La photo mise en légende du présent article n’a rien d’innocent.
Il en est ainsi de la société que nous construisons patiemment et dans laquelle l’homme creuse sa tombe. Le même exprime quotidiennement son déni quant à sa peur d’échouer, ce que l’on appelle une atychiphobie, avec pour symptôme son anxiété de performance.
Face à une telle évidence, l’intéressé préfère mettre sa tête dans le sable. C’est l’expression de son déni plutôt que d’agir de façon honnête, adulte et responsable pour lui même pour commencer ce qui vous fait sans doute vous poser question quant à comment surmonter sa peur de l’échec en tant que symptôme d’anxiété.
L’anxiété de performance laquelle induit des croyances limitantes, si l’on se situe dans un cadre socio professionnel, est un trouble généralement constaté chez les adultes dans la période qui précède une évaluation importante. Soit écrit en passant, à propos de ces entretiens d’évaluation, je ne suis pas convaincu que ce soit fait dans les règles de l’art.
C’est toujours un supérieur hiérarchique qui évalue. Inéluctablement, les paramètres subjectifs sont autant de biais susceptibles d’aggraver la peur d’échouer, la peur de ne pas être à la hauteur, partant, d’avoir à en subir les conséquences comme la peur de travailler dépression. Quant à assumer, c’est une autre histoire.
Dès lors, l’angoisse d’échouer est le lot commun de femmes et d’hommes perfectionnistes lesquels sont soucieux de précision et de concision, et ce dans chacune de leurs actions et décisions.
Autant de façons d’être et de faire qui ont pour fonction de les rassurer mais qui donnent un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré puisque ce besoin n’a jamais de cesse. CQFD.
Notre société est de plus en plus rigoureuse envers ses citoyens. Elle exige qu’ils soient « parfaits », comme irréprochables dès lors qu’ils ont une vie et une situation sociale intéressante et stable.
Du coup, beaucoup d’hommes et de femmes sont guidés par le paraître et moins par l’être.
Beaucoup ne semblent motivés que par le besoin de se revendiquer propriétaire de la voiture technologiquement la plus représentative de ce qui se fait de mieux, du poste le plus rémunérateur et le plus valorisant possible socialement.
Dans la même veine, d’être un(e) chef de famille représentatif d’un certain nombre de valeurs, rouler carrosse. Porter des vêtements à la mode, et j’en oublie surement.
Un simili de prise d’otage
Otage de ces nombreuses exigences, l’être humain se lance dans une concurrence inconsciente entre les autres et lui-même voire contre lui-même. Il tient à obtenir toutes ces choses pour démontrer qu’il réussit.
Alors, cet individu ne fait plus d’efforts au travail pour le plaisir et la satisfaction que cela lui procure mais beaucoup plus pour les honneurs et les bénéfices qu’il ou elle en tire.
L’intéressé devient donc hyper exigeant avec lui-même. Dans certains cas, il n’hésite pas à piétiner les autres pour se faire sa place au soleil, ce qui est un moyen comme un autre de se protéger des ses angoisses ce qui, dans le même temps, instille ce sentiment d’ivresse que procure le pouvoir.
Et dans ce domaine, d’aucuns persistent à confondre autorité et pouvoir.
De tels comportements laissent penser que cette personne est mue, de façon paradoxale, à la fois par le besoin de réussir, mais aussi par la peur d’échouer.
Il devient aisé d’imaginer que l’intéressé(e) souffre de peur de l’échec ce qui fait écho au besoin de reconnaissance, à la peur de ne plus être aimé, comme à l’absence de confiance en soi.
Autant de sujets qui ne sont pas sans rappeler des petits troubles narcissiques.
Les symptômes de la peur d’échouer sont beaucoup plus accentués lorsque la personne intéressée connait des succès dans le domaine de son challenge actuel. Elle veut à tout prix conserver son « palmarès ».
Cette même personne a donc toutes les raisons de s’inquiéter d’en perdre les bénéfices.
Peur d’échouer dans le monde du travail
Le monde du travail est l’environnement le plus touché par la peur d’échouer.
Le contexte économique est de plus en plus difficile pour ne pas écrire instable. Les objectifs fixés aux salariés sont particulièrement élevés alors que les moyens mis à leur disposition diminuent.
Ces salariés semblent sur un siège éjectable, ce qui alimente un sentiment d’insécurité. Comme le veut l’adage, ils sont pressés comme des citrons puis jetés quand ils ne remplissent plus leur office. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il arrive fréquemment que des salariés sont victimes de harcèlement.
Pour faire monter la pression, certains dirigeants mettent en jeu d’éventuelles promotions, des augmentations de salaire, en plus certains avantages déterminés de façons souvent arbitraires voire fondés sur des questions de représentation sociale.
Les signes ou symptômes de la peur d’échouer, ou de peur de l’échec, sont les suivants :
Piètre image de soi,
Autocritique négative,
Remise en cause perpétuelle,
Culpabilité relative à chaque problème survenu,
Évitement de certaines tâches,
Sueurs froides,
Transpiration abondante,
Problèmes digestifs,
Douleurs intestinales,
Migraine,
Blackout.
Les origines de la peur d’échouer
Dans la plupart des cas, la peur d’échouer trouve ses origines dans l’enfance :
Une éducation trop stricte : Les parents croient souvent bien faire en étant très exigeants avec leurs enfants. Ils mettent la barre très haute pour « les pousser » à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Ces mêmes parents n’hésitent pas à faire des comparaisons entre leurs enfants et leurs camarades lesquels, parfois, excellent dans un domaine ou dans un autre. Un tel comportement est on ne peut plus toxique.
En effet, cela crée dans l’esprit de l’enfant une comparaison malsaine teintée de jalousie. Il grandit avec et c’est ainsi qu’il rentre dans la vie active.
Cet enfant passe son temps à se comparer aux autres. Il n’a jamais été encouragé pour ses efforts personnels et en vient alors à se dévaloriser, même quand il réussit. C’est un éternel insatisfait.
Même si l’enfant est éduqué dans un environnement qui lui donne confiance en lui-même, l’école participe à le déstabiliser comme à lui faire adopter un comportement inapproprié.
Cela se produit lorsque ses performances sont comparées avec celle des autres élèves ou lorsqu’il est dévalorisé par les enseignants, généralement devant les autres élèves. C’est tellement plus porteur…
Il existe aussi le fait de se sentir méprisé parce-que non écouté.
Le fait de grandir dans un environnement où l’on est constamment jugé par rapport à ses notes, et/ou à l’ensemble d’un comportement scolaire donné, prédispose à vivre une vie adulte au cours de laquelle l’on se juge en fonction de ses performances extérieures.
Dès lors, on ne s’évalue pas par rapport à soi, on s’évalue par rapport à sa peur du jugement des autres.
Quelle solution à la peur d’échouer ?
La première des difficultés consiste à accepter que vous vous ne faites plus que réagir par peur, de façon empirique, et non sur la foi d’objectifs précis, quantifiables, qualifiables, vérifiables (ou very fiables… Oups!).
En bref, il s’agit de reconnaître, et accepter, que vous avez perdu le contrôle et d’agir en conséquence. Suivez mon regard….
Au lendemain des drames terribles que sont les assassinats des journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo comme le meurtre d’une policière à Montrouge suivi de la prise d’otage et de l’assassinat de 4 personnes au sein de l’Hyper Casher de Vincennes, il semble que la France, et les français, sont rentrés dans une peur terrible au point que la vente d’anxiolytiques a augmenté de 18,5 % en un espace temps particulièrement court.
Quand je parle d’anxiolytiques, je fais allusion aux médicaments contre l’angoisse, et autres calmants de type benzodiazépines.
Que s’est-il donc passé dans l’esprit de nombre de nos concitoyens ? La France tient le haut du pavé en matières d’usage de médicaments, dont les anxiolytiques. Il y a plus de 3.500.000 consommateurs excessifs ou dépendants de médicaments. Une paille…
Je m’intéresse beaucoup aux questions relatives aux anxiolytiques. J’en ai moi même consommé une quantité industrielle tout au long de mon parcours personnel lequel, comme vous le savez peut-être, a été parsemé d’angoisses et d’anxiété en plus de fatigue et sensation d’être saoul (vertiges anxieux).
Quelle est la vocation des anxiolytiques ?
Les anxiolytiques sont des médicaments utilisés contre l’anxiété et aussi contre l’angoisse. Différentes substances composent ces médicaments lesquels, de fait, ont des effets plus ou moins bénéfiques en cas d’angoisses ou d’anxiété.
Les anxiolytiques sont des tranquillisants que l’on appelle aussi des benzodiazépines.
Les plus connus de ces anxiolytiques sont :
Alprazolam,
Lexomil,
Lyznxia,
Lorazepam,
Serestat,
Temesta,
Valium.
Ils sont prescrits en fonction d’un certain nombre de paramètres médico psychiques (symptômes, antériorité médicale du patient, corpulence, etc.).
Toutes ces substances ont donc pour vocation d’aider les patients à ne plus souffrir de ces angoisses, ou de troubles anxieux. Il est important de noter que ces médicaments sont dotés d’un principe de demie vie.
Ainsi, chaque molécule produit un effet en fonction des symptômes et de la physiologie du patient. Mais une partie de cette molécule fait un autre voyage. Ces médicaments ne sont donc pas sans risques.
Une partie de la molécule agit pendant un temps donné sur le patient. L’autre partie de molécule, le résidu, se fixe sur les cellules grasses du cerveau et des reins. Cela signifie que chaque médicament a une demie vie lequel principe s’associe à un second principe, celui du relargage.
Je m’explique.
Le principe de demie vie des anxiolytiques
Chaque molécule, qu’elle soit ou non un anxiolytique, est considérée comme un médicament par les professionnels de la santé. Cela signifie qu’il est nécessaire de mesurer, qualifier et contrôler à la fois les usages et les effets dudit médicament.
Un médicament est déclaré comme tel en fonction de ses composants naturels ou non, et ceci, dès lors qu’ils sont identifiés comme des substances plus ou moins toxiques, voire dangereuses.
Chaque médicament est produit sous contrôle. Cela s’inscrit dans des processus plus ou moins industriels. Ceux-ci sont placés sous l’autorité médicale de professionnels reconnus.
Ces démarches aboutissent à une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) laquelle est délivrée par le Ministère de la Santé. Cette démarche est importante pour les raisons qui suivent.
Les anxiolytiques, comme tous les autres médicaments, sont dotés d’un principe de demie vie. En clair, cela induit que les personnes qui se les font prescrire sont susceptibles d’être victimes d’un relargage brutal et spontané dans l’organisme.
Ainsi, une personne qui prend des anxiolytiques bénéficie d’une partie de l’effet du médicament. Cette substance agit sur un endroit ciblé du corps et aura – ou pas – l’effet clinique souhaité.
Cette première partie de l’anxiolytique est donc comptabilisée sur sa cible. Une autre partie s’égare sur des cibles diverses, et sans que cela procure d’effets spécifiques.
Effets secondaires et risques des anxiolytiques
Cette autre partie de l’anxiolytique s’appelle un « résidu » lequel génère ce que l’on appelle la demie vie du produit. En fonction d’un certain nombre de facteurs, ce médicament fait l’objet d’un relargage brutal dans l’organisme.
Cela dépend de la molécule elle même, de l’état d’imprégnation du patient comme de sa masse musculaire et, enfin, d’une question hygiène de vie. Je vous laisse donc imaginer les conséquences physiologiques et psychiques pour le patient.
Au lendemain des attentats odieux dont je vous parlais plus haut (janvier 2015), les gens consomment beaucoup plus d’anxiolytiques. Pour avoir un effet durable, ces molécules sont prescrites pour 3 semaines au minimum, pour une durée de 3 à 6 mois, ce qui pose la question du sevrage.
En effet, beaucoup de gens arrêtent de prendre ces anxiolytiques de façon spontanée ce qui génère des problèmes d’équilibre psychique.
Beaucoup de ces personnes, auto sevrées et sans suivi médical, décompensent au bout de quelques jours ce qui fait qu’elles vont plus mal après qu’avant l’arrêt du médicament.
Ceci pose la grave question de la prise de ce type de médicaments. Ces derniers ont pour vocation d’aider les personnes souffrant d’angoisses, d’anxiété ou de stress à faire diminuer les symptômes dont elles sont ponctuellement ou durablement affectées.
Or, dans le cas qui nous occupe, il s’agit d’une très forte augmentation de la prescription et de la vente d’anxiolytiques au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher de Vincennes. Que déduire de cet évènement dans les évènements ?
Les anxiolytiques : une solution temporaire à l’anxiété
Je m’en voudrais d’être cruel, ou agressif, mais les professionnels de la santé mentale n’ont pas attendu les recommandations de la HAS.
Ils ont bien compris que les benzodiazépines ne sont pas une solution sur le long terme pour traiter l’anxiété. Il en existe d’autres comme l’homéopathie et ceci bien que, fort récemment, il y ait eu de fortes controverses à propos du traitement par homéopathie.
La France peut s’enorgueillir d’héberger plus de 3.5 millions de pharmacodépendants alors que nous connaissons les dangers encourus du fait de prescriptions médicamenteuses inadaptées.
Prendre un « calmant » pour apaiser la douleur est un comportement bien légitime. Il convient que cela ne soit pas la seule et unique réponse à plus forte raison quand il s’agit d’angoisse, de crise d’angoisse ou d’anxiété puisque, fondamentalement, l’idée consiste à retrouver un cycle positif de production des hormones du bonheur.
Il est de coutume de prescrire ces médicaments « en cas de besoin ». Essayons de ne pas traduire par « autant de fois que j’en ai envie, quand j’en ai envie » au prétexte du meilleur antidépresseur pour lanxiété.
Les recommandations discutables de la HAS
Si j’en crois les recommandations de la HAS, l’intérêt des anxiolytiques, communément appelés benzodiazépines, est maintenu. Je le comprends au sens émotionnel du terme, mais il conviendrait que cela ne soit pas la seule et unique réponse, à moins qu’il soit clair – transparent – que cela profite aux laboratoires pharmaceutiques ?
Labo ou pas labo, il n’en demeure pas moins que les benzodiazépines génèrent une forte accoutumance. Pas plus tard qu’hier, j’ai conversé avec un patient qui prend jusqu’à 12 comprimés par jour de Lexomil ®, lequel comprimé est du Bromazépam.
Ce médicament est sécable en 4 parties. Chaque jour, des millions de personnes en consomment dans le monde. Alors, imaginez ce qu’il en est depuis sa mise sur le marché par les Laboratoires Roche en… 1970.
Ce médicament induit une forte dépendance. Dès lors, je me pose des questions quant aux professionnels de santé qui prescrivent cet anxiolytique sans attention particulière.
C’est bien gentil de dire qu’il faut prescrire avec parcimonie mais j’aimerais un changement chez les membres de la HAS, ceux-là même qui recommandent de moins utiliser les benzodiazépines. Dès lors, qu’ils participent à éduquer personnels soignants et malades. Alors, les dangers du Bromazépam seront compris et mieux expliqués.
Une meilleure information liée aux anxiolytiques
Peut-être les membres de la HAS pourraient-ils inviter soignants et soignés à plus consulter des professionnels de l’approche comportementale ? A moins que cela n’angoisse les intéressés ? Ainsi, ils prendraient l’avantage social et médical que leur confèrent leurs prescriptions lesquelles prescriptions seraient, de fait, plus contrôlées.
Un peu comme les intellectuels de l’Éducation Nationale qui pondent les programmes pédagogiques.
Ils les conçoivent sans que je sois certain que, dans leur réflexion, ils aient pris acte des contraintes pédagogiques liées au développement de nos charmantes têtes blondes, ni, sans trop consulter les enseignants.
Si vous souhaitez arrêter les anxiolytiques, il ne faut surtout pas vous arrêter de votre propre initiative ans consulter votre médecin traitant. Ce type de médicaments génère une dépendance assez forte.
Je vous recommande donc vivement de ne faire ni de l’auto médication ni de vous sevrer seul(e). Vous risquez de souffrir le martyr comme beaucoup de ces personnes désemparées qui m’appellent à l’aide à ce propos.
Beaucoup d’entre elles sont victimes de symptômes de sevrage particulièrement pénibles. Le plus important de ces symptômes étant une résurgence trés importante des symptômes d’angoisse, ou des symptômes d’anxiété.
En conséquence, si vous souhaitez arrêter de prendre des anxiolytiques et ainsi retrouver confiance en vous, je vous suggère de consulter votre médecin et, dans le même temps, de bénéficier de mon programme thérapeutique en ligne.
N’oubliez pas qu’arrêter un médicament contre l’angoisse sans suivi ou prise en charge thérapeutique est un non sens.
Le stress révèle toujours une source de questionnements inépuisables. Nous en parlons tous les jours de façon informelle, un peu comme si nous parlons de la pluie et du beau temps.
Effectivement, le stress est une situation connue de tous mais savez-vous que les symptômes que vous ressentez face à des situations angoissantes sont dus à la sécrétion de ce que l’on appelle des hormones du stress et que ces situations anxiogènes, plus ou moins répétées, favorisent l’anxiété ?
Dès lors, une question s’impose : comment réduire les hormones du stress ?
Je comprends que n’ayez pas de réponses à cette question, du moins pas encore, et pas si tôt, à plus forte raison si vous ne travaillez pas dans les domaines de la santé mentale.
Mais il est quand même important de savoir de quoi il s’agit quand vous parlez de stress ou quand vous dites : « Je suis stressé« .
En effet, les hormones du stress sont liées au mode de fonctionnement du cerveau de chacun(e) et, partant, à nos personnalités respectives.
Alors, je vais m’employer à répondre aux questions ci-après :
A quoi sont liées ces hormones du stress ?
Quels sont les mécanismes psychiques et chimiques qui participent à votre stress ?
Comment ces hormones du stress sont-elles sécrétées ?
Comment faire pour gérer son stress ?
Quelles sont les 5 hormones de stress ?
Il y a 5 principales hormones du stress sécrétées par l’organisme pour réagir aux situations d’angoisse ou d’anxiété.
L’ACTH est sécrétée par l’hypophyse antérieure, une glande située au milieu du cerveau.
Son rôle est d’activer la croissance et le développement de la glande corticosurrénale. Sa sécrétion fluctue en fonction des moments de la journée. Elle atteint son pic le matin et le soir.
Hormone N°2 – L’adrénaline
Vous en avez sûrement déjà entendu parler.
C’est la fameuse hormone qui accélère votre cœur, et vous fait courir – entre autre – quand vous êtes en face d’un danger. Aussi appelée épinéphrine, elle est sécrétée par les glandes surrénales.
Elle est libérée dans le sang dans les situations de peurs et de colères intenses.
La sécrétion se passe en 3 étapes principales :
Détection d’une situation stressante.
Envoi d’un signal à l’hypothalamus qui est le centre des émotions situé à la base du cerveau.
Envoi d’un message nerveux aux glandes surrénales puis libération de l’adrénaline.
Elle appartient au groupe des catécholamines. L’adrénaline a également un rôle de neurotransmetteur dans le système nerveux. Elle permet le passage rapide des informations entre les cellules nerveuses.
L’adrénaline est responsable de symptômes physiques tels que :
Tachycardie : c’est à dire accélération du rythme cardiaque avec augmentation des battements du cœur.
Depuis les années 1900, l’adrénaline n’est plus seulement considérée comme une hormone de stress.
Elle fait également partie de l’équipement d’urgence du personnel médical puisqu’elle est utilisée pour réagir face aux AVC et aussi aux chocs anaphylactique ou encore aux œdèmes.
En obstétrique, elle diminue les contractions utérines ce qui évite les fausses couches.
Hormone N°3 – L’ocytocine
L’ocytocine est une hormone qui influe le comportement d’une personne en société et, plus encore, dans ses relation avec les autres.
Cette substance est sécrétée par l’hypothalamus. Elle est stockée dans l’hypophyse puis libérée uniquement en cas de besoin.
L’ocytocine joue un rôle central dans les relations d’attachement entre une mère et son enfant mais également entre les individus d’une façon générale. Elle induit également la baisse du taux de cortisol dans le sang.
Hormone N°4 – La vasopressine
La vasopressine est une hormone du stress encore appelée hormone antidiurétique. Elle influe sur la régulation aussi bien des fonctions urinaires que de la pression sanguine.
Hormone N°5 – Le cortisol
Le cortisol est une hormone du stress qui mérite une attention particulière. Cette hormone joue plusieurs rôles dans la réaction de l’organisme face à des situations anxiogènes.
Après la sécrétion de l’adrénaline où l’organisme est porté à son maximum, le cortisol est sécrété pour transformer les réserves de graisse en sucre pour la production d’énergie.
Ensuite, le cortisol dirige cette énergie dans les muscles ou dans tout autre endroit adéquat en fonction du stimulus auquel vous êtes confronté(e).
En situations de fortes angoisses, la sécrétion de cortisol maintient un équilibre énergétique dans votre organisme.
Le problème est que, quand vous êtes trop souvent confronté(e) à des situations de stress, vous risquez un dérèglement dans la sécrétion du cortisol. Au lieu d’en sécréter uniquement dans les situations dangereuses, votre organisme le fait à la moindre situation embarrassante.
Il en est ainsi que vous soyez bloqué(e) dans les bouchons, que vous ayez peur d’un simple cafard, ou que vous ayez beaucoup de tâches à exécuter dans une journée.
Dès lors, votre organisme sécrète encore et toujours du cortisol et pas toujours de façon opportune. Cette sécrétion excessive est dangereuse pour votre santé et votre bien-être.
Sur le long terme, cet excès entraîne des maladies importantes : diabète de type 2, lié au surpoids, voire des cancers. Dans plusieurs cas. Il est également à la source d’une sensation de fatigue quotidienne accompagnée de maux de tête.
Si vous ne vous soignez pas rapidement, vous n’êtes plus efficace dans votre travail ou dans certaines tâches du quotidien. Vous êtes constamment épuisé(e) même après une bonne nuit de sommeil.
Comment gérer les hormones du stress ?
Si vous ressentez l’un des symptômes de stress évoqué ci-dessus, je vous invite à bénéficier d’un accompagnement thérapeutique pour traiter votre stress.
Vivre constamment angoissé(e) vous détruit à petit feu au-delà du fait que cela ruine votre bien-être. C’est un élément destructeur pour votre santé physique.
Pour éviter toutes les conséquences d’une absence de prise en charge adaptée, je vous invite à consulter un(e) spécialiste ou mieux, plus simple, et moins onéreux, d’utiliser un programme thérapeutique et comportemental en ligne.
Une telle méthode s’appuie sur l’approche systémique de Palo Alto. C’est l’une des thérapies stratégiques et brèves les plus en vogue actuellement et cela n’est pas anodin. C’est une approche thérapeutique réputée très efficace contre toutes les formes de troubles anxieux et dépressifs.
Apparue en France au XIXe siècle, l’approche comportementale est le fruit de trois vagues.
Chacune apporte son germe à cette thérapie révolutionnaire telle qu’elle se pratique actuellement. La toute première vague apparait dans les années 50, et repose sur une analyse des comportements et de leurs changements.
La seconde vague se concentre sur l’ensemble des cognitions. Elle intervient sur la modification des pensées automatiques afin d’éviter les douleurs tant psychiques que physiques.
La troisième et dernière vague se pratique aujourd’hui.
Elle débute dans les années 90 et donne une place importante aux émotions en plus d’établir un lien entre dimension cognitive et comportements.
Je vous rappelle que le comportement consiste en une réponse donnée à une sollicitation externe ou interne dans un contexte et un environnement spécifique.
L’approche systémique de Palo Alto consiste donc en un traitement, court et particulièrement efficace, qui se résume en 4 grandes étapes.
Étape N°1 – Recherche des causes des hormones du stress
C’est l’examen des causes du stress ressenti par le patient.
Cela en détermine les sources précises. A cette étape, le programme thérapeutique en ligne identifie ce qui pose problème. Il en est de même en ce qui concerne les réelles causes de vos troubles psychiques : c’est la phase de contextualisation.
Étape N°2 – Recherche théorique de solutions à propos des hormones du stress
A l’aide d’exercices spécifiques, rapidement, vous déconnectez, ou inhibez, votre relation au stress perçu.
Ainsi, de façon étonnante et particulièrement rapide, vous comprenez comment objectiver, et de quelle façon ne pas, ou plus, être impacté(e) par des situations sources d’angoisses.
Étape N°3 – Traumatismes et sécrétion d’hormones du stress
Votre stress n’est pas une réponse due au hasard.
Cette réponse est conditionnée par des éléments constitués les uns après les autres au gré de votre évolution sociale, familiale, professionnelle ou économique.
Les tentatives répétées qui sont les vôtres pour éviter le stress et partant, pour agir en fonction de la sécrétion des hormones du stress, sont souvent liées à des traumatismes constitués dans votre passé.
Si d’aucuns pensent que ces traumatismes ne sont rien en comparaison de la guerre en Syrie, il n’en demeure pas moins qu’ils constituent des freins à une évolution positive et constructive puisqu’ils vous empêchent d’agir et vous font réagir.
Dès lors, vous accédez à des moyens rapides pour mettre un terme définitif à ces traumatismes comme aux réactions que vous avez. Vous adoptez des comportements beaucoup plus objectifs, partant, beaucoup plus constructifs et vous renforcez estime de soi et confiance en soi.
Étape N°4 – Minimiser la sécrétion d’hormones du stress
Une fois satisfaites les étapes 1 à 3, puis la 4ème, et dernière étape, vous expérimentez un comportement adulte et responsable.
Ce type de pratique comportementale ne se réalise pas n’importe comment sachant qu’il ne s’agit, en aucun cas, d’exercices d’expositions. Dans le respect de vous même, vous exprimez vos limites et vous vous affirmez.
Un tel programme thérapeutique et comportemental en ligne se déroule sur un maximum de 8 semaines.
Dès la 3ème semaine, vous en ressentez les bénéfices. Cela signifie que vos hormones du stress retrouvent leur équilibre naturel. Ainsi, vous diminuez vos symptômes de stress d’au moins 50% en moins de 15 jours.
Progressivement, vous suivez simplement les consignes thérapeutiques qui vous sont données. A cette fin, vous vous appuyez sur chaque exercice comme sur chaque vidéo explicative. Les uns et les autres sont accessibles dans votre espace personnel sécurisé.
Mais avant que vous ne deveniez membre de ce programme, permettez moi de vous expliquer de façon sommaire le fonctionnement du cerveau en lien avec la sécrétion de cortisol, cette hormone du stress.
Relation entre le cerveau et les hormones du stress
Le cerveau est un truc génial, extraordinaire. C’est une sorte d’unité centrale, de poste de commandement dont les modalités de fonctionnement technologiques demeurent assez obscures.
La neurologie a fait bien des progrès mais il subsiste encore des zones d’ombres. A ce propos, je pense que fort peu d’entre elles seront mises en lumière dans les décennies à venir.
Du coup :
Que sait-on vraiment de cet organe exceptionnel et nébuleux qu’est le cerveau ?
En quoi les informations qu’il détient conditionnent la plupart de nos réactions ?
Dans quelles mesures la plupart des domaines de votre vie sont-ils conditionnés par le cerveau, cet extraordinaire calculateur logique ?
Un mode de fonctionnement binaire
Du jour de votre conception à celui où vous lisez le présent article, votre cerveau n’a eu de cesse d’accumuler des informations liées à toutes vos expériences de vie, qu’elles soient désagréables ou agréables.
Ces expériences génèrent 2 comportements :
La fuite
Le combat
Pour faire simple, la fuite correspond à un comportement d’évitement par rapport ce qui est ressenti comme un mal, une douleur, comme un problème, et dont vous devez vous protéger.
Le combat a pour vocation de vous amener au plaisir, au bien-être. Vous vous battez « pour ».
Chaque chose que vous faites ou vivez depuis que vous êtes né(e) est intégrée dans la zone « douleur » ou « plaisir ». En fonction de ces 2 éléments, le cerveau vous fait réagir d’une façon ou d’une autre : fuir pour vous protéger, ou combattre pour éprouver du bien-être.
Ce sont ces comportements qui conditionnent les modalités de fonctionnement de ce qu’il est convenu d’appeler : le cerveau reptilien.
Le cerveau et la personnalité
Comme vous le savez sans doute, un animal ne fait pas dans le social ou le politiquement correct.
L’animal, nonobstant la satisfaction de ses besoins primaires (manger, se reproduire, etc.), cherche toujours à survivre, à se protéger.
C’est ainsi qu’est structurée son mode de fonctionnement, ce que j’appelle « sa personnalité fonctionnelle » (dussè-je faire hurler les puristes).
En ce qui vous concerne, au fur et à mesure de votre vie, vous « complétez » des cases qui font votre personnalité fonctionnelle et affective (au sens de l’émotion).
Chacune de ces cases complétée vous fait réagir d’une façon ou d’une autre. Si vous recevez une éducation au cours de laquelle les émotions sont quelque peu mises de côté, il y a des chances pour que vous ayez de la misère (bonjour Québec!) avec ce que vous ressentez.
Dès lors, vous réagissez en essayant de contrôler vos émotions. Pourquoi ? Tout simplement pour des questions qui relèvent de l’image que vous avez de vous comme de celle que vous renvoyez aux autres (cf. la peur du jugement).
Réalité et imaginaire
Ce type de réaction émotionnelle pose donc la question de la reconnaissance.
Par peur de perdre l’approbation, vous craignez que l’on voit que vous êtes angoissé(e) ou anxieux(se), et que vous soyez jugé(e) pour cela.
Vous allez donc vous employez à contrôler ce que vous ressentez pour que cela ne soit pas visible des autres, pour faire bonne figure en somme, pour ne pas vous donner en spectacle.
Au début, çà marche.
Ça fonctionne parce-que le cerveau n’y voit que fort peu de désordre par rapport aux informations qu’il possède à votre sujet. Rappelez vous les notions de fuite ou de combat, les notions de bien ou de mal.
Au début, le cerveau ne « dit rien » parce-que ce type de dysfonctionnement est intégré au système.
L’homéostasie est à considérer comme une sorte de variable d’ajustement. Cela signifie que n’importe quel système, le cerveau y compris, accepte qu’il y ait des petites entorses à la règle et n’en fait pas un problème.
Une Ferrari qui roule comme une 2 CV
Le problème c’est quand votre système est mis à mal par des tentatives répétées de contrôle.
Ces tentatives de solutions mettent le cerveau en difficulté. Cela perturbe le bon équilibre fonctionnel de votre système nerveux central lequel ne manque pas d’exiger de vous un comportement adapté pour retrouver ses modalités fonctionnelles habituelles, son équilibre interne.
Ainsi, face à une angoisse ou à de l’anxiété, la plupart des gens réagissent en essayant d’augmenter le contrôle des informations reçues de sorte à ne plus en souffrir.
Plus vous faites çà, plus vous réagissez, plus le cerveau comprend que vous ne comprenez pas, et le cerveau déteste çà.
Confronté à ce type de situation, votre système nerveux central augmente l’intensité de la douleur psychique ou physique que vous ressentez. Il exige de vous un comportement adapté à son besoin : l’équilibre.
Mais il y a un problème.
Vous ne savez pas vraiment ce que le cerveau souhaite, ni l’intensité réelle du problème perçu par lui, et vous vous faites berner. Vous pensez bien faire en réagissant, et vous tombez dans ce que vous cherchez précisément à éviter.
Le cerveau exige de vous un comportement approprié pour qu’il conserve ses modalités de fonctionnement originelles.
Si vous ne faites pas comme le cerveau l’exige de vous, c’est la catastrophe. Le SNC (système nerveux central) augmente l’intensité du problème et vous, vous perdez le contrôle du contrôle.
Reprogrammer les connexions émotionnelles
Tranquillisez vous, il existe des moyens simples pour traiter ce type de problème et retrouver ce que j’aime à nommer « la paix de l’esprit ».
Ce que j’essaie de vous expliquer aujourd’hui, c’est que votre cerveau fonctionne comme un ordinateur. Un cerveau, c’est binaire. S’il y a de mauvaises connexions internes ou externes, l’ordinateur se plante, comme un cheval devant un obstacle.
Mal drivé, un cheval vous mène à la faute. Mais le cheval n’est pas responsable de ce dysfonctionnement. C’est votre façon d’être et de faire qui contrevient au bon fonctionnement du cheval. A titre d’exemple, je pense au refus de saut pendant une course d’obstacle.
Ce n’est pas le cheval qui est en cause quand il refuse de sauter un obstacle. C’est la cavalière ou le cavalier qui a donné des ordres inappropriés – contradictoires – qui font que le cheval stoppe ses fonctions car cela ne correspond pas à ses modalités de fonction. Cela crée du désordre dans son cerveau, donc, il s’arrête net.
En ce qui vous concerne, vous n’êtes pas responsable de vos dysfonctionnements émotionnels ni de leurs conséquences. En effet, comment voulez-vous savoir faire quelque chose qu’on ne vous a pas appris ?
L’histoire de la dystonie de fonction
Je me rappelle d’un musicien qui souffrait de ce que l’on appelle : une dystonie de fonction. C’est un mécanisme corporel qui ne fonctionne plus – ne répond plus aux ordres du cerveau – alors que l’organe lui-même n’est nullement altéré.
Ce musicien n’arrivait plus à jouer de son instrument. Les membres dont il avait besoin pour jouer de la musique refusaient de fonctionner au contact de l’instrument, alors que, sans l’instrument, ces membres fonctionnaient tout à fait normalement.
Que se passait-t’il ? Tout simplement, le cerveau buguait face à des informations contradictoires qui rajoutaient au problème de ce patient.
Ce monsieur avait vécu une situation traumatique dans le cadre de ses activités musicales.
Depuis lors, il s’évertuait à ignorer cette situation, à faire comme si de rien n’était. Du coup, pour exprimer le dysfonctionnement, et exiger une sorte de ré équilibrage, le cerveau empêchait cette personne de jouer de son instrument.
Très rapidement, nous comprenons le mécanisme du problème (je fais allusion à la contextualisation dont je vous parle souvent).
Tout aussi rapidement, nous trouvons une solution à ce problème grâce à l’approche comportementale. Progressivement, et naturellement, nous « débloquons » le cerveau de ce monsieur, lequel, depuis lors, a repris ses concerts.
Soit écrit en passant, vous pouvez faire la même chose et obtenir tous les bénéfices souhaités dans tous les domaines de votre vie.
Pour toutes questions, commentaires ou partage d’expérience, vous connaissez la « procédure » : utilisez le formulaire en dessous de cet article.
Qui n’est pas victime de maux de tête ? Quelle personne ne s’est pas interrogée sur l’origine de ses maux de tête ou de ses migraines alors que rien ne peut les expliquer ? Qui n’a pas consulté son médecin traitant parce-qu’il a souvent mal à la tête ?
L’origine des maux de tête comme de la migraine est multiple. Contextuelle, environnementale, physique, psychique, et j’en oublie.
Le plus souvent, ce type de douleurs est lié à un stress, partant à de l’anxiété ou à des angoisses chroniques. Le fait de le savoir ne permet pas pour autant de les contrôler. Dès lors, chercher une solution relève d’une gageure.
D’ailleurs, ne dit-on pas : « Çà me prend la tête« .
Les céphalées n’ont pas nécessairement à voir avec les migraines, les céphalées de tension ou les névralgies d’Arnold.
Ce dont vous souffrez, c’est un bon vieux mal à la tête dont vous ne savez ni comment ni pourquoi il arrive, ni combien de temps il dure.
Il vous handicape, vous met parfois plus bas que terre, accapare votre esprit et génère des tempêtes sous votre crâne. Dans la même veine, il vous détourne de vos objectifs, et ce d’autant plus quand on est atteint par les vertiges liés à de l’anxiété, ou d angoisse le soir.
A titre d’information, les douleurs à l’estomac procèdent des mêmes intentions et reposent sur les mêmes articulations.
Alors, pour vous aider à reprendre le contrôle de votre vie, je vous explique comment soigner ces douleurs à la tête grâce à l’approche systémique de Palo Alto.
1 stratégie simple pour éliminer le mal de tête
La première réaction des personnes qui souffrent de maux de tête est de prendre un médicament de type Ibuprofène, aspirine ou Doliprane.
Comme d’habitude, le médicament traite le problème en surface mais pas le fond du sujet. La douleur va revenir, c’est une question de temps.
Dès lors, comment faire pour l’éliminer ? Quelle stratégie adopter pour enlever ce casque trop étroit qui vous serre le crâne ? Avez-vous pensé à l’approche comportementale ?
L’approche comportementale est une thérapie stratégique brève particulièrement efficace pour soigner les maux de tête en tant que symptômes d’anxiété.
Cela débute par l’identification des processus. Il s’agit d’encourager un changement de perception face aux symptômes ce qui vous aide à percevoir l’importance de votre pathologie et à construire une nouvelle relation à votre environnement.
Les objectifs de la thérapie comportementale se répartissent sur plusieurs axes :
Diminuer l’ensemble des comportements douloureux,
Favoriser un coping* actif,
Améliorer l’auto-efficacité,
Corriger les attitudes d’ignorance de la douleur : par exemple, éviter de demander de l’aide, de se reposer à l’excès ou encore la prise de médicaments au coup par coup, ou le catastrophisme.
Maux de tête et coping
Le coping se caractérise par la mise en place et l’utilisation de divers outils et moyens comportementaux stratégiques pour réduire les facteurs de stress et pour apprendre à contrôler les stress internes ou externes que vous vivez. En effet, ils sont trop consommateurs d’énergie et vous épuisent.
Maux de tête et suivi comportemental
Accompagné par le thérapeute, ou à l’aide du programme comportemental en ligne que vous utilisez, vous précisez l’ensemble des comportements sur lesquels travailler et les émotions à corriger. Au cours du traitement, les cognitions et les croyances sont ajustées afin d’être en adéquation avec la réalité.
Les stratégies comportementales auxquelles vous accédez facilitent l’affirmation de soi. En effet, votre problème est la suite logique d’un conflit interne, d’une difficulté à résoudre certains problèmes auxquels vous êtes confronté(e).
Les outils utilisés sont les suivants :
Information,
Éducation,
Acceptation,
Résolution des problèmes par séquençage,
Décentrage,
Distraction,
Identification et utilisation de ressources intérieures,
Appropriation.
Pour guérir un mal de tête persistant d’origine psychologique, l’approche stratégique et brève comportementale modifie votre perception quant à des inquiétudes considérées comme excessives. Vous objectivez, ne prenez plus les choses trop à cœur du moins plus au point de vous en rendre malade.
Ainsi, vous dédramatisez les événements qui se passent dans votre vie.
Comment lâcher prise sur ses maux de tête ?
Comme beaucoup de gens, il se peut que vous soyez sous tension parce que vous n’arrivez pas à accepter ce que vous ne pouvez pas changer.
L’approche comportementale vous aide à y arriver, à accepter votre impuissance en face de certaines choses. C’est le principe même du lâcher prise.
Une telle démarche permet de stopper les amplifications et les ruminations liées à vos problèmes, lesquels sont source d’angoisse, et provoquent un mal de tête.
Désormais, vous les appréhendez sous l’angle de la réalité. Progressivement et naturellement, vous corrigez les anciens schémas cognitifs présents dans votre esprit.
Vous stoppez les reproches quasi automatiques que vous vous adressez lesquels fatiguent votre cerveau inutilement.
Pour information, vous bénéficiez de ce même type de procédure en utilisant le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu pour vous (voir plus bas).
Comment ne plus souffrir de maux de tête ?
Le coaching comportemental aboutit à l’amélioration totale de votre condition physique.
La relaxation,
Une bonne gestion du sommeil,
La gestion adaptée du stress,
Le maintien des comportements acquis..
…sont autant de stratégies comportementales qui permettent de traiter le mal de tête autant sur la forme que sur le fond.
Par exemple, à l’aide de mon programme en ligne, vous travaillez sur les processus psychologiques de la douleur.
Très simplement et facilement, cela vous aide à fonctionner de façon plus constructive, tout en jouissant davantage de la vie puisque, désormais, vous vous épargnez la douleur réactive.
Cette approche vous aide également à modifier votre comportement face aux éléments déclenchant les maux de tête.
Quand vous êtes confrontée(e) à ces facteurs, vous êtes victime de stress et persuadé(e) que les migraines ne sont pas loin. Or, c’est bien ce stress là qui déclenche vos maux de tête ou votre migraine.
Grâce à l’approche comportementale, vous prenez conscience de ces processus et vous court-circuitez la montée de l’angoisse.
Par exemple, ce n’est pas parce qu’il y a du bruit autour de vous que vous allez forcément avoir mal à la tête. Vous gardez votre calme et gérez la situation. Vous êtes dans le contrôle positif et constructif, pas dans la prise de médicaments qui ne résout rien.
Autant de façon d’être et de faire que vous appliquez en cas de migraine pour vous sentir mieux.
Au-delà d’un certain seuil de contraction, cela provoque le déclenchement de signaux douloureux dans les terminaisons nerveuses, celles là mêmes qui gèrent la douleur et qui sont situées dans les tendons et les fuseaux musculaires.
Avoir mal à la tête peut-être causé par des contractions musculaires. Celles-ci empêchent le flot sanguin d’irriguer normalement le cerveau, et ces contractions sont la cause des fortes douleurs que vous ressentez.
Ce processus physiologiqueimplique le système vasculaire au niveau du crâne et du cerveau, ainsi que des neurotransmetteurs comme la sérotonine.
Ils sont susceptibles d’être causés par des troubles hormonaux. Je pense au syndrome prémenstruel, à la ménopause, et aussi à dysménorrhée, c’est à dire des règles douloureuses.
Par ailleurs, les migraines sont éventuellement le symptôme de maladies graves ou chroniques comme :
Rhumatisme,
Maladie des yeux,
Hypertension artérielle,
Sinusite,
Affections dentaires.
Ces symptômes se ressentent physiquement, alors que leur origine est physiologique.
Causes et origine psychologique ou psychique des maux de tête
Le cerveau est le centre de communication de l’homme ce qui contribue à définir son individualité. Le cerveau, ou système nerveux central, est donc le centre de contrôle à travers lequel transitent toutes les émotions.
Ainsi les hormones de stress comme le cortisol jouent un rôle important dans l’apparition des maux de tête qu’il s’agisse d’un événement malheureux, d’un divorce, d’un décès ou de harcèlement au travail.
D’ailleurs, stress et anxiété sont un signe potentiel de dépression ou d’une angoisse sous-jacente. Les muscles du cuir chevelu, du cou, et du visage, se resserrent et se contractent ce qui provoque spasmes et douleur comme quand on a l’impression d’avoir, je cite : « Mal aux cheveux« .
Grande tension, concentration extrême, obstination, refus de lâcher prise, sont autant de causes probables à ceci près que dans les cas précédemment cités, la douleur est, en règle générale, de courte durée.
Pour les cas les plus violents, et les plus prolongés, les causes possibles sont la peur ou un sentiment d’insécurité tous deux facteurs de troubles anxieux qui nous invitent à nous interroger quant à comment guérir l’anxiété.
Ainsi, je pense à une personne qui se sent menacée ou en danger, confrontée à diverses situations qu’ elle ne contrôle pas. Elle est inéluctablement victime de ce type de problème.
Quand les causes sont liées au passé, il se peut que les événements présents provoquent un phénomène de résonance, une sorte d’écho.
Dès lors, vos douleurs intra crâniennes ont une origine psychologique, et affectent le psychisme de la personne qui en souffre.
Bien sur, si vous avez des questions ou besoin de précisions au sujet des maux de tête ou à propos des migraines, n’hésitez pas à me solliciter ou à laisser votre commentaire en-dessous de cet article.
Nous avons tous un passé et, comme j’ai coutume de dire, nous l’avons dans le dos.
Expression pas très délicate, j’en conviens. Cela pour dire que, d’une façon ou d’une autre, nous trainons tous des traumatismes de l’enfance ou de nos expériences de vie.
Ce passé devient une réelle prison tant que les traumatismes de l’enfance ne sont pas résolus. Dès lors, il vous est impossible d’avancer sereinement dans votre vie si vous n’avez pas totalement remisé ces événements douloureux au chapitre des souvenirs non conflictuels et, par conséquent, pas traiter les symptômes de l’anxiété correspondants.
Il est donc important de savoir comment traiter anxiété et traumatismes.
J’entends pas là que, si vous ne travaillez pas sur l’inhibition émotionnelle de ces traumatismes de l’enfance, ils conditionnent beaucoup de vos réactions dans le présent.
Victime de traumatismes, il est vital de faire la paix avec votre passé. Vous avez besoin de faire un retour en arrière afin de soigner les blessures infligées tout au long de votre croissance psychique.
En l’espèce, l’approche comportementale est une thérapie révolutionnaire. Elle vous aide à retrouver confiance en vous, comme en la vie et ce en quelques semaines seulement.
Cela ne relève pas du miracle ou du charlatanisme, c’est une question d’intervention systémique et stratégique.
Je m’explique :
En comparaison aux traitements médicamenteux, le coaching comportemental n’a aucun effet secondaire. Si les médicaments apaisent les symptômes physiques, ou psychiques, ils ne règlent pas votre problème.
En comparaison aux groupes de soutien, le coaching comportemental est plus efficace du fait d’un suivi personnalisé. Votre cas est spécifique et vous avez besoin de l’aborder dans un cadre bienveillant spécialement dédié à vous seul(e).
5 étapes : Ce sont les fondements du programme comportemental en ligne conçu pour vous. Pour vous aider à donner un cours apaisé de votre vie. Mais, en quoi un tel programme peut-il vous aider ?
Les 5 étapes à respecter
Vous faites un point précis de vos symptômes et apprenez à objectiver. Il n’y a pas à avoir honte de ce que vous ressentez. Vous n’êtes pas responsable d’avoir subi des violences. Vous n’avez rien provoqué. La victime, c’est vous ! Le programme vous aide à pendre toute la mesure de cette réalité.
Pour se protéger de leurs traumatismes, la plupart des gens réagissent par l’évitement, par le contrôle de leurs émotions. Le programme thérapeutique et comportemental en ligne vous aide à retravailler le contexte de vos traumatismes ceci afin de reprendre le contrôle de vos réactions émotionnelles. Cela n’a rien d’inquiétant et c’est bien plus facile que vous ne le pensez en plus d’être essentiel. Pour guérir de ce type de blessures, il vous faut les rouvrir pour mieux les refermer. C’est un mal pour un bien.
Un tel programme vous aide à tourner la page de votre passé liés à ces traumatismes de l’enfance. Il corrige vos schémas de pensées réactives. Chez les victimes de traumatismes de l’enfance, la culpabilité et ou la colère sont constantes. Vous menez donc un travail de fond qui efface ce type de raisonnement et de réactions.
Ce programme en ligne vous aide à avoir des pensées et des comportements plus positifs, plus constructifs. Sauf à ce que vous y preniez un réel plaisir, vous n’êtes pas obligé(e) de gâcher le reste de votre vie à cause de votre passé. Avec ce programme comportemental, vous construisez des pensées, et des actions, bien plus valorisantes pour vous lesquelles vous conduisent à une vie bien plus épanouie. Vous vous acceptez pour qui vous êtes comme vous êtes. Vous surmontez tous vos problématiques de honte et de culpabilité. En bref, vous apprenez à vous affirmer dans tous les sens d’acceptation de ce terme.
La solution comportementale
Pour ce qui me concerne, c’est grâce à l’approche systémique de Palo Alto que je suis sorti de troubles psychiques liés à des traumatismes de l’enfance. Ceux-ci n’ont à voir avec le décès d’un proche ou un abus sexuel mais plus avec des dysfonctionnements familiaux.
Quel que soit votre passé, souhaitez-vous être une personne heureuse et épanouie ?
J’imagine que oui. Il vous reste donc un dernier effort à effectuer, celui de renoncer à souffrir et à expier une faute que vous n’avez pas commise.
Une vie d’adulte gâchée
Les traumatismes de l’enfance sont constitués d’événements douloureux qui vous marquent à vie. On parle donc de traumatismes de l’enfance quand ces moments sont fortement gravés dans votre esprit au point de revenir continuellement, de vous faire réagir constamment.
Inconsciemment, vous vivez cette peur de les voir ressurgir ce qui conditionne vos réactions émotionnelles dans des situations qui réactivent tout ou partie de ces souvenirs traumatiques.
Quand les traumatismes interviennent au cours de l’enfance, ils ont un impact majeur sur le reste de votre vie. L’enfance est une période où votre cerveau est en pleine construction.
Durant cette période, vous absorbez toutes les situations afférentes à votre quotidien à plus forte raison quand celles-ci génèrent des points de douleurs, lesquels, plus tard, vous prédisposent à souffrir de troubles psychiques. Ici, j’évoque le stress, l’anxiété ou la dépression.
Pour étayer la définition de traumatismes de l’enfance, j’expose ci-après deux traumatismes fréquents qui constituent les paramètres fonctionnels de l’adulte que vous êtes devenu(e).
La perte brusque d’un parent est un événement très difficile à supporter. Il en est ainsi quand il s’agit du décès d’un parent à la suite d’un accident de la circulation ou d’une maladie grave. C’est un marqueur violent qui imprègne le cerveau ou plutôt la mémoire au point de générer une crise d’angoisse après un deces.
L’enfant est contraint de progresser dans sa vie dans un contexte et un environnement psycho affectif déséquilibré, celui où la réalité s’impose alors que ce même enfant ne dispose pas de tous les paramètres affectifs pour intégrer une information de ce type.
Les croyances et les rêves de cet enfant sont à jamais bouleversés. L’absence de parents constitue un grand vide affectif et l’enfant est impuissant à modifier le cours de ce drame que la réalité lui impose.
Du coup, certains enfants rencontrent des troubles sociaux et affectifs au point de se convaincre de ne pas vouloir s’attacher aux gens, dans n’importe quel type de relation. En effet, ces mêmes gens peuvent disparaître de manière soudaine et brutale.
L’enfant réagit par un comportement non affectif pour se protéger des conséquences de traumatismes ou se prémunit contre d’éventuels traumatismes à venir.
C’est ainsi que ces enfants, devenus adultes, ont des relations troublées avec d’autres personnes ce qui rejaillit dans tout ou partie des domaines de leur vie.
Une recherche relationnelle éperdue
Plus la relation avec le parent décédé est forte, plus l’impact du décès est important sur l’état psychologique de l’enfant.
Par exemple, une fille qui a une relation forte avec son père brusquement décédé est susceptible d’avoir des difficultés à entretenir des relations épanouies avec les hommes et ce pour deux raisons :
Elle recherche en chacun la relation qu’elle a avec son père, ce qui est quasi impossible à trouver, puisqu’il s’agit d’un idéal.
La peur de perdre ces hommes, de la même façon qu’elle a perdu son père, la préoccupe continuellement et l’empêche de s’investir totalement dans la relation de couple.
Ces deux situations sont également probables chez un homme qui entretient une forte relation avec sa mère décédée de manière tragique.
Le plus souvent, dans ce type de situation, les relations avec le parent survivant sont marquées par de vives tensions qui altèrent la relation parent – enfant.
Cette expérience psycho affective conditionne la vie de l’enfant qui devient adulte. Celui-ci réagit constamment du fait d’une instabilité psychologique et émotionnelle puisqu’il n’a pas pu se construire de façon équilibrée dans la mesure où l’un de ses deux parents est absent.
Je vous laisse imaginer ce qu’il en est en terme de douleurs psychiques, surtout quand on sait comment se construisent certains enfants malgré la présence des deux parents. Je parle là de névrose…
Des abus sexuels
Les abus sexuels font partie des traumatismes de l’enfance les plus fréquents. Ils sont paralysants à l’âge adulte et concernent les femmes le plus souvent, mais les hommes en sont également victimes.
Une personne sexuellement abusée au cours de son enfance a du mal à avoir confiance aussi bien en elle-même qu’en les autres.
L’assurance qu’elle a – plus ou moins – développé au cours des premières années de sa vie, s’en trouve altérée et, dans les cas où le bourreau est un parent proche, les traumatismes sont plus prégnants.
Ce manque de confiance en soi influe également sur la capacité d’apprentissage tout au long de l’enfance comme de l’adolescence.
La victime d’abus sexuels est beaucoup plus préoccupée à trouver une raison de continuer à vivre plus que d’apprendre. La personne victime est bien plus réactive aux évènements de son quotidien qu’elle n’est active et une fois à l’âge adulte, les conséquences de ces traumatismes sexuels peuvent apparaitre.
Une vie sexuelle quasi inexistante
Une personne adulte victime d’un ou plusieurs traumatismes sexuels au cours de son enfance a le plus grand mal à s’épanouir sexuellement.
Il lui est particulièrement difficile, voire impossible, de faire confiance à son partenaire au point de lui offrir son corps. Pour elle, la sexualité est synonyme d’abus et de domination. Par conséquent, il lui est fortement douloureux, voire impossible, de s’abandonner pour ressentir le moindre plaisir.
La dépravation sexuelle
Un éveil malsain à la sexualité au cours de l’enfance motive – parfois – une sexualité dite déviante à l’âge adulte. Les personnes dans ce genre de situations risquent de sombrer dans une dépendance au sexe, partant, d’avoir une sexualité débridée, voire malsaine ou déviante, ou de faire un usage excessif ou dépendant de substances psychotropes comme les stupéfiants ou l’alcool.
Parfois, certaines victimes d’agressions sexuelles sombrent au point de se livrer à la prostitution.
La perte tragique d’un parent, et les abus sexuels, ne sont que des exemples parmi d’autres traumatismes subis au cours de l’enfance. Dans tous les cas, des traumatismes de toute nature deviennent une prison à l’âge adulte.
La question se pose donc de savoir comment faire pour se libérer de traumatismes de l’enfance, de comment retrouver confiance en soi.
Qu’on le veuille ou non, que l’on s’en défende ou pas, nous avons toutes et tous une certaine tendance à la procrastination. La difficulté ne réside pas dans la procrastination elle même mais plutôt dans notre capacité à freiner voire à stopper notre tendance naturelle à procrastiner.
En effet, ce comportement qui tend à nous faire remettre au lendemain ce que d’aucuns pensent que nous pourrions faire le jour même exprime-t-il quelque chose ? Est-ce le symptôme d’un problème caché et, partant, comment identifier les comportements qui relèvent de la procrastination et justifient des symptômes dépressifs ?
Est-ce normal de procrastiner ? Quand faut-il s’inquiéter d’un excès de procrastination ? Comment traiter la procrastination? Autant de questions auxquelles cet article va tenter de répondre.
Pouvez-vous, oui ou non, vous permettre de remettre à plus tard ce que vous vous ordonnez de faire le jour même ? En vertu de quoi, ou de qui, devez-vous absolument considérer votre prétendue procrastination comme un problème ?
Sur la foi de quels symptômes pouvez-vous affirmer que vous faites de la procrastination ? Pourquoi envisager la procrastination comme un avantage ?
Toutes ces questions font l’objet de réponses qui, je n’en doute pas, risquent de vous étonner mais n’est-ce pas le meilleur moyen d’avancer que de générer un doute ?
Comment faire pour arrêter la procrastination ? Un sujet d’apparence compliqué que celui de la procrastination, ce symptôme d’anxiété, mais qui a une solution simple et déroutante puisque procrastiner consiste à repousser sans cesse jusqu’à leur extrême limite des tâches quotidiennes ou importantes.
Le procrastinateur, aussi appelé « retardataire chronique » remplit toujours ses devoirs dans la précipitation et au dernier moment après avoir passé des jours, voire des semaines, à repousser le moment de se mettre au travail.
Le mot procrastination, ou le verbe procrastiner, est un mot qui vient du Latin et signifie « remettre au lendemain« .
Si l’on se tenait à cette définition simple, pour ne pas écrire simpliste, les choses seraient peut-être plus faciles. Or, la procrastination n’est pas que cela.
Je garde en mémoire le problème de l’un de mes patients. Appelons le, Alexandre. Ce jeune homme, intelligent et plein d’humour, est étudiant à Sciences Po. Paris.
En dernière année, il doit passer des partiels et réviser son examen de fin d’année lequel examen, s’il y réussit, lui offrira la consécration. Sortir diplômé de l’IEP (Institut d’Études Politiques). Oui, mais voila.
Alexandre a beau être intelligent, cultivé, et tout et tout, il a une fâcheuse tendance à ne réviser que contraint et forcé. Il s’y prend toujours la veille pour le lendemain et n’arrive pas à organiser ses révisions de sorte à arriver plus détendu aux examens.
Alexandre passe son temps à penser à la façon dont il devrait travailler. Il oscille entre son canapé, la télévision, son bureau, les matières qu’il reprend, l’une après l’autre, sans arriver pour autant ni à se concentrer ni à faire le travail qui lui semble opportun.
Cet étudiant part dans tous les sens, s’éloigne, revient, et s’épuise à trouver des solutions.
Au gré du temps qui passe, une angoisse sourde pointe le nez, celle-là même qui lui rappelle que le temps passe et que, vraisemblablement, les objectifs sont loin d’être satisfaits. Autant de comportements et conséquences typiques de la procrastination.
La procrastination relève de la dictature du bien faire
Notre étudiant se remet au travail mais il a l’angoisse vissée au ventre.
Comme vous l’aurez compris, plus Alexandre essaie courageusement de s’organiser, moins il y arrive. Plus le temps passe, pire sont ses angoisses de ne pas arriver à satisfaire ses objectifs.
Toutes et tous, nous recevons une éducation fondée sur l’obligation de gérer tous les domaines de notre vie. Nous devons, et il est exigé de nous, de contrôler, avec mesure et efficacité, tout ce qui nous concerne. Ainsi, nous devons savoir répondre de tout, être plus excellent que seulement bon, et nous inquiéter d’être meilleur que la fois précédente.
La société, ou plus exactement le système dans lequel nous évoluons, exige de nous que nous soyons le plus au fait de ce que nous représentons pour les autres, et aussi des bénéfices que le système peut tirer de nous.
De fait, il s’agit de nous exploiter nous mêmes, ce qui signifie être les plus rentables possible. Il faut tirer profit de tout, il faut tirer profit de nous, et nous devons donc bien faire tout en affichant notre satisfaction, point !
Nous naviguons là en pleine dictature du savoir faire et du savoir être. Un peu comme ces dictateurs du mieux être et du développement personnel en passe de nous obliger à aller bien, à être heureux.
La procrastination est-elle vraiment un problème ?
Il est donc acquis que n’osons donc pas nous permettre de sortir du rang puisque verser dans la procrastination revêt un caractère empreint de culpabilité et que nous avons honte de ne pas savoir nous comporter de façon adaptée.
Vous lâchez votre emprise sur vous même ou faites le choix de vous laisser aller ? Immédiatement, comme dans un réflexe on ne peut plus conditionné, vous ressentez comme une peur mêlée à un plaisir coupable.
La question se pose donc de savoir ce que votre procrastination exprime vraiment et en fonction de quoi comme en fonction de qui.
J’ai souvenir d’une jeune femme, étudiante en médecine, littéralement paniquée parce qu’elle avait une nette tendance à la procrastination.
Elle avait essayé de se contraindre à s’organiser plus qu’elle ne l’était déjà, à s’astreindre à travailler de telle à telle heure, une matière après l’autre et, à cette fin, se levait tôt et se couchait tard.
Malgré ses bonnes résolutions, elle passait beaucoup d’après-midi à flâner, à lire des revues, ou encore à regarder des séries télévisées et, dès lors, se sentait impuissante à combattre sa procrastination alors que les partiels arrivaient.
Cette étudiante en dernière année de médecine se rendait compte de tout ce qui lui restait à réviser. Alors, elle anticipa son échec à venir, passant par des crises de larmes et des crises de panique, essayant tout pour ne pas procrastiner, tout en laissant sa procrastination s’installer chaque jour un peu plus.
J’ai donc demandé à cette future médecin quel était le problème. Ce dernier résidait dans ces années qui se succèdent, de la nécessité impérieuse de réussir chaque partiel pour ne pas prendre le risque de redoubler et, surtout, de ne pas prendre le risque d’être larguée (dixit).
En effet, l’idée de repiquer une année l’insupportait, et pourtant.
Ce n’était donc pas de buller qui lui posait problèmes mais bien de la conséquence de sa procrastination. Mais j’y pense, de quoi procrastiner est-il le résultat ?
Les symptômes de la procrastination
A propos de cette jeune étudiante en médecine, plusieurs questions s’imposaient :
Sa procrastination était-elle le résultat d’une absence de désir de réussir et de satisfaire à ses objectifs?
Sa procrastination reposait-elle sur une trop grande exigence vis à vis d’elle-même ?
Sa procrastination était-elle liée au regard des autres ?
Cette procrastination était-elle associée à la peur de réussir ou à celle d’échouer ? Sans doute, tout cela en même temps, augmentée de petites choses propres à chacun d’entre nous. Nos histoires de vie, l’image de soi, la confiance en soi, pour ne citer que ces éléments là, sans oublier, bien sûr, la peur d’être jugé(e).
Autant de questions étayées par les symptômes correspondants ci-après lesquels reposent sur un sentiment d’inquiétude globale et persistant :
Angoisses,
Troubles anxieux,
Difficultés voire incapacité à dresser les priorités,
Difficultés à dresser et respecter un emploi du temps (organisation, planning),
Difficulté d’organisation,
Peur d’échouer,
Peur de réussir,
Fatigue voire épuisement,
Irritabilité,
Mésestime de soi,
Manque de confiance en soi,
Troubles du sommeil (endormissement, troubles du sommeil),
Troubles dépressifs (dans certains cas),
Attaque de panique.
Aucun de ces symptômes liés à la procrastination n’est à prendre à la légère.
Il est trop facile de réduire ces personnes qui sont dans la procrastination à des propos réducteurs comme ceux-ci :
« …Elles n’ont qu’à s’organiser… ».
« …C’est une question de volonté… ».
S’ils le pouvaient, les procrastinateurs de tous poils feraient bien volontiers ce qu’il faut pour instaurer des changements dans leurs comportements d’évitement.
Pour comprendre la procrastination, nous devons d’abord la distinguer clairement de la paresse.
Le procrastinateur n’est pas forcément paresseux et ne fait pas rien. Au contraire, pour échapper à la tâche importante qu’il doit entreprendre, il est tout à fait capable de se noyer dans une activité compulsive et frénétique.
Faire le ménage, faire les courses, se lancer dans un tout nouveau projet stimulant : tout est bon pour ne pas faire ce que l’on doit faire. En fait, on reconnaît la procrastination au fait que le retardataire chronique multiplie les efforts pour s’écarter de la tâche importante et, inconsciemment, organiser leur désorganisation.
Toutes les stratégies d’évitement seront bonnes tant qu’elles n’ont aucun lien avec ce qu’il devrait faire. Contrairement aux paresseux, les procrastinateurs ne manquent pas d’énergie. Ils éprouvent seulement des difficultés à l’orienter vers des tâches n’apportant aucune satisfaction immédiate.
Un des comportements typiques des procrastinateurs consiste à multiplier les centres d’intérêt et à en changer très souvent. Ils s’investissent très vite et très fort dans un secteur jusqu’à atteindre un stade qui exige d’eux un investissement sur le long terme pour porter ses fruits.
Dès lors, la procrastination reprend le dessus et ils s’intéressent à une autre source de satisfaction immédiate.
Les causes de la procrastination
Rappelez vous notre étudiant de Sciences Po. à Paris.
Il s’est rapidement avéré qu’il est le fils d’intellectuels qui ont beaucoup étudié et travaillé. Ses parents, enseignants, ont toujours œuvré de sorte à être au fait de leurs pratiques professionnelles.
Alexandre s’est toujours rendu compte combien ses parents s’investissaient. Il a d’ailleurs toujours eu en mémoire cette maxime familiale : « On a rien sans rien« . Pas faux mais est-ce vrai pour autant ?
Alexandre aimerait faire sien ce point de vue à ceci près qu’il a beaucoup de mal à accepter que lui a beaucoup de facilités à réussir sans faire grand chose ou, à tout le moins, sans que cela lui demande un investissement conséquent.
Ce jeune homme en conçoit de la honte et de la culpabilité.
Il n’accepte pas d’avoir des facilités tant intellectuelles que neurologiques. Il s’enjoint donc de travailler suivant une méthode qui lui semble correspondre à celle qui lui a été apprise, la même qu’il a observé chez ses parents.
Mais voilà : si cette méthode est bonne pour certaines personnes, elle n’est adaptée à lui puisqu’elle ne correspond pas à sa personnalité. Est-ce par sentiment de culpabilité qu’il œuvre, inconsciemment, à sa procrastination ? C’est probable.
Inconsciemment, Alexandre fait de la résistance à sa propre personnalité. Il ne s’aime pas voire, est capable d’être très en colère après lui. Il ne s’estime pas légitime et, ce faisant, il finit par convenir qu’il s’en veut de constater, au fond de lui, qu’il a plus de facilités que beaucoup d’autres.
Pour se défaire de ce qui lui procure un sentiment de culpabilité qui participe à l’angoisser, il s’enjoint de travailler beaucoup ce qui, comme souvent dans le cas d’angoisses, le confronte à un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré.
Les causes psychologiques de la procrastination
Les sciences psychologiques n’ont pas encore complètement tranché la question des origines de la procrastination. L’une des théories les plus répandues relie l’anxiété et les troubles anxieux à la procrastination.
Les comportements du retardataire chronique ne seraient que des stratégies d’évitement, comme celles que l’on retrouve dans les phobies. Sans satisfaction immédiate, moyen idéal pour calmer l’anxiété, le travail serait la source d’un trop grand stress.
D’autres théories avancent qu’en plus de l’anxiété, le manque d’estime de soi serait un facteur important. Plus encore, le phénomène de l’impuissance apprise jouerait un grand rôle.
Ce syndrome de l’impuissance apprise résulterait d’un contact répété pendant l’enfance à des situations douloureuses et sans issue. Le sujet intégrerait alors progressivement son impuissance à agir comme une composante naturelle des choses. Difficile alors de se motiver à faire quelque chose.
Enfin, une dernière théorie propose un lien entre l’impulsivité et la procrastination. L’incapacité à se contrôler serait à l’origine de l’impossibilité d’exécuter des tâches dans les délais.
Cette théorie aurait également démontré qu’il était possible d’apprendre à contrôler son impulsivité et donc de vaincre la procrastination. Effectivement, d’excellents résultats peuvent être obtenus en thérapie.
Procrastiner n’a rien d’innocent
L’un des premiers symptômes de la procrastination est de ne pas arriver à s’organiser.
A force d’échecs répétés, vous finissez par tout lâcher. Dès lors, colère et angoisses vous assaillent, et les questions relatives à vos peurs liées aux conséquences de votre procrastination, comme de votre incapacité à gérer la situation enrichissent votre problème.
Vous déployez des trésors d’inventivité pour éradiquer le problème.
Plus vous agissez de la sorte, plus vous tentez de prendre de sages résolutions, moins vous y arrivez. Un peu comme un malade alcoolique qui dirait : « Demain, j’arrête » et qui, le lendemain venu, résiste au point d’en être tellement frustré qu’il boit de nouveau de façon excessive et dépendante.
Quand vous êtes victime de procrastination, n’essayez pas de trop insister. N’oubliez jamais : Vous êtes victime, pas coupable ! Plus vous résisterez à votre absence de désir, plus votre souffrance va grandir. Dès lors, essayez plutôt d’accepter que c’est comme cela aujourd’hui.
J’entends déjà certaines personnes me dire que les jours suivants seront à l’identique du premier si ce n’est pire encore. C’est donc bien la preuve que c’est bien votre désir d’être et de faire qu’il vous faut retrouver.
Dans un tel contexte, agir de sorte à progresser n’a plus de sens et plus le temps passe, moins vous arrivez à identifier le sens – l’intérêt associé au plaisir – à ce que vous faites. Alors oui, je vous le confirme : vous êtes victime d’un symptôme classique qui vous contraint à supporter la procrastination.
Dès lors, nul n’est besoin de chercher une solution miracle, elle n’existe pas. Peut-être est-il préférable de chercher avantage à procrastiner ?
La procrastination aurait-elle des avantages ?
En renonçant à leur projet, alors qu’excités à l’idée de le satisfaire, ils ont, inconsciemment saboté leurs possibilités. Comme lorsqu’un publicitaire connu avait dit »: « Si t’as pas une Rolex™ à 40 ans, t’as raté ta vie » (pour la petite histoire, je n’ai pas de Rolex).
Ils essayent de lutter contre ce qui participent à aggraver le problème mais une fois n’est pas coutume. Lutter contre la procrastination est le meilleur moyen de l’enrichir. Alors, comment faire pour combattre la procrastination ?
Dans tout système, il y a un ou des modèles. Chaque système a le sien propre et chaque modèle spécifique s’inscrit dans une dimension plus globale. Comme les mathématiques : l’ensemble et les sous-ensembles.
En toute bonne foi, la plupart des gens font l’amalgame entre le savoir être et le savoir faire. L’erreur consiste à transposer ces deux aspects de comportements dans leur vie sociale ou affective ce qui est une erreur classique, mais une erreur quand même. Pourquoi ?
Parce-que c’est une erreur d’appréciation et de comportement. D’un côté il s’agit de produire dans un contexte et un environnement commercial et collectif, de l’autre, il ne s’agit que de soi, de vous.
Le milieu de travail a une tendance prononcée à exiger compétence et adaptabilité de ses salariés sans nécessairement prêter attention à la dimension humaine, donc émotionnelle, de ses sujets.
Nous en savons tous quelque chose en ces temps macroniens fort troublés (Christophe Castaner et son successeur Darmanin vont-ils m’envoyer la si violente CRS 8 pour me neutraliser ?). Petite aparté: ne trouvez-vous pas que Castaner çà rime avec… « castagner« ?
La procrastination est-elle un symptôme d’anxiété ?
Toutes les études sur la question s’accordent à dire que la procrastination est un comportement acquis. Aucune part d’innée n’a été détectée et chaque procrastinateur peut venir à bout de ses tendances avec l’aide adéquate.
Sans surprise, et en lien avec tout ce que nous venons de dire, les étudiants en période d’examen seraient les plus touchés par la procrastination. Le stress et l’anxiété sont si importants pendant ces périodes d’examens que beaucoup d’étudiants s’inquiètent notamment de ne pas maîtriser et comprendre tout le système de notation.
Ils ne peuvent donc pas miser sur eux et leur confiance en eux mais, heureusement, des solutions existent sachant que, effectivement, la procrastination est un symptôme d’anxiété.
Quand procrastiner est la somme de certaines peurs
Les personnes qui sont victimes de procrastination sont souvent confrontées à des troubles anxieux liés à la peur de mal faire opposé au désir de bien faire.
En matière de procrastination, il est souvent rabâché aux intéressés que tout est une question de volonté, ce qui est une erreur fondamentale.
Tout le monde peut avoir la volonté de réussir sa vie. Pour autant, entre vouloir et pouvoir, il y a une marge. Il y a tellement de critères qui rentrent en ligne de compte que c’est difficile et que ces critères sont les mêmes que ceux qui font l’échec ou la réussite.
Exprimer ces poncifs à propos de la procrastination est bien plus facile que de réfléchir et faire acte de bienveillance (un ange passe…).
Sur la foi d’objectifs de vie, chacun d’entre nous se fixe des objectifs. C’est en les réalisant de façon progressive que l’on tend vers la réussite et qu’enfin, nous réussissons, parfois mais pas toujours.
A ce sujet, il arrive très souvent que les personnes qui souffrent de manque de confiance en soi commettent une erreur très classique.
Ils veulent en finir avant même d’avoir commencé. Un peu comme s’ils envisageaient de gravir le Mont Blanc mais, une fois au pied de celui-ci, ils lèvent la tête et, face à la taille du glacier, ils renoncent sans même avoir commencé.
L’erreur est donc de regarder trop haut, trop vite.
Puisque la procrastination est un comportement acquis dû à un mal-être plus général (anxiété, manque de confiance en soi, impulsivité, etc.), il est possible de la vaincre en modifiant ses comportements et son fonctionnement cognitif.
C’est exactement le travail du comportementaliste. Il amène progressivement ses patients à vaincre leurs difficultés. D’abord, il leur donne toutes les armes diagnostiques nécessaires pour observer et comprendre les origines de leurs difficultés.
C’est la particularité de l’approche comportementale issue de l’approche stratégique et brève de Palo Alto qui utilise un outil particulier d’analyses : la contextualisation. Ainsi, à la faveur des exercices comportementaux, le patient apprend à gérer ses émotions.
Il les accepte de façon plus progressive et constructive dans le cadre de situations problématiques. Dès lors, grâce à ses nouveaux outils, le patient apprend à ne plus réagir mais à agir.
Réagir est de l’évitement. Agir, c’est construire un comportement adapté pour gérer une situation complexe et lui apporter une solution durable. Dans le cas de la procrastination, il est essentiel de faire face aux problèmes qui nourrissent le fait de toujours reporter à plus tard.
Mais il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, n’importe comment. En effet, s’imposer des tâches est contre-productif. Il existe donc une méthode trés productive pour arrêter de procrastiner.
Méthode dont je vous propose de prendre connaissance à l’aide du lien en bas du présent article. Pour l’heure, il faut également essayer d’apprendre, à votre rythme, à regarder au-delà de l’inquiétude immédiate.
Il faut aussi savoir évaluer les gains immédiats d’un travail accompli en temps et en heure. Dès lors, pouvoir se reposer le soir grâce à la satisfaction d’une journée rondement menée est une source de bien-être incomparable.
Comment combattre la procrastination ?
Une entreprise est composée de femmes et d’hommes lesquels, tout au long de leur journée de travail, font abstraction de ces mêmes émotions pour satisfaire à leur feuille de route, à leur contrat de travail, le tout – souvent – au détriment de leur bien-être.
Mais, trop fréquemment, les salariés creusent leur tombe et achète la pelle pour creuser un trou. Mais, c’est une autre histoire.
Ne tombez pas dans le piège. Ne faites pas l’amalgame entre un environnement socio-professionnel et un environnement affectif. Essayez de ne pas être dans le déni de vous même, ni de votre réalité émotionnelle.
Ne dit-on pas qu’il y a des jours avec et des jours sans ? Alors, soyez gentil(le) avec vous, pardonnez-vous parce que, qui, mieux que vous même, peut être empreint de compassion à votre égard ?
Si vous le voulez bien, la procrastination peut avoir d’insignes avantages comme favoriser un moment créatif ou récréatif. Pensez-y et épargnez-vous quelques erreurs d’appréciation.
Comment ne plus procrastiner ?
En matière de procrastination, la première erreur à ne surtout pas commettre c’est de vouloir insister, de se forcer à faire des choses que, naturellement, vous n’arrivez pas à faire.
Puisque la procrastination relève d’une équation particulière (image de soi + désir + peur d’échouer + peur de réussir + confiance en soi + anxiété) comme d’un problème lié à sa propre organisation mieux vaut agir de la façon suivante :
Poser les bases d’une organisation au quotidien.
Le planning ne doit concerner que la semaine en cours.
Chaque W.E, faire le planning de la semaine suivante.
Quand vous n’arrivez pas à faire quelque chose, passez à la tâche d’après, conformément à votre planning hebdomadaire.
Ne cherchez pas la volonté de faire.
Laissez le désir de faire vous attraper.
Si une tâche n’est pas réalisée un matin (par exemple), essayez de vous y atteler l’après midi du même jour, voire le lendemain.
Devant un problème de procrastination, l’intérêt n’est pas de se forcer pour y arriver. Plus vous réagissez de la sorte, moins vous y arrivez. Plus vous insistez, plus vous prenez le risque d’aggraver votre anxiété naturelle et, par conséquent, votre procrastination.
A force de vouloir contrôler un problème comme la procrastination alors qu’il vous échappe, vous allez être confronté(e) à des émotions qui vous faire émerger des symptômes d’angoisse ou d’anxiété.
N’y a t’il pas autre chose de mieux à faire, à inventer?
Comment arrêter de procrastiner ?
Pour mettre fin à la procrastination, l’idée est plutôt d’essayer d’être inventif et stratégique. Par exemple, pourquoi ne pas arrêter de vous contraindre et plutôt créer une dynamique.
En créant, petit à petit, une dynamique de réalisation, vous allez avancer de plus en plus, et rejoindre la réussite. Cela vous permettra d’avoir de vous une image plus positive puis de retrouver confiance en vous, tout en régulant progressivement la procrastination.
Je me souviens avoir reçu au cabinet une jeune femme, étudiante en dernière année de médecine.
Elle devait passer les ECN (Faculté de Médecine, concours: Épreuves Classantes Nationales). Devant l’ampleur des connaissances à réviser et face à son épuisement, elle n’envisageait qu’une chose : un échec retentissant qui la placerait dans les toutes dernières places du classement.
J’ai essayé de comprendre ce qu’il se passait pour elle. Elle était effectivement très stressée et ce d’autant plus qu’elle cultivait d’elle un certain mépris. Elle n’avait de cesse d’exprimer qu’elle avait toujours passé ses partiels grâce aux rattrapages.
A son sens, par rapport à d’autres, elle était incompétente.
Ses études de médecine lui sortaient par tous les pores de la peau, elle ne les supportait plus tout comme elle ne supportait plus, non plus, l’ambiance souvent délétère qui régnait au sein des établissements hospitaliers dans lesquels elle faisait ses stages.
Elle avait tout le temps peur d’être interrogée, s’angoissait à l’idée de se tromper dans les réponses. elle ne savait que trop combien certains chefs de services avaient de facilité à humilier les étudiants. Les intéressés se justifiant à ce propos en disant qu’ils avaient subi les mêmes humiliations. Comme si c’était une excuse.
La procrastination repose sur une anticipation constante
Fortement angoissée à l’idée d’échouer au concours, cette jeune femme souffre d’autant plus qu’elle n’arrive plus à réviser. Elle a au moins une vingtaine de matières à revoir et le temps et l’énergie lui manquent.
Là où cela se complique carrément, c’est lorsque je lui demande quel est son problème en plus de celui lié à son angoisse naturelle. Et de m’expliquer que, chaque après-midi, au sortir de son stage, elle rentre chez elle, déjeune à peine, et s’installe à son bureau pour réviser.
Elle travaille sans aucun plan, sans aucune organisation. Tout ce qui retient son attention, ce sont ces 20 matières à connaître. Elle débute une première matière pour se rendre compte, très rapidement, de son incapacité à la mémoriser.
Elle en attaque une seconde pour, tout aussi rapidement, se rendre compte de la même chose et ainsi de suite. Plus le temps passe, plus elle sent comme une crise de panique l’envahir.
Le plus généralement, elle finit épuisée, en larmes, avec une seule idée vrillée dans son esprit : « Je vais me planter » ce qui relève de pensées obsessionnelles et de ruminations.
Fondamentalement, ce futur médecin ne peut pas échouer. Ce qu’elle peut craindre de pire, c’est un classement qui ne lui soit pas favorable et la fasse exercer dans des compétences qui ne lui convenaient pas.
En conséquence de quoi, cette jeune femme ne focalise que sur 2 problèmes. Le premier, ce sont les révisions, le second, le problème du classement. L’un et l’autre génèrent des angoisses terribles qui empêchent toute objectivité et facilitent la procrastination.
Car le vrai problème est bien celui là : son incapacité à prendre de la distance, à objectiver donc, et à paramétrer ses objectifs et les moyens de leur réalisation.
Pour arrêter de procrastiner, il faut rester ici et maintenant
Elle souhaite exercer la fonction de médecin généraliste. En y regardant de plus près, nul n’était besoin qu’elle soit dans les 3000 premiers du classement national pour y satisfaire. Le fait d’être classée entre la 6000é et la 7000é place peut lui convenir.
Elle le sait mais, tellement angoissée, elle a oublié cette réalité. Seconde réalité, sa difficulté à accepter qu’elle ne peut engranger 20 matières sur un laps de temps aussi court.
Je lui ai donc demandé de sélectionner 5 matières qui soient celles avec lesquelles elle se sent le plus à l’aise. J’ai argué du fait que, plantée pour plantée, autant qu’elle se fasse plaisir.
Elle suit ma suggestion et ses troubles anxieux commencent à décroître ce qui lui a permis de travailler de façon plus efficace. Mais çà n’a pas empêché son stress à l’approche des trois jours de concours avec, cependant, un insigne avantage : émotionnellement, elle était mieux armée.
Il y a peu, cette jeune médecin m’a téléphoné pour m’informer qu’elle intégrait un hôpital à Paris, en qualité d’interne. Notre stratégie avait été la bonne, elle avait réussi son concours et était bien classée.
Ensuite, elle a mis à profit les mois d’été pour se reposer, et réviser les matières à propos desquelles elle se sentait un peu juste. De façon positive, elle avait su, et pu, contrôler sa procrastination.
Plusieurs éléments avaient participé à fragiliser cette future médecin :
L’épuisement lié à ses conditions de travail en qualité d’étudiante en médecine (à ce propos, si vous saviez la façon dont l’état maltraite les étudiants en médecine, vous seriez choqués).
Le stress issu des partiels et autres révisions.
L’image fragile qu’elle avait conçu d’elle au fil du temps.
La fragilité émotionnelle lié aux conditions de tout concours.
Quelle solution à la procrastination ?
Cette jeune femme et moi avons aussi pu identifier un autre élément important.
Au cours de ses études elle était très seule, fortement livrée à elle même. Ses parents finançaient ses études mais ils ne la soutenaient pas moralement, et il en avait toujours été ainsi.
Quand elle m’a téléphoné il y a quelques jours, je lui ai suggéré de consulter pour essayer de travailler sur sa confiance en elle. Je ne sais pas si elle l’a fait.
La stratégie que j’ai développé avec cette jeune femme est une stratégie parmi d’autres.
Quoiqu’il en soit, n’oubliez pas : il ne sert à rien de vous forcer. Essayez plutôt d’accepter la situation pour ce qu’elle est. Dans le cas contraire, contrôler votre procrastination, c’est comme vous contraindre à embrasser quelqu’un qui vous dégoûte.
Je vous laisse le soin de sérier vos priorités et de progressivement maitriser votre procrastination.
Astuces pour arrêter de procrastiner
Vaincre la procrastination est un travail quotidien qui demande d’affronter le problème avec les bonnes armes.
L’idéal est de consulter un comportementaliste, mais vous pouvez toujours commencer par appliquer quelques astuces pour découvrir si vous avez besoin d’aide ou non.
Astuces psychologiques
Toutes les astuces psychologiques pour vaincre la procrastination pourraient se résumer par la prise de conscience de votre problème, son analyse et le partage de vos émotions avec votre entourage.
Mais prendre conscience de son trouble anxieux dont la procrastination est un symptôme est un pas important mais insuffisant.
Alors que la paresse peut apporter beaucoup de plaisir, la procrastination est issue de la souffrance psychique (même raisonnable) et en provoque tout autant.
Contre la procrastination, vous pouvez donc :
En parler autour de vous pour que votre entourage entende et comprenne que vos retards chroniques sont liés à une inquiétude générant de la souffrance.
Prendre soin de vous. Pour cela, utilisez l’énergie qui vous détourne de votre tâche à bon escient : faire du sport, pratiquer des exercices de relaxation et toutes les choses qui vous aident à considérer que vous avez passé une bonne journée constructive malgré tout.
Prenez soin de votre hygiène de vie. Pour bien travailler, vous devez bien manger et bien dormir. Dépensez-vous quotidiennement pour que votre esprit soit reposé et satisfait quand vous vous mettez au travail.
Astuces pour une meilleure organisation
Pour moins procrastiner, il est aussi important de bien s’organiser. L’un des moteurs les plus puissants qui vous poussent à procrastiner, c’est le manque de satisfaction et de récompense immédiates.
Découpez chaque tâche en petits morceaux afin d’avoir le sentiment d’accomplir quelque chose chaque jour. Pour ne plus procrastiner, voici quelques astuces :
Fixez-vous des objectifs quotidiens raisonnables et atteignables. Il n’y a rien de pire pour nourrir la procrastination que de se fixer des objectifs inatteignables. En réagissant de la sorte, vous abîmez votre confiance en vos capacités. Au début, fixez-vous des objectifs atteignables en à peine trois heures de travail par jour.
Travaillez tôt le matin. Quand la journée vient d’à peine commencer, les procrastinateurs sont plus détendus, car ils ont l’impression d’avoir tout le temps nécessaire pour faire ce qu’ils doivent faire. Profitez de ce sentiment pour travailler quelques heures dès le réveil.
Coupez votre connexion à internet. Le Web est le pire ennemi des procrastinateurs. Si vous avez besoin de votre connexion, installez des extensions de navigateur pour bloquer des sites pendant certaines plages horaires.