Le deuil, la mort donc, fait partie de la vie. Et, quand on perd une personne proche, il est très difficile, mais nécessaire, de faire son deuil. Et faire son deuil tient en l’affliction ressentie du fait du décès de ce proche.
Faire le deuil, c’est travailler à accepter ce qui ne peut pas changer. Le décès d’un proche est irréversible, et il nous faut accepter l’inacceptable. Le décès d’un proche, et le deuil que l’on en porte, est comme « une blessure qui vit au fond du cœur » comme l’écrivait le poète Virgile.
Un deuil est parfois si violent et douloureux que certaines personnes en sont comme sidérées comme celles qui ont la phobie de la mort. Elles plongent dans des abîmes émotionnelles qui les empêchent de prendre leur vie en mains, de continuer à être et à vivre malgré l’absence de l’autre.
Mourir, ou se laisser mourir à son tour, ne saurait être une solution.
Quelles que soient les conditions liées au décès de cette personne qui, quelle qu’en fut la façon, vous était proche, et ceci étant écrit sans aucun humour, votre mort n’est pas à l’ordre du jour.
Aujourd’hui, alourdi par ce deuil, votre responsabilité est de remonter la pente, et de continuer à vivre, ce qui est plus facile à dire qu’à faire, à de rares exceptions près (cf. « Mourir » de Arthur Schnitzler).
C’est sûrement ce que la personne que vous avez perdue aurait souhaité si elle vivait encore.
Faire face à ses émotions au cours d’un deuil
Dès maintenant, je vous invite prendre connaissance de 3 conseils pour vous aider à surmonter votre deuil.
Je sais par avance que certains lecteurs prendront ces conseils comme une évidence. Mais, ce à quoi cela vous invite, c’est à être vous même.
Et à ce propos, en pareille circonstance, ce n’est pas aussi simple qu’il y parait.
A la suite d’un décès, la première chose à faire est d’assumer ce que vous ressentez. N’essayez pas de vous cacher derrière une carapace, de vous convaincre que vous êtes une personne forte, et que vous pouvez contrôler vos émotions.
Aujourd’hui, vous êtes seul(e), livré(e) à vous même dans une solitude que vous n’avez ni choisi ni souhaité.
Face à un deuil, personne n’est réellement indifférent, et vous n’avez aucune raison objective de craindre d’être jugé parce que vous laissez libre cours à vos émotions, qu’il s’agisse de chagrin, de peur, de colère, voire d’angoisse.
Assumez ce que vous ressentez.
Plus vous essaierez d’enfouir vos sentiments au plus profond de vous, plus ils vous causeront de tourments. Reconnaissez et accueillez votre douleur, c’est le meilleur moyen d’avancer malgré la difficulté.
Quand on vit un deuil, le piège consiste à se prétendre fort et/ou de vouloir être fort pour les autres. Accepter vos émotions, accepter combien vous êtes troublé(e), ne vous fera pas ne pas être à la hauteur de la situation à gérer, ou craindre d’abonner vos proches à leur sort.
Bien sur, vous n’êtes pas obligé(e) de vivre vos émotions devant tout le monde. Pour autant, il vital de les vivre. N’ayez pas peur que la situation échappe à votre contrôle.
Comment prendre soin de soi à la suite d’un deuil ?
Vous avez le droit de pleurer, ce n’est pas un signe de faiblesse. Pleurez tant que vous en aurez envie. Laissez couler vos larmes, hurlez, criez même, si vous en éprouvez le besoin ou l’envie, mais ne laissez pas vos émotions comme emprisonnées à l’intérieur de vous.
Ne vous sentez coupable de rien. Que les gens comprennent ou non n’est pas l’important. En ces douloureux instants, la maitrise de soi, comme la dignité, sont des concepts que vous avez le droit d’ignorer.
Pleurer vous aide à avancer. C’est l’une des multiples façons d’admettre que vous êtes psychologiquement affecté(e). Si vous ne ressentez pas le besoin de le faire, ou n’arrivez pas à exprimer vos émotions, ne vous contraignez pas.
A chacun ses façons de faire et d’être. identifiez votre façon de vivre vos émotions, et laissez-vous aller.
Le plus souvent, après la perte d’un être cher, on a tendance à se laisser aller, voire à se négliger. Ne plus se nourrir, ne plus dormir, ne plus aller au sport, ne plus avoir d’activités sociales, ne plus voir ses amis.
En bref, la réaction qui suit un deuil, la plupart du temps, consiste à se renfermer sur soi même. Effectivement, un deuil est un choc, celui-là même qui vous retire tout désir.
Avoir ce type de réactions est tout à fait compréhensible, à ceci près que ce n’est pas sans conséquences tant sur votre état physique que sur votre état mental.
Alors, oui, il est normal que vous soyez plus ou moins renfermé(e) sur vous même à cause de ce deuil qui vous frappe.
Il est normal que vous éprouviez le besoin d’être comme caché(e) du monde, ou caché au monde. Il est normal que vous viviez cet espèce de besoin de latence.
Faire l’effort de vous nourrir correctement
A propos de ce que je viens d’énoncer, soyez vigilant(e) à ce que cela ne devienne pas une seconde nature. Faites attention à ce que ce deuil vous retire votre autonomie, ou tout sens à votre vie. Comme si, sans l’autre, vous n’existiez plus.
S’il est vrai que plus rien ne sera pareil dans votre vie après la disparition d’une personne qui vous était chère, votre responsabilité est de continuer à vivre. Pour vous, comme pour les autres qui vous sont proches.
Cela nécessite que vous agissiez de façon adulte et responsable conformément à ce qui vous est expliqué ci-après. Il ne s’agit pas de répondre stricto sensu à ce qui est précisé, mais d’essayer de tendre vers ces comportements.
S’alimenter est essentiel à votre survie. Essayez de vous efforcer de faire trois repas par jour, au moins, sans oublier les cinq fruits et légumes.
Votre état émotionnel étant mis à une épreuve, votre corps dépense beaucoup plus d’énergie pour maintenir un fonctionnement optimal. Vous devez donc vous alimenter correctement pour rester en forme.
Si vous n’avez pas la force de cuisiner vous-même, ou d’aller faire vos courses, demandez à un proche de le faire pour vous. Près de vous, il y a sûrement une personne prête à vous préparer à manger avec amour et bienveillance.
Par ailleurs, si à la suite du décès d’un proche vous avez des problèmes d’argent, n’hésitez pas à en parler et à demander de l’aide. Être angoissé(e) à cause d’un problème de trésorerie est particulièrement pénible.
Penser à se reposer
Vous êtes sous le choc. Même si vous vous attendiez à ce deuil (ex: maladie/hospitalisation), votre vie est bouleversée. Votre monde vient de basculer. Vous avez dépensé, et dépensez encore, une telle énergie pour tenir que vous avez besoin de vous reposer. Alors, essayez de dormir 7 à 8 heures par nuit.
Bien sur, vous passerez des nuits blanches à ruminer vos souvenirs. Mais, si vous essayez de faire l’effort de vous reposer et de vous endormir quelques heures, votre corps et votre esprit vous en seront gré.
Si vous vous sentez trop angoissé la nuit venue, essayez de lire des articles de mon blog en lien avec cette problématique, ou de pratiquer de la relaxation ou encore de la méditation.
Le soir ou la nuit venue, essayez d’éviter toute substance excitante comme le café ou le thé. Soyez aussi vigilant(e) à ne pas vous assommer à coup de substances psycho actives ou modifiant le comportement (je pense surtout à l’alcool et au cannabis).
A contrario d’un problème d’insomnie, faites attention à ne pas souffrir d’un excès de sommeil. En effet, beaucoup de gens ressentent des symptômes dépressifs après un deuil, et se réfugient dans le sommeil (ce qui est compréhensible).
Dans la même veine, si, par exemple, le décès d’un proche est intervenu de façon accidentelle alors que, dans le même temps, vous êtes enceinte et avez toutes les raisons d’être angoissée à l’idée d’élever un enfant seule, ne vous isolez pas, ne restez pas enfermée sur vous même. Demandez de l’aide autant que vous estimez en avoir besoin.
Dans tous les cas de figure, essayez de vous contraindre – gentiment – à des activités régulières entre le lever et le coucher. Ceci a pour objectif de non seulement maintenir une hygiène de vie, mais aussi demeurer acteur/actrice de votre vie.
Sortir et faire de l’exercice
Quand je vous invite à faire un peu d’exercice, je ne vous suggère pas de vous entrainer pour la compétition. Je ne vous invite pas à enfouir vos émotions par un excès de la pratique du sport.
Vous pouvez marcher régulièrement, faire un petit jogging, ou encore aller en salle de gym. Bouger et rencontrer des gens à l’extérieur vous fera le plus grand bien, en plus de vous empêcher de ruminer.
Demander de l’aide
Demander de l’aide nécessite d’oublier son orgueil ce qui, même dans la situation d’un deuil, n’est pas nécessairement facile.
Demander de l’aide, c’est accepter que seul(e) on y arrive pas. Vous n’êtes pas surhumain ou, à tout le moins, évitez de vous en convaincre.
Vos amis et les membres de votre famille sont les premières personnes à qui vous devez – et pouvez – demander de l’aide.
Ils ne sont pas là uniquement pour les bons moments de votre vie. Ils sont également présents pour les moments difficiles et douloureux.
Se confier et partager ses émotions
N’hésitez pas à passer du temps avec les personnes que vous aimez. En ces moments difficiles de votre vie, vous avez plus que jamais besoin d’attentions et d’affections. Regardez un film avec un ami, partagez un repas avec votre famille.
Ayez des activités calmes et relaxantes avec des personnes que vous aimez, et avec lesquelles vous vous sentez bien et en sécurité.
Afin de ne pas rester seul(e), vous pouvez rejoindre des groupes de soutien. Ainsi, vous pourrez partager votre chagrin avec des personnes ayant vécu une expérience similaire à la votre. Vous y trouverez une partie du réconfort dont vous avez besoin pour surmonter le deuil qui vous affecte.
Ne faites pas comme cette personne qui m’a consulté un jour alors qu’elle était fortement angoissée parce-qu’elle devait honorer une convocation au tribunal en qualité de juré d’assises alors que, dans le même temps, elle vivait le décès d’un proche qui remontait à 48H.
Ce que j’entends par là c’est de ne surtout pas, comme le dit une expression populaire de, je cite : « vous tenir la dragée haute… ».
En pareille situation, aucune obligation. La justice se débrouillera sans vous. Vous êtes la personne la plus importante sur terre.
Être accompagné(e) pour dépasser cette épreuve
Malgré vos efforts pour surmonter votre deuil, malgré votre bonne volonté, cela demeure difficile ? Vous êtes angoissé(e), stressé(e) ? Pas seulement par le deuil lui même, mais par toutes les conséquences que vous craignez, et ce dans tous les domaines de votre vie.
Il ne s’agit pas de médicaliser le deuil ou, à tout le moins, sa prise en charge. Mais si vous sentez que cela est difficile pour vous, n’hésitez pas à bénéficier du Programme ARtUS que j’ai conçu.
Un tel programme comportemental vous aide à surmonter le décès d’un proche, à reprendre le contrôle de votre vie, et à envisager de façon constructive les nombreuses opportunités qui s’offrent à vous.
Passées quelques semaines, vous retrouvez votre autonomie, et redeviendrez sûrement une personne épanouie et heureuse de vivre.
Heureuse aussi à la mémoire des expériences vécues avec la personne défunte.
Guérir de la culpabilité est une quête poursuivie par de nombreuses personnes.
Très récemment, j’ai reçu un appel téléphonique d’un jeune homme lequel, d’après sa voix, semblait assez jeune et s’exprimait de façon très claire à propos des symptômes d’angoisse dont il était victime. Il m’expliquait avoir tout essayé pour soigner son angoisse et traiter ses crises d’angoisses.
Il a consulté des psychologues puis des psychanalystes mais aussi des psychiatres, et des psychothérapeutes. C’est à ce moment là que je ‘ai l’impression que je vais entendre parler d’un binôme que je connais bien : j’ai nommé la culpabilité aggravée par l’angoisse.
Il a essayé l’auto suggestion, l’hypnothérapie. L’EFT, et je ne sais plus quoi d’autre encore.
Il a consommé forces médicaments, neuroleptiques, anxiolytiques, anti dépresseurs, sans succès véritable et durable. Je commence à entendre les pas de cette culpabilité.
En bref, ce jeune homme a essayé ce que la plupart de mes patients essaient, ou ce que la plupart des internautes m’expliquent tous les jours avec cette façon de dire les choses comme si rien ne devait jamais fonctionner en termes de solutions.
Sa vie sentimentale est un échec cuisant. Il semble que les compagnes avec lesquelles il fait un bout de chemin se lassent, ou alors c’est lui qui rompt pour, je cite : « …leur rendre leur liberté… ».
D’ailleurs, il souligne un paradoxe : il est dévoré d’angoisse à l’idée d’être seul, et se sent coupable d’abimer sa relation à cause de ses problèmes.
Notre fameux jeune homme rencontre aussi des problèmes au sujet de son emploi. Il est encore licencié de son poste actuel pour absences répétées au cours de sa période d’essai.
Il n’arrive pas à garder un travail assez longtemps et cela n’est pas sans lui poser des problèmes, tant au niveau de l’argent qu’à propos de la mésestime qu’il a de lui même devant son incapacité à gérer ce problème.
Même s’il convient que la culpabilité n’a rien de rationnel. Il ne peut pas s’empêcher de se dire que toutes ces angoisses sont de sa faute,. Qu’il ne sait pas gérer ou qu’il s’y prend mal. Culpabilité confirmée !
Je lui demande de m’expliquer quand et comment cela a commencé.
C’est à partir de ce moment que je découvre, avec lui, des choses particulièrement intéressantes. Elle nous éclaire quant à cette articulation toxique que forment culpabilité et angoisse.
Culpabilité et angoisse
Jules, c’est son prénom, me raconte qu’il y a environ 4 ans, alors qu’il discute avec un homme, il est soudainement pris d’un sentiment de honte puis de culpabilité, sentiment aggravé par une angoisse soudaine. Mais, étonnamment, il ne se souvient pas de ce dont ils parlent.
Il conserve juste en mémoire la vive émotion qu’il ressent à ce moment là. Parlent-ils de choses morales ? D’évènements sociaux ? Ont-il évoqué une relation anxieuse à l’argent ? Il ne sait pas, il ne sait plus.
Par contre, ce qu’il sait notre Jules c’est que, depuis lors, à chaque fois qu’il est dans une relation avec quelqu’un, il est victime de ce même malaise. Celui qui fonde sa culpabilité.
Il me décrit alors ses symptômes récurrents d’angoisse :
Tremblements,
Transpiration,
Cœur qui s’accélère,
Mains moites,
Etc.
D’ailleurs, à ce propos, depuis peu de temps il consulte un psychiatre qui lui prescrit des médicaments qu’il prend chaque jour.
Ce même psychiatre lui conseille fortement d’arrêter de se faire du mauvais sang pour rien. Rien, c’est facile à dire, surtout quand on connait les conséquences de la culpabilité dans la vie de ce jeune homme.
En effet, il est important de penser au contexte des crises d’angoisse de Jules. Elles ont majoritairement lieu en présence d’e tierces d’autres personnes, et ce dans tous les environnements possibles.
Il s’avère en effet que Jules redoute toute relation sociale. Il en a tellement peur que la seule idée de parler à quelqu’un, de vive voix, lui procure des crises d’angoisses qu’il a toutes les peines du monde à cacher, ce qui nourrit d’autant sa culpabilité.
Les causes de la culpabilité
Il essaye tout ce qu’il est possible ce jeune homme. Il parle de son problème avec une liberté certaine. Sa parole semble comme libre à propos de son problème de culpabilité. Pour autant, il ne peut échapper au handicap que l’angoisse et la culpabilité génèrent.
Quand je lui demande pourquoi il se sent coupable, Jules m’explique qu’il n’est bien évidemment pas le seul à souffrir d’angoisse ou encore d’anxiété. Mais, à son sens, les autres arrivent à s’en sortir, pas lui. C’est donc qu’il fait mal.
Il estime ne pas faire ce qu’il faut pour s’en sortir voire qu’il est complaisant avec lui même qu’il se satisfait de sa propre douleur.
Il va jusqu’à me dire que, peut être, il y trouve une certaine forme de plaisir dans la mesure où cela lui évite de prendre certains risques.
Explications intéressantes, mais elles relèvent de la pure spéculation, de sa seule interprétation. De plus, ces explications très rationnelles et intellectuelles ne sont que des explications et, si intéressantes qu’elles sont, elles ne lui apportent aucune solution.
Jules est convaincu que s’il se sent si coupable depuis son entretien avec quelqu’un il y a quelques années, c’est que lui et l’autre personne devaient évoquer des choses amorales, anormales, de mauvaises choses d’après lui.
Dans le cas contraire, il ne devrait pas être aussi durablement affecté me dit-il. « Pure spéculation » lui réponds-je de nouveau. « Et après, de vos explications on fait quoi pour contrôler votre problème angoisse et de crise d’angoisse ?« . « Je ne sais pas » me répond t’il.
Dont acte.
Les facteurs de la culpabilité
Jules est comme traumatisé par l’évènement auquel il a été confronté des années auparavant.
Il passe son temps à se demander ce qu’il a bien pu se passer. Il s’en veut de ne pas trouver réponse. Il doit trouver, insiste t’il, et moi de deviser avec lui sur l’intérêt de se sentir coupable.
Quelque soit la culture dont nous sommes issus, il y a deux choses qui fondent nos personnalités.
La notion du bien et du mal.
Toutes et tous nous devons satisfaire à des codes de toute nature dans tous les domaines de nos vies respectives. Comme je le dis souvent, nous sommes comptables de nos moindres faits et gestes.
Comptable, cela signifie que nous devons rendre compte de ce que nous faisons et disons. Nous sommes donc dans l’obligation constante de nous expliquer et de nous justifier. Nous devons donc préciser pourquoi nous avons fait ceci ou cela.
En bref, nous devons être à la hauteur de tout ! Ordre nous est donné de réussir, et de bien faire. Celle ou celui qui failli à une telle injonction se verra jugé(e) à l’aune de la culpabilité telle qu’elle nous est assénée par le système.
La honte et la culpabilité sont donc le prix à payer si vous faillissez à ce qui vous est appris et inculqué comme un devoir, en plus de constituer un écho récurrent à des symptômes d’anxiété de performance particulièrement toxiques.
Si vous échouez, lentement mais surement, la culpabilité vous envahit tel un poison jusqu’à durablement vous handicaper dans votre vie.
Exactement comme ces femmes que l’on culpabilise parce-qu’elles ont peur d’être enceintes alors qu’on leur assène qu’avoir en enfant pour une femme c’est naturel, qu’il n’y a pas à avoir peur, qu’il y a un âge limite, et j’en oublie ce qui, du coup, peut amener certaines de ces femmes à faire des enfants alors qu’elles n’en éprouvent pas réellement le désir.
En clair la société leur met la pression pour qu’elles fassent ce qu’on attend d’elle : un bébé parce-que… c’est bien !
Pour qui ? Pourquoi ? Vastes sujets…
Se culpabiliser entraine des ruminations
Bien évidemment, si vous vous ressentez de la culpabilité de façon récurrente, vous risquez d’avoir de plus en plus peur de nouveau de mal faire ou dire, exactement comme Jules.
Sans savoir pourquoi, il est convaincu qu’il pense mal, qu’il fait mal ou dit mal. Il pense aussi que quelque chose s’est passé à un certain moment de sa vie, et que la conversation qui l’a tant traumatisé fait écho à cela.
C’est en cherchant encore et toujours le sujet de cette conversation, que Jules, s’auto-génère des angoisses. Il se sent coupable de ne savoir répondre à cette fichue question au point qu’elle l’obsède.
En cherchant des réponses, notre ami cherche à se sécuriser, à diminuer le poids de sa culpabilité. Ce qui, bien sûr, ne lui épargne pas des ruminations incessantes qui, elles mêmes, enrichissent angoisse, crise d’angoisse et culpabilité.
Jules veut satisfaire des codes. Il veut être un homme bien, comme tout le monde. Il veut comprendre pourquoi il lui arrive tout cela.
Jules sait très bien que plus il cherche des réponses, plus il active le processus de la culpabilité. Dès lors, plus il souffre, plus il se sent coupable et angoissé. Il est pris au piège.
S’il ne fait rien, il n’est pas un homme responsable. A son sens, les autres le traitent comme un malade ce qui n’arrange rien puisqu’il n’a de cesse de cultiver de lui même une mauvaise image, une image de malade justement.
Il se doit réussir, comme les autres me dit-il.
Comment ne plus se sentir coupable ?
Pour Jules, réussir signifie ou comprend comme :
Être un homme bon,
Être gestionnaire de sa vie,
Un bon amant,
Un bon ami,
Un bon fils,
Un bon frère,
Un bon voisin.
Bref, un être :
Sociable,
Jovial,
Affable,
Ouvert.
Mais, à force de s’imposer tout cela et de tant vouloir être parfait, Jules n’arrive à rien.
Il est tout le contraire de ce que sa volonté déchaînée lui enjoint. Un peu comme s’il voulait à tous prix être pilote de ligne alors qu’il ne comprend rien aux mathématiques ni aux lois de la physique.
Jules s’obstine et refuse une une réalité qui le dérange. Son aveu de culpabilité renforce son angoisse et fait le lit de ses crises d’angoisses. Il est convaincu qu’il veut un changement dans sa vie, un vrai changement.
Je lui propose donc un de changement mais… il ne répond pas favorablement à mon offre. Il n’y répond d’ailleurs pas du tout.
L’homme est ainsi fait qu’il a besoin de toucher le fond de sa propre douleur pour, enfin, envisager, de changer.
Comment se débarrasser de sa culpabilité ?
Jules a mal. Il se sent très coupable, mais il persiste à vouloir trouver des solutions par lui même.
Pourtant, il a bien compris que plus il s’impose des objectifs en dehors de sa portée immédiate, moins il trouvera de solutions, et plus il sera victime de ce tandem formé par cette angoisse d’échouer qui alimente ses angoisses.
Jules tient par dessus tout à y arriver seul, ce que je comprends. Il veut enfin être fier de lui et, ainsi, trouver et mettre en œuvre une solution par lui-même.
En l’espèce, le poids sociétal de cette exigence – réussir – est particulièrement lourd. Jules ne souhaite pas demander de l’aide plus qu’il ne le fait auprès de moi. Il souffre mais n’est pas client d’un changement.
Malgré sa honte, malgré sa culpabilité, malgré ses angoisses, nonobstant des crises d’angoisses répétées, Jules ne veut pas lâcher prise.
Il souffre mais veut continuer à chercher des solutions que, par ailleurs, il refuse quand on les lui propose.
Devant ce front du refus, je propose à Jules d’utiliser le Programme ARtUS que j’ai mis au point, lequel donne d’excellents résultats pour traiter des problèmes d’angoisse, de crise d’angoisse et aussi de culpabilité.
Pour se faire, je me propose lui communiquer le lien de la page de présentation de cette méthode laquelle lui garantit un résultat supérieur à 95%.
Il me répond mollement par l’affirmative tout en laissant entendre qu’il continuer de chercher pour ne pas dire qu’il envisage de continuer à errer sur le web.
Du coup, ce sera sans moi. Je ne peux rien pour Jules qu’il ne veuille pour lui même.
« La France est le plus petit consommateur de consultations psy ».
C’est par ces mots que débute une conférence à laquelle j’assiste. Je me doute bien qu’en France il y a un truc avec les psy de toutes natures et de toute approche thérapeutique et que, du coup, la peur d’aller chez le psy est tapie dans l’ombre.
Mais, à ce moment là, je ne me doute pas que c’est à ce point. Que ce soit en Belgique, ou de l’autre côté de l’atlantique, je pense aux États Unis, tout ce qui concerne le domaine mental est totalement intégré dans le quotidien. Du coup, l’angoisse de consulter un psy ne se pose pas.
En Belgique, les institutions font appel tous les jours à des comportementalistes. Pas seulement pour commettre des expertises mais bien pour instaurer le changement dans des familles en souffrance, comme chez des adolescents en rupture de ban social et aussi au bénéfice d’adultes en difficulté.
Les belges que nous, petits français, moquons tous les jours, ont bien des choses à nous apprendre non seulement en matière d’ouverture d’esprit mais aussi quant à ce qu’il faut faire pour soigner l’angoisse.
Les français portent un regard si méfiant à l’égard de la chose psy que mes compatriotes sont les premiers à dire, je cite : « Je ne vais pas chez le psy, je ne suis pas fou« . Cette petite phrase en dit long sur le regard que pose les français sur la psychologie en général.
Cela me rappelle ce patient qui avait un gros problème d’inquiétudes sur son lieu de travail et qui refusait de consulter au motif qu’il avait peur que son employeur l’apprenne, ce qui, bien évidemment pose la question de savoir comment faire confiance au thérapeute.
La peur de consulter un psy par l’exemple
Je me souviens d’une jeune femme, Mademoiselle K.
Elle me sollicite par messagerie depuis quelques temps déjà à propos de ses problèmes émotionnels. Maintes fois, je lui suggère de consulter, sans succès semble t’il.
Non contente d’exprimer sa peur à cette idée, elle est récemment allée jusqu’à m’écrire qu’elle ne parle pas à un thérapeute de vive voix, qu’il lui est plus facile de lui écrire. A son sens, aucun psy n’accepte de séances de thérapies avec l’écriture comme moyen de communication inter personnelle.
A t’elle vraiment essayé ce mode de communication ?
Dans cet article, j’essaie de démythifier la fonction de psychothérapeute. Partant, j’essaye d’expliquer pourquoi l’angoisse de consulter un psy n’est que l’expression d’un déni.
D’une plaie d’orgueil qui cache la peur d’être mis à nu et d’avoir à changer.
Définition du psy
Comme vous le savez grâce aux articles publiés sur ce Blog, il existe différentes approches thérapeutiques mais surtout différentes classes de thérapeute : psychologue, psychothérapeute, psychanalyste, psychiatre, etc.
Chaque membre d’une de ces quatre classes poursuit des études pour bénéficier du droit d’exercer. En effet, chaque fonction est régie par un diplôme. Il convient de modérer, ce n’est pas le cas de la psychanalyse dont les praticiens s’adoubent entre eux.
Ce qui différencie chaque classe, c’est la méthode employée et je ne vais pas revenir sur ces différences. Ce qu’il est important à savoir c’est que chaque intervenant à sa façon de travailler. En effet, chaque thérapeute a sa personnalité, son histoire, sa façon d’être et de faire.
Autant de sujets qui nécessite que chaque professionnel(le) de la santé mentale ait effectué un travail thérapeutique sur soi en plus d’être supervisé(e).
En effet, il est inconcevable que les psychothérapeutes ne soient pas épaulés par d’autres. Chacun doit avoir réglé ses petits problèmes personnels.
Cela me fait penser à cette thérapeute, fort gentille au demeurant, qui ne pouvait pas honorer ses consultations si sa compagne n’était pas présente dans la maison (elle travaillait de chez elle).
Elle avait besoin de cette présence rassurante ce qui ne faisait qu’enrichir sa peur d’affronter la réalité, seule en tous cas.
En groupe d’analyses des pratiques elle partageait son angoisse avec d’autres thérapeutes et en parlait d’une façon telle qu’on aurait cru entendre une enfant complètement perdue.
Le plus beau dans cette histoire ce qu’elle était une excellente thérapeute. Elle avait la décence de ne jamais s’occuper du type de problème qu’elle même rencontrait mais, parfois, la réalité des patients et la sienne propre se télescopaient.
Pour conclure, la fonction d’un thérapeute consiste donc à comprendre le problème d’un patient. Partant, d’aider celui-ci à objectiver par rapport au problème exprimé.
Ainsi, un psychologue vous aide à faire le lien entre votre problème et votre histoire de vie, ou encore votre relation à vos parents.
Un thérapeute vous aide de bien de bien différentes manières et cela dépend en grande partie de l’école thérapeutique dont il se prévaut.
Le problème de l’objectivité du psy
Chaque psychothérapeute exerce une ou plusieurs pratiques thérapeutiques fondées sur une approche ou une autre.
Dès lors, ces professionnels s’appuient sur une boite à outils thérapeutiques : psychodrame, groupe de thérapie, gestalt-thérapie, méditation, pensée consciente, auto suggestion, pensée positive, et j’en passe.
Quelle que ce soit sa formation, le thérapeute n’a pas vocation à vous juger. Il n’en n’a pas le droit. Le psy est là pour vous aider et il n’est pas un dieu vivant bien que certains se veulent tel.
Le problème avec certains de ces intervenants thérapeutiques c’est qu’ils cultivent une certaine tendance à imposer leurs idées à leurs patients. C’est ce que j’appelle des tentatives répétées de normalisation.
En agissant de la sorte, beaucoup de psychothérapeutes contraignent le patient à avoir une pensée rationnelle. Cela aggrave le problème du patient lequel lutte contre lui même et, ce faisant, se considère moins normal que la moyenne internationale.
Il n’y a rien de pire qu’un thérapeute qui n’écoute pas son patient. Il y a donc toutes les raisons de ressentir de l‘angoisse à l’idée de savoir, ou plutôt de ne pas savoir, comment cela se passe avec un psychothérapeute. C’est qui ce mec ?
Je pose cette question en pensant à ce patient qui m’a consulté pour traiter une angoisse chronique et à qui mon confrère avait dit qu’il n’avait aucune raison, je cite : « …de se mettre dans cet état là... ».
Quand ce patient m’a consulté la première fois, son objectif immédiat a été de m’expliquer ce qu’il s’était passé puis, combien il avait trouvé déplacés les propos du psy puis, interloqué, de me poser la question de savoir qui est mon confrère. J’ai répondu que je ne saurais répondre.
J’ai grand plaisir à écrire que le psy est un malade comme les autres.
Nous sommes tous névrosés. Partant de cette idée, un(e) thérapeutique l’est tout autant en sa qualité d’être humain qui éprouve des émotions, tout comme vous, et le besoin de satisfaire ses besoins primaires.
Manger, boire, dormir, se reproduire ou pas, aimer, être aimé(e) ou pas, etc.
Les personnes qui font le choix de ce métier que de soigner les autres, nécessite une ouverture d’esprit et un amour de l’autre. C’est naturel ou se construit au fil des années en plus d’être naturellement doté(e) d’empathie.
Si l’exercice de la thérapie relève de l’exercice forcé, cela pose problème tôt ou tard, et la première victime est la personne qui consulte. N’oublions pas qu’un(e) professionnel(le) de la santé mentale est une personne qui a ses joies, ses peines, ses colères, ses angoisses voire, parfois, une dépression.
Dans tous les cas, quelle que soit sa souffrance au cours de l’exercice de sa fonction, il ou elle doit la prendre en charge, voire, la laisser au placard.
Bien évidemment, un(e) thérapeute a parfois envie de travailler et parfois non. Il ou elle apprécie certains patients plus que d’autres et, pour des questions financières, il peut recevoir certains patients dont la typologie psychologique l’ennuie.
Il peut aussi mentir effrontément sur un sujet qu’il ne maitrise pas, et est aussi capable de faire preuve d’une mauvaise foi crasse pour se protéger.
En un mot comme en cent, un(e) thérapeute est un être humain lequel ou laquelle essaie de faire du mieux qu’il ou elle peut. Bien que, je vous le concède, certains se montrent d’un dangerosité effarante.
Ainsi, que n’ais-je entendu le désarroi de patient(e)s qui avaient consulté parce qu’ils étaient terrorisés à l’idée d’être gay, alors qu’ils ne l’étaient absolument pas et que, plutôt que de dire à ces personnes que cela était sans doute le symptôme d’un autre problème, qu’en fait elles étaient homosexuelles et ne l’acceptaient pas.
Les limites du psy
Les psychiatres, psychologue, psychothérapeute ou encore les coachs ont deux limites.
Une limite fonctionnelle et une limite personnelle.
La limite fonctionnelle traite des compétences de l’intervenant thérapeutique.
Ces compétences sont sanctionnées par des diplômes mais aussi par les compétences identifiées chez ce thérapeute et, accessoirement relayées par des patients ou des professionnels de santé.
Le thérapeute n’amalgame pas ses compétences professionnelles et personnelles. Ainsi, la religion, ou d’autres pratiques philosophiques propres au psy à titre personnel ne doivent pas être un biais et encore moins interférer dans ses interventions thérapeutiques.
Ce professionnel n’est pas là pour faire du prosélytisme et, en aucune façon, un(e) thérapeute ne peut vous imposer ses idées personnelles.
Dans la même veine, il ne peut vous imposer des modes thérapeutiques dont vous ne voulez pas. Ainsi, vous conservez votre libre arbitre et avez toute autorité pour exprimer votre désaccord.
Ce n’est pas parce qu’un médecin vous dit quelque chose que vous êtes nécessairement d’accord. N’oubliez jamais que si un psychothérapeute, quelle que soit sa compétence, cherche à vous imposer quelque chose, il vous reste à fuir.
J’entends par là que si vous entendez son propos comme un ordre alors il est préférable de partir.
Maintenant si vous restez, vous risquez de faire partie de ces gens qui, surtout en France, ont toutes les raisons de nourrir des angoisses à l’idée de consulter un professionnel de la santé mentale.
Peur ou angoisse d’aller chez le psy
Je me souviens de ma première consultation chez un psychologue. J’ai vécu cette première consultation comme une contrainte et non comme une aide possible. En cela, à l’époque, je ne faisais qu’exprimer ma résistance au changement, ma peur du changement.
Mon premier réflexe a été de dire que je n’avais nul besoin d’aide et que, de façon trés orgueilleuse, je me débrouillais très bien tout seul.
Ce n’est que bien plus tard que je comprendrais avoir entretenu un comportement victimologique à la hauteur de la névrose obsessionnelle dont je souffrais à ce moment là.
En fait, mon vrai problème était que cette professionnelle découvre la nature de mon vrai problème et, bien sur, m’y confronte et que, par conséquent, cette identification m’oblige à agir de façon responsable c’est à dire, assumer et soigner les troubles anxieux dont j’étais affecté à l’époque.
La plupart du temps, les français ne vivent pas la consultation thérapeutique comme une aide. Cela signifie qu’ils ne la vivent pas avec humilité, bien au contraire.
Beaucoup de français vivent les consultations chez le psy comme une exposition indécente de leur intimité. Parfois comme une espèce de viol, du moins la ou les toutes premières fois.
Avoir confiance et faire confiance
A titre très personnel, je trouve que beaucoup de français portent un jugement très réducteur à propos de ce dont ils ne savent rien. De fait, les français, dont je suis, font preuve d’une attitude de rejet particulièrement arrogante à propos de la différence comme de tout ce qui leur fait peur.
In fine, l’être humain n’est-il pas ainsi fait qu’il a une tendance réactive à rejeter tout ce qui le ramène à lui même, à dénier ce qui le dérange dans son quant à soi, à rejeter la réalité ?
Beaucoup de gens estiment qu’ils n’ont pas à parler à quelqu’un qui leur est étranger et encore moins à lui raconter leur vie.
C’est un motif supplémentaire qui exprime une peur, une réserve, laquelle empêche le patient de se confier, de se lâcher alors que la relation de confiance fonde la relation entre un thérapeute et son patient.
A ce sujet, tous les psychothérapeutes sont soumis à la plus stricte confidentialité au titre du secret professionnel. Vous n’avez donc aucune raison objective de craindre quoi que ce soit en matière de secrets personnels.
Vous avez peur d’aller chez le psy ? Fuyez !
D’aucun dirait que vous n’avez aucune raison objective d’être angoissé à l’idée de consulter un psychothérapeute.
Cependant, je ne nie pas que vous pouvez avoir peur que les choses se passent mal entre un thérapeute et vous.
Par exemple, que vous redoutiez qu’un thérapeute vous dise que vous n’êtes pas « normal(e) » ou que ce soit vous qui pensiez que vous n’êtes pas comme tout le monde sous le prétexte que vous venez de confier, non sans une certaine appréhension : « Je suis allé(e) aux urgences parce-que je faisais une crise d’angoisse et que j’avais peur de mourir« .
Alors, j’ai une bonne nouvelle pour vous.
Vos appréhensions sont tout à fait normales. Dès lors, ne vous préoccupez pas de savoir si le psy est beau ou belle, intelligent(e) ou pas, tolérant ou non.
Ainsi, je me rappelle du travail thérapeutique de grande qualité que j’ai effectué avec un psy pour lequel je ressentais une certaine aversion physique.
Ce type m’agaçait au plus haut point mais ses interventions m’ont énormément aidé. Je lui ai d’ailleurs exprimé ma gratitude à ce propos.
Le psy est là pour vous, pas l’inverse
Au moment où vous consultez, vous êtes la personne la plus importante sur terre. C’est de vous, et de vous seul(e), qu’il vous faut vous préoccuper.
Tirez un maximum de profit du professionnel que vous consultez. Sa mission est de vous aider à aller mieux, de vous permettre de vous accepter tel(le) que vous êtes.
Toutes les raisons que vous exprimez pour ne pas consulter reflète votre peur laquelle est bien compréhensible.
C’est la peur de changer en allant mieux. Alors, arrêtez de faire dans la comparaison car cela nuit à votre travail thérapeutique comme à votre équilibre personnel.
Dans tous les domaines de votre vie, il y a toujours quelqu’un de mieux ou de moins bien que vous. D’ailleurs, souvenez vous de cet adage populaire qui en dit long :
« L’herbe est toujours plus verte dans le pré d’à côté« .
Une solution à la peur d’aller chez le psy
Vous avez peur de consulter un psy mais aimeriez faire un travail thérapeutique pour – enfin – mettre un terme définitif à ce qui vous handicape dans votre vie ?
Vous n’êtes pas prêt(e) à pousser la porte d’un cabinet de thérapie et préférez faire un travail thérapeutique de votre côté grâce à des supports personnalisés ?
En bref, vous cherchez à vaincre un problème dans le problème : la peur de consulter un psy.
Alors, j’ai quelque chose pour vous.
Ce que je vous offre, sans vous déplacer, c’est de faire en 2 mois ce que vous mettriez des années à faire chez un psychothérapeute classique.
C’est plus souple, plus simple, carrément moins angoissant et encore plus efficace.
Qu’est-ce que l’angoisse de séparation ? Cela se résume à la peur de perdre quelque chose, quelqu’un ou plusieurs personnes (enfant, parent, compagne, compagnon, ou n’importe qui d’autre).
Les personnes concernées s’inquiètent alors d’être séparées de l’objet de leur intérêt parce qu’elles ne peuvent pas vivre sans lui.
Dès lors, l’angoisse de séparation fait écho à l’angoisse d’abandon.
Une angoisse de séparation repose donc sur une situation qui fait perdre la liberté de penser et d’agir par soi-même.
C’est un mal être qui fait de sa victime l’ombre de la personne ou de la chose dont elle ne veut pas se détacher.
La seule chose qui rassure la personne affectée, c’est la présence de ce à quoi elle tient, l’objet de son attachement. Chez les enfants, cette douleur de séparation se manifeste par un affolement lié à la peur de l’abandon, et de la solitude.
L’enfant a peur d’être délaissé, négligé, quitté, oublié ou abandonné par ses parents, au pire des cas, et ces enfants devenus adultes ne sont pas exempts de cette même peur si elle persiste, ni de la culpabilité qui l’accompagne.
Les groupes de soutien pour traiter l’angoisse de séparation
L’anxiété de séparation chez les adultes peut s’aggraver jusqu’au point d’engendrer des complications sociales et professionnelles. Voici quelques méthodes pour surmonter les troubles liés à l’angoisse de séparation.
Renseignez-vous dès que les symptômes de l’angoisse de séparation. Quand vous savez les reconnaître, vous pouvez mieux les combattre. Seul(e), il est à craindre que vous ne puissiez aboutir à un résultat concluant. Rejoindre un groupe de soutien ou un groupe de parole, peut s’avérer trés utile.
Le groupe de soutien permet à ses membres de partager leurs expériences (symptômes, sentiments, solutions appliquées…) entre eux, et d’y puiser la force nécessaire pour s’affranchir de leur problème. Votre médecin pourrait vous trouver un groupe de soutien près de chez vous. Je vous invite à en discuter-en avec lui.
Outre le groupe de soutien, un thérapeute spécialisé dans l’angoisse de séparation chez les adultes, ou un programme thérapeutique en ligne, peut vous être indispensable. Ils sont réputés pour vous recommander des techniques qui vont vous apaiser lorsque vous êtes inquiet.
La distraction cognitive pour calmer l’angoisse de séparation chez l’adulte
Dans un premier temps, tenez un journal dans lequel vous mentionnerez toutes les pensées négatives, les suppositions, et les croyances, qui vous hantent, et ce aussi souvent que vous vous retrouvez en situation de paniquer.
Deuxièmement, prenez la peine de remplacer ces pensées négatives par des pensées positives. Ainsi, vous parviendrez à vous calmer. À ce sujet, l’approche systémique de Palo Alto peut énormément vous aider. Votre médecin ou votre thérapeute sont à même de vous renseigner à ces sujets.
Enfin, divertissez-vous ! Pour éviter de ruminer les mêmes pensées négatives, soumettez votre esprit à d’autres occupations plus relaxantes.
Par exemple, vous pourriez vous adonner à votre passe-temps favori, ou vous concentrer sur une tâche que vous aviez laissée en suspens. Allez vous promener, ou faites un exercice sportif si cela vous chante. Ou alors, allez visiter un lieu quelconque ou allez au cinéma.
Traitement naturel de l’angoisse de séparation chez l’adulte
N’hésitez pas à pratiquer des techniques de relaxation et de gestion de vos émotions pour vous détendre.
La technique de respiration ventrale est une excellente façon pour soulager le stress. Quand vous sentez l’inquiétude monter en vous, inspirez lentement par le nez pendant 5 secondes.
Concentrez votre attention sur la perception que vous avez du mouvement de l’air pendant que vous respirez. Posez votre main sur votre poitrine pour la sentir se gonfler quand vous respirez.
Deuxièmement, faites de la méditation au moins cinq minutes par jour. Son but est de vous concentrer sur votre respiration tout en faisant le vide dans votre tête.
Asseyez-vous dans une position confortable et commencez quelques exercices de respiration. Concentrez votre attention sur votre respiration. Ne jugez pas toutes pensées que vous pourriez avoir dans cette posture, ne les rejetez pas non plus, et essayez de ne pas ressasser.
Troisièmement, visualisez ce qui est bien, bon, beau et agréable. Cela peut réduire votre effroi.
Commencez avec quelques minutes d’exercices de respiration et de méditation. Fermez les yeux et imaginez une situation calme et relaxante.
Par exemple, imaginez l’eau d’un fleuve qui ruisselle sans bruit aucun. Utilisez votre imagination pour vivre tous les détails possibles de cette expérience, et lorsque vous vous sentez vidé(e) de stress et rempli de paix, ouvrez les yeux.
Une solution contre-intuitive à l’angoisse de séparation chez l’adulte
Cette technique contre-intuitive consiste à exposer une personne à la chose dont elle a le plus peur. Dans le cas de l’angoisse de séparation, vous devez faire face à la peur de la séparation.
Vous allez mentalement vous exposer à une situation qui provoque de l’anxiété. Il y a plusieurs techniques. Vous pourriez commencer en pensant à la séparation d’avec vos proches pour décrire ce que vous ressentez.
Une fois cet exercice mental maitrisé, vous pourriez vous entraîner à être séparé(e) de votre maison ou de vos proches, sur des périodes qui augmentent de plus en plus, afin d’expérimenter ce que vous ressentez.
À défaut d’un spécialiste qualifié, demandez à vos proches de vous aider à pratiquer cet exercice d’exposition.
Pour commencer, demandez à votre proche de se tenir dans une autre pièce pendant que vous pratiquez les techniques de relaxation (respiration, médiation…), puis augmentez petit à petit la distance et le temps que vous passez loin de vos proches.
Vous pouvez aussi utiliser l’exercice du pire qui est lui des piliers du Programme thérapeutique en ligne ARtUS (lire en bas du présent article).
Une solution pratique à l’angoisse de séparation
Qu’il s’agisse d’une angoisse plus conventionnelle, ou d’une angoisse de séparation, il existe une stratégie simple et rapide pour soigner une angoisse de séparation.
Cette stratégie repose sur l’approche systémique de Palo Alto ou, pour être plus simple, sur l’approche comportementale dite stratégique et brève orientée solutions.
La stratégie utilisée est développée de façon très pratique dans un programme thérapeutique en ligne composé de 5 modules.
Chaque module contient un certain nombre d’exercices et de vidéos explicatives. A l’aide d’une cette méthode comportementale, vous êtes assuré(e) de trouver une solution à votre angoisse de séparation en moins de 8 semaines.
Comment ne plus avoir peur d’être livré(e) à soi même ?
D’une façon générale, il est trés facile de vaincre l’angoisse et, partant de soigner l’angoisse de séparation.
Cela repose sur des critères stratégiques et thérapeutiques et non nécessairement sur des critères de genèse du problème. Je m’explique.
Beaucoup de personnes s’interrogent quant aux causes historiques et familiales de leur angoisse de séparation.
C’est un comportement réflexe considéré comme normal mais, quand on est un enfant de 2 ou 3 ans, c’est une question sans réponse. Quand on est un adulte, c’est la même chose, qu’on interroge ou non son angoisse d’abandon.
Les raisons qui motivent l’une ou l’autre de ces angoisses sont multiples. Alors, tenter de répondre à la question du « pourquoi » n’a qu’un seul effet, celui d’alimenter des pensées obsessionnelles parce-que, in fine, on ne trouve jamais de réponses à une question qui n’a pas de sens.
Effectivement, si votre question avait un sens, vous lui auriez rapidement trouvé une réponse.
Il convient alors de comprendre le mécanisme de cette angoisse, son contexte, l’environnement dans lequel elle s’exprime et, partant, d’en définir les interactions. C’est à dire : « qu’est-ce qui fait que je réagis de cette façon et comment faire pour contrôler cette angoisse de séparation« .
Ainsi, on met en lumière les tentatives de solutions lesquelles alimentent le problème. A ce propos, le tout premier réflexe consiste à se rassurer ce qui a pour effet d’enrichir l’angoisse d’abandon ou de séparation.
Dès lors, il faut sortir de ce cercle toxique en mettant en place des techniques comportementales qui permettent à votre cerveau de cesser de réagir à de telles peurs d’une part, et de créer des ponts au-dessus des informations pathologiques de sorte à contraindre le cerveau à réguler son système d’alerte d’autre part.
Dans le même temps, sans que vous ayez besoin de « vous prendre la tête », cela va vous permettre de mettre en lumière pourquoi vous souffrez d’angoisse de séparation ou d’angoisse d’abandon. Vous allez donc gagner un temps fou et satisfaire la quadrature du cercle.
En répondant à la question : « comment résoudre mon problème ?« , vous répondez à la question : « pourquoi ais-je ce problème ?« . C’est ce que l’on appelle l’écologie du comportement. En faire le moins possible tout en produisant le plus de résultats possibles.
Ces techniques sont simples à utiliser et à mettre en place et donnent plus de 95% de résultats en moins de 3 mois.
Au détour des troubles émotionnels que nous pouvons tous rencontrer, il est parfois difficile de faire la différence entre angoisse et anxiété. De façon ponctuelle ou pathologique. Or, il y a des différences de taille entre angoisse et anxiété.
Il est d’autant plus important d’être au fait de ces différences parce-que se poser la question de savoir comment quel est le meilleur remède à l’angoisse ne s’aborde pas de la même façon que celle relative au traitement de l’anxiété.
Quand elles ne sont pas prises en compte, ces différences modifient considérablement les paramètres. En l’espèce, je parle de prise en charge thérapeutique ou médicale.
Les risques de confusion entre angoisse et anxiété sont donc importants à plus forte raison quand le risque induit sont des erreurs de diagnostic, au même titre que les erreurs à ne surtout pas commettre quand on fait une crise d’angoisse ou que l’on souffre d’une angoisse le soir sans raison.
Du coup, je vous le confirme : malgré quelques différences entre angoisse et anxiété, différences relatives aux symptômes, il s’agit bien de la même chose mais qui s’organise et s’exprime de façon différente. Dès lors, nous sommes amenés à nous interroger sur comment guérir de l’anxiété.
Angoisse et anxiété : 1 différence qui fait 1 différence
L’angoisse est une grande inquiétude née du sentiment d’une menace imminente, mais, il est vrai, assez vague. Pour certains philosophes, l’angoisse est pour l’homme une expérience existentialiste.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on évoque souvent la question de l’angoisse existentielle. Cette angoisse permet alors de cerner la réalité du monde qui nous entoure, ainsi que notre propre réalité.
Elle est considérée comme un phénomène normal, lié à la condition humaine. In fine, l’anxiété relève du même cheminement que l’angoisse, à ceci près qu’elle s’installe dans la durée.
C’est la raison pour laquelle, dans le langage commun, l’anxiété est associée au stress. J’en veux pour preuve une récente consultation avec un patient qui souffre d’un tic ou d’un toc (trouble obsessionnel compulsif).
Cela signifie que cette personne fait quelque chose sans pouvoir le contrôler. Elle passe son temps à souffler par le nez ce qui finit par la déranger, elle comme ses proches et ses collègues de travail qui lui en font la remarque ce qui participe à cette question pénible qu’il se pose : anxiété au travail que faire ?
Au contraire de l’angoisse, l’anxiété est un état de tension physique ou psychique constant.
Les symptômes d’anxiété varient d’un individu à l’autre. Les symptômes de l’angoisse sont ponctuels et peuvent mettre plus ou moins de temps à disparaître.
Les symptômes de l’anxiété sont permanents pour ne pas écrire récurrents. L’anxiété « simple » concerne un domaine de la vie d’un individu. Dans certains cas, du fait de difficultés répétées dans certains domaines, cette anxiété peut évoluer vers une dépression.
Dès lors, tous les domaines de la vie sont affectés. On parle alors d’anxiété généralisée.
Relation de cause à effet entre angoisse et anxiété
A la faveur de notre premier entretien thérapeutique dans le cadre de la thérapie comportementale, nous identifions cela comme un symptôme de trouble anxieux.
C’est à dire un état de tension qui s’exprime par ce toc sachant que celui-ci n’existe que dans un cadre professionnel, et ce, de façon très surprenante.
Ce patient n’a de cesse de m’assurer qu’il aime son travail, ce dont je ne doute pas.
Cependant, le contexte et l’environnement de son emploi génèrent une anxiété au sens où cette personne éprouve le besoin de s’imposer, de s’affirmer, et de donner le meilleur d’elle même.
Sans doute est-ce par par peur de ne pas être à la hauteur au regard des responsabilités afférentes à son activité professionnelle qu’elle est tendue en permanence.
Pour que cette peur souterraine ne l’empêche pas d’être professionnellement opérationnelle, cette personne exhale sa tension par le nez. Ainsi, elle décompresse régulièrement.
Nous pouvons alors parler de symptôme d’anxiété au sens de la relation de cause à effet.
Ici, il existe un lien entre l’angoisse, peur de ne pas être à la hauteur, le stress induit en réaction, et l’anxiété.
Les 2 premiers cités sont le symptôme, la cause. L’anxiété est l’effet, la conséquence.
Pour étayer mon propos, imaginons que vous receviez une convocation d Greffe du Tribunal de votre ville ou région. L’idée d’être juré(e) à un procès vous angoisse prodigieusement. Vous avez peur et celle-ci va vous accompagner avant, pendant et après tout le déroulement de ce procès d’assises.
En effet, tout ce qu’il se passera avant et pendant, vous suivre ensuite pour une durée et des conséquences émotionnelles plus ou moins importantes pour vous. Ce sra alors de l’anxiété.
Qu’est-ce qui provoque l’angoisse ?
L’angoisse stimule les activités mentales. Elle favorise l’apprentissage de performances intellectuelles, et même physiques. Elle devient une maladie quand elle est vécue comme une souffrance. Dans ces cas-là, elle ralentit les capacités de contrôle.
L’angoisse exerce alors une influence négative sur la vie psychique comme sur l’ensemble des comportements de la personne intéressée, au point d’être responsable d’angoisse constante voire de névrose d’angoisse.
L’une comme l’autre nécessite une prise en charge thérapeutique adaptée et naturelle comme en cas de crises d’angoisses.
L’angoisse se définit comme un sentiment pénible d’alerte psychique et aussi de mobilisation somatique devant une menace indéfinie. Le plus souvent, une angoisse se déclenche sur la foi d’événements, d’états ou de situations similaires.
Cela peut être la foule, le trac, l’émotion, ou encore l’inquiétude. Par exemple, elle survient brusquement au milieu de la nuit, ou en pleine journée. Dans les cas les plus extrêmes, angoisse et anxiété sont responsables de crise de panique.
De manière générale, l’angoisse est le signe externe d’un traumatisme refoulé. L’intensité des traumatismes variant selon qu’il s’agit d’un événement récent, ou d’un événement ancien.
L’angoisse est un symptôme de l’anxiété
La plupart du temps, l’émergence d’un sentiment d’angoisse est donc un symptôme d’anxiété. A force de contrôler cet état de tension plus connu sous le nom du stress, la personne perd la maitrise de ses émotions.
Dès lors, le cerveau s’exprime en infligeant une crise d’angoisse. C’est la façon qu’à celui-ci vous avertir d’un danger. Partant, de la nécessité de le prendre en charge.
Si vous n’agissez pas en conséquence, ou si vous ne savez pas contrôler la crise d’angoisse, vous accumulez des symptômes qui vont avoir des conséquences.
Autant des conséquences émotionnelles que physiques, mais aussi des conséquences dans tout ou partie des domaines de votre vie. Si vous n’y prenez pas garde, si vous n’agissez pas pendant qu’il est encore temps, vous risquez d’être victime d’une anxiété généralisée.
Chemin faisant, l’un des symptômes d’angoisse qui mène à des symptômes d’anxiété, voire à des troubles anxio-dépressifs, est la fatigue. En effet, vous êtes épuisé(e) à force de tenter de prendre la maitrise d’un problème qui vous échappe. Et plus vous le ferez, pire ce sera.
Précisons maintenant ce qu’est l’anxiété.
L’anxiété est un trouble émotionnel qui se manifeste par un profond sentiment d’insécurité. Elle tire son origine du terme latin « anxietas« .
L’anxiété est ressentie dans les cas d’attente d’un événement particulier. Il peut s’agir d’une opération médicale, des résultats d’un examen, de la réponse d’un employeur éventuel, etc.
Être victime d’anxiété, c’est constamment, et pas nécessairement de façon consciente, imaginer sans savoir. Toujours à propos de l’anxiété, elle n’est pas toujours pathologique. Elle s’exprime aussi telle une émotion commune.
Comme la peur, la colère ou encore le bonheur, elle joue un rôle important associé à la survie. Elle est pathologique lorsque réapparaît de façon chronique, sans raison précise.
L’OMS (Organisation Mondiale de La Santé) la définit comme, je cite :
« Le sentiment d’un danger imminent indéterminé s’accompagnant d’un état de malaise, d’agitation, de désarroi, voire d’anéantissement« .
L’anxiété est provoquée par différents facteurs de stress, mais aussi par des facteurs environnementaux. Elle existe sous plusieurs formes, telles que celles énumérées ci-dessous.
Angoisse et anxiété : une différence liée à la chimie des émotions
Le corps, et plus particulièrement le cerveau, secrète des dizaines de substances chimiques qui font sa biologie.
Il en existe trois qui paramètrent la plupart de nos comportements affectifs, socioprofessionnels, mais aussi sentimentaux, sexuels, économiques, et autres.
Ces trois substances sont :
Adrénaline
Sérotonine
Dopamine
L’adrénaline est une substance qui nous avertit du danger immédiat. Nous connaissons tous cette substance.
Pensez à vous quand vous traversez une rue sans faire attention.
Ensuite, imaginez, tout d’un coup, qu’un klaxon émet un bruit violent. Vous êtes violemment surpris(e) et agissez en conséquence. Du fait du danger perçu par vous à l’audition de cet avertisseur sonore, vous allez courir ou affronter le véhicule qui vous avertit de sa présence.
Vous pouvez aussi rester figé(e) sur place, comme sidéré(e) par la perception du danger imminent. La sérotonine vous permet de réagir, c’est à dire d’avoir un comportement qui vous protège d’un choc physique et psychique.
Dans certains cas, certaines personnes ne bénéficient pas d’une sécrétion en suffisance. Par exemple, les personnes souffrant de dépression grave. Le trop peu de sérotonine ainsi sécrétée ne leur permet pas toujours d’avoir une réaction de protection suffisante.
Il n’en demeure pas moins que la douleur perçue est, pour les uns ou les autres, plus ou moins vive, plus ou moins déniée. Afin que cette douleur soit gérable, et une fois le danger écarté, le cerveau sécrète de la dopamine. C’est la substance chimique de récompense.
C’est elle qui nous permet, à la suite d’un événement angoissant, heurtant, de progressivement nous sentir plus calme, plus apaisé(e). Voilà pour les grandes lignes à propos de l’angoisse. En ce qui concerne l’anxiété, ce n’est pas du tout la même chose.
Nous allons maintenant évoquer les différents modes d’expression de l’angoisse et de l’anxiété.
Les différents symptômes entre angoisse et anxiété
Angoisse et anxiété ont des symptômes assez semblables :
Fortes transpirations
Nausées
Impression d’étouffer
Fortes douleurs dans la poitrine
Accélération du pouls
Tachycardie
Vertige
Sensation de suffocation
Forte migraine
Bouche sèche
Hyperventilation
Déréalisation
Dépersonnalisation
Rougissements
Douleurs intestinales
Douleurs d’estomac
Dans un cas ou l’autre, ces symptômes physiques et psychiques sont le fruit de l’anticipation sur des événements malheureux. Ou alors, ils en sont la conséquence.
L’angoisse renvoie alors à un fait ponctuel, déstabilisant et fort parce que soudain. L’anxiété fait écho à un stress dont, progressivement, vous perdez le contrôle. L’anxiété est donc un état de tension nerveuse plus ou moins conséquent.
La difficulté repose sur le maintien de l’équilibre entre le stress lui-même et le trouble anxieux. En effet, je vous rappelle qu’il y a autant de risques, accessoirement mortels, à être trop stressé(e) qu’insuffisamment stressé(e).
Dernière petite précision, mais pas des moindres, il est fréquent qu’une personne ne sache pas pourquoi elle est angoissée ou anxieuse.
Angoisse et anxiété : les symptômes physiques
Toute angoisse s’accompagne de signes physiques importants. Les signes physiques sont plus importants au sujet d’une angoisse que pour l’anxiété. En effet, les personnes angoissées ont le plus souvent une déréalisation et une dépersonnalisation importante.
Si tel est votre cas, vous pouvez avoir l’impression de sortir de vous même. Les malaises physiques ressentis sont, pour la plupart, incontrôlables avec une sensation de mort imminente.
Contrairement à l’angoisse, l’anxiété est moins déstabilisante, mais un peu plus chronique. Elle consiste en un souci difficile à gérer. Une personne anxieuse a des signes psychologiques plus importants.
Vous ressentez plus d’inquiétude et de pessimisme qu’une personne angoissée. Mais vos activités quotidiennes ne sont pas bloquées pour autant. Le cours normal de votre vie continue. Généralement, les personnes anxieuses n’ont pas conscience d’être victimes de troubles anxieux.
En effet, les symptômes physiques de l’anxiété se manifestent de manière indirecte. L’anxiété ne devient paralysante que lorsqu’elle est généralisée. Il convient de préciser que l’angoisse peut être le résultat d’une forte anxiété. Dans ces cas, on parle de névrose d’angoisse.
In fine, l’anxiété est une émotion très « souterraine ». J’entends par là que quelqu’un peut souffrir d’anxiété sans s’en rendre compte ou, pour pour être plus précis, sans se sentir handicapé(e) par le stress correspondant.
Y a t’il une différence entre stress et anxiété ?
A mon sens, fondamentalement, il n’existe aucune différence entre stress et anxiété. Le stress induit une notion d’étouffement, de pression et donc d’oppression, s’exprimant, par exemple, par de la difficulté à respirer.
C’est d’ailleurs ce que nous indique la traduction littéral de ce mot qui provient du latin : stringere. Ce qui n’a bien évidemment aucun lien avec un article de lingerie.
Quoique l’on puisse vivre un stress quant à la fragilité de cette pièce de lingerie du fait de l’attache qui la tient :). J’écris çà, j’écris rien… ou un stress issu de ce que certaines personnes considèrent comme un inconfort du fait d’un tissu réduit à sa plus simple expression.
Stress et anxiété induisent donc une action d’oppression, physique ou psychique, dont la personne concernée essaie de se défaire.
Quoiqu’il se passe, en bien ou en mal, et à n’importe quel moment de votre vie, vous pouvez être confronté(e) à des évènements qui vous marquent au point que cela relève parfois du traumatisme ce qui aboutit à une dépression réactionnelle.
La dépression réactionnelle génère une impression soudaine que plus rien n’a de sens. Que tout ce qui peut vous intéresser, ne vous intéresse désormais plus.
Je garde des souvenirs pénibles des diverses dépressions réactionnelles dont j’ai souffert le premier tiers de ma vie. Ce type de dépression est d’autant plus pénible qu’elle émerge contre toute attente. Un peu comme quand le soleil laisse soudainement sa place à un ouragan dévastateur. En quelques minutes seulement.
Il en va ainsi pour des personnes victimes d’agressions ou confrontées à un drame de la vie, un accident, ou un décès.
J’espère que cet article va répondre aux questions que vous vous posez sur cette pathologie et sur ses symptômes.
Symptômes de la dépression réactionnelle
Il y a nécessité à faire prendre conscience à la personne en souffrance, en pareille situation, qu’elle s’inflige de façon irrationnelle la responsabilité de l’événement.
Pour ce faire, vous pouvez vous aider, ou l’aider, à identifier une dépression réactive consécutive à un choc émotionnel à l’aide des symptômes ci-après :
Difficultés de concentration et diminution de l’attention.
Fatigue profonde et permanente.
Troubles du sommeil. Difficultés à s’endormir. Ou, au contraire, sommeil refuge qui permet d’oublier la situation vécue dans le réel, au quotidien comme au présent.
Pensées de mort ou comportement suicidaire. Il faut alors suivre de près le patient, parce que la dépression réactionnelle présente des risques de suicide dans certains cas.
Il est important de traiter la dépression réactionnelle de façon adaptée. Dans le cas contraire, elle évolue et devient chronique.
Les différentes causes et origines
La dépression réactionnelle est un trouble mental caractérisé par des épisodes de baisse d’humeur, ou de tristesse accompagnée d’une faible estime de soi comme d’une perte de plaisir ou d’intérêt dans des activités habituellement ressenties comme agréables. Autant de symptômes qui relèvent de l’anhédonie.
La dépression réactionnelle, aussi qualifiée de « psychogène » ou « névrotique », est une dépression déclenchée par un événement récent ou un traumatisme.
Plus précisément, ce trouble mental est occasionné par les causes suivantes :
Événement affligeant et/ou douloureux
Décès d’une personne chère, divorce, accident, chômage, annonce d’une maladie grave, échec sentimental. Il s’agit d’un épisode dépressif associé à un « stress psychologique majeur ».
Épuisement général ou accumulation d’une grande tension psychique
Dans ce cas, le trouble survient à la suite d’un stress répété. La plupart du temps, il est lié à la réduction du temps de sommeil. Il est possible de l’expliquer par une accumulation de tension que vous ne maitrisez pas, comme une longue période de travail sans repos.
Avec du stress, cela débouche sur un tel trouble mental.
Tout le monde vit des situations difficiles voire traumatisantes. Les réactions de chaque personne face à ses situations sont différentes, et varient en fonction de la sensibilité ou de l’émotivité de chacun.
En cas de deuil, un épisode dépressif associé au deuil est considéré comme naturel au cours des trois premiers mois qui suivent le décès. Au-delà de cette période, la persistance de la tristesse se traduit par une pathologie, une dépression réactionnelle laquelle nécessite une prise en charge.
Toutefois, certaines dépressions réactionnelles sont considérées immédiatement comme sérieuses ou graves. Par exemple, dans le cas des réactions à la suite de violences physiques ou sexuelles.
C’est aussi le cas du burnout, ou épuisement professionnel. C’est un épisode dépressif lié au stress professionnel. Il en est de même pour la dépression post partum, ou le baby blues, laquelle survient chez certaines mères après l’accouchement.
Néanmoins, il faut reconnaître que la cause de ce trouble mental peut être mineur ou tout simplement inexistant. En fait, le trouble de la dépression réactionnelle s’estompe. L’humeur de la personne qui en souffre s’améliore avec la disparition de l’événement déclenchant.
En cas de « rechutes anniversaires« , il faut faire le lien avec un événement déclenchant non récent. Son souvenir, à une période donnée de l’année, fait resurgir de la tristesse et un mal être.
Il est important de savoir que la dépression réactionnelle n’est souvent pas sévère. La dépression réactionnelle peut facilement être atténuée avec de l’affection, du réconfort, une présence bienveillante de l’entourage.
Comment diagnostiquer une dépression réactionnelle ?
Il faut faire la différence entre la dépression réactionnelle et une simple tristesse ou une altération de l’humeur. En effet, la peine est plus intense dans le cas de cette pathologie.
Le diagnostic de cette pathologie est finalisé par un spécialiste. Ci-après, je précise quelques-uns des symptômes qui vous permettent de mieux l’identifier ou de mieux la reconnaître :
Une souffrance morale caractérisée par la tristesse. L’incapacité à prendre du plaisir. Des pleurs fréquents, de la morosité. L’humeur varie énormément d’un jour à l’autre. Elle se trouve généralement plus sombre ou aggravée en fin de journée. Mais, comme je l’ai précédemment écrit, la tristesse est réduite avec de l’attention et du réconfort.
Un retrait affectif.
L’auto-dévaluation, le manque de confiance en soi.
Un sentiment d’inutilité de tout, des conduites d’échec. Plus clairement, le simple fait de prendre des décisions, des orientations ou de poser des actes qui dès le départ sont voués à l’échec.
Un sentiment de culpabilité. Une tendance à se faire des reproches.
N’avoir pas bien, ou assez soigné, le proche malade et/ou décédé.
Survivre à un accident contrairement aux autres qui ont perdu la vie.
Avoir mal aimé celui ou celle qui a rompu.
Comment traiter une dépression réactionnelle ?
Pour traiter la dépression réactionnelle, vous pouvez vous faire aider par un spécialiste. En fonction du stade de la maladie, ou de l’intensité des symptômes, il est en mesure de vous proposer :
Un traitement médicamenteux avec des antidépresseurs et/ou des anxiolytiques.
Un accompagnement thérapeutique ou une psychothérapie seul(e) ou en groupe) pour vous aider à combattre les pensées négatives qui vous envahissent et maintiennent la dépression réactionnelle.
Il y a aussi des méthodes simples qui aident dans le traitement des symptômes et de la maladie. Des antidépresseurs naturels. Je pense à l’homéopathie, l’acupuncture, les extraits de plantes, ou la luminothérapie.
Traitement de la dépression réactionnelle
Vous venez de prendre connaissance d’un certain nombre d’éléments pour mieux comprendre et soigner la dépression réactionnelle.
Au delà de ces traitements que je qualifie de classiques, il existe un autre moyen.
Un moyen simple, rapide, et particulièrement efficace. Il a pour vocation à traiter la dépression réactionnelle.
C’est l’approche comportementale, issue de la thérapie brève.
Cette approche repose sur la systémie. C’est à dire l’approche systémique de Palo Alto. Cela signifie l’utilisation d’outils de compréhension du mécanisme émotionnel auquel vous êtes confronté(e).
Celui-là même qui vous empêche de retrouver du plaisir dans votre vie quotidienne.
Pendant des années, j’ai étudié et mis au point une technique comportementale qui vous permet de définitivement traiter la dépression réactionnelle. Ainsi, vous pouvez rapidement et facilement venir à bout de la dépression qu’elle soit ou non associée des symptômes d’anxiété, voire d’angoisses.
Comment se débarrasser d’une dépression réactionnelle ?
En moins de 2 mois, à l’aide d’outils thérapeutiques simples, à la portée de tous, vous traitez la dépression réactionnelle dont vous êtes victime, et ceci, quel que soit le temps depuis lequel vous êtes victime de ce type de dépression.
Depuis des années, je suis spécialisé dans le traitement de personnes victimes de dépression réactionnelle à la suite d’agressions ou d’accidents, ou de drames liés à l’exercice de leur activité professionnelle. Ainsi, j’aide des personnes littéralement sidérées à reprendre pied dans leur vie.
Bien sur, sans votre participation active, rien n’est possible. Je ne doute pas que, vous aussi, vous avez envie de retrouver le plaisir d’être et de vivre. Le plaisir de retrouver confiance et autonomie.