Au sein de mon cabinet, je me suis occupé de beaucoup de personnes atteintes de paranoïa, et, pour être honnête, je ne vous cache pas en éprouver un certain plaisir. En effet, le traitement de la paranoïa est particulièrement rapide et facile grâce à l’approche comportementale.
La paranoïa est un trouble relevant de la santé psychique lequel affecte un nombre important de personnes dans le monde. Ce peut être un de vos proches, voire vous même. D’ailleurs, qui d’entre nous n’a jamais entendu quelqu’un nous dire, je cite: « T’es complètement parano!« .
Bouh, le vilain problème. Au sens commun, que dire et penser de ce qualificatif si réducteur, lié à une maladie mentale, et qui laisse entendre que l’on se fait des films, que l’on se sent persécuté, et qui renvoie de soi une image si pathologique (« T’es un grand malade toi…« ). Une victime de soi même en sorte.
Pour éviter que vous ne partiez à votre tour dans des peurs ou dans des délires inconsidérés, voire des pensées irrationnelles, je me suis donné pour tâche de vous éclairer sur la paranoïa, les troubles paranoïaques communément appelés délires paranoïaques ou encore délires de persécution.
Dans le même temps, je vais vous expliquer quel comportement adopter face à une personne paranoïaque de sorte à neutraliser ses délires de persécution en moins d’une heure.
La plupart des dictionnaires définissent la paranoïa comme, je cite :
« Une psychose caractérisée par la présence d’idées délirantes systématisées et permanentes, surtout à thème de persécution« .
Plusieurs scientifiques définissent la paranoïa comme le résultat d’un conflit psycho affectif relativement important. C’est une psychose qui n’impacte pas les capacités intellectuelles de sa victime, mais plutôt ses capacités psychiques.
Cette psychose apparaît le plus souvent à un âge compris entre 30 et 40 ans, et a tout l’air d’un délire. Le caractère paranoïaque s’exprime par une méfiance excessive, une susceptibilité exacerbée, un jugement erroné et subjectif pouvant mener à ressentir une pensée intrusive horrible.
Les hommes sont plus touchés que les femmes. En termes physiques, ce trouble peut être le résultat de lésions cérébrales, de traumatismes crâniens, ou d’une faible oxygénation du cerveau.
Il peut être aggravé par un abus dans la consommation d’alcool, ou d’autres substances toxiques comme la marijuana, ou la cocaïne.
Dans tous les cas, les gens qui font de la paranoïa sont trés anxieux et ne sont pas en état de contrôler l’anxiété dont ils sont souvent victimes laquelle est le symptôme de leur problème de persécution.
D’une façon plus générale, on parle de paranoïa quand une personne souffre d’un sentiment de persécution, c’est à dire le sentiment qu’on en veut qu’à elle, au sens où ce n’est qu’à elle que l’on fait subir des brimades ou des humiliations, et que cette même personne a été victime de harcèlement (moral ou sexuel).
Du coup, par réaction, elle suppute le désir de faire du mal chez la plupart des autres gens.
Par extension, la paranoïa génère une absence de confiance inter relationnelle assez importante. Une personne paranoïaque est donc constamment réactive, et sur la défensive.
C’est quoi un délire de persécution ?
Un délire de persécution est une croyance erronée et persistante selon laquelle une personne est constamment menacée, harcelée ou surveillée par d’autres individus ou groupes.
C’est une caractéristique fréquente de certains troubles psychotiques, tels que la schizophrénie, mais peut également se manifester dans d’autres conditions psychiatriques.
Le délire de persécution est souvent associé à une forte méfiance envers les autres, une tendance à interpréter les événements de manière négative et à se sentir constamment en danger (comme lorsque quelqu’un souffre de la peur des hauteurs).
Les personnes qui en souffrent peuvent avoir l’impression d’être victimes d’un complot, d’être suivies, épiées ou d’être la cible d’actes malveillants. Elles se sentent isolées et ont du mal à faire confiance aux autres.
Il est important de noter que les délires de persécution sont des symptômes d’un trouble psychiatrique sous-jacent et ne sont pas basés sur des preuves réelles.
Les pensées et les croyances qui les accompagnent sont souvent déconnectées de la réalité et ne correspondent pas à la perception commune des événements.
Les délires de persécution peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne de ceux qui en souffrent. Ils entraînent des comportements d’évitement, une détérioration des relations interpersonnelles, une altération de la capacité de fonctionnement et une détresse émotionnelle.
Le traitement des délires de persécution repose sur une approche multidisciplinaire, impliquant souvent une combinaison de médication, de thérapie individuelle et de soutien social.
Les médicaments antipsychotiques peuvent être prescrits pour aider à réduire les symptômes psychotiques, y compris les délires de persécution.
Quels sont les différents types de délires de persécution ?
Les délires de persécution font partie des symptômes caractéristiques de certains troubles mentaux, tels que la paranoïa et la schizophrénie.
Ces délires se manifestent par une croyance intense et persistante d’être persécuté(e), surveillé(e), contrôlé(e) ou victime de conspirations malveillantes ce qui, bien évidemment, génère des crises d’angoisses aigües lesquelles renforcent les troubles paranoïaques.
Vous trouverez ci-après une liste non exhaustive des délires de persécution les plus fréquents :
Délires de persécution non spécifiques : Il s’agit du type le plus courant de délire de persécution. Les personnes qui en souffrent croient fermement qu’elles sont ciblées, suivies, surveillées ou que quelqu’un cherche à leur nuire d’une manière générale. Elles se particulièrement méfiantes et sont persuadées que les autres complotent contre elles, même en l’absence de preuves concrètes.
Délires de persécution référentiels : Les personnes atteintes de ce type de délire de persécution ont la conviction que des événements ou des actions apparemment anodins les ciblent personnellement et spécifiquement. Par exemple, elles pensent que les messages à la télévision, les articles de journaux ou les chansons à la radio leur sont adressés de manière codée pour les harceler ou les menacer.
Délires de persécution somatiques : Ce type de délire de persécution est caractérisé par la conviction que le corps de la personne est infiltré ou manipulé par des forces extérieures. Elles sont convaincues d’être infectées par des micro-organismes, des implants électroniques ou des substances toxiques, et elles attribuent souvent leurs symptômes physiques à une persécution intentionnelle, plutôt qu’à des causes médicales.
Délires de persécution religieuse : Les personnes souffrant de ce type de délire de persécution ont la conviction que leur foi religieuse est attaquée ou menacée. Elles peuvent se sentir persécutées par des forces surnaturelles, des démons ou des agents du diable. Ces croyances conduisent à des comportements d’évitement des pratiques religieuses ou à une recherche excessive de protection divine.
Délires de persécution grandioses : Ce type de délire de persécution est associé à des croyances de grandeur et à une surestimation de soi. Les personnes qui en souffrent croient qu’elles sont des personnalités importantes, des leaders politiques ou des figures historiques, et qu’elles sont persécutées en raison de leur statut particulier. Ces croyances délirantes sont souvent associées à un sentiment de mission ou de destin extraordinaire.
Ces différents types de délires de persécution varient en intensité et en contenu d’une personne à l’autre. Chaque individu peut avoir des croyances délirantes spécifiques et uniques qui reflètent son expérience et sa perception du monde.
Il est crucial de prendre en compte que les délires de persécution sont des symptômes d’un trouble psychiatrique sous-jacent, et qu’ils ne doivent pas être confondus avec des réalités objectives.
Les causes de la paranoïa
Pendant des années, je me suis occupé du suivi post traumatique de salariés dans l’exercice de leurs fonctions professionnelles.
Je me souviens d’un monsieur victime d’une agression de type vol à main armée, avec prise d’otages. Ficelé comme un jambon, frappé au visage et dans les côtes, menacé de mort, abandonné en pleine campagne, nu, et attaché à un arbre.
Quand je le rencontre, je sens immédiatement sa paranoïa.
Il me dévisage comme si j’étais suspect. A ses yeux, je dois surement l’être. Suis-je bien la personne que je prétends être ? Notre première consultation dure deux heures. Pendant tout ce temps, il essaie de s’assurer que je suis bien le professionnel de santé mentale missionné par son employeur.
D’une façon générale, la paranoïa fait suite à un ou plusieurs traumatismes, à des expériences de vie où l’intégrité physique ou psychique de la personne intéressée ont été mis à mal. La paranoïa est donc une réaction victimologique ce qui pose la question de l’emploi pour personne anxieuse.
Dans un autre registre, je me souviens de beaucoup de malades alcooliques ou toxicomanes victimes de paranoïa. Ils évoluent dans des sphères sociales, affectives ou économiques où la méfiance est de mise. Qui est qui ? Qui fait quoi ? Quel est le danger ? Pour eux, comme pour un tas d’autres gens, le problème ou le danger, c’est les autres, pas eux.
Pour eux, toute personne est potentiellement dangereuse. De celle au volant de sa voiture et à l’arrêt à immédiate proximité, comme la majorité des gens au point de souffrir d’anxiété sociale, ce qui est l’une des multiples conséquences de ce type de trouble.
J’ai moi même vécu ce genre de situation une fois où, coincé en voiture dans des embouteillages, mon regard posé de façon transparente sur un monsieur dans sa voiture à ma gauche, je me suis fait agonir : « Qu’est-ce que t’as ?« , de « Tu me veux quelque chose ?« , « Pourquoi tu me regardes comme ça ?« , « Tu veux ma photo?« , et j’en passe.
L’intéressé éructait, presque hors de lui même. En fait, si mes yeux étaient posés sur lui, je ne le voyais pas. J’étais simplement entrain de réfléchir et cela a failli trés mal finir.
Sans doute avais-je affaire à une personne plus ou moins paranoïaque ou se sentant coupable de je ne sais quoi, ou d’une méfiance suspecte qui nourrissait son agressivité.
Qu’est-ce qu’un délire paranoïaque ?
Un délire paranoïaque est une forme de trouble délirant caractérisée par des croyances erronées et persistantes de persécution, de méfiance excessive et de suspicion envers les autres.
Les personnes qui en sont atteintes ont tendance à interpréter les événements de manière négative et à voir des motifs cachés derrière les actions des autres.
Ainsi, les délires paranoïaques peuvent prendre différentes formes.
Certains individus sont persuadés d’être constamment surveillés, espionnés ou victimes d’un complot. D’autres se convainquent que leur entourage, y compris leurs proches, cherche à leur nuire d’une manière ou d’une autre.
Ces croyances sont souvent fermement ancrées et résistent aux preuves contraires.
Les symptômes typiques d’un délire paranoïaque comprennent une méfiance excessive envers les autres, une tendance à interpréter les actions des autres comme étant hostiles ou malveillantes, des idées de référence (le sentiment que les événements ou les messages sont spécifiquement destinés à eux), ainsi que des hallucinations auditives ou visuelles qui soutiennent leurs croyances délirantes.
Les délires paranoïaques participe à un isolement social, à des problèmes relationnels comme à une détresse émotionnelle significative.
Les personnes qui en souffrent ne peuvent pas faire confiance aux autres et évitent les interactions sociales par peur d’être trompées ou blessées.
Quels sont les signes de la paranoïa ?
Si vous même ou un proche présentez des signes de paranoïa, il est essentiel de prendre conscience de leurs symptômes et de chercher une aide appropriée.
Voici quelques signes caractéristiques qui indique la présence d’un problème de paranoïa :
Méfiance excessive : Les personnes atteintes de paranoïa ont tendance à être excessivement méfiantes envers les autres. Elles considèrent que les autres complotent contre elles, les surveillent ou cherchent à leur nuire.
Idées délirantes de persécution : Les idées délirantes sont des croyances fermement ancrées qui ne sont pas basées sur la réalité. Les individus atteints de paranoïa croient qu’ils sont constamment visés, surveillés ou suivis par d’autres personnes ou entités.
Hypervigilance : Un état d’hypervigilance va de pair avec une personnalité paranoïaque. Celles-ci sont constamment sur leurs gardes et à l’affût de signes de menace ou de danger. Elles sont facilement effrayées et sentent leur sécurité est constamment compromise.
Interprétation négative des actions des autres : Les personnes paranoïaques ont tendance à interpréter les actions et les intentions des autres de manière négative. Même des gestes anodins peuvent être perçus comme hostiles ou malveillants.
Isolement social : En raison de leur méfiance envers les autres, les personnes victimes de délires de persécution ont souvent du mal à établir et à maintenir des relations sociales. Ainsi, elles s’isolent socialement par peur d’être trahies ou de subir des préjudices.
Rigidité mentale : Les personnes paranoïaques peuvent être extrêmement rigides dans leurs pensées et leurs croyances. Elles ont souvent du mal à remettre en question leurs idées délirantes et à considérer des perspectives différentes des leurs.
Défense excessive : Les personnes victimes de troubles du comportement liés à de la paranoïa se défendent de manière excessive. Elles anticipent constamment les prétendues attaques ou intentions des autres toujours considérées comme malveillantes. Elles sont constamment sur la défensive. Elles argumentent ou réagissent aux moindres signes perçus de menace.
Il est important de noter que la présence de ces signes ne constitue pas un diagnostic formel de paranoïa. Seul un professionnel de la santé mentale qualifié peut poser un diagnostic précis. Si vous ou un proche présentez ces symptômes, il est essentiel de consulter un professionnel pour une évaluation plus approfondie et des traitement appropriées.
Par exemple, la thérapie comportementale associée à l’approche systémique de Palo Alto s’avère particulièrement efficace dans le traitement de la paranoïa.
Elle vise à aider les personnes à explorer leurs croyances et leurs schémas de pensée, à développer des compétences en matière de communication et de relations interpersonnelles, comme à adopter des stratégies de gestion du stress et de l’anxiété.
Quels sont les symptômes de la paranoïa ?
Une personne souffrant d’un syndrome paranoïde est caractérisée par un ou plusieurs des symptômes ci-après.
Une méfiance exagérée
La personne victime de paranoïa a tendance à toujours regarder au-dessus de son épaule. Elle a peur de tout le monde, et dramatise le moindre événement de sa vie.
L’agressivité
Une personne paranoïaque se sent constamment menacée, blessée, et humiliée. Du coup, elle est toujours sur le pied de guerre. Toutes ses réactions sont marquées par une bonne dose de colère et d’agressivité.
Le doute constant
Le plus souvent, la personne paranoïaque ne croit ni en l’amitié ni en l’amour. Elle n’a aucune confiance en ses proches, et encore moins envers celles qui lui sont affectivement éloignées.
Le soupçon
Imaginons que vous soyez en couple avec une personne paranoïaque. Celle-ci vous accusera toujours d’infidélité, fouinera chaque détail de votre vie à la recherche d’un élément pouvant justifier, ou étayer, ses suppositions d’adultère.
Incapacité à se confier
Un homme ou une femme atteint(e) de paranoïa ne laisse personne entrer dans son jardin secret. Autant, on peut comprendre que vous ne donniez pas accès à votre jardin secret à tout le monde, autant ne pas ou plus se confier à quiconque est le signe d’une psychose.
Impossibilité de pardonner
Le passé est un fardeau pour une personne paranoïaque. Elle n’arrive pas à s’en débarrasser, a de la rancœur envers les personnes qui lui ont fait du mal par le passé, mais ce ressentiment n’est pas toujours justifié.
La personne paranoïaque pense, souvent à tort, avoir été abusée, humiliée, rejetée, insultée. Du coup, elle garde une rancune injustifiée mais tenace envers celle et ceux qu’elle estime responsables et coupables de son mal être.
Psychorigidité
C’est l’un des symptômes majeurs de la paranoïa. Il est impossible à un(e) paranoïaque de se remettre en cause. Dans la même veine, il est vain d’essayer de lui faire comprendre les choses telles qu’elles sont vraiment parce qu’elle est convaincue que vous essayez de la manipuler.
Paranoïa et surestimation de soi
Un(e) paranoïaque se croit être au-dessus des autres. Elle se voit, et se pense, plus intelligente, plus rusée, et plus cultivée, que toutes les personnes de son entourage. Le mépris est donc une constante chez une personne affectée par la paranoïa.
Un orgueil démesuré
En plus d’être nécessaire a minima d’une façon générale, je recommande d’avoir et d’exprimer un minimum de fierté, un peu d’orgueil, sans excès.
Chez l’individu atteint de paranoïa, l’égo est surdimensionné et c’est un vrai problème qui révèle la présence d’un trouble psychique. Attention cependant, cet orgueil peut être voilé par une modestie superficielle.
L’autoritarisme
A un poste à responsabilité (agent de maitrise, cadre), toute personne souffrant de paranoïa opprime celles et ceux qui sont sous son autorité, jusqu’à parfois, et pas seulement de façon symbolique, les réduire à une sorte d’esclavage (cf. harcèlement).
Peur des maladies et des infections (avec menaces de procès au personnel médical)
Très souvent, les personnes victimes de paranoïa sont convaincues que le personnel médical leur veut du mal.
Qu’il s’agisse des médecins ou du personnel hospitalier, la personne paranoïaque est persuadée que ces gens veulent la circonvenir et qu’ils vont tout mettre en œuvre pour la contrôler.
A preuve, la certitude que ce même personnel, et l’hôpital lui-même, vont lui inoculer une maladie quelconque, ou la rendre malade d’une façon ou d’une autre ceci, bien sur, afin de prendre le contrôle de la personne concernée et, ainsi, apporter la preuve qu’elle est vraiment malade. La parano n’est pas malade, les malades, ce sont les autres.
Dépression majeure avec d’importants risques de suicide
Ce sont ces 2 derniers points, la dépression majeure et d’importants risques de suicide qui, généralement, sont les facteurs qui poussent les gens à consulter. Dès lors, la question se pose de savoir qui consulter, et ou sur quelle thérapie s’appuyer pour retrouver une vie « normale ».
Dans ce type de situation, les médicaments sont rarement efficaces dans la gestion des problèmes de paranoïa. La meilleure option réside dans une psychothérapie comportementale.
Quelles sont les différentes formes de paranoïa ?
Il existe différentes formes de paranoïa, chacune ayant ses caractéristiques spécifiques.
Ci-après, vous trouverez des exemples de ces différentes formes d’expression de la paranoïa.
Paranoïa délirante : La paranoïa délirante est la forme la plus courante. Les personnes atteintes de ce trouble ont des croyances délirantes bien établies et cohérentes, souvent axées sur la persécution ou la grandeur. Elles sont convaincues d’être surveillées, suivies, ou victimes d’un complot.
Paranoïa paranoïaque : La paranoïa paranoïaque se caractérise par une méfiance excessive envers les autres, sans présence de croyances délirantes spécifiques. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa sont constamment sur leurs gardes, et s’attendent toujours à être trahies ou manipulées.
Paranoïa paranoïde : La paranoïa paranoïde se manifeste par une suspicion excessive envers les autres, mais sans présence de croyances délirantes. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa interprètent les actions et les intentions des autres de manière négative, sans preuves tangibles.
Paranoïa érotomaniaque : La paranoïa érotomaniaque est caractérisée par la conviction délirante qu’une personne en particulier est amoureuse d’eux, même en l’absence de preuves ou de signaux clairs. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa peuvent harceler ou persécuter la personne dont elles croient être amoureuses et cela peut avoir de trés graves conséquences.
Paranoïa religieuse : La paranoïa religieuse est associée à des croyances délirantes centrées sur la religion ou la spiritualité. Les personnes concernées sont convaincues d’être des figures religieuses spéciales ou d’être persécutées en raison de leurs croyances religieuses.
Il est important de noter que les différentes formes de paranoïa peuvent coexister chez une même personne, et que les symptômes peuvent varier en intensité et en manifestation.
Chaque individu est unique et peut présenter des caractéristiques spécifiques propres à sa condition.
Comment se déclenche la paranoïa ?
Comprendre comment la paranoïa se déclenche est essentiel pour mieux appréhender des solutions et des traitement appropriées.
La paranoïa se caractérise par des idées hallucinatoires lesquelles se manifestent de différentes manières et sont déclenchées par divers facteurs.
Voici quelques éléments clés à prendre en compte à propos d’une personne paranoïaque et qui sont à considérer comme des causes des délires de persécution :
Traumatisme et expériences de vie : Dans de nombreux cas, la paranoïa peut avoir été déclenchée par des événements traumatisants vécus dans le passé. Des expériences de trahison, de violence ou de persécution peuvent semer les graines de la méfiance excessive envers les autres.
Facteurs génétiques et biologiques : Des recherches suggèrent que certaines prédispositions génétiques jouent un rôle dans le développement de la paranoïa. Des déséquilibres chimiques dans le cerveau, tels que des niveaux élevés de dopamine, contribueraient également à la manifestation de symptômes paranoïaques.
Stress et anxiété : Le stress chronique et l’anxiété sont à même d’exacerber les symptômes de la paranoïa. Des situations de tension, de pression sociale ou de conflits sont susceptibles d’intensifier les croyances délirantes et la méfiance envers les autres.
Isolement social : L’isolement social et le manque de soutien affectif augmentent le risque de développer des pensées paranoïaques. Le manque d’interactions sociales positives peut renforcer les croyances négatives et des comportements méfiants – voire défiants – envers les autres.
Abus de substances psychoactives : La consommation de drogues et d’alcool peut aggraver les symptômes de la paranoïa. En effet, certaines substances altèrent la perception de la réalité et intensifient les idées délirantes.
Comment se manifeste une crise de paranoïa
Une crise de paranoïa est un épisode aigu caractérisé par une intensification des symptômes paranoïaques chez une personne qui souffre déjà de troubles paranoïaques ou de délires de persécution.
Lors d’une telle crise, la personne peut ressentir une peur extrême, une méfiance intense et des pensées délirantes encore plus prononcées.
Ci-après, sont développées les différentes manifestations typiques d’une crise de paranoïa et des stratégies pour y faire face :
Hypervigilance et méfiance excessive : Pendant une crise de paranoïa, la personne peut être extrêmement vigilante et méfiante envers son environnement. Elle peut se sentir constamment surveillée, suivie ou menacée. Cette hypervigilance peut conduire à des comportements d’évitement, comme rester à l’écart des autres, se barricader chez soi ou prendre des mesures de sécurité excessives.
Pensées délirantes et interprétations erronées : Les pensées délirantes sont souvent exacerbées lors d’une crise de paranoïa. La personne interprète de manière erronée les actions et les paroles des autres, et les considèrent comme des preuves supplémentaires de persécution. Dans la même veine, elle attribue des significations cachées et malveillantes à des événements neutres ou anodins.
Sentiments d’angoisse et de peur extrême : Une crise de paranoïa est souvent accompagnée de sentiments intenses d’angoisse et de peur. La personne ressent une panique généralisée, une peur pour sa vie ou pour la sécurité de ses proches. Ces sentiments sont parfois si intenses qu’ils entraînent des symptômes physiques tels que des palpitations cardiaques, des sueurs, des tremblements ou des crises de panique.
Isolement social et retrait : En raison de la méfiance et de la peur associées à la crise de paranoïa, la personne peut avoir tendance à se retirer socialement. Elle évite les interactions avec les autres, même avec ses proches, par crainte d’être jugée, trahie ou persécutée. Cela entraîne fréquemment un sentiment d’isolement et de solitude, ce qui aggrave les symptômes paranoïaques.
Difficultés de concentration et de prise de décision : Pendant une crise de paranoïa, il peut être extrêmement difficile pour la personne de se concentrer sur les tâches quotidiennes et de prendre des décisions rationnelles. Les pensées intrusives et les préoccupations paranoïaques peuvent monopoliser l’esprit, rendant difficile la focalisation sur les activités normales.
Comment faire face à une crise de paranoïa ?
Pour faire face à une crise de paranoïa, il est essentiel de chercher une l’aide professionnelle. Encore faut-il que la personne concernée demande de l’aide à ce propos ce qui semble difficile puisque l’environnement social ou affectif est souvent mis en cause par la personne paranoïaque.
Un(e) thérapeute comportemental est compétent pour évaluer la situation, fournir un soutien émotionnel et à élaborer des stratégies pour faire face aux symptômes paranoïaques.
Le traitement de la crise paranoïaque comprend des techniques de relaxation, une thérapie comportementale (Palo Alto), des médicaments psychotropes ou une combinaison de ces approches.
Il est également important de mettre en place un réseau de soutien social.
La famille, les amis et les proches jouent un rôle crucial en offrant une écoute attentive, une compréhension et un soutien émotionnel.
Participer à des groupes de soutien ou à des programmes de réadaptation aide la personne à se sentir moins seule et à partager ses expériences avec d’autres personnes confrontées à des défis similaires.
Il est donc vital, non content de chercher une aide professionnelle, de mettre en place un réseau de soutien pour faire face à ces crises.
Avec un traitement approprié et un soutien adéquat, il devient possible de gérer les symptômes paranoïaques et de mener une vie épanouissante.
Comment calmer une crise paranoïaque ?
Lorsqu’une personne traverse une crise de paranoïa, il est important d’intervenir de façon calme et adaptée pour l’aider à se calmer.
Voici quelques stratégies qui peuvent être utiles pour apaiser une crise de paranoïa :
Restez calme et bienveillant : Lorsqu’une personne est en crise de paranoïa, il est essentiel de garder votre propre calme et d’adopter une attitude bienveillante. Évitez de réagir de manière agressive, critique ou accusatrice, car cela pourrait aggraver la situation. Montrez de l’empathie en exprimant votre compréhension des sentiments de la personne et en lui assurant que vous êtes là pour l’écouter et la soutenir.
Évitez de contester les croyances délirantes : Pendant une crise de paranoïa, la personne exprime des croyances délirantes qui ne sont pas basées sur la réalité. Il est important de ne pas entrer en conflit direct avec ces croyances ou de tenter de les contester. Cela pourrait être perçu comme une validation de la persécution et aggraver les tensions. Au lieu de cela, concentrez-vous sur l’expression de votre soutien émotionnel et de votre présence.
Offrez une écoute active : Écoutez attentivement ce que la personne exprime et montrez votre intérêt en posant des questions ouvertes. Laissez-la parler librement sans l’interrompre ou la juger. Cela peut l’aider à se sentir entendue et comprise, ce qui contribue à la réduction de l’anxiété et de la tension.
Proposez des techniques de relaxation : Les techniques de relaxation peuvent être bénéfiques pour aider la personne à se calmer pendant une crise de paranoïa. Vous pouvez suggérer des exercices de respiration profonde, de visualisation ou de relaxation musculaire progressive. Ces techniques peuvent aider à réduire l’anxiété et à favoriser un état de détente.
Respectez l’espace personnel : Pendant une crise de paranoïa, la personne peut se sentir menacée ou envahie. Respectez son besoin d’espace personnel en maintenant une distance confortable et en évitant tout geste ou contact physique qui pourrait être perçu comme intrusif. Permettez-lui de contrôler le niveau d’intimité et de proximité.
Encouragez une démarche thérapeutique : Une crise de paranoïa indique la nécessité d’un soutien psychologique. Encouragez la personne à consulter un thérapeute comportemental qui pourra l’aider à gérer ses symptômes paranoïaques de manière plus efficace. Le thérapeute pourra proposer des stratégies adaptées et des outils thérapeutiques pour faire face aux crises et améliorer la qualité de vie.
La paranoïa féminine
La paranoïa féminine est une notion qui mérite d’être abordée avec prudence, car elle peut renvoyer à des stéréotypes de genre et ne reflète pas nécessairement la réalité.
La paranoïa est un trouble psychiatrique qui affecte les hommes et les femmes de manière égale, sans distinction de genre. Il est donc important d’éviter de généraliser ou de stigmatiser les femmes en particulier lorsqu’il s’agit de discuter de la paranoïa.
La paranoïa n’est pas spécifique aux femmes. Les hommes peuvent tout aussi bien être touchés par ce trouble. Les causes de la paranoïa sont complexes et peuvent inclure des facteurs génétiques, des déséquilibres chimiques dans le cerveau, des expériences traumatisantes ou des situations de stress prolongées.
La paranoïa n’est donc pas une caractéristique inhérente au genre féminin.
Il est essentiel de promouvoir une compréhension nuancée et sans préjugés de la paranoïa, en évitant de la lier spécifiquement à un genre.
Une personne paranoïaque peut-elle aimer ?
La question de savoir si un paranoïaque peut aimer est complexe et il ne peut y être répondue de façon catégorique.
Les personnes victimes de troubles paranoïaques éprouvent des difficultés à établir et à maintenir des relations saines en raison de leurs symptômes et de leurs croyances délirantes de persécution.
Cependant, cela ne signifie pas nécessairement qu’elles sont incapables d’éprouver de l’amour ou de développer des relations significatives même si, il est vrai, que les sentiments récurrents de persécution rendent difficile le développement de relations affectives et sentimentales.
Certaines personnes paranoïaques peuvent être capables d’établir des liens affectifs, même s’ils sont teintés de méfiance et de prudence. Elles peuvent ressentir de l’amour, de l’affection et de l’attachement envers leurs proches, bien que ces sentiments puissent être accompagnés d’une certaine méfiance ou d’une peur d’être blessées.
Comment vieillit un paranoïaque ?
Le vieillissement d’une personne atteinte de troubles paranoïaques est un processus complexe et spécifique à chaque individu.
Les effets du vieillissement peuvent influencer la façon dont les symptômes de la paranoïa se manifestent et peuvent également avoir un impact sur la manière dont la personne interagit avec son environnement et ses relations.
Il est important de noter que la paranoïa elle-même n’est pas nécessairement liée à l’âge. Les troubles paranoïaques se manifestent à tout âge, et le vieillissement ne garantit pas nécessairement une aggravation des symptômes.
Cependant, certaines considérations spécifiques au vieillissement ont un impact sur la manière dont un paranoïaque vit et gère sa condition.
Il est vrai que le vieillissement entraîne des changements cognitifs et physiques qui, potentiellement, influencent les troubles paranoïaques.
Par exemple, des problèmes de mémoire ou de perception rendent les personnes paranoïaques plus vulnérables et plus sujettes à interpréter certaines situations de manière négative ou à susciter une méfiance excessive envers les autres.
De plus, les problèmes de santé mentale préexistants, y compris les troubles paranoïaques, s’aggravent souvent avec l’âge en raison de facteurs tels que le stress, les changements hormonaux et les événements de vie stressants.
Par ailleurs, les paranoïaques âgés peuvent également faire face à des défis sociaux.
L’isolement social et la solitude peuvent être plus fréquents chez les personnes âgées, ce qui renforce les croyances délirantes de persécution et exacerbe les symptômes de la paranoïa.
Enfin, les personnes âgées sont plus vulnérables aux abus ou aux escroqueries, ce qui peut renforcer leurs craintes d »être persécutés.
Il est donc crucial de mettre en place un réseau de soutien solide pour les paranoïaques âgés. Cela peut inclure des proches, des professionnels de la santé mentale, des groupes de soutien et d’autres ressources communautaires.
Le soutien social peut aider à réduire l’isolement et offrir un environnement sécurisant dans lequel la personne paranoïaque peut s’exprimer et recevoir un soutien approprié.
Encore une fois, chaque personne vieillit « à sa façon ». Dès lors, les effets du vieillissement sont propres à chacun(e).
Ainsi, certaines personnes atteintes de troubles paranoïaques développent des mécanismes d’adaptation et des stratégies de gestion plus efficaces avec l’âge, ce qui contribue à améliorer leur qualité de vie, alors que d’autres en sont totalement incapables.
Comment déstabiliser une personne paranoïaque ?
En tant qu’expert en thérapie comportementale, mon objectif est d’aider les personnes à surmonter leurs difficultés et à améliorer leur bien-être.
Par conséquent, je ne peux pas encourager ou soutenir des actions visant à déstabiliser une personne paranoïaque, tout en s’appuyant sur une approche empathique, respectueuse et bienveillante.
Attention, la déstabilisation d’une personne paranoïaque peut aggraver ses symptômes et sa détresse émotionnelle.
Déstabiliser une personne paranoïaque peut renforcer ses croyances délirantes et aggraver ses symptômes, ce qui peut entraîner des conséquences néfastes pour sa santé mentale.
Au lieu de chercher à déstabiliser une personne paranoïaque, il est préférable d’adopter une approche de soutien et de compréhension.
Voici quelques suggestions pour interagir avec une personne paranoïaque de façon constructive :
Soyez empathique : Essayez de comprendre les sentiments et les préoccupations de la personne paranoïaque. Montrez-lui que vous êtes là pour l’écouter et la soutenir.
Évitez de renforcer les croyances délirantes : Évitez de confronter directement les croyances paranoïaques de la personne, car cela peut renforcer sa méfiance. Restez neutre et calme dans vos réponses.
Établissez une communication ouverte : Encouragez la personne paranoïaque à exprimer ses pensées et ses préoccupations. Faites preuve de patience et de respect pendant les conversations, même si les sujets semblent irrationnels.
Soyez transparent : Lorsque vous interagissez avec une personne paranoïaque, veillez à être transparent(e) et clarifiez vos intentions. Évitez les ambiguïtés ou les situations qui pourraient être mal interprétées.
Encouragez l’aide professionnelle : Orientez la personne paranoïaque vers un(e) professionnel(le) de la santé mentale qualifié(e), tel(le) qu’un(e) thérapeute comportemental(e), à même d’apporter un soutien spécialisé et des stratégies de gestion des symptômes.
Plutôt que de chercher à déstabiliser une personne paranoïaque en agissant de façon improvisée, nonobstant l’importance de lui offrir soutien, compréhension et empathie, je vous suggère fortement de lire ce qui suit.
Ce que vous allez lire risque d’en étonner plus d’un(e).
Je parle là d’une stratégique thérapeutique issue de l’approche systémique de Palo Alto laquelle est particulièrement efficace dans le traitement des troubles paranoïaques.
Comment soigner un trouble paranoïaque?
Au contraire de ce que l’on pourrait penser, et de ce qui se dit, la paranoïa n’est pas une pathologie si compliquée à traiter, du moins pas en thérapie comportementale bien que la personne concernée ait du mal à reconnaître qu’elle a un problème.
En effet, cette même personne considère que tout va bien dans sa vie. Que ce sont les autres qui ont un problème, ou ces mêmes autres qui sont un problème. C’est sa vision des choses.
Dans la prise en charge de la paranoïa, cette vision est un élément particulièrement important à respecter et à valoriser, ce qui correspond à un positionnement thérapeutique et stratégique qui conditionne toute la prise en charge, le suivi thérapeutique, et son efficacité.
Plus vous allez contre la vision du monde d’un patient atteint de paranoïa, plus vous alimentez son système de défenses.
A contrario, grâce à une une démarche structurée, le thérapeute comportemental utilise des techniques comportementales qui vous générer – de façon contrôlée – de la confusion chez le patient.
Ces techniques favorisent la régulation, l’objectivation, et le ré équilibrage du stress perçu et, ainsi, facilite la solution, c’est à dire l’élimination du symptôme de paranoïa.
Dans le même temps, cela favorise vos propres crises d’angoisses liées au fait d’être, encore et toujours, exposé(e) aux multiples mises en cause de votre propre personne par un(e) proche atteint(e) de paranoïa.
Traitement de la paranoïa : Ce qu’il faut faire et ne faut pas faire
En thérapie comportementale, et à tout le moins pour l’expérience que j’en ai depuis plus de 25 ans, la prise en charge de la paranoïa est relativement simple et rapide.
J’ai bien conscience qu’en écrivant cela, je vais m’attirer les foudres.
Je comprendrais mais, pour autant, c’est ma réalité thérapeutique. Bien sur, il y a des personnes paranoïaques à un point tel que cela nécessite une prise en charge pluri-disciplinaire mais, c’est un autre sujet sachant que, pour les personnes les plus gravement atteintes, il existe… l’hôpital psychiatrique (en espérant que l’hospitalisation n’ait pas lieu sous contrainte).
En pareille situation, la paranoïa est le symptôme d’un problème plus profond (schizophrénie, comportements psychotiques).
Ce qu’il est important pour vous à retenir, c’est que la paranoïa est souvent la conséquence d’un traumatisme et, comme pour la plupart d’entre eux, il existe des solutions simples, pratiques et pérennes.
J’en veux pour preuve que la plupart des gens se font parfois des petites délires paranoïaques. Rien de bien grave, juste une réponse émotionnelle démesurée par rapport à une réalité perçue, mais qui en dit long sur l’état émotionnel de l’intéressé. Ne diabolisons pas mais méditons sur le sujet.
Comment se comporter face à une personne paranoïaque ?
Je m’y suis engagé, et je l’ai donc fait.
Vous êtes nombreux(se) à me demander comment faire pour aider une personne victime de délires paranoïaques. Comment se protéger des attaques d’une personne paranoïaque ? En bref, ce que beaucoup d’entre vous me demande, c’est de leur apporter une solution, une double solution. Comment aider et comment se protéger de la paranoïa d’un proche ?
Vous êtes proche d’une personne victime de troubles paranoïaques et celle-ci tient des propos qui expriment sa conviction qu’elle est victime de persécutions. Les voisins, un frère, une sœur, une famille entière, les services secrets, l’état, que sais-je encore ?
Vous vous échinez à essayer de convaincre cette personne qu’elle a tort. Vous évitez le mot « délire », mais vous le pensez trés fort puisque vous pensez à délire paranoïaque. Alors, vous essayez de rassurer et de convaincre du contraire non sans être vous même angoissé(e) par la situation.
Rien n’y fait : d’ami(e), vous devenez ennemi(e), complice, bourreau.
L’autre est victime depuis longtemps voire depuis toujours. Alors, par amitié, par respect, par amour, vous essayez de convaincre du bien-fondé de consulter qui un médecin psychiatre, un psychologue, ou un thérapeute spécialisé.
Vous vous exposez alors à des rodomontades qui vous laissent sans voix. Parfois vous êtes littéralement agressé(e) au sens propre comme au sens figuré, autant verbalement que physiquement et vous ressortez exsangue de ces entretiens délirants.
Vous perdez votre temps. Rien ne sert de convaincre une personne qui ne veut pas l’être.
Vous vous épuisez dans cette démarche. Il est inutile de tenter de convaincre une personne que ce dont elle est convaincu relève du délire. Vous ne faites qu’aggraver la situation. Dès lors, que faire ?
Il existe une solution simple, une solution contre-intuitive, une solution qui fait appel aux outils prodigieux que recèle l’approche comportementale de Palo Alto.
Ces outils, je vous invite à les découvrir en bénéficiant d’une FASTER Class spécifiquement dédiée au comportement à adopter face à une personne empreinte de délires paranoïaques.
Qu’allez-vous apprendre dans cette Faster Class ? Lisez plutôt.
Comment neutraliser les délires paranoïaques d’1 proche ?
Cette FASTER Class est simple parce-qu’elle est composée de 5 éléments. Ces éléments sont réunis dans 5 Podcast. Chacun vous donne une clé qui vous permet d’arriver à bon port. Voici ces 5 clés:
Introduction – Définition du délire paranoïaque.
Genèse du trouble paranoïaque – Qui sont les personnes paranoïaques.
Comment se comporter face à une personne paranoïaque.
La prescription de symptômes – Une technique comportementale redoutable.
Que faire et comment faire si le trouble paranoïaque persiste.
L’anxiété, quand elle s’installe dans le quotidien et devient chronique, peut devenir très gênante. Si on ne fait rien pour la maîtriser et la contenir, en bref, pour bénéficier d’un traitement naturel de l’anxiété, celle-ci peut se transformer en trouble anxieux et devenir handicapante.
D’où l’intérêt de solutions naturelles pour lutter contre l’anxiété et, par extension, pour guérir de l’anxiété et, partant, une tension nerveuse dans tout le corps.
L’anxiété est difficile à gérer au quotidien. Elle empoisonne les relations personnelles et empêche de saisir les meilleures opportunités (professionnelles, amoureuses, etc.). Les anxiolytiques sont un traitement de choc qui a prouvé son efficacité, mais leurs effets secondaires indésirables sont nombreux, pénibles et dangereux.
Les solutions médicamenteuses sont rares et souvent trop fortes pour un usage à long terme. Apprendre à combattre naturellement l’anxiété permet donc de prendre soin des personnes au tempérament anxieux.
Éventail de remèdes dans le traitement naturel de l’anxiété
Il existe différentes façons de traiter l’anxiété naturellement. Quand je parle de traitement naturel de l’anxiété, je ne sous-entends pas de façon exclusive que seuls les traitements non médicamenteux sont envisagés comme dans un cas de peur dentiste.
Le traitement naturel de l’anxiété passe par une hygiène de vie liée à l’alimentation, au sport, aux techniques de relaxation ou de respiration et, aussi, par des méthodes thérapeutiques qui ont fait leurs preuves.
Je pense ici à la thérapie comportementale. Cette dernière est la seule méthode qui vous offre un traitement naturel de l’anxiété avec une réelle efficacité à long terme.
Les autres méthodes citées, et que j’évoque ci-après, sont des techniques qui permettent de traiter l’anxiété de façon naturelle sur la forme et non sur le fond alors qu’il faut thérapeutiquement agir sur le premier puis sur le second.
Ou, dans la même veine en matière de symptôme d’anxiété, que l’on intellectualise au sujet de la peur de faire du mal aux autres. Ainsi, la question est : phobie d’impulsion peur ou envie ?
J’en veux pour preuve que j’ai expérimenté en son temps, et avec succès, un traitement naturel de l’anxiété dont j’étais victime. Alors, vous aussi, vous pouvez le faire ! Vaincre l’anxiété naturellement, à contrario de ce que pensent beaucoup de personnes, n’est pas si difficile que cela.
En effet, nous sommes dans une société qui exige chaque jour un peu plus de chacun de nous. A bien des égards, nous faisons l’objet d’injonctions répétées. Nous devons être bons en tout et, partant, il est exigé de nous que nous soyons au delà de nos limites. Nous devons « exploser les compteurs ».
J’en veux pour preuve ces sociétés commerciales qui cherchent à nous vendre du rêve de réussite au prix fort. C’est ainsi que, quotidiennement, on nous assène de multiples messages. Ils nous rappellent que la réussite est à notre portée, que le nirvana est là et qu’à défaut de le vouloir, vraiment, nous pouvons tous réussir en faisant peu. Ben voyons. C’est comme l’autre nain qui nous vend l’idée du « travailler moins et gagner plus ».
A ces propos, des études montrent que la réussite est l’apanage de 1 à 2 % de la population. Quand je parle de réussite, j’entends qu’une personne estime satisfaire la plus grande partie de ses objectifs dans tous les domaines de sa vie : affectif, sentimental, familial, professionnel, et économique. Un tel pourcentage vous donne une indication de la réalité de chacun d’entre nous.
Aux autres, celles et ceux qui ne font rien, ou si peu, ou si mal, l’enfer, bien que pavé de bonne intentions, leur est réservé. Un tel postulat commence par des invitations à, je cite: « quitter la rat race ».
Nous ne sommes donc que des moutons de panurge. De simples suiveurs, incapables de créer notre propre réussite. L’anxiété assaille la plupart d’entre nous et, ce faisant, elle n’est que l’expression de notre échec patent.
Nous renvoyer de nous mêmes des images aussi réductrices forcent certains d’entre nous à s’auto-flageller. Partant, à s’enjoindre de résister à un ennemi invisible et à faire de cette injonction à réussir sa vie une sorte de chemin de vie. Aucune erreur n’est tolérée, nous devons réussir. Vous devez réussir, mais à quel prix ?
Existe t’il un remède miracle contre l’anxiété ?
Cette question de savoir s’il existe un remède miracle pour traiter l’anxiété naturellement est une question de point de vue.
Dès lors, autant que vous connaissiez le mien tout de suite en ma qualité de thérapeute comportemental : non, je ne pense pas qu’il y ait de remède miracle pour lutter contre l’anxiété et encore moins pour soigner l’anxiété.
A l’inverse, ce serait comme de vouloir essayer de soigner un cancer avec des plantes vertes ou la phobie vomir en engloutissant force nourriture.
Dans le chapitre précédent, je vous parlais de point de vue.
Ainsi, certaines personnes seront ravies que des compléments alimentaires, des exercices de relaxation, des plantes comme le tilleul ou la valériane, les aide à apaiser leurs symptômes de stress.
Dès lors, ils s’en contenteront et n’iront pas investiguer plus loin prétextant que leurs troubles anxieux sont justifiés par un problème de contextes et d’environnement social, affectif, économique, et, en bref, qu’ils ressentent effectivement un mal être psychologique mais pas au point de consulter.
D’autres, préfèreront avoir régulièrement recours à certains médicaments de type anxiolytique ou antidépresseurs prescrits par un médecin généraliste ou un psychiatre. Que les intéressés y ait recours de façon ponctuelle ou régulière ne change rien à l’affaire puisque, in fine, tous sont à la recherche du meilleur médicament antidépresseur pour l’anxiété.
Les médicaments apaisent les symptômes mais ne traitent pas le problème.
D’autres encore vont s’astreindre à une hygiène de vie trés spécifique pour limiter la portée de leur anxiété. L’astreinte est une contrainte dont, tôt ou tard, on paye le prix. Il en va ainsi du sport, de la frustration excessive et de tout un tas d’autres comportements restrictifs qui entretiennent l’anxiété.
En effet, bien qu’elle ne le reconnaisse pas, la personne qui s’impose l’auto-restriction a souvent peur de retomber dans ses « travers ». Contrôler ainsi sa vie est donc une façon, sourde, d’alimenter l’anxiété.
C’est donc sur la foi du choix de comportement de chacun(e) par rapport à sa propre anxiété que les intéressés pareront de remède miracle ou d’échecs. Dans ce dernier cas, ils chercheront autre chose, une autre démarche comme, par exemple, l’homéopathie.
Mais, pour d’autres, le remède miracle pourrait consister à faire les pieds au mur ou ne rien faire justement. Mais là, j’évoque la question du but conscient qui nous éloigne de nos objectifs, et c’est une autre affaire. Quoique.
L’homéopathie est-elle un bon choix pour traiter l’anxiété naturellement ?
En contrepoint, nos peurs respectives de ne pas être à la hauteur, ou notre peur d’échouer, s’ajoutent à des symptômes physiques et psychiques lesquels nous font aller bien mal. C’est ainsi que la France devient le pays recordman de consommations de médicaments avec ses 3,5 millions de pharmacodépendants.
Paradoxalement, d’autres, ou les mêmes, stressés, angoissés et anxieux, essaient d’opposer à leurs douleurs des soins plus naturels comme l’homéopathie. Je connais des médecins que cette approche fait hurler.
Du coup, par delà la question des comportements de chacun d’entre nous, et de nos relations à notre anxiété, la question de pose de savoir si l’homéopathie est adaptée au traitement de l’anxiété.
Il m’importe de répondre à toutes et à tous quelle que soit la vision des choses de chacun. Je fais donc le choix de vous délivrer des points d’appuis qui permettent de choisir comment traiter l’anxiété dont vous souffrez. L’homéopathie pour traiter l’anxiété est-il l’un de ces moyens ?
Ci-après, je dresse une sorte de liste de précisions diverses. Elles vous aident à savoir si l’homéopathie pour traiter l’anxiété correspond à votre besoin ou si une approche plus spécifique est plus indiquée.
Bien sur, je pense à la thérapie comportementale laquelle me permet d’affirmer que, grâce à elle, j’ai guéri mon anxiété.
Comment fonctionne l’homéopathie pour traiter l’anxiété ?
Autant le savoir tout de suite, en matière de traitement naturel de l’anxiété d’une façon générale, l’homéopathie ne me semble point suffire, et encore moins quand il s’agit d’anxiété nocturne.
Cette dernière ne peut s’entendre qu’en complément d’une prise en charge comportementale que ce soit en cabinet, ou à l’aide d’un programme thérapeutique et comportemental en ligne tel qu’il en existe désormais – lire en bas du présent article -.
L’homéopathie et, à plus forte raison, l’homéopathie pour traiter l’anxiété naturellement, est une forme de médecine douce. Historiquement, elle repose sur la théorie suivante : « Une substance entraîne un symptôme chez une personne ce qui fait disparaître le même symptôme chez une personne malade ». Cela revient à dire qu’il s’agit de soigner le mal par le mal.
L’homéopathie se pratique par des médecins spécialisés appelés homéopathes ou par certains médecins généralistes. L’homéopathie repose principalement sur 3 principes.
Le principe de la similitude
Lors du traitement, il est fait appel à des situations susceptibles de provoquer de l’anxiété chez le patient. Mais dans une proportion suffisamment minime pour ne pas être toxique.
Le principe de la dilution
Les quantités de molécules actives utilisées sont diluées plusieurs centaines de fois. On soigne alors le patient avec des substances actives diluées, d’origine végétale, animale ou minérale, et en très petites concentrations.
Le principe de la globalité
L’homéopathie prend en compte l’individu dans son ensemble. Le spécialiste prend le temps d’écouter le patient. Enfin, je vous le souhaite. Il s’agit là de dresser son profil physique et psychique complet. Le traitement ne tient pas compte uniquement de la maladie apparente. Ce traitement varie d’une personne à une autre et ce même pour des symptômes similaires.
Stimuler les défenses de l’organisme
Le but de l’homéopathie est de stimuler les défenses de l’organisme de la personne malade afin qu’elle combatte elle-même la maladie. Or, l’anxiété n’est pas une maladie. C’est la raison pour laquelle je vous précise que je ne suis pas convaincu de l’intérêt de l’homéopathie comme traitement naturel de l’anxiété.
En règle générale, pour les cas d’anxiété, le médecin homéopathe prescrit les gélules suivantes :
Gelsenium 9CH : Traitement de fond.
Ignatia 15 CH : Corrige l’émotivité et les excitations – 5 granules 1 à 2 fois par jour.
Aconitum Napellus 15 à 30 CH : Cas de panique persistante, de sentiment de mort immédiate, et de malaises. Il est recommandé de prendre 3 granules dès que l’anxiété monte.
Argentum Nitricum 9 CH : Troubles tels que l’agoraphobie (peur des grands espaces), et le vertige. La prescription est généralement de 3 granules, 3 fois par jour.
Arsenicum album 15 CH : Peur de la nuit – Peur d’être seul(e). La prise est de 5 granules le soir.
Ambra grisea 15 CH : Problèmes de timidité extrême – 5 granules 3 fois par jour.
Coffea cruda 9 CH : Anxiété est accompagnée d’insomnie, ou de difficultés d’endormissement – 5 granules sont prises au coucher pour un traitement qui dure 1 mois.
Valeriana 1 DH : Spécifique aux personnes agitées.
L’homéopathie n’est pas la panacée
Il est important de préciser que l’homéopathie ne supplée pas à une thérapie traditionnelle. En tous cas pas dans le cas du traitement de l’anxiété. Plusieurs scientifiques considèrent que cette thérapeutique agit comme un placebo.
En raison du principe de la dilution, les médicaments sont dépourvus de tout principe actif. Autrement dit, l’homéopathie pour traiter l’anxiété peut ne pas marcher sur vous.
D’ailleurs, aucun rapport officiel n’atteste de son efficacité sur l’anxiété. Par ailleurs, certaines substances contenues dans les granules créent des effets indésirables chez certaines personnes.
En résumé, l’homéopathie est une médecine douce qui ne permet pas de traiter rapidement, certainement, et complètement de troubles anxieux. En utilisant un traitement à base d’homéopathie, c’est un peu comme si vous confiez votre vie au destin pour traiter l’anxiété qui, le plus souvent, vous gâche la vie.
Voilà pourquoi il vaut mieux envisager l’approche comportementale.
Soigner l’anxiété naturellement avec des plantes
Il existe différentes modes de traitement naturel de l’anxiété. Quand je parle de soigner l’anxiété de façon naturelle, je ne sous-entends pas de façon exclusive que seuls les traitements non médicamenteux sont envisagés.
Vaincre l’anxiété de façon naturelle passe par une hygiène de vie liée à l’alimentation, au sport, aux techniques de relaxation ou de respiration et, aussi, par des méthodes thérapeutiques qui ont fait leurs preuves. Je pense ici à la thérapie comportementale. Cette dernière est la seule méthode qui vous offre un traitement sur le long terme.
Les autres méthodes citées, et que j’évoque ci-après sont des techniques qui favorisent un traitement naturel de l’anxiété sur la « forme » et non sur le fond. J’entends par là que ces techniques issus du courant « bien-être » pour calmer les symptômes de mal être facteurs d’anxiété.
Une fois n’est pas coutume, si cela favorise l’apaisement de l’anxiété mais ne l’élimine pas, au contraire de la thérapie comportementale.
Il en va ainsi des plantes connues comme traitement naturel de l’anxiété. Je vous en parle juste après.
En comprimé ou en infusion
L’efficacité des plantes sur l’anxiété, et notre physiologie en général, a été maintes fois prouvée. Bien sûr, ne vous attendez pas à un miracle. C’est davantage la consommation raisonnée et régulière qui porte ses fruits à moyen terme.
En guise de traitement naturel de l’anxiété, vous pouvez consommer certaines plantes en infusions ou en comprimés vendues comme des anxiolytiques naturels.
Les plantes les plus utilisées contre l’anxiété sont :
La valériane,
La passiflore,
Le tilleul,
La camomille,
La verveine.
Le CBD comme traitement naturel de l’anxiété
Le cannabidiol ou CBD est un produit naturel extrait du cannabis aussi appelé chanvre.
Initialement, le THC (Tetra Hydro Cannabinol) est classé comme produit stupéfiant et, plus précisément, comme hallucinogène, ce qui n’est pas le cas du CBD. Petite précision importante, le cannabis peut générer des crises de panique à la faveur de ce qu’il est convenu d’appeler un bad trip.
Ainsi, le CBD est dépourvu, et donc nettoyé, de toutes les substances susceptibles de poser problèmes et de s’apparenter à un stupéfiant ce qui a permis une utilisation libre depuis 2023 sous la forme de pastilles ou de plantes et, par conséquent, son classement dans la catégorie des compléments alimentaires.
Le CBD est réputé apaiser des douleurs chroniques, les insomnies ou encore les problèmes de stress et d’anxiété. S’il apaise, le cannabidiol ne soigne donc pas.
Dès lors, le CBD est au stress ce que la méditation ou la relaxation sont à l’anxiété. Un outil pour alléger le poids des symptômes d’anxiété mais, en aucun cas, une solution au sens où cela ne règle rien et ne peut donc être considéré comme un traitement naturel de l’anxiété.
Ainsi, vous allégez le poids de vos émotions mais, in fine, l’anxiété revient constamment.
Bien sûr, vous avez la possibilité d’adjoindre un certain nombre d’autres plantes comme l’arnica, issue de la phytothérapie (cf. douleurs chroniques) pour apaiser vos maux mais seul un travail thérapeutique sans médicaments saura traiter votre anxiété et, par conséquent, vous assurer un traitement naturel de l’anxiété.
Quand je parle de traitement, j’écris là un mot qui signifie soigner, soit éradiquer ou éliminer, et pas seulement apaiser.
Si le CBD est bien un produit naturel puisque dépourvu de toute substance psychoactive, il n’est donc en aucun cas un traitement naturel de l’anxiété à proprement parlé et ce d’autant moins que son efficacité est en cours d’évaluation par l’Autorité Européenne de Sécurité es Aliments.
En conséquence de quoi, on risque une remise en cause du CBD au même titre que les récentes et fréquentes campagnes de mise en cause de la cigarette électronique.
Dans le 1er cas, les lobbys producteurs du CBD vont en vanter les mérites, dans le second ce sont les lobbys cigarettiers qui vont critiquer l’e-cigarette.
Il en va ainsi de l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques pour apaiser certains symptômes liés à des douleurs neuropathiques, à des cancers, voire aux soins palliatifs.
Dans tous les cas, apaiser son anxiété peut passer autant par l’usage du CBD que par des plantes, je pense au tilleul ou à la Valériane, mais cela n’a aucun sens si ce n’est pas accompagné d’un vrai travail thérapeutique et d’une hygiène de vie adaptée.
Traiter naturellement l’anxiété grâce au magnésium
Si mes souvenirs sont exacts, au cours de l’année 2017 une étude a démontré que le magnésium avait des effets positifs sur l’anxiété légère, l’anxiété post-partum ou encore l’anxiété généralisée.
Effectivement, une personne qui souffre de troubles de l’anxiété est, dans le même temps, victime de carences diverses.
Dès lors, le magnésium agit sur l’organisme et les fonctions cérébrales ce qui peut favoriser une diminution conséquence du stress et de l’anxiété.
Ainsi, le chocolat est un apporteur de magnésium conséquent, au même titre que les noix, les graines et les légumineux.
Mais, soit dit entre nous, j’adore le chocolat, surtout le chocolat au lait, mais en consommer, avec ou sans modération, ne m’a jamais permis de traiter naturellement l’anxiété au sens du soin lui-même, c’est à dire d’éliminer mes troubles anxieux.
Ce n’est qu’un travail thérapeutique qui m’a permis de combattre mes symptômes d’anxiété puis de les vaincre définitivement. Dès lors, le chocolat aura été ma récompense pour le travail accompli. Un heureux complément au traitement naturel de l’anxiété.
Quoiqu’il en soit, ne prenez ni du magnésium ni du CBD sans avoir consulté au préalable votre médecin traitant ou le(la) docteur(e) en pharmacie de votre quartier.
Respecter certaines règles d’hygiène de vie
Si la consommation de certaines plantes est bonne pour combattre l’anxiété naturellement, vous devez aussi prendre la peine de réduire votre consommation d’excitants.
Dans cette catégorie, on retrouve évidemment des plantes, notamment toutes celles qui contiennent de la caféine ou de la théine, mais pas seulement.
Parmi les excitants les plus connus et les plus efficaces, on retrouve le sucre raffiné et industriel. Les boissons énergétiques en contiennent des quantités dangereuses pour la santé et vous devriez vous en passer le plus possible. De même, les biscuits industriels sont à éviter au maximum.
Enfin, même si ce ne sont pas des excitants à proprement parler, on conseille de réduire sa consommation de tabac et d’alcool. Ces deux substances ont un impact très nocif sur l’anxiété.
Il est donc fortement recommandé aux personnes anxieuses de limiter leur consommation d’excitants, notamment de caféine. Ironiquement, les personnes les plus anxieuses sont généralement les plus facilement dépendantes à ces excitants, car ils permettent de vaincre certaines difficultés liées à l’anxiété : doute excessif, fatigue chronique, etc.
En fait, les excitants comme la caféine renforcent aussi l’anxiété en aiguisant les stimulations perçues et en perturbant le sommeil. Le sevrage peut être difficile et doit souvent se faire en douceur, mais il est aussi souvent très efficace pour améliorer l’état d’anxiété.
Surveiller son alimentation
Depuis quelques années déjà, les études sur l’impact de notre alimentation sur notre santé mentale se multiplient. C’est la découverte de neurones présents dans le système digestif qui a permis de comprendre qu’une bonne alimentation favorisait la sécrétion de sérotonine, l’une des hormones du bonheur.
Attention tout de même à ne pas tout mélanger. La sérotonine sécrétée par l’estomac sert surtout à favoriser la digestion. Elle n’atteint presque jamais les récepteurs du cerveau et ne joue donc pas de rôle direct sur notre bonheur. En revanche, une bonne alimentation à de nombreuses autres conséquences.
Bien manger est un moyen idéal de lutter contre la fatigue mentale et physique. Une bonne alimentation permet également de mieux dormir, ce qui finit de vaincre les problèmes de fatigue chronique.
Associée à d’autres techniques naturelles, une bonne alimentation permet donc d’affronter plus sereinement les sources de l’anxiété et de ne pas se laisser dépasser par ses émotions négatives.
Faire de l’exercice physique régulièrement
Si vous vous rendez chez votre médecin traitant pour lui parler de vos problèmes d’anxiété, il vous conseillera toujours de commencer par modifier votre hygiène de vie. Il insistera alors sur la nécessité de pratiquer une activité physique régulière et suffisante.
Le sport permet à votre organisme de sécréter des quantités importantes d’hormones qui luttent contre l’anxiété, mais il aide aussi à se débarrasser des tensions musculaires emmagasinées sous l’effet de l’angoisse. Surtout, le sport permet d’améliorer la qualité du sommeil.
Si vous vous rendez chez votre médecin généraliste pour lui parler de votre anxiété, il commencera toujours par essayer d’analyser l’origine de cette anxiété. Que ce soit une anxiété passagère liée à un événement bien précis ou une anxiété chronique, il vous conseillera toujours en premier lieu de faire de l’exercice physique.
Effectivement, le sport est sans doute l’un des meilleurs remèdes naturels contre l’anxiété et les troubles anxieux les moins développés. L’activité physique permet au corps de sécréter des quantités importantes d’hormones qui, en saturant les récepteurs du cerveau, vous rendent plus heureux et empêchent temporairement l’anxiété de gâcher ce bonheur.
Une activité sportive raisonnable et régulière peut donc aider à repousser l’anxiété sur le long terme. Mais pas à traiter le problème sur la durée. On ne peut donc pas considérer le sport comment un traitement naturel de l’anxiété.
En plus de ces conséquences directes, le sport a des conséquences bénéfiques indirectes. L’activité physique permet de libérer les tensions liées à l’anxiété. Les muscles fatigués se relâchent et on peut s’endormir plus facilement. Votre sommeil est également plus profond et donc plus réparateur.
Vous vous réveillez en meilleure forme et vous combattez le cercle vicieux de l’anxiété provoquant de la fatigue, laquelle entraîne ensuite plus d’anxiété.
Bien réguler sa température
En matière de traitement naturel de l’anxiété, ce qui suit est un conseil qui peut vous sembler un peu étrange à première vue, mais il est absolument essentiel.
Le froid favorise l’apparition de tensions musculaires et n’aide pas à se détendre. Quand vous êtes chez vous ou au travail, assurez-vous de ne pas avoir froid pour limiter la sensation générale d’anxiété.
À l’inverse, la chaleur n’est pas idéale pour dormir. Pendant le sommeil, le corps baisse sa température. C’est la raison pour laquelle on a toujours besoin d’être couvert. Pour s’endormir plus rapidement, on préserve donc une température un peu plus basse dans la chambre.
Le lit doit pouvoir se réchauffer suffisamment vite pour ne pas vous faire souffrir, mais il ne doit pas être chaud au point de vous étouffer et de vous empêcher de dormir.
Faire des exercices de respiration
Chez les personnes anxieuses, les exercices de respiration peuvent faire des miracles. Ils sont très faciles à maîtriser et peuvent se pratiquer un peu partout. On peut même faire certains exercices de respiration très discrets en public.
En fait, il n’y a pas de grand secret à apprendre en matière de respiration. Si ce n’est que celle-ci ne peut pas être considérée comme un traitement naturel de l’anxiété.
En matière de technique de respiration, vous devez simplement vous concentrer pendant 5 minutes sur votre respiration et sentir l’air parcourir votre nez, votre gorge, vos poumons, etc. Grâce à cela, vous vous concentrez quelques minutes sur une réalité tangible et rassurante, bien loin des pensées parasites anxiogènes.
Vous pouvez aussi pratiquer la respiration ventrale. Il s’agit de gonfler votre ventre en insufflant (respirer) l’air par le nez jusqu’à ce que votre ventre soit pleinement rempli d’air. Attention, il ne s’agit pas de faire rentrer l’air dans vos poumons mais bien de gonfler votre ventre d’air. Une fois fait, vous expirez doucement – relâchez – l’air par la bouche.
Vous renouvelez cette technique de respiration pour gérer l’anxiété à deux ou trois reprises, pas plus. Sinon, vous risquez d’avoir des vertiges mineurs, ou une légère sensation d’ivresse.
Concrètement, ces exercices permettent de vous forcer à calmer votre respiration, ce qui, mécaniquement, calme aussi votre rythme cardiaque et vos angoisses. Ils permettent également d’arrêter le mouvement parfois incontrôlable des pensées anxiogènes pour vous ramener à la réalité et ainsi vous aider à y faire face rationnellement et avec pragmatisme.
En termes de traitement naturel de l’anxiété ou, à tout le moins, pour calmer l’anxiété, il est très utile d’apprendre ces exercices de respiration. Vous pouvez les utiliser dans votre quotidien, à chaque fois que vous êtes face à une situation anxiogène. Pour cela, vous devez trouver un lieu relativement calme et isolé pour y faire ces exercices en quelques minutes.
On conseille également de pratiquer ces exercices tous les matins, à titre préventif, pour limiter les risques d’apparition de l’anxiété.
Pour comprendre l’impact des exercices de respiration, il faut savoir que l’anxiété se nourrit du sentiment d’hyperstimulation du cerveau. Elle apparaît quand vous vous sentez dépassé(e) par une situation qui vous paraît insurmontable.
Ainsi, il existe un petit appareil susceptible de vous aider à gérer votre anxiété : le Zenspire®. Je vous laisse le soin d’apprécier l’outil mais, une fois n’est pas coutume, il s’agit seulement d’une aide et, en aucun cas, d’un traitement naturel de l’anxiété.
Dans le cadre d’un trouble anxieux plus sévère, l’anxiété est généralisée parce que le cerveau produit ses propres pensées irrationnelles qui font de chaque situation un sommet insurmontable.
Là où les exercices de respiration sont efficaces, c’est qu’ils permettent de concentrer votre attention sur un élément uniquement. À travers le contrôle de votre souffle et l’observation mentale de votre corps, vous réalisez que l’essentiel se trouve en dehors des émotions qui vous accablent.
Même une situation compliquée est toujours surmontable si on a l’esprit clair et qu’on y consacre tout le temps nécessaire.
Prendre le temps de méditer
Si on devait résumer grossièrement, la méditation est une version améliorée des exercices de respiration. Elle vous prend plus de temps, mais elle permet également de gérer en amont l’anxiété sans attendre d’être face à une situation difficile.
Tout comme les exercices de respiration, la méditation est une discipline accessible à tous. Mieux encore, on ne peut pas échouer quand on médite. Même si vous ne prenez que dix minutes par jour pour vous asseoir, écouter votre souffle et inspecter mentalement votre corps, vous méditez.
Quant à la difficulté de se concentrer, ne vous en formalisez pas. C’est justement bien cela méditer : rappeler à l’ordre son esprit chaque fois qu’il s’égare pour lui apprendre à ne plus s’enfuir automatiquement vers des pensées anxiogènes et leur effet boule de neige.
Manger mieux et suffisamment
C’est désormais un fait bien connu : en ce qui concerne le traitement naturel de l’anxiété, l’alimentation a un impact majeur sur nos humeurs et notre santé psychique.
Bien manger signifie prendre soin de son système digestif. Il faut donc manger des produits les moins transformés possible et favoriser les fibres à la viande.
Enfin, vous devez également manger des quantités adaptées. Beaucoup de personnes anxieuses ont un rapport difficile à la nourriture, que ce soit parce qu’elles mangent trop ou pas assez. Cette compensation par la nourriture est un cercle vicieux où l’appétit répond à l’anxiété et le fait de manger en produit davantage.
Les bienfaits des massages contre le stress
Un bon massage réalisé par une praticienne bien être certifiée et compétente est sans doute l’une des meilleures méthodes naturelles pour lutter contre l’anxiété.
Le massage permet de réduire les tensions musculaires et pousse votre corps à sécréter de nombreuses hormones lesquelles sont excellentes pour votre santé physique et psychique.
Mais je ne le répéterais jamais assez : quelle que soit votre hygiène de vie, cela ne peut pas être, au sens littéral du terme, considéré comme un traitement naturel de l’anxiété.
Limiter l’impact des écrans sur votre santé mentale
Il est important de prendre en compte l’impact des écrans sur notre anxiété.
Au-delà des informations et des images qu’ils relaient et qui peuvent être anxiogènes, les écrans émettent de la lumière bleue. Cette lumière perturbe notre cycle circadien et abîme la qualité de notre sommeil et, comme vous le savez sans doute, un mauvais sommeil favorise l’anxiété.
Pensez donc à réduire l’exposition à la lumière bleue avec des lunettes ou des filtres spéciaux. Surtout, coupez les écrans au moins deux ou trois heures avant de vous coucher. Pour vous accompagner au lit, préférez toujours la compagnie d’un livre ou d’un magazine.
Demander l’aide d’un comportementaliste
L’anxiété est difficile à gérer parce que les patients qui en souffrent se sentent souvent seuls et abandonnés. Les médecins se retrouvent rapidement démunis face à des cas qui ne justifient pas un suivi psychiatrique ni prescription médicamenteuse lourde.
La psychothérapie est une bonne solution comme traitement naturel de l’anxiété, mais elle n’offre généralement pas de résultats concrets avant plusieurs années. Beaucoup de personnes anxieuses n’ont pas l’énergie de mener un travail thérapeutique aussi long.
L’aide d’un comportementaliste est donc particulièrement adaptée dans le cadre du traitement naturel de l’anxiété. La thérapie comportementale permet de comprendre les origines de l’angoisse et de modifier la réaction du patient à ses manifestations en quelques mois, voire quelques semaines.
Il s’agit donc du meilleur traitement naturel de l’anxiété. C’est le plus efficace, le plus simple et le plus rapide (16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois).
Comment se sortir de l’anxiété naturellement ?
Les personnes les plus anxieuses et celles qui souffrent d’un trouble anxieux qui leur pourrit la vie au quotidien sont souvent désespérées parce que le sport et les exercices de respiration ne suffisent pas. Ne vous considérez surtout pas comme un cas désespéré si vous êtes concerné(e) !
D’expérience, je sais que bien des professionnels comme des adeptes en tout genre vont vous inviter à pratiquer la cohérence cardiaque, la méditation et bien d’autres techniques de relaxation, et elles ont raison.
Elles n’ont pas tort à ceci près que cela ne soigne en rien de façon naturelle les troubles anxieux. Cela fait diminuer vos symptômes, lesquels, tôt ou tard, resurgissent.
Pour autant, sachez qu’il n’est pas de trouble anxieux dont il est impossible de se débarrasser. Il vous suffit de trouver le traitement naturel de l’anxiété le mieux adapté à vos besoins.
A l’inverse, se satisfaire de compléments alimentaires ou d’astuces naturelles pour calmer l’anxiété, c’est comme de changer les pneus de sa voiture en utilisant une marque à bas coût. Tôt ou tard, vous allez « le payer ».
A ce propos, je crains qu’il n’y ait une volonté déchainée chez une partie de la population d’aller au plus simple et au plus vite sans se préoccuper des conséquences. C’est un peu comme l’utilisation mal maitrisée des réseaux sociaux.
On veut communiquer vite, sans libre arbitre, sans filtres, et les conséquences de ces comportements qui relèvent autant du déni de la réalité que de comportements assez infantiles ne sont pas sans répercussions.
Ma petite aparté étant terminée, sachez que dans l’immense majorité des cas, la meilleure manière de soigner naturellement l’anxiété, c’est de demander l’aide d’un comportementaliste.
La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto permet aux personnes anxieuses de venir à bout de leurs pensées irrationnelles et de leur inquiétude permanente en quelques semaines seulement.
Comment guérir l’anxiété naturellement ?
La grande question est donc de savoir comment guérir de l’anxiété naturellement sachant que toutes les solutions proposées ci-dessus sont des solutions qui vous permettent de gérer l’anxiété mais pas de la traiter.
La différence réside dans le fait que, dans le 1er cas, vous essayez par des actions diverses de faire diminuer l’anxiété. Dans le second cas, il s’agit du traitement naturel de l’anxiété ce qui favorise une élimination totale des troubles anxieux.
En ce qui concerne la plupart des patients dont je me suis occupé dans le cadre de la thérapie comportementale, la plupart avait derrière eux un cheminement important en termes de consultations thérapeutiques. Qui chez un psychologue, qui chez un psychiatre, qui encore chez un sophrologue.
Ce sont autant de démarches compréhensibles à ceci près qu’elles prennent du temps, coûtent en énergie comme en argent et, pour autant, les résultats sont loin d’être à la hauteur de votre investissement.
Sans doute avez-vous vous souvent entendu parler de thérapie comportementale.
Issue de la thérapie brève, cette démarche postule que vous n’êtes pas responsable de votre anxiété. Partant, que cette dernière est le résultat de la relation entretenue entre vous et votre environnement.
Il ne s’agit alors pas de savoir pourquoi vous êtes une personne anxieuse, mais de comment faire pour vaincre l’anxiété. Cette démarche trés constructive facilite le traitement naturel de l’anxiété d’une façon particulièrement efficace et rapide : moins de 3 mois.
En 2004, l’Institut National de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) a réalisé une étude comparative des différentes formes de traitement thérapeutique (homéopathie, psycho dynamisme, psychanalyste, thérapie comportementale).
Il en ressort que l’approche comportementale est la thérapie la plus utilisée comme traitement naturel de l’anxiété. C’est la plus efficace dans le traitement des troubles anxieux et dépressifs.
Cette approche fait ses preuves depuis toujours. Elle connait trois vagues :
La 1ère vague
Elle se fonde sur l’ensemble des comportements des personnes. C’est le début des années 80.
La 2è vague
Elle est centrée sur l’aspect cognitif. La cognition est définie comme l’ensemble des connaissances, des croyances, et des représentations mentales propres à un être humain. Il s’agit également de l’ensemble des mécanismes par lesquels une personne apprend une information puis, la traite, la mémorise ou la stocke et, enfin, l’utilise.
Cette deuxième vague insiste sur la prise de conscience des liens qui existent entre les pensées et les émotions. Son objectif est de modifier l’ensemble des pensées dysfonctionnelles dans le but de rendre meilleur l’état émotif, la perception émotionnelle.
La 3è vague
Elle ne se focalise pas totalement sur la modification des pensées. En matière de traitement naturel de l’anxiété, elle se sert de la technique d’exposition avec inhibition de la réponse automatique d’évitement.
Cette technique consiste à – mentalement – mettre le patient face aux situations redoutées selon un protocole structuré et prévisible. Mais attention : il ne s’agit pas là d’exercices d’exposition à proprement parlé.
Le traitement naturel de l’anxiété sans médicaments
Entre tous les modes thérapeutiques (psychiatrie, médicaments, psychanalyse, psychologie clinique, psychothérapie), il est souvent difficile d’identifier le meilleur traitement naturel de l’anxiété.
Moi qui fût un grand anxieux, j’ai essayé toutes les méthodes précitées. Si certaines avaient un impact au cours d’une période donnée, aucune n’a réussi à traiter l’anxiété de façon pérenne.
C’est alors que je me décourageais qu’il m’a été suggéré d’essayer l’approche comportementale.
Pendant des mois, je me suis bien gardé de prendre rendez-vous. J’étais fatigué de toutes ces thérapies et ne croyait plus en aucune. Force m’a été de constater que j’avais tort.
En matière de thérapie comportementale appliquée au traitement naturel de l’anxiété, Il s’agit de permettre au patient de débloquer sa vision de situations anxiogènes, des plus simples aux plus compliquées.
Par l’utilisation de techniques comportementales paradoxales, le patient finit par adoucir puis se débarrasser de l’anxiété. Par la même occasion, il développe une vision plus réaliste des différentes situations de stress.
Le programme thérapeutique comportemental est établi en accord avec le patient. Celui-ci prend donc une part active dans sa guérison.
Comment j’ai guéri de l’anxiété naturellement
Au bout de quelques mois de résistance au changement et de tentatives de contrôle acharné de mes symptômes d’anxiété, j’ai fini par prendre rendez-vous avec un comportementaliste dont, bien plus tard, je serais un confrère.
Quand je parle de peur de changer, j’avais – je pense – surtout peur de ne pas savoir être heureux et serein une fois mon anxiété éliminée.
Immédiatement, l’approche thérapeutique de ce thérapeute m’a surprise. Il ne cherchait pas à me faire identifier pourquoi j’étais anxieux mais plutôt dans quelles circonstances je l’étais et quel était mon comportement en pareilles situations pour contrôler mon anxiété.
Pourquoi vous ais-je parlé de peur du changement dans le paragraphe précédent ?
Tout simplement parce-que, fort de mon expérience personnelle comme de mon expérience professionnelle en ma qualité de thérapeute comportemental, je ne sais que trop que beaucoup de gens sont convaincus que rien, ni personne, ne peut leur permettre de bénéficier d’un traitement naturel de l’anxiété qui soit réellement efficace.
J’ai moi même expérimenté cette situation. J’étais convaincu d’être, en quelque sorte, condamné à subir mon anxiété. Un peu comme tous ces gens qui pensent que devenir propriétaire immobilier est réservé aux personnes riches, ou à celles ayant un apport suffisant (ce qui, à l’heure et au jour auxquels j’écris cet article n’est pas faux…).
C’est une erreur d’appréciation basée sur un manque d’informations fiables d’une part, et sur la construction d’un possible que l’on ose pas envisager d’autre part.
Le meilleur moyen d’avancer c’est de se donner les moyens d’accéder à un traitement naturel de l’anxiété. Oui, mais comment ?
En osant le changement, tout simplement. C’est à dire de penser et d’agir en considérant que le changement ne peut pas être pire que le problème lui-même.
Cela vous pose un problème ? Alors, posez vous cette question :
« Que puis-je craindre de pire que mon anxiété à compter du moment où je me sens mieux ?« .
Quand vous aurez la réponse, ou sans attendre d’y répondre, faites le moi savoir.
Dans la plupart des pays européens, la différence entre psychiatre et psychologue est assez claire. Je ne pense pas que ce soit le cas en France. Vous souhaitez résoudre un problème d’ordre psychique, qu’il s’agisse de stress, l’anxiété ou de phobie, mais vous ne savez pas à qui vous référer.
Pour le savoir, et prendre la décision de consulter l’un ou l’autre en toute connaissance de cause, je vous apporte « mes lumières » à leur sujet.
Le champ médical non nécessairement thérapeutique du psychiatre
Le psychiatre est médecin de formation. Contrairement au psychologue, il fait 6 ans d’études de médecine, et une spécialisation en psychiatrie (internat : 4 ans).
Le psychiatre est autorisé à poser des diagnostics, à prescrire des médicaments, et à administrer des traitements. Précision importante : le psychiatre n’a pas nécessairement suivi une thérapie à titre personnel. Je pense à une cure psychanalytique, par exemple.
C’est la raison pour laquelle, trop souvent, le psychiatre se contente de prescrire des médicaments et non de faire un vrai travail thérapeutique au sens psy du terme. C’est le « piège » thérapeutique dans lequel beaucoup de gens tombent (je ne vais pas me faire des potes…).
Le psychiatre fait autorité pour hospitaliser un(e) malade à la demande d’un tiers, qu’il s’agisse de la famille, du Préfet, d’un Maire, d’un autre médecin, ou sur la foi de sa propre autorité et ce, et uniquement, s’il considère le malade en danger pour lui même ou que ce patient représente un danger pour la société.
Le psychiatre est spécialisé dans le traitement des troubles graves du comportement et de la personnalité. Je pense aux maladies mentales et à la dépression.
En plus de son cursus médical général, il suit une formation supplémentaire de quatre ans pendant laquelle il se concentre sur les maladies mentales. Il faut noter que le médecin psychiatre est considéré – à tort – comme le seul spécialiste des maladies mentales.
Les différents outils de travail du psychiatre
Seul le psychiatre pose un diagnostic basé sur une évaluation complète. Celle-ci inclue un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l’imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.
Les outils utilisés par le psychiatre sont les psychothérapies et aussi, les médicaments, les techniques de neurostimulation, et les interventions sociales.
Le psychiatre peut également se spécialiser en psychiatrie pour enfants et adolescents. C’est ce que l’on appelle la pédopsychiatrie. S’il le souhaite, ce médecin intervient en psychiatrie pour adultes et personnes âgées.
En ce dernier cas, cela s’appelle la gérontopsychiatrie. Cette spécialisation ne l’empêche néanmoins pas d’intervenir sur tous les groupes d’âge.
Le psychiatre travaille également en équipe avec des infirmières, des psychologues, des ergothérapeutes, et des travailleurs sociaux. Le psychiatre est susceptible de vous suggérer de rencontrer un thérapeute comportemental comme de faire de la sophrologie, de la relaxation, etc.
Ce professionnel de la santé mentale peut aussi vous aider en cas de peur d’attendre un bébé, de babyblues ou encore de dépression post partum.
Formation et compétences du psychologue
Le psychologue est titulaire d’une maîtrise ou d’un doctorat en psychologie (DESS – Bac + 5).
Il ne reçoit aucune formation médicale et apporte une aide verbale dans les cas de stress, de déprime, ou de mal-être général. Le psychologue a pour rôle d’aider le patient à surmonter une épreuve douloureuse, à comprendre la raison de cette souffrance comme à gérer ses problèmes relationnels, bref, à reprendre sa vie en mains.
Ce type de suivi prend des années pour un résultats de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 ans, sur une moyenne de 5 ans (données INSERM).
Le travail du psychologue consiste à écouter, analyser, observer et conseiller. Pour aider ses patients, le psychologue propose des séances de psychothérapie individuelle, familiale, ou de groupe.
Au cours des entrevues, le psychologue observe les comportements de son patient qu’il s’agisse d’intonations, de gestuelle, ou encore d’expression du visage. Il est à votre écoute pour vous accompagner et vous conseiller au mieux à court, moyen ou long terme. Cela dépend de la complexité du problème psy.
Les patients du psychologue sont des enfants, des adolescents ou des adultes.
Comme outils d’intervention thérapeutique, le psychologue propose des exercices d’objectivation ou des des jeux de rôle. Cela permet d’observer les réactions des sujets, et de les qualifier. Le psychologue pratique aussi de la relaxation, tout comme le psychiatre, il est aussi susceptible de vous inviter à pratiquer la méditation, si cela vous convient, bien sûr.
Ce n’est pas parce que psychiatre et psychologue vous prescrivent tel ou tel traitement que vous êtes obligé(e) de le suivre.
Les règles à respecter chez le psychiatre ou le psychologue
Dans le cadre de ces deux spécialités, il s’agit traiter des sujets en lien avec la vie privée ou des problèmes comportementaux. Dès lors, l’un et l’autre doivent de respecter le secret professionnel, et des règles de déontologie.
Ainsi, le psy ne crée pas de liens sociaux ou affectifs avec son ou sa patiente(e). Dans la même veine, ni le psychiatre ni le psychologue ne prennent pas de café avec leurs patients, et ils ne les embrassent pas non plus.
En conséquence, ils ne doivent pas partager une quelconque intimité avec leurs patients, et doivent s’en tenir au vouvoiement. Ces quelques règles de bases sont des garde-fous qui protègent patient et thérapeute.
Il appartient à chaque thérapeute de s’organiser pour être facilement joignable ou, à défaut, indiquer les structures d’urgence en cas de besoin.
Ces deux professionnels de la santé mentale sont censés avoir fait un travail thérapeutique personnel pour envisager s’occuper des autres en thérapie.
Bien que très inégalement satisfaite, cette règle du travail thérapeutique personnel, et la supervision thérapeutique, est la garante de l’objectivité du thérapeute.
Une empathie nécessaire autant chez le psychiatre que chez le psychologue
Les thérapeutes, quelle que soit la formation dont ils se prévalent, acquièrent une certaine force mentale afin de supporter les différents cas auxquels leurs fonctions les confrontent.
Cela est nécessaire à la fois pour qu’à leur tour ils ne sombrent pas dans la dépression, mais aussi pour protéger leurs patients, ou encore ne pas abuser de personnes dites vulnérables.
Les compétences du thérapeute ne dépendent pas uniquement de ses diplômes. Ils dépendent aussi de son expérience, de ses travaux, de ses recherches personnelles.
Pas besoin d’être un surhomme pour reconnaître un passionné. Sa passion se voit à travers sa sympathie, son magnétisme, sa facilité à mettre le patient en confiance, à le satisfaire, comme à faire preuve d’écoute active et bienveillante.
Bref, à faire preuve d’empathie.
C’est à vous de choisir votre thérapeute en fonction de certaines affinités ou de leur réputation et aussi d’éléments d’appréciation propre à chaque patient. Ne fondez pas le choix de votre thérapeute sur la fréquence de livres qu’il publie ou sur de publicités travaillées ou bien amenées.
Prenez tout votre temps pour choisir le ou la thérapeute avec qui vous vous sentez bien. N’hésitez surtout pas à en changer si vous vous êtes insatisfait(e) de la relation thérapeutique.
Qu’est-ce qui différencie un psychiatre d’un psychologue ?
Autant le psychiatre que le psychologue ont tous les deux fait des études universitaires. Ils relèvent de deux ordres professionnels différents. Le psychologue a fait ses études en psychologie tandis que le psychiatre a d’abord étudié la médecine avant de se spécialiser en psychiatrie.
Le psychologue n’est pas médecin de formation. il n’est pas autorisé à prescrire des médicaments. Le psychiatre, lui, prescrit des médicaments et des traitements.
Pour information, certains états américains projettent d’accorder le droit aux psychologues de prescrire des médicaments sous certaines conditions.
Dans la plupart des cas, un psychiatre est spécialisé dans le traitement de maladies mentales. A ce sujet, je vous renvoie au DSM V, la bible des maladies mentales. C’est l’American Psychiatric Association.
Ainsi, un psychiatre s’occupe des pathologies les plus graves et applique des traitements médicamenteux adaptés en référence au DSM V.
En revanche, les psychologues sont des spécialistes de la santé mentale et du développement personnel. Ils fournissent souvent des traitements sous forme de psychothérapie, c’est à dire des exercices thérapeutiques conventionnels ou des exercices d’exposition. Ils préconisent aussi de la relaxation, des lectures, etc.
Tarifs des psychologues et remboursements
Quelle que soit votre démarche thérapeutique, et quel que soit le ou la professionnel(le) que vous choisissez de consulter, il est important de connaître les tarifs des psychologues afin de ne pas avoir de mauvaises surprises.
Je me permets de vous en parler, moi qui ai consulté tant de psychologues dans le passé.
Il est tout aussi important que vous sachiez sur quelle base de tarifs des psychologues la Sécurité Sociale, ou les Mutuelles, vous rembourse, quand ils remboursent.
En effet, la politique sociale est au déremboursement ou à une forte limitation de nombre de consultations dans l’année. Mieux vaut savoir de quoi il retourne.
Les psychologues travaillent sur la durée : 3 à 5 ans minimum, à raison d’une consultation par semaine. Ils axent leur intervention sur le lien à identifier entre votre problème et votre histoire familiale. Le résultat de ce type de travail est de l’ordre de 5 cas résolus sur 17.
A titre de comparaison, l’approche comportementale (approche systémique de Palo Alto) est une thérapie brève de 5 à 10 consultations maximum. Cette approche travaille sur le « comment » et non sur le « pourquoi » et résout 16 cas sur 17 en moins de 6 mois.
A partir de maintenant, les informations dont vous allez prendre connaissance n’ont qu’une valeur informative.
Tarifs des psychologues
Plusieurs critères définissent les tarif des psychologues. Pour choisir un psy ou un autre, il est important que vous preniez en compte le trouble que vous souhaitez traiter, et ceci quelle que soit sa spécialité.
En règle générale, et devant l’absence d’une fédération de ces informations, le premier réflexe consiste à consulter votre médecin traitant, à même de vous recommander un spécialiste.
Néanmoins, cela ne vous empêche pas de chercher et de choisir vous même un type de psychothérapie plutôt qu’une autre. Par exemple, vous pouvez consulter juste pour apprendre à gérer vos émotions, ce qui n’est pas la spécialité de tous les intervenants.
Vous pouvez aussi prendre le temps de réfléchir après des recherches sur internet ou en vous appuyant sur le bouche à oreille. Cependant, en France, dire que l’on consulte un psy n’est pas très bien vu, au contraire des États-Unis où vous pouvez en faire mention sur un CV.
Pour en revenir aux tarifs des psychologues, ceux-ci ne sont soumis à aucune règle à propos des tarifs qu’ils appliquent pour leurs consultations.
Chacun d’entre eux fixe librement le prix d’une séance. Pour ce faire, il tient compte de ses coûts fixes, comme de la situation professionnelle et économique du patient. Les coûts fixes ont une place importante dans la façon de choisir un tarif. Il peut s’agir de différents coûts liés aux locaux, au mobilier, ou au secrétariat.
De fait, les tarifs des psychologues en province sont toujours moins élevés qu’à Paris, ou en région parisienne.
Des différences de tarifs importantes
Les cabinets présents dans les grandes villes sont les plus chers en raison des coûts liés au foncier. Certains psychologues, plus célèbres, fixent leurs tarifs de consultations en tenant compte de leur notoriété.
Ci-dessous, les tarifs des psychologues comme d’autres spécialités :
Un(e) psychiatre fixe le prix de la séance entre 30 et 100 euros (voire plus, les tarifs sont libres).
Un psychanalyste vous facture entre 30 et 80 euros pour une séance allant de 2 à 30 minutes (j’ai bien écrit 2 minutes).
Le tarif d’un psychologue varie entre 40 et 80 euros pour une consultation de 20 à 30 minutes.
Attention : Les consultations vont de 30 minutes à une heure. Le tarif de ces professionnels dépend aussi de savoir s’il s’agit d’une consultation individuelle, de groupe, de couple, ou de thérapie familiale.
Le remboursement des consultations de psychologue
Si vous êtes couverts par une assurance privée, votre mutuelle peut vous rembourser selon les conditions définies dans votre contrat.
Voici une liste des mutuelles pour vous renseigner :
Aplatis : Formule Clara, 25 euros remboursés par séance pour un maximum de 5 séances par an, et par bénéficiaire.
Allianz : 4 séances à 70 euros remboursés par an et par bénéficiaire.
AG2R rembourse 200 euros par an et par bénéficiaire.
April : Formule Senior Plus, remboursement de 25 à 50 euros par séance pour un maximum de 5 séances par an, et par bénéficiaire.
MAIF : Remboursement intégral jusqu’à 10 séances à la suite d’un accident corporel.
MATMUT rembourse de 50 à 120 euros par an et par bénéficiaire.
Néo : 40 euros par séance pour un maximum de 3 séances par an et par bénéficiaire.
MGEN : 8 euros par séance dans la limite de 150 séances par an et par bénéficiaire.
Beaucoup de personnes n’arrivent pas à suivre les thérapies en raison des tarifs des psychologues.
Certains centres médico psychologiques, ou médico psycho pédagogiques (CMP) proposent des consultations gratuites pour des personnes en difficulté financière.
Dans tous les cas, vous pouvez négocier les tarif des psychologues avec celle ou celui que vous vous apprêtez à consulter. Le code de déontologie vous le permet. Ainsi, vous pouvez bénéficier de quelques allègements si, par exemple, vous êtes en situation de chômage.
Plusieurs praticiens proposent la première séance gratuite.
Quel psychologue choisir ?
Parfois, dans le métier de psychologue, comme dans tous les métiers du monde, il vous arrive de « tomber » non seulement sur quelqu’un d’incompétent, mais aussi peu ou mal formé, en plus de pratiquer des tarifs suspects.
Quels que soient les tarifs des psychologues, il est important de comprendre qu’en réalité, ce que vous payez, ce n’est pas la parole du psy. Cette parole n’a pas de prix.
Ce que vous payez, ce sont les études qu’il ou elle a faites, le temps qu’il vous consacre, et les compétences dont il ou elle fait preuve pour vous aider (son niveau d’études a, bien sur, son importance).
Pour éviter les mauvaises surprises, avant le premier rendez-vous chez le psychologue, exigez que celui-ci ou celle-ci vous communique ses tarifs. Si la première séance est gratuite, tant mieux. Mais profitez-en pour vous faire confirmer le tarif des consultations suivantes.
Vous avez des doutes quant aux réelles compétences du psychologue que vous consultez pour la première fois ? Consultez des annuaires de professionnels et accédez aux tarifs des psychologues.
Les annuaires professionnels
Je vous invite à faire des recherches auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) pour vérifier si ce praticien est répertorié au Registre officiel. Partant, s’il dispose des diplômes et autorisations requis pour exercer. Vérifiez bien qu’il dispose d’un numéro ADELI.
Attention : ne confondez pas le Registre National des Professionnels de Santé qui n’est pas encore disponible sur Internet, et la Fédération française de psychothérapie et de psychanalyse qui se sert des mêmes termes pour apparaître dans les moteurs de recherches (Google, Bing, Yahoo, etc.).
Le vrai Registre National des Psychothérapeutes est mis en place depuis 2011. Il est en cours de création par l’Agence régionale de santé. C’est l’institution qui vérifie les diplômes de chaque praticien. Vous retrouvez l’ARS de votre région en cliquant sur ce lien: ARS
Pour certaines zones, il existe une liste régulièrement mise à jour. Si vous continuez à avoir des doutes, notez le lieu mentionné sur le diplôme puis contactez l’université en question. Ainsi, vous saurez si votre praticien a bien obtenu son diplôme dans cette université.
En fonction de sa méthode et de l’efficacité des séances, vous jugerez si les frais demandés sont justifiés ou surévalués.
La vigilance s’impose
Bien qu’en ce qui concerne une intervention thérapeutique, il ne s’agisse pas d’un objet ou d’une relation commerciale, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence. Si vous ne vous sentez pas à votre aise avec le premier praticien consulté, ou que vous trouvez la relation non harmonieuse, changez d’interlocuteur. Vous n’êtes pas marié(e) au psy.
Faites attention aux praticiens qui vous font miroiter des témoignages qui vous semblent rédigés par une autre personne que le patient lui même.
Soyez vigilant(e) à propos de certains psychologues qui vous parlent de chakras, d’astrologie, d’ésotérisme, de chamanisme, ou d’équilibre énergétique pour vous traiter. Idem en ce qui concerne les tarifs des psychologues en question.
Oui, certains psychologues ont aussi le droit d’aller mal au point de parfois s’égarer en profitant de leur statut pour vous proposer des interventions non réglementées, voire douteuses.
Pour finir, un praticien au fait de ses compétences ne dénigre jamais le travail de ses consœurs ou de ses confrères. Tout au plus exprime t’il une incompréhension, ou une interrogation.
Soyez vigilant(e) à propos des psychologues qui se montrent paternalistes, ou qui vous rabrouent comme un enfant de 5 ans, ou encore vous incitent à ne pas vous informer en dehors de leurs propres cercles.
Pire encore, si l’un de ces psychologues vous pousse à couper toute relation sociale, familiale, affective, sentimentale, etc.
Les différents domaines d’intervention du psychologue
Les domaines d’intervention des psychologues sont variés. La plupart des psychologues sont installés en profession libérale. Les psychologues sont plus spécialisés en psychologie clinique, en bilan psychologique, et en psychothérapie.
Un psychologue intervient dans le monde du travail. Il participe à des recrutements, réalise des bilans de compétences, s’implique dans la formation des adultes ou l’organisation des entreprises.
J’attire votre attention quant au socle de formation initiale commun au psychiatre comme au psychologue.
En effet, leur cursus de base est fondé sur l’approche psychanalytique ce qui diffère de l’approche comportementale laquelle se veut très pragmatique et s’intéresse au « comment faire » et non au « pourquoi ».
Je suis toujours étonné par la difficulté qu’éprouve la plupart de gens gens à propos des différents métiers de psychologue ou de psychothérapeute.
Plus que la différence de pratique, il s’agit de la différence des fonctions de psychologue que la plupart des gens ne savent pas faire, comme des environnements dans lesquels ce métier de psychothérapeute est exercé.
Beaucoup de gens s’égarent dans ces métiers de la santé mentale ou se laissent égarer par un manque d’informations patent quant à la nécessité de recourir à un psychologue. C’est comme cela que certaines personnes consultent des psychiatres ou certains psychothérapeute sans savoir de quoi il retourne.
Ce manque d’informations qualifiées n’est pas sans conséquences : perte de temps, d’énergie, d’argent, et d’objectifs thérapeutiques.
C’est donc par souci de vous guider au mieux de vos intérêts que je souhaite porter à votre connaissance tous les types de psychologue qui existent. Il s’agit de savoir exactement celui – ou celle – qu’il vous faut pour trouver une solution au problème dont vous souffrez.
Ainsi, il existe donc différents types de psychologue. Ils diffèrent selon les aspects de la vie humaine qu’ils abordent et de leur méthode de travail, et comme dans tous les autres corps de métier, il vous faut choisir un praticien qui vous convienne vraiment pour traiter la pathologie dont vous souffrez.
Voici un exposé détaillé de 8 types de psychologue pour vous aider.
Psychologue clinicien
Le psychologue clinicien est spécialisé dans le traitement des troubles mentaux et émotionnels, ceux-là mêmes qui entraînent des crises de courte ou de longue durée.
Ce professionnel est formé pour régler tous les problèmes que vous lui présentez. Cependant, des spécialisations peuvent s’avérer nécessaire en fonction des types de cas cliniques qu’il souhaite traiter.
Le psychologue clinicien, ou psychothérapeute, intervient efficacement dans les troubles de la dépression mais aussi les troubles alimentaires, et aussi les troubles de la personnalité.
Il s’occupe aussi de dépendances à la drogue, au sexe, à l’alcool, etc., et élabore régulièrement de nouvelles méthodes d’approche et de soins. Il a fonction d’aider toute personne à retrouver son bien être. Enfin, il conçoit et met en place un ensemble d’actions préventives et curatives.
La plupart du temps, il travaille au sein d’instituts spécialisés : hôpitaux publics, clinique, CMP (Centre Médico Psychologique, ou psycho-pédagogique).
La seule difficulté que je connaisse à propos du psychologue clinicien, c’est la durée de la prise en charge, plusieurs années, et le côté normatif et rationnel de l’intervention thérapeutique sans que cela remette en cause ses compétences.
Psychologue de l’éducation
Le psychologues de l’éducation est spécialiste des méthodes d’apprentissage. Il travaille au sein d’établissements éducatifs en tant que conseiller d’orientation ou apporte un soutien aux étudiants qui souffrent de troubles de l’apprentissage.
Il aide les enfants à apprendre et à acquérir les ressources nécessaires pour compenser leurs différentes faiblesses.
Le psychologue de l’éducation conçoit et met à la disposition des enseignants de tous les niveaux des résultats scientifiques qui permettent d’améliorer les méthodes et les techniques pédagogiques. Le but est de promouvoir une pédagogie du succès comme de réduire les échecs de l’apprentissage.
Avis très personnel qui n’engage que moi : quand je constate l’inégalité des chances qui existent dans notre beau pays, je ne suis pas certain que cela fonctionne.
Neuropsychologue
Le neuropsychologue est un chercheur qui développe son activité professionnelle autour de la rééducation cognitive, comportementale et émotionnelle des personnes qui souffrent de dommages au cerveau.
Il diagnostique et prend en charge de manière précoce les démences, la maladie d’Alzheimer par exemple, et il est à mi chemin entre la neurologie et la psychologie.
Il utilise des techniques d’imagerie cérébrale pour détecter les traumatismes. Le neuropsychologue travaille sur la base de la relation qui existe entre le cerveau et l’esprit.
Psychothérapeute
Le psychothérapeutes est un psychologue chargé d’offrir un soutien psychologique à ses patients. Il leur apprend des techniques pour améliorer leur qualité de vie. Les problèmes qu’il traite ne sont pas aussi graves que ceux traités en psychologie clinique.
Le psychothérapeute se concentre sur les problèmes du quotidien, et gère l’ensemble des problèmes émotionnels qui perturbent les relations.
Il traite surtout les cas de stress et d’anxiété. Ainsi, il aide à se libérer des traumatismes du passé. Sa limite est qu’il ne traite pas les symptômes de pathologies lourdes, par exemple, la schizophrénie (bien que cela évolue au moment où j’écris ces lignes).
Psychologue social
Le psychologue social est un spécialiste des comportements humains. Il étudie et essaie de trouver des solutions aux facteurs psychologiques qui peuvent affecter l’environnement social d’une personne.
Le psychologue social est spécialisé dans les relations interpersonnelles, la culture, et les relations que vous avez avec d’autres personnes autour de vous.
Les séances se déroulent généralement en groupe. Le psychologue social conçoit des programmes pour aider les personnes vivant dans des milieux défavorisés ou des personnes victimes de discrimination. Il s’occupe aussi de l’insertion de nombreuses personnes dans la société.
Psychologue du travail
Comme son nom l’indique, le psychologue intervient dans le domaine de la santé au travail. Il est parfois sollicité pour exercer son expertise dans la sélection de personnel mais aussi dans les domaines de la formation.
Grâce à ses connaissances approfondies en motivation et en management, il aide les personnes à améliorer leur productivité au travail.
Psychologue criminologue
Le psychologue criminologue est un professionnel à consulter pour des questions légales. Il est essentiel pour les tribunaux puisqu’il aide les magistrats à rendre des sentences justes, fondées sur la vérité.
Le psychologue criminologue aide à comprendre les motifs qui conduisent une personne à commettre le délit ou le crime dont on l’accuse, et il permet également d’innocenter les personnes coupables.
Enfin, il étudie également les personnalités d’individus mis en examen pour élaborer un traitement adapté. Une extension du travail du psychologue criminologue est le métier de « profiler« . Il me semble qu’il en existe 2 (!) en France, au sein de la gendarmerie.
Psychologue sportif
Dans le domaine du sport, il existe également le psychologue sportif. Il est chargé de travailler avec les sportifs, leur(s) entraîneur(s), et toute l’organisation de l’équipe.
Les objectifs du psychologue sportif consiste à faire émerger le potentiel individuel ou du groupe, de motiver l’ensemble comme de les aider à surmonter le stress de manière efficace.
Le psychologue sportif apprend à chaque membre de l’équipe que les limites n’existent que dans la tête (ah bon…).
Le comportementaliste
Le coach comportemental, ou psychothérapeute comportemental est équipé de multiples notions issues de la recherche scientifique.
Ce coach développe des méthodes stratégiques pour résoudre différentes sortes de problèmes comme la dépression, l’anxiété, le stress, la colère, l’angoisse. les toc (trouble obsessionnel compulsif), etc.
Le thérapeute comportemental a un insigne avantage : il sait s’adapter à toute forme de situation, à tout type d’environnement.
Il intervient aussi bien pour les individus que pour les groupes. Ce thérapeute comportemental est également efficace pour résoudre des problèmes liés au travail. Ici, je parle de stress au travail, de souffrance au travail, ou de burnout.
La particularité de la démarche du thérapeute comportemental se trouve dans le fait qu’il n’est pas le seul à se prononcer sur le problème de son patient.
Son principal but est d’aider le patient à comprendre son propre problème à travers des méthodes. Il s’agit de méthode de questionnement, d’évaluation des croyances ou d’apprentissage de techniques d’objectivation.
Le coach agit avec empathie, cordialité et authenticité. Son objectif n’est pas de dicter comment penser ou se sentir mais plutôt d’aider à juger soi-même les sentiments éprouvés, comme de définir comment on veut se sentir dans le futur. Tout le déroulement de la thérapie est basé sur les buts personnels à atteindre.
Le thérapeute comportemental peut être un psychologue qui donne des techniques efficaces pour reprendre une vie normale. Il accompagne également la mise en pratique. Son but n’est pas de rendre le patient dépendant de lui. Son objectif est d’aider la personne à se prendre en charge sachant que les séances sont de courte durée.
Si vous souhaitez bénéficier des apports de la thérapie comportementale, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous (lien bas du présent article). Son contenu vous présente un programme en ligne.
Adapté à votre cas, cette méthode comportementale vous offre de résoudre n’importe quel problème issu des troubles suivants :
Angoisse, crise d’angoisse,
Trouble panique,
Anxiété (de toute nature),
Phobie (de toute nature),
Phobie d’Impulsion,
Ruminations, pensées obsessionnelles,
Toc (Trouble Obsessionnel Compulsif).
En 6 à 8 semaines, vous faites ce que la psychanalyse ne permet souvent pas en 10 ans.
La psychanalyse, si intéressante qu’elle soit, vous permet d’identifier beaucoup de raisons à votre problème mais, elle ne vous offre pas la solution.
Pour faire bref, la psychanalyse c’est pourquoi, la thérapie comportementale c’est comment.
Qu’est-ce que l’aboulie ? La première fois où j’entends ce mot, je me demande immédiatement s’il s’agit d’un sport. J’ai un peu honte mais c’est ma réalité à ce moment-là.
Quand ce professeur de musique me présente son problème sous ce vocable, il m’en explique le symptôme principal : la disparation totale, ou quasi totale, de la volonté, comme une impossibilité d’agir.
Une fois sa définition plus précise à mon esprit, je pense à la dépression, à la procrastination. En bref, à l’absence totale de désir.
La définition dece manque de volonté pathologique est assez claire. Mais le plus souvent, elle est rapportée à une maladie psychiatrique. Je suis même effaré de constater que d’aucuns médecins l’apparentent à de la démence.
Peut-être avez vous déjà lu sur mon Blog, combien j’exprime ma résistance – ou ma réticence – à propos de la psychiatrie. Cela me donne d’excellentes raisons de m’intéresser de plus près à ce phénomène, en plus du fait que certaines des personnes qui me consultent ou m’interrogent par mail présentent des symptômes susceptibles de s’apparenter à ce problème.
L’aboulie est une perte de la volonté
Vous vous demandez quelle est la définition de l’aboulie ou d’une personne aboulique ?
Si je me réfère à ce qui est écrit le plus souvent à ce propos, il s’agit, je cite : « Affaiblissement de la volonté. Inhibition de l’activité physique et intellectuelle. Absence de désir à quelque propos que cela soit« . Du coup, je confirme. Parle-t-on d’une perte pathologique de la volonté ou du désir et, partant, de dépression ?
Cette perte de volonté ou ce manque de volonté empêche de prendre toute décision à quelque propos que cela soit, et ce dans tous les domaines de la vie d’un individu.
Or, une personne qui souffre de dépression ressent les mêmes symptômes. Il est vrai que ceux relatifs à ce manque de volonté sont à considérer comme relevant d’une dépression sévère.
Différences entre aboulie, apragmatisme, anhédonie et aboulomania
Attention à ne pas confondre l’aboulie avec d’autres concepts tels que l’apragmatisme, l’anhédonie ou encore l’aboulomania. L’apragmatisme a pour définition : « symptôme psychiatrique qui se traduit par une incapacité à entreprendre des actions. Il en résulte une perte d’initiative motrice, une inaction prolongée« .
La définition de l’anhédonie est la suivante : « Symptôme médical retrouvé dans certaines maladies psychiatriques et parfois chez le sujet exempt de trouble. Il caractérise l’incapacité d’un sujet à ressentir des émotions positives lors de situations de vie pourtant considérées antérieurement comme plaisantes. »
De son côté, l’aboulomania s’apparente à une indécision pathologique. Les personnes qui en souffrent ont peur de faire des choix par crainte de ne pas faire les bons.
Les symptômes de l’aboulie
Bien que les symptômes de l’aboulie varient d’une personne à l’autre, les symptômes les plus fréquents sont les suivants :
Impossibilité de prendre une décision,
Incapacité à réaliser des tâches même de faible envergure,
Impossibilité à concevoir et « monter » des projets,
Procrastination,
Incapacité à communiquer,
Phobie sociale ou anxiété sociale,
Timidité,
isolement social ou affectif.
Il n’est donc pas question d’angoisse ou d’anxiété bien que, de façon surprenante, le second puisse être un symptôme déclencheur de cette pathologie.
Le diagnostic de l’aboulie
D’aucuns veulent que l’aboulie soit exclusivement diagnostiquée par des médecins psychiatres.
Ceci n’a rien d’étonnant quand on sait ce qu’il en est de la culture française en matière d’étiquetage psy. Mais, qu’est-ce qui est plus important ? Diagnostiquer seulement une pathologie ou comprendre son mécanisme avec l’objectif, stratégiquement, de lui trouver une solution pérenne ?
Je penche plutôt pour la seconde version et ce d’autant plus que c’est bien joli de réaliser des diagnostics mais, pour autant, la solution est spécifique à chaque patient.
En effet, l’anhédonie repose sur un mécanisme propre à chaque individu sur la foi de sa vision du monde, de ses représentations et, partant, de sa personnalité.
En conséquence de quoi, de la même façon que dans un précédent article dans lequel j’exprime des réserves quant à un diagnostic de la bipolarité, il est important de noter que, quel que soit le diagnostic, il convient de se référer au mécanisme du problème.
Les conséquences de l’aboulie
La plupart du temps, les personnes concernées sont comme des personnes souffrant de dépression. Elles ont une incapacité à penser, faire ou agir. Cette impossibilité provient de l’inhibition de toute forme de désir pour quoi que cela soit, un peu comme si leur vie, ou leur quotidien, n’avait pas ou plus de sens.
Nonobstant la relation de cause à effet qui puisse exister entre, par exemple, l’aboulomania et des symptômes de burn-out, le ou la patient(e) est comme éteint(e). Elle n’a plus d’énergie à consacrer à son propre accomplissement.
Il est donc important de comprendre, et d’accepter, que cette même personne n’est aucunement responsable de ce qui lui arrive. Elle est un peu comme une batterie dépourvue de courant électrique.
De fait, il est stérile d’exiger quoi que ce soit d’une personne qui souffre d’un tel problème lequel est souvent lié à des problèmes sous-jacents qu’il faut investir pour mieux comprendre et soigner.
Traitement de l’aboulie
Aboulie et dépression sont parfois confondues. Sur la foi de symptômes plus apparentés à la dépression, le premier réflexe consiste à aller consulter son médecin généraliste voire un médecin psychiatre.
Celui-ci prescrit sans doute une batterie d’anti-dépresseurs, et vous serez désigné volontaire d’office pour en consommer durant un bon moment avec tous les risques d’accoutumance que cela comporte. Mais le traitement médicamenteux de l’aboulie n’est pas la seule solution.
L’approche systémique de Palo Alto est un excellent moyen à la fois pour diagnostiquer le mécanisme de l’aboulie dont vous êtes victime mais aussi pour prescrire des exercices comportementaux qui permettent de rapidement sortir de votre problème et, par conséquent, de retrouver le plaisir du désir.
La plus grande des difficultés pour traiter l’aboulie réside dans la capacité du thérapeute à créer un climat chez la personne concernée qui éveille son désir de consulter une première fois, et de revenir ensuite.
La suite du traitement est une question de stratégie thérapeutique qui repose sur la compétence de l’intervenant thérapeutique. Ce qui, bien évidemment, pose aussi la question de la confiance dans la relation.
En plus de 20 ans de pratique du coaching comportemental, j’ai traité des personnes victimes d’aboulie. Cette pathologie n’est pas plus facile ou plus difficile à traiter qu’une autre.
Il convient de s’impliquer de façon suffisamment inventive de sorte à ce que, encore une fois, l’idée du désir d’être et de faire, comme la volonté, jaillisse de nouveau. De façon progressive, bien que vers un corps et un esprit inhibés. Comme sidérés.
C’est un grand classique que cette angoisse d’être juré(e) à un procès d’assises.
En effet, la démocratie (ou devrais-je écrire : démocrature) veut que n’importe lequel d’entre nous soit, par le biais d’un tirage au sort, putativement convoqué(e) pour être juré(e) dans un procès d’assises.
Ainsi, en quelques jours, voire en quelques semaines, votre vie personnelle est mise entre parenthèses. Vous allez vivre une expérience qui, sans doute, va changer votre vision du monde en vous amenant à vous impliquer durant toute la période pendant laquelle vous allez participer en tant que citoyen à un procès d’assises en qualité de juré.
Des jours ou des semaines durant, vous assisterez à des interactions qui relèvent de la prise de pouvoir, voire parfois, du putsch, au nom de la justice, comme au nom du pouvoir et de la régulation sociale.
De tels moments ne vous laissent pas indemnes en termes d’émotions.
Tout à tour, vous ferez l’objet de l’attention des juges comme des avocats lesquels, chacun leur tour, essaieront de vous attirer dans leur giron. Ils attendront de votre part une décision qui corresponde à l’attente qu’ils nourrissent à votre endroit.
De revirements de situations en basculements, vous oscillerez entre le choix de la culpabilité ou de l’innocence. En quelques temps, vous déciderez de l’avenir d’une vie pour finir par être laissé(e) à la vôtre une fois le procès en cours d’assises terminé.
Votre écoute, vos convictions et vos émotions vous guideront tout au long du processus dans un continuum dont l’essentiel ne vous échappera pas mais qui ne vous laissera jamais indifférent.
Vous vous demandez comment ne pas être juré d’assises, si la possibilité de refus vous est offerte ou s’il peut y avoir un suppléant à un juré d’assises ?
Nul besoin d’essayer de ne pas déférer à votre convocation. Si vous ne répondez pas présent, vous serez condamné(e), à votre tour et, dans tous les cas, bonjour l’angoisse.
Un grand moment de solitude que d’être juré à un procès
Imaginez que vous êtes chez vous. Vous vivez votre vie, vous êtes préoccupé par les études du petit dernier ou par le fait de savoir qui va se déclarer volontaire d’office pour faire la vaisselle. La routine quoi. Contre toute attente, un courrier débarque dans votre vie : vous êtes convoqué(e) pour être juré(e) d’assises.
Vous ressentez une certaine fierté à cette convocation. Tout vous est expliqué en langage administratif : comment se déroule un procès d’assises, votre rôle, vos engagements… Un petit paragraphe attire votre attention encore plus que les autres.
Vous êtes pris d’une légère angoisse. Du coup, la question se pose de savoir a justice inquiète plus qu’elle ne rassure ?
En effet, il vous est précisé que vous ne pouvez surseoir à cette convocation en tant que juré d’assises sous quelque prétexte fallacieux que ce soit, même celui d’une dispense d’être juré d’assises pour motif personnel au risque de vous voir condamné(e) à une peine de 3.750 € d’amende.
La justice semble ne pas être au fait des modes de communication inter-relationnelle, utilisant la menace comme mode éducatif.
Nonobstant cette angoisse d’être juré à un procès, vous en êtes quitte pour une seconde angoisse, plus existentielle celle là :
Bref, allez-vous être un juré d’assises qui fait dignement acte d’un comportement républicain et responsable ? Grande question à laquelle vous ne saurez répondre qu’une fois le procès terminé, et encore ce n’est pas certain.
Fort(e) de cette convocation, vous informez votre employeur de vos obligations de juré d’assises. Ensuite, votre préparation mentale débute pour que, surtout, votre peur ne se voit pas ou, tout du moins, n’obère pas votre jugement pendant le procès.
Le doute et l’angoisse s’installent pendant le procès
L’angoisse de ce nouveau statut, provisoire il est vrai, vous fait vous mettre en quête d’informations.
Vous multipliez les recherches sur le web presque de façon compulsive et posez de nombreuses questions à vos amis dès que l’occasion se présente. De recherches en bibliothèque, en lectures diverses, vous vous apprêtez de sorte à avoir une tenue vestimentaire digne au sein du tribunal.
Donner une image de personne sérieuse et impliquée semble importante puisqu’il est vrai que siéger à un procès d’assises en maillot de bain n’offrirait pas la même crédibilité. D’ailleurs, vous n’envisagez même plus de trouver des moyens pour être révoqué.
À la fois excité(e) et empreint(e) de peur, vous êtes otage d’un paradoxe qui va vous amener à apprendre à contrôler vos émotions mais aussi à trouver des solutions pour vaincre le stress et l’angoisse.
L’envie de vous rendre à ce procès et l’envie de ne pas y être ce qui, bien évidemment, vous angoisse puisqu’avec d’autres citoyens vous allez décider de la vie, et de l’avenir, d’un homme ou d’une femme, criminel(le) présumé(e) mais quand même. Cette charge mentale vous incombe et son poids vous angoisse progressivement.
La peur de l’engagement
Les choses doivent être faites dans les règles. Vous devez apporter la ou les preuves de votre identité et aussi prêter serment. Cela signifie que dans un cérémonial dont la justice a le secret, vous prenez engagement quant à respecter des règles.
Cette solennité participe à amplifier angoisse et anxiété alors que cette cérémonie qui n’a rien d’une communion solennelle. Vous avez peur, vous êtes impressionné(e) mais rappelez-vous : vous n’êtes pas la personne mise en cause, vous êtes juré(e) d’assises.
Chacun son tour
Votre rôle, votre mission ainsi que le déroulement du procès d’assises vous ont été expliqués. Le premier jour d’audience arrive. Vous vous imprégnez du décorum, de la solennité du lieu comme de cette vision que vous avez de votre piédestal sur le reste du tribunal.
Ce sentiment de dominer l’ensemble de la situation. Cette formulation « être au-dessus » prend alors tout son sens. Ce décalage dans les positionnements de chacun vous semble être un choix stratégique savamment choisi et cela vous met mal à l’aise également.
Les identités vérifiées, la présence de chacun validée, l’acte d’accusation est lu.
Un malaise vous envahit à l’énoncé de faits sordides. Vous n’êtes pas au bout de vos peines. Dans l’affaire qui est jugée, rien ne vous est épargné et il vous faudra gérer vos émotions tout au long du procès.
Vous méconnaissez totalement ce dossier. Vous entendez tout ce qui se dit : les questions du président comme les réponses de l’accusé(e). Il en est de même en ce qui concerne les interventions des avocats de la défense comme de l’avocat général. Du coup, vous vous posez la question de savoir à quoi vous servez.
Taiseux, nous n’avez aucun droit à intervenir et pourtant, des invraisemblances vous assaillent. Vous vous contentez de prendre des notes, et vous vous sentez seul(e), comme livré(e) à vous même, bien qu’accompagné(e) de votre désarroi causé par cette angoisse pénible qui s’immisce en vous : ce qui se joue vous dépasse.
L’heure est grave
Entre les interruptions de séances, les interventions des avocats, ou celles du ministère public, vous avez l’impression d’être phagocyté(e). Les uns contestent les éléments à charge pendant que d’autres veulent des aveux plus forts encore. Tous veulent la même chose : vous attirer, vous le ou la juré(e), dans leur escarcelle.
À tort ou à raison, un sentiment d’angoisse vous envahit. Vous avez l’impression d’être sommé(e) de choisir. L’avocat de la défense plaide au mieux des intérêts de son client pendant que le ministère public veut sa sentence, celle de la culpabilité jugée et condamnée.
Chacun y va de ses comportements.
Effets de manches, voix posée ou tonitruante. Vous êtes habité(e) par le doute. Qui a raison ? Qui a tort ? Quel choix devez vous faire pendant les délibérations ? Vous ne devez en aucun cas choisir sur la foi de vos affects.
Vous devez penser et réfléchir en toute objectivité. Comment agir de la sorte ? Vous avez l’impression que toutes les parties prenantes à ce procès tentent de vous attirer à elles.
Que faire pour ne pas ressentir de l’angoisse à l’idée que la décision que vous allez prendre en matière de culpabilité conditionne la vie, l’avenir d’un autre humain. Comment gérer ses émotions dans un tel contexte ? Comment vaincre le stress et l’angoisse à cette place de juré(e), avec le sort du condamné entre les mains, même si celui-ci ou celle-ci a commis des actes odieux ?
Comment ne pas se sentir empreint d’angoisse à l’idée de ces vies qui basculent dans l’horreur parfois contre toute attente ? Comment rester indifférent à toutes ces intimités exposées sur la place publique « au nom de la loi » ?
Doutes et angoisses : le lot commun des jurés à un procès
Le verdict est rendu. Pendant toute cette période, il vous est demandé de vous tenir à distance de tout élément se rapportant à l’affaire. Plus facile à dire qu’à faire.
Vous ne pouvez pas échapper à toutes ces actions que toutes les parties ont émises en votre direction pour vous amener à prendre une décision conforme à ce qu’ils attendent de vous, et aucun des moments du procès ne vous aura laissé indifférent(e).
À aucun moment non plus, au terme de chaque journée, vous repartez à vos activités sans être durablement affecté(e) par ce qu’il s’est passé ou par ce qu’il est entrain de se passer. A vous, les troubles du sommeil et de l’endormissement, les questions sans réponses.
A vous aussi, les angoisses nocturnes qui sont autant d’échos à vos doutes persistants. Qui a tort ? Qui a raison ? Quelle est mon intime conviction ? Une fois encore, toutes ces questions résonnent dans votre tête.
Quand tout est terminé, le verdict rendu, vous repartez encore plus seul que vous n’êtes arrivé(e). À vous les souvenirs de ces plaidoiries parfois enflammées qui ne vous auront jamais laissé indifférent(e). Chacune vous marquera de son empreinte que vous revivrez pour quelques temps.
Ce moment durant lequel vous êtes juré(e) au tribunal, comme hors du temps, vous laisse une marque telle qu’il n’est pas impossible que vous viviez le tout comme un traumatisme.
Après avoir assister à un procès d’assises, vous ne sortez pas indemne de ces émotions qui vous auront saillies tout au long de ces journées. Ces moments parfois si longs et terribles, ces journées où l’émotion aura plus ou moins laissé sa place au sordide.
Votre vision de l’homme, de la société, de la justice sont marqués à jamais par ce moment suspendu. Votre vision sociale de ce monde, celui du crime, celui de la société quand elle juge, celui de la justice, celui des hommes, vous marquera à jamais.
Le rôle de juré à un procès d’assises quand il – elle est seul(e) face à soi
Le temps passe, inexorablement.
Parfois, des souvenirs remontent à la surface. Dans un moment social fort, vous avez démocratiquement participé à juger un être humain pour des faits dont la seule évocation vous angoisse.
À votre tour, condamné(e) à écouter, à être imprégné(e) d’un monde qui n’est pas le vôtre. Vous êtes pris(e) de ces vertiges liés aux troubles anxieux qui ébranlent votre vision de la société pour toujours. Le doute et l’angoisse font leur œuvre et le temps continue de s’égrener.
Ce même temps qui vous éloigne de votre passage dans la noirceur des hommes. Désormais, votre regard est affecté de tous ces moments et sans doute, n’êtes-vous plus le ou la même.
Vous l’êtes d’autant moins que, parfois, alors que vous participez à un cercle social inattendu, celui des jurés, vous êtes amené(e) à lier connaissance avec les autres jurés.
Ce lien, parfois si fort, co-construit un souvenir récurrent. Comme une continuité du procès, comme l’entretien de cette angoisse sourde qui vous habite, et que vous entendrez longtemps encore.
Sauf cas très particulier, vous ne pouvez pas échapper à une nomination pour être juré(e) à un procès d’assises. Du coup, vous avez toutes les raisons d’avoir à supporter cette angoisse d’être juré à un procès.
J’ai toujours eu une petite pointe d’angoisse en prenant l’avion. Une forme d’excitation mêlée à de l’appréhension. Cette peur sourde ne m’évoque pas pour autant une peur en avion. Ou alors, une très trés légère peur. Sans doute, d’autres personnes ressentent-elles çà aussi.
Par contre, que celles ou ceux qui n’ont jamais eu peur en avion, ne serait-ce qu’une fois, lèvent le doigt ! Mais il est vrai qu’il y a une différence importante. Différence entre avoir peur de l’avion, de façon ponctuelle, au sens de l’angoisse ou avoir peur de prendre l’avion, c’est à dire de monter dans un avion puis de voler (ce qui peut aussi avoir un lien avec l’acrophobie).
Autant de façon d’apprécier ce problème lesquelles invitent à se poser la question de savoir comment ne plus avoir peur en avion.
La peur de l’avion est extrêmement répandue. Les passagers parfaitement sereins sont même une minorité sur les vols du monde entier.
En revanche, dans certains cas plus rares, cette peur en avion se transforme en véritable phobie laquelle peut naître et croître à partir d’une simple peur de l’avion et d’un voyage difficile. Il faut donc prendre en charge sa peur de l’avion dès qu’elle devient gênante.
Il s’agit donc de vaincre sa peur, de gérer son stress mais pour satisfaire quel objectif ? Retrouver confiance en soi, tout simplement et, ainsi, traiter naturellement la phobie de l’avion.
La phobie de l’avion, ou aérophobie, est l’une des phobies les plus répandues. On considère généralement qu’elle est due à la mauvaise connaissance de ce moyen de transport. Mais pas que…
Les passagers ne comprennent pas comment un engin de ce poids et de cette taille peut réussir à voler. Pourtant, la physique et les statistiques sont formelles : l’avion est un moyen de transport beaucoup moins dangereux que les autres.
Pour affirmer que l’avion n’est pas un moyen de transport dangereux, on peut commencer par s’intéresser aux statistiques.
Les solutions à la peur en avion
Il y a autant de risques à être insuffisamment ou excessivement stressé. Dans les deux cas, c’est très toxique pour le corps humain. Si vous êtes victime de cette peur en avion, vous avez toutes les raisons de ressentir du stress à la seule idée de prendre l’avion.
J’ai le souvenir d’une patiente qui vit un drame à ce propos. Elle a peur d’avoir peur. Son compagnon est parti en mission à l’étranger et se trouve donc absent depuis des mois mais il va bientôt rentrer. Un mois après son retour, ce couple part en vacances. Or, le lieu de vacances choisi nécessite 15 heures d’avion.
Il va donc falloir utiliser des techniques antistress.
Rien qu’à cette idée, cette jeune femme est terrorisée. Elle ne se voit pas informer son compagnon de la réalité de son trouble anxieux. Elle ne peut pas envisager d’annuler leurs congés dans la mesure où l’un et l’autre attendent ce voyage depuis longtemps.
Cette patiente est donc victime d’un stress à double entrée. Plus l’imminence du retour de son ami approche, plus forts sont les symptômes de peur en avion. A la fois ceux que je précise ci-dessus. Mais aussi…
Trouble de l’appétit,
Gonflements abdominaux,
Troubles de l’endormissement,
Troubles du sommeil,
Etc.
Cette femme a de plus en plus peur et le stress généré par l’idée de ce long voyage finit par altérer son comportement social.
Elle m’informe devenir plus irritable, moins patiente, voire être assez régulièrement en colère à propos de sujets qui, d’habitude, ne l’affectent pas autant. Je prescris à cette patiente un certain nombre d’exercices de relaxation afin de faire diminuer l’escalier de la pression du stress.
Le risque physique devient important et le risque psychique majeur.
A la faveur d’investigations plus poussées, nous remarquons que cette personne est victime d’un stress généralisé voire d’une dépression.
Chaque chose qui la concerne revêt un caractère dramatique au point qu’il est nécessaire que je lui demande de faire un checkup santé lequel ne traduit rien de grave.
Par contre, il est un bon indicateur de ce qu’il convient de faire pour aider cette femme à éliminer sa peur de l’avion.
Ensuite, posément et progressivement, nous mettons en place un certain nombre d’exercices. Ils ont vocation à éliminer sa peur de l’avion. Ils sont trés simples et leurs effets trés rapides. Elle finit par partir en vacances avec son compagnon.
L’appréhension est bien présente mais le désir est le plus fort.
Pourquoi se rassurer est contre-productif ?
Dans deux articles publiés dans ce blog, j’explique ce mécanisme si particulier qui vous empêche decontrôler angoisse et crise d’angoisse, que ces deux symptômes d’angoisse aient ou non un lien avec la peur en avion.
Dans ces articles, je vous explique que plus vous tentez de rationaliser ou intellectualiser par rapport à une angoisse ou une crise de panique, plus, malgré vous, vous enrichissez le problème. Cela vaut pour la peur en avion.
Voici les erreurs les plus courantes que vous faites à propos de la peur en avion :
Vous essayez de vous convaincre que vous n’avez aucune raison d’avoir peur en avion,
De fait, vous anticipez. Alors, vous essayez de chasser toutes les images qui vous viennent à l’esprit quant à votre peur en avion. Mais, plus vous réagissez de la sorte, pire est votre peur en avion.
Peut-être avez-vous suivi des stages de « peur en avion » grâce à des compagnies aériennes de notoriété, ou suivi des formations sur la gestion du stress, et pourquoi pas, pratiqué des exercices de méditation.
Ou alors, vous avez pris, ou prenez, des médicaments.
Les médicaments contre la peur en avion
Pour une peur raisonnable de l’avion, les médicaments peuvent être utiles. Des anxiolytiques ou des somnifères peuvent vous aider à passer un vol plus agréable, débarrassé de votre anxiété.
Si vous ne prenez pas l’avion trop souvent, cette solution peut suffire, bien que je ne vous conseille pas de consommer des médicaments de ce genre sur le long terme. En revanche, l’alcool a beau être aussi efficace contre l’anxiété, je vous déconseille fortement de l’utiliser.
En effet, si vous avez trop bu, ou êtes clairement ivre, certaines compagnies peuvent refuser de vous laisser embarquer, vous faire accueillir par la police à l’atterrissage, voire vous attacher à votre siège.
Autant de situations qui risquent de ne pas améliorer votre rapport à l’avion.
Les stages pour ne plus avoir peur en avion
La question se pose donc de savoir comment faire quand on a peur en avion.
Imaginons que vous devez vous rendre dans un département d’Outre-mer. L’idée même du voyage vous terrorise. Avez-vous envisagé de suivre un stage pour traiter votre peur de l’avion ?
Ces stages connaissent un large succès.
Ils vous permettent de vous plonger dans des conditions réelles de vols avec un simulateur de vol et un instructeur à vos côtés, lui même pilote professionnel. Il commence par vous enseigner les rudiments de la sécurité aérienne.
Si çà se trouve, ce premier vol est votre baptême de l’air en condition réelle. Ainsi, vous vivez le décollage et l’atterrissage. Pour affronter votre peur, vous préparez le vol par l’étude des conditions météorologiques et, ainsi, vous comprenez les turbulences en vol, ces fameux trous d’air.
Vous apprenez plein de choses intéressantes sur la dépressurisation et grâce à ces simulateurs de vol, vous devenez « calé(e) » sur les bruits aéronautiques.
Pendant ce vol simulé, vous serez installé(e) dans le cockpit, comme un commandant de bord. Ce qui, soit écrit en passant, vous permettra d’évaluer un éventuel problème de claustrophobie.
Dans le même temps, vous découvrirez tout ce qui concerne le transport aérien : embarquement, débarquement, communication avec les aéroports, relations avec le personnel de bord, les hôtesses et steward, ce qu’il est convenu d’appeler le personnel navigant commercial, les fameux « PNC ».
Vous apprendrez dans quelles conditions utiliser le pilotage automatique et accumulerez ainsi quelques heures de vol grâce à des cours théoriques et pratiques.
Vous pouvez suivre ces stages en coaching individuel ou en Team Building. Vous pourrez même bénéficier d’une convention de formation avec l’un des ces organismes.
Votre voyage en avion en tant que pilote de ligne aura lieu sur Boeing 737 ou Airbus A320, deux types d’avions qui transportent des milliards de passagers tous les ans sans qu’il y ait d’accident d’avion.
Aujourd’hui, chaque compagnie aérienne propose ce type de stages. Vous décollerez d’Orly ou de Roissy pour un vol moyen ou long courrier sur un « avion de ligne » comme l’on dit.
Enfin, tout ça c’est bien joli parce-que…
Si j’étais cohérent avec moi même, je ne devrais pas vous livrer toutes ces informations. En effet, je trouve discutables les stages en matière de peur de l’avion.
C’est comme d’expliquer à un enfant qui a peur d’une araignée que sa peur est infondée. Dès lors, que l’on va donc le désensibiliser à l’aide d’exercices d’expositions, c’est à dire, de façon progressive, l’amener ne plus considérer l’araignée comme un problème.
L’enfant est donc mis en contact direct avec l’objet de sa peur.
C’est comme de vous inviter, fermement, à partager votre intimité avec quelqu’un qui vous dégoûte. Tout en vous expliquant qu’il n’y a pas de problème que cette personne est trés gentille. Dégoûtante mais gentille.
Ce qui n’est pas dit à l’enfant qui a peur, comme à ceux qui ont peur de prendre l’avion, c’est que cela s’appelle une intervention sous contraintes. En clair, cela signifie obliger une personne à ne plus faire un problème de quelque chose qu’elle vit comme un problème.
C’est le principe même de la tcc ou thérapie cognitive et comportementale. C’est une approche qui demande aux patients de s’exposer à leur problème et, partant, au sortir des exercices, quand ils réussissent, va montrer à la personne qu’elle pense mal et qu’on va l’aider à bien penser.
Vous en pensez quoi ? Pour moi, c’est comme de dire à une personne homosexuelle qui vivrait mal sa nature qu’on va lui apprendre à devenir hétéro. Vous voyez le tableau ?
Comment se déstresser avant de prendre l’avion ?
Quoiqu’il en soit de mon avis sur les stages, il s’agit maintenant de prendre l’avion alors que vous êtes stressé(e).
Vous pouvez donc utiliser quelques techniques pour vous déstresser comme des exercices de respiration et de méditation lesquels font l’affaire chez les personnes dont la phobie n’est pas trop développée.
Si cela ne suffit pas, vous pouvez aussi ponctuellement vous tourner vers les anxiolytiques ou les somnifères.
Ce n’est pas une solution à long terme si vous prenez l’avion souvent, mais c’est efficace comme traitement ponctuel de la phobie légère.
Si vous avez besoin de prendre l’avion souvent et que votre phobie vous en empêche totalement, l’idéal reste d’aller consulter un comportementaliste. Il est à même de vous aider à vous débarrasser de votre phobie en quelques semaines grâce à des exercices issus de l’approche systémique de Palo Alto.
L’objectif et de vous aider à analyser le mécanisme de vos peurs irrationnelles et de les neutraliser progressivement jusqu’à les faire totalement disparaitre.
Où se placer dans l’avion quand on a peur ?
Savoir choisir sa place dans l’avion quand on est anxieux n’est pas anodin. Prendre un siège au milieu de l’appareil et au niveau des ailes vous permet de ressentir moins fort les turbulences.
Chez certaines personnes, ce choix limite considérablement les risques de crises d’angoisses. Pour le reste, c’est à vous de voir, tout en gardant à l’esprit que plus vous serez confortablement installé, moins le trajet sera difficile.
Les différentes techniques pour combattre la peur en avion
Qu’on le veuille ou pas, voyager en avion n’est pas si simple. En tous cas pour les phobiques de l’avion qui pratiquent l’évitement.
Si prendre l’avion est nécessaire, voire vital pour certaines personnes, il faut donc trouver des solutions quand on a peur.
D’aucuns essaient la respiration ventrale ou de la relaxation. D’autres la sophrologie, l’auto-hypnose, ou la cohérence cardiaque. D’autres consultent un thérapeute voire un psychologue. D’ailleurs, face à l’importance de leurs pensées négatives, d’autres encore, ou les mêmes, débutent diverses psychothérapies.
Quant à les mener à leur terme, c’est une autre affaire. Face à leur injonction : « je dois vaincre ma peur », elles exigent d’elles-mêmes de faire face à cette peur et, face à leur comportement phobique, elles vont jusqu’à prendre des anxiolytiques. D’autres enfin sont tellement angoissées qu’elles vont jusqu’à utiliser des somnifères.
Ainsi, elles ne verront pas le vol passer et cela leur évite d’être obsédé(e) par leur rythme cardiaque. Tout ceci, et bien d’autres façons de faire pour supporter la peur en avion constituent des tentatives de solutions. Aucune ne fonctionne vraiment au sens où le problème disparait.
Dès lors, je vous suggère d’utiliser les bonnes thérapeutiques. Par exemple, les techniques comportementales.
Lisez plutôt.
Un exercice simple et puissant
Vous n’arrivez pas à accepter que tout peut bien se passer. Vous avez peur de l’avion, c’est comme çà, et ce n’est sans doute pas un stage qui peut y changer quelque chose.
Personnellement je déteste les choux de Bruxelles. Pendant des années, ma très chère mère s’est échinée à m’en vanter les qualités.
Je trouve le goût de cet aliment infect ainsi que son odeur aussi et ce ne sont pas les lois d’une alimentation équilibrée qui me feront changer d’avis.
Face à votre peur en avion, vous pouvez essayer de vous contraindre en vous disant qu’il vous faut avoir un comportement adulte. Je vous souhaite bien du courage…
Moi, j’ai une autre solution pour vous, pour vous éviter toutes ces souffrances, sachant qu’il est nécessaire de penser de façon irrationnelle par rapport à votre problème.
Cela signifie que plutôt que d’essayer de vous convaincre que tout va bien se passer, c’est de penser à 180° de ce que l’on appelle votre tentative de solution, celle qui consiste à vous raisonner.
Le 180° est une méthode que je développe dans le programme thérapeutique en ligne que je mets à votre disposition (lire à la fin de cet article). Cet exercice comportemental très particulier veut que l’on imagine le pire de ce que l’on redoute à propos d’un problème donné.
Vous redoutez qu’un avion s’écrase – avec vous dedans bien sûr – ? C’est bien un facteur d’angoisses et de crises d’angoisses.
Alors, plutôt que de tenter de vous rassurer en vous disant que l’avion est le mode de transport le plus sécurisant au monde, dites vous l’inverse : imaginez le pire de ce qui vous fait peur.
L’approche systémique contre la peur en avion
Cet exercice est l’un de ceux que j’ai prescrit à la patiente dont je vous parlais plus haut. Je sais qu’elle a pris l’avion aller et retour, et que tout s’est bien passé. Elle a réussi à totalement contrôler son appréhension.
Comment ? Non seulement grâce aux exercices que je lui ai confié – dont ce fameux 180° – mais aussi parce que le coaching comportemental qu’elle a suivi avec moi lui a permis d’identifier que ce problème de peur en avion était le symptôme d’autre chose que nous avons aussi traité.
Comme quoi, le plus souvent, le symptôme de peur de l’avion cache un autre problème, le vrai problème. En bref, cette patiente a fait d’une pierre deux coups.
A elle une vie sans stress excessif, sans angoisses invalidantes ni troubles anxieux. Une vie sans phobie de l’avion, une vie remplie de beaux voyages. Et vous, c’est pour quand ?
Pour vaincre tous les types de phobies, l’approche stratégique et brève orientée solutions est la meilleure solution disponible. En travaillant sur la compréhension du mécanisme de votre peur an avion, elle vous permet de mieux la comprendre et de la vaincre en l’objectivant.
Des exercices comportementaux réguliers permettent de progressivement dépasser votre phobie pour la traiter définitivement. C’est à dire ne plus en faire un problème et, partant, lâcher prise.
Si l’hypnose vous apparait comme une solution miracle qui vous demande peu d’investissement, personnel et thérapeutique, mais que cela ne fonctionne pas pour vous, je vous suggère fortement de vous référer à l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions qui vous garantit 95% de résultats.