Avoir la phobie du dentiste ne vous condamne pas nécessairement à ne plus jamais faire soigner vos dents. On peut recevoir des soins dentaires, même quand on souffre de dentophobie.
Mieux encore, on peut même se débarrasser définitivement d’une phobie avec l’aide appropriée. Que vous souffriez d’une phobie paralysante ou d’une peur intense, des solutions existent.
La peur du dentiste ou dentophobie est une peur répandue qui peut avoir des conséquences plus ou moins graves. Ainsi, la peur du dentiste empêche ceux qui en souffrent de se faire soigner les dents.
D’où l’intérêt de s’interroger sur la question de savoir comment ne plus avoir peur d’aller chez le dentiste.
En conséquence, ils développent des pathologies douloureuses et certaines infections se propagent aux sinus, voire aux oreilles. Vaincre la dentophobie est donc une question majeure de santé.
Ce n’est pas pour autant que certains dentistes changent de comportement (suivez mon regard).
Phobie du dentiste ou stomatophobie ?
En grec ancien, le terme «stóma» signifiait «bouche». En français, le préfixe «stomato» désigne donc tout ce qui a un rapport avec la bouche. Ainsi, la stomatologie est la médecine de la bouche.
À l’hôpital, les stomatologues ne sont pas exactement des dentistes puisqu’ils s’occupent aussi, et surtout, des chirurgies de la bouche (langues, mâchoires, etc.). Néanmoins, dans le langage courant, la stomatophobie est devenue un synonyme de la dentophobie.
Généralement, les patients qui souffrent d’une phobie du dentiste la doivent à un traumatisme survenu pendant l’enfance. Parfois, on a du mal à identifier l’événement en question, tant la sensibilité de chacun varie.
Un événement traumatisant pour un enfant ne l’est pas du tout pour un autre.
Par exemple, certains adolescents sont traumatisés de devoir porter des appareils dentaires. Au contraire, d’autres ont de moins en moins peur du dentiste grâce à des visites régulières.
Néanmoins, plusieurs études sur la question soulignent l’impact immense que le dentiste peut avoir sur l’avenir de ses patients. Un dentiste un peu trop impatient, brutal ou peu pédagogue n’est pas forcément un mauvais dentiste.
Pour autant, bien des parents ne lui amènent plus leurs enfants pour éviter qu’ils ne vivent mal leurs premières expériences dentaires. La peur du dentiste est très répandue. Cette peur d’aller chez le dentiste porte un nom: la stomatophobie.
Ainsi, de nombreux français déclarent ressentir du stress et de l’anxiété à l’idée de se rendre chez le dentiste. Quand cette angoisse devient trop importante, elle peut même empêcher de recevoir des soins dentaires pourtant nécessaires.
On parle alors de phobie du dentiste, de dentophobie ou de stomatophobie.
D’où vient la phobie du dentiste ?
Entre la peur normale que nous ressentons tous face à l’appréhension d’une expérience douloureuse ou désagréable, et la phobie, il y a une différence. Généralement, la phobie du dentiste apparaît chez les personnes qui ont vécu une situation traumatisante chez le dentiste, souvent pendant l’enfance. C’est mon cas.
Effectivement, certains dentistes manquent de patience ou de pédagogie. Dans un tel contexte, l’enfant se sent impuissant et souffre, ce qui le marque profondément.
Selon la plupart des études sur la question, la phobie du dentiste, ou dentophobie, est majoritairement due à ce genre de traumatismes.
Pourquoi les dentistes font-ils peur ?
Les dentistes font généralement peur à cause de certaines exigences de leur métier. Soigner les dents de quelqu’un nécessite parfois de lui faire mal ou de lui imposer des situations inconfortables, notamment liées à l’anesthésie locale.
Ce type de situation est aggravée quand on a peur des piqûres. Aller chez le dentiste est donc généralement considéré comme une tâche nécessaire, mais pénible et douloureuse.
Certaines personnes souffrant de dentophobie n’ont pas nécessairement eu d’expériences désagréables chez le dentiste, mais les discours qu’elles ont pu entendre, notamment au sujet de mauvaises expériences vécues par les autres, les effrayent.
À cela, on doit également ajouter l’impact de certaines représentations, notamment au cinéma.
Les références aux expériences douloureuses chez le dentiste y sont nombreuses. Généralement, la mise en scène insiste alors sur l’état d’impuissance dans lequel se trouve le patient. On peut alors facilement craindre que le dentiste abuse de son pouvoir.
Peur d’aller chez le dentiste : les traumatismes de l’enfance
Comme je l’ai précédemment écrit, je suis phobique dentaire. Un phobique du genre obstiné. De ceux qui ne croient pas un instant que les soins dentaires que l’on va me prodiguer ne vont pas me faire mal.
Aller chez le dentiste a toujours été un pensum pour moi. Une véritable angoisse. Enfant, ma mère me trainait chez le dentiste, l’un de ses cousins, à Paris. Le chemin pour aller jusqu’à son cabinet relevait du calvaire.
Sur place, je savais que ma peur ne serait pas prise en compte. J’avais juste un droit : ouvrir la bouche et fermer ma gueule. Un jour, je me suis révolté. Cela m’a couté une paire de claques. Il est vrai que j’avais été insolent voire agressif.
Mais je n’avais que 11 ans et mon comportement était à la hauteur de ma peur. Je vous épargne les pauses de 2 heures sur le siège d’un dentiste pour me faire arracher une molaire, sans succès. Si ce n’est de l’avoir cassé en 2 à la hauteur des racines.
Puis, ma chique et moi, de nous transporter par nos propres moyens chez un stomatologue lequel, pendant les 40 minutes de l’intervention, n’aura eu de cesse de pester contre son confrère tout en m’ayant fait une incision de la gencive longue comme un bras.
Résultat :15 jours d’antibiotiques, une chique énorme, et des douleurs post opératoires qui ont nécessité de prendre un médicament à base d’opium. En bref, un joli traumatisme qui s’est ajouté aux précédents.
La suite ne sera pas plus glorieuse. Chaque douleur dentaire m’aura fait me cabrer dès qu’il s’agissait de soins dentaires. En évitant de consulter un dentiste, j’ai aggravé ma situation au point que ce qui était devenu une vraie phobie ait des conséquences dramatiques sur ma dentition.
Ce n’est que fort tard que j’ai rencontré un dentiste qui prenait – vraiment – la phobie du dentiste au sérieux. Depuis, je me rends chez le dentiste le sourire aux lèvres.
Le dentiste et moi plaisantons beaucoup pendant qu’il me prodigue ses soins. C’est la bienveillance d’une personne et la thérapie comportementale qui m’ont permis de lâcher prise sur mes peurs, de prendre du recul sur mes traumatismes.
J’ai attendu plus de 40 ans pour en arriver là.
Comment se faire soigner les dents quand on a la phobie du dentiste ?
C’est un phobique dentaire qui vous écrit. Sous aucun prétexte, il ne faut négliger les soins dentaires. Se brosser les dents régulièrement en est un, et se rendre chez le dentiste une fois par an en est un autre tout aussi essentiel.
Quand on souffre de dentophobie, accéder à des soins dentaires de qualité peut devenir très difficile. On conseille généralement aux dentophobes d’aller chez un dentiste en qui ils ont confiance.
S’ils n’en connaissent pas, je les invite à se renseigner dans leur entourage pour en trouver un. Lors du premier rendez-vous, ils doivent très vite préciser qu’ils souffrent de dentophobie et qu’ils viennent sur les conseils d’un proche.
Cette simple précaution permet au dentiste d’adapter ses soins à votre situation. Par exemple, il réalise en priorité quelques opérations indolores pour vous donner confiance, quitte à vous proposer de reprendre rapidement rendez-vous.
Ainsi, progressivement, il prend soin de vos dents sans vous brusquer. Mais, il faut bien l’avouer, cela n’est pas toujours le cas. Encore aujourd’hui, beaucoup de dentistes agissent auprès de patients phobiques du dentiste comme certains spécialistes de la santé mentale auprès de personnes qui souffrent de phobie des trous : avec mépris et condescendance.
Comment se calmer avant d’aller chez le dentiste ?
Si vous avez peur d’aller chez le dentiste, vous pouvez vous préparer avant la consultation pour limiter les conséquences de votre stress. Si vous avez l’habitude de méditer, prenez tout le temps nécessaire pour vous calmer avant votre consultation.
Sachez cependant que ni la méditation ni la relaxation ne vont traiter votre phobie du dentiste. Idéalement, prenez rendez-vous un jour où vous ne travaillez pas et suffisamment tôt le matin pour ne pas vivre la journée dans l’appréhension.
Vous pouvez également utiliser des astuces simples, mais efficaces. Commencez par utiliser quelques exercices de cohérence cardiaque avant la consultation et jusque dans la salle d’attente.
Ensuite, pensez bien à respirer par le nez pendant la consultation pour atténuer le stress et les douleurs éventuelles.
Enfin, n’hésitez pas à venir équipé! Par exemple: prenez avec vous de quoi écouter de la musique pour vous détendre. Vous pouvez également prévoir une balle antistress à maltraiter pendant la consultation.
Certains patients prennent même un masque de nuit avec eux pour s’isoler encore davantage et réduire leur peur. Avoir les oreilles bouchées par vos écouteurs et ne rien voir de ce qui va dans votre bouche sont deux aides que, personnellement, j’apprécie.
Et oui: je suis phobique du dentiste.
Phobie du dentiste : peut-on prendre des calmants avant d’aller chez le dentiste ?
Pour gérer la peur du dentiste, vous pouvez avoir recours à des calmants. Attention tout de même à ne pas prendre vous-même des calmants avant de vous rendre chez le dentiste! Vous devez impérativement prévenir le dentiste de tous les médicaments que vous avez pris avant de venir.
En effet, certains interférent avec les anesthésiants qu’il est susceptible de – peut-être – utiliser. Certains dentistes proposent à leurs patients les plus anxieux des calmants à prendre peu de temps avant la consultation pour faciliter les soins les plus légers.
Dans ce cas-là, ils prescrivent généralement un comprimé de benzodiazépines anxiolytiques. Si cela ne suffit pas, les dentistes utilisent, avec votre accord, du protoxyde d’azote, aussi communément appelé gaz hilarant.
Ces deux types de sédations conscientes sont très efficaces pour détendre les patients et leur permettre de dépasser temporairement leur phobie pour se faire soigner. Certains dentistes prescrivent des calmants à leurs patients dentophobes pour les aider à affronter la peur de la consultation dentaire.
En revanche, vous ne devez pas prendre des calmants par vous-même avant de venir chez le dentiste. Il est impératif de consulter votre médecin traitant auparavant et,n en aucun cas, de pratiquer ce sport national français: l’auto-médication.
Certains de ces médicaments pourraient interagir dangereusement avec les anesthésies que le dentiste utilise. Si vous avez pris des anxiolytiques avant de vous rendre chez le dentiste, informez-le sur la nature et la quantité des médicaments pris.
Pour les patients dentophobes, de plus en plus de dentistes prévoient des solutions adaptées. Généralement, ils proposent des sédations partielles qui permettent de détendre le patient sans l’endormir.
On utilise en priorité des benzodiazépines qui sont très efficaces dans l’immense majorité des cas. Si cela ne suffit pas, on utilisera un gaz spécifique, le meopa.
L’anesthésie générale est-elle une solution contre la phobie du dentiste ?
L’anesthésie générale n’est pas une solution contre la phobie du dentiste. En revanche, c’est une solution pour les personnes qui ne peuvent pas recevoir de soins dentaires à cause de leur phobie.
En d’autres termes, l’anesthésie ne soigne pas la phobie, elle permet seulement de contourner les conséquences de la phobie. Cela semble évident pour certains, mais c’est une distinction importante à faire, car des solutions contre les phobies existent effectivement.
L’anesthésie générale permet d’endormir le patient pour lui éviter d’avoir à affronter sa peur du dentiste. Le problème, c’est qu’elle présente de nombreux dangers et ne peut pas être pratiquée trop souvent.
À chaque anesthésie, le patient court toujours le risque ou d’avoir des séquelles liées aux produits anesthésiques voire, dans le pire des cas, de ne jamais se réveiller. Enfin, l’anesthésie générale dans le milieu dentaire se pratique seulement en clinique privée.
Les cabinets dentaires de ville ont rarement la place et le matériel nécessaire pour pratiquer l’anesthésie générale et accueillir leurs patients pendant une nuit ou deux. Le coût de l’opération est donc élevé et tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir ce qui s’apparente à un luxe.
Comment aider un enfant qui a la phobie du dentiste ?
Les enfants ont généralement peur du dentiste et c’est bien normal. En revanche, nous aurions tort de ne pas considérer cette peur ou de la condamner.
Au contraire, en discutant calmement de la situation avec votre enfant, vous agissez de sorte à que sa peur ne se transforme pas en phobie à cause d’une expérience traumatisante au cours de laquelle il s’est senti abandonné face à sa douleur et à ses inquiétudes.
La première chose à faire pour aider votre enfant, c’est de ne surtout pas lui transmettre vos craintes si vous en avez. C’est une erreur que j’ai commise plus jeune.
Mes enfants sont courageux mais l’un d’entre eux est – presque – phobique dentaire. Parlez calmement à votre enfant et prenez le temps de bien lui expliquer tout ce que le dentiste va pratiquer comme soin.
Répondez à toutes les questions de votre enfant, sans vous impatienter, et ne le faites pas au dernier moment quand il est dans la salle d’attente face au fait accompli 😊. De même, ne le prenez surtout pas par surprise en lui mentant sur votre destination.
Idéalement, choisissez un dentiste proche de chez vous pour qu’il s’intègre à votre quotidien sans effort, notamment quand vous vous promenez. N’oubliez pas non plus d’emporter un jouet ou une peluche pour le rassurer.
Phobie du dentiste : peut-on se faire soigner les dents à l’hôpital ?
En théorie, on peut se faire soigner les dents à l’hôpital. Certains hôpitaux ont d’excellents services de stomatologie.Cependant, un stomatologue n’est pas dentiste.
Il s’occupe de toutes les pathologies, traumatiques ou non, liées à la bouche.Les problèmes dentaires ne sont qu’une partie de ceux qu’ils traitent.
Ce qui signifie que vous perdez votre temps si vous consultez un stomatologue pour une carie ou une dent à extraire.Si l’hôpital est le bon endroit pour recevoir une anesthésie générale sans se ruiner, ce n’est vraiment pas le meilleur environnement pour se faire soigner les dents (croyez-en mon expérience).
Vous avez affaire à des super techniciens de la chose dentaire, pas à des bisounours.La patience et la tolérance ne sont pas leur fort.
Notez aussi que si votre dentiste vous envoie auprès d’un stomatologue, c’est généralement à cause d’un problème beaucoup plus important.
Comment calmer la peur d’aller chez le dentiste ?
La sédation consciente permet de calmer sa peur du dentiste, mais celle-ci revient dès que les effets de l’anxiolytique ou du gaz se dissipent. Pour calmer sa peur du dentiste, vous n’avez malheureusement pas d’autre solution que de vous y rendre.
Il est même conseillé de s’y rendre le plus souvent possible, à chaque fois que vous avez un doute ou un léger problème de douleur dentaire (comme une prothèse dentaire – couronne – qui fait mal).
Quoiqu’il en soit, et quoique vous choisissiez de faire, sachez que la phobie du dentiste a tendance à s’auto-alimenter. En ne vous rendant pas chez le dentiste, vous laissez les problèmes s’accumuler.
Vous craignez alors d’avoir à vivre un véritable calvaire en y allant.
À l’inverse, quand vous vous y rendez fréquemment, vous obtenez la confirmation régulière que vos dents sont en bonne santé et vos visites sont le plus souvent sans douleur et sans conséquence.
Vaincre la stomatophobie
Pour se faire soigner les dents quand on souffre d’une phobie du dentiste, la meilleure solution reste de traiter la phobie dentaire. En l’espèce, la thérapie comportementale et stratégique est la méthode la plus souvent conseillée par l’Assurance maladie française et l’OMS.
Dès lors, un(e) comportementaliste compétent vous aide à vaincre votre phobie du dentiste en quelques semaines seulement. Cette thérapie repose sur des outils stratégiques et comportementaux.
Dans un premier temps, le patient apprend à observer sa phobie et à identifier les pensées irrationnelles à l’origine de la peur du dentiste.
Ce travail d’observation lui permet de reprendre le contrôle de ses pensées et du fonctionnement cognitif de son cerveau face à l’objet de la peur. Dans un second temps, le patient est invité à utiliser des stratégies pour progressivement éradiquer sa peur.
Ces stratégies thérapeutiques n’ont rien à voir avec des exercices d’exposition comme avec la TCC (thérapie comportementale et cognitive). Grâce à un travail d’objectivation, le patient reprend le contrôle de la situation et se débarrasse progressivement de sa phobie.
Consulter un dentiste spécialiste de la stomatophobie
La dentophobie est un problème sérieux qui coûte beaucoup d’argent à la collectivité chaque année. Elle empêche les phobiques de se rendre chez le dentiste. Résultat, leurs problèmes empirent, jusqu’à ce que seules les solutions extrêmes soient encore envisageables.
Or, ce sont souvent les plus coûteuses. Pour régler partiellement le problème, de plus en plus de dentistes sont formés pour accueillir et s’occuper des patients dentophobes.
Ces dentistes ne sont pas en mesure de vous débarrasser de votre phobie, mais ils peuvent vous offrir un cadre plus rassurant.
En se montrant plus doux, plus patients voire, pour certains, plus bienveillants, en sachant bien qu’ils ne doivent jamais brusquer un patient phobique, ils gagnent progressivement votre confiance jusqu’à pouvoir vous soigner sans trop de problèmes.
Consulter un dentiste spécialiste de la stomatophobie est toujours recommandé aux personnes phobiques qui suivent une thérapie comportementale et stratégique. C’est une situation idéale pour vous afin d’éliminer progressivement des situations angoissantes et, ainsi, vaincre la peur du dentiste.
Si vous cherchez un dentiste à même de soigner une personne phobique dentaire, sollicitez moi. J’en connais quelques-uns.
Pour vous aider à mieux gérer votre stomatophobie, je vous suggère de commencer par vous tourner vers un dentiste spécialiste de la question. Ils sont de plus en plus nombreux. En effet, l’assurance maladie (AMELI) a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme au sujet des personnes phobiques n’ayant pas accès aux soins dentaires.
Généralement, il vous propose un simple rendez-vous de contrôle pour observer vos dents et apprendre à vous connaître. C’est ainsi que certains chirurgiens-dentistes utilisent un test pour déterminer votre niveau de phobie du dentiste de sorte à adapter les soins en conséquence.
Par la suite, grâce à des rendez-vous réguliers, il traite progressivement vos dents en commençant par les étapes les moins pénibles et les moins douloureuses. C’est seulement quand la confiance est bien installée qu’il vous propose des soins plus importants.
Enfin, un dentiste spécialiste de la stomatophobie peut également vous proposer des calmants pour vous aider à affronter les soins dentaires. Il peut vous prescrire des benzodiazépines anxiolytiques ou du gaz hilarant pour vous calmer.
En revanche, je vous invite fortement à ne jamais vous administrer vous-même des calmants avant de vous rendre chez le dentiste, car ils peuvent interagir avec les anesthésiques que le dentiste utilise.
Les cliniques pour stomatophobes
Les personnes qui souffrent d’une phobie du dentiste rêvent souvent de se faire soigner les dents sous anesthésie générale. On ne le recommande pas, car l’anesthésie générale est un processus lourd qui n’est jamais sans danger.
Subir des anesthésies générales trop fréquemment est mauvais pour la santé et chaque anesthésie présente un certain risque de coma définitif (même si ce risque est trés limité). C’est néanmoins une solution dans certains cas de phobie aiguë.
Le problème, c’est que les cabinets de dentistes en ville ne peuvent pas proposer ce genre d’anesthésie. Une anesthésie générale nécessite un anesthésiste, des produits, un appareillage particulier et une salle de réveil.
Certains patients essayent donc de se faire opérer à l’hôpital, mais les stomatologues s’occupent rarement de problèmes purement dentaires. Voilà pourquoi de plus en plus de cliniques dentaires s’adaptent aux besoins des stomatophobes.
Elles proposent à tous les patients qui le souhaitent de se faire opérer sous anesthésie générale. C’est une solution certes, mais cela ne vous débarrasse pas de votre phobie. En plus des risques, une anesthésie générale avec hospitalisation dans une clinique peut coûter très cher.
La meilleure solution reste donc de vous débarrasser de votre phobie.
Comment vaincre définitivement sa phobie du dentiste ?
La dentophobie, comme toutes les phobies, est un trouble psychique qui se soigne très bien. A cette fin, vous avez néanmoins besoin de l’aide d’un professionnel, en l’occurrence d’un comportementaliste.
Pour vaincre définitivement une phobie, l’OMS et l’Assurance maladie recommandent désormais en priorité la thérapie comportementale. Et, plus spécifiquement, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto.
Cette thérapie s’appuie sur des outils cognitifs et comportementaux pour permettre au patient de comprendre les mécanismes, puis les origines, de sa peur du dentiste de sorte à progressivement l’objectiver.
En d’autres termes, cette thérapie permet au patient de comprendre la source de sa phobie et l’aide à prendre de la distance sur les événements en question (peur d’aller chez le dentiste) pour qu’ils cessent d’être la source de peurs incontrôlables.
Fort de cette première réussite, la thérapie comportementale permet au patient de se confronter – mentalement et non physiquement – à sa peur du dentiste de sorte à ce qu’il ne soit plus affecté (ému-e-) par ses émotions lesquelles, la plupart du temps, ont été totalement neutralisées.
Bien sur, le patient peut, sous réserves, ressentir une ou des douleurs désagréables au cours de soins dentaires mais plus de façon phobique.
Comment se débarrasser définitivement de la stomatophobie ?
Les phobies sont des troubles psychiques difficiles à gérer et handicapants. Pour autant, elles ne sont jamais définitives. D’abord, parce qu’elles évoluent mais aussi s’aggravent et se multiplient avec le temps si on ne fait rien pour les gérer ou s’en débarrasser.
Ensuite, parce que plusieurs approches et techniques existent pour les traiter efficacement. L’approche thérapeutique la plus connue pour vaincre sa phobie, c’est la psychothérapie.
Grâce au suivi d’un psychothérapeute en qui vous avez confiance, vous analysez les origines de votre phobie. Le seul défaut de cette approche, c’est qu’elle prend plusieurs années avant de fonctionner.
Les résultats sont de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 en 5 ans. L’hypnose est une autre technique populaire pour lutter contre les phobies. Ce n’est pas la plus efficace, car tout le monde n’est pas réceptif à l’hypnose. Une bonne partie des patients ne tirent aucun profit de leurs rendez-vous avec un hypnothérapeute.
Phobie du dentiste : une solution rapide et efficace
Selon l’OMS et l’Assurance maladie française, la thérapie comportementale est la meilleure solution pour vaincre définitivement une phobie. Suivre une thérapie avec un comportementaliste professionnel vous débarrasse définitivement de votre stomatophobie en quelques semaines seulement.
Comme la psychothérapie, la thérapie comportementale repose sur l’analyse du mécanisme de la peur pour aider le patient à la maîtriser et à l’objectiver.
La thérapie comportementale agit beaucoup plus rapidement parce qu’elle se concentre, justement voire exclusivement, sur les problèmes comportementaux.
Bien qu’elle soit très rare et qu’elle puisse prêter à rire, la peur des bananes est bien réelle.
Simplement baptisée bananophobie, elle produit des réactions chez ceux qui en souffrent allant de la simple gêne à la crise de panique.
Cette phobie est encore mal comprise, mais elle se soigne très bien, comme toutes les phobies ce qui nous invite à nous poser la question de savoir comment soigner la phobie des bananes.
Pourquoi a-t-on peur des bananes ?
La peur des bananes est difficile à expliquer par rapport à certaines autres phobies.
Le cerveau associe alors l’expérience traumatisante à une situation ou un objet, ce qui provoque une phobie.
Par exemple, après un accident de voiture, certains patients vont développer de l’anxiété et avoir peur de conduire.
S’ils ne sont pas correctement accompagnés, l’anxiété se transforme parfois en phobie.
Dans le cas de la banane, on imagine difficilement l’origine du traumatisme.
C’est sans doute pourquoi cette phobie reste rare.
Par ailleurs, la phobie peut aussi se développer à cause d’un trouble anxieux.
Les personnes qui souffrent d’anxiété généralisée ne parviennent pas à gérer leur stress et leurs angoisses.
Ils développent donc parfois des phobies.
Dans le cas d’une phobie générée par un trouble de l’anxiété, l’objet de la phobie est parfois très original.
La plupart des phobies se ressemblent parce qu’elles se fixent sur des objets inquiétants que nous rencontrons tous lors de notre éducation (chien, voiture, prise de parole, etc.).
Chez certaines personnes, un événement anodin pour les autres va les inquiéter et provoquer une phobie originale.
A priori, c’est le cas pour la bananophobie.
Les symptômes de la bananophobie
Les symptômes de la bananophobie varient en intensité selon les patients.
Ils peuvent aller de la simple inquiétude à la peur panique, en passant par un malaise durable.
Pour comprendre ces symptômes, on peut les comparer au vertige (peur des hauteurs).
Certaines personnes n’en souffrent pas du tout.
D’autres vont simplement ressentir une gêne face au vide quand les plus phobiques seront paralysés par la simple idée de se trouver en hauteur.
Le terme de bananophobie est donc parfois un peu exagéré.
Pour reprendre l’exemple de la peur du vide, on ne parle pas de phobie quand il s’agît d’un simple vertige qui n’empêche pas de vivre normalement sa vie.
Or, la bananophobie n’est que très rarement handicapante au quotidien.
Souvent, ceux qui en souffrent se contentent de détourner le regard devant une banane et de ne pas en consommer chez eux.
Dans certains cas plus rares, la phobie des bananes se transforme en peur panique et intense.
Tous les symptômes de la phobie sont alors présents: palpitations, sueurs, nausées, vertiges, peur panique, etc.
La chanteuse Louane aurait peur des bananes (bananophobie)
Cette phobie des bananes est extrêmement rare, mais le grand public la connaît pourtant assez bien.
En fait, au-delà du sujet amusant (en apparence) de cette phobie, c’est la chanteuse Louane qui l’a rendue célèbre.
Lors d’une émission de télévision, elle a perdu un pari.
Elle a dû manger une banane pour affronter sa phobie qu’elle avait déjà rendue publique.
Bien qu’elle ait réussi à aller au bout de son défi, la chanteuse a surpris le public à cause de sa réaction.
Sa peur des bananes était visiblement sincère et en manger une lui a provoqué des spasmes et des crises de larmes.
Ce qui en dit long sur les injonctions liées à la télévision, son besoin de spectacle et le manque de respect de soi.
Mais, passons…
Cette phobie qui semble surréaliste et amusante est devenue très concrète, beaucoup moins drôle et beaucoup plus célèbre.
A propos de Louane et de la phobie des bananes, vous pouvez regarder cette vidéo:
Comment vaincre la peur des bananes (bananophobie) ?
La bananophobie n’a pas de particularité évidente au premier abord.
Comme je l’écris plus haut, il est difficile de déterminer un traumatisme type qui peut en être à l’origine.
Vaincre la bananophobie nécessite donc un travail d’analyse et d’observation de la peur et de ses mécanismes.
La stratégie la plus efficace pour y parvenir consiste à suivre une thérapie comportementale.
Ainsi, un comportementaliste aide ses patients à neutraliser rapidement les symptômes de la phobie et, par la suite, à analyser et comprendre les origines de leurs peurs et des pensées irrationnelles qui l’alimentent.
La spécificité de la thérapie comportementale est d’abord de travailler sur les symptômes puis à travailler sur l’identification des origines de la phobie.
C’est beaucoup plus rapide et efficace qu’une thérapie classique.
En effet, vous ne perdez pas des années à faire des liens supposés entre votre peur des bananes et votre histoire de vie.
Vous « attaquez » tout de suite le vrai problème pour, trés rapidement, retrouver une vie normale.
Il en va de même pour le traitement des phobies comme la peur des fruits.
La peur des fruits : une phobie plus fréquente
La carpophobie – autre nom de la peur des fruits et légumes – est une phobie très rare, mais plus fréquente que la peur des bananes.
Elle se traduit par un sentiment de malaise allant parfois jusqu’à la panique dès que l’on voit un fruit.
Généralement, c’est le contact physique avec les fruits et les légumes qui est insupportable.
Mais les patients durement atteints n’ont besoin que de voir un fruit ou un légume pour imaginer ce contact et paniquer.
Comme la peur des bananes, la peur des fruits et des légumes ne correspond pas à un traumatisme type suffisamment fréquent pour être catégorisée.
Généralement, les patients qui en souffrent ont vécu des situations difficiles dans l’enfance que leur cerveau a associé à la nourriture, plus précisément aux fruits et aux légumes.
Cette phobie peut avoir de graves conséquences sur la qualité de l’alimentation et la santé de l’organisme à long terme.
Elle se soigne très bien grâce à la thérapie comportementale systémique de Palo Alto.
Si vous en souffrez, ne perdez plus de temps et contactez un(e) thérapeute comportemental(e).
La peur des trous est une phobie méconnue et pourtant plus courante qu’on ne le croit : c’est la trypophobie. C’est une phobie handicapante mais qui se soigne facilement grâce à l’approche systémique de Palo Alto (approche brève et stratégique orientée solution).
La trypophobie est une peur panique et irrationnelle des trous. La plupart des patients ont des réactions extrêmes devant des surfaces couvertes de petits trous, comme les nids d’abeille, par exemple.
Cependant, certains patients ont simplement peur de tous les trous qu’ils peuvent croiser, quelle que soit leur taille et peu importe leur nombre.
Dans tous les cas, une question s’impose, celle de savoir comment ne plus avoir peur des trous.
Définition de la trypophobie
La trypophobie est une peur irrationnelle que des scientifiques ont décrite pour la première fois en 2005. La science sait donc peu de choses à son sujet et, malgré son nom scientifique, elle n’est pas encore officiellement classée comme une phobie.
Pourtant, les personnes qui en souffrent ont parfois des réactions typiques de la phobie allant jusqu’à la crise de panique. La trypophobie est avant tout la phobie des surfaces sur lesquelles on retrouve de nombreux trous rapprochés, souvent dans des formes géométriques particulières.
On cite souvent comme exemple les nids d’abeille, mais le gruyère est un objet souvent évoqué par les patients qui souffrent de cette phobie. La mousse de savon ou de shampoing quand elle forme de nombreuses petites bulles peut aussi être très effrayante.
Cependant, certaines formes de la trypophobie semblent suggérer l’existence d’une phobie des trous un peu plus large et littérale. Les patients sont alors très effrayés par les surfaces qui contiennent des trous.
Cette peur semble exacerbée quand le trou correspond à une blessure ou une infection sur la peau de quelqu’un. Comme la trypophobie est encore mal connue, on ne sait pas bien si elle existe sous différentes formes ou s’il s’agit de deux phobies différentes.
Les causes de la phobie des trous
Depuis sa découverte, la trypophobie a beaucoup intéressé les chercheurs car ses origines pourraient être héréditaires. Certains scientifiques pensent que la phobie des trous est un héritage de nos ancêtres très lointains chez qui la peur de certains prédateurs était absolument vitale.
La peur de ces trous rapprochés s’expliquerait par la peur nécessaire des araignées et de leurs yeux, des pieuvres et de leurs tentacules, des serpents et des motifs de leurs écailles. D’autres chercheurs pensent que l’on ne doit pas forcément remonter aussi loin pour trouver les causes héréditaires de la trypophobie.
Beaucoup de maladies infectieuses et parasitaires de la peau produisent des effets semblables à l’apparence des objets provoquant la trypophobie. Cette peur serait donc une réaction tout à fait normale et que l’on pourrait qualifier de trypophobie quand elle devient excessive.
D’un autre côté, les recherches sur les autres phobies suggèrent qu’elles sont avant tout provoquées par l’environnement et les expériences traumatiques. Les chercheurs peinent à identifier un traumatisme récurrent à l’origine de la trypophobie.
Ils imaginent alors qu’elle apparaît surtout chez les personnes anxieuses, car la phobie est un trouble anxieux répandu. À ce titre, l’hypothèse principale allant dans ce sens estime que la trypophobie apparaît comme les autres phobies.
Un patient développe une personnalité anxieuse à cause de son environnement, puis l’anxiété non traitée se fixe sur des objets particuliers jusqu’à provoquer une phobie. L’angoisse pourrait alors réactiver des circuits neuronaux très anciens dans notre cerveau reptilien – ou prétendu tel – et réveiller ainsi des peurs ancestrales de prédateurs.
Comme souvent, cette phobie serait alors le symptôme d’un autre problème : l’anxiété ce qui induit un sentiment d’insécurité comme, par exemple, quand une personne a la phobie du vent.
Les symptômes de la trypophobie
La trypophobie est une phobie si particulière qu’on la reconnait facilement. En fait, elle présente tous les symptômes typiques d’une phobie, mais l’objet à l’origine de la crise de phobie est facilement identifiable.
Ainsi, une personne souffrant de trypophobie réagit chaque fois qu’elle se trouve confrontée à un objet ou à l’image d’un objet correspondant à ses peurs.
Comme je l’ai déjà écrit, il s’agit toujours d’objet dont la surface présente de nombreux petits trous, généralement dans une forme géométrique plus ou moins organisée, comme une éponge par exemple.
La réaction phobique est alors plutôt classique et les symptômes sont bien connus. D’abord, le patient est saisi d’une peur irrationnelle et impossible à raisonner.
Ensuite, son rythme cardiaque s’accélère, il sue, hyperventile, ressent des vertiges et des nausées. Il peut même parfois vomir ou s’évanouir. Dans les cas les plus graves, le patient souffre de véritables attaques de panique.
La phobie étant une peur irrationnelle, elle se caractérise aussi parfois par l’absence de l’objet de la phobie. En d’autres termes, la simple pensée de l’objet de la peur suffit à provoquer la réaction phobique.
C’est généralement la marque des phobies les plus sévères ce qui me fait penser à ce patient qui associait sa phobie du dentiste aux trous que celui-ci pouvait faire en dévitalisant une dent.
Un jour, par souci de communiquer avec son patient, son dentiste avait pris un cliché du trou ainsi réalisé pour soigner la dent, et ce trou noir et béant avait littéralement terrorisé le patient qui avait ensuite rencontré toutes les peines du monde pour continuer à être soigné.
Une phobie rare
La trypophobie n’a jamais été scientifiquement définie avant 2005. Ce n’est pas parce que la science se désintéresse des phobies, bien au contraire. C’est plutôt parce que la trypophobie est une phobie rare.
Peu de personnes en souffrent, même si le malaise face aux surfaces avec plein de petits trous semble assez largement répandu. Depuis la découverte de la trypophobie, le nombre de cas recensé chaque année va croissant.
C’est un phénomène fréquent avec la découverte d’une nouvelle maladie. D’abord, parce que ceux qui en souffrent trouvent enfin une définition à leur mal-être.
Ensuite, parce que l’arrivée d’une nouvelle opportunité diagnostique favorise les erreurs pendant les premières années.
Traitements de la trypophobie
Comme toutes les phobies, la trypophobie n’est pas une fatalité. Beaucoup de patients souffrant de phobies se sentent très seuls et démunis face à leurs peurs. Pourtant, les phobies se soignent très bien.
Certaines thérapies permettent même de s’en débarrasser en quelques semaines seulement.
La psychanalyse
La psychanalyse a été la première solution vraiment efficace contre les phobies. En prenant le temps d’explorer votre psyché avec un professionnel, vous reprenez progressivement le contrôle sur vos difficultés et vos traumatismes.
Pour les personnes anxieuses, qu’elles aient développé des phobies ou non, la psychanalyse est un soutien qui leur permet d’avancer et de combattre l’anxiété.
Le seul défaut de cette thérapie, c’est qu’elle demande un investissement personnel et financier de plusieurs années (souvent plus de 10 ans).
Cette approche brève orientée solution soigne plus de 95 % des personnes phobiques en quelques semaines seulement. L’approche stratégique vous permet d’améliorer rapidement votre vie et ainsi, de retrouver confiance et autonomie.
La peur des piqûres, la bélénophobie, ou encore la phobie des aiguilles, est handicapante parce qu’elle empêche de recevoir de nombreux soins importants. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes de santé.
En cette période de pandémie, cette phobie des piqûres est encore plus handicapante puisqu’elle empêche de recevoir un vaccin en passe de devenir obligatoire pour vivre normalement.
Heureusement, des solutions existent pour soigner les phobies rapidement ce qui nous invite à nous poser la question de comment vaincre la phobie des piqûres.
Thérapie comportementale et bélénophobie
Pour vaincre la bélénophobie et pouvoir enfin recevoir les vaccins nécessaires sans crainte et sans peur panique, la meilleure solution reste l’approche systémique de Palo Alto.
Le travail d’un comportementaliste consiste à aider le patient à explorer, observer et analyser ses angoisses et ses phobies. Comme ces peurs paniques sont le résultat de pensées irrationnelles incontrôlables, le patient est aidé à objectiver ses peurs.
L’analyse précise de leurs origines et des situations dans lesquelles elles se manifestent est une étape essentielle mais pas la plus urgente. Le plus urgent consiste à comprendre le mécanisme de la peur des piqûres pour la neutraliser rapidement.
Le patient et le thérapeute ou coach comportemental travaillent donc, en priorité, sur la neutralisation des symptômes de la bélénophobie. C’est ensuite que le patient est amené à travailler sur l’histoire de sa peur des piqûres ce qui est facile et rapide.
En effet, le travail de contextualisation mené au début du travail thérapeutique permet de naturellement identifier les raisons de cette peur. Vous n’avez donc pas besoin de « vous prendre la tête » à chercher les raisons initiales de votre problème.
Du fait de la construction même du travail thérapeutique mené grâce à l’approche stratégique et brève, ces raisons émergent toutes seules. Vous gagnez donc du temps, de l’énergie, et une efficacité considérable.
C’est la raison pour laquelle quand on parle de thérapie comportementale on parle aussi de thérapie brève.
Généralement, on conseille aux patients de se confronter mentalement progressivement aux situations qui l’inquiètent en commençant par la plus difficile. Il s’agit de bénéficier de l’effet systémique de cette approche thérapeutique, sachant qu’il est exclu que le patient se confronte physiquement à son problème.
En effet, ce travail de désensibilisation se pratique toujours de façon mentale et progressive jusqu’à totale disparition des symptômes. De lui même, le patient ira se faire faire des vaccins, une prise de sang, ou un autre type d’injections, sans appréhension ni peur panique.
Si le fonctionnement de l’approche comportementale semble très simple en apparence, elle ne fonctionne que si un professionnel vous accompagne, ou à la faveur de consultations en cabinet, ou à l’aide d’un programme thérapeutique en ligne (lire ci-après).
Non pas que le patient soit incapable de comprendre tout seul ses problèmes, mais comprendre « pourquoi » est trés insuffisant. Seul le soutien d’un comportementaliste ou d’un protocole personnalisé vous permet de vaincre votre peur des piqûres en toute sérénité et en quelques semaines seulement.
Les symptômes de la bélénophobie (peur des piqûres)
Comme toujours, pour vaincre une phobie, nous devons commencer par la définir correctement pour bien la comprendre. Pour commencer, il est important de bien comprendre que la bélénophobie n’est pas seulement la peur des piqûres.
En fait, c’est une phobie de tout ce qui est très pointu et parfois même des objets tranchants et très effilés. Le patient craint surtout la brûlure caractéristique d’un objet métallique traversant la surface délicate de la peau.
On différencie le malaise naturel que provoque une aiguille de la phobie. En effet, une injection est toujours douloureuse et désagréable. Les patients qui souffrent de bélénophobie peuvent avoir une crise de panique devant une photo de seringue ou à la simple pensée d’une prise de sang.
Certains s’évanouiront même devant un couteau de cuisine parfaitement effilé. Quand la crise de phobie se manifeste, on la reconnaît à ses symptômes plutôt classiques :
Cependant, tout comme la phobie du vide, la peur des piqûres étant une phobie très répandue, on suppose qu’elle a surtout des origines traumatiques. Pendant l’enfance, nous recevons tous de nombreuses piqûres, notamment pour faire nos vaccins obligatoires.
Si le pédiatre n’est pas assez délicat, alors l’enfant peut rapidement développer une peur panique de la piqûre. Je me souviens de séances de piqûres au sein de l’Institut Pasteur à Paris quand j’étais enfant.
Mon père ayant contracté la poliomyélite à l’âge de 23 ans, ma mère était obsédée par la peur que mes frères et sœurs, comme moi même, contractions cette maladie. Nous passions donc des après-midi entiers dans cet institut pour des vaccins, des prises de sang, et j’en oublie.
J’étais d’autant plus terrifié que les seringues, en verre, étaient énormes et que le médecin ou les infirmières nous coinçaient entre leurs jambes pour faire les injections. J’en conserve un souvenir douloureux, tant psychiquement que physiquement, à tel point que, aujourd’hui, me faire faire une prise de sang ou un vaccin est un problème.
Dans tous les cas, je me rends au laboratoire mais les piqûres me sont plus douloureuses que la normale. Je réagis trés fortement à la pénétration de cette aiguille dans ma peau.
Je le vis comme une blessure trés vive, comme une violence qui m’est imposée, une agression de mon intégrité en somme. Dès lors, je préviens toujours le personnel du laboratoire qu’au moment de la pénétration de l’aiguille dans ma peau je vais être… ordurier.
Je profère alors un mot à la hauteur de ma souffrance.
Du coup, la peur est renforcée à chaque piqûre indélicate et finit par devenir une phobie. Je ne suis pas phobique de la piqûre. Je vis cette dernière de façon trés douloureuse comme un écho à mon traumatisme d’enfant.
Ce n’est pas pour rien que beaucoup de médecins félicitent leurs jeunes patients avec une confiserie. Cela permet d’associer la piqûre à un simple mauvais moment passager. Enfin, le traumatisme peut aussi venir d’une piqûre d’insecte ou de la morsure d’un animal.
Malheureusement, on ne peut pas faire grand-chose pour empêcher la phobie d’apparaître à ce moment-là. On doit donc garder en tête sa potentielle apparition pour la traiter rapidement.
Une phobie des aiguilles dangereuse pour la santé
Parmi toutes les phobies, la bélénophobie peut être l’une des plus dangereuses. Elle ne met pas directement notre vie en danger, mais elle peut nous empêcher de recevoir certains soins médicaux absolument nécessaires.
Par exemple, nous devons tous faire un rappel vaccinal contre la diphtérie et le tétanos entre nos 25 et nos 30 ans. Un patient souffrant de bélénophobie s’arrange généralement pour ne jamais recevoir le vaccin.
Comme c’est un adulte, personne ne peut vraiment l’y forcer. Les maladies précitées, tout comme la poliomyélite, sont particulièrement dangereuses et encore bien présentes de nos jours.
Enfin, la bélénophobie empêche également de faire des prises de sang. Or, à partir d’un certain âge, des prises de sang régulières sont indispensables pour surveiller sa santé, découvrir certains problèmes et réagir à temps.
Bélénophobie et prise de médicaments
Dans les cas extrêmes de bélénophobie, certains patients développent aussi une peur panique de la prise de médicament. Ils trouvent toujours les comprimés trop gros et peinent à contrôler leur déglutition quand ils tentent d’avaler un comprimé.
Résultat, ils ont sans cesse l’impression qu’ils risquent de s’étouffer, ce qui participe à alimenter la phobie. Les femmes semblent plus touchées par ce problème que les hommes, sans que la science sache exactement pourquoi.
Certaines études suggèrent que la phobie des piqûres et la phobie de la prise de médicaments sont à considérer indépendamment.
Les deux phobies pourraient être liées, chacune participant à l’apparition de l’autre, mais la phobie de la prise de médicaments serait une phobie à part entière et encore mal connue.
En effet, plus que le dentiste lui-même, c’est la proximité entre la bouche et le cerveau, ainsi que les bruits de la fraise ou encore l’idée de la pénétration des aiguilles dans les gencives qui posent problèmes à la faveur d’une anesthésie.
La vaccination sans aiguille sera-t-elle bientôt possible ?
Des chercheurs travaillent au développement d’une vaccination sans aiguille.
L’objectif n’est pas de venir en aide aux bélénophobes, mais plutôt de réduire les risques d’infection et de faciliter la vaccination dans des régions où le transport et le stockage des seringues ne sont pas simples.
Actuellement, un pistolet de vaccination est la solution envisagée : il envoie un micro-jet de liquide qui transperce la peau à une échelle 6 fois plus petite qu’une seringue. C’est une solution inespérée pour les bélénophobes.
Néanmoins, rappelons que la bélénophobie ne s’arrête que rarement à la question des aiguilles. Se faire soigner reste donc la meilleure solution..
Si vous souhaitez partager votre expérience liée à la peur des piqûres (bélénophobie), ou m’adresser un message, je vous invite à utiliser le formulaire en-dessous du présent article.
Depuis quelques années déjà, le coaching, et à plus forte raison, le coaching comportemental, nourrit bien des fantasmes.
Je parle là, autant de coaching de vie que de coaching personnel et, partant, de développement personnel et, par conséquent, de conduite du changement, sans oublier le coaching de performance ou le coaching d’excellence.
Comme si le coaching comportemental qui est un accompagnement au changement était soluble dans tous les domaines de notre vie. Pourquoi pas.
Dans cet article, je vous présente ce que d’aucun appelle le coaching comportemental et cognitif.
Quelle que soit la précision que vous lui apportez quant aux domaines dans lequel vous intervenez, ou bénéficiez d’interventions, le coaching comportemental demeure le coaching, tout simplement. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Dès lors, reste à savoir ce qu’est vraiment le coaching. Quelle est son utilité et, dans la même veine, y a t’il différents types de coaching et quels en sont les fondements ?
Pour commencer, sachez que, littéralement, le mot coach signifie : entraineur et vous le préciser n’a rien d’innocent.
Fondamentalement, le coaching comportemental neutralise les freins qui vous empêche d’agir afin de favoriser un comportement d’action et de production conforme à vos objectifs.
Définition du coaching comportemental
L’objectif du coaching comportemental est de vous aider à explorer et corriger vos pensées et réactions dysfonctionnelles.
C’est à dire celles qui vous donnent un effet inversement proportionnel à l’effet désiré. En effet, toute votre vie se joue au niveau de votre pensée. Une personne qui est « forte dans la tête » sera forte dans la vie, de la même manière qu’une personne qui se croit faible échouera sûrement.
En réalité, ce qui vous arrive n’est pas le plus important. Ce qui l’est plus, c’est votre façon de réagir à ce sujet. C’est la raison pour laquelle vous êtes susceptible d’être totalement déstabilisé(e) dans certaines situations, alors que d’autres personnes tiennent bon, voire affrontent sereinement la réalité.
Vous n’êtes pas toujours conscient(e) des schémas de pensées automatiques que vous adoptez tout au long de votre vie. En général, vous n’en constatez les effets sur votre quotidien que plus tard. Trop tard peut-être ?
Coaching comportemental : l’aspect cognitif
Vous ne faites aucun effort pour penser d’une manière précise quand vous êtes confronté(e) à des défis. Vos réflexes sont gravés en vous, et si certains d’entre eux sont positifs, beaucoup d’autres sont négatifs puisqu’ils affectent plusieurs domaines de votre vie.
D’une façon générale, les réactions les plus habituelles que vous avez face à des aux événements désagréables sont des pensées de survie. Vous ne contrôlez donc pas vos réactions, elles sont naturelles même si elles vous sont préjudiciables, à court, moyen ou long terme.
Ces pensées (aspect cognitif), et les comportements qui y sont associés, se construisent au gré de vos expériences de vie depuis que vous êtes né(e).
C’est comme cela que ces pensées de survie ont comme résultats les plus fréquents ce qu’il convient d’appeler des pensées automatiques lesquelles sont :
L’exagération,
La sur généralisation,
La négativité,
La fausse présomption,
L’intolérance.
Par exemple, ce n’est pas parce que votre patron ne vous salue pas chaleureusement un matin qu’il a une dent contre vous. Ce n’est pas parce que vous ratez votre train le matin que votre journée se passe mal, alors que c’est pourtant ce que vous pouvez en concevoir en termes de pensées.
Le coaching comportemental est donc très utile pour prendre conscience des pensées automatiques. Celles-là mêmes qui altèrent votre quotidien. Mais le coaching comportemental permet également de déterminer les mécanismes qui déclenchent des pensées inappropriées. Partant, en identifiant ces mécanismes, vous les modifiez à votre profit.
Coaching comportemental : utilité et objectifs
Le coaching comportemental vous aide à concevoir des pensées adaptées aux situations que vous vivez à chaque instant de votre vie.
Il s’agit donc d’en retirer équilibre et bien-être et de cultiver un certain savoir faire. Ainsi, le coaching comportemental vous aide à ne plus être renfermé(e) dans le passé, comme à remplacer vos interprétations erronées par celles qui sont conformes à votre réalité.
Vous n’êtes pas responsable de ce qui vous arrive dans la vie mais, vous êtes responsable de la façon dont vous exploitez vos réactions.
En effet, il vous appartient d’accepter qu’elles sont, parfois, inadaptées à votre réalité comme à vos besoins. Il vous incombe de prendre acte de ces comportements lesquels sont à la base de situations désagréables que vous subissez. L’objectif est d’en modifier autant la perception que l’issue.
Le but du coaching comportemental consiste donc à vous aider à supprimer les comportements problématiques pour en adopter de meilleurs.
En général, quand vous êtes sous pression, vous avez tendance à faire des erreurs ce que vous regrettez plus tard. C’est comme cela que les actes que vous posez chaque jour ont des conséquences importantes, aussi bien sur votre état mental que sur toute votre vie.
Voici deux domaines de votre vie où vos comportements ont un impact direct sur les résultats que vous obtenez.
Applications dans le domaine professionnel
Imaginons que vous soyez toujours en retard au boulot. Tôt ou tard, vous avez des ennuis du fait des récriminations de vos supérieurs hiérarchiques. Si vous avez tendance à toujours reporter ce que vous devez faire, vous n’atteignez jamais les objectifs qui vous vous sont fixés, en tous cas pas dans délais.
Dès lors, vous vous retrouvez sous la pression de votre supérieur hiérarchique ou d’un client que vous n’avez pas satisfait dans les temps. Si vous avez tendance à vous isoler à chaque fois que vous venez au boulot, vous n’arrivez jamais à vous intégrer dans votre groupe de travail.
La conséquence directe est un sentiment de solitude lequel, inéluctablement, vous déborde. Il échappe à votre contrôle et, au contraire de ce que vous croyez, peu importe votre salaire.
Si vous n’avez pas les comportements attendus dans le domaine professionnel, votre salaire ne vous protège pas d’avoir à assumer les conséquences de votre réaction, ni ne vous permet d’être une personne heureuse et épanouie.
Ces comportements inadaptés ne sont pas toujours volontaires. Il est vraisemblable qu’ils sont liés à des habitudes que vous avez développées à une période de votre vie ou qu’ils soient le fruit de difficultés que vous rencontrez à certains moments, alors que vous essayez de vous adapter sans réel succès.
Votre responsabilité est donc de prendre acte des comportements qui vous nuisent, de vous mettre en situation d’utiliser les bons outils pour y remédier.
Par exemple, le programme comportemental en ligne ARtUS est un outil qui vous aide à identifier les comportements toxiques que vous avez. Partant, vous remédiez à votre problème pour éviter les situations de stress ou de burnout au travail.
Bénéfices dans le domaine personnel
Dans votre vie personnelle, peut-être avez-vous remarqué que vous ne prenez pas soin de vous ?
Vous êtes sujet à des problèmes (maladies, troubles divers) tant psychiques que physiques. Dans la même temps, vous savez que vous n’êtes pas une personne heureuse et épanouie, encore moins si vous ne vous reposez pas assez, et vous êtes constamment épuisé(e).
Dès lors, vous vous dirigez tout droit vers une dépression, vous le savez, mais que faites-vous pour que les choses s’améliorent ?
Si vous êtes en couple, père ou mère de famille, marié(e) ou pas, il est nécessaire de faire l’effort de partager votre temps avec les personnes qui vous sont chères. Si vous passez tout votre temps à travailler sans jamais accorder de l’attention et de l’affection à vos proches, cela finira par vous coûter cher.
Je conviens que vous n’êtes pas seul(e) responsable des difficultés personnelles rencontrées. Il est possible que ce soit un schéma comportemental induit par la cellule familiale dans laquelle vous grandissez.
Peut-être est-ce lié au fait que, enfant, vos parents n’ont jamais été là pour vous. Non pas qu’ils ne vous aiment pas mais ils ont fait le choix de se consacrer à leur travail ou à une passion quelconque.
Coaching comportemental : le principe de réalités
Sans le vouloir, vous reproduisez les mêmes schémas même si vous vous en défendez.
Ainsi, vous êtes également absent pour votre famille et, certains soirs, il vous arrive de rentrer tard et parfois pas dans un certain état d’ivresse. Vous ne faites pas attention à vos enfants, vous vous mettez facilement en colère. En bref, tout cela vous échappe et vous réagissez pour vous protéger. Le déni est votre faux ami.
Si vous n’y prenez pas garde, tous ces comportements vous conduisent au chaos, c’est une simple question de temps. Tôt ou tard, votre compagne ou votre compagnon envisagera de vous quitter.
Vous risquez alors de perdre l’affection des vôtres, d’être confronté(e) à leur refus de vous parler. C’est comme cela que, insidieusement peut-être, si vous n’agissez pas, vos enfants refusent de vous voir, ce qui ne vous change peut-être pas dans la mesure où vous êtes déjà absent pour eux.
Alors, il est peut-être grand temps d’envisager une solution telle qu’un programme comportemental pur modifier ce qui a besoin de l’être ?
Programme de coaching comportemental
Le programme en ligne dont je vous parle vous permet de retirer les bénéfices ci-après :
Prendre conscience des comportements inappropriés que vous avez,
Prise en compte de la réalité de leurs conséquences,
Facilite des comportements plus adaptés à votre besoin comme à votre réalité.
N’oubliez pas : si vous ne faites rien, si vous ne changez pas alors que vous savez que vos comportements vous sont nuisibles à vous comme aux personnes qui sont dans votre environnement, les choses vont s’aggraver.
Dès lors, comme il se dit souvent dans des groupes de paroles : « Vous n’êtes pas responsable de ce qu’il vous arrive, mais vous êtes responsable de créer le changement.« .
Comme vous l’avez compris, le coaching comportemental est un outil simple et pratique puisqu’il vous permet d’améliorer votre vie.
Si, honnêtement, vous remarquez que vous êtes plus souvent victime de vos réactions, tant dans un environnement professionnel que personnel, et que vous n’arrivez pas à induire un changement, c’est donc que vous êtes comme bloqué(e). Il vous appartient alors d’agir.
Qu’il s’agisse de coaching comportemental ou de coaching personnel, dans un cadre tant professionnel que personnel, il s’agit bien de bénéficier d’outils en vue de votre développement personnel (eh oui, c’est de vous dont il s’agit dans les deux cas).
Coaching personnel : 1 excellente façon d’améliorer son développement personnel
Le seul mot coaching est à la mode depuis plusieurs années maintenant. Il y a divers coach dans la vie de tous les jours, dont ceux qui s’occupent de coaching personnel. En effet, le coaching personnel est particulièrement recommandé pour bénéficier d’une vie plus épanouie, plus personnellement équilibrée.
Bien souvent, le coaching personnel constitue le petit coup de pouce qui permet de retrouver confiance en soi, d’être plus armé(e) pour appréhender les difficultés de la vie et ce d’une façon plus objective et constructive.
En bref, le coaching personnel, c’est l’approche holistique qui vous offre la possibilité d’un meilleur style de vie, plus conforme à vos attentes.
Définition du coaching personnel
Le coaching personnel est défini par la Fédération Internationale des coachs comme un « Accompagnement personnalisé dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évolution de son projet de vie ». Ouf !
Le concept de « coach » est issu du monde sportif. Il a été adopté dans le monde de l’entreprise et du développement personnel depuis une quinzaine d’années.
Face à l’évolution fulgurante que connaît le monde actuel, et à la croissance permanente des défis auxquels l’être humain est confronté, il s’avère nécessaire de l’accompagner dans le développement de son potentiel. C’est à partir de ce constat que le métier de coach est né et a pris de l’ampleur.
En règle générale, une séance de coaching personnel dure une heure. A la faveur du premier rendez-vous, ou de la 1ère consultation, le client exprime les sujets qu’il souhaite aborder. Il arrive également que le client nécessite un coach pour identifier les sujets à aborder au cours de la séance.
Compte tenu de l’importance de certains sujets, les sujets sont abordés en fonction de leur degré d’importance, voire, ils sont traités en plusieurs consultations.
Pour être coaché(e), il faut – ben évidemment – en faire la demande. Or, beaucoup de personnes n’ont pas forcément conscience qu’elles ont besoin d’un coaching personnel. Peut-être en faites-vous partie ? Alors, découvrons ensemble les 4 raisons d’agir dès aujourd’hui pour bénéficier d’un coaching personnel.
Coaching personnel pour retrouver confiance en soi
Le coaching personnel est un outil fort utilisé pour travailler la confiance en soi. En effet, celle-ci n’est pas un don du ciel ce qui serait bien pratique pour bénéficier d’une vie la plus épanouie possible.
En effet, il me semble difficile voire impossible d’être une personne heureuse, et de réaliser ses projets si on est rempli de doutes et de peurs. C’est pour éliminer ces deux facteurs de troubles que le coaching personnel est utile.
Le coach ou, à tout le moins les outils qu’il met à votre disposition (un programme comportemental par exemple) est votre allié pour trouver des solutions à votre manque de confiance. Le but du coach n’est pas de vous amener à identifier les sources de votre problème bien qu’il puisse le faire si cela s’avère nécessaire.
Son principal objectif est plutôt de vous aider à trouver, ou à retrouver, l’assurance intérieure que vous avez perdue voire que vous n’avez jamais découverte.
Sans doute êtes-vous une personne pleine de qualités et de ressources mais vous pouvez avoir toutes les peines du monde à les exploiter à votre profit. Vous n’avez juste pas encore eu l’occasion de vous révéler à vous-même ni d’utiliser le potentiel que vous avez.
Mieux appréhender les difficultés de la vie avec le coaching personnel
Nous traversons tous des périodes de turbulences dans nos vies de couple, dans nos vies professionnelles, comme dans nos vies de famille, et ce pour de multiples raisons : santé, famille, etc.
Si certains arrivent à s’en sortir parfaitement, d’autres peuvent avoir l’impression de sombrer au point d’être convaincus que ces difficultés les accompagnent toute le reste de leur vie.
Dans de telles situations, dans de telles perceptions émotionnelles, l’avantage du coaching personnel est qu’il vous aide à voir les choses sous un nouvel angle. Un angle beaucoup plus objectif.
Fort de vos consultations, vous en venez à considérer que ce qui vous arrive dans la vie n’est pas le plus important et que c’est plutôt votre manière de voir et d’agir qui importe.
Dans chaque situation défavorable se trouve un avantage pour vous. Comme j’aime à l’écrire, et à le dire souvent, chaque crise est une opportunité.
Ainsi, chaque expérience difficile vous permet de grandir, d’apprendre un peu plus sur la vie comme sur vous et, partant, de mûrir.
Objectivement, il est compréhensible qu’en cas de problème, votre première réaction soit la peur ou la colère. Mais, quand vous remarquez que vous avez peur de perdre le contrôle, ne vous alarmez pas exagérément. Envisagez un coaching ou l’utilisation d’un programme comportemental que celui que j’ai conçu (voir à la fin de ‘article).
Utiliser cet outil qu’est le coaching personnel vous permet de trouver des solutions à votre problème, de tirer profit des solutions que vous mettez en place.
Résoudre ses problèmes relationnels grâce au coaching personnel
La question relative aux problèmes relationnels est fréquemment abordé au cours des séances de coaching personnel. Je parle là de conflits ou, plus spécifiquement, de gestion des conflits.
Imaginons que cela fait plusieurs années que vous n’arrivez pas à avoir une relation épanouie avec vos proches. Votre famille est disloquée, votre épouse/époux n’a plus confiance en vous, vos enfants semblent ne pas vous porter dans votre cœur, ou vous n’arrivez pas à vous affirmer en leur prodiguant une éducation qui vous satisfasse.
Ou peut-être êtes-vous à la recherche de votre âme-sœur depuis des années alors que tous vos efforts restent infructueux ?
Vous avez constaté que, soit vous choisissez une mauvaise personne, et vous vous faites larguer quelques semaines ou mois après, soit vous gâchez tout par votre maladresse.
Dès lors, je vous invite à consulter un coach. Ce type de démarche est très utile pour régler ce type de problèmes, pour avoir des relations amoureuses, familiales, sociales, ou professionnelles, équilibrées et épanouissantes.
A ce propos, comme à celui qui concerne le développement personnel dans son ensemble, je vais sans doute créer un programme de coaching personnel qui vous aide à avoir ce type de relations puisqu’il s’agit de vous aider à changer vos comportements.
En effet, ne dit-on pas pas que pour que les autres changent de comportement, il faut changer le notre avant tout ?
Coaching personnel : changer ses comportements
Autant écrire les choses comme elles sont. La vie que vous vivez – actuellement – est le résultat des choix que vous avez fait dans le passé. Il est probable qu’à un moment ou à un autre vous avez considéré les autres comme responsables de vos turpitudes (ce mot m’amuse beaucoup).
Si vous acceptez de prendre un peu de recul, vous vous rendez compte qu’en réalité changer un certain nombre de vos comportements relève, et repose, sur votre seul choix, sur votre seule responsabilité. Je parle là de façon d’être et de façon de faire.
Si vous ne changez pas certaines de vos habitudes, celles dont, honnêtement, vous reconnaissez qu’elles vous donnent plus de problèmes que de satisfaction, rien n’est prêt à changer dans votre vie.
Si vous souhaitez atteindre un objectif spécifique au cours d’une période donnée, ou d’une façon générale, il faut sérieusement envisager que vos comportements soient en adéquation avec ce que nécessite ce changement à venir.
A l’inverse, vous ne faites qu’exprimer ce qui est bien connu de tous : la résistance au changement.
Si vous acceptez la nécessité de changer, votre coaching personnel est donc structuré en trois principales étapes :
Identifier vos comportements négatifs, car vous n’en êtes pas forcément conscient(e),
Actions diverses pour conduire le changement,
Consolidation des actions correctives de sorte à pérenniser les changements.
Coaching personnel : le coaching de vie
Comme j’espère vous en êtes convaincu(e), le coaching personnel est un réel outil, un atout pour améliorer votre qualité de vie.
En conséquence, si vous souhaitez avoir de plus amples informations quant au programme de coaching personnel en ligne que je suis entrain de concevoir, je vous invite à m’en informer à l’aide du formulaire de « Commentaires » en dessous de cet article.
Vous pouvez aussi exprimer n’importe quel autre commentaire, ou partager votre expérience au sujet du coaching personnel.
La peur des chiens est très répandue, notamment chez ceux qui n’ont pas grandi avec un animal de compagnie. Pour bien les comprendre et ne plus en avoir la phobie des chiens, nous devons apprendre leur langage à leur contact.
En revanche, la cynophobie est moins répandue. Elle affecte tout de même des millions de patients et les handicape au quotidien.
Heureusement, des solutions existent ce qui nous permet de répondre à la fréquente question de savoir comment ne plus avoir peur des chiens ?
Comment ne plus avoir peur des chiens ?
En théorie, la peur des chiens, aussi appelée cynophobie, est une zoophobie comme les autres. Dans la pratique, ce n’est pas tout à fait le cas.
Effectivement, avoir peur des chiens peut s’avérer beaucoup plus handicapant que d’autres zoophobies puisqu’il s’agit d’un animal que l’on croise très souvent dans la rue. La phobie des chiens est donc souvent plus importante et plus profonde.
La thérapie brève orientée solution reste la meilleure solution possible.
En désinvestissant vos réactions de peurs entretenues par l’évitement, vous apprenez rapidement communiquer avec les chiens comme à profiter de tous ceux que vous croisez.
Pour aider votre enfant à gérer sa peur, vous devez commencer par deux étapes essentielles.
D’abord, comprenez que la peur est normale et naturelle. Elle est même saine et permet d’assurer sa sécurité. Ne soyez donc pas intolérant avec vous même.
Ensuite, veillez à ne pas transmettre votre propre peur aux autres, vos enfants par exemple, en leur interdisant d’approcher les animaux. Approchez-les avec eux si cela vous aide l’un comme l’autre.
Ce faisant, essayez d’apprendre à votre enfant à se rapprocher progressivement des animaux.
Pensez à apprendre les bons gestes, notamment en apprenant comment toucher ou caresser chaque espèce. Par exemple, apprenez à ne jamais déranger un animal qui mange.
Vaincre la peur des chiens avec l’approche systémique
La cynophobie n’est pas une maladie, c’est une phobie. Si tant que vous considériez la peur des chiens comme telle, elle n’est pas incurable, bien au contraire.
Comme toutes les phobies, on peut la traiter rapidement grâce à l’approche stratégique et brève issue de l’approche systémique de Palo Alto. L’objectif de cette approche est d’analyser et de comprendre les origines et les mécanismes de la peur irrationnelle qui alimente la phobie.
Ensuite, plusieurs exercices confrontent le patient à des situations qui provoquent des crises de panique. Mais attention: il est exclu de confronter physiquement le patient à l’objet de sa peur, c’est à dire le chien.
Progressivement, la personne apprend à mentalement vaincre sa peur. C’est cette même qui personne qui décide quand et comment se confronter au chien, sachant que cette étape n’a rien d’obligatoire.
En effet, il s’agit plutôt de lâcher prise quant à la cynophobie et, partant, d’objectiver quand à sa phobie des chiens. Ainsi, la personne concernée ne ressent plus d’émotions négatives à la vue d’un chien et continue alors à se comporter « normalement ». Elle n’est donc plus dans l’émotion.
L’approche systémique de Palo Alto est actuellement la meilleure solution disponible et accessible contre les troubles anxieux et les phobies. Bien sûr, on peut aussi essayer la psychothérapie et l’hypnose, deux solutions également efficaces.
Cependant, l’approche comportementale est la seule solution avec un taux de réussite supérieur à 90 % et des résultats obtenus en quelques semaines.
Les bons gestes devant un chien
En plus de comprendre les mécanismes de sa peur, un patient souffrant d’une phobie des chiens a tout intérêt à se renseigner sur le fonctionnement de ces animaux. Tous les chiens sont différents et leurs personnalités varient.
Néanmoins, ils partagent tous des instincts et des réactions ataviques faciles à prévoir et à éviter en connaissant les bons gestes.
Par exemple, beaucoup de chiens se sentent menacés par notre taille imposante comparée à la leur (même quand ils nous paraissent énormes). Ainsi, s’accroupir pour les saluer peut les rassurer.
Vous devez également toujours présenter votre main pour qu’il la renifle, mais pas n’importe comment. Placez-la plus bas que leur tête et la paume vers le haut pour qu’il distingue clairement vos intentions : une main levée en hauteur peut ressembler à une tentative de les frapper.
Intérêt d’un(e) spécialiste pour le chien et le maitre
Certains amoureux des chiens ont la bonté de recueillir des chiens abandonnés ou maltraités. Ces chiens parfois difficiles demandent des soins particuliers.
Ils peuvent aussi se montrer agressifs, ce qui peut provoquer une phobie des chiens, même chez un amoureux de ces bêtes. Dans ce cas-là, vous ne devez pas hésiter à contacter uncomportementaliste pour chiens pour vous venir en aide, mais aussi pour venir en aide à votre chien.
Ce sont deux métiers bien distincts qu’il ne faut pas confondre, même s’il porte le même nom : comportementaliste. Le comportementaliste canin utilise des techniques très différentes et doit tirer des conclusions quant aux comportements canins sans que son patient ne lui parle.
Néanmoins, tout comme le comportementaliste pour les humains, le comportementaliste canin fait souvent faire des miracles.
En effet, la phobie des animaux se fixe sur certains animaux précis, comme les araignées, les serpents, les chats ou les chiens. Alors, comment ne plus avoir peur des chiens ?
Qu’est-ce que la peur des chiens (cynophobie) ?
La cynophobie n’est pas une simple peur des chiens. L’appréhension face à un animal que l’on ne connaît pas et dont on craint les réactions est un phénomène parfaitement normal au même titre que l’entomophobie.
Si vous n’avez jamais eu de chien de votre vie et que vous n’en avez jamais côtoyé, il est parfaitement normal de se sentir inquiet quand vous en approchez un. Bien se comporter avec un chien nécessite de connaître les gestes à éviter et ceux à privilégier.
La cynophobie, comme toutes les phobies, dépasse largement le stade de l’inquiétude. C’est une véritable peur panique alimentée par des pensées irrationnelles.
Les patients qui en souffrent ne peuvent pas approcher un chien sans subir des crises de panique parfois très violentes.
Certains sont même obligés de changer de trottoir quand ils croisent un chien dans la rue. La cynophobie peut donc devenir très handicapante et empêche de profiter de certains lieux publics.
La cynophobie doit aussi être différenciée de la peur naturelle que les enfants ont des chiens. Pour un jeune enfant, même un petit chien est une grosse bête impressionnante. En plus, beaucoup de parents ont peur que leur enfant se comporte mal avec le chien et qu’il le morde en retour.
Résultat, ils créent une peur qu’ils jugent nécessaire pour leur enfant.
Les symptômes de la phobie des chiens
Les symptômes de la phobie des chiens permettent de la distinguer assez clairement de la simple peur. Avoir peur des chiens procure un malaise quand on se trouve trop près de l’un d’entre eux.
Par exemple, si vous en croisez un dans un parc, vous préférez regarder ailleurs et accélérer le pas. Quand la peur devient trop envahissante, on commence à parler de phobie. Par exemple, si la vue d’un chien vous tétanise et vous empêche de réagir promptement, vous souffrez sans doute de cynophobie.
De même, si l’idée de vous trouver dans la même pièce qu’un chien attaché vous angoisse, on parle de phobie. Si l’idée qu’un chien se trouve dans le même lieu que vous, même si c’est dans une autre pièce, vous empêche d’être serein, on parle aussi de phobie.
Les crises de phobie se manifestent souvent par les mêmes symptômes:
Nausées,
Vertiges,
Douleurs intestinales,
Peur panique,
Maux de tête,
Évanouissement.
Dans les cas extrêmes, penser à un chien peut suffire à provoquer une attaque de panique.
Les causes de la peur des chiens
Beaucoup de cas de cynophobie apparaissent suite à un incident impliquant un chien. Les enfants mordus par des chiens, même sans gravité, développent généralement une peur des chiens compréhensible.
Non seulement une cynophobie peut se déclarer mais elle peut-être d’autant plus vive qu’après la morsure d’un chien, une blessure saigne et, ainsi, risque de provoquer une peur du sang associée autant à l’attaque qu’à la blessure.
Si le traumatisme est très fort ou qu’il est mal géré par l’enfant et l’entourage, la peur peut se transformer en phobie. Parfois, la phobie apparaît des années après l’événement, souvent pendant l’adolescence.
La peur des chiens peut aussi être induite par l’éducation des parents. Beaucoup d’adultes s’inquiètent naturellement pour leurs enfants.
Ils ont peur de ce qui pourrait leur arriver et transmettent leurs peurs à leurs enfants pour leur enseigner la prudence. Dans le cas des chiens, la taille imposante de l’animal et l’impossibilité de prévoir exactement ses réactions peuvent créer une peur tenace chez l’enfant.
Les enfants qui développeront une phobie des chiens sans traumatisme sont généralement ceux qui ont grandi dans les milieux les plus anxiogènes. Parfois, parce que leurs parents sont violents physiquement et psychologiquement.
Parfois, simplement parce que les parents souffrent de troubles anxieux et éduquent leurs enfants dans la peur permanente sans même le savoir.