Phobie des araignées : comment s’en débarrasser ?

Phobie des araignées : comment s’en débarrasser ?

Michelle Craske, Matthew Lieberman et Katharina Kircanski travaillent à l’Université de Californie à Los Angeles. Ils sélectionnent 88 personnes qui souffrent d’une phobie des araignées que l’on appelle : l’arachnophobie.

Ensuite, ils demandent à chaque personne de s’approcher d’une grande tarentule. Le plus qu’elles le peuvent. Et ceci, alors que celle-ci est placée dans un récipient ouvert à l’extérieur. Si ces cobayes le peuvent, ils touchent l’araignée. Je vous laisse imaginer la suite.

In fine, ce qu’il faut garder en mémoire à ce moment là, c’est que la vraie question qui est posée au cours de cette étude c’est de savoir comment traiter naturellement la peur des araignées.

Pour revenir à vous, je comprends que vous ayez peur des araignées.

L’utilité de cet animal n’est plus à prouver. Mais il est vrai que dans la conscience, ou l’inconscience, collective, les araignées sont associées à des animaux grégaires.

C’est sans doute lié au fait que cet animal rampe et progresse à notre insu. Dès lors, l’idée d’être chevauché par un tel animal génère des angoisses et des phobies assez époustouflantes.

Enfant, je me rappelle être souvent allé au Musée de l’Homme à Paris. Depuis, je suis admiratif de l’intérêt que lui portent les personnes qui font visiter ce musée.



Comment faire quand on est arachnophobe ?

Victime de la phobie des araignées, vous risquez de rencontrer un second problème qui renforce le premier.

En effet, vous courrez le risque d’être en présence de personnes qui se moquent de vous. Cela me désole mais vous ne pouvez pas y faire grand chose. Par contre, il y a un moyen de commencer à apaiser votre arachnophobie, c’est la présence d’une personne bienveillante à vos côtés.

Celle-là même qui vous épargne des remarques stupides du type : « C’est pas la petite bête qui va manger la grosse« . En pareille situation, sa présence à vos côtés vous aide à évacuer l’araignée sans rajouter à votre problème. Donc, plus besoin de hurler ce qui participe sans doute à vous aider à vous sentir moins seul, moins honteux aussi.

Pour autant, vous ne pourrez pas faire l’économie d’une solution définitive pour ne plus avoir peur des araignées. Je parle là de solution grâce à l’approche systémique de Palo Alto. C’est simple et çà peut vous changer la vie.

Comment gérer son arachnophobie ?

Il existe un premier moyen pour vaincre la peur des araignées. Sachant que vous avez peur, vous est-il possible d’identifier dans votre entourage une personne bienveillante ? Un homme ou une femme qui ne se moque pas de vous ou qui ne dénie pas votre phobie des araignées.

Dans l’affirmative, partagez votre peur avec elle et demandez lui son aide.

Par exemple, demandez lui si elle accepte de vérifier si, dans votre chambre, ou dans n’importe quel lieu dans lequel vous allez vous rendre, ou dans lequel vous êtes, de vérifier qu’il n’y ait pas des araignées et des toiles d’araignées ?

Si tel est le cas, demandez lui de les déplacer en dehors de la maison ou de la pièce voire de jouer à l’exterminateur.

Personnellement, je refuse de jouer les exécuteurs. Je m’arrange toujours pour attraper une araignée du mieux possible, quand c’est possible, puis de la mettre dans le jardin. Tout en retirant, ensuite, les toiles d’araignées.

Il m’arrive aussi de mentir alors que l’araignée s’est réfugiée je ne sais où. Alors, je retire seulement la toile.

Dans tous les cas, ce que j’ai remarqué c’est que fonctionner de la sorte prévient et évite les hurlements de la personne qui souffre d’arachnophobie. Ces hurlements étant un des multiples symptômes de la peur des araignées et une conséquence aussi.

Demandez de l'aide à une personne qui comprend votre peur des araignées

Comment soigner la phobie des araignées ?

Il est important de faire la différence : avoir peur des araignées ne constitue pas une phobie des araignées.

L’arachnophobie s’entend comme une peur bouleversante, comme quelque chose qu’il faut contrôler, d’où cette peur d’avoir peur de ne pas savoir contrôler.

La peur des araignées ne signifie pas perdre le contrôle. Cette peur peut s’entendre comme un dégoût profond mais pas comme une peur qui vous submerge au point de perdre la maitrise de soi.

Pour autant, la peur est surtout le fruit de l’imaginaire à propos de ce que l’on ne connait pas, au sujet de ce que l’on redoute le plus souvent sans savoir de quoi il retourne dans la réalité.

Qu’il s’agisse d’arachnophobie ou peur des araignées, peu importe la différence.

Dans les 2 cas, il s’agit d’une peur qui vous fait réagir et votre réaction est souvent disproportionnée au problème lui même. In fine, votre vrai problème n’est-il pas la peur elle même plus que l’araignée ? Ainsi, vous pourriez aussi avoir peur des clowns. Pour la petite histoire, cela s’appelle la coulrophobie!

C’est donc une phobie, une peur irraisonnée et handicapante. Dès lors, comment faire ?

Comment vaincre la peur des araignées ?

Dans ce blog, je publie beaucoup d’articles sur le traitement des phobies de toute nature. Je ne vais donc pas réinventer la roue.

Exprimer ses émotions au moment précis où l’on est confronté(e) à une peur aide à réduire cette dernière, selon une étude publiée dans la revue « Psychological Science« .

Une précision en passant : être arachnophobe ne signifie pas être un enfant dans un corps d’adulte.

Cela ne signifie pas se comporter de façon infantile. Cela ne signifie pas non plus qu’il faut avoir honte, et encore moins se sentir coupable. Nous avons tous des « trucs » à propos desquels nous ne sommes pas dans le plus grand confort.

Alors, en référence à l’évangile selon St Matthieu: « …avant de voir la paille qu’il y a dans mon œil, regarde la poutre qu’il y a dans le tien…« .

Comment ne plus avoir peur des araignées et retrouver confiance?

Pour être plus pragmatique, je ne suis pas favorable aux techniques d’exposition (cf. la tcc) ou de désensibilisation à la phobie des araignées. Vous pouvez toujours tenter la relaxation pour vous détendre mais, en ce dernier cas, cela ne sera que partie remise. La peur des tarentules reviendra.

Pour soigner la peur des araignées, je vous conseille fortement d’utiliser l’approche systémique de Palo Alto.

Cette approche stratégique et brève va changer votre quotidien, diminuer l’intensité de votre peur jusqu’à la faire disparaitre. Alors, pour la première fois peut-être, vous serez ravi(e) d’être un individu comme les autres :).

Ne faites pas comme cette patiente que sa phobie des araignées condamnait à rester à Paris, la capitale. Elle s’interdisait toute forme de voyages ce qui finit par générer une dépression. Elle eut toutes les peines du monde à aborder son travail thérapeutique estimant que c’était son enfance qui justifiait une telle peur.

Ce n’est qu’à compter du moment où elle a accepté de lâcher prise sur cette hypothèse qu’elle a pu amorcer un processus de changement.

Alors, voici mon dernier conseil pour vaincre la phobie des araignées : ne perdez pas votre temps en de vaines tentatives d’explications. Agissez maintenant !

Les causes de l’arachnophobie

La phobie des araignées est une vieille histoire chez les hommes puisque l’une des plus connues. Bien que ces charmantes bestioles rampantes aient un intérêt environnemental certain et prouvé, beaucoup de gens souffrent d’arachnophobie. Au delà de la vision de cet animal, je pense que cette phobie tient aux vieilles histoires racontées de ci, de là.

Ainsi, les gens s’affolent devant une tarentule. A tort, ils la pensent mortelle. L’araignée la plus dangereuse, au sens mortel du terme, est blanche, toute toute petite, presque transparente et, à ma connaissance, elle évolue dans le Sahara.

Alors, comment faire quand vous êtes victime d’arachnophobie ? Comment agir sachant qu’il est bien compréhensible que vous vous mettez à crier devant cet animal. Compréhensible que vous n’acceptiez pas de vous retrouver dans la même pièce que la bête.

La première des choses est d’accepter que vous avez peur. Qu’il est normal que vous soyez angoissé à l’idée de rencontrer une araignée. L’arachnophobie n’est pas une maladie mentale. Alors pourquoi en faire un problème ?

Plutôt que de fuir, pouvez-vous tout simplement dire aux personnes avec lesquelles vous vous trouvez, que vous souffrez d’arachnophobie ?

Exprimez votre peur sans exagération émotionnelle. Ainsi, vous bénéficierez de leur aide et de leur bienveillance.

Les symptômes de l’arachnophobie

Le premier des symptômes de l’arachnophobie est psychique.

En effet, la plupart des personnes qui ont la phobie des araignées commence à avoir peur avant même d’être en contact avec des araignées. Je parle de contact visuel. Pour elles, une araignée c’est dangereux.

Beaucoup de personnes phobiques des araignées redoutent d’en rencontrer en fonction des lieux dans lesquels elles se rendent. Un lieu de vacances, une maison à la campagne, une destination « exotique » où les araignées sont légion.

Les symptômes physiques de la peur des araignées sont, somme toute, assez classique : angoisse, peurs, tremblements, sueurs, hyperventilation. Donc, des symptômes relevant de la peur elle même laquelle peut être aggravée par une phobie plus générale, la phobie des insectes.

Comment appelle t’on une personne qui a peur des araignées ?

La peur des araignées se distingue en deux mots rattachés en un seul: arachnophobie. « Arachno » signifie araignée. « Phobe » ou « Phobie » est le mot consacré pour la peur et, plus spécifiquement pour toute forme de peur induisant un comportement d’évitement.

On dit d’une personne phobique qu’elle est « phobique » ou, plus littéralement « phobe ». Ce mot, comme celui de phobie désigne la peur, la crainte, le rejet. Par exemple, on dit d’une personne qui a peur de vomir qu’elle est émétophobe. Ou d’une personne qui a peur du sang qu’elle est hématophobe.

On dira donc d’une personne qui a la phobie des araignées qu’elle est arachnophobe. CQFD.

Enfin, la phobie des araignées a été savamment entretenue grâce ou à cause du film « Arachnophobie » réalisé par Frank Marshall en 1990.

Dans ce film, après avoir inoculé son venin au photographe d’une expédition entomologiste, une araignée d’une espèce inconnue, va se transporter du corps du photographe défunt vers d’autres humains et, dans le même temps, développer une nouvelle race d’araignées mortelles qui vont décimer les êtres humains.

Une telle fiction sur les araignées leur aura conféré un caractère plus dangereux encore puisque l’idée de mort y est omniprésente.

Film de Frank Marshall "Arachnophobie"

Cinéma et arachnophobie

A l’inverse du film de Frank Marshall, vous pouvez vous intéresser aux différents films intitulés « Spiderman » joués, entre autres acteurs, par Toby Maguire ou Andrew Garfield.

L’araignée y est présentée sous une forme bien plus positive.

En effet, dans ces thrillers qui traitent du combat des bons contre les méchants, l’araignée y est présentée comme un élément qui favorise la justice du fait des toiles qu’elle sait habilement utiliser pour combattre les méchants.

Peut-être cette version de la présentation de l’araignée sous une forme de justicier vous aidera t’elle à mieux vivre cette anxiété dont votre phobie est l’un des symptômes.

Peur des araignées et anxiété

Il ne faut pas se leurrer.

Que ce soit en France ou sous des latitudes aux températures plus élevées (pays d’Amérique du Sud, le Vénézuela par exemple, Israël, etc.), l’éventualité d’être confronté à des araignées est constante.

Il vous suffit d’un week-end en Normandie pour alimenter votre angoisse d’être face à une tarentule, si petite et inoffensive soit-elle. Cette peur est donc constamment alimentée, même de façon sourde. En effet, il suffit que vous changiez d’environnement pour que l’angoisse soit réactivée.

On peut donc dire que l’arachnophobie est un facteur d’anxiété au même titre que n’importe quelle phobie. En effet, c’est le hasard, et lui seul, qui vous exposera ou non à l’objet de votre phobie. La menace est donc donc permanente ce qui entretient l’anxiété.

Panique et arachnophobie

Quand j’avais 20 ans, j’ai fait mon service national dans la Marine Nationale. Cela m’a permis de visiter certains pays, et certains territoires d’Outre-mer, comme l’Ile de la Réunion.

Alors que des amis et moi profitions d’une permission d’une semaine, nous avions loué une voiture et visité l’ile. C’est comme cela que nous avons rencontré le cousin de l’un d’entre nous lequel nous a hébergé 48H.

Un soir, tard après le diner, nous entendîmes un hurlement de terreur. L’un de mes camarades faisait une crise de panique parce-que, dans sa chambre, à mi hauteur d’un mur, il y avait une araignée aussi grosse qu’un scorpion.

Nous eûmes toutes les peines du monde à calmer notre ami et à chasser la tarentule. Plus tard, redevenu calme, notre ami nous expliqua ce qui motivait une telle crise de panique. Pour lui, la taille de la bête était synonyme de mort. Donc, plus qu’une crise de panique, il s’agissait d’une angoisse de mort.

Cette expérience fut si violente que l’état de santé de notre ami en fut altéré pendant quelques jours. A ce propos, il n’eut de cesse de parler d’une horreur. Mais, heureusement, nonobstant son incompréhension de l’origine de sa phobie des araignées, notre voyage put continuer sous de meilleurs auspices.

Pourquoi les gens ont peur des araignées ?

La peur ds araignées est, le plus souvent une peur infantile.

Quand on est enfant, il y a un tas de choses qui nous entourent et que nous ne maitrisons pas. Du coup, le 1er critère pour apprécier une chose comme agréable ou désagréable c’est la vision que l’enfant en a.

Le second critère, c’est la réaction des autres, les autres enfants, les parents et d’autres adultes.

Ont-ils un air de dégoût ? Expriment t’ils de la peur ? Du rejet ? Poussent-ils des cris en appelant « Au secours » ?

Tout dépend de chacun, de la vision de chacun. L’enfant va se calquer sur la réaction d’une personne qu’il considère comme référente. Si l’adulte ou l’autre enfant crie ou ne dit rien, l’enfant va s’adapter.

La plupart du temps si l’enfant a peur, peut-être qu’un autre enfant lui démontrera qu’il n’a aucune raison d’avoir peur d’une araignée.

C’est donc sur la foi du comportement d’une personne faisant autorité que l’enfant commencera à avoir peur. Peur de ce qu’il ne connait pas, peur des phantasmes qu’il nourrit à propos de cet animal.

Ainsi, je me souviens d’une patiente terrorisée par les araignées. Elle avait peur qu’une araignée rentre par sa bouche puis descende jusqu’à l’estomac et, enfin, y fasse un nid.

Vous conviendrez qu’une telle peur a toutes les raisons de devenir une phobie.

La peur des araignées au travers de la toile d'araignée

Une telle peur ne saurait être celle d’un adulte qui se raisonne. C’est plus une peur d’enfant, une peur d’être pris au dépourvu, surpris. Une inquiétude sourde et latente qui fait surgir l’araignée de la lampe au-dessus de la table de la cuisine dans la maison de vos grands-parents, à la campagne.

Le « truc » qui sort du rondin de bois derrière lequel vous vous cachez pour jouer avec vos frères et sœurs.

En bref, une bête inhabituelle, étonnante, surprenante, inattendue, dont on ne sait jamais quand elle vient ni d’où elle vient et encore moins où elle va.

Dernière précision : une araignée ne pique pas, elle mord, ce qui, dans l’inconscient collectif, et à plus forte raison individuel, rend la réaction de rejet encore plus vive. Cette même anticipation qui favorise et entretient l’anxiété.

Les araignées ont-elles peur de nous ?

Quand je m’étais rendu au Musée de l’Homme, j’avais posé la question de savoir si les araignées avaient peur de nous. Comme on ne pose que des questions à propos desquelles on connait la réponse, oui, les araignées ont peur de nous.

N’avez-vous jamais remarqué la dextérité et la rapidité avec lesquelles n’importe quelle araignée fuit devant la présence trop proche d’un être humain ?

Alors, pourquoi les araignées ont-elles peur de nous ? Tout simplement parce-que pour elles nous sommes énormes et sources de dangers. En bref, nous sommes des prédateurs pour les araignées.

Peut-être me direz-vous mais certaines ne fuient pas et attaquent. C’est vrai, mais c’est uniquement pour se défendre comme le fait une guêpe que l’on tente d’éloigner ou de tuer.


Aphrophobie : comment surmonter la peur du sexe ?

Aphrophobie : comment surmonter la peur du sexe ?

La sexualité et l’intimité physique font l’objet de nombreuses phobies. Ces peurs pathologiques variées sont malheureusement souvent confondues. L’aphrophobie, par exemple, est avant tout la peur du désir sexuel, que ce soit le sien ou celui des autres.

Attention cependant, cette phobie n’a pas de lien avec une pulsion sexuelle agressive.

On confond souvent cette phobie du sexe avec l’haptophobie, c’est-à-dire la peur du contact physique, ou la génophobie, c’est-à-dire la peur du sexe. Dans cet article, vous trouverez donc quelques explications pour mieux comprendre la peur du désir sexuel.

Pour la petite histoire, celle d’expliquer la photo de cet article lié au désir, je n’ai pas choisi Aphrodite, la déesse de l’amour dans la mythologie grecque. J’ai préféré celle du fruit défendu : la figue.

En effet, Adam et Eve n’ont pas croqué la pomme mais… la figue !

Mais, peu importe. Le plus important n’est-il pas de savoir comment traiter la phobie du sexe ?



D’où vient l’aphrophobie ?

L’origine de la phobie diffère d’un patient à l’autre. Certaines phobies se développent à cause d’un trouble anxieux mal géré, mal diagnostiqué et jamais traité comme lorsqu’une personne est acrophobe. Néanmoins, le traumatisme reste l’origine la plus fréquente pour la majorité des phobies.

Dans le cas d’une aphrophobie, la cause traumatique la plus courante est un abus sexuel vécu dans l’enfance ou à l’adolescence.

Parfois, l’abus n’a pas besoin d’être physique. La rencontre avec un exhibitionniste ou la découverte brutale de la sexualité des parents peuvent suffire. Dans tous les cas, l’inconscient de la personne aphrophobe associe le désir à la violence du traumatisme.

Si on ne fait rien pour l’aider à gérer sa peur, c’est rapidement toute la sexualité qui pourra le gêner, voir le terroriser puisqu’elle peut aller jusqu’à avoir peur de soi même.

Quels sont les symptômes de la peur du désir sexuel ?

Comme pour toutes les phobies, les symptômes varient d’une personne à l’autre.

Pour que l’on ne considère plus le problème comme un trouble anxieux, mais une phobie, la peur handicape le patient, le rendant incapable de mener une vie sociale normale ou satisfaisante, par exemple.

D’une manière générale, l’aphrophobie provoque un sentiment de malaise devant toutes les paroles et tous les gestes associés à la séduction et à la sexualité. L’idée de pouvoir provoquer du désir, chez soi ou chez les autres, est parfaitement insupportable.

Voir des personnes s’adonner à ce genre d’activité sur un écran de cinéma peut également être difficile à supporter. Le patient aphrophobe évite toutes les situations de séduction potentielle.

La plupart d’entre eux refusent les contacts physiques et les situations d’intimité trop prolongée. Certains refusent même de serrer trop longuement la main de quelqu’un pour le saluer.

L’impact sur la vie sexuelle est considérable.

La majorité des aphrophobes sont sexuellement abstinents. Ils en souffrent car leur désir sexuel est normal. Malheureusement, ceux qui se forcent à assouvir ce désir n’ont pas une sexualité épanouie.

Dans certains cas extrêmes, les aphrophobes développent des habitudes sexuelles dangereuses et violentes, incapables de percevoir la limite entre désir et souffrance.

Pourquoi a-t-on peur du désir des autres ?

L’aphrophobie est une phobie complexe dont les manifestations multiples – que je viens de résumer – justifient bien qu’elle soit parfois confondue avec d’autres phobies sexuelles.

Même quand l’aphrophobie est bien identifiée, elle reste complexe car elle ne se manifeste pas toujours par la même peur du désir chez chaque patient. Certains ont davantage peur du désir des autres que du leur.

Généralement, ceux qui souffrent de la phobie du désir des autres sont ceux qui ont subi un abus sexuel dans leur jeunesse. Dès lors, on comprend facilement qu’ils puissent associer le désir d’une autre personne à un risque de violence.

Dans certaines de ces formes, la phobie du désir des autres s’accompagne d’une forte culpabilité. Le désir des autres dégoûte l’aphrophobe qui se sent pourtant responsable de son apparition.

Il ne parvient alors pas toujours à distinguer le désir des autres et le sien. En conséquence, il considère parfois que le désir des autres est un reflet de son propre désir qu’il n’avoue pas et culpabilise.

D’un point de vue psychique, l’aphrophobie tourne vite à la torture.

Pourquoi a-t-on peur de son désir ?

La peur de son propre désir n’est pas la plus courante au sein de l’aphrophobie, mais les cas sont suffisamment nombreux pour être considérés. Comme je viens de l’expliquer, cette peur de son propre désir provient souvent d’une confusion entre le désir des autres et son propre désir.

Les aphrophobes peuvent se laisser abuser physiquement, croyant qu’ils ont du désir sexuel puisque la personne en face en a. Résultat, l’aphrophobe associe son propre désir au malaise et à la souffrance.

Il est aussi à noter beaucoup de cas de phobie de son propre désir chez les fervents pratiquants religieux. Effectivement, certaines communautés répriment fortement le désir dès le plus jeune âge.

Alors, quand il se manifeste brusquement lors d’un événement traumatisant, par exemple surprendre ses parents en pleine activité sexuelle, il peut aboutir à l’apparition d’une phobie.

In fine, c’est un peu comme avec une personne qui souffre de façon obsessionnelle de délires de persécution. Dès lors, la question se pose de savoir comment déstabiliser un paranoïaque tout comme neutraliser un comportement aphrophobe.

Comment traiter la peur du désir sexuel ?

Si vous souffrez d’aphrophobie, rassurez-vous. Comme toutes les phobies, la peur du désir sexuel se soigne très bien. Les patients peuvent avoir recours à une psychothérapie classique ou se tourner vers des méthodes plus modernes.

L’EMDR en est une.

Cette technique thérapeutique a fait ses preuves contre de nombreuses phobies. Sinon,l’approche systémique de Palo Alto est actuellement reconnue comme la solution la plus rapide et la plus efficace contre les phobies.

La peur de faire l'amour, ou phobie du sexe

En objectivant les craintes à l’origine de la phobie, l’approcche stratégique et brève orientée solution apprend aux patients à faire disparaître leurs peurs définitivement.

Ainsi, plus de 95 % des patients guérissent en quelques semaines seulement. D’une manière générale, on conseille aux personnes souffrant d’une phobie sexuelle de consulter un sexologue avant, pendant et après une thérapie comportementale.

Une fois la phobie vaincue, le patient reconstruit ainsi, progressivement, un rapport épanoui à la sexualité.

Les autres phobies sexuelles courantes

Les phobies sexuelles sont nombreuses et se recoupent souvent. Ce n’est pas seulement par ignorance que les patients confondent différentes phobies. Elles ont effectivement des liens, des fonctionnements voisins et cohabitent parfois chez un seul patient.

Voici donc les plus courantes:

  • La génophobie : La phobie du sexe, plus précisément de l’acte sexuel.
    Le patient ne craint pas le désir sexuel ou la masturbation personnelle, mais seulement le rapport sexuel
    (avec ou sans pénétration selon les formes).
  • La gonadophobie : La peur des organes sexuels.
    Le patient a peur des organes (féminins et masculins), mais aussi de tout ce qui y est lié: sécrétions, poils, poils pubiens, etc.
    Cette phobie est facilement associée à une peur panique du sexe.
  • L’haptophobie : La peur du contact physique.
    Ce n’est pas une phobie sexuelle à proprement parler, mais elle est souvent due à des abus dans l’enfance et rend la sexualité très compliquée.

Quoiqu’il en soit, pour vaincre l’aphrophobie, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après :

Comment vaincre l’aphrophobie ?

Il existe diverses manières de traiter la phobie du sexe à compter du moment où cela est vécu comme un problème. En effet, vous n’êtes pas obligé(e) que ce soit une phobie si vous ne ressentez aucun désir sexuel sans pour autant avoir peur d’en éprouver un a minima.

L’une des manières les plus conventionnelles consiste à consulter un psychiatre ou un(e) psychologue.

Dans le premier des cas, la psychiatrie, vous en serez quitte pour une prescription de médicaments de type anxiolytiques et antidépresseurs puisque votre phobie est, sans doute, un symptôme d’anxiété.

Dans le second cas, la psychologie clinique, vous mettrez des années à faire le lien entre votre problème et votre histoire de vie. C’est trés intéressant mais sachez quand même que le taux de résolution de cette approche thérapeutique n’est qu de 5 cas résolus sur 17 en 5 ans minimum.

Troisième voie, la plus simple et la plus rapide, l’approche systémique de Palo Alto. Elle a un taux de réussite supérieur à 95% en l’espace de 2 à 3 mois.


Liste des phobies par ordre alphabétique

Liste des phobies par ordre alphabétique

Depuis plus de 20 ans que je pratique l’approche comportementale, il m’arrive de me trouver face à des patients bien plus renseignés que moi sur leur problème ou leur pathologie.

C’est comme cela qu’il m’est parfois donné d’entendre des noms de phobie qui me confrontent à mon inculture à ce propos et que les bras m’en tombent à l’écoute de leurs noms et de leur signification.

D’où cette liste des phobies.

A force, je pense judicieux de créer une liste des phobies. Ainsi, vous pouvez savoir de quoi il retourne et quel est le nom de votre phobie.

En attendant de prendre connaissance de la liste des phobies, n’oublions pas l’essentiel qui consiste à savoir comment soigner une phobie.

Dans l’intervalle, permettez moi de vous rappeler la définition de la phobie.

Selon le dictionnaire Larousse, une phobie est, je cite : « la crainte angoissante et injustifiée d’une situation« .

Comme promis, la liste des phobies vous est proposée ci-dessous. Je vous détaille aussi les caractéristiques de chacune d’entre elles, afin d’identifier celle dont vous souffrez.



Liste des phobies de A à Z

  • Acarophobie, acérophobie, achluophobie, achmophobie, acrophobie, aérodromphobie, aérophobie, agoraphobie, aichurophobie, ailourophobie, akousticophobie, algophobie, amatophobie, ancraophobie, anginophobie, anglophobie, anthropophobie, antlophobie, antophobie, apéirophobie, apiphobie, apopathodiaphulatophobie, apopathophobie, arachnophobie, asthénophobie, astrapephobie, astrophobie, atélophobie, atéphobie, aulophobie, aupniaphobie, autocheirothanatophobie, atodysosmophobie, autographophobie
  • Bacillophobie, bathophobie, batrachophobie, bélonéphobie, bibliophobie, biennophobie, bitrochosophobie, blemmophobie, brontophobie
  • Cancérophobie, cardiophobie, carpophobie, cheimophobie, chérophobie, chionophobie, chrométophobie, chromophobie, chronophobie, claustrophobie, climacophobie, cnidophobie, coprophobie, créatophobie, cremnophobie, cristallophobie, cryophobie, cyclophobie, cymophobie, cynophobie
  • Démonophobie, démophobie, dendrophobie, dermatophobie, dextrophobie, diabétophobie, diapnophobie, diképhobie, doraphobie, dysmorphophobie
  • Elaionophobie, elektrophobie, eleuthérophobie, enduophobie, entomophobie, épidémiophobie, erémitophobie, éreutophobie, ergophobie, erpétophobie
  • Gallophobie, gamétophobie, géniophobie, génophobie, géophobie, géphyrophobie, germanophobie, geumatophobie, glossophobie, gonoccophobie, graphophobie, gymnophobie, gynéphobie
  • Haptophobie, hédonophobie, hématophobie, hippophobie, hodophobie, homichlophobie, homophobie, horméphobie, hyalophobie, hydrophobie, hygrophobie, hypégiaphobie, hypnophobie, hystérophobie
  • Idéophobie, Impulsion, kainotêtophobie
  • Katagélophobie
  • Machairophobie, maniaphobie, microbiophobie, mnémophobie, monophobie, musicophobie, musophobie, mysophobie
  • Nécrophobie, nélophobie, néphobie, néphophobie, nosophobie, nyctophobie, ochlophobie, ochophobie
  • Odonthophobie, oesophobie
  • Pantophobie, parthénophobie, pathophobie, patroiophobie, photophobie, physiophobie, phronémophobie, phtysiophobie, pogonophobie, poinéphobie, polyphobie, pornophobie, potamophobie, potophobie, probophobie, psychopathophobie, ptéronophobie, pyrophobie
  • Rupophobie, russophobie, rypophobie
  • Saccharophobie, satanophobie
  • Uranophobie, urinophobie
  • Vermiphobie
  • Xénophobie
  • Zélophobie, zoophobie

Voilà! Vous venez de prendre connaissance de la liste des phobies, en partant de la lettre A jusqu’à la lettre Z. Mais, vous n’êtes pas au bout de vos peines!

Traitement des troubles phobiques

Maintenant, découvrez ci-dessous la signification de chacune d’entre elle. Le nom de votre phobie apparait mais vous ne faites pas le lien entre ce nom et votre problème. Pas de panique !

Ci-dessous, je fais le lien entre la signification d’une phobie, et son nom. Ensuite, je vous explique comment redevenir autonome, et mettre un terme définitif à votre phobie. C’est parti!

Liste des phobies : votre phobie est-elle dans cette liste ?

Ci-dessous, liste des phobies accompagnées du nom bien sur, de leur signification, et de leurs caractéristiques.

Liste des phobies de A à B

  • Acarophobie: Peur des parasites de la peau
  • Acérophobie: Peur de ce qui a un goût sûr, aigre ou une odeur âcre
  • Achluophobie: Peur panique du noir, de toute obscurité
  • Achmophobie: Peur des objets pointus et des pointes
  • Acrophobie: Peur de la hauteur, des lieux élevés, souvent accompagnée de vertiges
  • Aérodromphobie: Peur de l’avion, et peur en avion
  • Aérophagie: Peur maladive des courants d’air
  • Agoraphobie: Peur des espaces publics – Peur de la foule
  • Aichurophobie: Peur de tout ce qui est pointu
  • Ailourophobie: Peur des chats
  • Akousticophobie: Peur des sons
  • Algophobie: Peur de la douleur
  • Amatophobie: Peur de la poussière
  • Amaxophobie: Peur de conduire
  • Ancraophobie: Peur du vent
  • Anglophobie: Peur de tout lieu étroit (aussi associée à la peur de l’angine de la poitrine)
  • Anglophobie: Aversion pour tout ce qui est anglais et les anglais eux-mêmes
  • Anthropophagie: Peur de l’homme
  • Anglophobie: Peur des inondations
  • Antophobie: Peur des fleurs
  • Apéirophobie: Peur de l’infinité
  • Apophonie: Peur des abeilles
  • Apopathodiaphulatophobie: Peur de la constipation
  • Apopathophobie: Peur d’avoir à rester debout
  • Arachnophobie: Peur des araignées
  • Asthénophobie: Peur de la faiblesse
  • Astrapephobie: Peur des éclairs
  • Astrophobie: Peur des étoiles
  • Atélophobie: Peur de l’imperfection
  • Atéphobie: Peur de la ruine
  • Aulophobie: Peur de la flûte
  • Aupniaphobie: Peur de l’insomnie
  • Autocheirothanatophobie: Peur du suicide
  • Atodysosmophobie: Peur de répandre des mauvaises odeurs
  • Autographophobie: Peur de devoir poser sa signature
  • Bacillophobie: Peur des bacilles
  • Bathophobie: Peur des profondeurs
  • Batrachophobie: Peur des reptiles
  • Bélonéphobie: Peur des aiguilles
  • Bibliophilie: Peur des livres
  • Biennophobie: Peur de la vase
  • Bitrochosophobie: Peur des bicyclettes
  • Blemmophobie: Peur du regard d’autrui
  • Brontophobie: Peur du tonnerre

Liste des phobies de C à D

  • Cancérophobie: Peur du cancer
  • Cardiophobie: Peur des maladies de cœur
  • Carpophobie: Phobie du cancer
  • Cheimophobie: Phobie des tempêtes et des orages
  • Chérophobie: Peur de la gaieté
  • Chionophobie: Peur de la neige
  • Chrométophobie: Phobie de l’argent
  • Chromophobie: Phobie de la couleur
  • Chronophobie: Peur de la durée
  • Claustrophobie: Phobie des lieux clos (angoisse que l’on ressent dans un lieu fermé)
  • Climacophobie: Peur des escaliers
  • Cnidophobie: Peur des piqûres d’insectes
  • Coprophobie: Peur des excréments
  • Créatophobie: Phobie, peur, angoisse
  • Cremnophobie: Peur des précipices
  • Cristallophobie: Phobie des cristaux
  • Cryophobie: Peur de la glace, du froid
  • Cyclophobie: Phobie des bicyclettes
  • Cymophobi: Peur des mers agitées
  • Cynophobie: Peur des chiens
  • Démonophobie: Peur des démons
  • Démophobie: Phobie de la défiance à l’égard du peuple
  • Dendrophobie: Peur des arbres
  • Dermatophobie: Phobie des maladies de la peau
  • Dextrophobie: Peur de ce qui est à droite
  • Diabétophobie: Peur du diabète
  • Diapnophobie: Peur de la transpiration
  • Diképhobie: Peur de la justice
  • Doraphobie: Peur de la fourrure
  • Dysmorphophobie: Peur d’une anomalie anatomique

Liste des phobies de E à K

  • Elaionophobie: Phobie de l’huile
  • Elektrophobie: Phobie de l’électricité
  • Eleuthérophobie: Peur de la liberté
  • Enduophobie: Peur de devoir s’habiller
  • Entomophobie: Phobie des insectes
  • Epidémiophobie: Phobie des épidémies
  • Erémitophobie: Peur de la solitude
  • Ereutophobie: Crainte excessive et pathologique de rougir en public
  • Ergophobie: Phobie du travail
  • Erpétophobie: Peur des serpents

Liste des phobies de G à M

  • Gallophobie: Phobie de ce qui est français
  • Gamétophobie: Peur du mariage
  • Géniophobie: Phobie du bavardage
  • Géophobie: Phobie de tout contact avec la terre
  • Géphyrophobie : Phobie de franchir les ponts
  • Germanophobie: Peur des allemands
  • Germanophobie: Peur du goût
  • Glossophobie: Peur de parler en public
  • Gonoccophobie: Phobie de la blennorragie
  • Graphophobie: Peur de devoir écrire
  • Gymnophobie: Peur de la nudité
  • Gynéphobie: Phobie des femmes
  • Haptophobie: Peur de toucher
  • Hédonophobie: Phobie du plaisir
  • Hématophobie: Phobie du sang
  • Hippophagie: Peur des chevaux
  • Hodophobie: Phobie des voyages
  • Homichlophobie – Peur de la brume
  • Homophobie: Peur de l’homosexualité
  • Horméphobie: Peur des chocs
  • Hyalophobie: Phobie du verre
  • Hydrophobe: Peur morbide de l’eau
  • Hygrophobe: Peur morbide de l’humidité
  • Hypégiaphobie: Peur des responsabilités
  • Hypnophobie: Peur du sommeil
  • Hystérophobie: Peur de l’hystérie
  • Idéophobie: Peur des idées
  • Phobies d’impulsion : Peur de se faire du mal, ou de faire du mal aux autres
  • Kainotêtophobie: Phobie de la nouveauté
  • Katagélophobie: Peur du ridicule
  • Machairophobie: Phobie des armes blanches
  • Maniaphobie: Peur de la folie
  • Microbiophobie: Phobie des microbes
  • Mémophobie: Peur des souvenirs
  • Monophonie: Phobie d’une seule chose
  • Musicophobie: Phobie de la musique
  • Musophobie: Peur des souris
  • Mysophobie: Peur de la poussière

Liste des phobies de N à P

  • Nécrophobie: Peur des cadavres
  • Nolophobie: Peur du verre
  • Néphobie: Peur de l’inédit
  • Néphophobie: Peur des nuages
  • Nosophobie: Peur de la maladie
  • Nyctophobie: Peur de l’obscurité

Attention. Il ne faut pas confondre  l’ochlophobie avec l’agoraphobie qui est davantage une peur des espaces publics, et donc de la foule, en tant qu’entité. Contrairement à l’agoraphobe, l’ochlophobe a tendance à privilégier les espaces publics pour ne pas avoir à subir la pression du regard d’autrui.

Peur de la foule
  • Ochlophobie: Peur irraisonnée des foules
  • Ochophobie: Phobie des véhicules
  • Odonthophobie: Phobie des atteintes des dents
  • Oesophobie: Peur de l’aube
  • Pantophobie: Peur de tout
  • Parthénophobie: Peur des jeunes filles
  • Pathophobie: Peur de la maladie
  • Patroiophobie: Peur de l’hérédité
  • Photophobie: Phobie de la lumière – Sensibilité excessive des yeux au sujet de certaines maladies oculaires
  • Physiophobie: Peur d’une anomalie du fonctionnement corporel
  • Phronémophobie: Phobie de réfléchir
  • Phtysiophobie: Peur de la tuberculose
  • Pogonophobie: Phobie des barbes
  • Poinéphobie: Phobie des châtiments
  • Polyphonie: Phobie de plusieurs choses
  • Pornophobie: Peur des rapports sexuels et de la sexualité
  • Potamophobie: Peur des rivières
  • Photophobie: Peur de boire
  • Probophobie: Peur d’avoir peur
  • Psychopathophobie: Peur de devenir fou
  • Ptéronophobie: Peur des plumes
  • Pyrophore: Peur du feu

Liste des phobies de R à Z

  • Rupophobie: Peur de la saleté
  • Russophobia: Peur de ce qui est russe
  • Rypophobie: Peur de la souillure
  • Saccharophobie: Peur du sucre
  • Satanophobie: Peur de Satan
  • Uranophobie: Peur des cieux
  • Urinophobie: Phobie d’être pris(e) de l’envie d’uriner
  • Vermiphobie: Phobie des vers
  • Xénophobie: Hostilité à tout ce qui est étranger. Peur de ce qui est étranger
  • Zélophobie: Peur de la jalousie
  • Zoophobie: Peur morbide de certains animaux

Maintenant que vous en savez plus quant à la phobie dont vous souffrez, se pose la question de savoir comment traiter la phobie dont vous êtes victime.

Auparavant, permettez moi de vous rappeler le principe des phobies.

Celles-ci sont une façon, qui en vaut bien une autre, de contrôler une peur souterraine, enfouie. De fait, les phobies ont un avantage, celui de permettre à la personne qui en est victime de se protéger.

C’est en contrôlant son environnement que la personne intéressée a le sentiment de se sécuriser.

Liste des phobies : la perte de contrôle

Le problème de la phobie réside, pour partie, dans le fait que la personne installe, consciemment ou pas, une stratégie d’évitement.

Au début, cela permet de se sentir plus en sécurité par rapport à un problème donné. Si l’idée de départ est intéressante, force est de constater que le temps aidant, la personne atteinte de phobies perd le contrôle du contrôle.

Cela signifie que la personne phobique renforce son contrôle au gré du temps qui passe. Ceci parce-que le sentiment de sécurité diminue. Ce qui hier est un bénéfice devient un problème, puis donne un résultat inverse à l’effet initial.

La phobie dont vous êtes victime n’a rien d’innocent. C’est souvent un point d’ordre traumatique. Il est à considérer comme un objet phobique utile et important.

Si vous avez des questions, ou besoin de précisions, je vous invite à m’adresser un mail ou à utiliser les commentaires ci-dessous.



Ressources

Vidal – Normalité et phobies

Contrôle pathologique : comment en sortir ?

Contrôle pathologique : comment en sortir ?

Le contrôle pathologique se caractérise par le besoin permanent de contrôler ce que font les autres.

Celle ou celui qui souffre de contrôle pathologique considère toujours les efforts des autres comme insuffisants et exige qu’ils fournissent plus d’efforts pour tout faire aussi bien que lui (ou elle).

C’est précisément ce que disent certaines personnes quand elles divorcent à la demande de leur partenaire.

Le contrôle pathologique est la source de nombreuses souffrances, tant pour la personne qui l’impose que pour son entourage.

Dès maintenant, il est important de comprendre que le contrôle pathologique est un symptôme d’anxiété et que, par extension, il convient de se poser la question de savoir comment vaincre la façon pathologique de tout contrôler, un symptôme de trouble anxieux.

Quels sont les profils psychologiques des personnalités contrôlantes ?

On qualifie les personnes qui démontrent une tendance pathologique au contrôle, de maniaques du contrôle, ou de psychorigide.

Enfant, j’ai connu des enseignants particulièrement stressés qui avaient ce type de comportement.

De nombreuses études psychologiques et psychiatriques sur ces personnalités permettent de mieux comprendre leur fonctionnement et leur nature.

Les maniaques du contrôle sont rarement juste maniaques.

Le contrôle pathologique est une des expressions d’une personnalité plus complexe.

Ainsi, on retrouve chez les maniaques du contrôle beaucoup de personnes qui souffrent d’un trouble de la personnalité histrionique ou d’un trouble de la personnalité narcissique.



Dans le premier cas, le besoin de se trouver toujours au centre de l’attention pousse à manipuler et contrôler tout ce que fait l’entourage.

Dans le second cas, ils sont convaincus de leur auto-importance et protège leur « moi » extrêmement vulnérable à la critique en imposant leur volonté.

Parmi les maniaques du contrôle, on retrouve également les personnalités antisociales parfois associé à un syndrome de persécution.

Ce ne sont pas les plus fréquentes, mais celles qui font généralement le plus de dégât.

Leur absence totale d’empathie associée à l’estime grandiose qu’ils ont d’eux-mêmes peut les rendre dangereux.

Ils sont parfois prêts à tout pour obtenir ce qu’ils veulent.

Généralement, ils utilisent leur contrôle pour manipuler voire pire.

Les personnes contrôlantes souffrent – souvent –  d’anxiété

Les personnalités antisociales relèvent de la psychiatrie. Ce sont des personnes dont il faut se méfier (les personnes antisociales et, accessoirement, les psychiatres 😂).

On doit également limiter nos contacts avec elles, même si elles sont malheureusement douées pour se cacher.

Les autres types de personnalités qui développent un trouble du contrôle pathologique – dit compulsif – ne sont pas toujours mal intentionnés.

D’ailleurs, beaucoup des personnes concernées développent ce contrôle pathologique à cause d’une souffrance personnelle intense.

En fait, chez beaucoup de patients, le contrôle pathologique est – ou serait – une expression partielle de l’anxiété qu’ils ressentent.

Les troubles anxieux sont des troubles psychiques sans gravité, mais qui doivent être pris au sérieux.

En effet, ils peuvent affecter douloureusement la vie quotidienne et intime de ceux qui en souffrent.

Les conséquences de l’anxiété varient énormément d’une personne à une autre (phobie, toc, troubles anxieux généralisés, etc.).

Chez certaines personnes, l’anxiété provoque un besoin pathologique de tout contrôler.

Ce besoin excessif de contrôle pousse la personne qui en souffre à contrôler également son entourage.

Progressivement, elle musèle et enferme ce, ou ceux, qu’elle aime pour éviter de se confronter à ses angoisses.

Un parent psychorigide interdit souvent beaucoup de choses à son enfant en prétextant que c’est pour son bien, pour le préserver du danger.

Les maniaques du contrôle souffrent souvent d'anxiété

Une enfance malheureuse peut provoquer un trouble du contrôle pathologique

L’enfance malheureuse est un autre point commun fréquent que l’on retrouve chez les maniaques du contrôle.

D’abord, parce qu’un parent particulièrement anxieux transmet ses anxiétés à l’enfant.

Celui-ci s’inquiète alors de tout très vite et ne vit pas son enfance dans l’insouciance qui devrait la caractériser.

L’enfant a peur de tout, passe à côté de nombreuses expériences et se renferme sur lui-même.

Dans les cas extrêmes, il n’a pas de relation au-delà de la famille, car il a peur des autres.

L’anxiété apparaît également chez les enfants maltraités, sachant que la violence soit physique ou psychologique n’a pas d’importance en soi.

Dans tous les cas, elle produit chez l’enfant une tendance démesurée à ne pas vouloir se faire remarquer ou à ne pas vouloir déranger.

Il va également chercher à satisfaire ses parents pour échapper à la violence.

Lors du passage à la vie adulte, il ne mûrit pas correctement et cherche toujours à bien faire, même s’il ne sait plus à qui il doit plaire.

En conséquence de quoi, son ego fragilisé par les souffrances passées ne supporte pas que les autres ne cherchent pas constamment à aussi bien faire que lui.

Même s’il ne fait pas mieux que les autres, il exige que son entourage fasse toujours comme lui et seulement comme il le décide.

Un trait de caractère fréquent chez les perfectionnistes

Le contrôle pathologique est un trait de caractère fréquent chez les perfectionnistes.

En l’espèce, le perfectionnisme est une méthode de protection typique de ceux qui craignent de voir leurs vulnérabilités les submerger.

Souvent, ces patients ont si peur de se confronter à leurs limites et à leurs vulnérabilités, qu’ils développent des tendances perfectionnistes extrêmes.

En essayant toujours d’être parfaits, ils espèrent ne pas avoir à rendre de compte de leurs faiblesses.

Dès lors, ce perfectionnisme est la source de souffrances (épuisement, isolation, etc.), mais il est aussi issu de souffrances.

C’est parce que l’ego du perfectionniste a été blessé, ou empêché de mûrir par la maltraitance, qu’il est désormais obligé de se tuer à la tâche pour ne jamais laisser transparaître la moindre faiblesse.

Maniaque du contrôle: Une personnalité empreinte de narcissisme

Or, le maniaque du contrôle sait bien au fond de lui, que cette souffrance vient de l’extérieur.

Ainsi, il ne supporte plus que les autres ne souffrent pas comme lui.

Généralement, le perfectionniste maniaque du contrôle justifie ses exigences envers les autres par l’exigence qu’il a envers lui-même.

Pourtant, le perfectionnisme sain ne peut se justifier que par une chose : la nécessité objective de bien faire.

Si la mauvaise exécution d’une tâche met la vie des autres en danger, ce n’est pas au maniaque du contrôle de générer une exigence pour les autres au prétexte qu’il l’a pour lui-même.

L’exigence existe en tant que telle et peut être expliquée.

Le maniaque du contrôle se cache derrière certaines rhétoriques difficiles à contredire, mais on ne doit pas se laisser manipuler.

Et ce d’autant moins que ce perfectionnisme peut avoir des conséquences terribles sur les enfants à long terme, notamment en les transformant eux-mêmes en maniaques du contrôle.

Comment gérer une personne qui souffre de contrôle pathologique ?

Le contrôle pathologique est aussi, et surtout, une grande source de souffrance pour l’entourage.

Les proches se demandent alors souvent comment gérer un maniaque du contrôle pour profiter d’une vie plus douce avec lui.

La meilleure solution, c’est de le convaincre d’aller se faire aider en consultant un psychiatre et/ou en suivant une thérapie comportementale.

En revanche, vous ne devez pas laisser peser la responsabilité de cette souffrance sur vous.

Vous n’êtes pas un professionnel de santé.

Quand bien même le seriez vous, ce n’est pas le rôle des proches.

Si une personne refuse de se faire soigner, vous ne pouvez rien pour elle qu’elle ne veuille pour elle-même.

Vous devez penser à vous en priorité, quitte à fuir le plus loin possible pour vous protéger.

La relation au pouvoir de la personne contrôlante ou control freak

Une personne contrôlante est une femme ou un homme qui veut tout contrôler, c’est à dire qui ne fait confiance à personne et, partant, ne peut pas déléguer.

Un peu comme un grand chef trois plumes qui ne supporte ni la contestation ni la différence.

Ou certains gradés, officiers et sous-officiers, dont j’ai le souvenir au cours de mon service militaire (ex: penser c’est déjà désobéir).

En bref, une personne qui a besoin de conserver le pouvoir et rien d’autre tout en manipulant parfois.

Cela me fait penser à Poutine dans son échange avec le chef du service des renseignements extérieurs russes à propos de la guerre en Ukraine.

On y entend toute la peur de ce type inféodé à Poutine et combien ce dernier jouit de ce contrôle qu’il exerce du fait de sa dictature, dans toute sa psychorigidité pathologique.

Le plus souvent, la personne qui veut tout contrôler est une personne anxieuse qui anticipe sur tout et sur toute chose.

La personne contrôlante ne fait pas confiance

Elle est convaincue qu’elle est la seule capable de faire ce qu’il convient, quand il faut comme il faut.

Or, cette façon compulsive d’être et de faire n’est jamais sans conséquences.

Sans conséquences en matière d’aggravation du stress induit par un tel comportement, et jamais sans conséquences sur les sphères affectives, familiales, professionnelles et sociales.

Pour certaines personnes, être une personne contrôlante c’est être une personne manipulatrice ce qui ne va pas nécessairement de pair.

In fine, le contrôle compulsif est une attitude difficile à supporter pour l’entourage.

La personne qui veut tout contrôler joue souvent avec les affects de ses interlocuteurs les amenant de façon perfide et manipulatrice à faire ce qu’elle exige d’eux sans qu’ils ne puissent s’affirmer, die non.

Celle ou celui qui veut tout contrôler, et tout diriger, ne se rend même pas toujours compte de son attitude.

Cela en arrive parfois à un tel point que, dans certains cas, elle ne comprend pas toujours les implications de son comportement et rend la vie sociale impossible alors que l’entourage est souvent plein de bonne volonté.

Au départ à tout le moins.

On qualifie parfois ces personnes de psychorigides, de personne contrôlante ou de control freak.

Qu’est-ce que le contrôle compulsif ?

Le contrôle compulsif se définit par un comportement (psychique/verbal) ou une attitude (physique/non verbal) que l’on développe vis-à-vis des autres.

Une seule idée obsède celle ou celui qui exerce un contrôle compulsif: faire les choses correctement (à son sens en tous cas).

Pourtant, dans bien des situations, il n’existe pas qu’une seule manière de bien faire les choses.

Pour être plus clair, on ne peut rien faire parfaitement.

Le psychorigide, de son côté, vit avec la conviction qu’il existe bien une manière idéale de faire les choses.

Avec le temps et l’arrivée de l’âge adulte, il se convainc lui-même qu’il est le seul détenteur de cette manière idéale de faire.

A ce propos, souvenons nous que Poutine est orphelin ce qui, pour une partie, explique ses comportements pathologiques.

Résultat, il veut que son entourage adopte les mêmes critères et qu’il respecte scrupuleusement ses ordres.

Ce qui justifie que l’intéressé(e) exerce la terreur sur les personnes qu’elle veut contrôler.

La plupart de ses opposants, et les membres de leurs familles, n’ont-ils pas une fâcheuse tendance à disparaitre de façon mystérieuse et inexpliquée?

La personne qui contrôle tout exerce souvent une forme de terreur

Fait étonnant cependant, même celui qui souffre de contrôle compulsif – la personne contrôlante – change parfois d’avis.

On entend alors par « compulsif » le fait de ne pouvoir maitriser ce besoin impérieux de tout contrôler.

Un peu comme avec un problème d’alcoolisme au sujet duquel il est dit, je cite:

« Un verre c’est trop et mille verres pas assez ».

Dans ce cas-là, la remise en cause de ses précédentes croyances ne le pousse pas à se montrer moins rigide.

Au contraire, découvrir une nouvelle « vérité » le pousse à un prosélytisme parfois écœurant pour l’entourage lesquels se sentent encore plus démunis.

En effet, aucun argument rationnel ne fait jamais mouche contre un psychorigide : il est toujours convaincu d’être le seul détenteur de la vérité.

Comment reconnaît-on quelqu’un qui veut tout contrôler ?

Évidemment, on reconnaît quelqu’un qui souffre de contrôle compulsif au simple fait qu’il veut toujours tout contrôler.

Cependant, des détails plus précis doivent attirer votre attention.

Le plus universel et le plus important de tous, c’est que le psychorigide se mêle – souvent – de ce qui ne le regarde pas.

Ainsi, il cherche à vous obliger à faire des choses qui ne concernent que vous mais… comme il l’entend!

On reconnaît également le contrôleur compulsif à une tendance très marquée : porter des jugements nombreux et hâtifs sur tout un tas de choses comme sur tout un tas de gens.

Il se fait un avis sur les gens et les situations en quelques secondes, souvent parce qu’ils ne sont pas exactement comme lui.

À cela s’ajoute un autre trait de caractère essentiel : l’absence de considération pour les problèmes des autres.

Ce manque d’empathie, le contrôleur l’explique par l’exigence qu’il a envers lui-même et qu’il l’a considère comme l’autorisant à avoir la même exigence envers les autres.

Pourtant, la véritable empathie consiste à justement comprendre les difficultés que l’on ne rencontre pas soi-même.

Le contrôleur compulsif n’envisage pas que les difficultés des autres le paralyseraient également s’il les vivait.

Ainsi, les personnes psychorigides ont tendance à développer des stratégies de manipulation pour obtenir ce qu’ils veulent de leur entourage.

Quand la personne contrôlante, ou le contrôleur compulsif, a une position très dominante, par exemple de père ou de mère de famille, il use – ou plutôt abuse – de son autorité (voire de la violence verbale ou physique).

La manipulation intervient surtout chez ceux qui ne jouissent pas d’une position dominante.

Ainsi, puisqu’il ne fait pas autorité, il prend le pouvoir.

Dans tous les cas, il feint d’entendre et empêche les autres de s’exprimer.

Pourquoi veut-on tout contrôler ?

La psychiatrie ne connaît pas très bien les causes à l’origine d’une tendance au contrôle compulsif.

De nombreuses théories suggèrent que l’éducation et les traumatismes de l’enfance en sont la première cause.

En fait, l’adulte qui exerce un contrôle compulsif n’est pas un adulte pleinement mature.

À la fin de l’enfance, l’adolescent ou le jeune adulte réalise que ses parents n’ont pas toujours raison et que le monde est plus compliqué que les affirmations des adultes, ou moins dramatique que certaines personnes veulent nous le faire croire.

Dans les deux cas c’est une question de point de vue.

Quand cette étape cruciale qui consiste à s’autonomiser et à exercer son libre arbitre n’a pas été possible, cela provoque généralement une tendance au contrôle compulsif.

Ainsi, l’adulte tente toujours d’agir de la meilleure manière possible pour satisfaire une autorité supposée.

Quand un enfant est éduqué par un contrôleur compulsif ou des parents violents (physiquement ou psychologiquement) et manipulateurs, il développe plus facilement cette tendance.

L’un des rôles essentiels des parents consiste à apprendre à l’enfant à faire ce qui est juste, pour lui et les autres.

Quand on apprend seulement à l’enfant à faire plaisir à ses parents, ce même enfant devenu adulte exige que les autres se comportent toujours bien, c’est-à-dire comme lui.

Qu’est-ce qu’une personne contrôlante ?

Le terme de personne contrôlante n’est pas tout à fait adapté à la question du contrôle compulsif.

On parle davantage de personne contrôlante dans le cas des relations de pouvoir.

La personne contrôlante est alors celle qui met en place tout le nécessaire pour pousser quelqu’un à faire ce qu’elle veut.

Dans le cadre d’une relation abusive, la personne contrôlante peut se montrer particulièrement violente ou cruelle.

Dans d’autres cas moins graves, la personne contrôlante essaye seulement de vivre par procuration à travers les expériences des autres.

Comment neutraliser une personne qui veut tout contrôler

La personne contrôlante ne souffre donc pas toujours de contrôle compulsif.

Parfois, elle est simplement sadique ou prête à tout pour obtenir ce dont elle a besoin.

Par extension, on qualifie parfois la personne psychorigide qui applique un contrôle compulsif sur son entourage de personne contrôlante.

Bien sûr, le terme est suffisamment transparent pour que son utilisation ait peu d’impact.

En revanche, ce n’est pas un usage médical.

Comment gérer les troubles du contrôle compulsif ?

Le contrôle compulsif est la marque d’une immaturité très importante.

Or, les adultes immatures se caractérisent souvent par leurs peurs.

La première chose à faire serait donc d’affronter ses peurs, que ce soit celle d’une dévalorisation au sein de ses relations, celle de l’exclusion ou celle de découvrir qui l’on est vraiment.

Mais c’est d’autant moins simple qu’il faut que la personne contrôlante reconnaisse qu’elle a un problème.

Qu’elle accepte que son problème relève d’un trouble anxieux.

En l’espèce, l’approche systémique de Palo Alto est trés efficace contre les troubles anxieux, les phobies, etc.

Partant, pour traiter les troubles du comportements liés aux personnes contrôlantes.

Elle permet en effet d’objectiver ses peurs et ses traumatismes pour ne plus les subir.

Elle est toute aussi efficace pour lutter contre les tendances au contrôle compulsif.

On recommande également de suivre une psychothérapie sur le long terme pour venir à bout des difficultés rencontrées dans l’enfance.

Comment réagir face à une personne contrôlante ?

Partons de l’idée qu’une personne qui contrôle tout, de façon peu ou prou compulsive, est convaincue qu’elle est la seule à avoir raison dans un périmètre assez important.

Partons du constat que vous opposer à cette personne contrôlante ne fait qu’enrichir ses comportements.

Qu’en conséquence, « allez contre » c’est comme d’essayer de convaincre Messieurs Darmanin (ministre de l’intérieur) et Lallement (préfet de police de paris et grand pourfendeur des « gilets jaunes ») que faire l’amalgame entre les manifestants de tous ordres et les black blocks relève de la manipulation et de la désinformation.

Dès lors, qu’ils prennent les citoyens français pour des buses, qu’ils ont tort et qu’ils font mal 😊.

Autant parler à des personnes sourdes en plus d’être de mauvaise foi (je vais avoir des ennuis…).

Du coup, il ne faut pas réagir face à une personne contrôlante. Bien au contraire, il faut agir. Comment ?

Simplement : c’est à dire en ayant une position basse dans le comportement et haute dans le cadre.

Oui, je sais, cela ne vous parle pas, et pourtant.

Vous allez apprendre comment neutraliser les comportements de la personne qui veut tout contrôler.

Cela fonctionne particulièrement bien et donne d’excellents résultats.

Par ailleurs, si vous souhaitez me poser des questions ou partager votre expérience relative au contrôle pathologique, à une personne contrôlante, ou parce-que vous êtes vous même dans le contrôle compulsif, n’hésitez pas à utiliser l’encart mis à votre disposition en bas de la présente page.

Divorce : quels en sont les différents degrés émotionnels ?

Divorce : quels en sont les différents degrés émotionnels ?

Le mot divorce vient du Latin « Divortium » ce qui signifie « se séparer de… » « se détourner de…« . Le divorce est l’un des événements les plus difficiles de la vie.

En effet, c’est assez douloureux de devoir se séparer d’une personne auprès de laquelle on avait prévu de passer le reste de ses jours ce qui amène à nous interroger sur la meilleure façon de gérer l’anxiété après une séparation.

Le divorce est un événement qui surgit parfois, malgré tous les efforts que l’on peut faire pour sauver son couple. Ce qui n’est pas sans me rappeler le film de Maurice Pialat : « Nous ne vieillirons pas ensemble« .

Après plusieurs tentatives, et ce que les américains appellent des « différents irréconciliables », le divorce devient un choix. Une option inévitable, incontournable. Dès lors, l’important est de pouvoir se relever, de retrouver confiance en soi, puis de continuer à vivre pour soi de la meilleure façon possible.

Mais, concrètement, comment arriver à reprendre sa vie en mains après un divorce, à faire le deuil de sa relation sentimentale et de la vie de couple?



Les différentes étapes émotionnelles d’un divorce

Après un divorce, vous pouvez toujours séduire la première personne qui entre dans votre vie, histoire de noyer votre chagrin. Je n’ai rien à en dire, à ceci près que cela ne marche pas. Vous en « sortez » déçu(e) et parfois même meurtri(e).

Quelle que soit la manière dont vous essayez d’ignorer votre douleur mentale, elle est bien présente. Vous devez prendre le temps de guérir de cette blessure affective issue de votre divorce.

Après un divorce, il y a quatre émotions qui sont généralement constatées. Je vous encourage à les comprendre, et à les accepter pour faire votre deuil de la relation.

Ci-après, je décris pour vous ces 4 émotions et comportements associés.

Le déni – Étape N°1

Même si la décision de divorcer vient de vous, ce n’est pas toujours simple d’accepter que votre investissement dans cette relation de couple n’a pas donné ou ne donne plus les résultats escomptés. Effectivement, vous ne partagez plus grand chose avec votre ex conjoint, les enfants mis à part.

Vous ne vous réveillerez plus à côté de la personne avec qui vous avez passé tant d’années.

C’est très difficile d’accepter le fait que vous n’entendez plus sa voix dans une partie de la maison, qu’il ou elle n’est plus présent(e) pour vous tenir la main voire, que vous ne pouvez même plus vous disputer avec lui ou avec elle comme vous l’avez fait.

Vous préférez donc nier la séparation pour vous protéger de la douloureuse séparation, du grand vide que vous ressentez à l’intérieur de vous.

Mauvais choix puisque, in fine, vous retombez dans vos travers en tant que maniaque du contrôle alors que c’est peut-être ce comportement qui vous aura coûté ce divorce.

La colère – Étape N°2

Dans certains cas de divorce, l’amour peut laisser sa place à la haine.

Certaines personnes n’acceptent pas le divorce au point de tout tenter pour ruiner la vie de l’autre. C’est ainsi que la harcèlement, ou des provocations se font jour. Ce comportement fait le lit toxique et mortifère d’un certain nombre de divorcés surtout quand celui-ci a été motivé par une jalousie maladive.

Une fois que vous acceptez la situation, du moins telle qu’elle est, quand elle a fini par s’imposer à vous, vous rentrez dans une phase où vous éprouvez de la colère envers votre ancien partenaire de vie. C’est normal, et je ne puis que trop vous suggérer d’exploiter votre colère mais pas n’importe comment.

Effectivement, il ou elle vous a quand même promis de rester ensemble pour le reste de vos vies. Promis aussi qu’il ou elle vous aimerait toujours, qu’il ou elle ne vous quitterait jamais, quoiqu’il arrive. C’étaient ses paroles, et sans doute il ou elle en était convaincu de bonne foi, alors que vous n’aviez pas nécessairement demandé un engagement à ces sujets.

Cette personne est arrivée dans votre vie, vous l’avez accueilli, vous avez construit votre univers autour de, et avec, cet homme ou cette femme. Mais, voilà. Aujourd’hui, cet homme ou cette femme vous quitte, et vous vous sentez trahi(e), bafoué(e), humilié(e).

Les pensées que vous avez à ce sujet tournent en permanence dans votre esprit et provoquent en vous des sentiments de colère et de frustration. Vous êtes en proie à des ruminations.

Même si c’est vous qui décidez de mettre un terme à cette relation, vous reprochez à votre futur ex partenaire de ne rien faire, ou pas assez, pour conserver la relation et pour améliorer les choses entre vous.

C’est d’ailleurs la raison que vous avancez pour justifier le divorce. Mais, dans un coin de votre tête, d’autres idées germent.

Le marchandage – Étape N°3

C’est la phase où une partie de vous espère que, malgré tout, les choses peuvent changer. Vous essayez de vous convaincre qu’un jour, il ou elle revienne dans votre vie et frappe à la porte de votre cœur (c’est joli, hein…).

Vous espérez qu’il ou elle revienne vous demander pardon de vous avoir laissé tomber, ou vous supplie de la laisser entrer à nouveau dans votre vie.

Last but not least, vous surveillez votre téléphone, et espérez un coup de fil de sa part. Mais vous n’avez aucun signe. Vous négociez avec votre refus de la réalité ce qui est bien compréhensible mais ce n’est pas bon pour ce que vous avez.

Vous allez même jusqu’à entreprendre diverses démarches pour apaiser les choses mais la situation de divorce ne s’inverse pas.

Vous êtes contraint(e) de vous faire à l’idée que cette personne est vraiment sortie de votre vie et qu’elle ne reviendra plus jamais. Peut-être même pensez-vous qu’elle continue le cours de sa vie voire qu’elle commence une nouvelle relation sentimentale ?

C’est une réalité très dure à admettre. C’est elle qui provoque le quatrième type d’émotion éprouvée. J’en profite pour vous préciser que ces quatre émotions apparaissent sur un temps réduit comme sur une plus longue période.

Ensuite, tout dépend de votre force de caractère et de l’intensité de la relation que vous avez avec votre conjoint(e). Partant, de votre capacité à accepter vos émotions, à les exploiter au mieux de vos intérêts.

La tristesse – Étape N°4

Vous n’avez plus envie de sortir de votre maison. Le canapé ou le lit sont devenus votre résidence secondaire. C’est à cette étape que, réellement, à votre rythme, vous acceptez progressivement qu’il ou elle ne revienne plus.

Vous êtes définitivement seul(e), tout(e) seul(e). Dans un effort parfois surhumain, vous acceptez le divorce pour ce qu’il est et pour ce qu’il signifie.

J’en connais cependant qui n’acceptent jamais la séparation, ou le divorce. Ils ou elles vivent encore dans l’amour d’antan parce qu’accepter la réalité du divorce leur est insupportable. C’est d’ailleurs comme cela que les symptômes de la dépression se font connaître de façon durable.

Pour conclure, plus vous acceptez les choses que vous ne pouvez pas changer, plus vite vous reprenez le contrôle de votre vie. Je n’écris pas que ce soit facile, et à la portée de toutes et tous. Si vous n’y arrivez pas, ce que je peux comprendre, il existe des solutions dont je vous parle à la fin du présent article.

Faire son deuil de la relation – Étape N°5

Soyons brefs… Passez à autre chose ! Mais pas que…

Je vous concède que c’est difficile. Mais, c’est essentiel. Il ne s’agit pas forcément de vous engager tout de suite dans une nouvelle relation. Vous n’êtes pas nécessairement prêt(e) pour cela.

Tourner la page équivaut à éliminer de votre environnement tout ce qui peut vous rappeler votre ex. Qu’il s’agisse de photos, de cadeaux, de lettres, ou d’objets souvenirs. Rassemblez tous ces éléments dans un carton, archivez-les au fond d’un placard ou dans votre cave.

Éventuellement, offrez les à d’autres personnes. Le plus important est qu’ils soient hors de votre portée, hors de votre vue. Toute évocation, même indirecte, est toxique pour vous. Il sera toujours temps que vous ressortiez ces souvenirs. Une fois le divorce accepté pour ce qu’il est, une fois que vous avez fait votre deuil.

Ainsi, vous pouvez envisager de changer la peinture de votre maison pour éviter que les couleurs du mur, et ce qui a conditionné le choix de la décoration (votre couple), vous rendent nostalgique. Refaites la déco. Donnez un nouvel aspect à votre chambre et, pourquoi pas, déménagez!

Le fait de changer de maison, de ville, de résidence, voire de pays, est l’expression courageuse d’un désir de changement. Vous vous recentrez sur vous est bon pour ce que vous avez.

Lancez-vous dans de nouvelles aventures professionnelles. Peut-être même est-ce le moment de sortir ces rêves enfouis au placard depuis des années. Utilisez votre colère et votre tristesse comme des forces qui vous animent pour reprendre le contrôle de votre vie.


Comment gérer ses émotions efficacement ?

Comment gérer ses émotions efficacement ?

Il n’est pas trés loin ce temps où, pour moi, gérer ses émotions était une langue étrangère voire barbare.

J’ai souffert des années durant avec l’impression vive et répétée de n’être qu’un ovni social. Les autres me semblaient savoir faire, alors pourquoi pas moi ? J’aurais tant aimé savoir ce que je sais maintenant, c’est à dire que j’étais un hypersensible.

Nous sommes dans une société, un système, où savoir gérer ses émotions relève de l’injonction. En toute situation, et ce dans tous les domaines de nos vies, ordre nous est donné de gérer nos émotions.

Puisqu’un tel ordre nous est donné, c’est donc qu’il y a une, ou des raisons, à cela, partant, la question se pose de l’utilité de gérer ses émotions.

J’évoque cette question à propos d’une façon adaptée à notre environnement social, affectif, professionnel, etc. Pour répondre à cette question, il m’apparait nécessaire de prendre en compte l’impact de nos émotions sur certains éléments de nos vies respectives.

Par extension de s’interroger de savoir comment gérer ses émotions quand on est une personne anxieuse.



Ne pas gérer ses émotions n’est pas sans conséquences

Sur le plan social, une recherche universitaire prouve que les personnes qui ont du mal à gérer leurs émotions ont des relations de moins bonnes qualités. Elles ont moins d’amis et plus de conflits, et elles sont moins appréciées par leur entourage.

Ainsi, imaginez une personne qui est constamment en colère ou qui ne fait que s’apitoyer sur son sort. Aimeriez-vous sa compagnie ?

Sur le plan sanitaire, il est démontré qu’en raison du stress, gérer ses émotions de façon inappropriée conduit à des troubles tels que l’asthme, les maladies cardiovasculaires, le diabète et même le cancer.

Si vous avez du mal à adopter la bonne méthode pour gérer vos émotions, vous avez moins de chance d’être heureux. Si vous accumulez des sensations et des attitudes négatives, vous êtes finalement vidé(e) de votre énergie physique et morale, énergie indispensable à votre bien-être.

Ne pas réussir à gérer ses émotions fait baisser vos performances dans tous les domaines de votre vie. Qu’il s’agisse de scolarité, de l’université, d’un contexte professionnel, affectif, sentimental, familial. ou économique.

Ainsi, un problème de jalousie maladive repose sur une difficulté patente à gérer ses émotions dont la principale est l’anxiété et, partant, l’absence de confiance en soi.

Bien gérer ses émotions, c’est s’attacher à une certaine qualité comportementale, c’est ressentir de la satisfaction dans la plupart des choses que vous entreprenez.

Je souhaite vous aider à atteindre cet objectif, à produire de la qualité comportementale, à en éprouver du plaisir. En conséquence, je vous invite à prendre connaissance ci-après de 4 exercices qui participent à bien gérer ses émotions.

Je vous rappelle que les émotions expriment votre ressenti intérieur. Elles sont des réactions mentales susceptibles de vous rendre otage de certaines difficultés. Mais, avec un minimum d’effort, vous maitrisez certaines émotions qui améliorent votre qualité de vie.

Comprendre le cheminement pour gérer ses émotions

Vos émotions sont l’expression extérieure de ce qui se passe à l’intérieur de vous. Les émotions positives sont celles qui se produisent alors que vous vous sentez bien. A contrario, les émotions négatives sont celles qui se produisent alors que vous vous sentez mal.

Qu’elles soient positives ou négatives, essayez d’accepter vos émotions. Laissez-les se manifester et vous offrir la possibilité de mieux les exploiter à votre profit.

Les émotions servent souvent à identifier vos besoins. Elles servent aussi à vous positionner, à adopter un comportement d’acceptation ou de rejet. Elles expriment vos sensations, en bien et en mal, de plaisir ou de douleur.

Par exemple, la peur est un déclic du corps pour signaler l’éventualité, ou l’imminence, d’un danger. Si vous reconnaissez que toutes vos émotions sont utiles, alors vous les traitez avec plus de tolérance. Vous les exploitez avec plus de facilité.

Si vous passez votre temps à redouter la peur, non seulement celle-ci va croître mais, en plus, vous aurez de plus en plus de mal à gérer vos émotions.

Relax Max !

Pour bien gérer ses émotions, il vous faut, surtout et avant tout, être et demeurer calme. Petit exercice pour se faire :

  • Placez une main sur votre ventre,
  • Inspirez profondément par le nez en comptant jusqu’à cinq,
  • Sentez votre ventre se soulever alors que vous inspirez,
  • Expirez par la bouche en comptant de nouveau jusqu’à cinq,
  • Sentez votre ventre redescendre alors que vous expirez.

Je parle de cet exercice de relation dans cette vidéo Youtube :

« Stress et angoisses : Comment éviter une crise de panique ?« .

Cet exercice de relaxation vous aide à mieux analyser votre sensation, son origine, ses manifestations psychiques et physiques., son évolution.

Pourquoi est-il important d'exprimer sa colère?

Après cette analyse, donnez un nom à votre émotion. Est-ce de la colère, de la culpabilité, de l’angoisse, voire de la tristesse, ou encore de la peur ?

Vous ressentez plusieurs émotions à la fois ? Prenez le temps de clairement les identifier. Ensuite, séparez les, distinguez les les unes des autres et ne les niez pas. En les acceptant, vous gagnez en autorité, en pouvoir, comme en capacité à mieux les dompter.

Analyse objective pour gérer ses émotions

Pendant 15 minutes, écrivez tout ce que vous ressentez. Soyez honnête avec vous-même quand vous écrivez.

Plus vous êtes honnête, plus vous êtes en mesure de contrôler vos émotions. En écrivant, il vous est plus aisé d’avoir un regard objectif sur les situations qui sont à l’origine de vos troubles.

Au cours de votre rédaction, vérifiez que vous n’avez pas pris votre perception négative des choses pour la réalité. Voyez combien ce que vous écrivez est basé sur des faits objectifs, ou combien cela ne correspond qu’à votre point de vue.

En lisant les détails de vos sentiments couchés sur papier, il vous sera plus facile de détecter certaines pensées erronées puis, de les rectifier si besoin.

Maintenant, écrivez une réponse à une ou des questions que vous vous posez.

Supposez que vous adressez cette réponse à un(e) ami(e). Cette personne de confiance que vous informez de vos craintes. En retour, vous bénéficierez de ses conseils.

Dans votre réponse, soyez indulgent(e) envers vous-même. Analysez rationnellement ce que vous écrivez et partez uniquement des faits pour vous prodiguer des conseils avisés et bienveillants.

Si vous le souhaitez, enregistrez-vous. Quand vous aurez fini d’exprimer à haute voix vos ressentis émotionnels, écoutez l’enregistrement puis décelez tous les propos non constructifs, et reprenez l’enregistrement jusqu’à 3 fois.

Relisez, ou réécoutez, votre réponse. Puis, mettez la de côté, et distrayez-vous. Après une bonne nuit de sommeil, reprenez votre réponse. Cette fois, vous l’aborderez avec un esprit plus objectif.

S’appuyer sur une personne de confiance

Y-a-t-il une personne de confiance à qui vous pouvez ouvrir votre cœur ? De préférence une personne qui connait des épreuves similaires aux vôtres ? Et qui, dans tous les cas, est bienveillante ?

Choisissez un moment opportun pour discuter de ce qui vous arrive avec cette dernière. Elle sait vous comprendre et vous réconforter à la faveur de ses propres expériences ? Profitez-en !

Le simple fait de décrire vos émotions vous libère. Cela nourrit votre bien-être mental et physique. Le témoignage de cette personne de confiance vous aide surtout à apprécier votre expérience avec une note plus gaie, plus motivante. C’est un excellent moyen pour gérer ses émotions.

L’arbre des causes

Imaginons que vous soyez victime de troubles de l’endormissement ou de troubles du sommeil. Dés lors, faites l’inventaire des émotions qui vous empêchent d’avoir un sommeil reposant et réparateur.

Détectez toutes les causes probables qui les entretiennent. Listez toutes les actions qui, à votre sens, peuvent transformer cette situation de façon positive puis agissez conformément à ce que vous identifiez comme solution pour changer votre situation.

Si toutes vos tentatives pour vous libérer de certaines émotions s’avèrent inefficaces, prenez la décision d’aller de l’avant. Convainquez-vous d’avoir fait de votre mieux et tirez des leçons de vos erreurs – de bonne foi -, et de ces épreuves.

Pour faire encore mieux pour vous, allez plus loin encore. Utilisez les bons outils, des outils objectifs. A cette fin, utilisez un programme thérapeutique en ligne pour traiter ces questions (lire à la fin de cet article).

Là où il vous est difficile de découvrir la véritable source de certaines excitations, ce programme thérapeutique et comportemental en ligne vous aide de façon particulièrement efficace. Il vous permet d’apprécier votre situation d’une façon plus objective, et vous aide à gérer vos émotions de façon efficace.

Gérer ses émotions avec 6 disciplines surprenantes

La bonne gestion des émotions se définit par votre capacité à pouvoir vous contrôler. A vous lâcher à bon escient, et cela s’apprend. Vous pouvez faciliter la gestion de vos émotions en utilisant les disciplines ci-après.

Gérer ses émotions avec le yoga

Comment ne plus vous laisser emporter par des réactions primaires ? En pratiquant le yoga !

Cette discipline aide à mieux respirer pour assurer l’harmonie du corps et de l’esprit. Afin de se sentir mieux dans sa peau, le yoga propose des exercices respiratoires à pratiquer cinq à dix fois de suite.

Par exemple, la respiration haletante : c’est une série de petites inspirations en continu suivie d’une expiration profonde.

Il y a aussi la respiration sanglotante : elle consiste en des inspirations qu’on bloque par paliers.

Il y a bien d’autres techniques que je vous laisse le soin de découvrir.

Gérer ses émotions avec le tir à l’arc

Le tir à l’arc permet de mieux se concentrer.

Ce sport offre la possibilité de faire abstraction de tout ce qui vous entoure pour ne fixer que votre cible. Faire le vide autour de soi pour ne se concentrer que sur l’objectif.

C’est une excellente discipline pour savoir prendre de la distance, mettre un frein à tout ce qui vous pollue pour ne vous concentrer que sur un point : l’essentiel.

Gérer ses émotions avec l’aïkido

L’Aïkido est un art martial transformé en un véritable art de vivre. Il a la vertu d’aider à gérer les agressions. L’aïkido apprend notamment à supprimer la crainte d’une agression. Comment ?

En se servant de la force de votre adversaire pour vous défendre. L’aïkido recherche la pureté du geste et de l’esprit. Christian Tissier, professeur renommé d’Aïkido (septième dan) estime qu’avec cette discipline, je cite : «On apprend à être celui qui ne gagne pas. Il y a une vraie noblesse, même dans l’échec».

Gérer ses émotions avec le chant

Le chant a une vertu thérapeutique connue, notamment dans la vie quotidienne, face aux réactions agressives.

Quand vous êtes énervé(e), apprenez à faire des vocalises. Çà calme. La vocalise est une pratique qui consiste à chanter sans articuler des paroles, sans nommer les notes.

Par des exercices répétés, vous parvenez à réduire les contractions musculaires, celles-là mêmes qui génèrent de la tension, de l’épuisement, et d’autres émotions.

En ce qui me concerne, je passe ma vie à chanter, à chantonner, même en sourdine. Tout le temps, partout, et par tous les temps.

Gérer ses émotions en pratiquant l’apnée

L’apnée consiste à suspendre votre respiration sous l’eau, malgré la pression.

Pour y parvenir, il faut travailler votre sang-froid, apprendre à maîtriser votre peur. Hors de l’eau, l’apnée aide à prendre du recul. Cela facilite des réactions émotionnelles plus calmes et réfléchies.

Gérer ses émotions en jouant au poker

Oui, je sais, Cela peut paraître un peu fou.

Au poker, plus les mises sont élevées, plus les sensations sont fortes, et plus il faut savoir les masquer. Le poker est recommandé pour apprendre à se contrôler à 100%.

Le principe de triomphe dans ce jeu est de savoir faire croire à son adversaire qu’il a un jeu différent de celui qu’on tient entre les mains. C’est un jeu des manipulateurs.

Les joueurs estiment que la table de poker est une école de la vie. D’aucuns tiennent le propos suivant : «le contrôle de soi sert au contrôle des autres».

A méditer.