La médecine ne connaît pas les causes physiologiques et neurologiques des toc. Certaines études suggèrent qu’un enfant a 8 % de chance de développer des toc si un de ses parents en souffre lui-même.
Dans la population générale, le risque n’est que de 2 %. L’origine partiellement génétique des toc est donc une hypothèse valable, mais dont la démonstration n’est pas encore définitive.
D’un point de vue psychologique, les toc auraient deux origines :
Un traumatisme,
Le développement progressif d’un trouble anxieux.
Certains traumatismes provoquent des troubles anxieux et des phobies. Dans l’histoire des patients qui souffrent de toc, on trouve souvent la présence d’un traumatisme important, parfois pendant l’enfance.
Pour reprendre grossièrement l’exemple de la porte fermée ou non, un cambriolage particulièrement traumatisant peut favoriser l’apparition d’un toc de ce genre. Par ailleurs, les tocs comptent parmi les nombreux troubles anxieux qu’un patient peut développer.
Or, les troubles anxieux ne surviennent pas seulement après un traumatisme. Parfois, l’éducation reçue chez les enfants provoque l’apparition de l’anxiété. Les violences physiques et psychologiques sont aussi une source fréquente, mais pas la seule.
Les enfants qui grandissent avec des parents eux-mêmes anxieux auront plus de chances de développer des troubles anxieux, parmi lesquels les tocs.
Un toc, ou trouble obsessionnel compulsif, est un trouble émotionnel qui s’exprime au travers de pensées récurrentes et intrusives qu’il est impossible de contrôler. Par exemple, c’est le cas des ruminations à caractère obsessionnel, ou des pensées obsessionnelles issus de la question de savoir comment surmonter un deuil.
Ainsi, une personne qui souffre de toc met en place toute une série de rituels ou de pensées qui deviennent obsessionnels afin de contrôler une peur allant ainsi jusqu’à se poser la question de comment se faire vomir quand il s’agit d’une peur d’être malade ou infecté. On peut donc parler de symptôme de l’anxiété quand on parle de troubles obsessionnels compulsifs.
Le trouble obsessionnel compulsif consiste donc en une action ou une pensée ou les deux dans des séquences répétées et incontrôlables. Ils ont vocation à rassurer la « victime ». A titre d’exemple, un toc s’exprime au travers de pensées liées à l’hygiène : le lavage des mains, le nettoyage de la maison, du linge, etc.
Un toc peut aussi s’exprimer par la disposition spécifique d’un certain nombre d’objets sur des meubles, une volonté précise d’un ordre précis des choses, ou encore le rangement, pour ne citer que ces trois exemples.
Le trouble obsessionnel compulsif peut aussi s’exprimer par des pensées liées à des séries de chiffres, c’est à dire de compter ou de décompter une série de nombres dans un certain ordre suivi d’un autre autre, ou de séquences particulières de chiffres à multiplier, additionner, soustraire, etc.
In fine, le toc existe en fonction de la personnalité de chacun. Il n’y pas de trouble obsessionnel compulsif plus représentatif que d’autres. Ces troubles s’expriment le plus souvent sur la foi d’éléments spécifiques liés à l’histoire de vie de chaque personne sachant que, pour la plupart d’entre eux, un toc commence à exister dès l’enfance.
Quelle est l’origine des toc ?
L’origine physiologique et neurologique des toc ou des troubles obsessionnels compulsifs n’est pas connue. L’approche psychologique et psychiatrique permet néanmoins de mieux comprendre l’origine des toc.
Les médecins et les comportementalistes classent les tocs parmi les troubles anxieux, des troubles psychiques provoqués par un traumatisme ou un environnement propice à l’angoisse.
Un toc se caractérise par deux aspects essentiels :
La survenue de pensées obsessionnelles, incontrôlées et répétitives.
Des gestes ou des comportements compulsifs pour apaiser les pensées obsessionnelles.
Sans la combinaison de ces deux éléments, on ne parle pas de troubles obsessionnels compulsifs. En revanche, les pensées obsessionnelles peuvent apparaître dans un trouble anxieux et mener progressivement à l’émergence de gestes compulsifs.
Quels sont les symptômes des toc ?
Les symptômes des toc varient d’une personne à l’autre. Ci-après, vous trouverez une liste de ces symptômes de trouble obsessionnel compulsif. Leur nombre est très en deçà de la réalité. Attention : qui dit une personne, dit un ou plusieurs toc rattachés à l’histoire de cette même personne.
Les symptômes de trouble obsessionnel compulsif sont principalement basés sur la peur, et se fondent sur les facteurs suivants :
Maladie,
Incendie,
Perte de contrôle,
Hygiène,
Peur irrationnelle. Pour être mené à son terme, il faut qu’un acte soit précédé d’un certain nombre de rituels,
Toujours respecter le même cheminement de pensées et d’actes. Il s’agit de pouvoir envisager de faire une chose ou une autre,
Recherche de perfection en tous domaines.
En matière de symptômes de toc, le plus important à retenir est qu’il y a trouble obsessionnel compulsif à compter du moment où aucun acte n’est envisagé sereinement. Qu’il s’agisse d’un acte social, affectif, économique, etc. Il est obligatoirement précédé d’un certain nombre de rituels lesquels sont répétés à l’envi jusqu’à être parfaits.
Ces rituels, ou comportements compulsifs, rassurent la personne pour un temps. Mais, le plus souvent, un fond d’angoisses persiste ce qui amène la personne à reproduire ses comportements obsessionnels et ce jusqu’à entière satisfaction. Or, ce signe de satisfaction n’est jamais vraiment atteint.
Qu’est-ce qui provoque les toc ?
Les tocs sont des troubles anxieux. Leur première origine, c’est l’anxiété dont souffre le patient. Chez certaines personnes, cette anxiété provoque des troubles anxieux généralisés.
Chez d’autres, cela produit des phobies qui correspondent parfois à des traumatismes. Enfin, certains patients développent des tocs, c’est-à-dire des pensées obsessionnelles dont ils ne peuvent se débarrasser que temporairement en réalisant compulsivement certains gestes.
Par exemple :
S’assurer de la bonne fermeture à clé d’une porte (appartement, maison, voiture),
Nettoyer la poignée d’une porte de façon obsessionnelle,
Ranger en permanence,
Faire le ménage plusieurs fois par jour voire, sans discontinuer,
Etc.
Je me souviens d’une dame, devant chez moi, qui gare sa voiture. Je suis dehors avec mon chien que, comme d’habitude, j’attends… Mon regard se pose sur cette dame.
Je la vois sortir de sa voiture, fermer la porte conducteur, puis appuyer sur la télécommande pour fermer les portes de la voiture électroniquement. Jusque là rien que de très commun. C’est après que ça se gâte.
Je pense qu’elle va longer sa voiture puis s’en aller. Eh bien non. Elle vérifie une première fois la fermeture de la porte côté conducteur, puis réalise la même chose une seconde fois. Ensuite, elle se dirige vers les portes arrières, les vérifie, c’est à dire qu’elle tente de les ouvrir alors qu’elles sont verrouillées.
Vues de ma place, elles sont bien fermées mais, contre toute attente, cette dame revient vers la porte avant puis vérifie encore. A un moment, elle rouvre les portes de sa voiture, puis les ferme de nouveau avec sa clé électronique.
Pour vérifier encore et encore.
J’ai fini par rentrer chez moi alors qu’elle recommençait. Là, vous pourriez vous interroger quant au fait que je ne suis pas allé la voir pour lui parler de ce qui semblait être son problème et je vous répondrais qu’alors que mon métier était écrit en toutes lettres sur la porte, elle ne m’a pas consulté.
D’ailleurs, je l’ai revu plusieurs fois, et elle ne m’a jamais sollicité. Peut-être cette dame s’était faite voler une précédente voiture et cela l’aura traumatisé ?
Je vous concède que ce que cette personne faisait n’était pas un toc de propreté mais j’ai souvent vu des hommes agir de même en nettoyant leur voiture. Dans les deux cas, il s’agit effectivement de toc de vérifications mais, mécaniquement, cela revient au même.
Comment faire la différence entre manie et toc ?
Les pensées obsédantes nous touchent tous un jour ou l’autre de notre vie. Quand on rencontre une difficulté personnelle ou professionnelle, nous ruminons naturellement de nombreuses pensées.
De même, nous avons tous ce que nous appelons parfois des manies, ces petits gestes du quotidien nous rassurent et participent à augmenter artificiellement notre sensation de contrôle sur le réel dont nous ne contrôlons pourtant pas grand-chose.
À bien des égards, nos petites manies quotidiennes se rapprochent des nombreuses superstitions que l’on retrouve dans toutes les cultures.
Grâce à des gestes simples et des petites croyances du quotidien, nous parvenons à nous rassurer face à un monde que nous ne comprenons pas toujours. Néanmoins, quand les manies deviennent nombreuses et importantes, comment les différencier du toc ?
Pour le savoir, je vous suggère de consulter un professionnel de la santé mentale. Il ou elle peut poser un diagnostic. En revanche, ce diagnostic peut être réalisé facilement sans l’aide d’un professionnel.
En effet, si vos manies rendent votre quotidien difficile parce que vous ne pouvez plus vivre sans elles, alors vous souffrez sans doute d’anxiété, et de l’anxiété au toc, voire au toc d’hygiène, le chemin est court.
Par exemple, soyez vigilant(e) quant à la différence essentielle entre être rassuré(e) par un geste simple et paniquer quand on ne peut pas faire ce geste simple.
Comment reconnaître les pensées obsessionnelles ?
Les pensées obsessionnelles qui caractérisent les toc sont des pensées incontrôlées et répétitives. Le patient qui les subit a conscience qu’elles sont irrationnelles, mais il ne contrôle pas leur apparition.
Quand la pensée obsessionnelle s’installe, le patient est incapable de l’ignorer.
Quand il tente de les repousser, elles augmentent jusqu’à forcer le patient à agir pour la calmer ou la contenir. A ce propos, on ne doit pas confondre les pensées obsessionnelles des toc avec les ruminations caractéristiques des personnalités anxieuses.
La pensée obsessionnelle s’intègre dans un toc parce qu’elle oblige le patient à réagir immédiatement et de manière compulsive pour calmer son obsession : par exemple, il vérifie qu’il a bien fermé sa porte ou en nettoyant plus que de besoin.
Comment reconnaître les gestes compulsifs des toc ?
On reconnaît les gestes compulsifs qui caractérisent le toc à leur capacité à calmer temporairement les pensées obsessionnelles. On ne doit pas confondre avec un simple tic. Le tic est un geste répétitif et incontrôlé qui n’est pas consciemment pensé par le patient.
Le geste compulsif du toc vient répondre à des pensées obsessionnelles bien précises. Malheureusement, le geste obsessionnel ne suffit jamais à calmer l’inquiétude du patient. On parle d’ailleurs de toc quand l’application de gestes compulsifs se répète de manière irrationnelle.
Par exemple, vérifier trois fois de suite que la porte est bien fermée est un signe caractéristique du toc. La personne qui en souffre est obsédée par cette question et ne parvient pas à se rassurer par une simple vérification.
Son obsession est telle qu’elle envisage toujours d’avoir pu se tromper.
Un bénéfice caché
Ce qu’il convient de retenir, c’est qu’un trouble obsessionnel compulsif a pour vocation de rassurer la personne. Or, cette façon de se sécuriser finit par échapper au contrôle de l’intéressée bien que cette façon de faire fonctionne quelques temps.
Du coup, le quotidien de la personne s’en trouve durablement affecté et, de solution, cela devient un problème puis un réel handicap dans la vie quotidienne.
La prise en charge des troubles obsessionnels compulsifs est particulièrement difficile mais réussit dans la plupart des cas.
Encore une fois, il s’agit toujours d’une question de personne et de contexte. De fait, il subsiste une question à se poser à propos de ces toc. Quels risques sa victime prend à retrouver son autonomie ?
Puisque la personne cherche à se rassurer, c’est qu’il y a un bénéfice caché à agir de la sorte. Or, la personne devient otage, et esclave, de ce bénéfice.
Comme toutes les phobies, la peur du vent peut se vaincre avec l’aide d’un comportementaliste. Il vous guide pour apprendre à observer et analyser vos peurs.
On agirait exactement de la même façon si, en matière de peur irrationnelle, vous souffriez de la phobie des bananes.
In fine, l’approche stratégique et brève orientée solution issue de l’approche systémique de Palo Alto vous aide progressivement à lâcher prise sur votre phobie du vent.
Cette étape n’est possible qu’à la condition d’avoir identifié le mécanisme de vos peurs. Par la suite, grâce à cet outil de contextualisation, vous savez exploiter toutes les armes thérapeutiques mises à votre disposition pour vaincre la peur du vent.
Concrètement, vous hiérarchisez les situations de la plus effrayante à la moins effrayante, pour vous y confronter de façon mentale – exclusivement – grâce à un exercice spécifique au protocole thérapeutique comportemental.
La peur du vent, ou la phobie du vent, n’est pas très fréquente en plus d’être souvent déconsidérée par rapport aux autres phobies. Comme la peur de l’orage, on la qualifie souvent de peur infantile perdurant jusqu’à l’âge adulte.
Pourtant, pour les patients qui en souffrent, l’aérophobie est la source de grandes difficultés au quotidien. Heureusement, comme toutes les phobies, il existe une solution pour vaincre la peur du vent.
Les symptômes de l’anémophobie
L’anémophobie, ou l’aérophobie est donc la peur du vent, une peur morbide. Par extension, c’est aussi la peur des courants d’air. D’un patient à l’autre, cette phobie va s’appliquer à différentes manifestations du vent.
Les rafales lors de tempêtes sont souvent les plus effrayantes, mais des courants d’air faisant claquer des portes ou des fenêtres est très angoissant. Pour vous donner une idée de ce que peut ressentir une personne aérophobe, pensez à votre réaction quand des portes ou des fenêtres claquent chez vous, ou que vous souffrez d’accrophobie 😊.
Surtout, la plupart des patients souffrant d’anémophobie ou d’aérophobie craignent les conséquences du vent plutôt que le vent lui-même. Ainsi, une personne aérophobe envisage toujours le pire dès qu’il y a du vent.
En cas de tempête, même sans gravité, elle ne ferme pas l’œil de la nuit en craignant que le toit de sa maison s’arrache (c’est un exemple).
Chaque rafale lui donne l’impression irrationnelle que toute la maison va s’écrouler. De même, en cas de coup de vent fort dans la rue, le patient aérophobe est terrorisé par l’idée de recevoir sur la tête une branche ou un autre objet emporté par le vent.
Comme toutes les phobies, l’anémophobie comme l’aérophobie entraîne la mise en place de stratégies d’évitement par le patient. Ainsi, il sort le moins possible en cas de vent fort, évite de vivre au bord de la mer, de loger sous les toits et refuse catégoriquement de prendre le bateau.
Certains lieux sont difficiles à fréquenter, comme les terrasses au sommet d’un gratte-ciel.
D’où vient la peur du vent ?
La phobie du vent est souvent considérée comme une peur infantile jamais vaincue. La plupart des enfants craignent la violence du vent parce que leur manque d’expérience les invite à imaginer le pire.
En vieillissant, ils apprennent à évaluer rationnellement la violence du vent comme ses conséquences réelles et connues sur les habitations ou la végétation. Un aérophobe est incapable de considérer rationnellement la nature du vent et de ses dangers.
Il s’imagine sans cesse un drame en devenir, comme un enfant. Pourtant, ce n’est pas qu’il soit immature ou qu’il souffre d’un développement psychique anormalement lent.
Toutes les situations paraissent irrationnellement dangereuses. Par ailleurs, comme pour toutes les phobies, on ne peut pas exclure l’origine traumatique de l’aérophobie.
Elle semble plus rare, mais elle est possible. Certains patients ont vécu une expérience traumatisante en lien avec le vent, que ce soit une tempête meurtrière ou une très mauvaise expérience sur un bateau à voile.
Ils en gardent alors une peur panique du vent.
Phobies météorologiques et trouble de l’anxiété généralisée
L’aérophobie n’est pas la seule phobie météorologique à s’appuyer sur l’existence d’un trouble de l’anxiété. En fait, la plupart des phobies météorologiques seraient liées à des troubles anxieux.
Chaque manifestation météorologique est considérée dans des dimensions démesurées et toujours très inquiétantes. Une averse évoque l’inondation et l’orage met à bout de nerf la personne anxieuse.
Pourquoi la peur du vent empire-t-elle avec l’âge ?
On peut donner plusieurs réponses à cette question. Pour certains patients, chacune de ces réponses forme une partie de l’origine de leur phobie du vent venue avec l’âge.
Tout d’abord, l’anxiété généralisée et les troubles anxieux sont plus fréquents chez les seniors. Pourquoi?
La science n’a pas encore vraiment tranché mais le vieillissement du cerveau favoriserait l’activation des zones responsables de la peur, l’amygdale en premier lieu.
L’isolement social malheureusement courant chez les seniors favorise également le développement de troubles anxieux. Ensuite, on prend aussi en compte un élément essentiel : avec l’âge, on est plus fragile, plus vulnérable, et on se sent moins fort et plus facilement en danger.
Des situations qui nous paraissaient banales deviennent inquiétantes parce que l’on n’est pas sûr d’avoir les moyens d’y réagir, de s’y adapter. Une rafale de vent peut nous faire perdre l’équilibre et provoquer des blessures graves quand on vieillit.
D’un point de vue rationnel et objectif, on doit bien admettre que les seniors sont souvent plus fragiles, physiquement et socialement.
Souvent, de simples dégâts matériels leur semblent insurmontables. Le vieillissement s’accompagne aussi d’une baisse de revenus et d’énergie. Ce qui entraîne parfois l’apparition d’angoisses que l’on ne vivait pas quelques années auparavant.
Heureusement, même chez les seniors, l’approche systémique de Palo Alto fonctionne très bien. Elle permet d’éviter qu’une inquiétude légitime devienne une angoisse obsédante tournant à la phobie.
D’une façon générale, l’usage d’un médicament n’est jamais innocent ni sans conséquences. Qu’il s’agisse du Lexomil pour dormir, ou de traiter des troubles du sommeil, mieux vaut essayer des alternatives naturelles qui favorisent l’endormissement.
En effet, il est important de savoir que le Bromazépam est assez addictif, comme tout anxiolytique, ce qui signifie que plus on en consomme, plus les effets se réduisent, et plus il faut en prendre.
Je ne connais que trop de gens qui, des années durant ont abusé de ce tranquillisant. Aujourd’hui, ils en sont quittes pour une dépendance bien ancrée, et une grande perte d’autonomie.
Quand au problème de sevrage de cette benzodiazépine, je vous épargnerais les tribulations particulièrement pénibles de beaucoup de personnes qui se sont laissées prendre.
Alors, le Lexomil pour dormir est-il une bonne solution ? Quand vous lisez ce que je viens d’écrire et que vous réfléchissez à l’intérêt qu’ont les laboratoires qui produisent cette molécule, vous aurez compris que, non, ce n’est pas l’idée du siècle, loin s’en faut !
En fait, pour trouver le sommeil, il existe une bien meilleure méthode, naturelle et simple, sachant qu’il est vrai qu’à un moment ou à un autre, nous avons tous eu besoin d’aide parce-que nous rencontrions un problèmes d’endormissement.
A la faveur de cette question, c’est une solution alternative au Lexomil pour dormir qui vous est proposée. Elle se veut simple et pragmatique, sachant que les troubles de l’endormissement sont le symptôme de troubles anxieux voire d’une anxiété généralisée.
Quelle est la meilleure méthode pour trouver le sommeil ?
Ce qui vient d’être énuméré tient en quelques astuces connues de la plupart des gens. Ce n’est pas pour autant qu’elles sont respectées.
Nous savons tous qu’il n’est pas opportun de griller un feu rouge. Ce n’est pas pour autant que tout le monde respecte cette règle.
Si, malgré ces éléments, les troubles du sommeil persistent, plutôt que de prendre du Lexomil pour dormir avec tous les risques que cela comporte, il y a l’approche systémique de Palo Alto.
Cette approche stratégique et brève orientée solutions est d’un bien meilleur service que de prendre des cachets. C’est une approche sans danger, ni effets secondaires puisque naturelle.
Non seulement on trouve le sommeil facilement, mais on a plus à s’inquiéter de troubles d’endormissement. Si, un soir, certains symptômes se présentent, on sait quoi faire pour retrouver le sommeil très rapidement.
Grâce au programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu, vous éliminez tous les symptômes d’angoisse ou d’anxiété liés à vos difficultés pour vous endormir et/ou dormir.
Une telle méthode comportementale propose différentes phases de compréhension et de traitement des troubles du sommeil.
Cette méthode donc adaptée à chaque cas puisque personnalisée. Tout se passe de façon naturelle. On va au lit quand bon nous semble, et on s’endort aisément.
Quelles sont les alternatives aux anxiolytiques ?
Il est possible de ne pas prendre un tranquillisant pour dormir. Voici plusieurs alternatives naturelles pour trouver le sommeil.
Alternative N°1
Il existe des produits, ou des plantes, très simples à utiliser et très efficaces pour trouver facilement le sommeil. Il faut les prendre comme un médicament naturel, en infusion ou en tisane.
Il s’agit de la valériane, de la passiflore, de la camomille, de la mélisse, du houblon, du tilleul, de la verveine et de la fleur d’oranger.
Ces plantes sont utilisées pour traiter les troubles mineurs du sommeil grâce à leur effet sédatif, antistress et calmant. On les utilise aussi pour soigner les crises d’angoisse naturellement.
Alternative N°2
Une cure d’ortie est aussi efficace pour aider à mieux dormir. Il faut alors consulter un herboriste ou aller dans une pharmacie spécialisée en herboristerie ou en médecine des plantes.
Alternative N°3
Pour trouver facilement le sommeil, essayez de boire du lait chaud, au moins une demi-heure avant d’aller au lit.
Alternative N°4
Un massage aux huiles essentielles ou, plus précisément, de l’huile essentielle de lavande, vous aide à tomber plus facilement dans les bras de Morphée.
Alternative N°5
Avant d’aller au lit, mieux vaut privilégier un repas à base de glucides lents ou des aliments riches en amidon comme le riz complet, ou les pâtes complètes, voire le blé.
Il est préférable de s’abstenir de faire des repas trop copieux ou riches en protéines. Ne pas prendre d’excitants comme l’alcool ou la nicotine avant d’aller se coucher.
Comment favoriser l’endormissement ?
Une bonne hygiène de vie et un minimum d’activité physique favorisent l’endormissement et un sommeil réparateur.
Alternative N°6
Essayer de créer votre rituel du coucher : lire un livre et/ou prendre un bain. Lorsque l’on commence à bâiller, il faut aller se coucher pour ne pas avoir à attendre un nouveau cycle du sommeil.
Alternative N°7
Prendre de bonnes habitudes en ayant une heure de levée et une heure de coucher, que ce soit en semaine ou en week-end. Ainsi, nul n’est besoin de prendre un sédatif pour dormir.
Alternative N°8
Au moment du coucher, il convient de noter ce qu’il y a à faire le lendemain pour ne pas y penser pendant la phase d’endormissement. Enfin, dormir dans le noir.
Alternative N°9
En journée, évitez de faire plus de 30 minutes de sieste.
Conséquences du Lexomil sur la santé
Certaines personnes qui ont des difficultés pour dormir prennent ce médicament anxiolytique, puisque que cette molécule a une action rapide et efficace contre le stress et l’anxiété en faisant diminuer l’activité cérébrale.
Une personne habituée à prendre ce cachet quadri sécable aura du mal à arrêter d’en prendre. Au surplus, elle prend le risque de difficultés à s’assoupir de manière naturelle, sans la prise de ce tranquillisant lequel entraîne une dépendances physique et psychique, et des effets indésirables liés au sevrage sont à craindre.
Les effets secondaires du Bromazépam
Voici quelques effets secondaires sur l’organisme :
Pour être honnête, il y a autant d’inconvénients que d’avantages à aller aux urgences pour une crise d’angoisse.
Cependant, ce n’est pas vraiment une bonne idée dans la mesure où une angoisse aigüe n’est pas mortelle et qu’en conséquence, votre cas passera en bout de ligne aux urgences.
Vous risquez donc d’attendre des heures pour finir par entendre qu’il faut vous rendre chez un thérapeute et que, dans l’intervalle, vous n’avez qu’à pendre un anxiolytique.
C’est une bonne idée si vous êtes en panique et que vous rendre aux urgences vous rassure. Mais, pour autant, vous n’aurez pas résolu votre problème de crise d’angoisse et, d’ailleurs, comment se fait-il que vous alliez à l’hôpital pour cela ?
Quelque chose ne dysfonctionnerait-il pas dans votre prise en charge thérapeutique ou ne feriez-vous pas ce qu’il faut pour vous sortir de ce symptôme de trouble anxieux ?
Alors, je vous le concède, les crises d’angoisse sont souvent une expérience trés pénible, voire effrayante, pour celles et ceux qui les vivent.
Elles peuvent causer des symptômes tels que des palpitations, des sueurs, des tremblements, des nausées, des vertiges et des sentiments de panique voire une impression de mort imminente, ce qui s’apparente alors à une crise de panique.
Autant de troubles qui justifient le besoin parfois irrépressible d’aller aux urgences pour une crise d’angoisse.
En effet, dans certains cas, ses symptômes peuvent être si graves que la personne peut penser qu’elle est en train de mourir ou qu’elle fait une crise cardiaque, à plus forte raison quand cette peur terrible est aggravée par une perte d’équilibre.
La question est donc de savoir s’il faut aller à l’hôpital lorsqu’on fait une angoisse aigüe, d’autant plus lorsque qu’il arrive que la situation soit aggravée par des céphalées de tension. Et plus encore, si les urgences psychiatriques s’imposent ?
Quoiqu’il en soit, consulter en secteur hospitalier ne vous garantit pas un traitement adapté de votre angoisse panique. Les médecins urgentistes vont soulager mais pas soigner, puis suggérer d’agir de sorte à apprivoiser vos crises d’angoisses.
Dès lors, dans cet article, vous trouverez une solution définitive à votre problème.
Un choix aux conséquences insoupçonnées
Se rendre aux urgences peut ne pas être la meilleure option si vous êtes susceptible de rencontrer des éléments déclencheurs dans un environnement hospitalier.
Dans la même veine, depuis le COVID-19, vous risquez d’angoisser plus encore puisque vous serez sans doute seul(e) dans un box en attendant qu’un interne en médecine ait le temps de s’occuper de vous.
Que faire si vous ne pouvez pas aller aux urgences ?
Si vous ne pouvez pas vous rendre à l’hôpital, il existe d’autres options.
La première consiste à contacter votre médecin traitant ou un professionnel de la santé mentale (psychiatre, psychologue, psychothérapeute).
Ils sont à même de vous prodiguer des conseils et des techniques pour faire face à vos symptômes d’angoisse aigüe, à court terme, ainsi que des conseils pour gérer vos symptômes à long terme.
Une seconde option consiste à utiliser des techniques autonomes pour faire face à vos symptômes.
Ces techniques reposent sur les points suivants :
techniques de respiration,
techniques de visualisation,
techniques de méditation.
En y ayant recours, même de façon ponctuelle, elles participent à vous détendre et à calmer votre esprit, ce qui réduit d’autant la crise.
Dans la même veine, vous pourriez ainsi apprendre les erreurs à éviter.
Ainsi, plus que les urgences hospitalières, rien ne vaut un travail sur soi accompagné par un professionnel ou un protocole personnalisé.
Ainsi, une bonne méthode de thérapie comportementale vous garantit une totale et définitive élimination de toute forme de crise comme de l’anxiété, avec un résultat de l’ordre de 95 % en moins de 2 mois, de façon naturelle.
Pour information, les symptômes diminuent de 40% en 10 jours, de 60% en 3 semaines, de 80% en 6 semaines, et totalement en 8 semaines seulement.
Le lien d’accès se trouve en bas du présent article.
Avantages des urgences pour une crise d’angoisse
Le principal avantage d’aller aux urgences est d’obtenir un traitement immédiat des symptômes d’angoisse.
En vous rendant aux urgences à l’hôpital, vous pouvez obtenir une évaluation approfondie de votre état de santé général, ce qui peut vous permettre de soigner l’anxiété sans médicaments puisqu’une crise d’angoisse est, le plus souvent, un symptôme de troubles anxieux.
Il est donc important de noter que la panique est parfois déclenchée par des problèmes de santé sous-jacents, tels que des problèmes thyroïdiens facteurs d’angoisse permanente, des troubles neurologiques ou des problèmes cardiaques.
Dès lors, les urgentistes aidés par d’autres spécialistes médicaux hospitaliers peuvent effectuer des tests pour déterminer si ces problèmes de santé sous-jacents sont à l’origine de vos symptômes d’angoisse.
Enfin, se rendre aux urgences permet de bénéficier d’un soutien psychologique immédiat. Les urgentistes sont formés pour aider les patients à faire face à l’anxiété généralisée dont les crises d’angoisses sont un symptôme, comme à d’autres troubles mentaux.
Ils peuvent donc vous fournir des conseils et des techniques pour vous aider à faire face à une angoisse aigüe à court terme et vous orienter vers des ressources à long terme si nécessaire.
Quels sont les inconvénients d’aller aux urgences ?
Bien qu’il y ait des avantages à consulter dans des hôpitaux, il y a aussi des inconvénients dont il faut tenir compte.
L’un des principaux inconvénients est un coût élevé. Les consultations peuvent être trés coûteuses, surtout si vous n’avez pas d’assurance santé ou de mutuelle.
Le coût est aussi élevé pour l’hôpital lui même ce qui, d’une façon ou d’une autre, rejaillit sur la gestion de l’hôpital.
Un coût élevé
Quand on sait comment tous ces gouvernements qui se succèdent gèrent la « chose hospitalière », il est de nos responsabilités tant individuelles que collectives d’être vigilants.
Enfin, si les professionnels de la santé ne trouvent pas de problème de santé sous-jacent, vous pourriez vous retrouver avec des factures élevées pour des tests et des examens inutiles.
Un temps d’attente important
Un autre inconvénient est le temps d’attente.
Les services d’urgences sont souvent surpeuplées et les temps d’attente peuvent être très longs, à plus forte raison dans le cas d’attaque de panique nocturne. Comme vous êtes déjà anxieux, cela peut aggraver vos symptômes et rendre la situation encore plus difficile à gérer.
De plus, si vous avez des antécédents de crises d’angoisses, il est possible que vous ayez déjà été traité. Si c’est le cas, il est probable que vous ayez reçu des conseils et des techniques pour faire face à vos symptômes à court terme.
Dans ce cas, une consultation hospitalière n’est pas nécessaire car vous savez déjà quoi faire.
Pour se débarrasser d’une angoisse existentielle et, ainsi, cesser de se poser la question de mon défunt père « qui suis-je, où vais-je et dans quel étage erre ? » 😀, la meilleure façon d’intervenir est de contextualiser cette crise existentielle.
Cela signifie s’intéresser à comprendre quel est le bénéfice secondaire d’une telle difficulté puis à identifier quels sont les blocages qui empêchent de retrouver un sens à sa vie.
Ainsi, travailler à identifier et à retrouver les priorités essentielles de son quotidien comme de sa vie et, partant, avec l’aide d’un programme en ligne ou d’un thérapeute comportemental, redonner du sens à son existence en profitant d’une maxime qui veut que dans toute crise il y ait une opportunité !
Pour autant, parmi la vacherie qu’est l’angoisse d’une façon générale, l’angoisse existentielle remporte la palme ! Interroger le sens de soi, le sens de sa vie, le sens des choses et, partant, en être retourné(e) au point d’avoir le sentiment de ne plus rien savoir ni comprendre, telle est l’angoisse existentielle.
Dans le traitement de l’angoisse, l’angoisse existentielle m’est toujours apparue comme la plus difficile à traiter et aussi la plus longue. Je parle de traitement, pas de soigner l’angoisse. Une fois de plus n’est pas coutume. Quand vous êtes angoissé, vous n’êtes pas malade !
Dans le présent article, j’essaie de vous expliquer ce qu’est l’angoisse existentielle et comment, peut-être, certains anti douleurs peuvent participer à apaiser votre angoisse.
L’angoisse existentielle est une forme d’angoisse difficile à diagnostiquer puisqu’elle s’appuie sur une sensation d’angoisse sans raison rationnelle , même si, je l’écris bien volontiers, on la reconnait assez facilement.
Contrairement à d’autres troubles anxieux correspondant à des situations bien précises, comme la phobie sociale par exemple, l’angoisse existentielle est une anxiété diffuse et constante qui remet en question passé et avenir comme quand un personne dit : « Je suis en deuil« . Tout est remis en cause.
Autant vous l’écrire tout de suite, au regard du peu d’éléments dont je dispose, je crains de ne pouvoir abonder dans le sens d’un apaisement de l’angoisse existentielle à l’aide de médicaments. Je doute que le paracétamol soit le médicament approprié. Mais, voyons cela.
L’angoisse existentielle : tentative de définition
On aborde souvent l’angoisse existentielle sous l’angle de la crise. Ainsi, on parle souvent de crise existentielle, même si on a toujours du mal à savoir qui de la crise ou de l’angoisse apparaît en premier.
Un peu comme le problème de la poule et de l’œuf… Quoiqu’il en soit, l’angoisse existentielle se caractérise, presque toujours, par cette anxiété diffuse, avec parfois des pics, et un très fort sentiment de mélancolie.
Beaucoup d’auteurs et de scientifiques ont souligné le caractère atemporel (qui n’est pas concerné par le temps) de la mélancolie. En effet, la personne mélancolique présente souvent un rapport paradoxal au temps.
Il remet constamment en question son passé, alors que son futur lui semble joué d’avance. En d’autres termes, il doute de ses réussites, pourtant passées et bien réelles, et est convaincu que l’avenir ne lui réserve plus rien de bon.
Cet aspect atemporel de la mélancolie permet de mieux comprendre l’angoisse existentielle. Celle-ci apparaît souvent à des moments charnières de l’existence propices à la mélancolie. L’angoisse existentielle est aussi plus courante à mesure que nous vieillissons ce qui justifie toute angoisse de mort.
Sans doute parce que vieillir nous donne l’impression de ne plus être à la hauteur de ce que nous fûmes et nous donne la certitude que les choses empirent avec le temps.
Qu’est-ce qu’une angoisse existentielle ?
Une angoisse existentielle n’est pas simple à définir. Elle se caractérise généralement par la multiplication de questions et de doutes quant à la valeur de sa vie. Souvent, le sens que l’on a donné à son existence jusqu’à présent paraît soudainement insatisfaisant.
Par exemple, si on s’est beaucoup investi dans la vie de famille, on regrette de ne pas avoir fait carrière et marqué durablement le monde en y laissant l’empreinte d’une œuvre.
L’angoisse existentielle est difficile à vivre parce qu’elle s’appuie souvent sur l’insatisfaction inévitable que l’on ressent quand on constate qu’on ne pourra jamais tout vivre.
Si on a fait carrière, on regrette de ne pas avoir vu ses enfants grandir. Milan Kundera parlait ainsi de « l’insoutenable légèreté de l’être » condamné à ne vivre qu’une fois. En résulte une grande indécision puisque nous ne pouvons jamais vraiment apprendre de nos erreurs en vivant deux fois.
Ce qui fait conclure Kundera d’un très pessimiste: « Ne pouvoir vivre qu’une vie, c’est comme ne pas vivre du tout. » Évidemment, les considérations philosophiques de Kundera, aussi profondes soient-elles, sont dues à un mal-être typiquement humain à l’origine de la crise existentielle.
Nous ne sommes donc pas condamnés à vivre avec cette angoisse. Nous pouvons embrasser cette légèreté qui nous encourage justement à comprendre que nos angoisses sont sans réelle conséquence dans nos vies éphémères.
Pourquoi interrogeons-nous le sens de la vie ?
Les questions existentielles sont un symptôme fréquent de la crise existentielle, mais elles ne sont pas systématiques.
Ces questions existentielles sont généralement très vagues, très profondes et sans réponse :
La personne souffrant d’angoisses existentielles a souvent l’impression que ces questions empoisonnent son quotidien et qu’elles sont à la source de son angoisse existentielle et ce d’autant plus que ces dernières s’accompagnent d’une poire d’angoisse.
Pourtant, il faut généralement regarder ailleurs pour trouver la cause de nos malheurs comme ce peut être le cas quand il s’agit de notre emploi et, partant, de notre avenir proche ou lointain et que l’on se pose cette question : angoisse au travail que faire ?
Ces questions existentielles ne sont pas une cause de l’angoisse, mais – seulement – un de ses symptômes. Certains psychiatres considèrent même que les questions existentielles sont une manière d’évacuer nos angoisses existentielles mal refoulées.
Au sens de certains (psychologue, psychiatre, psychanalyste), la vraie et seule question à se poser, c’est de savoir pourquoi on se retrouve confronté(e) à une crise existentielle à ce moment précis de notre vie?
Je ne suis pas convaincu de l’intérêt d’un tel questionnement. En effet, il n’y a pas de réponse à une question qui n’a pas de sens.
L’angoisse existentielle est-elle un signe de folie ?
L’angoisse s’accompagne parfois de l’impression et de la crainte de devenir fou. Pourtant, une personne anxieuse n’est certainement pas folle. Certes, ses angoisses altèrent sa perception de la réalité, mais pas au point de la qualifier de folie.
Dans la majorité des cas, l’anxiété n’empêche pas de distinguer le réel de l’imaginaire et la personne anxieuse sait bien que ses peurs sont exacerbées et, accessoirement, excessives. Il en est ainsi quand une personne est affectée par des symptômes de thanatophobie.
Je ne saurais donc que vous suggérer de demander de l’aide à des professionnelles pour les vaincre et vous en débarrasser. En revanche, vous n’êtes pas obligé(e) de vous adresser à un psychiatre.
Un comportementaliste professionnel sait vous débarrasser de vos angoisses en quelques semaines grâce à une thérapie comportementale correctement menée.
Enfin, puisque ce sont presque toujours des événements extérieurs qui provoquent l’angoisse existentielle, on ne la considère pas comme un signe de folie. Elle est une réaction normale et répandue à des situations courantes dans la vie de chacun.
En revanche, même si ce n’est pas un signe de folie, c’est un trouble à prendre au sérieux pour ne pas souffrir inutilement. N’hésitez pas à demander de l’aide si vous souffrez d’angoisse existentielle.
Un diagnostic simpliste de l’angoisse existentielle
Récemment, j’ai lu que l’on pourrait soigner l’angoisse existentielle avec de l’aspirine.
Du coup, j’ai fait des recherches sur le web pour trouver des éléments d’appréciation quant à cette idée ou plutôt cette étude laquelle voudrait donc que l’on puisse soigner ce type d’angoisse avec du paracétamol.
J’ai trouvé peu de choses. Mais, malgré tout, quelques éléments d’appréciation. Cette étude montre deux choses.
Un premier groupe s’est vu attribué du paracétamol. Un second groupe, un placébo. Ensuite, chacun des deux groupes est confronté à des inter actions sociales. Au terme de cette étude, il est apparu que l’anxiété et la façon de l’appréhender était différente pour chacun des groupes. Je m’explique.
Le groupe qui se voit prescrire le paracétamol est plus enclin à la clémence face à des images difficiles. Par exemple : choisir des sanctions pour des personnes ayant commis des actes illégaux, ou regarder certains types de films ou de vidéos, ou encore écrire des choses émotionnellement assez noires.
A contrario, le second groupe maintient son niveau d’anxiété face à ces mêmes informations. Réalistes ou non.
Que tirer comme enseignement de cette étude que je juge simpliste ?
Regarder des images difficiles peut être douloureux physiquement ou psychiquement. Dès lors, prescrire du paracétamol, c’est apaiser la douleur perçue. Comme apaiser le stress perçu. Du coup, je m’interroge, non sans crainte.
Si ce que dit cette étude est exact, ne prend t’on pas le risque de faire accepter certaines violences à tout ou partie d’une population en lui prescrivant du paracétamol ?
Du coup, cela en fait des personnes non réactives face à certaines situations initialement perçues et vécues comme douloureuses. Vous me suivez ? La suite est intéressante à ce propos.
L’angoisse existentielle serait responsable de certaines douleurs
La même étude postule qu’une douleur est perçue par le cerveau en cas d’anxiété. Qui écrit « douleur », dit signes physiques ou symptômes d’anxiété au sens physique. De fait, comme le paracétamol est un médicament antalgique, anti douleur, il y a des présomptions quant à son efficacité.
J’accepte l’augure que l’angoisse existentielle génère des douleurs physiques ou psychiques. Connaissant la vertu anti douleurs du paracétamol, il est concevable qu’il agisse sur la douleur perçue. C’est à dire l’émotion liée à l’angoisse existentielle. Partant, que ce médicament apaise la douleur, ou l’anxiété correspondante.
Je ne suis pas scientifique, je suis coach comportemental. Force m’est donc de constater que ce département de psychologie précise qu’il faille faire de plus amples recherches pour s’assurer de l’objectivité de leurs recherches.
De fait, prendre du paracétamol en cas d’angoisse existentielles peut être une solution. Mais rien ne précise que ce soit la solution.
Du coup, résoudre le problème du sens de la vie, du sens de soi, par la prise d’un médicament me semble un peu léger.
Moi j’écris çà, j’écris rien.
Principe de réalité et angoisse existentielle
J’ai très souvent au téléphone des hommes et des femmes qui vivent un désarroi profond parce-que ce, de façon confuse, ils ressentent une sorte d’angoisse dont les symptômes sont différents des symptômes d’anxiété.
Du moins, c’est ce qu’ils pensent et disent. En effet, ces personnes ont toutes les peines du monde à identifier le type d’angoisse ressenti. Ou, à tout le moins, ce qu’elles ressentent effectivement.
La plupart de ces personnes me parlent d’une sorte d’anxiété confuse, d’angoisses diverses, de mal être, de leur sentiment que quelque chose ne va pas sans savoir préciser ce qu’il en est.
Cela fait écho à la dimension spirituelle de l’angoisse. Je ne parle pas là de religion mais plutôt d’état d’esprit.
Encore une fois, il s’agit d’interroger le sens. Évaluer l’intérêt d’être, d’exister, de vivre, de cheminer. Ne pas réussir à préciser ce sens est trés anxiogène.
Dès lors, il ne faut surtout pas essayer d’apporter des réponses sensées, et encore moins rationnelles, surtout face à un problème qui ne l’est pas. C’est le cas par exemple quand, contre toute attente, on s’interroge de façon angoissante sur sa propre nature sexuelle.
Il existe des moyens pour comprendre, des moyens pour agir, des méthodes pour identifier les freins et les ressources qui permettent de mettre un terme à cette angoisse existentielle.
Quelle solution à l’angoisse existentielle ?
Se pose donc la question du comment faire.
En effet, l’angoisse existentielle est très perturbante. C’est un peu comme si vous saviez qu’il va se passer quelque chose, qu’il risque de se passer quelque chose, mais vous ne savez ni quoi ni comment.
Pourtant, à compter du moment où vous en concevez de la souffrance, il existe une possibilité d’agir.
A ce sujet, depuis toutes ces années que je travaille dans les domaines des troubles du comportement, je me suis rendu d’une chose. Une chose vitale.
Trouver une solution à l’angoisse existentielle est, somme toute, assez simple. En effet, la plupart des personnes affectées par ce trouble sont confrontées à un blocage émotionnel. Dès lors, j’utilise la boite à outils de l’approche systémique de Palo Alto pour résoudre ce problème.
Je pose un certain nombre de questions à ces personnes pour les aider à identifier ce qu’il se passe réellement.
Le simple fait d’utiliser cet outil dit de « contextualisation » spécifique à la thérapie comportementale est d’une grande aide pour ces personnes en souffrance. Ainsi, vous pouvez bénéficier de ce même outil dans le cadre du programme thérapeutique comportemental que j’ai conçu.
Pour information, selon une étude américaine, l’angoisse existentielle pourrait fonctionner au niveau cérébral comme la souffrance physique. Ce qui est fort intéressant quand on pense à la notion de crise et, partant, de crise existentielle.
Comment reconnaître une crise existentielle ?
La crise existentielle se caractérise avant tout par un mal-être général et une angoisse chronicisée. La personne qui souffre d’angoisse existentielle ne prend plus de plaisir, même dans les activités qui lui plaisaient autrefois.
Souvent, cela s’accompagne également d’une grande fatigue, d’irritabilité, d’hyperémotivité et d’un dérèglement de l’appétit. Tous ces symptômes sont également ceux de la dépression.
Alors, comment reconnaître l’angoisse existentielle et la distinguer de la dépression ? La crise existentielle s’accompagne toujours de questionnements nombreux et importants. Beaucoup de dépressifs s’isolent, mais ils ne se demandent pas s’ils devraient abandonner leur travail et leur couple.
Ils ne s’interrogent pas non plus subitement sur leur place dans l’univers. Souvent, la crise existentielle ne s’accompagne pas non plus d’un abattement généralisé.
La personne qui en souffre ne prend plus de plaisir dans les activités qu’elle aimait. Alors, elle change ses habitudes. D’un point de vue extérieur, celui ou celle qui traverse une crise existentielle régresse et retourne à l’adolescence.
Le cliché le plus répandu sur la question est sans doute celui du quinquagénaire quittant femme et enfant pour revivre l’adolescence qu’il pense avoir raté la première fois.
Pourquoi fait-on une crise existentielle ?
La crise existentielle intervient souvent après un changement important dans notre vie. Les changements négatifs, ou perçus comme tels, ont plus de probabilité de provoquer une crise de ce genre.
Néanmoins, même un changement très positif, comme un mariage, l’arrivée d’un enfant ou l’obtention d’un travail longtemps rêvé, peut avoir ces conséquences. Le plus souvent, les événements négatifs à l’origine de la crise existentielle ont une dimension violente et inattendue.
La mort d’un parent, la perte d’un travail ou un anniversaire marquant (40 ans, 50 ans ou plus) sont des raisons très fréquentes. De même, beaucoup de personnes souffrent de crise existentielle le jour où ils atteignent l’âge qu’avait un parent lors de sa mort.
Quand le parent meurt jeune, il est souvent idéalisé. Atteindre l’âge qu’il avait à sa mort provoque une double épreuve : le deuil peut revenir et le patient compare alors ses réussites à celle de son parent.
Malheureusement, comme il a eu de nombreuses années pour l’idéaliser, il ne sent probablement jamais à la hauteur. Dans les domaines de l’art et de la philosophie, la crise existentielle a intéressé de nombreuses et illustres personnes.
J’ai déjà cité Milan Kundera, mais vous pouvez aussi vous intéresser à l’œuvre de Soren Kierkegaard, à Friedrich Nietzsche, ou encore à Émile Durkheim.
La crise existentielle intervient presque toujours à des moments charnières de l’existence. Un changement important, même symbolique, nous pousse à reconsidérer notre existence et la manière dont nous avons mené notre vie, et dont nous la poursuivons.
Si le cliché concerne souvent les quadragénaires ou les quinquagénaires, c’est bien parce que cette période de la vie marque l’entrée dans un nouvel âge potentiellement effrayant : celui du vieillissement.
Parfois, un mariage, un divorce ou la perte d’un travail suffit à provoquer une crise existentielle. La perte d’un proche est plus rarement à l’origine d’une angoisse existentielle, mais c’est tout à fait possible.
On le remarque surtout chez les patients qui ont une relation conflictuelle à un parent décédé et réalisent soudainement qu’ils ne pourront jamais régler tous les différends qu’ils avaient avec le défunt.
Elles considèrent que les moments de crises correspondent à une destruction partielle et nécessaire du psychisme qui favorise l’édification d’une meilleure personnalité, plus adaptée à cette nouvelle étape de la vie.
En effet, la crise existentielle, comme une crise d’angoisse, est souvent ponctuelle et passagère. Les angoisses existentielles, en revanche, reviennent et restent longtemps si on ne les traite pas.
On peut donc considérer positivement la crise existentielle, mais à la condition de ne pas se complaire dans la spirale auto-destructrice qu’elle produit parfois. Comme toutes les crises, c’est en la traversant que l’on en fait quelque chose de positif.
Selon la théorie contestée et contestataire de Kazimir Dabrowski, on peut considérer la crise existentielle comme une épreuve positive. Ce psychiatre polonais a développé la théorie de la désintégration positive.
Ce qui est contraire à la psychologie classique qui considère que la bonne santé mentale se caractérise par l’absence de symptômes, Dabrowski considère normal et sain de traverser des épreuves psychologiques douloureuses.
Toujours selon lui, l’individu sain n’est pas celui qui vit toute sa vie la moindre difficulté psychiatrique.
Encore faut-il ne pas avoir peur du changement d’une part, et être accompagné(e) en conséquence. En effet, gardez vous de faire, seul(e), les questions et les réponses. Faites vous aider, ou aidez-vous d’un programme comportemental (lire en bas du présent article).
Au contraire, pour évoluer, grandir et développer sa personnalité, il faut passer par des moments de crise et de souffrance psychologique formateurs.
La crise existentielle serait un de ces moments bénéfiques, à condition – évidemment – d’être maîtrisée et de ne pas entraîner d’autres troubles dangereux pour la santé et l’intégrité du patient.
Quel est l’impact d’une crise existentielle sur le couple ?
Bien souvent, la crise existentielle de quelqu’un a d’abord un impact sur son ou sa partenaire. Le couple est la première structure à céder sous le poids des conséquences d’une angoisse existentielle.
Pire, beaucoup de patients qui traversent ces crises considèrent leurs partenaires comme l’un des obstacles les empêchant de sortir de l’impasse où ils pensent se trouver. C’est souvent un leurre ou ce que l’un de mes amis appelle, je cite: « Une fausse bonne idée« .
Moi, j’écrirais plutôt un prétexte. Comme l’histoire du chasseur et de son chien… La thérapie de couple est une aide précieuse dans certains cas. Une crise existentielle permet au couple de se réinventer, car les changements brusques de personnalité d’un de ces membres peuvent aussi être une chose positive.
Vouloir vivre mieux, différemment et plus intensément peut profiter au couple, à condition de ne pas tomber dans un triangle dramatique délétère.
Comment redonner un sens à sa vie ?
La crise existentielle est un problème qui s’installe progressivement dans le quotidien. Elle amène celui qui en souffre à reconsidérer toute sa vie et à prendre des décisions parfois extrêmes que l’on regrette plus tard.
Souvent associé à la crise de la cinquantaine ou de la quarantaine, on ne doit pourtant pas minimiser ses risques: isolement, dépression, etc. Cette crise existentielle n’est pas sans me rappeler ce que disait mon défunt père: « Qui suis-je, où vais-je, et dans quel étagère (étage erre) ?«
Plus haut, j’ai écrit que la crise existentielle a « du bon ». J’entends par là qu’elle nous pousse à nous interroger sur le sens de notre vie.
J’ai moi même traversé une crise existentielle. Elle m’a pris jeune, trés jeune même, et a duré des années. C’est comme si j’avais toujours su que quelque chose n’allait pas dans ma vie.
Pour autant, j’ai fait tout ce qui m’a été demandé par mes parents, le système, la société et… tous les autres !
Malgré cela, je ne me suis jamais senti à ma place. J’étais différent, et ce seul vocable suffisait à me plonger dans une angoisse existentielle pire encore que la crise elle-même. J’ai tout fait pour éviter cette angoisse, pour essayer de comprendre, pour fuir, pour me protéger.
Tout fait pour trouver une solution à mon problème. En vain ! C’est au bout de 20 ans que j’ai compris que je cherchais au mauvais endroit, partant, de la mauvaise façon. Ce que je cherchais était en moi, et il m’était de ma responsabilité de lui laisser toute la place.
Toutes ces années, je n’avais fait qu’une chose: fuir ma peur de me réaliser vraiment. Pour dépasser ma crise existentielle, il m’a suffit d’accepter qui je suis et d’agir en conséquence. Mais, je n’y suis pas arrivé seul.
La thérapie comportementale m’y a considérablement aidé. Aujourd’hui, je sui reconnaissant à cette angoisse existentielle qui m’a permis de m’accepter pour qui je suis comme je suis.
J’exprime aussi toute ma gratitude au thérapeute comportemental qui m’a accompagné et permis de redonner du sens à ma vie.
Comment se sortir d’une crise existentielle ?
La crise existentielle n’est donc pas un trouble psychique parfaitement défini.
Ses manifestations varient d’une personne à l’autre et il n’y a pas de solution miracle pour en sortir. La première chose à faire, c’est de demander de l’aide et du soutien.
Parler à ses proches est une attitude saine, mais essayez de ne pas les charger d’un poids injuste. Je vous invite a plutôt solliciter l’aide d’un professionnel extérieur à votre cercle privé.
Une bonne attitude face à la crise existentielle consiste à vous ménager de nouveaux espaces et du temps pour réinventer votre vie. Par exemple, en travaillant moins pour passer plus de temps en famille ou à développer vos hobbies, vous pouvez faire de la crise existentielle une bonne chose.
Mais je crains que le seul fait de l’écrire ou de le souhaiter soit insuffisant.
Alors, bien sûr, vous allez devoir travailler sur vous-même pour y arriver mais, gardez en tête que vos changements de personnalités et la mutation de vos besoins sont des choses naturelles à propos desquels la peur est saine.
Être prêt(e) à tout sacrifier pour son travail à 30 ans ne veut pas dire que vous ne pouvez pas profiter du résultat de vos efforts à 50 ans.
Dans un 1er temps, pour se débarrasser de cette perte d’envie de manger, le plus simple consiste à essayer diverses techniques de ré appropriation du plaisir puis, dans le cas où cela ne donne pas les résultats attendus, de travailler sur ses émotions.
Une telle démarche signifie se référer à un thérapeute comportemental pour être accompagné de sorte à retrouver le plaisir d’être et de faire. Partant, de neutraliser les symptômes de dépression associés à cette absence de désir de s’alimenter.
En effet, le manque d’appétit est trés souvent le symptôme d’une déprime plus ou moins conséquente, laquelle peut devenir un symptôme dépressif.
Pour commencer, ce n’est pas parce qu’à diverses reprises il peut vous arriver de ne pas avoir envie de vous alimenter que vous souffrez de troubles alimentaires. Pour autant, un manque d’appétit, qu’il soit ponctuel ou récurrent, peut être le symptôme d’un problème caché.
On entend par « problème caché » l’expression somatique – physique – d’un problème psychique ou l’expression comportementale d’un autre problème voire la partie visible d’un problème qui cache le vrai problème.
En fait, c’est un peu comme les icebergs. Il y a ce que l’on voit, et la réalité cachée, sous l’eau, laquelle est, généralement, bien supérieure en taille – gravité – à ce qui est visible.
En matière de réalité cachée, je pense à une phobie alimentaire comme la néophobie, ou à un symptôme dépressif lequel affecte durablement l’envie de manger et, par conséquence, la perte d’appétit.
Un manque d’appétit peut donc revêtir un caractère symptomatique voire pathologique. Il est donc important de déterminer ce que pourraient être les causes d’un manque d’appétit. Partant, de préciser si vous souffrez de ce manque d’appétit, et ce qu’il est possible de faire pour le résoudre. Je vous rappelle que nous alimenter est la condition prière notre survie…
Dans cet article, nous verrons que le manque d’appétit peut être le symptôme d’une dépression, d’une anxiété, ou d’un stress. Il ne s’agira donc pas de traiter la conséquence du manque d’appétit, mais bien plus d’identifier le mécanisme qui facilite ce manque d’appétit.
En effet, puisque le manque d’appétit est une conséquence, c’est donc le problème sous-jacent. Vous aurez donc à traiter le vrai problème, caché celui là. Et pour arriver à débusquer ce problème, rien de telle que la contextualisation, l’outil par excellence de l’approche comportementale.
C’est à l’aide de ce moyen d’investigation, d’analyse et de compréhension de votre système comportemental, qu’il sera facile de créer une stratégie de résolution qui pendra fort peu de temps, et résoudra votre problème rapidement.
Les causes du manque d’appétit
L’appétit consiste en, je cite: « le désir de manger ». Le manque d’appétit est un trouble alimentaire assez fréquent. C’est un désir contraire à l’envie de manger. Il se caractérise par l’absence ou le déficit de signaux adressés au centre de la satiété, situé au niveau du cerveau.
Lorsque le taux de glucose chute dans le sang, ou lorsque la production de chaleur par le corps diminue, des messages chimiques sont envoyés à un système complexe de récepteurs qui régule l’envie de manger au niveau du cerveau.
Une personne manque d’appétit lorsque son système de récepteurs qui régule la sensation de satiété ne fonctionne pas bien.
Ce trouble est bénin lorsqu’il ne s’inscrit pas dans la durée. Essayons maintenant d’en savoir un peu plus sur ses causes lesquelles sont multiples.
Le manque d’appétit peut être dû à de mauvaises habitudes alimentaires comme: le grignotage, la consommation de boissons caféinées, l’ingestion de boissons ou d’aliments excessivement riches en sucres, ou encore la mastication constante de chewing-gum, lesquels stimulent le centre de la satiété.
Il faut également rechercher les raisons d’une perte d’envie de manger au niveau psychologique. Le stress, l’anxiété, la dépression et l’anorexie mentale peuvent inhiber l’envie de se nourrir.
La perte de plaisir
La perte de plaisir générale due à une dépression peut, par exemple, entraîner le manque d’appétit. Les adolescents souffrent souvent de la forme la plus grave de la perte de l’envie de manger qui est l’anorexie mentale. Cette maladie est aussi l’expression d’un besoin pathologique de contrôler.
Parfois, certaines maladies sont à l’origine du manque d’appétit. En effet, l’organisme, qui lutte contre une maladie, préfère utiliser l’énergie disponible pour la combattre. Dans ce cas, il n’y a pas d’énergie à consacrer pour la digestion, et c’est la raison pour laquelle le manque d’appétit fait suite à certaines maladies.
Voici quelques maladies responsables de la perte d’envie de manger:
Cancer,
Infections,
Diabète,
Maladies digestives (maladie de Crohn, occlusion intestinale, appendicite, etc)
Le tube digestif va donner des ordres pour éviter l’alimentation dans le cas de ces maladies, car il n’est pas prêt à recevoir des aliments.
Pathologies atteignant le goût et l’odorat comme les lésions de la bouche par exemple ou la sinusite. Les odeurs désagréables aussi peuvent couper l’envie de manger
Maladie aiguë entraînant de la fièvre
Alcoolisme – Toxicomanie
Certains médicaments ont aussi comme effets secondaires une réduction de l’envie de s’alimenter. Comme les causes, les conséquences du manque d’appétit sur l’organisme sont nombreuses. Essayons d’en parcourir quelques-unes.
Les conséquences sur votre vie
Amaigrissement dû à la sous-alimentation (le corps puisse dans ses réserves pour s’entretenir)
Affaiblissement du corps (l’organisme manque d’énergie pour fonctionner normalement)
Fatigue
Carences en vitamines et en minéraux
Réduction des capacités de défense de l’organisme (le corps est plus vulnérable, et est plus exposé, aux infections)
Astuces pour en finir avec le manque d’appétit
Voici quelques astuces très simples pour en finir avec le manque d’appétit:
Astuce N°1 : essayer les légumes verts amers
Ce sont par exemple le cresson, la roquette, le radicchio (chicorée), le chou, le chou frisé, l’endive, la scarole, le mizuna, l’oseille, le pissenlit, la moutarde rouge ou verte.
Ces légumes activent le désir d’appétence par leur action positive sur la vésicule biliaire.
Astuce N°2 : retourner à la source et boire de l’eau
Il faut boire au moins 8 verres d’eau par jour, même si vous n’avez pas soif. L’eau est un appui efficace en ce qui concerne la régulation des besoins alimentaires.
Astuce N°3 : tenter de nouvelles épices
Pour retrouver l’envie de manger, vous pouvez essayer de cuisiner avec des épices comme le gingembre, la cannelle, le poivre de Cayenne. Les épices stimulent l’estomac, et améliorent la digestion des aliments.
Certaines plantes comme le fenouil ou le carvi jouent le même rôle stimulateur sur l’envie de manger. La menthe poivrée rafraîchit le palais, et ravive le désir de s’alimenter.
Il existe aussi plusieurs recettes, à fabriquer soi-même, avec ces plantes et épices. Elles se prêtent également à plusieurs utilisations et valorisations, directement en cuisine, en infusion, etc. N’hésitez pas à chercher en ce sens.
Astuce N°4 : penser à son plat préféré
Pour raviver l’envie de manger, vous pouvez reprendre une recette de votre enfance que vous aimiez. Pensez à votre plat, ou à votre dessert préféré. Ils vous redonneront du plaisir et l’envie de manger. Vous vous sentirez peut être mieux après avoir mangé ce qui vous procure du plaisir. N’oubliez pas que l’alimentation a une dimension érotique, et demeure un fort liant social.
Vous pouvez aussi opter pour des plats plus colorés, ou tout simplement soigner le dressage de vos plats. Cela vous donnera plus l’envie de les manger.
Astuce N°5 : dire non au stress
Faites attention à votre état d’esprit. A votre état mental. Soyez vigilant quant à votre équilibre psychique. Évitez le stress ou, mieux, traiter le stress si vous pouvez estimer être victime.
N’hésitez pas non plus à demander l’aide d’un professionnel(le) pour soigner l’angoisse, résoudre vos soucis (vaincre une dépression), ou diminuer les contraintes (voir le chapitre « La solution comportementale » ci-dessous).
Tous les facteurs qui viennent d’être énumérés peuvent être responsables de votre manque d’appétit. Avec le temps, et une prise en charge adaptée, vous vous sentirez mieux. De fait, vous aurez de nouveau envie de manger.
Pour résoudre ce manque d’appétit, n’hésitez pas à discuter de ce que vous vivez, ou de ce que vous ressentez, avec votre entourage (amis, famille, conjoint). Cela peut vous soulager, et vous aider à retrouver l’envie de manger.
Astuce N°6 : faire de la marche
Il est essentiel de conserver une bonne hygiène de vie. Une activité sportive, ou tout simplement de la marche à pied, peut résoudre votre problème.
Voilà… Vous venez de découvrir quelques astuces simples pour traiter de manière simple un manque d’appétit. Cependant, si le problème persiste, au bout de deux semaines, n’hésitez pas à consulter un spécialiste de l’approche comportementale.
Quelle est la solution au manque d’appétit ?
Pour vous aider à régler votre problème de manque d’appétit avec l’approche comportementale, je vous propose, avec votre aide, d’étudier et d’analyser les situations qui pourraient justifier ce manque d’appétit, ou les raisons psychiques, psychologiques, ou émotionnelles qui le justifient.
Je vous rappelle que ce trouble alimentaire est souvent le symptôme d’une maladie ou d’un trouble psychologique. Ainsi, les personnes dépressives peuvent perdre le goût de la vie, et ne plus avoir envie de manger.
L’objectif de la thérapie comportementale consiste à vous aider à modifier votre manière d’être et d’agir. En découvrant une nouvelle relation à vous même, au plaisir par exemple, vous découvrirez comment réduire, puis détruire, des comportements qui alimentent votre problème (c’est le cas de le dire…).
Cette approche se base sur des faits (contextualisation) qui, à la faveur de leur traitement, facilitent des déblocages comportementaux.
C’est la raison pour laquelle je me permets de vous suggérer d’utiliser le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu.
C’est en traitant un trouble dépressif que vous ne souffrirez plus de votre manque d’appétit. Ce même programme qui vous aidera de la même façon, si vous souffrez d’une pathologie autre que la dépression.