est une méthode de plus en plus populaire et très appréciée pour son efficacité et sa rapidité. L’immense majorité des cas de trouble anxieux et dépressif sont résolus en quelques mois, voire quelques semaines seulement.

L’Assurance maladie et de nombreux ministères de la Santé à travers le monde recommandent désormais la thérapie comportementale aux personnes anxieuses et/ou dépressives.