On parle sans cesse de confiance en soi. Ce vocable, ou ce comportement, suscite bien des vocations (si, si) et bien des fantasmes.
Nous devons, toutes et tous, faire de preuve de confiance en soi et ce dans toutes les domaines de nos vies comme dans toutes les circonstances. A priori, pour la plupart d’être nous, c’est plus facile à dire qu’à faire.
Le présent article a pour vocation à vous donner les bons outils pour vous permettre de retrouver confiance en soi en quelques semaines seulement, sans médicaments d’aucune sorte ni solution miracle, juste en utilisant une stratégie comportementale spécifique.
En effet, vous possédez déjà toutes les qualités pour retrouver confiance en soi et le contenu du présent article a pour vocation de vous expliquer comment mettre en valeur vos compétences et, ainsi, savoir comment faire pour retrouver confiance en soi, rapidement, et facilement en éliminant vos croyances limitatives.
Exercices pour développer la confiance en soi
Quel que soit l’âge que vous ayez, quelles qu’aient été – ou soient – vos expériences de vie, il vous est parfois difficile de vous se sentir en sécurité au point de vous affirmer sans difficultés – sans peurs – et ceci, quelles que soient les circonstances. Du coup, comment avoir confiance en soi n’est pas une question facile.
Comment avoir confiance en soi repose sur un schéma d’une simplicité déconcertante.
Tant à propos de vos relations affectives, sentimentales, sociales ou encore professionnelles, la confiance en soi repose tout simplement sur un positionnement, un comportement : enfant ou adulte.
Partant, la question de savoir comment avoir confiance en soi :
Est-ce un truc avec lequel nous naissons ou pas ?
Est-ce simple d’avoir confiance en soi ?
Cela nécessite t’il un long apprentissage ?
Est-ce parce-que l’on souffre d’anxiété sociale que l’on est condamné(e) à ne jamais répondre à la question de savoir comment avoir confiance en soi ?
es ressources pour avoir confiance en soi sont-elles réservées à une élite ?
Comment estimer – évaluer – son capital confiance en soi ?
Quelle est la clé pour avoir confiance en soi ?
Nous avons tous une histoire et nous avons donc tous un passé, celui-là même qui a participé à construire les schémas de notre personnalité.
Il s’agit donc pas seulement de savoir comment avoir confiance en soi, ou comment cultiver son estime de soi. Partant, il convient donc de se poser les bonnes questions de sorte à, comme j’aime à dire, faire la paix avec votre passé. Qu’entends-je par là ?
Considérant la façon dont vous avons été aimé(e), nous aurons des difficultés à nous affirmer dans certains domaines de notre vies, à des degrés divers et dans tout ou partie des domaines de notre vie.
Il s’agit donc d’identifier ce qui a pu vous poser problème enfant pour que ce qui fut un problème n’en soit plus un. Identifier la source vous permettra de comprendre et, partant, de savoir comment avoir confiance en soi en transformant les freins en ressources
De facto, de faire d’un problème une solution. C’est tout l’art de l’approche systémique de Palo Alto : contextualiser un problème pour vous apporter une solution qui vous soit dédiée. L’approche comportementale a fait ses preuves à ce sujet.
La clé ultime qui facilite la confiance en soi
Une fois les freins identifiés, il va s’agir de créer une dynamique d’expérimentation. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas de prendre le risque de dire, frontalement, à la voisine du dessus que vous l’e……. jusqu’à la dernière génération.
Cela n’ait d’aucune utilité et ne ferait que rajouter au problème.
En ré agissant de la sorte vous seriez confronté(e) à un retour de bâton de type : ressentiment, honte, incompréhension, voire pire mais, surtout diamétralement opposé à l’effet escompté.
Par extension, votre image de vous même serait encore plus dépréciée et vous vous retrouveriez bien seul(e) devant l’expression stérile de votre colère et en seriez quitte pour une dose conséquente de honte et de culpabilité.
De fait, quand vous voulez aborder un problème, il est totalement inutile, et vain, de l’aborder de façon directe. Seule une approche stratégique et progressive va vous aider.
Il s’agit de prendre le problème par la bande, comme au billard français. A l’inverse, si vous attaquez le problème de front, vous allez générer plus de désordre qu’autre chose, et vous en serez pour vos frais.
En sus de la première clé d’accès qui vous permet de savoir comment avoir confiance en soi, il existe une seconde clé qui se suffira à elle même pour vous offrir tout ce que vous puissiez souhaiter.
Cette seconde et ultime clé, c’est le transfert d’un statut d’enfant, qui n’ose s’affirmer par peur de ne plus être aimé, à un statut d’adulte qui s’affirme dans toutes les circonstances qui vous tiennent à cœur d’une part, et à propos desquelles il vous apparaît fondateur de vous exprimer d’autre part.
Cette seconde clé, c’est un petit objet que vous allez utiliser d’une façon dite « transactionnelle ».
Accueillir ses émotions
Quand vous êtes confronté(e) à votre anxiété, et que vous en avez conscience, ce qu’il est important de faire, c’est, séance tenante, de s’arrêter, de tout arrêter ! Cela signifie que vous allez immédiatement cesser d’imaginer la façon dont vous pourriez traverser vos émotions sans encombres.
Dès lors, vous avez l’habitude de réagir ainsi :
« J’ai toutes les raisons d’avoir peur, de me sentir si mal, mais je vais faire comme si je n’avais pas peur alors que j’ai peur de ne pas arriver à contrôler mon problème». Je vous rappelle qu’en agissant de la sorte vous allez contre votre cerveau lequel va aggraver votre perception émotionnelle.
Donc, plutôt que de lutter contre votre anxiété, vous allez l’accepter.
Essayez de vous convaincre qu’il est normal que vous ayez peur, qu’il est normal que vous ressentiez cette angoisse et que vous ayez toutes les peines du monde à la contrôler.
Vous en rajoutez si vous le souhaitez pour aller jusqu’au bout de vos émotions mais vous ne luttez pas contre elles et ne faites rien qui ne vous soit pas naturel et vous demande un effort, comme si, comédien(ne), vous tentiez de jouer un rôle sur scène alors que vous n’avez pas appris votre texte.)
Agir ainsi fait de vous un être humain qui a des émotions.
Dans le cas contraire, c’est comme si vous luttiez contre votre joie et que vous affichiez un visage sombre alors que vous ne ressentez que légèreté et bien être.
Dans le cas contraire, vous sombreriez dans le cadre comportemental de toutes ces personnes qui font montre d’une pudeur excessive au point qu’elles ne savent même plus exprimer leurs joies, et encore moins leurs désirs et leurs plaisirs.
Moralité, accueillir vos émotions et ne pas lutter contre est le meilleur des services que vous puissiez vous rendre. Encore faut-il que pour accueillir vos émotions vous les acceptiez.
Définition de la confiance en soi
Quand on parle de confiance en soi, on parle de sentiment de sécurité.
C’est à dire que l’on se sent affirmé(e) sur ses bases tant personnelles, que sociales, professionnelles, etc. Dans le cas contraire, c’est plutôt l’anxiété qui s’installe de façon durable et qui, parfois, est agrémentée d’angoisse ou de crise d’angoisse.
Or, dans les questions de confiance en soi, il existe différentes variables… invariables.
Ces variables sont les suivantes :
Image de soi,
Affirmation de soi,
Sentiment de sécurité (à tous égards),
Désir de réussir sans en faire un objectif majeur,
Pour ne citer que les plus importantes, sans oublier :
Comportement adulte,
Comportement responsable.
En ce qui vous concerne, vous êtes victime d’angoisse, d’anxiété ou de phobie et depuis le temps que vous en souffrez, il serait normal que l’image que vous avez de vous soit modeste ou mitigée. De fait, il peut vous être difficile de vous affirmer, de dire non à propos de certaines choses ou dans vos relations avec certaines personnes.
L’angoisse, tout comme l’anxiété et/ou la phobie, génère un sentiment d’insécurité patent qui vous empêche de vous en sécurité. Vous avez donc toutes les raisons, du fait de peurs projectives, de craindre de ne pas réussir donc d’échouer.
Les notions d’échec et de réussite déterminent la confiance en soi
Chacun d’entre nous fait l’objet de ce que l’on appelle une injonction – un ordre -, celle de réussir. Nous craignons donc toutes et tous de ne pas être à la hauteur d’une situation, quelle qu’elle soit, de ne pas avoir le comportement adapté, et cette inquiétude est facteur d’angoisse voire de crise d’angoisse.
A chaque fois que vous êtes confronté(e) à un événement, et ceci quel qu’en soit le contexte ou l’environnement, dont vous redoutez l’issue – peur de ne pas savoir vous maitriser et maitriser les composantes de cet évènement -, et sur la foi des éléments qui constituent votre personnalité, votre cerveau vous adresse une ou plusieurs informations qui vont vous alerter, et exiger de vous que vous ayez le comportement adapté.
Encore faut-il que vous soyez au clair quant aux objectifs poursuivis ce qui n’est pas souvent le cas, loin s’en faut.
En conséquence, si, par rapport à la vision que vous avez d’une situation, et de vous même, vous commencez à rentrer dans ce qu’il est convenu d’appeler une « peur projective », c’est à dire une peur irraisonnée de ne pas être à la hauteur d’une situation, vous allez tenter d’ignorer les messages que notre cerveau vous adresse pour aller au plus près de vos objectifs ce qui va nourrir votre anxiété puisque, dans le même temps, vous serez anxieux(se) à l’idée de ne pas y arriver.
Une réaction improductive
Vous allez donc contrôler votre comportement, donc votre angoisse laquelle est un symptôme de l’anxiété, en inhibant – en ignorant – la réalité de vos émotions (peur, joie, tristesse, dégoût, colère, honte, culpabilité) pour éviter angoisse, anxiété et/ou phobie.
Il s’agit pour vous de réussir à faire ce que naturellement vous n’arrivez pas à réaliser sans que vos émotions ne vous entravent. En niant la réalité émotionnelle perçue, vous allez souffrir de ce dont vous cherchez précisément à vous protéger. En bref, pour éviter l’angoisse et ses conséquences, vous… la créez !
A ce moment, votre cerveau comprend que vous ne comprenez pas les informations qu’il vous donne. Il va donc augmenter les niveaux d’expression du danger perçu et ainsi, aggraver votre problème de sorte à vous « inviter » à adopter un comportement adapté.
La preuve par l’exemple
Imaginons que vous ayez peur de croiser quelqu’un pour quelque raison que cela soit (ou peur d’un rendez vous personnel ou professionnel, ou d’une réunion de famille, etc.).
Imaginons maintenant, alors que vous êtes une personne adulte et responsable et que, pour ne pas perdre la face devant les gens avec lesquels vous vous trouvez, vous ne souhaitiez pas que votre peur – votre angoisse – s’exprime devant tout le monde. Pourquoi ce comportement réflexe ?
Tout simplement parce que vous en concevez de la honte, de la culpabilité ou encore que vous avez peur, à juste titre, que l’on se moque de vous en disant :
« C’est ridicule ! Que veux-tu qu’il se passe ?«
« Cette personne m’a l’air totalement inoffensif«
Et je ne sais quoi encore.
Cela vous rappelle t’il quelque chose ?
Peut-être que ces personnes ont raison mais, en attendant, vous avez peur. Vous avez très peur même et ce d’autant plus que, auparavant, vous aviez déjà peur d’avoir peur…
Par rapport à vos émotions et aux informations que votre cerveau a accumulé au gré de vos expériences de vie et de votre maturité, il est une réalité qui est que vous avez peur de cette personne (ou de la façon dont l’entretien pourrait se dérouler) et votre peur est incontournable, voire ingérable. Ce faisant, vous n’êtes pas en mesure d’objectiver.
La peur du jugement des autres
Fort des propos des « autres », vous allez vous obliger à vous comporter comme si cette situation ne vous posait aucun problème.
Vous ressentez l’angoisse mais allez faire comme si vous ne subissiez aucune angoisse. Votre cerveau vous dit que c’est la guerre et vous, vous feignez la paix.
En réagissant de la sorte, votre cerveau comprend que vous ne comprenez pas le danger auquel il vous confronte en vous demandant de faire ce qu’il faut.
Par exemple :
Vous comporter le plus tranquillement du monde.
Vous écarter de la personne qui vous pose problème quand vous la croisez sans que rien ne puisse laisser préjuger de votre trouble.
Passer votre chemin comme si de rien n’était.
Cependant, vous conservez un grand avantage en réagissant de la sorte. Les autres n’y voient rien à redire. Alors, peut être que vous allez faire ce que je viens de préciser, mais cela sera précédé d’un cri intérieur ou, peut-être, allez vous partir en courant ou en prétextant un problème de dernière minute (je connais çà pour l’avoir déjà vécu).
A réaction inappropriée, résultat inversement proportionnel
En faisant comme cela, dans le même temps, vous allez confusément ressentir la peur – l’angoisse – d’être la risée de vos congénères, et vous allez donc craindre de ressentir de la honte et de la culpabilité quant à n’avoir pas su maitriser vos émotions, contrôler votre comportement, ou contrôler votre angoisse.
Pour vous éviter cela, vous allez à persister vous contraindre de faire comme si de rien n’était mais à ce petit jeu vous risquez donc d’avoir de plus en plus peur.
En effet, vous allez imaginer que cette personne va vous parler, ou vous retenir, pour exprimer quelque chose que vous ne voulez pas entendre, ou je ne sais-je quoi d’autre encore.
Quand on a pas confiance en soi, anticiper est une erreur
En bref, vous allez imaginer des choses dont vous ne savez absolument rien. C’est ce que l’on appelle une peur projective (imaginer un avenir dont on ne sait rien), et vous allez faire « çà » tout en essayant de faire bonne figure.
Vous pourriez vous dire : « J’ai trop peur. Comment faire faire pour éviter çà ? M’en aller ou me cacher ?« . Or, ce qui vous empêche de faire cela c’est précisément ce que vous craignez que les autres pensent de vous si vous dites cela et si vous vous comportez en conséquence.
Malgré tout, vous essayez de vous raisonner mais cela ne marche pas. Vous essayez de contrôler le flot de votre angoisse et vous commencez à imaginez des choses qui vous inquiètent et, dans le même temps, vous essayez de contrôler votre peur mais plus vous contrôlez vos émotions, moins vous avez un comportement adapté.
Ainsi, plus vous contrôlez vos émotions plus vous les aggravez. En effet, votre cerveau agit de la sorte car il comprend que vous ne prêtez pas garde au danger qu’il vous présente.
Une perte de maîtrise programmée
Le cerveau accroît l’intensité de vos émotions parce-que vous essayez toujours plus de vous enjoindre de contrôler la situation, mais plus vous essayez de la contrôlez, et plus vous êtes… confronté(e) à ce que vous redoutez.
Il y a donc un moment où vous courrez le risque d’être comme « scotché ».
C’est à dire que vous avez beau essayer de vous rassurer par rapport à la situation, rien n’y fait puisque votre cerveau a le pouvoir sur vous. Au contraire de vous, il agit de façon objective puisqu’il se fonde sur les éléments constitutifs de votre personnalité pour vous faire appréhender une situation comme dangereuse ou non.
Donc, moins vous réagissez de façon adaptée aux informations que vous adresse votre cerveau, plus celui-ci accroît l’intensité de vos émotions.
Moins vous avez un comportement adapté, plus vous souffrez et moins vous trouvez de solutions à votre problème alors que, paradoxalement, c’est précisément ce que vous souhaitez.
C’est un peu comme la procrastination ce que je vous explique. Plus vous essayez de contrôler une chose que vous avez du mal à faire dans les délais impartis, plus vous avez peur de ne pas y arriver, plus vous vous trouvez dans une situation trés anxiogène: celle de remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même. Là aussi, c’est votre anxiété, votre peur projective, qui vous faire réagir de la sorte.
Maintenant, j’ai une bonne nouvelle pour vous.
Accueillir ses émotions
Quand vous êtes confronté(e) à votre anxiété, et que vous en avez conscience, ce qu’il est important de faire, c’est, séance tenante, de s’arrêter, de tout arrêter ! Cela signifie que vous allez immédiatement cesser d’imaginer la façon dont vous pourriez traverser vos émotions sans encombres.
Dès lors, vous avez l’habitude de réagir ainsi :
« J’ai toutes les raisons d’avoir peur, de me sentir si mal, mais je vais faire comme si je n’avais pas peur alors que j’ai peur de ne pas arriver à contrôler mon problème». Je vous rappelle qu’en agissant de la sorte vous allez contre votre cerveau lequel va aggraver votre perception émotionnelle.
Donc, plutôt que de lutter contre votre anxiété, vous allez l’accepter.
Essayez de vous convaincre qu’il est normal que vous ayez peur, qu’il est normal que vous ressentiez cette angoisse et que vous ayez toutes les peines du monde à la contrôler.
Vous en rajoutez si vous le souhaitez pour aller jusqu’au bout de vos émotions mais vous ne luttez pas contre elles et ne faites rien qui ne vous soit pas naturel et vous demande un effort, comme si, comédien(ne), vous tentiez de jouer un rôle sur scène alors que vous n’avez pas appris votre texte.)
Agir ainsi fait de vous un être humain qui a des émotions.
Dans le cas contraire, c’est comme si vous luttiez contre votre joie et que vous affichiez un visage sombre alors que vous ne ressentez que légèreté et bien être.
Dans le cas contraire, vous sombreriez dans le cadre comportemental de toutes ces personnes qui font montre d’une pudeur excessive au point qu’elles ne savent même plus exprimer leurs joies, et encore moins leurs désirs et leurs plaisirs.
Moralité, accueillir vos émotions et ne pas lutter contre est le meilleur des services que vous puissiez vous rendre. Encore faut-il que pour accueillir vos émotions vous les acceptiez.
Pour avoir confiance en soi, il faut accepter ses émotions
Quel est l’intérêt d’accepter ses émotions ? Moins vous allez accepter et exprimer vos émotions, plus elles vont se superposer les unes les autres jusqu’à ce que leur poids vous devienne insupportable. C’est ce que, par ailleurs, on appelle dans les domaines de la gestion du stress : « l’escalier de la pression ».
Toutes vos émotions accumulées vont être d’un tel poids que vous allez avoir de plus en plus de mal à être et à faire au point que vous courrez le risque dans une situation mineure d’avoir une réaction émotionnelle totalement disproportionnée.
Imaginons par exemple que, comme moi, vous ayez la chance d’être parent.
Vous êtes tendu(e) et fatigué(e). Votre journée a été pénible. Alors que vous êtes à table en famille, l’un de vos enfants fait une « bêtise », une toute petite bêtise ou plutôt une maladresse du genre de celle de faire tomber l’un de ses couverts pour la je ne sais quantième fois depuis le début du repas.
C’est le truc de trop : vous « débordez d’émotions », et admonestez très durement votre enfant voire le frappez et, immédiatement, vous ressentez un malaise intérieur.
Vous vous sentez d’autant plus mal que votre compagne ou votre compagnon vous prend à partie à cause de votre comportement excessif et vous vous sentez coupable d’avoir réagi de la sorte. Autant d’émotions qui vous mettent à mal et altèrent votre confiance en vous. Décidément, allez vous vous dire, je ne fais que de la m….
N’eut-il pas été plus opportun alors d’accepter vos émotions plutôt que de les garder à l’intérieur de vous au point qu’elles n’explosent ?
N’eut-il pas été opportun que vous préveniez votre entourage en leur disant que vous êtes désolé(e) mais que vous avez besoin de leur aide car vous êtes fatigué(e) et quelque peu réactif(ve) et que vous craignez la contrariété de trop, de celle qui peut vous faire passer d’un moment de partage familial à un conflit particulièrement pénible qui va aggraver votre perception négative des choses ?
Le pire pour le meilleur
Il existe un exercice bien particulier qui vous aidera en toutes circonstances, qu’il s’agisse d’angoisse, de crise d’angoisse, de phobie, ou encore d’anxiété.
Cet exercice, quand vous le réalisez précisément comme je vous l’indique, va calmer les émotions de votre cerveau. Grâce au « langage hypnotique » que vous allez employer, votre cerveau va se réguler et vous ne souffrirez plus.
Comment cet exercice agit-il ? En fait, il s’agit de quelque chose de très simple, quelque chose que l’on connaît de façon scientifique et qui est appliqué auprès des personnes atteintes d’hyperactivité et de troubles de l’attention et/ou de la concentration.
Qu’est-ce qu’une personne hyper active ? C’est une personne dont le cerveau fonctionne beaucoup plus rapidement que la normale. Schématiquement, imaginez qu’un cerveau normal fonctionne à 100 kilomètres à l’heure et que celui d’un(e) hyper actif(ve) « tourne » à 3 ou 400 kilomètres à l’heure.
Le trouble est constitué quand un(e) hyper actif(ve) veut exécuter une tâche, par exemple attraper un crayon sur une table. Il aimerait le faire mais ne peut pas y arriver dans des conditions convenues habituellement.
Non pas que l’intéressé(e) ne puisse pas l’attraper avec ses doigts mais, au moment même où la personne veut attraper son crayon, son cerveau lui donne une multitude d’autres ordres différents, ce qui l’empêche d’agir conformément à l’ordre initial : prendre un crayon.
Vouloir n’est pas pouvoir
On dit souvent que les personnes affectées par un trouble de l’attention ou de la concentration ont le « tracassin ». Elles ne tiennent pas en place. J’en veux pour preuve ces enfants hyper actifs qui, tant qu’ils ne sont pas diagnostiqués, rencontrent de gros problèmes scolaires, des problèmes d’apprentissage et de discipline.
Vous aurez beau enjoindre à un hyper actif d’exécuter les ordres que vous lui donnez, vous aurez beau exiger, voire tempêter, il ne le pourra pas. Ce n’est pas qu’il ne le veuille pas, c’est qu’il ne le peut pas.
Votre cerveau a une particularité
Ces personnes hyper actives sont atteintes d’un trouble neurologique qu’il est impossible à stabiliser sans un médicament spécifique : La Ritaline®.
Ce médicament, cette molécule, est une méta amphétamine, c’est à dire un hyper excitant qui va agir sur le cerveau de la façon suivante.
Alors que le cerveau de l’hyper actif fonctionne très très vite, trop vite au point que la personne rencontre des troubles de l’attention et de la concentration, le cerveau va fonctionner encore plus vite.
Du fait de la meta amphétamine, il va passer de 400 à 600 à l’heure (valeur schématique) et, face à un tel danger, le cerveau qui risque d’exploser comme s’il surchauffait (comme une centrale nucléaire), va avoir un comportement très particulier pour se sécuriser.
Le cerveau va auto réguler son système par nécessité de vie. Il va ralentir son mode de fonctionnement pour retrouver une vitesse de fonctionnement normale. C’est à dire que sous l’effet de ce puissant psycho stimulant qu’est la Ritaline, il va revenir à une vitesse stabilisée, ce qui va permettre à son propriétaire d’avoir une vie comme tout le monde.
C’est le principe même de cet exercice que j’ai précédemment évoqué.
Ceci concerne l’exercice de fond à réaliser quand vous êtes victime d’angoisse, d’anxiété ou de phobie depuis un certain temps déjà et que vous avez essayé nombre de méthodes sans résultats satisfaisants.
Maintenant, il se peut qu’en cours de traitement, que vous soyez victime d’une rechute.
Je ne le dirais jamais assez…
Peut-être aurez-vous compris que votre cerveau aggrave vos émotions quand vous les refusez, quand vous les occultez. Désormais, vous avez compris combien il est important d’accepter vos émotions pour ce qu’elles sont.
Vos émotions font de vous un être humain qui n’a à jouer qu’un seul rôle, le sien propre et non celui issu de ce que vous pensez que les autres pensent de vous, ou de l’image que vous voulez leur donner de vous.
Imaginez qu’en matière de confiance en soi, plutôt que de partir dans tous les sens, vous êtes avec un enfant qui vous pose une question à laquelle vous ne savez pas répondre ce qui vous impose 3 choix :
Répondre n’importe quoi et avoir mauvaise conscience,
Formuler une réponse un peu au hasard, et vous sentir coupable,
Ne pas savoir mais, ensemble, avec l’enfant, aller chercher la bonne réponse.
En faisant acte d’honnêteté avec vous même, vous serez beaucoup plus respecté que vous ne le croyez. Pour y arriver, pour réussir, il vous suffit de faire les exercices dont vous venez de prendre connaissance. Le reste, c’est à dire la confiance en vous, viendra de façon progressive, à votre insu.
Une question d’estime de soi
Chez la plupart des personnes qui me contactent, il apparaît clairement que la confiance en soi a un lien avec l’image de soi.
Cette question de l’estime e soi, si elle reste sans réponse positive, plonge les gens dans une abîme qui les empêche de montrer et revendiquer leur présence.
C’est donc en fonction de l’image de soi qu’un être humain va ou non s’affirmer, prendre la place qu’il souhaite dans ce monde, prendre des risques, réussir ou échouer et, partant, se doter ou non des outils ad hoc pour savoir comment avoir confiance en soi.
Il est évident que moins bonne est votre image de vous même, plus vous aurez de difficultés à marquer votre place dans quelque système que cela soit et moins vous pourrez répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.
Dès lors, comment se fait-il que certaines personnes réussissent mieux que d’autres ? Comment se fait-il que des hommes et des femmes sans être des canons de beauté arrivent à séduire des hommes et des femmes considérés – eux – comme des beautés ?
Nul n’est besoin d’être grand clerc – de notaire – pour comprendre que moins vous vous aimerez, que plus vous rechercherez l’approbation des autres, et plus vous serez fragilisé, et plus vous aurez des difficultés, assumées ou pas, à répondre à ce besoin de savoir comment avoir confiance en soi.
Faut-il être bien né(e) ?
Parfois, d’aucuns me disent qu’il est facile d’avoir confiance en soi quand on naît dans une famille aisée, que l’on habite dans les beaux quartiers de sa ville, quand on a un beau métier, quand… quand… C’est faux !
C’est une erreur de base mais si fréquemment évoquée que je tiens à insister : il n’y a rien de plus faux que cette affirmation qui consiste à être convaincu(e) que savoir comment avoir confiance en soi est réservé aux hommes bien nés.
Je connais bien des gens dont on dit qu’ils ont tout et qui, pourtant, souffrent d’un considérable déficit de confiance en soi.
Il ne s’agit pas d’être bien né(e) pour savoir s’affirmer et prendre des risques. En fait, il est un élément des plus simples, mais aussi des plus compliqués, qui répond à cette question de savoir comment avoir confiance en soi, c’est une question d’amour.
L’amour des siens, l’amour de soi, l’amour inconditionnel.
Plus vous aurez été bien aimé enfant, plus vous vous serez senti(e) en sécurité dans votre environnement familial et affectif, et plus vous serez doté(e) d’un capital de confiance en soi conséquent en qualité d’adulte.
L’argent, le lieu de vie, n’a donc rien à y voir ou, plus précisément, l’argent ne fait pas le bonheur comme le dit l’adage, tout au plus, l’argent participe à votre bien être pour partie, mais c’est tout.
En conséquence de quoi, nul n’est besoin d’appartenir à une élite pour répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.
Je connais bien des gens pour lesquels cette appartenance est un handicap plus qu’une chance.
Est-ce une question d’apprentissage ?
D’aucuns pensent, ou sont convaincus, que savoir comment avoir confiance en soi reposent non seulement sur ce qui est précédemment écrit mais mais aussi, et surtout, sur un long apprentissage. Seconde erreur !
Nul n’est besoin de suivre de longs et coûteux stages de développement personnel pour répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.
Il est certain que pour certains, il sera plus difficile de s’affirmer, de s’aimer, de prendre position, de marquer sa présence, mais, avoir confiance en soi est bien plus facile que vous ne le croyez.
Nathalie est une femme dynamique et courageuse. Chef d’entreprise, on pense qu’elle ne rencontre aucun problème d’affirmation de soi. C’est oublier que même les entrepreneurs ont des états d’âme.
Comme tout le monde, les chefs d’entreprise ont des émotions qu’il leur est parfois difficile de contrôler et du fait de leurs responsabilités ils ont toutes les raisons de s’interroger quant à comment faire pour ne pas avoir peur de s’affirmer.
Nathalie fait partie de ces gens qui, même s’ils semblent établis et sûrs d’eux, n’en sont pas moins handicapés dans leur vie de tous les jours par de vieux démons affectifs.
Chez Nathalie, ce vieux démon est une histoire familiale mouvementée qui fragilise l’image qu’elle a d’elle même et ce, depuis longtemps.
Je vais donc vous raconter, si ce n’est l’histoire de Nathalie, comment cette femme de 50 ans a appris à revendiquer affirmation de soi et image positive. Un joli parcours pour une femme simple et courageuse qui, ce faisant, a su mettre en place des outils simples et efficaces pour retrouver confiance en soi.
Mais, avant, je tiens à vous préciser un certain nombre de points importants.
En matière d’affirmation de soi, comment dire « non » ?
La plupart des gens ont peur des conflits et, comme ils ont peur d’avoir à gérer un conflit et de ne pas arriver à se faire entendre, ils sont confrontés à des frustrations importantes puisqu’ils n’expriment pas leur point de vue ou n’osent pas s’affirmer.
Ce n’est pas que la plupart des personnes concernées ne veulent pas s’affirmer, c’est qu’elles n’osent pas. Ainsi, beaucoup de gens ne s’affirment pas par peur d’être jugés, mis à l’index, voire ostracisés.
A la seule idée de s’affirmer, d’émettre un avis contraire, elles ressentent de l’angoisse voire une peur panique. J’ai ainsi beaucoup d’exemples de personnes terrorisées par des réunions professionnelles parce-qu’elles savent qu’à un moment ou à un autre, on leur demandera leur avis.
A la seule idée de s’affirmer en exprimant un avis contraire, elles sont angoissées. Dès lors, si elles craignent que leur avis soit mis en cause, elles ont peur de ne pas savoir argumenter, peur d’être moquées voire, dans le pire des cas, peur de perdre leur emploi.
Leur estime de soi en prend un grand coup car elles se sentent coupables d’avoir manqué d’affirmation de soi, d’avoir failli à cette possibilité de faire entendre leur voix, de revendiquer leur désaccord. Alors, elles ne cessent de s’en vouloir, tout en se demandant sans cesse comment faire pour s’affirmer.
S’affirmer nécessite que l’on soit au clair avec soi même. Cela signifie que l’on ait pas, ou plus, peur des conséquences éventuelles d’avoir exprimé un avis contraire à celui des autres. Il faut donc être détaché(e) et objectif(ve) quand à l’image que l’on donne de soi aux autres.
Pour arriver à ce détachement émotionnel, cela nécessite de ne pas se sentir encombré(e) par des troubles anxieux ou par diverses peurs, telles que la peur de se donner en spectacle, ou la peur de ne pas être à la hauteur.
En bref, pour s’affirmer, il faut se sentir suffisamment sur(e) de soi. Partant, être détaché(e) de tout stress excessif voire pathologique sans oublier la nécessité de savoir comment et quand s’affirmer.
Quand et comment s’affirmer ?
Souvent, j’entends des gens me dire que pour s’affirmer, il convient de savoir quand s’affirmer.
Effectivement, tous les contextes ne se prêtent pas à revendiquer, sans être agressif(ve), une idée contraire à une ou plusieurs personnes et ce, que ce soit dans un environnement social, affectif, sentimental, familial, économique, ou professionnel.
Il me semble évident que beaucoup de gens ne s’affirment pas de crainte de ne pas le faire au bon moment ou pas de la bonne façon. Ils ont donc peur des conséquences si jamais ils échouent à se faire entendre.
J’avoue que lorsqu’un propos dénote parmi la majorité, il n’est pas rare que la personne qui possède la décision finale balaie d’un revers de main la moindre avis contraire ou l’écoute d’une façon distraite pour finir par l’écarter alors que la personne n’a pas fini d’affirmer son opinion ce qui est particulièrement frustrant.
Il serait donc question de savoir quand s’affirmer.
In fine, il n’y a ni bon ni mauvais moment pour s’affirmer. Le plus mauvais moment c’est quand la ou les personnes présentes ne veulent pas entendre ce que vous souhaitez affirmer sachant que, pour autant, ce n’est pas une raison pour vous taire et ce même si, en plus du reste, parler en public vous est difficile.
Savoir quand s’affirmer c’est comme de se poser la question de savoir quand dire à une personne qu’on la quitte.
Il n’y a ni bon ni mauvais moment, il y a seulement des opportunités.
A vous de saisir votre chance et votre courage à 2 mains pour vous affirmer, sans être agressif(ve), et en désinvestissant votre propos de toute émotion ce qui signifie avoir une attitude claire, droite, et respectueuse de vous même comme de votre interlocuteur.
Exprimez votre opinion pour votre seul compte sans rechercher l’approbation des autres. Pensez à toujours débuter l’affirmation de soi par des mots positifs et constructifs. Ensuite, exposez les les raisons qui motivent votre désaccord.
Pour être bref, déconstruisez le sujet soumis à approbation. Exposez les avantages de votre proposition ou de votre point de vue. Le principe consiste alors à faire entendre aux autres que si leur idée initiale est bonne la votre est meilleure. Vous allez donc vous livrer à un exercice où vous allez apprendre des autres, et apprendre aux autres.
Le seul risque que vous prenez c’est ne pas agir ici et maintenant.
En agissant, plutôt qu’en rongeant votre frein, votre compétence est reconnue (même si elle n’obtient pas l’aval final). Vous faites entendre votre voix bien que cela nécessite, il est vrai, un minimum de capital de confiance en soi. Mais conservez à l’esprit que l’absence d’action nuit au changement.
Comment ne plus avoir peur de s’affirmer ?
Posons la question de façon différente que sous le seul angle de la peur.
S’affirmer nécessite t’il d’avoir confiance en soi, de façon impérative ? A bien y réfléchir, pas vraiment. S’affirmer repose sur l’agir, ce qui signifie s’épargner des frustrations, et ne pas prendre de risques inutiles.
Vous avez du mal à vous affirmer ? Alors, progressez par petites touches.
Affirmez-vous dans un environnement et un contexte dans lesquels les risques pour vous sont moindres. Dans votre sphère familiale ou sentimentale par exemple, ou dans votre sphère sociale, auprès de vos ami(e)s.
Prendre confiance en soi et s’affirmer passe par de petits essais, des petites touches progressives.
Cela vous permet d’évaluer l’équilibre entre votre investissement et les résultats ou les bénéfices. Commencez par exprimer votre vision du ou des sujets qui ne prêtent pas à conséquence : « J’aime beaucoup ce plat. C’est trés bon, mais, je pense que j’aurais mis moins de sel.« .
Ne mettez jamais l’autre en accusation ni en porte à faux : il faut respecter votre interlocuteur. N’oubliez jamais que vous avez le droit d’exprimer ou affirmer une opinion contraire à celle des autres lesquels ont aussi le droit de ne pas être d’accord avec vous.
C’est en procédant par paliers successifs que s’affirmer vous permet de prendre confiance en soi. Cela signifie ne pas anticiper sur les réactions des gens. Procédez par étapes comme si vous montiez un escalier, marche après marche, à votre rythme.
Vous aimeriez une remise sur l’achat d’une automobile ? Allez voir plusieurs concessionnaires de la marque du véhicule qui vous intéresse et commencez par négocier « petit » puis de plus en plus grand pour obtenir la meilleure remise possible
A moins que, dès le départ, vous exprimiez votre désir d’une remise importante sur l’achat de cette voiture. A vous de prendre confiance dès le départ, voire de prendre un risque choisi de façon progressive.
Vous seul(e) savez comment vous souhaitez pratiquer l’affirmation de soi. Petit conseil cependant, allez-y doucement. N’exigez rien de vous que vous ne puissiez naturellement faire.
Comment pratiquer l’affirmation de soi ?
Affirmer son besoin, s’affirmer dans son désir, nécessite un minimum de savoir faire.
Si vous vous lancez tête en avant, sans expérience, vous risquez de vous faire du mal. Je vais donc tenter de vous expliquer comment pratiquer l’affirmation de soi.
Avoir plus qu’un minimum de sens critique est une excellente chose. Encore faut-il savoir comment exprimer sa pensée de façon claire, limpide, et convaincante surtout qu’on sait que, dans tous les cas, vous ne ferez pas l’unanimité.
Pratiquer l’affirmation de soi est presque un art, celui du savoir être et du savoir faire mais un art à la portée de tous. Alors voici, de façon simple, comment pratiquer l’affirmation de soi.
Comme je l’ai écrit dans le chapitre précédent, pratiquer l’affirmation de soi doit se faire dans le respect de soi, comme dans le respect des autres.
L’affirmation de soi est à la fois une question d’attitude, au sens physique du terme, et de comportement. C’est à dire une réponse modulée en fonction des besoins et de l’objectif à atteindre.
Ce qu’il ne faut pas faire
Ne jamais juger,
Ne pas critiquer,
Ne pas menacer (mode agressif),
Ne jamais tenir des propos discriminants,
Ne jamais menacer si vous n’obtenez pas satisfaction,
Ne jamais crier pour se faire entendre.
Ce qu’il faut faire :
Toujours parler en son nom à soi: « Je »,
Être au clair avec ses émotions (ce qui signifie toujours exprimer ce que vous ressentez comme émotion. Par exemple : joie, colère, tristesse, frustration, etc.),
Accepter de ne pas être entendu(e) ou compris(e),
Accepter les refus,
Accepter les critiques,
Être objectif,
Ne pas faire une affaire personnelle du sujet à traiter (votre vie n’est pas en danger, sauf si vous le voulez),
Accepter que tout changement ne peut se faire du jour au lendemain,
Accepter de reformuler, voire d’accompagner, quand une personne reprend ses vieilles habitudes,
Accepter une vision ou une pensée contraire à la votre,
Accepter que s’affirmer passe aussi par le lâcher prise.
Comme vous l’aurez compris, il y a plus de choses à faire que de choses à ne pas faire. Mais, selon un vieux principe, c’est en donnant plus que l’on reçoit beaucoup.
Reste maintenant à savoir comment s’affirmer sans blesser l’autre.
Comment s’affirmer sans blesser l’autre ?
Quand on parle d’affirmation de soi, il est toujours question d’estime de soi. Il s’agit là de ce que j’appellerai, non sans cynisme, une lutte d’égo.
Qui suis-je pour parler ainsi ou, comme le dirait quelqu’un qui m’est proche : « Tu parles d’où ?‘. Donc, quand on parle de s’affirmer sans blesser l’autre, on parle de « communication ».
Du coup, il est convenu qu’il existe plusieurs modes de communication lesquels s’inscrivent dans une dimension verbale et non verbale. A ce propos, je ne saurais que trop vous inviter à lire cet article fort intéressant :
Les 3 premiers modes de communication ne sont pas adaptés comme techniques pour s’affirmer. Seule la 4è semble l’être mais j’émettrais quelques réserves. Mal employée, la technique de l’assertivité amène à manipuler.
Cette méthode de communication, quand elle est mal utilisée, peut mener à des dégâts monstrueux.
Le monde de l’entreprise en a fait ses choux gras des années durant, invitant, de gré ou de force, les cadres à suivre des formations.
Dès lors, tout un tas de concepts ont vu jour, comme le fogging qui est une technique d’assertivité. Ici, l’assertivité devient une sorte de dogme auquel personne ne peut échapper et pourtant…
Quand un système cherche à conceptualiser un comportement, et à le rendre incontournable, mon système d’alerte s’éveille, il fait du bruit.
Je nourris la même impression au sujet de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) comme mode de communication interpersonnelle, technique à propos de laquelle il y a beaucoup à dire mais, ceci est une autre histoire.
Il y a des moyens trés simples pour apprendre à s’affirmer sans blesser. Alors, revenons à notre question : Comment s’affirmer sans blesser l’autre ?
C’est simple :
Soyez respectueux de la parole de l’autre,
Évitez tout jugement de valeurs,
Ne parlez qu’en votre nom,
Acceptez d’avoir peur de ne pas être entendu(e),
Exprimez vous sans critiquer,
Travaillez votre stress de sorte à ne pas être submergé(e) par l’émotion.
N’hésitez pas à vous rendre vulnérable plutôt que de jouer à la personne sûre d’elle et, comme le disait Friedrich Nietzsche (philosophe allemand) : « Deviens qui tu es« .
A ce sujet, n’oubliez pas la congruence.
Cela signifie agir de sorte à ce que votre comportement physique soit conforme à votre comportement verbal. Par exemple, ne signifiez pas votre accord en ayant un visage emprunt de révolte intérieure ou en disant « oui » tout en ayant la tête qui dit « non ».
Mais avant d’arriver à vous affirmer sans blesser l’autre, il va vous falloir intégrer – et dépasser – votre histoire personnelle. En effet, cette dernière est souvent un frein à l’affirmation de soi.
Que veut-dire l’affirmation de soi ?
Dans la langue française, s’affirmer vient de la modification du verbe « affermer » ce qui signifie « rendre ferme ». Par extension, au travers des siècles, « s’affermer » est devenu « s’affirmer ».
S’affirmer signifie prendre position sur un sujet ou un autre, sur un comportement ou un autre.
D’une certain façon, cela induit une capacité à dire « non », à s’opposer et, partant, à ne pas craindre les conséquences sociales et/ou affectives de cette affirmation de soi. L’ensemble permettant ainsi de conserver estime de soi et respect de soi.
Quand je parle de respect de soi, je pense au respect de votre vision des choses comme des diverses valeurs que vous portez ou revendiquez. L’affirmation de soi consiste alors à ne pas hésiter à s’opposer et à valoriser votre point de vue dans le respect de l’autre.
Comme je viens de vous l’expliquer, s’affirmer c’est prendre clairement position par rapport à un sujet ou à un comportement.
Par exemple, imaginons que vous travaillez et qu’au cours d’une réunion, la plupart des personnes présentes s’accordent sur une décision avec laquelle vous n’êtes pas d’accord et ce quel que soit le sujet qui vous tienne à cœur ou pas.
Le respect de soi, comme le respect des autres, vous invite alors, non pas à exprimer votre désaccord de façon directe mais à motiver vos interrogations au sujet d’une décision en cours.
S’affirmer va donc consister à exprimer votre vision des choses pour, de façon progressive, démontrer comment et pourquoi la décision collégiale qui semble vouloir être prise n’est pas adaptée aux objectifs poursuivis.
Bien sur, pendant votre exposé, vous aurez toujours des gens pour vous couper la parole, pour vous dire que ce que vous présentez est inapproprié, voire inepte.
Ne perdez pas votre sang froid et dites à ces personnes qu’elles auront tout le temps de présenter leurs contre-arguments le moment venu.
Dans ce type de situation, s’affirmer ne consiste pas à emporter la victoire mais plutôt à faire entendre la différence de votre perception.
Si une décision est prise et va à l’encontre de vos arguments, au moins, vous aurez essayé. Voilà ce qu’est s’affirmer : c’est dire non, sans s’opposer avec véhémence. S’affirmer c’est faire valoir un point de vue sans, pour autant, souhaiter avoir raison et, par conséquent, « emporter le morceau ».
Quand s’affirmer est difficile voire impossible
La première fois où Nathalie et moi commençons à travailler, je suis surpris par sa douceur et sa gentillesse. Ses fonctions et sa personnalité laissent penser qu’elle se bat depuis bien longtemps pour rester à la place sociale et professionnelle qui est la sienne.
Cette femme travaille dans les domaines de la communication.
Elle dirige une agence spécialisée dans la conception d’outils de communication. C’est un marché concurrentiel qui nécessite de la réactivité et un entregent certain, et force m’est de constater que dans ce secteur d’activité, il est nécessaire d’être à la pointe, voire d’être en avance sur les autres.
Les temps sont ce qu’ils sont, et les responsables d’entreprises doivent se comporter comme des battants – je déteste cette expression – ou, pire, comme des requins aux dents acérés.
Ces comportements sont rendus nécessaires par un contexte social et économique particulièrement difficile lequel nécessite de perpétuellement se remettre en cause. Autant dire que c’est épuisant à plus forte raison quand on a des problèmes pour s’affirmer.
C’est dans un état d’épuisement avancé, nous parlons d’ailleurs de burnout, qu’elle me consulte.
Un sentiment de découragement constant
Elle est très angoissée à l’idée de continuer ses activités. Certains de ses clients sont odieux avec elle, ils exigent toujours plus, sans vouloir payer bien sur mais ils ne veulent travailler qu’avec elle, en aucun cas avec l’un de ses collaborateurs ce qui n’est pas un comportement innocent comme nous le verrons.
Quand cette patiente me parle de son quotidien, je me rends rapidement compte combien elle est fatiguée. Elle ne sait plus comment faire et ne cesse pas d’être la victime de certaines personnes toxiques aussi bien dans son univers personnel que professionnel.
Elle manque d’énergie et revendique des comportements plus respectueux mais cela ne donne rien. Elle est lasse. Pire, elle a le sentiment que plus elle revendique, moins elle obtient ce qui, le temps aidant, génère chez elle une sorte d’anxiété.
Je parle d’anxiété car, au final, elle est tendue en permanence, dort mal. s’alimente peu et sa relation avec son compagnon l’insécurise. Elle ne se sent ni soutenue, ni comprise. En bref, elle se sent assez seule, comme livrée à elle même.
Dénouer les nœuds
Dès la première consultation, cette personne et moi entreprenons de dénouer les fils de sa situation.
Quand j’écris cela, je pense à la nécessité impérieuse de comprendre ce qu’il se passe et de comment les choses se passent. En bref, si je comprends d’entrée le problème global, j’ai besoin d’aller dans le moteur.
Comme souvent, ce que je découvre m’aide à comprendre le comment du pourquoi. Nathalie considère que sa mère ne l’aime pas vraiment. Dotée d’un comportement pervers narcissique, cette mère reproche à sa fille d’être gentille, trop gentille, gentille a tendance manipulatrice lui dit-elle.
Le gag en pareille situation c’est que, vraisemblablement, la mère sait de quoi elle parle.
Cette mère reproche à son enfant devenue adulte d’avoir des comportements de séduction autant avec les hommes qu’avec les femmes. Il semble donc évident que cette mère voit en sa fille une rivale.
Depuis toujours, la fille essaie de comprendre ce qui peut susciter une telle animosité chez sa mère. Elle ne comprend pas, mais les choses s’éclairent à la faveur de ses consultations thérapeutiques.
Des années se passent au cours desquelles elle a toujours peur que sa mère l’invective. Elle grandit dans un environnement d’insécurité affective patent. Son père fuit ses responsabilités assez tôt et brille par son absence tant physique que psychique.
La mère agit comme une matrone qui mène son monde à la baguette ce qui n’aide pas l’enfant puis l’adulte à avoir d’elle une image positive. Partant, elle ne cultive pas les principes de base de la confiance en soi.
Très tôt, cette patiente exprime sa sensibilité. Elle s’intéresse à l’art comme à toute autre forme d’expression artistique. Très jeune, elle crée une société en lien avec cet environnement professionnel.
A l’époque, il y a plus de 30 ans, tout est encore possible. Les risques sont minimes ce qui n’empêche pas sa mère de lui signifier son désaccord, sa désapprobation. Mais elle n’en n’a cure et persiste et bien lui en prend.
Tout au long de ces années, elle essaie, souvent avec succès, de s’entourer de collaboratrices qui partagent la même vision des choses qu’elle.
Intelligemment, cette professionnelle de la communication recrute des femmes et des hommes qui lui semblent capables de faire à sa place ce qu’elle n’arrive pas à faire elle-même : s’affirmer, être sur(e) de soi comme de ses compétences.
Elle gère l’ensemble non sans dépenser une énergie folle tout en ayant peur de ne pas être à la hauteur. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’elle rencontre son futur mari.
Un positionnement infantile
Les années passent.
Cette chef d’entreprise voit les comportements de ses clients changer. Ils deviennent de plus en plus exigeants, acceptent de moins en moins de payer conformément à leurs demandes. La concurrence est rude et les écueils professionnels nombreux.
La mère de Nathalie est de plus en plus active auprès de sa fille quant à lui exprimer son dédain. La fille se « bat » avec son frère pour savoir qui des deux s’occupe de cette mère toxique qui va vieillissant.
Depuis longtemps, le frère a pris la poudre d’escampette et vit à l’étranger. C’est donc à la fille qu’échoit la responsabilité de s’occuper de sa mère ce qui, bien évidemment, enrichit le lien de subordination et ravive chaque jour un peu plus, la difficulté que ma patiente rencontre quant à s’affirmer.
Au delà de toutes ces explications très intéressantes, je souhaite que Nathalie identifie ce qui lui pose problème en matière d’affirmation de soi.
A cette fin, je lui confie quelques exercices comportementaux et lui demande de réfléchir à deux questions. Celles-ci sont extrêmement importantes et ses réponses permettront de confirmer, ou d’infirmer, ce dont je vous parlais précédemment.
Très vite, à la faveur de sa seconde consultation, il s’avère qu’elle a peur d’utiliser des modes d’affirmation de soi.
Peur de perdre l’approbation de sa mère laquelle, pourtant, ne vit plus avec elle. Très rapidement, il apparaît que face à la nécessite de faciliter l’affirmation de soi, Nathalie réagit comme une enfant. Elle est sidérée par sa propre histoire, comme si sa mère était présente dans son quotidien tant affectif que professionnel.
Apprendre à lâcher prise pour pratiquer l’affirmation de soi
Une fois les réponses aux questions traitées et exploitées, je lui demande d’exprimer par écrit un certain nombre de choses. Je souhaite que, de façon déportée, elle se libère de ses entraves affectives.
Comme vous le savez, je ne suis pas favorable aux exercices d’exposition. Il est donc exclu que je lui demande de s’affirmer directement auprès de sa mère. En plus du fait que, partant de l’idée qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, c’est totalement vain et douloureux.
Cette patiente s’adonne à cet exercice avec un plaisir mal dissimulé. Elle s’exprime enfin, sans réserves ni retenues.
Elle lâche tout ce qu’elle a sur le cœur. Il ne lui faut pas plus de 15 jours pour rédiger certaines lettres. C’est radieuse qu’elle me consulte de nouveau. Quand j’écris « radieuse », je pense qu’il est préférable d’écrire « hilare ». Elle s’est lâchée ce qui lui fait le plus grand bien.
Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’exprimer des réserves quant à cet exercice.
Elle craint que ses difficultés à propos en matière d’affirmation de soi perdurent. Elle ne voit pas comment faire, ce à quoi je lui réponds qu’il est opportun d’y aller doucement, de ne pas générer de changements trop rapides. Il faut préparer le terrain parce-qu’une autre situation reste à éclaircir et à traiter.
Une technique surprenante pour s’affirmer
Grâce aux lettres qu’elle a écrites, Nathalie se sent mieux.
Doucement, elle retrouve une image d’elle même plus positive. Elle commence à exprimer ses limites tant à son bureau que chez elle. Elle se pré occupe moins de ce que son mari lui suggère de faire. Elle y attache moins d’importance dans la mesure où elle se positionne de façon plus claire.
Cette femme-enfant devenue adulte cherche beaucoup moins l’approbation. Les lettres, et le débriefing qui s’en suit lui permettent de se libérer de ses entraves affectives.
Il en reste un dernier problème à résoudre et pas des moindres.
Nathalie se fait littéralement polluer par un client. Un type odieux et capricieux qui n’a de cesse de la menacer, qui lui téléphone sans cesse, exige que ce soit elle qui lui réponde, et qui ne supporte pas de parler à quelqu’un d’autre.
Nathalie peine à s’affirmer à propos de ce client. Elle continue à avoir peur de ce monsieur, redoute des conséquences commerciales et économiques si elle n’exécute pas les « ordres » de son client. Pourtant, la réalité est que Nathalie est victime de harcèlement, tout comme avec sa mère.
Dire non et exercer l’affirmation de soi face à un tel harcèlement est particulièrement difficile, surtout quand on a le sentiment d’être une petite fille devant un tel monstre d’égoïsme et d’égocentrisme.
Nous contextualisons cette situation, exactement comme nous l’avons fait dès le début de son coaching. Je sais que nous découvrirons les mêmes problèmes avec les mêmes effets, mais je tiens à m’en assurer.
La technique du SWITCH
La preuve est faite.
Nathalie a bien ce problème d’affirmation soi généré par le sentiment d’être une enfant. Devant une telle autorité, face à des menaces inadmissibles et réitérées, elle n’arrive pas à utiliser ses ressources pour exprimer ses désaccords.
A chaque fois qu’elle essaye de »refiler le bébé » à un collaborateur, le client devient comme fou. Elle essaie de lui dire que quelque chose ne va pas dans ses comportements mais plus elle le lui dit, pire il est.
Bien évidemment, elle se renseigne quant à savoir si ce harcèlement lui est exclusivement réservé. Les salariés de ce client lui disent qu’il se comporte aussi avec eux comme un dictateur. Je propose donc à ma patiente d’utiliser une méthode simple pour recadrer le dictateur de service.
Je vous concède que la méthode employée est un peu particulière mais c’est le seul moyen de ramener le client à de meilleures considérations. Nathalie a du mal à mettre en place cette technique, pourtant, dès qu’elle commence à le faire, le résultat ne tarde pas à se faire sentir.
J’explique à ma patiente que son client a sans doute besoin de faire régner la terreur par souci de se protéger de sa propre incompétence et dans ce domaine, sur la foi de ce que ma patiente me raconte, ce type est brillant.
Terroriser les terroristes
Je fais remarquer à Nathalie que ce monsieur a un comportement exclusif avec son fournisseur de services.
Il fonctionne à la peur. Il distille la peur en Nathalie et çà marche. Cette patiente est tellement sidérée qu’elle manque à tous ses désirs de s’affirmer.
Je lui demande alors d’utiliser la peur comme vecteur du changement. Nous allons utiliser les fondements du comportement de son client pour les retourner contre lui et, ainsi, obtenir ce dont elle a besoin : la paix.
Je demande à cette femme de se comporter de la façons suivante.
Dès le prochain coup de téléphone du dictateur, elle fait dire à l’une de ses collaboratrices que la directrice de la société a peur de parler au dit client, qu’elle est terrorisée à l’idée de mal faire ou de mal dire.
Ma patiente se raidit et m’oppose qu’elle risque de perdre le dit client, ce à quoi je lui réponds que c’est à elle de choisir. Stratégie d’affirmation de soi, donc équilibre et bien être, ou vivre dans la peur, dans le stress constant.
Elle choisit la première solution. Ouf !
Première chose, je lui demande de choisir un(e) salarié(e) en qui elle a confiance. Cette personne est très vite identifiée. Nathalie lui explique la situation et obtient son approbation. Un matin, le dictateur téléphone et exige de parler « à la patronne » (dixit).
La collaboratrice répond que, malheureusement, ce n’est pas possible. Cette collaboratrice est tétanisée de peur et craint de parler à ce client. Elle finit par préciser au client que la direction considère, après réflexion, que l’agence et sa directrice ne sont pas un bon fournisseur pour le dit client et conclut en suggérant à ce dernier qu’il conviendrait qu’il en cherche un autre (de fournisseur).
Changer soi sans exiger de l’autre
Le client est désemparé. Très rapidement, il s’emporte et exige que ma patiente le rappelle ce que, à ma demande, elle ne fait pas. Le type rappelle. Une conversation s’engage et la collaboratrice de Nathalie répète les mêmes choses que la première fois.
La salariée insiste quant au fait qu’elle craint que la société ne soit pas à la hauteur des exigences légitimes du dit client. Ce à quoi l’intéressé répond que, oui, il est exigeant, qu’il requiert l’excellence, d’ailleurs il exige que Nathalie le rappelle.
Comme la directrice de la société est une personne à la voix très douce, je souhaite qu’elle utilise son timbre pour rappeler le client en un moment plus adéquat, quand elle sera prête à porter l’estocade.
Je souhaite qu’elle téléphone à ce monsieur, et lui envoie des ancres positives. C’est un bon professionnel, il a raison d’être exigeant, le meilleur lui est dû, etc. Elle doit absolument enrichir la vision du monde du client et le rassurer pour faciliter l’affirmation de soi.
Nous savons que plus Nathalie s’affirme en allant contre le client, plus cela enrichit le problème. Le client a faim et soif, nous allons donc lui donner à manger et à boire. Il a besoin d’être rassuré mais il a aussi peur d’être lâché du fait de ses comportements. Nous jouons donc sur les deux tableaux.
Comment exprimer sa limite
A ma demande, Nathalie explique à son client que ses attentes sont tout à fait légitimes. Mais que, elle, la fournisseure, est incapable de les satisfaire, qu’elle ne sait pas être à la hauteur de la situation et, ce faisant. ne mérite pas ce client. En conséquence, elle l’invite fortement à chercher un autre fournisseur.
Le type est, parait-il, déconfit au téléphone. Il tente de se battre, exprime toute la peur qu’il a d’être seul, sans professionnelle comme elle. La stratégie porte ses fruits.
A ma demande, Nathalie en rajoute. Elle exprime le désir qu’elle a de répondre favorablement aux demandes dudit client mais, dans le même temps, elle insiste quant au fait qu’elle constate combien il lui est difficile de savoir y répondre. En tous cas, aussi fidèlement que lui le souhaite et qu’elle comprend que dans une telle situation, qu’il tempête et soit si en colère.
Elle reconnaît qu’à cause d’elle, il est obligé de tout gérer, que c’est elle qui le met en difficulté, qu’il est bien gentil de continuer de travailler avec une entreprise peuplée d’incapables, lesquels aggravent ses difficultés alors qu’il s’investit tant.
Le retournement de situation tant attendu s’exprime.
Le dictateur implore Nathalie que, surtout, elle ne le laisse pas tomber, que sans elle, il est lui même dans une situation difficile, qu’il est désolé, que oui, il est exigeant mais qu’il n’avait pas compris combien Nathalie avait à cœur de le satisfaire.
Nathalie accuse réception et dit à son client qu’elle réfléchit mais que…
Réussir à s’affirmer sans effort
Je demande à Nathalie de surseoir à toute décision, de laisser le dictateur se perdre dans son propre jeu, d’attendre qu’il rappelle et, surtout, de ne pas lui répondre favorablement. Pas dès la première relance pour, ensuite, à la faveur d’une seconde relance du client, reformuler à celui-ci ses peurs de ne savoir être à la hauteur.
Et le miracle a lieu.
Le dictateur se ramollit et propose à son fournisseur de l’aider. Un comble. Comme il ne lui veut aucun mal lui dit-il, il lui propose de « mettre » entre lui et elle, une collaboratrice. De fait, le client entend ce que son fournisseur lui précise et, de lui même, il participe au processus d’affirmation de soi.
Les mois passent. Cette cheffe d’entreprise m’ informe que stress et angoisses ont disparu de façon marquée et pérenne et qu’à propos de son client, tout est devenu plus simple et plus fluide.
Je suis ravi.
En quelques mots, la technique que je demande à cette femme d’utiliser est celle qui répond à ce que l’on appelle la « rigidité asymptomatique ».
Cela repose sur l’adoption d’un comportement qui inverse les tendances, qui favorise l’affirmation de soi en utilisant les autres pour ce faire. C’est ce que j’appelle le « switch ».
Bas dans le positionnement, haut dans le cadre.
De la peur à l’estime de soi
Ma patiente a besoin de conserver ce client pour d’évidentes raisons économiques. Elle n’arrive pas à calmer l’agressivité de cet homme qui la terrorise, et elle utilise la terreur générée par ce dernier pour le terroriser à son tour.
Pour résoudre un tel problème, nous utilisons une grande maxime dans les techniques comportementales pour conduire le changement : « La solution est dans le problème ». Dans le cas de Nathalie, cela a fonctionné au delà de nos espérances, et nous sommes ainsi passés de la peur à l’estime de soi.
Ma patiente a appris à utiliser sa vulnérabilité pour en faire une force, un peu comme la timidité dont on sait qu’elle est est une force de séduction massive quand elle est utilisée d’une certaine façon.
Nous sommes dans un monde où nous nous devons de savoir faire un certain nombre de choses de façon précise et ordonnée. Pour réussir à satisfaire cet objectif, nous devons conserver le focus, c’est à dire nous consacrer à cette seule chose.
Si nous n’y arrivons pas, nous invoquons la difficulté liée à la tâche elle même ou un problème de concentration alors même que, parfois, il peut être impossible à une personne de se concentrer car elle souffre de troubles obsessionnels compulsifs.
L’un dans l’autre, cela amène à réfléchir au lien existant entre anxiété et concentration et, de fait, à se poser la question de savoir comment traiter l’anxiété qui empêche de se concentrer.
Mon expérience aidant, je trouve que le problème de concentration a un lien fort avec la procrastination. En effet, nous nous imposons de multiples tâches, fonctions et responsabilités en conséquence de quoi notre cerveau est empreint d’une multitude d’informations qu’il est incapable de gérer de front.
A ce propos, beaucoup de gens s’imposent d’y arriver ce qui donne un résultat à l’inverse à celui souhaité et ce qui, bien sûr, alimente un stress conséquent. Je ne parle pas du stress qui vous procure plaisir et excitation, j’évoque celui qui vous empêche d’agir : le stress toxique.
Comme vous le constaterez à la lecture de cet article, il y a des sujets à propos desquels il est important que vous soyez au clair. Il en va ainsi de votre hygiène de vie comme du traitement adapté de maladies diverses lesquelles affectent votre concentration.
Comment adopter un style de vie qui fasse que vous soyez le ou la plus détendu(e) possible ?
Comment faire face aux exigences de votre quotidien ?
Faut-il adopter une alimentation plus saine ?
Est-il nécessaire d’avoir une bonne hygiène de sommeil ?
Une certaine routine comportementale est-elle conseillée ?
Autant de questions auxquelles je réponds et même plus.
Comment faire si vous rencontrez un problème de concentration ?
La plupart des personnes qui souffrent de problème de concentration ne savent pas quoi faire pour s’en sortir. Alors, voici quelques conseils pratiques pour vous aider :
Ayez une bonne hygiène de vie,
Dormez bien,
Mangez bien,
Réveillez-vous tôt le matin
Pratiquez une activité sportive régulière.
Bouger régulièrement stimule votre corps et votre esprit. Faire entre 30 minutes et une heure de sport par jour vous aide à garder un esprit sein dans un corps sain.
Évitez les distractions
Tout ce qui peut vous détourner de votre objectif initial est mauvais pour vous. Au cas où votre esprit vagabonde, notez les choses qui vous viennent en tête et revenez-y plus tard.
Pratiquer le QI Gong
Le Qi Gong est une forme de gymnastique qui associe la méditation, la concentration et des mouvements. Il fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. Composés d’exercices respiratoires et physiques, le but est d’harmoniser votre énergie vitale (qi).
Faire des pauses
Il ne sert à rien de courir tout le temps. Prenez environ dix minutes de pause toutes les heures pour aérer votre esprit. Programmez de courtes siestes les après-midis pour reprendre des forces.
Technique respiratoire
Respirer est essentiel pour la vie. Dans le même temps, respirer de manière consciente vous permet d’améliorer vos capacités de concentration. Pour respirer de façon constructive, je vous précise un petit exercice ci-dessous.
Mettez-vous debout, de façon stable, ou asseyez-vous confortablement. Ensuite, inspirez profondément, sans trop forcer et répétez dix fois le cycle inspiration-expiration. Focalisez vous sur l’air qui rentre et ressort dans vos poumons. Détendez-vous, oxygénez vos cellules et mettez de côté toute émotion perturbatrice.
Utiliser des fortifiants
Les fortifiants contribuent à augmenter vos capacités de concentration. Pour le cas des enfants et adultes qui souffrent de stress aux examens, il est recommandé d’utiliser les remèdes homéopathiques. Leur efficacité a été maintes fois démontrée :
Rester focalisé(e) le plus longtemps possible sur une – seule – chose.
Décidez du moment où vous relâchez votre attention.
Ne vous éparpillez pas et faites une chose à la fois.
Faire plusieurs choses en même temps vous donne l’impression d’être occupé(e) mais, en réalité, cela vous rend improductif. Ici, je fais allusion à la procrastination. Faites une seule chose à la fois et faites-la de sorte à ne plus avoir besoin d’y revenir.
Planifier votre temps
Vous avez plusieurs choses à faire. Le mieux à faire est de les planifier mais attention : organisez les choses de façon à vous attaquer à vos priorités, et n’oubliez pas de toujours prendre une courte pause entre deux activités.
Multi vitamines
Prenez des préparations faites à base de substances multi vitaminées. Cela remédie aux problèmes de concentration causés par des carences nutritionnelles.
Manque de concentration et aspect comportemental
La plupart du temps, la plupart des gens opposent à un problème de concentration une façon rationnelle de fonctionner. Cela signifie exercer sur soi une forme de contrainte : « Je dois« , « Je m’oblige« , etc.
Si cela se comprend, à priori, et comme je l’explique souvent dans les articles de ce blog, cette façon rationnelle de fonctionner est très insuffisante en plus d’être trés improductive. Pourquoi cela ?
Elle l’est parce que, le plus souvent, vous réglez la surface de votre problème. Vous prenez le risque d’être envahi(e) par de multiples tâches si, d’aventure, vous ne mettez pas en place une vraie stratégie de changement laquelle, par extension, vous empêche de faire des choix et de vous affirmer quant à ces derniers.
C’est la raison pour laquelle, en bas du présent article, je vous propose une solution comportementale pour traiter votre problème de concentration.
Un problème de concentration, c’est quoi ?
Le problème de concentration désigne la diminution de la faculté d’une personne à se concentrer. Être concentré(e), ou se concentrer, signifie focaliser son attention sur une tâche, une fonction, ou un comportement, à l’exclusion de toute autre chose. Pour un temps variable, aléatoire, ou précisé par vous.
Les personnes qui souffrent de problème de concentration ne se souviennent pas toujours des informations qui leur sont communiquées alors que cela remonte, parfois, à quelques secondes ou à quelques minutes. Il y a comme un blocage au niveau de leur cerveau.
Ces troubles sont en général passagers et ponctuels mais, dans certains cas, le problème de concentration se révèle sérieux. Il s’étend sur de longues périodes lesquelles sont accompagnées de signes physiques et psychiques.
Par exemple :
Vous arrive-t-il de rechercher un mot ou un nom connu sans le trouver ?
Vous retrouvez-vous dans un endroit de votre maison sans vous souvenir exactement ce que vous venez y faire ?
Vous arrive-t-il de prévoir de faire une chose à un moment de la journée puis de ne plus du tout vous en souvenir ?
Constatez-vous que vous ne parvenez plus à résoudre les jeux d’esprit aussi vite qu’autrefois ?
Si vous répondez affirmativement, ne serait-ce qu’à l’une de ces questions, sans doute souffrez-vous d’un problème de concentration.
Quelles sont les causes d’un problème de concentration ?
La concentration est l’aptitude à fixer de manière volontaire toute son attention sur une chose, une personne ou un sujet précis.
C’est la capacité à faire d’une chose une priorité à passer tout le reste au second plan. Le problème de concentration naît de la difficulté à se concentrer sur des choses précises pendant une durée plus ou moins longue.
Le problème e concentration est causé par un surmenage du cerveau. Celui-ci n’arrive plus à faire des efforts supplémentaires et passe en « service minimum ».
Pour leur fonctionnement optimal, les tissus du cerveau ont besoin d’une bonne oxygénation. Le défaut d’oxygénation peut être dû à des phases de récupération insuffisantes à la suite d’efforts considérables.
D’une manière générale, un problème de concentration sont liés aux facteurs ci-après :
Chez l’enfant, le TDAH, trouble du déficit de l’attention et hyperactivité, est caractérisé par un déficit de l’attention. Avec ou sans hyperactivité ce qui entraine des problèmes de concentration la plupart du temps.
Comment traiter un problème de concentration ?
Les éléments dont vous venez de prendre connaissance sont à considérer comme de points d’appuis. Tous ces supports, constituent une aide et pas la solution.
Votre problème de concentration repose sur un paradoxe échec/réussite qui génère un conflit intrapsychique, un peu comme si votre cerveau droit vous dit une chose et que votre cerveau gauche le contraire.
Se concentrer et, in fine, en finir avec un problème de concentration requiert une intervention comportementale adaptée à votre cas.
L’approche systémique de Palo Alto vous permet de résoudre facilement et rapidement votre problème de concentration.
Il y a de fortes chances pour que depuis un certain temps vous soyez en recherche de solutions aux troubles obsessionnels compulsifs. Par extension, de fortes probabilités, puisque vous commencez à lire cet article, que vous n’ayez toujours pas trouvé votre bonheur à ce propos.
Avant de que vous parler de solution aux toc, je vous invite à prendre connaissance de tous ces éléments dès maintenant mais, auparavant, il me semble important de vous préciser tout ce que vous devez savoir sur les tocs.
Pour commencer, sachez que les troubles obsessionnels compulsifs, ou toc, sont des troubles de santé mentale responsables de souffrances significatives lesquelles perturbent la vie quotidienne d’une personne.
Pour information, les tocs concernent 2 à 3% de la population française et touchent les personnes avant l’âge de 65 ans dans plus de 60% des cas (Source: INSERM)
Les obsessions et les compulsions caractéristiques des troubles obsessionnels compulsifs sont fréquemment envahissantes, chroniques et difficiles à contrôler.
Si vous êtes impatient(e), vous pouvez dès maintenant prendre connaissance de l’article lié au traitement naturel des toc.
Les troubles obsessionnels compulsifs sont-ils 1 maladie mentale ?
Ils sont appréciés comme tels car ils affectent le fonctionnement mental, émotionnel et comportemental d’une personne.
Signes et symptômes des troubles obsessionnels compulsifs
Les tocs se caractérisent par deux éléments principaux :
Les obsessions,
Les compulsions.
Les obsessions sont des pensées, images ou idées récurrentes et envahissantes qui provoquent de l’anxiété.
Les compulsions, quant à elles, sont des comportements répétitifs que la personne effectue en réponse à ses obsessions pour réduire l’anxiété ou prévenir ce qu’elle considère comme une catastrophe en devenir.
Les signes courants de troubles obsessionnels compulsifs incluent les facteurs ci-après :
La peur excessive de la saleté ou des germes.
Des préoccupations constantes pour l’ordre, la symétrie ou la perfection.
La nécessité de compter ou de répéter des actions spécifiques.
Des pensées intrusives violentes ou inappropriées.
La collection excessive d’objets inutiles.
Pour information, les compulsions ont pour conséquences des troubles de la concentration ce qui signifie être empêché(e) de se concentrer sur un autre objet d’intérêt que celui relatif aux obsessions.
Cela signifie qu’une personne est à même de se concentrer de façon obsessionnelle sur l’alignement d’un objet sur un meuble mais être dans l’incapacité de focaliser son attention sur une tâche qui ne relève pas d’un caractère obsessionnel.
Troubles obsessionnels compulsifs les plus courants
Le troubles obsessionnels compulsifs prennent de nombreuses formes, et chacun(e) exprime des obsessions et des compulsions différentes.
Dès lors, de tels problèmes se caractérisent par des obsessions et des compulsions spécifiques :
TOC de contamination,
TOC de vérification,
TOC de comptage,
TOC de répétition,
TOC de pensées intrusives,
TOC de collection compulsive (syndrome de Diogène),
Obsessions religieuses.
Qu’est-ce qui provoque les troubles obsessionnels compulsifs ?
Les causes exactes des tocs ne sont pas clairement identifiées. Il est probable qu’elles résultent d’une combinaison de facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux.
Je vais essayer d’être plus clair en détaillant de quoi il retourne et, ce faisant, vous comprendrez mieux ce qui provoque ce type de réaction en chaine.
Ce type de trouble mental appartient à une catégorie de troubles mentaux caractérisés par la présence de pensées intrusives et récurrentes, appelées « obsessions », lesquelles provoquent une anxiété significative, ainsi que des comportements ritualisés et répétitifs, appelés « compulsions ».
Les tocs ont alors un impact significatif sur la vie d’une personne, perturbant son fonctionnement social, professionnel et personnel.
Les obsessions
Les obsessions sont des pensées, des images mentales ou des peurs obsédantes qui se répètent de manière persistante et indésirable.
Ces pensées sont souvent vécues comme intrusives, inappropriées et sources d’anxiété.
Les obsessions les plus courantes incluent la peur de la contamination, les pensées violentes, les doutes excessifs, les préoccupations liées à l’ordre et à la symétrie.
Les compulsions
Les compulsions sont des comportements ou des actes mentaux répétitifs que les personnes atteintes de toc expriment en réponse à leurs obsessions.
Les compulsions sont le plus souvent destinées à réduire l’anxiété provoquée par les obsessions, et ceci bien qu’elles puissent également être réalisées selon des règles strictes ou en suivant une séquence particulière.
Par exemple, quelqu’un qui craint la contamination peut se laver les mains de manière excessive et rituelle.
Il s’agit donc là d’accomplissements qui n’ont pas de cesse et qui ont une fonction particulière : le souci de se rassurer. Plus la personne produit ce type de comportement, moins elle est rassurée, plus elle perd le contrôle ce qui, bien évidemment, renforce l’anxiété.
En effet, la personne ne sait que rarement préciser ce qui lui a fait s’interrompre dans l’accomplissement de sa compulsion et, le plus souvent, elle éprouve le besoin de recommencer ce qui l’épuise et la stresse plus encore puisqu’elle perd la maitrise d’elle même et de ce qu’elle vit comme un problème.
Anxiété et souffrances
Les obsessions et les compulsions entraînent une anxiété significative et une souffrance émotionnelle. Les tentatives de résister à ces pensées obsédantes ou de les ignorer sont souvent infructueuses.
Je vous ai expliqué pourquoi dans le chapitre précédent.
Interférences dans la vie quotidienne
Les comportements compulsifs prennent énormément de temps, en plus de consommer une énergie folle, ce qui entraîne une diminution de la productivité au travail ou à l’école, des difficultés dans les relations interpersonnelles et une perte de qualité de vie générale.
Distinction d’avec d’autres troubles anxieux
Il est important de distinguer ces troubles d’autres troubles mentaux, tels que l’anxiété généralisée ou les troubles de la personnalité.
Les troubles obsessionnels compulsifs sont caractérisés par la présence de pensées obsessionnelles et de comportements compulsifs spécifiques qui les différencient d’autres symptômes de troubles anxieux.
Origines et causes des troubles obsessionnels compulsifs
Les troubles obsessionnels compulsifs sont des troubles mentaux complexes dont l’origine et les causes sont le résultat d’une interaction complexe entre des facteurs génétiques, neurobiologiques, psychologiques et environnementaux.
Comprendre ces éléments peut aider à mettre en lumière le développement de ce trouble émotionnel.
Des facteurs génétiques
Des études ont suggéré qu’il existe une prédisposition génétique aux obsessions comme aux compulsions.
Ainsi, des personnes ayant certains antécédents familiaux difficiles sont plus susceptibles de développer ce type de trouble anxieux.
Dès lors, l’éducation, l’environnement affectif et familial, des parents anxieux, etc., sont autant d’éléments susceptibles de générer obsessions et compulsions.
Des recherches sur les jumeaux ont montré que si l’un des jumeaux a un problème de compulsion, l’autre a un risque plus élevé de le développer, renforçant l’hypothèse d’une composante génétique.
Que dit la neurobiologie ?
Les chercheurs ont identifié des irrégularités au niveau des neurotransmetteurs, en particulier la sérotonine, dans le cerveau des personnes victimes de tocs.
Ces anomalies contribuent à la régulation des humeurs et de l’anxiété, jouant ainsi un rôle dans le développement de comportements obsessionnels et compulsifs.
Les obsessions émergent alors en réponse à ces événements, et les compulsions sont utilisées pour faire face à l’anxiété correspondante, ce qui prouve, comme tout problème et si paradoxal que cela est, que la compulsion a un intérêt.
Des comportements d’apprentissage
Les tocs peuvent également résulter de comportements d’apprentissages.
Par exemple, si une personne associe un comportement compulsif, comme le lavage excessif des mains, à une réduction de l’anxiété, elle est plus encline à répéter ce comportement pour obtenir un soulagement temporaire lequel, je me permets de vous le rappeler, enrichit le problème.
Les facteurs environnementaux
Des facteurs environnementaux, tels que des infections microbiennes ou des complications pendant la grossesse, ont été examinés pour leur rôle potentiel dans le développement des ces troubles.
Cependant, la relation exacte entre ces facteurs et les tocs nécessite des recherches plus approfondies.
Le rôle des croyances limitatives
Les modèles de croyances, ou des idées limitatives, jouent un rôle important dans un toc.
Les personnes victime d’un toc ont souvent des croyances irrationnelles et des pensées obsessionnelles qui renforcent leurs compulsions.
Par exemple, la croyance que ne pas vérifier la fermeture d’une porte entraînera un accident grave peut conduire à des vérifications répétitives.
Interactions de facteurs
Il est important de noter que les tocs ne résultent généralement pas d’un seul facteur, mais plutôt de l’interaction de plusieurs éléments.
Les facteurs génétiques créent parfois une prédisposition, tandis que des facteurs environnementaux ou psychologiques déclenchent l’apparition des symptômes.
Comprendre l’origine et les causes des tocs est un domaine de recherches en constante évolution.
Il est essentiel de souligner qu ‘il s’agit dans ce domaine de troubles médicaux réels et qu’ils ne sont pas le résultat de faiblesses personnelles ou de comportements volontaires.
Le traitement et le soutien nécessaire sont disponibles pour aider les personnes qui souffrent à gérer et à améliorer leur quotidien de sorte à ce qu’elles trouvent la paix de l’esprit à laquelle elles aspirent.
Ainsi, la thérapie comportementale donne des résultats supérieurs à 95% comme le précise ce protocole de traitement disponible en ligne (lire en bas du présent article).
Les troubles obsessionnels compulsifs ont-ils un intérêt ?
Les tocs sont généralement associés à des pensées obsessionnelles envahissantes et à des comportements compulsifs perturbants, ce qui provoque détresse et anxiété.
Cependant, il est important de reconnaître qu’il existe des aspects plus nuancés à prendre en compte dans l’intérêt des toc.
Une sensibilité et une conscience plus forte
Les personnes concernées ont souvent une sensibilité aiguë quant à leur environnement et à leur propre expérience intérieure. Cette sensibilité peut les rendre plus conscientes des détails et des nuances qui échappent à d’autres.
Dans certains cas, cette qualité peut être un atout dans des domaines tels que l’art, la science ou la créativité.
Persévérance et obstination
Les personnes victimes de comportements compulsifs et obsessionnels sont souvent dotées d’une grande persévérance.
Leur capacité à se concentrer intensément sur une tâche peut les aider à atteindre des niveaux élevés d’accomplissement dans des domaines spécifiques.
Cependant, il est important de prendre acte que cette tendance à l’obstination peut avoir comme conséquence des comportements autodestructeurs.
Une sensibilité conséquente
Bien que les tocs soient souvent associés à des pensées intrusives indésirables, certaines personnes ont découvert que leurs obsessions stimulent leur créativité.
Organiser et planifier : le propre de la personne anxieuse
Le besoin de maintenir l’ordre et la symétrie, particulièrement fréquent chez ce type de patient(e), peut les rendre exceptionnellement organisées et attentives aux détails.
Qualité, j’en conviens, qui peut être un atout dans des domaines tels que la gestion de projet, la recherche ou la planification minutieuse.
Une empathie développée
La sensibilité accrue des personnes compulsives peut les rendre plus empathiques que la moyenne générale et capables de mieux comprendre les luttes des autres.
Cela peut les amener à s’investir dans des activités de soutien ou de conseil aux personnes confrontées à des défis similaires.
Reconnaissance de ses besoins
Un toc peut également avoir l’effet positif de sensibiliser les individus à l’importance de la santé mentale.
Les personnes atteintes de troubles obsessifs qui cherchent un traitement et un soutien peuvent devenir d’ardents défenseurs de la sensibilisation à la santé mentale et contribuer à réduire la stigmatisation.
Cependant, il est crucial de noter que ces aspects positifs ne minimisent pas les défis que représentent les tocs.
Ces avantages potentiels doivent être replacés dans un contexte de souffrances en tenant compte de l’impact négatif global qu’ils exercent.
Un traitement adapté – personnalisé -, le soutien de professionnels, la compréhension et la bienveillance sont essentiels pour aider ces personnes.
Troubles obsessionnels compulsifs et intelligence
Les troubles obsessionnels n’ont aucune corrélation avec l’intelligence d’un individu.
Les intéressé(e)s peuvent avoir des niveaux d’intelligence et de culture variés. Le trouble ne dépend donc pas de la capacité intellectuelle de chacun(e).
Ce qui compte, ce sont la réalité et les conséquences des obsessions et des compulsions sur la vie quotidienne.
Toc et enfance
Ce trouble peut se développer à tout âge, y compris pendant l’enfance.
Certaines recherches suggèrent que les premiers signes peuvent apparaître chez des enfants (entre 3 et 10 ans), bien que le diagnostic soit difficile à établir dans cette tranche d’âge.
Si vous êtes proche d’un enfant atteint de ce type de problème, ou que vous pensez qu’il l’est, n’hésitez pas à en parler autour de vous et à consulter un(e) professionnel(le) de la santé mentale. Je pense, par exemple, aux pédopsychiatres.
Même si, au sortir d’une consultation, il s’avère que votre enfant n’a rien, n’oubliez pas que d’aucuns disent qu’il vaut mieux avoir tort à plusieurs que raison tout(e) seul(e).
J’entends par là qu’il est préférable d’en parler à des professionnels qui, eux, sauront préciser l’importance du problème et la nécessité d’un traitement adapté, plutôt que de ne rien dire et que le problème s’aggrave.
Toc et personnes âgées
Le trouble anxieux dont je vous parle dans cet article affecte des personnes de tout âge, y compris les personnes âgées. Au sujet de ces dernières, ce problème est susceptible d’apparaître ou de s’aggraver avec l’âge.
Les symptômes peuvent être similaires à ceux des autres groupes d’âge mais, chez les personnes âgées, ces symptômes peuvent être associées à des préoccupations liées au vieillissement, telles que la sécurité à domicile ou la santé physique.
Toc et pathologies associées
Ce trouble peut coexister avec d’autres troubles mentaux, tels que :
La dépression,
Les troubles de l’alimentation,
Les troubles anxieux.
Autant de problèmes qui rendent le diagnostic et le traitement parfois plus complexes. Dès lors, la compréhension des relations entre ce problème émotionnel et d’autres pathologies est essentielle pour une prise en charge globale.
Tocs et comorbidités psychiatrique
Obsessions et compulsions sont fréquemment associées à d’autres troubles psychiatriques. Les comorbidités psychiatriques sont des troubles mentaux qui coexistent avec elles.
Parmi les comorbidités courantes figurent, comme je l’ai précisé plus haut, la dépression, l’anxiété généralisée, les troubles alimentaires, et les troubles de la personnalité.
Cette co-occurrence rend le traitement plus complexe, mais il est essentiel de prendre en compte l’ensemble de la santé mentale d’une personne pour la traiter au mieux.
Comment traiter les troubles obsessionnels compulsifs ?
il existe de nombreuses ressources qui offrent un soutien et des informations pour comprendre et gérer cette condition complexe.
Vous trouverez les précisions à ce propos ci-après.
Elle aide les individus à identifier, comprendre et gérer leurs obsessions et compulsions.
Les comportementalistes, dont je suis, travaillent avec leurs patients pour développer des stratégies permettant de faire face à l’anxiété et de réduire puis de totalement éliminer les comportements compulsifs en quelques semaines seulement.
Les livres
De nombreux livres de qualité traitent des troubles obsessionnels compulsifs et de leur gestion.
Certains titres populaires comme « Le Pouvoir de la Volonté » de Jeffrey M. Schwartz et « Brain Lock » de Jeffrey M. Schwartz et Beverly Beyette.
Ces livres – en anglais – offrent des informations précieuses et des conseils pratiques.
Les podcast
Les podcasts sont une source d’inspirations et d’informations pour les personnes concernées.
Il vous suffit de chercher sur internet les différentes plates-formes de podcast qui existent et qui traitent de problèmes de santé mentale.
Les groupes de soutien
Les groupes de soutien en personne ou en ligne permettent aux personnes en souffrance de partager leurs expériences, d’obtenir des conseils pratiques et de se sentir moins seules dans leur lutte contre le problème dans lequel ils sont comme enfermés.
Des organisations telles que l’Association Internationale des Toc (IOCDF) – en anglais – fournissent des ressources pour trouver des groupes de soutien.
Les médicaments
Dans certains cas, des médicaments, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), sont prescrits pour réduire l’anxiété. Il est important de discuter de cette éventualité avec votre médecin psychiatre ou généraliste.
Attention cependant, se contenter de prendre des médicaments et ne pas suivre ou effectuer un travail thérapeutique n’a aucun sens, en plus d’être un traitement voué à l’échec.
Les vidéos éducatives
Des vidéos éducatives en ligne peuvent aider à expliquer les toc de manière visuelle. Des chaînes YouTube spécialisées et des vidéos créées par des experts en santé mentale offrent des informations utiles.
Les sites web ou les blog fiables
Des sites web de confiance, tels que ceux de l’AFTOC (Association Française de Personnes Souffrant de Troubles Obsessionnels Compulsifs) fournissent des informations détaillées quant aux traitements et aux ressources.
Le présent blog et , partant, les articles qu’il contient, comme l’accès à un programme thérapeutique pour traiter les tocs vous sera aussi trés utile.
L’erreur à ne pas faire en matière de troubles obsessionnels compulsifs
Sans doute avez-vous commis cette erreur dont je m’apprête à vous parler.
La plupart du temps, la plupart des personnes victimes de tocs essaient de contrôler leur toc, c’est à dire de s’empêcher d’y laisser libre cours.
Ainsi, vous raisonnez, vous intellectualisez en vous disant que vous n’allez pas laisser vos troubles obsessionnels vous submerger, prendre le pas sur vous.
Je comprends, mais cette réaction d’opposition est le pire des comportements que vous puissiez avoir.
Il ne faut pas vous empêcher de « vivre » vos tocs. Si vous en éprouvez le besoin, irrépressible ou léger, laissez vous aller.
Vous avez raison de craindre que votre problème vous dépasse et vous prenne du temps et de l’énergie. Mais en vous empêchant de le vive pour ce qu’il est, vous vous frustrez d’une façon telle que vous ne faites qu’enrichir le problème.
Vos tocs sont un symptôme d’anxiété et ce n’est donc qu’en traitant l’anxiété elle-même que vous éliminerez facilement vos tocs.
Dernière précision : si vous souhaitez exprimer un commentaire ou partager votre expérience, n’hésitez pas à utiliser le formulaire « Commentaires » en bas du présent article.
D’après certaines études, environ 3% de la population française souffre de toc, c’est à dire d’un trouble obsessionnel compulsif.
Cela signifie que près de 2 millions de personnes souffrent de troubles anxieux lesquels sont accompagnés d’obsessions. Leurs conséquences sont les troubles paniques, et la phobie sociale pour ne citer que les plus importants.
Cela en dit long sur l’état d’angoisse récurrent d’une partie de la population française et si l’on ramène ce chiffre à l’équivalent de la population mondiale, ces données donnent le vertige.
Dans le présent article, j’essaie de préciser la définition du toc et aussi de vous raconter l’histoire d’Amélie qui vit un mal-être profond.
Existe t’il des traitements efficaces pour soigner un toc ?
Pour soigner un trouble obsessionnel compulsif, tout est une question de contexte et de personne. Mais il existe bel et bien un traitement des toc, un traitement efficace et durable.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs n’est pas nécessairement long ni ingrat. Du fait de leur mécanisme, il est vrai que les toc sont souvent compliqués. Le travail consiste donc à comprendre comment s’organisent et vivent ces troubles obsessionnels compulsifs et ce, de façon précise.
Seule une contextualisation très fine favorise un tel niveau de compréhension. Ensuite, il convient d’être suffisamment créatif en matière de stratégie thérapeutique. C’est la particularité de l’approche comportementale pour éliminer définitivement les toc de façon progressive et naturelle, sans médicaments.
Il est important de préciser que les troubles obsessionnels compulsifs sont souvent le fruit d’une angoisse sourde laquelle s’est établie depuis fort longtemps.
Il est donc nécessaire de comprendre la mécanique du problème mais pas seulement. Autant que faire se peut, il faut identifier la genèse du problème parce qu’effectivement, le toc est souvent le symptôme d’un autre problème.
Pour traiter un toc, je mets à votre disposition mon programme thérapeutique et comportemental en ligne. C’est ma façon de satisfaire à mon engagement professionnel, c’est à dire de vous offrir tous les moyens de vaincre les troubles obsessionnels compulsifs.
N’essayez pas de guérir seul(e) et faites vous aider
Pour se débarrasser définitivement d’un toc, on doit d’abord aider le patient à vaincre les pensées obsessionnelles. C’est une étape délicate, car le patient a souvent l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ces idées irrationnelles qui le submergent.
Certaines thérapies permettent d’apprendre à objectiver ses pensées pour reprendre le contrôle. À ce titre, on conseille toujours aux personnes qui souffrent de toc de consulter un professionnel comme un psychiatre, un psychanalyste ou un comportementaliste.
Dans tous les cas, on déconseille fortement d’essayer de guérir seul de ses toc. Les pensées obsessionnelles altèrent le rapport à la réalité du patient et il ne peut donc pas les affronter seul. De même, si vous souffrez de tocs très légers, vous ne devez pas les ignorer.
Les probabilités qu’ils empirent sont très élevées. L’anxiété, les troubles anxieux et les tocs évoluent en permanence et rarement dans le bon sens si on ne se fait pas aider. Un toc très léger est susceptible d’empirer jusqu’à vous rendre la vie impossible.
Les médicaments sont-ils efficaces ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, plusieurs médicaments peuvent être utilisés. Généralement, ils sont tous regroupés en deux catégories :
Les anxiolytiques,
Les antidépresseurs.
Les anxiolytiques sont très efficaces mais leur effet est temporaire. Ils ont également de nombreux effets secondaires et ne soignent pas l’origine du problème. Ils n’apaisent l’angoisse ou les symptômes d’anxiété que de façon temporaire.
On utilise ce type de médicament surtout pour gérer les crises. Les antidépresseurs sont plus compatibles avec une prise sur le long terme. En revanche, tous les troubles anxieux et les toc ne sont pas liés à une dépression, ce qui signifie que vous devez être attentif(ve) aux effets des antidépresseurs pour ne pas en consommer inutilement.
Comment gérer les toc grâce à l’approche systémique ?
Depuis plusieurs années, l’Assurance maladie et l’OMS considèrent les thérapies comportementales comme la meilleure solution contre les troubles anxieux. Les patients qui souffrent d’anxiété généralisée, de phobie ou de toc obtiennent de très bons résultats quand ils consultent un comportementaliste.
Plus de neuf patients sur dix sont définitivement soignés après quelques semaines de thérapie seulement.
L’approche stratégique et brève, qui est une approche comportementale, repose sur des exercices bien précis qui accompagnent le patient dans son parcours.
Dans un premier temps, la personne qui consulte doit apprendre à objectiver puis à neutraliser les pensées à l’origine de ses obsessions.
Ensuite, d’autres exercices la place mentalement dans des situations caractéristiques pour l’aider à les éradiquer, maintenant qu’il objective ses inquiétudes les plus fortes.
L’approche systémique de palo Alto est très efficace parce qu’elle cible un problème en particulier et c’est donc un excellent complément à une psychothérapie menée sur le long terme.
La psychothérapie permet d’explorer sa psyché pour y déceler l’origine de ses troubles et apprendre à mieux analyser son propre fonctionnement.
La psychothérapie ne cible pas les problèmes en particulier et laisse le patient plus libre d’explorer. Attention toutefois : je vous déconseille fortement de suivre une thérapie comportementale et une psychothérapie de type analytique en même temps.
Pourquoi ?
Tout simplement parce-que la première est opérationnelle – fonctionnelle – là où la seconde est normative. Il y a donc un fort risque de conflit intrapsychique.
Je vous rappelle que l’approche systémique de Palo Alto intervient sur le « comment » alors que la psychothérapie intervient sur le « pourquoi ». D’où une sorte de conflit d’intérêt et de loyauté.
Comment se débarrasser de troubles obsessionnels compulsifs ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, l’approche comportementale systémique et stratégique reste la meilleure solution. Elle permet de vaincre de nombreux troubles anxieux en quelques semaines seulement.
La thérapie comportementale, stratégique et brève, est particulièrement efficace contre les tocs grâce aux outils thérapeutiques qu’elle utilise.
Puisqu’un toc se caractérise par la survenue intempestive de pensées obsédantes, le travail cognitif consiste à neutraliser les pensées obsédantes ou en les éliminant totalement ou par la mise en place de pensées plus constructives.
En ce qui me concerne, je préfère la première solution puisqu’elle est bien plus stratégique, facile et quantifiable (en termes de résultats acquis). Dans le cas du toc d’hygiène, le patient apprend des techniques comportementales pour contraindre son cerveau à ne pas sur réagir face à des stress divers.
Dans la même veine, sur la foi d’une stratégie adaptée au patient, la thérapie comportementale propose des exercices comportementaux spécifiques. Dans un premier temps, le thérapeute comportemental vous aide à classer les gestes compulsifs en les hiérarchisant.
Ensuite, vous commencez à travailler d’abord sur le geste que vous avez le plus de mal à combattre et, progressivement, vous apprenez à combattre tous les gestes compulsifs, du plus difficile au plus simple.
Pourquoi dans ce sens ? Tout simplement pour bénéficier de l’effet systémique d’un tel exercice. En commençant par travailler le geste compulsif le plus handicapant, et en le neutralisant, il interagit sur les troubles obsessionnels compulsifs de moindre intensité (les moins anxiogènes).
Chaque fois que vous avez neutralisé un toc d’hygiène, ou une situation anxiogène associée, vous passez à la suivante. En travaillant ainsi, grâce à un travail thérapeutique régulier et impliqué, les patients viennent à bout de leurs tocs en quelques semaines seulement, parfois même en quelques jours (je l’ai vécu).
Pour conclure, je vous rappelle que l’approche systémique dite stratégique et brève issue du modèle Palo Alto guérit plus de 95% des patients victimes de toc en quelques semaines seulement.
Cette thérapie stratégique et brève peut se suivre à distance, directement sur internet. A contrario, une psychothérapie de type psychologie est une approche très différente.
Elle se déroule sur plusieurs années et ne cible pas directement le trouble anxieux. Elle consiste à explorer votre psyché pour vous aider à affronter vos difficultés. Il convient donc de faire un choix : comprendre « pourquoi » (psychologie : ça prend des années) ou agir sur le « comment » (approche comportementale : 2 à 3 mois).
Pour trouver une solution aux toc, je vous laisse donc faire le choix du mode thérapeutique qui vous convient.
Si je suis honnête, et j’essaie de l’être autant que possible, lâcher prise n’a jamais été simple pour moi. Pour être plus honnête encore, je navigue constamment entre le contrôle et le lâcher prise, et ceci est valable autant dans ma vie personnelle que professionnelle.
Tous les jours j’entends parler de ce concept comme une sorte de Graal. Comme si réussir à lâcher prise revêt un caractère divin ce qui nous amène à nous poser la question de savoir comment lâcher prise.
Depuis des années que je pratique l’approche systémique de Palo Alto, j’entends souvent parler de la difficulté de ne pas contrôler qui va dans le sens de se laisser aller. Comme diraient certains : de lâcher le mental, partant, de pratiquer le lâcher prise ce qui se résume à rester dans le moment présent, à vivre ici et maintenant, ni dans le passé, ni dans le futur.
Ainsi, à ne pas anticiper et à ne pas trop se projeter dans l’avenir non plus. C’est à dire : vivre le moment présent et avoir confiance en soi, accepter ce qui est ce qui implique de laisser de côté ce besoin de tout contrôler. Vaste sujet.
Sans vouloir changer ce qui suit dans une volonté déchainée et improductive, il s’agit là d’accepter ce qui ne peut être changé et se dire : » Je ne me sens pas bien « .
Ce n’est point une question de culture ni d’environnement encore moins de race. La religion n’entre pas en ligne de compte non plus, et j’en oublie qui conditionne une capacité naturelle au lâcher prise ou au contrôle.
Sans doute avez-vous déjà fait le constat d’ô combien il est difficile dans tout ou partie de votre vie de satisfaire à ce concept spirituel qu’est le lâcher prise. Quand je parle de spiritualité, je parle d’état d’esprit et non de religion.
Mais alors, c’est quoi le lâcher prise ? Le lâcher prise signifie que vous acceptez de ne pas contrôler l’incontrôlable. Le lâcher prise signifie que vous acceptez une situation, une perception, une émotion. Cette émotion peut être de nature positive ou négative d’ailleurs qu’il s’agisse de la peur, de la joie, de la tristesse pour ne citer qu’elles.
Celle-ci a pour fonction de vous procurer du plaisir, du bien-être ou l’inverse. Vous protéger d’une succession de symptômes tels que des troubles anxieux plus ou moins graves.
Définition du lâcher prise
Sans doute vous demandez-vous quelle est la définition du lâcher prise ?
Dans cet article, j’essaye de poser les bases de ce concept spirituel et, je le rappelle encore une fois, le terme spiritualité est employé dans le sens de l’état d’esprit, pas dans celui d’une quelconque religion.
Qui que vous soyez, d’où que vous veniez et, accessoirement, où que vous alliez, sans doute avez-vous appris à contrôler vos comportements et vos émotions dans tous les domaines de votre vie. Ainsi, vous répondez d’une façon jugée adaptée à toutes les sollicitations de la vie.
L’expérience aidant, vous remarquez sans doute que lorsque vous rencontrez des difficultés, des problèmes, des résistances, cela suscite en vous des émotions.
Celles-ci vous perturbent parfois, au point que vous avez toutes les raisons de craindre de perdre le contrôle de vous même ou de la situation ou peut-être même des deux à la fois.
Vous réagissez donc de sorte à reprendre le contrôle de la situation. Si, d’aventure, vous n’y réussissez pas, vous insistez ce qui génère du stress voire de l’angoisse. Cependant, insister plus encore risque de vous infliger de l’anxiété c’est à dire une tension intérieure qui ne fera que rajouter à ce que vous vivez déjà comme un problème.
Pour partie, je pense avoir déjà répondu à cette question dans le chapitre précédent. Cependant, lâcher prise nécessite quelques explications quant à la difficulté que cela représente.
Les explications qui suivent sont destinées à mieux vous faire comprendre pourquoi il est difficile (mais pas impossible) d’apprendre à lâcher prise.
Le plus souvent (pour ne pas dire tout le temps), le problème du lâcher prise repose sur votre personnalité et sur les habitudes ancrées en vous. En effet, tout ou partie des éléments constituants votre personnalité sont des freins majeurs pour lâcher prise.
Dès lors, qu’en est-il des éléments constituants votre personnalité à propos de laquelle, vous trouverez ci-après les éléments qui la composent :
Éducation,
Culture,
Modes de vie,
Environnement (social, affectif, économique),
Expériences de vie,
Religion (que vous en pratiquiez une ou pas),
Image de soi,
Image des autres,
Peur du jugement.
Chacun de ces éléments caractérise et programme la plupart de nos comportements dans tout ou partie des domaines de nos vie. Cette programmation engendre donc un certain type de réponse à tous les types de sollicitations dont nous faisons l’objet.
Par exemple, imaginez que vous êtes dans un groupe que vous y avez une place et que les interactions sociales y existent de façon considérée comme normales.
Chacun s’exprime et vous aussi mais, peut-être, préférez-vous observer ? A un moment, quelqu’un dit quelque chose qui ne vous laisse pas indifférent, et ce que vous entendez vous invite à réagir, à répondre, abonder, répliquer, ouvrir un débat.
Vous intervenez, exposez votre point de vue, lequel est critiqué et mis à mal. La discussion s’envenime et, in fine, d’une situation agréable vous allez passer à une situation de conflit. Pour quelle raison ?
C’est tout simple : les personnes présentes ne sont pas d’accord avec votre point de vue sur un sujet donné. Chacun fait montre d’une volonté déchainée pour asséner sa vision des choses en arguant quelle est la seule vérité mais, bien évidemment, tout le monde n’est pas d’accord.
Du coup, la discussion s’envenime alors que chacun fait preuve d’un manque d »écoute active et que d’autres ne cherchent qu’à faire valoir leurs arguments.
Face à un tel débordement verbal, et du passage d’une situation agréable à une situation de conflit, n’eut-il pas été préférable de faire preuve d’écoute sans chercher ni à contester le point de vue des autres ni à ne revendiquer le sien comme au-dessus de celui des autres ?
En fait, ce qu’il s’est passé, c’est une lutte d’égo, un refus de la différence, une volonté d’obérer la parole de l’autre parce-qu’elle nous dérange et que partant, ce qui aurait pu être un moment agréable a dégénéré en une situation fort désagréable.
C’est en refusant ou en niant la parole de l’autre qu’on l’enrichit. C’est en essayant de contrôler une chose qui nous inquiète qu’on en perd la maitrise. C’est en obsédant sur la peur de ne pas satisfaire ses objectifs dans quelque domaine que ce soit qu’on ne réalise pas les dits objectifs. C’est toute la problématique du but conscient.
Il en va ainsi de la réponse de tous les gouvernements qui se succèdent. Par , par de perdre le contrôle, ils augmentent sans cesse le nombre de policiers et les sur arment. Or, cela ne constitue en rien la solution puisque la population peut, à son tour, avoir peur de débordements d’une part et que, c’est notoire, l’hyper sécurité engendre l’insécurité.
Dès lors, il ne s’agit pas de lâcher prise et de laisser faire, mais de trouver le bon équilibre entre le trop et l’insuffiisant.
Comment lâcher prise ?
Le lâcher prise pose la question de l’égo, de l’image de soi, partant, de la confiance en soi. S’affirmer ou ne pas s’affirmer, dire non ou pas, avec, dans un cas comme dans l’autre, la peur d’être mal jugé(e).
Si vous n’êtes pas à la hauteur d’une situation, qu’elle soit sociale, affective, professionnelle ou économique, en vous disant » je veux tout contrôler « , le réel problème est que vous redoutez que cela vous échappe. Dès lors, vous avez peur d’accéder à un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré et, partant, êtes sidéré(e) par ce qu’il vous arrive.
Pratiquer le lâcher prise est à la fois simple et compliqué. Vous identifiez que vous vous faites du mal en essayant, de façon quasi obsessionnelle, de reprendre le contrôle de ce qui vous échappe, mais d’un autre côté, vous refusez d’accepter ce que vous ne pouvez changer (cf. Sénèque).
Il vous faut donc accepter que plus vous essayez de tenir bon, plus vous enrichissez votre problème et par lien de cause à effet, plus vous nourrissez ce problème, plus il s’amplifie. J’en veux pour preuve le problème des personnes angoissées ou anxieuses.
Comment accepter ce qu’on ne peut pas changer ?
Lâcher prise est une compétence précieuse lorsqu’il s’agit de faire face à l’angoisse, à l’anxiété, à la dépression ou aux phobies. Cela implique de lâcher le contrôle sur les pensées, les émotions et les situations qui nous causent du stress.
Apprendre à lâcher prise ne signifie pas abandonner ou ignorer nos problèmes, mais plutôt trouver un équilibre émotionnel et mental qui nous permet de mieux gérer ces difficultés.
Dès lors, je vais essayer de vous préciser comment faire pour lâcher prise.
Accepter ses émotions
La première étape pour lâcher prise consiste à accepter et reconnaître ses émotions.
Au lieu de les combattre ou de les juger, il est important de les accueillir avec bienveillance. Prenez le temps de vous connecter à vos émotions, identifiez-les et reconnaissez qu’il est normal de les ressentir.
En pratiquant cette acceptation, vous pouvez éviter de vous enliser dans un cycle de résistance et de frustration.
Pratiquer des exercices de méditation et/ou de relaxation
Pour lâcher prise, la méditation dite de pleine conscience est une pratique qui consiste à être pleinement conscient de l’instant présent, sans jugement.
Elle permet de se détacher des pensées anxieuses ou dépressives en se concentrant sur le moment présent. Essayez de pratiquer la méditation en focalisant votre attention sur vos sensations physiques, votre respiration ou votre environnement.
Cela vous aidera à cultiver un état de calme intérieur et à lâcher prise sur les pensées ruminatoires.
Identifier les pensées limitantes
Les pensées négatives, communément appelées idées limitatives ou pensées limitantes, alimentent l’angoisse et la dépression.
Dans le plus fort de ce type de situations et de ressentis, vous pouvez être amené(e) à ressentir un sentiment d’irréalité, c’est à dire l’impression fort désagréable de ne plus vous incarner. Pour être bref, vous avez l’impression de ne pas vous habiter et e ne pas être acteur de votre vie tout en étant présent.
Prendre conscience de ces pensées et identifier les croyances qui les sous-tendent ne peut que vous permettre de comprendre ce qui vous bloque.
Une fois que vous les avez identifiées, interrogez-les de manière objective. Sont-elles basées sur des faits réels ? Sont-elles utiles ou constructives ?
En remettant en question ces pensées limitantes, vous les remplacez progressivement par des pensées positives et réalistes donc constructives.
Être compassionnel avec soi
En matière de lâcher prise, l’auto-compassion consiste à se traiter avec bienveillance et compréhension, comme on le ferait avec un(e) ami(e) cher(e). Faites preuve de compassion envers vous-même lorsque vous traversez des moments difficiles.
N’oubliez jamais que personne n’est parfait et que tout le monde fait face à des défis. Être compassionnel avec soi permet de lâcher prise sur le perfectionnisme et de l’autocritique excessive.
Trouver des activités qui vous détendent
Prenez du temps pour vous adonner à des activités qui vous apaisent et vous détendent.
Cela comprend la pratique d’un hobby, la lecture, la méditation, le yoga, ou tout ce qui vous procure du plaisir et de la sérénité.
Ces moments de détente vous aident à vous éloigner des pensées stressantes et à lâcher prise en vous recentrant sur des expériences positives.
Comment lâcher prise et profiter de la vie ?
Lâcher prise et profiter de la vie sont des objectifs précieux pour améliorer votre bien-être émotionnel et votre satisfaction globale.
Voici quelques conseils pour profiter de la vie en lâchant prise :
Identifier ce que vous pouvez ou ne pouvez pas contrôler : Une étape essentielle pour lâcher prise consiste à reconnaître ce à propos de quoi vous exercez un contrôle réel et ce qui échappe à votre influence. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez changer et acceptez ce que vous ne pouvez pas changer. Cela vous permettra de diriger votre énergie vers les choses qui sont en votre pouvoir et de laisser aller celles qui ne le sont pas.
Être plein de gratitude pour soi : Prenez l’habitude de noter régulièrement les sujets à propos desquels vous êtes reconnaissant(e) dans votre vie. Cela peut être de simples moments de joie, de relations significatives, de réussites personnelles ou professionnelles, voire de petites choses du quotidien. La pratique de la gratitude renforce votre état d’esprit positif et vous aide à apprécier davantage les aspects positifs de votre vie.
Apprendre à gérer le stress : Le stress excessif vous empêche de profiter pleinement de la vie. Identifiez vos sources de stress et trouvez des moyens de les gérer de manière saine. Cela correspond à des techniques de relaxation, comme la méditation, la respiration profonde, l’exercice physique régulier, ou même l’écriture dans un journal intime. Trouvez ce qui fonctionne le mieux pour vous et incorporez ces pratiques dans votre routine quotidienne.
Développer des relations positives : Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et vous inspirent. Les relations positives renforcent le bien-être émotionnel et aident à lâcher prise sur les pensées négatives. N’hésitez pas à rechercher des moments de partage, de rire et de connexion avec vos proches.
Être bienveillant avec soi : Soyez bienveillant(e) envers vous-même et pardonnez-vous vos erreurs. Personne n’est parfait et nous faisons tous face à des difficultés. Traitez-vous avec la même compassion et le même soutien que vous offririez à un ami cher. La bienveillance vis à vis de soi permet de vous accepter tel(le) que vous êtes et de vous libérer du poids de l’autocritique.
Se fixer des objectifs réalistes : Avoir des objectifs dans la vie peut être une source de motivation et de satisfaction. Cependant, assurez-vous que vos objectifs sont réalistes et alignés sur vos valeurs et vos aspirations personnelles. Établissez des étapes réalisables pour atteindre vos objectifs et rappelez-vous de célébrer les progrès que vous faites en chemin.
Lâcher prise et profiter de la vie ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un processus continu qui demande de la pratique et de la persévérance.
Soyez patient(e) et indulgent(e)avec vous-même et n’oubliez pas que même un petit pas a toute son importance.
Lâcher prise est une affaire très personnelle
Imaginons que vous participez à une conversation un peu houleuse. Au cours de cette conversation, vous avez envie de réagir, et vous le faites. Vous exprimerez peut-être votre désaccord, ce qui ne sera pas sans susciter des réactions en cascade.
Par la suite, peut-être que cette conversation dégénèrera au point que vous quittiez le groupe en vous sentant meurtri(e) ou maltraité(e), mis(e) à l’écart voire incompris(e).
Par la suite, vous ruminerez à propos de cette situation. Vous ressentirez une forme de stress et jugerez votre comportement comme celui des autres en revisitant cette discussion. Vous la repasserez dans votre tête et considérez que vous auriez pu ou du faire ceci ou cela, appuyant sur telle ou telle objection ou encore valorisant tel ou tel argument.
Le temps passe et vous n’arrivez pas à laisser cette conversation de côté. En fait, ce moment social vous a affecté au point que vous avez toutes les peines du monde à pratiquer le lâcher prise à ce propos. Pourquoi ?
Tout simplement parce que vous en faites une affaire personnelle. Une affaire qui fait écho à votre vision des choses. Une affaire qui vous marque au point que vous estimez avoir, peut-être, manqué d’affirmation de vous même.
Lâcher prise est une affaire trés subjective
Vous vous sentez mis en cause. Sur la foi de votre vision du monde (qui est intrinsèquement liée à votre personnalité), vous ne pouvez accepter de courber l’échine parce-que cela vous renvoie une image négative de vous même.
Vous aurez peut-être l’impression d’avoir laissé passer des appréciations que vous réprouvez. Je pense à des idées sociales ou encore politiques.
Vous demeurez affecté par ce qu’il s’est passé et, depuis lors, vous recherchez des appuis au sein du groupe. Pour ce faire, vous en parlez aux personnes présentes or, ces dernières, pour certaines en tous cas, ne semblent pas plus affectées que cela.
Exemples de lâcher prise
Afin que vous sachiez comment faire pour accepter ce que vous ne pouvez pas changer, je vous donne quelques exemples de lâcher prise.
Il s’agit là d’exemples concrets où lâcher prise peut vous être bénéfique :
Accepter les changements inévitables : Parfois, nous sommes confronté(e)s à des changements dans notre vie que nous ne pouvons pas contrôler, tels que la perte d’un emploi, une relation qui se termine ou un déménagement. Lâcher prise dans de telles situations signifie accepter que ces changements se produisent et trouver des moyens d’adapter nos comportements ou nos attitudes comme notre vision de la situation. Cela nous permet de nous concentrer sur les aspects positifs et de saisir de nouvelles opportunités.
Gérer les relations conflictuelles : Dans les relations interpersonnelles, il peut être difficile de lâcher prise quant aux attentes et aux désirs qui ne sont pas satisfaits. Cela peut générer du stress, de l’anxiété et des tensions. Dans ce contexte, lâcher prise implique de reconnaître que nous ne pouvons pas changer les autres personnes, mais que nous pouvons contrôler notre propre attitude et notre propre réaction face aux conflits. Accepter les différences et chercher des compromis nous aide à lâcher prise et à préserver des relations plus harmonieuses.
Gérer les erreurs et les échecs : Comme vous le savez, personne n’est parfait. A un moment donné, nous commettons tous des erreurs. Dans ces situations, lâcher prise consiste à accepter nos erreurs, à apprendre de nos échecs et à nous pardonner. Au lieu de nous accrocher à la culpabilité ou à la honte, nous pouvons adopter une perspective plus bienveillante envers nous-mêmes et nous concentrer sur votre croissance personnelle.
Faire face à l’incertitude : La vie est remplie d’incertitude, et il peut être angoissant de ne pas savoir ce que l’avenir nous réserve. Lâcher prise dans ces moments implique de développer une tolérance à l’incertitude, voire au sentiment d’insécurité, et de se concentrer sur ce que nous pouvons contrôler dans le présent soit, ici et maintenant. Cela nous permet de cultiver un comportement d’ouverture et d’adaptabilité, en embrassant l’inconnu avec confiance.
Lâcher prise sur les attentes sociales : Souvent, nous nous sentons submergés par les attentes et les pressions sociales pour nous conformer à certains standards ou pour correspondre à l’image que les autres ont de nous. Lâcher prise dans ce contexte signifie se libérer de ces attentes extérieures et se concentrer sur son propre bonheur et, par conséquent, sur son propre épanouissement. Cela permet de vivre plus authentiquement et de suivre sa propre voie, indépendamment de ce que les autres pensent ou attendent de nous.
Il est important de noter que le lâcher prise est un processus individuel et spécifique à chacun(e). Les exemples ci-dessus sont des situations courantes où le lâcher prise peut être utile, mais chaque personne peut avoir ses propres défis et opportunités de lâcher prise.
L’essentiel est de trouver des moyens qui nous conviennent et qui favorisent notre bien-être et notre épanouissement personnel.
La difficulté de lâcher prise sur ses sentiments
Les sentiments ont à voir avec ce que l’on ressent puisqu’il s’agit d’émotions, ce qui nous ramène à nous même. Comment rester zen quand on est confronté(e) à un sentiment d’impuissance ? Comment se détendre l’esprit quand tout participe à vous polluer ? En d’autres termes : comment lâcher prise ?
Comment prendre du recul sur ses sentiments alors que l’on a même pas le moindre CD de relaxation à proximité de soi ? C’est tout le problème de cesser d’alimenter un comportement victimologique, c’est à dire, ne pas changer au prétexte que l’on est victime et non bourreau. C’est l’un des freins principaux au lâcher prise.
Rester ancré(e) dans le présent repose sur une démarche personnelle. Vivre l’instant, vivre le présent, c’est faire abstraction du passé, c’est agir et non réagir. C’est cette différence de choix qui prédispose à la résistance au changement ou encore à l’ouverture d’esprit.
Lâcher prise et résistance au changement
Vous dites-vous souvent : » je n’arrive pas à lâcher prise » ? Vous ne pouvez pas mettre en place le lâcher prise qui, pourtant, vous fait tant de bien. En l’espèce, lâcher prise vous permet de cesser de vous faire du mal et de vouloir absolument faire entendre des idées dont les autres ne veulent pas.
Vous risquez d’en concevoir de l’amertume, du ressentiment. Vous avez conscience qu’il est préférable de satisfaire le lâcher prise, c’est à dire de cesser de faire d’un problème et de sa solution une affaire personnelle, mais, vous savez aussi que, si vous lâchez prise, vous donnez raison aux autres, et c’est tout bonnement impossible pour vous.
Ici, il s’agit de faire taire ce besoin de tout contrôler et, partant, de cesser de jouer un rôle qui n’est pas bon pour vous.
Vous vous refusez à vous rendre complice de propos ou de comportements que vous réprouvez, et pourtant, vous vous faites tellement de mal, même si votre comportement paraît totalement compréhensible.
Mais votre personnalité vous l’interdit. Vous êtes inscrit dans une forme de résistance au changement. Dès lors, comment faire pour lâcher prise sans vous renier ?
Comment accepter les choses comme elles sont ?
Accepter les choses telles qu’elles sont et lâcher prise est un défi, mais c’est une étape importante pour être en paix avec soi.
Voici comment développer l’acceptation et le lâcher prise :
Reconnaître ce qui est hors de votre contrôle : Prenez conscience des aspects de votre vie ou de la situation que vous ne pouvez pas changer ou contrôler. Cela concerne des circonstances passées, les actions des autres, ou même certains traits de votre personnalité. Acceptez que certaines choses ne puissent pas être modifiées et que l’énergie que vous dépensez à essayer de les changer est inutile.
Éviter les ruminations : Les ruminations mentales sont le fait de ressasser les pensées négatives et les préoccupations incessantes. Cela peut vous empêche d’accepter les choses telles qu’elles sont et de lâcher prise. Lorsque vous vous surprenez à ruminer, essayez de vous recentrer sur le moment présent. Si vous n’y arrivez pas, poussez vos ruminations au-delà de ce qu’elles sont déjà. Poussez les à leur maximum ! Vous allez voir, cela donne des résultats étonnants.
Être reconnaissant : S’accorder de la reconnaissance à soi même est un puissant antidote à la résistance et à l’insatisfaction. Prenez le temps de reconnaître et d’apprécier les aspects positifs de votre vie et de la situation présente. Cela peut vous aider à développer un état d’esprit plus ouvert et à accepter les choses telles qu’elles sont. A terme, cela vous permettra de devenir la meilleure version de vous même.
Pratiquer le détachement émotionnel (objectiver) : Le détachement émotionnel consiste à ne pas s’attacher excessivement à des résultats ou à des attentes particulières, et encore moins à anticiper à leurs propos. Cela ne signifie pas être indifférent(e), mais plutôt développer une attitude de détachement sain, c’est à dire prendre de la distance lequel favorise le lâcher prise et permet de ne pas laisser les émotions négatives vous submerger.
Trouver du soutien : Si vous avez du mal à accepter les choses telles qu’elles sont et, partant, à lâcher prise, il peut être utile de chercher un soutien extérieur. Cela peut prendre la forme d’un ami de confiance, d’un membre de votre famille ou même d’un professionnel de la santé mentale. Parler de vos difficultés et obtenir des perspectives différentes peut vous aider à développer l’acceptation et à trouver des stratégies pour lâcher prise.
Être patient(e) avec soi-même : Lâcher prise et accepter les choses telles qu’elles sont est un processus qui demande du temps et de la pratique. Soyez patient(e) avec vous-même et rappelez-vous que chaque petit pas compte. Soyez bienveillant(e) à votre égard et acceptez que c’est une compétence qui se développe progressivement.
Lâcher prise, ou accepter la réalité, ne signifie pas être passif(ve) ou abandonner toute responsabilité. Cela signifie simplement accepter ce qui est hors de contrôle et diriger son énergie vers ce que vous pouvez influencer.
En pratiquant l’acceptation et le lâcher prise, vous accéderez au bien-être.
Comment accepter les choses du passé et lâcher prise ?
Accepter les choses du passé et lâcher prise est un processus émotionnellement difficile mais essentiel pour trouver la paix intérieure et avancer dans sa vie.
Je vous donne quelques conseils pour vous aider à accepter les choses du passé et à lâcher prise :
Reconnaître ses émotions : Commencez par reconnaître et accepter vos émotions liées au passé. Permettez-vous de ressentir la tristesse, la colère, la déception ou toute autre émotion qui émerge. Ne censurez pas ni ne jugez vos émotions. Laissez-les se manifester et reconnaissez qu’elles font partie de votre processus de guérison comme de la réalité.
Accepter l’imperfection : Reconnaissez que la vie est faite d’expériences positives et négatives, de succès et d’échecs, de joies et de douleurs. Personne n’est parfait, et les erreurs font partie de notre croissance et de notre apprentissage. Acceptez que vous avez fait de votre mieux avec les ressources et les connaissances dont vous disposiez à l’époque.
Pardonner : Le pardon, que ce soit envers les autres ou envers vous-même, est une étape importante pour lâcher prise. Cela ne signifie pas oublier ou justifier les actions passées, mais plutôt choisir de libérer la rancune et la colère, voire le ressentiment qui vous retiennent prisonnier(e). Le pardon vous permet de vous libérer de l’emprise émotionnelle du passé et de vous ouvrir de nouvelles perspectives.
Focaliser sur le présent : Essayez de rester concentré(e) sur le moment présent. Évitez de vous perdre dans des pensées récurrentes sur le passé ou dans les regrets. En vous recentrant sur le présent, vous acceptez que le passé ne peut pas être changé, et que vous pouvez choisir comment agir et façonner votre avenir.
Chercher un soutien : Si vous avez du mal à accepter les choses du passé et à lâcher prise, n’hésitez pas à chercher un soutien extérieur. Un thérapeute qualifié peut vous aider à travailler sur ces processus d’acceptation et vous fournir des outils thérapeutiques et des techniques pour faire face au passé et avancer dans votre vie.
Comment accepter qu’on est fatigué(e) et lâcher prise ?
Accepter que vous êtes fatigué(e) et lâcher prise est un défi, surtout dans une société qui encourage souvent la suractivité et l’hyperproductivité.
Alors, comment accepter que vous êtes fatiguée(e) et, partant, lâcher prise ?
Reconnaître et accepter sa fatigue : La première étape pour lâcher prise est de reconnaître et d’accepter votre fatigue. La plupart d’entre nous a tendance à ignorer ou à minimiser ses besoins de repos et de récupération. Il est vital de prendre acte de sa fatigue et de reconnaitre – accepter – qu’il est normal de se sentir épuisé(e).
Écouter son corps : Apprenez à écouter les signaux que votre corps vous envoie. Si vous vous sentez fatigué(e), cela signifie que votre corps a besoin de repos. Respectez ces signes de fatigue et accordez-vous le temps nécessaire pour vous reposer et vous ressourcer.
Prioriser votre bien-être : Mettez votre bien-être au premier plan. Cela signifie prendre soin de vous-même physiquement, mentalement et émotionnellement. Assurez-vous de vous accorder suffisamment de temps pour vous reposer, vous détendre et vous ressourcer. Cela signifie avoir certaines activités telles que la relaxation, un hobby qui vous procure du plaisir, ou simplement passer du temps de qualité avec vous-même.
S’affirmer : Il est important d’apprendre à dire « non » lorsque vous avez besoin de repos. Il l’est tout autant de vous fixer des limites claires et de ne pas vous surcharger de responsabilités ou d’engagements lorsque vous vous sentez fatigué(e). En établissant des limites saines, vous protégez votre énergie et vous vous donnez la possibilité de vous reposer adéquatement.
Simplifier votre vie : Faites un bilan de vos engagements et de vos responsabilités. Identifiez les domaines où vous pouvez simplifier votre vie et alléger votre charge mentale. Cela implique de déléguer des tâches, de demander de l’aide à d’autres personnes ou de réévaluer vos priorités.
Prendre soin de vous-même et lâcher prise de la fatigue ne signifie pas être paresseux(se) ou inefficace. Au contraire, cela vous permet de vous recharger et d’être plus présent(e) et productif(ve) lorsque vous êtes reposé(e).
Prenez le temps de vous écouter, de vous reposer et de vous ressourcer. Votre bien-être est essentiel pour mener une vie équilibrée et épanouissante.
Comment lâcher prise sur quelqu’un ?
Lâcher prise sur quelqu’un peut s’avérer être un processus difficile, surtout lorsque nous avons des liens émotionnels forts avec cette personne.
Voici comment lâcher prise sur quelqu’un et retrouver sa propre paix intérieure :
Accepter ses émotions
Reconnaître et accepter vos émotions à l’égard de cette personne est une étape importante. Autorisez-vous à ressentir des émotions.
Ne jugez pas ni ne minimisez vos émotions. Acceptez-les comme faisant partie de votre expérience.
Prendre du recul
Essayez de prendre du recul par rapport à la situation et à la relation. Essayez de voir les choses d’un point de vue plus objectif et réaliste. Cela peut vous aider à obtenir une perspective plus équilibrée et à réaliser que lâcher prise est la meilleure option pour vous puisque cela vous évite de vous faire du mal.
Définir des limites saines
Établissez des limites claires avec cette personne, que ce soit en réduisant ou en mettant fin aux contacts avec elle, en évitant les sujets qui vous mettent mal à l’aise ou en précisant ce que vous êtes prêt(e) à accepter ou non dans le cadre de cette relation.
Fixez des limites qui vous protègent et qui vous permettent de vous concentrer sur votre propre bien-être.
Prendre soin de soi
Prenez soin de vous-même en investissant du temps et de l’énergie dans des activités qui vous apportent de la joie et du réconfort.
Cela comprend des activités physiques, des loisirs, des moments de détente ou même une thérapie. Priorisez votre propre bien-être et accordez-vous l’attention dont vous estimez avoir besoin et que vous méritez.
Développer de nouvelles perspectives
Essayez d’adopter de nouvelles perspectives sur vos relations sociales, affectives, sentimentales, professionnelles et familiales comme sur vous-même.
Vous avez le pouvoir de changer votre propre réalité et de vous libérer de l’emprise émotionnelle que certaines personnes exercent sur vous.
Explorez de nouvelles opportunités et concentrez-vous sur votre croissance personnelle.
Laisser le temps faire son œuvre
Laissez le temps faire son travail. En effet, lâcher prise ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un processus qui demande du temps, de la patience et de l’acceptation.
Donnez-vous la permission de ressentir et de changer à votre rythme. Soyez doux(ce) avec vous-même et comprenez que chaque personne vit ce processus à sa manière.
Demander de l’aide
Si vous avez du mal à lâcher prise sur une personne et que cela affecte considérablement votre bien-être émotionnel, il est opportun de consulter un professionnel de santé mentale.
Un(e) thérapeute qualifié(e), ou un programme thérapeutique à distance, peut vous fournir un soutien de qualité et des techniques pour vous aider à traverser ce processus de lâcher prise.
Lâcher prise sur quelqu’un ne signifie pas que vous oubliez ou niez l’importance de cette personne dans votre vie.
Cela signifie simplement que vous acceptez de ne pas pouvoir contrôler ou changer les autres, et que vous vous concentrez sur votre propre bonheur et votre équilibre personnel.
Techniques et exercices pour lâcher prise
Lâcher prise, c’est lâcher le contrôle.
Plus vous essayez de contrôler ce que vous vivez comme un problème en essayant de vous convaincre que cela va passer, plus vous ignorez la réalité, et plus vous en faites une affaire personnelle.
Ceci s’explique notamment par la crainte de renvoyer de vous aux autres une image négative. Si tel est votre problème, votre souffrance psychique ne pourra que s’aggraver.
Dans un processus mécanique implacable, vous adressez des messages contraires à votre cerveau. Ce dernier considère que vous ne comprenez pas la gravité des informations qu’il vous donne.
Partant, votre système nerveux central augmente votre état de tension, donc votre anxiété afin de vous contraindre à adopter un comportement adapté. L’objectif est que vos émotions et vos influx soient apaisés même si vous ne maitrisez pas les bons outils pour lâcher prise.
Alors, on parle tout de suite de ces solutions pour lâcher prise.
La méditation
Des cours de relaxation ou de relaxation guidée vous permettent d’apprécier le moment présent. Ainsi, profiter de l’instant présent est la garantie d’avoir une psyché « en bon état de marche ». Grâce à des exercices simples, vous coupez les liens qui vous unissent à un environnement personnel ou professionnel toxique.
Encore faut-il que vous le souhaitiez, c’est à dire que vous fassiez le choix de passer de victime au rôle de la personne qui sait pardonner. La même qui n’aspire qu’à être heureuse mais, le voulez-vous ? Je vous laisse réfléchir à cette question et de trouver vos propres réponses.
Régulièrement, je fais l’objet de questions du type : « C’est quoi lâcher prise ?« . La réponse est simple, c’est atteindre le calme, c’est cesser de penser en boucle, c’est agir et non subir, c’est donc lâcher le contrôleet accepter ce qui est.
En matière de développement personnel, il existe différentes méthodes et exercices pour lâcher prise. La méditation est l’une des solutions puisque méditer permet d’apaiser le mental. D’ailleurs, de plus en plus de personnes parlent de la méditation de pleine conscience.
Lors d’une méditation guidée pour lâcher prise, certaines techniques de visualisation permettent de relâcher son esprit. En bref, la méditation pour lâcher prise se révèle très efficace pour peu que l’on soit prêt à se mettre à l’écoute de son esprit, et à essayer de le mettre en pause.
Mais encore une fois, cela ne résout pas le problème de fond.
Relaxation et sophrologie
Dans la même veine, la relaxation pour lâcher prise est réputée vous aider à vivre le moment présent et, de façon progressive, à retrouver sa sérénité. En effet, les techniques de relaxation permettent de relâcher les tensions corporelles, un peu comme en sophrologie. On parle alors de sophrologie-relaxation.
Les séances de sophrologie pour lâcher prise ont pour objectif de vous permettre d’atteindre une certaine paix intérieure. Le ou la sophrologue vous aide à pratiquer des exercices de respiration qui apportent une aide efficace – mais provisoire – pouvant être mise en pratique n’importe où et n’importe quand.
L’objectif est de vous permettre de gagner en sérénité en traitant les émotions liées aux problèmes que vous rencontrez lesquels justifient votre difficulté à vous faire lâcher prise.
Ainsi, vous pouvez être amené(e) à utiliser la sophrologie au sortir d’une déconvenue sentimentale.
Comment lâcher prise en amour ?
Comment lâcher prise sur quelqu’un, que ce soit un homme ou une femme ? Si l’amour n’avait pas tant d’importance pour chacune et chacun d’entre nous, nous le saurions.
Toute rupture amoureuse, qu’elle ait été choisie ou subie, rend difficile l’acceptation de la fin d’un cycle. Cela correspond à une prise de conscience douloureuse quant à ce que quelque chose qui ne peut plus fonctionner.
Prendre du recul avec un homme, ou prendre du recul avec une femme, c’est accepter les choses qu’on ne peut pas changer. Apprendre à lâcher prise en amour, c’est essayer de rester dans l’instant présent.
Ce faisant, être heureux(se) prendra sans doute un autre chemin que celui initialement envisagé. Se détacher de l’être aimé, c’est accepter de faire le deuil d’une relation amoureuse, sentimentale, passionnelle.
Lâcher prise en amour peut être un défi, car les relations amoureuses peuvent être chargées d’émotions intenses et de vulnérabilité.
Voici quelques conseils pour vous aider à lâcher prise et à cultiver une relation amoureuse plus épanouissante :
Faire confiance à sa/son partenaire : La confiance est essentielle dans une relation amoureuse saine. Lâcher prise signifie croire en la fiabilité de votre partenaire et en sa capacité à prendre soin de vos émotions et de votre bien-être. Apprenez à faire confiance et à communiquer ouvertement avec votre partenaire, en exprimant vos besoins et vos préoccupations de manière respectueuse.
Laisser le passé derrière soi : Lâcher prise en amour implique de laisser le passé derrière vous, qu’il s’agisse de blessures passées, de déceptions ou de relations précédentes. Ne laissez pas les expériences négatives du passé influencer votre relation actuelle. Vivez dans le présent et donnez à votre relation une chance de se développer et de s’épanouir.
Accepter l’incertitude : Les relations amoureuses comportent souvent une part d’incertitude. Apprenez à accepter l’inconnu et à embrasser l’imperfection. Lâcher prise signifie comprendre que vous ne pouvez pas tout contrôler dans votre relation et que l’incertitude fait partie intégrante de l’amour. Soyez ouvert(e) à l’inattendu et à la possibilité de grandir ensemble.
Être soi même en amour : Lâcher prise en amour signifie être authentique et vous accepter tel(le) que vous êtes. Ne vous perdez pas dans les attentes des autres ou dans l’envie de vous conformer à un idéal préconçu. Acceptez-vous avec vos forces et vos faiblesses, et permettez à votre partenaire de vous aimer pour qui vous êtes réellement.
Communiquer ses besoins et ses limites : La communication est essentielle pour lâcher prise en amour. Exprimez vos besoins, vos désirs et vos limites de manière claire et respectueuse. Cela favorise une compréhension mutuelle et une relation basée sur le respect et l’harmonie. Soyez ouvert(e) et prêt(e) à écouter les besoins de votre partenaire et à trouver des compromis lorsque cela est nécessaire.
Cultiver son propre bonheur : Lâcher prise en amour implique de ne pas dépendre entièrement de votre partenaire pour votre bonheur. Prenez soin de vous-même, poursuivez vos passions et entretenez vos amitiés. Cultivez votre propre bonheur et votre estime de soi, de sorte que votre relation ne devienne pas le seul pilier de votre bien-être émotionnel.
Apprendre à pardonner : Le pardon est un élément clé pour lâcher prise en amour. Acceptez que votre partenaire soit imparfait et qu’il ou elle puisse commettre des erreurs. Apprenez à pardonner et à vous libérer du ressentiment et de la rancœur. Le pardon permet de construire une relation plus forte et de favoriser la croissance personnelle et relationnelle.
Lâcher prise en amour est un processus qui, lui aussi, demande du temps et des efforts. Chaque relation est unique. Dès lors, essayez de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et votre partenaire.
A la faveur d’un comportement ouvert et tolérant, vous facilitez une communication honnête et un engagement mutuel. Ainsi, vous créerez une relation épanouissante où le lâcher prise est une source de croissance et d’amour.
Comment lâcher prise après une rupture amoureuse?
Lâcher prise sur une relation amoureuse qui ne peut plus exister de façon équilibrée, à plus forte raison quand vous entreteniez une relation sentimentale avec un(e) manipulateur(trice) ou un(e) pervers narcissique par exemple, vous permet de retrouver la paix intérieure.
Certes, vous n’allez peut-être pas devenir zen comme un moine tibétain mais, à tout le moins, vous aurez pris pleinement conscience de la nécessité de rester dans le moment présent.
Cela correspond au choix de chacun, comme de la capacité à prendre du recul. Comme j’ai coutume de l’écrire : » choisir, c’est renoncer « .
Il en va de même en ce qui concerne le milieu de travail.
Comment lâcher prise au travail?
Le travail est un lieu où les interactions sont multiples. Entre les jeux de pouvoir et les petites ou grandes lâchetés de certain(e)s, il est parfois difficile d’apprendre à gérer la pression. Apprendre à prendre du recul vis à vis de ses émotions négatives dans le monde du travail relève parfois de l’exercice de style.
Rester serein dans un milieu parfois hostile, c’est la grande force de ces personnes qui savent conserver confiance en soi quelles que soient les circonstances.
Certains employeurs ont bien compris la nécessité d’un environnement professionnel serein. C’est la raison pour laquelle les plus démocrates d’entre eux ont introduit le yoga ou encore la méditation dans l’entreprise.
Si vous faites de la méditation, il y a de fortes chances pour que vous ne soyez pas client d’épuisement et encore moins de burnout. Grâce à une prise de conscience profonde, vous saurez pleinement vivre le moment présent et gagner en sérénité. Ainsi, la relaxation en entreprise se développe de plus en plus.
Peut-être s’agira t’il seulement de rapides séances de relaxation pour lâcher prise mais ces petits exercices répétés régulièrement vous permettent d’apprendre à contrôler et à gérer vos émotions.
Exprimer ses craintes et apprendre à s’affirmer est l’un des outils qui favorise la prise de recul nécessaire par rapport à des situations qui échappent à notre contrôle.
Des méthodes douces pour lâcher prise
Rien ne vous empêche de pratiquer à domicile la relaxation pour lâcher prise et de l’intégrer dans votre routine comme une sorte de continuité vertueuse.
Dans le même esprit, se relaxer pour lâcher prise permet de prendre du recul et de relativiser par rapport à la situation qui » fabrique » de l’anxiété.
Apprendre à se maîtriser permet de libérer l’esprit de toute négativité. Dès lors, non content d’apprendre le contrôle de ses émotions, on apprend à déléguer et, ce faisant, à faire confiance aux autres.
Au boulot, il est particulièrement fréquent d’entendre des gens dire : » Je stresse, je n’arrive pas à lâcher prise « . Il leur manque alors cette dose de spiritualité qui permet de cesser de penser et d’anticiper.
Je fais allusion aux ruminations et autres pensées obsessionnelles, voire aux pensées intrusives. Il faut en cesser avec ces croyances qui veulent rendre impossible la paix intérieure.
Lâcher prise et prendre du recul
Vous tentez de contrôler encore et encore. Comme une envie irrépressible de contrôler ce qui n’est pas contrôlable. Un peu comme si la personne que vous aimez vous annonce qu’elle vous quitte et que vous tentez de l’en empêcher.
Plus vous réagissez de la sorte, plus vous participez à ce que la personne aimée s’en aille. En effet, à quoi bon retenir quelqu’un qui vous donne des arguments pour vous quitter. C’est douloureux, certes, mais n’avez-vous pas plus intérêt à faire prévaloir le lâcher prise en pareille situation ?
En effet, même si la personne ne vous quitte pas ce jour là, elle vous quittera plus tard.
Agir et non réagir pour lâcher prise
Plus vous réagissez de sorte à en empêcher une personne de rompre, plus vous êtes angoissé(e), tendu(e), dans une colère et une peur mêlées. L’idée que cette personne parte, demain ou après-demain, participe à augmenter votre souffrance ce qui nuit à la relation et, de nouveau, augmente le désir de l’autre de vous quitter.
En pareille situation, ne vaut-il pas mieux accepter ce qui est douloureux ? Cela va vous permettre de dépasser la douleur, et de la contrôler de façon positive.
Recentrez-vous sur l’essentiel de vos besoins et non pas sur vos peurs anticipatives. En pareille situation, ne vaut-il pas mieux accepter de lâcher prise comme seule issue possible, dans un comportement adulte et responsable?
Changer pour lâcher prise
Quand j’écris » changer pour lâcher prise « , je fais allusion à votre désir de prendre du recul par rapport à votre quotidien, et donc de trouver comment lâcher prise au quotidien. Développer cette capacité à faire abstraction de vos émotions négatives.
Par extension, à agir de sorte à être heureux(se) et à rester ancré(e) dans le présent. Cela implique de finir par lâcher prise sur votre peur de perde le contrôle et sur ce qui vous empêche d’agir. Vous pouvez même aller jusqu’à aider à faire lâcher prise.
Lâcher prise et confiance en soi
Lâcher prise et confiance en soi sont deux éléments étroitement liés. Lorsque vous apprenez à lâcher prise, vous développez également votre confiance en vous-même.
Comment lâcher prise et renforcer votre confiance en vous ?
Acceptation de soi : Lâcher prise implique d’accepter qui vous êtes réellement, avec vos forces et vos faiblesses. Lorsque vous vous libérez des attentes irréalistes et des comparaisons avec les autres, vous vous acceptez tel(le) que vous êtes. Cela renforce votre confiance en vous-même en reconnaissant votre valeur intrinsèque.
Avoir confiance en ses propres capacités : Lâcher prise vous permet de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler, plutôt que de vous inquiéter constamment de l’opinion des autres ou des résultats. En vous concentrant sur vos propres actions et en reconnaissant vos capacités, vous développez une confiance en vous-même basée sur votre propre expérience et vos propres réalisations.
Gérer ses échecs : Lâcher prise vous aide à gérer les échecs et les revers de manière plus saine. Au lieu de vous attarder sur vos échecs passés, vous apprenez à accepter qu’ils font partie de votre parcours d’apprentissage. Cela renforce votre confiance en vous-même en vous permettant de voir les échecs comme des opportunités d’apprentissage et de croissance. D’ailleurs, ne dit-on pas qu’échouer est le début de la réussite ?
Sortir de sa zone de confort : Lâcher prise vous pousse à sortir de votre zone de confort et à faire face à vos peurs et à votre sentiment d’insécurité. Lorsque vous vous libérez de limitations auto-imposées et que vous vous ouvrez à de nouvelles expériences, vous développez votre confiance en vous-même en réalisant que vous êtes capable de surmonter les obstacles et d’atteindre vos objectifs.
Rester focus sur le présent : Lâcher prise vous aide à vous ancrer dans le moment présent et à éviter de vous inquiéter excessivement du passé ou de l’avenir. En vous concentrant sur le moment présent, vous pouvez mieux vous connecter avec vous-même et faire confiance à vos instincts et à votre intuition. Cela renforce votre confiance en vous et vous permet de prendre des décisions basées sur votre propre sagesse intérieure.
Le lâcher prise et la confiance en soi sont des compétences qui se développent avec le temps et la pratique.
Quand vous aurez pris pleinement conscience de qui vous êtes et de comment vous fonctionnez, alors vous pourrez vivre l’instant et avoir confiance. Ainsi, vous découvrirez l’immense pouvoir du lâcher prise et tous les bienfaits que cela peut apporter à votre vie.
Lâcher prise revient à lâcher le contrôle, à accepter ce que vous ne pouvez pas changer.
Cela induit de prendre du recul par rapport à une situation dont vous savez qu’elle échappe à votre contrôle ce qui est plus facile à dire qu’à faire.
Ainsi, vouloir n’est pas pouvoir. Il s’agit donc d’accepter ce que vous ne pouvez pas changer.
Merci de votre intérêt et de votre confiance, et surtout… profitez de l’instant présent !