Signes de la jalousie : comment les neutraliser ?

Signes de la jalousie : comment les neutraliser ?

Les signes de la jalousie, et la jalousie elle même, se dresse comme une force puissante, capable de profondément modifier nos relations et notre bien-être intérieur.

La jalousie est une émotion complexe, souvent mal comprise, laquelle se manifeste à travers une gamme subtile de signes qui agissent comme des indicateurs précieux de l’état émotionnel des personnes jalouses.

En m’intéressant aux signes de la jalousie, je cherche à démystifier cette émotion bien connue et souvent redoutée, révèle souvent des aspects profonds, à dominante traumatique, de notre psyché.

A cette fin, je m’appuie sur l’approche brève et systémique de Palo Alto puisque le plus important est de trouver une solution à la jalousie maladive.

De la comparaison constante aux réactions excessives aux succès d’autrui, les signes de la jalousie porte en eux une histoire compliquée, une invitation à explorer nos propres peurs comme notre sentiment d’insécurité.

À la faveur de cet article, je m’efforcerais de vous aider à comprendre les signes de la jalousie, lesquels sont parfois subtils, de les dénouer et, surtout, de les transformer en opportunités de croissance personnelle et relationnelle.

En comprenant ces signes de la jalousie, les personnes concernées pourront cultiver des relations plus saines et une meilleure compréhension d’elles-mêmes comme de leur partenaire amoureux, ou de leurs inter relations sociales ou professionnelles.

En effet, les signes de la jalousie ne s’expriment pas exclusivement dans un cadre sentimental.


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Des signes de la jalousie parfois subtils

Les signes de la jalousie se manifestent de diverses manières.

Des signes subtils aux manifestations les plus évidentes, il est essentiel d’apprendre à reconnaître ces indices pour mieux les comprendre.

De l’expression fréquentes de comparaisons diverses, aux remarques passives-agressives, les signes de la jalousie se glissent de multiples façons dans les interactions sentimentales, sociales, ou professionnelles.

Les racines de la jalousie

Comprendre les raisons sous-jacentes à la jalousie est un aspect clé de notre exploration.

Ainsi, la peur de la perte de l’autre, le manque d’estime de soi, ou même des expériences passées peuvent alimenter ces sentiments.

Dans notre approche, les signes de la jalousie sont à considérer comme un signal, une invitation à explorer les besoins non satisfaits et à travailler vers des solutions pérennes.

Comment les signes de la jalousie se manifestent t’ils ?

Les signes de la jalousie ont de multiples modes d’expression.

Ils peuvent se manifester dans divers domaines de la vie, que ce soit dans les relations amoureuses, professionnelles ou familiales.

Explorer ces manifestations variées nous permet de comprendre la complexité des émotions qui justifient ces signes de la jalousie et, ce faisant, d’adopter des stratégies adaptées à chaque contexte pour en limiter la portée et les conséquences.

Quand je parle de manifestations des signes de la jalousie, je pense aux différentes manières que les personnes jalouses peuvent avoir d’exercer leur contrôle sur l’autre dans une relation donnée.

Des remarques désobligeantes, aux mises en causes fréquentes, en passant par une sorte de yoyo émotionnel qui fait dire tout et son contraire par une personne jalouse, ce qui s’exprime là c’est un sentiment d’insécurité patent qui exige que la personne mise en cause rassure celle qui se sent insécurisée.

Dès lors, quand il s’agit des signes de la jalousie, nous pouvons parler de crises de peurs et d’anxiété ce qui n’est pas sans conséquences.

Les 8 signes de la jalousie

Comme précédemment écrit, les signes de la jalousie s’expriment de façon parfois subtils mais, la plupart du temps, les signes d’expression d’un comportement jaloux sont assez classiques, assez convenus.

En bref, on les connait tous et, ci-après, j’en dresse une liste non exhaustive :

  1. Force tendance de la personne jalouse à contrôler son/sa partenaire,
  2. Soupçon ou accusation de tromperie (réelle ou fantasmée),
  3. Obligation de se justifier en permanence,
  4. Besoin irrépressible d’être au centre de la vie de l’autre,
  5. Besoin constant d’être rassuré(e),
  6. Incapacité à être autonome,
  7. Alternance entre la victimisation et la culpabilité,
  8. Comparaisons incessantes et comportements envieux.
les signes de la jalousie ou d'un comportement envieux.

Bien évidemment, les signes de la jalousie peuvent s’exprimer de façons plus subtiles. Je pense aux comportements envieux.

L’expérience aidant, je pense qu’il s’agit là de comportements jaloux tels qu’on peut les trouver de façon ponctuelle dans tous les couples ou dans toutes les relations socio-professionnelles sans que cela relève d’un comportement pathologique.

Les conséquences de la jalousie

Les conséquences de la jalousie peuvent être profondes, et affectent la qualité des relations entre plusieurs individus.

De conflits non résolus à la détérioration de la confiance, il est crucial de reconnaître les différents impacts de la jalousie.

La jalousie altère la confiance et le sentiment de sécurité dans un couple, tout comme la jalousie maladive met à mal les sentiments dans le couple.

Il en va de même dans le domaine professionnel ou social, où la méfiance et la défiance sont de mise quand la jalousie ou l’envi sont présents.

L’approche systémique de Palo Alto met justement l’accent sur la résolution de problèmes liés à la jalousie et, partant, à la jalousie elle-même.

Ainsi, cette approche brève orientée solution tend à transformer la jalousie en une opportunité de croissance personnelle et relationnelle, c’est-à-dire à tendre vers une solution à la jalousie.

Comment neutraliser les signes de la jalousie ?

Dans l’approche brève, nous aidons à concevoir et construire une communication ouverte, valorisée par l’empathie et la compréhension mutuelle.

Nous mettons alors en place des stratégies fondées sur l’approche systémique pour que les personnes concernées apprennent à exprimer leurs besoins de manière constructive ce qui favorise des solutions durables et renforcent les relations plutôt que de les fragiliser.

Dans ma démarche d’accompagnement, je vais donc utiliser le problème pour y trouver la solution.

C’est exactement celle dont je vous parle dans la Faster Class que j’ai conçu pur neutraliser les comportements d’une personne jalouse en moins d’une heure (lire en bas du présent article).

Comment se libérer d’un comportement jaloux ?

Transformer ce problème que sont les signes de la jalousie en une solution nécessite de s’engager dans une logique de changement.

C’est en travaillant pour améliorer sa confiance en soi, et en renforçant l’estime de soi que se développent des compétences relationnelles solides.

Se libérer des signes de la jalousie, que l’on soit la personne jalouse, ou la personne jalousée, est un processus libérateur qui ouvre la porte à des relations saines et épanouissantes.

Les 6 façons de faire face aux signes de la jalousie

Pour faire face à la jalousie, je vous invite à vous intéresser à des outils pratiques qui favorisent la croissance personnelle et la transformation des relations.

N°1 : pratiquer une communication ouverte

Pratiquer une communication authentique

Au cœur de mon approche se trouve la communication authentique.

C’est en encourageant l’expression ouverte des sentiments et des besoins de chacun, et en créant un espace sûr, que la jalousie peut être explorée sans jugement.

La communication authentique ouvre alors la voie à la compréhension mutuelle et à la résolution des conflits.

N°2 : exprimer de la gratitude

La pratique de la gratitude est une clé précieuse pour contrer la jalousie.

En se concentrant sur ce qui est apprécié dans nos propres vies, nous pouvons changer notre perspective et cultiver un état d’esprit positif.

Cette pratique quotidienne participe à atténuer les sentiments de comparaison et les rivalités.

N°3 : développer l’estime de soi

La jalousie fait souvent écho à une estime de soi fragilisée.

Dans l’approche systémique, nous utilisons des exercices et des stratégies comportementales pour développer une estime de soi solide, afin de réduire conséquemment la vulnérabilité émotionnelle que justifie les sentiments de jalousie, et travaillons de sorte à renforcer la confiance en soi et l’amour-propre.

N°4 : établir des limites saines

La création de limites saines est essentielle pour maintenir des relations équilibrées.

Ensemble, nous définissons des limites claires, respectueuses et comprises par toutes les parties. L’établissement de ces limites contribue à prévenir la jalousie excessive et à promouvoir un environnement relationnel harmonieux.

N°5 : recourir à une médiation professionnelle

Dans certains cas, la médiation professionnelle peut être nécessaire et bénéfique.

Un tiers neutre et impartial peut aider à faciliter la communication, à identifier les problèmes sous-jacents et à guider vers des solutions constructives.

La médiation offre alors un espace sécurisé pour aborder les défis liés à la jalousie.

N°6 : investir le développement personnel

Étonnement, la jalousie peut être une opportunité de croissance personnelle.

Que vous soyez une personne jalouse ou la victime d’un compagnon ou d’une compagne jaloux(se), je vous suggère de vous intéresser à des activités et à des pratiques qui favorisent le développement personnel.

Par développement personnel, j’entends porter son intérêt sur des approches qui vous apprennent à avoir plus confiance en vous, à vous affirmer, à cultiver de vous une meilleure estime.

A ces propos, l’approche systémique de Palo Alto m’invite à considérer la jalousie comme un signal pour investir dans soi-même, encourager l’épanouissement personnel de sorte à participer de façon active à équilibrer les relations, qu’elles qu’en soient la nature.

Ainsi, savoir identifier les signes de la jalousie et apprendre à les neutraliser en toute bienveillance apporte la preuve que la solution est dans le problème.


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Ressources

Livres

  1. « Jalousie, quand tu nous tiens ! » par Karine Grandval : Ce livre offre une exploration approfondie de la jalousie, examinant ses origines, ses manifestations et proposant des perspectives pour la gestion constructive de cette émotion.
  2. « Les manipulateurs sont parmi nous » par Isabelle Nazare-Aga : L’auteure propose une approche pratique pour comprendre la jalousie et offre des conseils sur la manière de la surmonter pour cultiver des relations plus saines.

Articles en Ligne

  1. « La jalousie : Des profils type » : Article publié dans le magazine « Psychologies.com ».
  2. « Jalousie : Pistes pour en venir à bout » : Article publié dans Top Santé qui propose des conseils concrets pour faire face à la jalousie et la surmonter.

Vidéos

  1. « Comprendre la jalousie » : Les aspects culturels, psychologiques et sociaux de la jalousie.
Stress des enseignants : comment l’apaiser ?

Stress des enseignants : comment l’apaiser ?

Elle a 50 ans passés dont près de 25 en face à face continuel avec des élèves. Elle fait partie des enseignants qui ont tout vu et tout entendu.

Lorsqu’elle arrive au cabinet, elle est émotionnellement exsangue. Le stress des enseignants n’est donc pas qu’une vue de l’esprit ce qui pose la question pour les intéressés de savoir comment traiter l’anxiété quand on est prof.

Elle ne se sent plus en phase avec son métier, peu voire pas soutenue, ni par l’administration, ni par la direction de l’établissement scolaire dans lequel elle travaille. Pas soutenue non plus, et de façon très étonnante, par peu voire aucun de ses collègues de travail. Elle est lasse, épuisée.

Jacqueline souffre de ce qu’il est convenu d’appeler le stress des enseignants. Elle n’arrive plus à trouver les ressources pour continuer. D’ailleurs, chaque année, elle se pose la question de savoir si elle continue ou pas.

A chaque rentrée scolaire, Jacqueline se pose la question de savoir sur quels élèves, et quels parents, elle va encore « tomber ». Deux questions qui fonde le stress chez les enseignants.

Cette exposition permanente aux inter actions scolaires et sociales ont raison de son équilibre personnel.

Le stress des enseignants fait d’autant plus souffrir cette femme que, pour couronner le tout, elle subit, elle comme tous ses collègues, cette diatribe nationale qui consiste à dire qu’elle fait partie des privilégiées parce qu’elle a plusieurs mois de vacances par an.

Depuis toutes ces années que cette affirmation est fausse, le ministère de tutelle n’a jamais expliqué l’annualisation des congés des enseignants au grand public. Sans doute est-ce délibéré. Peut-être faut-il y avoir une je ne sais quantième absence de soutien ?



Quelle est la cause du stress des enseignants ?

Rien n’est jamais dit sur le stress des enseignants. Stress lié aux heures de préparation, aux soirées passées à corriger des copies, à ces vacances qui ne sont pas puisque le salaire de la fonction est annualisé. Qu’en conséquence, si l’on y regarde de plus près, ce sont les enseignants qui paient leurs congés, et non l’état qui leur en fait cadeau.

Cette femme est usée de devoir se justifier tant auprès des inspecteurs d’académie que de ses consœurs et confrères comme des parents, et parfois aussi, des élèves. Elle vient me voir pour l’aider à ne pas sombrer.

Son autorité est contestée, remise en cause. Cette enseignante est le bouc émissaire d’une société qui va mal, d’un système qui se cherche des responsables, ce qui aggrave le stress des enseignants.

Je ne vais pas vous expliquer comment Jacqueline et moi mettons en place des moyens pour qu’elle se protège. De la même façon que le stress des médecins dont je parlerais une autre fois, je vais essayer de vous présenter ce qui motive, chaque jour, le stress des enseignants.

Éducation nationale ou ministère de la magie ?

Le ministère de l’éducation nationale est une machine fort lourde. Mais n’est-ce pas le symptôme majeur de tout ce qui concerne l’état français en plus de celui d’exercer un contrôle compulsif et pathologique sur ses salariés.

Puisqu’il est notoire que les enseignants sont placés sous une charge ou plutôt une exigence de travail, et que cela ne peut pas venir que d’eux seuls, c’est donc bien d’une autorité supérieure que leur vient cette charge.

A chaque remaniement ministériel, les enseignants, comme le reste de la population française – élèves, parents -, se voient gratifier de nouvelles visions éducatives, de nouveaux projets, comme de nouveaux objectifs. Partant, de nouvelles directives. Ah, les directives, c’est comme la procédure.

A chaque nouvelle élection présidentielle, son lot de promesses qui valent pour les parents électeurs comme pour les élèves. Forces idées novatrices et coûteuses dont les mises en places sont, parfois, repoussées au calendes grecques, voire enterrées.

Dans l’intervalle, cela concoure à alimenter le stress des enseignants, contraints, une fois n’est pas coutume, d’obtempérer et se taire.

Ainsi, plus ou moins régulièrement, les enseignants sont obligés d’adopter des façons d’être et de faire à propos desquels ils sont fort peu, voire pas, consultés, ou si mal. Des directives sont mises en place sans considération pour les enseignants, sans reconnaissance de leurs compétences, et encore moins de leurs charges de travail déjà trop importantes.

Les gouvernements qui se succèdent ne semblent motivés que par un seul principe : créer de l’idée, du changement. Des changements qui se veulent si novateurs qu’il m’arrive, en ma qualité de parent, de me poser des questions quant à ce qui les motive.

Celles et ceux qui conçoivent ces consignes pédagogiques, ces directives, sont-ils plus pré occupés de donner le nom d’un(e) ministre à une réforme plutôt que de s’intéresser à sa réelle efficacité ?

Les différents facteurs de stress

Plus qu’une réforme porte leur nom, peut-être préfèrent-ils une plaque à leur nom apposée à l’entrée comme à la sortie d’une rue ? Dans Paris bien sur, mieux, d’un établissement scolaire.

Souvent, je me demande si les gouvernements et les présidents qui se succèdent ne sont pas plus attachés à pratiquer de l’électoralisme à outrance. A preuve, l’un des présidents de la 5è République qui promet de nettoyer les cités à la machine à haute pression. Juste des effets d’annonces dévastateurs, tant à titre humain que social.

Il en est ainsi de l’éducation nationale qui impose aux enseignants de se réunir aux inter classes et de participer à des réunions en dehors de heures de travail. Pour quelles raisons ? Pour alimenter des comportements démagogiques.

Ceux-là mêmes qui participent tant à alimenter le stress des enseignants. De fait, l’administration exige des enseignants qu’ils fassent des miracles. Le ministère n’est pas celui de l’éducation nationale : c’est le ministère de la magie.

Et pourquoi cela ?

Pour œuvrer à la mise en place d’une directive ou d’une autre. Ainsi, les ministres se succèdent qui disent « … nous agissons le changement ! ». Ils ne font rien, ils font faire, nuance.

Le ministère, non content d’imposer des heures de travail supplémentaire non rémunérées, enjoint à ses salariés enseignants d’y satisfaire sous peines de sanctions.

Nonobstant des emplois du temps toujours plus ahurissants, cela ne respecte pas les bio rythme ni des uns ni des autres. Cela participe activement à générer… le stress des enseignants.

Par ces injonctions répétées, par une administration d’une lourdeur toute française, le ministère de l’éducation nationale participe activement à aggraver le stress des enseignants.

Voyons comment.

Stress des enseignants: Les ministres qui se succèdent ne font rien pour aider les profs à se protéger

Enseigner ou éduquer ?

Savez-vous qu’un enseignant (minimum Bac +5) est moins rémunéré qu’un chauffeur de la RATP ? Il est vrai que la RATP a des syndicats dont l’un préconise en cas de grève d’utiliser comme mode de coercition, des menaces voilées, contrer les non grévistes – les jaunes -.

Par exemple, le cortège – ou allée – de la honte. Cette allée consiste à tourner le dos et à invectiver celles et ceux qui ne font pas la grève et vont travailler. Ambiance…

C’est grâce à ce types d’attitudes que les autorités sortent vainqueures de ces moments d’oppositions sociales puisque diviser c’est mieux régner.

Que d’erreurs sociales commises en toute connaissance de cause. La première d’entre elle consiste à s’appeler ministère de l’éducation nationale.

A ma connaissance, cette appellation ne correspond nullement aux fonctions et missions des enseignants. Encore une fois, cette appellation contrôlée qui se pare de couleurs républicaines, est le premier pas vers le stress des enseignants.

Tous les enseignants, même ceux las d’exercer, sont présents pour apprendre aux élèves, pour leur permettre d’acquérir le goût du savoir. Partant, le goût de l’autonomie et de la confiance en soi grâce au plaisir de la connaissance.

Ne serait-il donc pas plus opportun, et plus conforme à la réalité, d’envisager de renommer ce ministère celui de l’enseignement et non de l’éducation. Je me permets d’insister : la mission des enseignants est-elle d’enseigner ou d’éduquer ?

Ne pas fixer cette nuance participe à instaurer un climat de travail souvent délétère. Il participe à donner aux enseignants une mission et une responsabilité qui ne sont les leurs et enrichit les stress de tous les profs. Il ne faut donc plus s’étonner que certains d’entre eux soient particulièrement soupe au lait tant avec leurs collègues de travail, qu’avec les élèves et les parents d’élèves.

Une question de contexte

N’oublions pas à ce propos que 67% des enseignants considèrent le stress des enseignants est plus fort dans leur métier que dans d’autres. Si je suis honnête, j’ai toujours eu un problème avec l’éducation nationale ou présumée telle.

Je n’ai que trop souvenir de cet environnement où j’ai souvent ressenti les inter actions sociales et scolaires comme à la lisière de l’humiliation. Je n’ai que trop souvenir des ces directeurs ou directrices d’établissement rappelant à l’envi que, dans leur établissement, ils ne veulent voir qu’une tête! (dixit).

Je garde cependant en mémoire, ces enseignants, en trop petit nombre, qui forcent le respect par leur gentillesse, leur bienveillance, ou leur patience.

Avec eux, point d’angoisses, pas d’anxiété ou de phobie scolaire. Que du plaisir d’apprendre et de progresser. Pas d’exclusion. Que de l’inclusion (les profs savent de quoi je parle).

A contrario, d’autres savent se protéger de ce dont ils sont victimes. En rendant responsables les gens qui ne le sont pas, du moins pas tous. Par leur mépris renouvelé à l’endroit de certains élèves donc, ou certains collègues, sans jamais se poser la question de savoir pourquoi, avec certains d’entre eux, les relations sont si difficiles.

Il faut bien le dire, à défaut de le reconnaître, l’école est le plus souvent le reflet de notre société.

De fait, l’état français, aidé de son ministère de la magie, dénie la réalité sociale. Il enjoint aux enseignants de véhiculer du savoir à des enfants en difficulté sociale ou affective. Dès lors, c’est comme de faire croire à un cul de jatte que, demain, il sera champion du monde de course à pied.

Comment diminuer le stress des enseignants ?

Pour faire diminuer le stress des enseignants, non contents de cesser de leur enjoindre de remplir des missions qui ne sont pas les leurs, il faut cesser d’alimenter cette démagogie qui consiste à faire croire, ou à vouloir faire croire, que l’égalité des chances est une réalité. Ce n’est pas vrai et cela n’est pas prêt de l’être. Ce ne l’est déjà pas dans la société en général, à plus forte raison dans le domaine scolaire.

Dès lors, il n’est plus question de s’étonner que des enseignants soient victimes de stress au travail. Aucun moyen social ne leur est donné pour accomplir des missions sérieuses dans un environnement sécurisant. A preuve, comment expliquer que bien des enseignants ont si peur des parents et de leurs réactions ?

Comment se fait-il, dans un tel contexte, que le taux d’absentéisme des enseignants aille croissant, en plus d’être de plus en plus long ? Comment se fait-il que des enseignants remplaçants des personnels absents aillent décroissant ?

Qu’ainsi, des classes entières, des semaines, voire des mois durant, se trouvent sans professeurs ? Ces multiples évitements ne sont-ils pas le reflet d’une réalité ignorée qui explique le stress des enseignants ?

Il perdure un climat social délétère, dans un environnement où le travail de qualité des enseignants n’est que fort peu reconnu. Les gens qui nous gouvernent n’oublient jamais d’utiliser cette situation à des fins électorales ou populistes. Il n’y a donc rien d’étonnant que près de 70% des enseignants disent être durablement, et fortement, impactés par le stress.

Un déni épouvantable

Il ne faut pourtant pas grand chose pour que le stress des enseignants diminue à défaut d’être éradiqué. Ce dernier relève plus de la gageure que d’une possibilité réelle. Le stress des enseignants, tout le monde le sait, tout le monde l’ignore. Le stress des enseignants se justifie puisqu’il a socialement son intérêt.

Pendant ce temps, une bonne partie de la population tape sur les enseignants sans prendre garde au fait que le stress des enseignants, c’est comme le chômage. Une réalité économique et sociale nécessaire.

Pendant que l’on ne voit que la part visible du problème, l’autre partie est passée sous silence. Cette partie, c’est celle de la réalité qui, cachée, n’a pas à être changée. C’est de la magie, vous dis-je ! Je vous montre un truc d’une main, je vous occupe, et, de l’autre main, je fais ce que je veux, et vous n’y voyez rien. Comme les lois qui passent en été.

Alors, comment faire, comment inverser le processus ou, à tout le moins, comment diminuer le stress des enseignants ?

Pourquoi ne pas doubler les équipes d’enseignants comme cela se fait dans certains pays du Nord de l’Europe ?

Il y a plus de 2 ans, des ministres se sont rendus dans cette partie de la CEE pour comprendre. Les ministres sont revenus, mais on n’a jamais eu, ni su, la suite. Ces ministres n’ont pas du comprendre l’intérêt du changement, ou alors, ils ont tôt fait de l’occulter.

Faciliter la relation et le lien social

Par exemple, pourquoi ne pas cesser de judiciariser la scolarité face à des parents qui n’arrivent pas à gérer leur propre vie donc celle de leurs propres enfants. Pourquoi les amener devant des tribunaux où ils sont, de plus en plus fréquemment, condamnés pour avoir manqué à leurs responsabilités.

Stress des enseignants et prof stressés: Une écoute rendue difficile dans un contexte social délétère

Pourquoi ne pas envisager de les aider autrement ? Mais, suis-je bête. Il n’y  a pas d’argent n’est-ce pas. Il y en a pour affréter des jets pour aller de Paris à Clermont-Ferrand, mais pas pour financer des facilitateurs sociaux.

Pourquoi ne pas cesser de convoquer des enfants de 8 ans au commissariat de police parce-qu’ils ont relayé, sans comprendre, les propos de leurs ainés.

Pourquoi ne pas faire cesser de faire fonctionner la machine à inspectorat ? Celle là même qui inspectent les enseignants et prétend leur donner des conseils conformes aux circulaires. Je pense aussi aux conseillers pédagogiques. Ces relais parfois zélés des inspecteurs en charge de faire respecter les directives du rectorat qui lui même les tient du ministère.

Pourquoi ne pas cesser de donner des notes au sortir de ces inspections qui ne sont jamais des notes qui récompensent ou honorent les enseignants pour leurs investissements mais qui correspondent plus à des contraintes  économiques ?

Un besoin de reconnaissance

Donner une « bonne note » à un enseignant, ce n’est jamais cette note qui, en termes de salaire, voit l’enseignant  récompensé. Cette note est donnée, mais elle est la note qui évite à l’inspecteur de faire un rapport ou, à tout le moins, d’avoir à se justifier en termes économiques ou en termes de RRH, si elle est trop au-dessus, ou en-dessous, de la note de l’inspection précédente. L’inspectorat est d’un autre temps, c’est de la vieille école.

Changer tout cela, et bien d’autres choses encore, pour améliorer les conditions de travail des enseignants et, ainsi, diminuer conséquemment le stress des enseignants ? Je rêve, voire, je cauchemarde. A ce propos, je me rappelle le tollé qu’a suscité ce ministre quand il a déclaré qu’il fallait dégraisser le mammouth.

C’est grossier, bêtement amené, à tendance arrogante et suffisante mais pas faux. Pour le coup, l’intéressé a favorisé le stress des enseignants. Ces derniers, à l’époque, se sont faiblement fait entendre. Comme quoi, il y en a quand même un certain nombre pour faire leur propre malheur. Peut-être est-ce la peur du changement ?

Comment traiter le stress chez les enseignants ?

Dans tous les cas, il suffit d’un peu de bonne volonté sociale et économique pour encadrer le stress des enseignants. En matière économique, au nom de l’argent, l’être humain passe au tamis, relégué à une place lointaine, non prioritaire, donc accessoire, et je ne pense pas que ce soit prêt de changer.

En bref, le stress des enseignants a de beaux jours devant lui. Tout comme celui des cadres et des salariés en général. Je n’oublie pas non plus le stress des médecins. Merci Monsieur Macron ainsi qu’à vos prédécesseurs.

Peut-être faut-il qu’en matière économique, comme de bonne volonté, la république arrête de coûter si cher en petits fours et autres dépenses somptueuses qui font ses ors ? C’est sans doute la raison pour laquelle tant de politiques s’arrachent la place avec forces coups bas. La cantine est bonne ?

Au fait, mon épouse est enseignante. Oui, je sais, cet article est d’un parti pris effarant.

Mais, revenons à nos moutons. Vous êtes enseignant(e) et souffrez du stress des enseignants. J’ai donc une solution à vous proposer pour réduire puis vaincre l’anxiété dont vous êtes victime.


Phobie des insectes : comment s’en débarrasser ?

Phobie des insectes : comment s’en débarrasser ?

Chaque année, en tous cas en France, nous attendons le beau temps et que le soleil illumine nos journées. Là, depuis plusieurs mois maintenant, nous sommes servis! 35°, 36°, voire 40° C et plus. Du coup, çà va être chaud en matière de phobie des insectes.

Les estivants subissent et les insectes aussi. Or, des petites bêtes, il y en a partout. Dedans, dehors, à croire qu’elles se sont données le mot. Elles volent ou rampent la nuit comme le jour. Nous les chassons, elles reviennent. Certains vont jusqu’à les tuer simplement parce-qu’ils sont importunés.

D’autres demandent à d’autres de les occire ou les tuent eux même pour régler leur problème. Non sans être terrorisés comme ces personnes qui ont peur des araignées.

Ici, leur problème c’est la phobie des insectes, l’entomophobie, et leur difficulté à appréhender toute exposition.

Effectivement, cette peur des insectes est souvent le symptôme d’un autre problème comme je vais vous l’expliquer dans le présent article.

Peur des insectes : de quoi s’agit-il ?

Désolé pour celles et ceux que cela terrifie mais en matière de peur des insectes.

Il s’agit de mouches, d’abeilles, de guêpes, d’araignées. Les insectes sont caractérisés par leur nombre de pattes : 3 paires le plus souvent, six pattes donc, voire bien plus, et un corps en trois parties (tête, thorax et abdomen). Sans oublier deux paires de deux ailes chacune, et enfin, deux antennes.

Les insectes sont de taille variable et leur dangerosité (piqûre) diffère d’un animal à l’autre. Aucun, en tous cas en Europe, n’est mortel. Quoique. Avec les frelons asiatiques, il semble que la donne change. Pour autant, agrandissons la définition de l’insecte à tous les insectes rampants. Je pense aux cafards dont certains volent et d’autres non.

Quand j’étais dans la Marine Nationale, nous avions fait escale à l’Ile de la Réunion. Je m’y suis offert 15 jours de permission. C’était génial! Ce qui l’était moins, c’était la taille de certains insectes. Les cafards précisément mesuraient jusqu’à plusieurs centimètres. Et quand ils volaient, j’avais l’impression d’entendre une formation de l’armée de l’air.

Bien que je ne sois pas entomologiste, je pense que la notion d’insectes s’étend à tout animal qui vole ou rampe. Et que chacun d’entre nous puisse assimiler à un insecte. Mais, je ne vous oblige bien évidemment pas à être d’accord avec moi.



Définition de la phobie des insectes

Comme je l’explique souvent, la phobie est une réaction de peur que l’on peut assimiler à une angoisse. Voire à une angoisse chronique. Les personnes phobiques ont ce que je nomme un objet phobique. Leurs angoisses sont comme centrées ou focalisées sur cet objet.

Les personnes qui sont affectées font tout pour mettre en place des processus d’évitement. Cela signifie qu’elles mettent en place des stratégies parfois très élaborées mais aussi très compliquées pour ne pas être confrontées à l’objet de leurs peurs.

Aujourd’hui je vous parle de la phobie des insectes. Mais une telle phobie peut tout autant concerner, les chiens, les chats, ou tout autre animal. A ceci près qu’il est peut-être plus facile de contrôler la présence d’un chat ou d’un chien que celle d’un insecte.

Qui parle d’insecte parle d’un animal le plus généralement volatile. On ne sait jamais quand il vient. Et encore moins ce qu’il fait. Ou va faire. Le sait-il lui même? En conséquence la notion d’imprévisibilité rend cette phobie encore plus conséquente. Encore plus douloureuse.

Je me souviens d’une patiente qui a la phobie des serpents. Son mari et elle gagnent très très bien leur vies. Lui souhaitait souvent se rendre à l’étranger. Mais il est très fréquemment frustré à ce propos car son épouse ne peut pas envisager de voyager dans un ou des pays dans lesquels la présence de serpents en nombre est connu.

Plus que la dangerosité de l’animal, c’est l’animal lui même qui est objet de phobie.

La peur des insectes n’est pas le vrai problème

Ce qui va suivre, je crois l’avoir déjà écrit. Ne dit-on pas que la pédagogie consiste à répéter les mêmes choses en utilisant un langage différent jusqu’à ce que le message porte?

Dans ma pratique, j’ai toujours observé que chaque phobie a une genèse. C’est à dire que sa naissance coïncide toujours avec un évènement traumatique vécu comme tel par la personne affectée par une phobie.

Ce qui encore plus intéressant à observer c’est que l’objet phobique n’a pas nécessairement de lien direct avec cet évènement traumatique. Il peut très bien  se trouver là au moment du trauma. Je me rappelle d’une jeune fille atteinte de phobie des transports. Il ne lui est jamais rien arrivé dans les transports. Pas d’agression. Pas de conflit.

L'entomophobie est trés handicapante dans le quotidien

Par contre, c’est le moyen de transport qu’elle utilise qu’il l’ confronté à un évènement traumatique. Dès lors, elle ne peut supporter l’idée de prendre le train, le bus, ou encore le métro.

Il en va de même quant à la phobie des insectes. Parmi ma patientèle, un jour je reçois une jeune femme qui en est victime. Nous contextualisons son problème. Je parle de cet outil spécifique au coaching comportemental, ô combien important, dans la prise en charge d’un problème.

C’est ainsi qu’en contextualisant son problème que nous découvrons que son VRAI problème n’est pas l’insecte en soi. Plutôt ce qu’il véhicule potentiellement. La phobie des insectes de cette personne tient en la peur d’avaler un insecte et que cet animal lui fasse du mal qu’ensuite, elle tombe malade voire qu’elle meure.

Elle convient rapidement que cette dernière éventualité est peu probable. ais que l’idée d’avoir ce « truc », comme elle l’appelle, dans la gorge puis dans l’estomac, la terrorise. Elle en est parfois quitte pour des crise d’angoisse terribles.

Existe t’il des solutions à la phobie des insectes ?

Ce qui rend donc cette jeune femme phobique c’est une absence de contrôle de la chose ingérée. En conséquence, qu’elle peut redouter. Maladie, contamination, décès. De fait, pour contrôler sa peur de la maladie, de la contamination et plus encore de sa propre mort, elle organise autour une espèce de champ stérile qui rend sa vie encore plus infernale qu’elle n’est déjà à l’idée d’être victime d’un insecte.

Bien évidemment, la chaleur aidant, l’été aidant, les personnes qui sont affectées d’entompohobie ont toutes les raisons d’être en hyper vigilance. Ce qui ne fait que faire croître leurs peurs.

Bien sûr qu’il existe des solutions pour traiter la phobie des insectes. A ceci près que tout est une question de contexte et de personne. Soigner la phobie, en général, et ceci quel que soit son nom, pose la question du changement de la même façon que lorsqu’une personne a la phobie des chiens.

Quand vous traitez un problème, inéluctablement, vous changez de regard sur votre environnement. Sur votre façon d’être et de faire. Comme sur les autres. Ou vous même. Être malade, ou se considérer comme tel, peut avoir d’insignes avantages.

Peur des insectes

Traitement de la phobie des insectes

Je me rappelle qu’enfant, j’avais grand plaisir à être souffrant. Et ceci bien que, paradoxalement, j’ai parfois vraiment mal quelque part. Être malade, ou être considéré comme tel pour une durée même limitée m’évitait un problème.

Je n’avais pas envie d’aller à l’école. Je voulais bien voir mes potes, mais pas travailler. D’où l’intérêt d’être malade. Mon problème scolaire avait plus de place dans ma vie, au sens de la douleur, que le fait de ne pas voir mes amis.

Partant, soigner une phobie signifie qu’il ne suffit pas de s’en plaindre. J’écris cela sans aucune intention moqueuse. Mais cesser de souffrir, c’est accepter de se comporter en conséquence,. C’est à dire ne plus se satisfaire des ses propres stratégies d’évitement.

Traiter un problème de phobie, de phobie des insectes, comme de toutes les phobies, c’est apprendre – et accepter – à porter un autre regard sur soi et son environnement.

Je confirme donc qu’il existe des solutions. Le traitement de l’entomophobie nécessite un comportement responsable au sens où, avec le temps, les intéressés apprennent à gérer les inter actions les concernant de façon plus adulte. Encore faut-il le pouvoir. Ou le vouloir. Encore faut-il que le nouveau bénéfice compense la perte.

Une phobie est donc l’expression d’une angoisse liée à la peur de perdre le contrôle. Et à propos des insectes, il est quand même très difficile, voire impossible, de contrôler un animal dont on ne sait jamais ce qu’il va faire. Ni où il va se rendre. Il faut donc trouver d’autres solutions qui font appel à d’autres langages, à d’autres logiques.

Il existe des moyens simples, rapides et particulièrement efficaces pour traitement la phobie des insectes, ou vous assurer un traitement de l’entomophobie adapté à votre cas.



Ressources

Douleurs à l’estomac : comment les calmer ?

Douleurs à l’estomac : comment les calmer ?

Les maux de ventre, les brûlures d’estomac et les remontées acides affectent beaucoup de monde. Généralement, elles sont liées au stress.

Il devient donc vital de comprendre comment traiter des douleurs d’estomac et de stress, ces deux éléments étant des symptômes d’anxiété.

L’anxiété et l’angoisse provoquent de nombreuses tensions qui affectent le système digestif.

Résultat, les fluides gastriques stagnent ou remontent, ce qui provoque de nombreuses douleurs.

Heureusement, il est possible d’identifier et de soigner ces douleurs à l’estomac liées au stress lequel justifie, parfois, la sensation de flottement dans la tête.

Est-ce que le stress peut donner mal à l’estomac ?

De plus en plus d’études comparent notre estomac à un deuxième cerveau. À ce titre, il n’est pas surprenant qu’il soit affecté par tout ce qui perturbe notre premier cerveau.

Ainsi, le stress, l’anxiété et l’angoisse affectent également notre système digestif. Bien sûr, ils affectent tout notre organisme, mais l’estomac en est la partie la plus expressive.

Il est d’ailleurs judicieux de le considérer comme un signal d’alarme face à un stress important.

Une étude de 1995 a permis de faire le lien entre 60% des personnes souffrant de brûlures d’estomac et le stress comme facteur co-déclenchant.

Effectivement, en provoquant des tensions importantes, le stress a pour conséquence de dérégler le fonctionnement de l’œsophage.

Celui-ci bloque moins efficacement l’entrée du système digestif. Résultat, les sucs gastriques de l’estomac remontent dans l’œsophage et brûlent ses parois.

Par ailleurs, le stress provoque une inflammation de l’œsophage dans de nombreux cas. Or, cette inflammation rend justement les parois de l’œsophage plus sensibles.

Quand les sucs digestifs remontent, les parois sensibles sont plus douloureuses. Voilà pourquoi le stress, en plus d’augmenter les risques de brûlures gastriques, augmente aussi les conséquences et les douleurs qu’elles provoquent.



Comment le stress agit sur l’estomac ?

Les stress et l’anxiété agissent directement sur l’estomac et le système digestif. À cause des tensions, notre « deuxième cerveau » ne remplit plus aussi bien sa mission.

Pis encore, le dysfonctionnement de l’œsophage et de sa contraction provoque des reflux gastriques. Résultat, le stress provoque des brûlures d’estomac douloureuses ce qui peut donner envie de régurgiter et, parfois, générer une peur du vomi.

Voilà aussi pourquoi il est fréquent de souffrir davantage en position allongée.

Le stress et l’anxiété agissent aussi indirectement sur l’estomac et le système digestif. Effectivement, un trouble anxieux modifie globalement les comportements de ceux qui en souffrent.

Parmi les conséquences les plus importantes, il y a l’alimentation. Beaucoup de personnes anxieuses compensent leur stress par la nourriture.

Or, une alimentation déséquilibrée augmente les risques de douleurs à l’estomac, de reflux gastriques et de brûlures.

D’une manière générale, les personnes anxieuses se nourrissent moins bien. Elles mangent trop gras, trop sucré et trop salé.

Surtout, quand le stress est lié au milieu professionnel, elles mangent souvent trop vite et boivent trop de café.

Pis encore, beaucoup de personnes anxieuses ont tendance à compenser leurs difficultés avec de l’alcool et des médicaments.

Autant de consommations liées au stress et qui pèsent lourdement sur le système digestif.

Quels sont les symptômes des maux de ventre dus au stress ?

Les maux de ventre, aussi appelés douleurs gastriques, peuvent se manifester sous différentes formes :

  • Crampes à l’estomac (crampes abdominales),
  • Spasmes à l’estomac (spasmes gastriques),
  • Brûlures d’estomac (brûlures gastriques),
  • Nausées,
  • Ballonnements abdominaux (ballonnements de l’estomac).
Les symptômes physiques et les symptômes psychiques des maux d'estomac associés au stress

Tous ces maux de ventre sont assez faciles à identifier. Les douleurs qui leur sont liées sont assez caractéristiques et bien connues par tous.

Néanmoins, ces symptômes peuvent aussi avoir une origine différente du stress. Il est donc parfois difficile de poser un diagnostic précis sur l’origine des douleurs gastriques.

Le problème, c’est qu’il est alors fréquent d’essayer des solutions médicamenteuses.

Pourtant, elles ne font que masquer le problème quand il est lié au stress.

Il est donc très important d’aborder les maux d’estomac de manière méthodique pour éviter l’apparition de complications.

Quels sont les risques de complications des douleurs gastriques ?

Dans la plupart des cas, les maux d’estomac sont seulement pénibles au quotidien. Néanmoins, quand ils ne sont pas gérés et pas traités, ils peuvent mener à certaines complications.

Les complications les plus répandues sont :

  • Douleurs vives et paralysantes
  • Vomissements fréquents
  • Maux de tête intenses
  • Fatigue généralisée
  • Incapacité à se nourrir (malnutrition, amaigrissement, etc.)
  • Prise de poids (mauvaise intégration des nutriments consommés)

À plus long terme, les douleurs à l’estomac et les reflux gastriques semblent également liés à l’augmentation des risques d’apparition d’un cancer de l’estomac et de l’œsophage.

Voilà pourquoi il est important de traiter les douleurs à l’estomac et d’identifier rapidement leur origine.

Il faut donc commencer par vérifier si elles sont liées au stress, car elles sont alors plus faciles à traiter rapidement sans médicaments.

Comment soigner les maux de ventre liés au stress ?

Sans surprise, on traite les maux de ventre liés au stress en traitant directement le stress.

La prise de médicament peut temporairement supprimer les symptômes gastriques liés au stress, mais ils ne traitent pas le problème à la racine.

Il faut donc apprendre à gérer son stress. Pour cela, vous pouvez faire appel à un comportementaliste professionnel et spécialiste de la question.

En quelques semaines, il vous apprendra à contrôler votre stress et à gérer votre anxiété.

Vous pouvez également agir sur vos comportements pour limiter la fragilité de votre système digestif face au stress.

Commencez donc par modifier quelques habitudes :

  • Manger moins gras et moins sucré,
  • Limitez votre consommation d’alcool et de café (à supprimer dans l’idéal),
  • Augmentez votre consommation de fibres, (fruit et légumes non transformés par exemple),
  • Mangez léger le soir,
  • Mâchez longuement et lentement chaque bouchée,
  • Essayez le jeune intermittent pendant quelques jours.

Lorsque vos brûlures d’estomac se manifestent en crises liées à l’augmentation du stress, vous pouvez également agir très rapidement avec quelques gestes simples :

  • Arrêtez de manger pendant quatre heures, (ou quatre heures avant un événement qui vous rend anxieux),
  • Buvez de l’eau en quantités raisonnables et buvez très lentement,
  • Faites-vous une infusion de gingembre, mélisse, romarin, thym, pissenlit ou ortie, (une plante à la fois),
  • Asseyez-vous et placez une bouillotte sur votre ventre.

Comment relaxer son estomac ?

D’une manière générale, il est bon d’apprendre à relaxer son estomac quand on souffre d’anxiété. Cela permet de réagir rapidement aux manifestations gastriques du stress.

Il existe des exercices de respiration assez simples qui permettent de le relaxer rapidement. Le plus simple, c’est d’apprendre à respirer par le ventre.

Une respiration profonde de ce genre permet de détendre l’ensemble de son système digestif en quelques minutes seulement.

Pour cela, commencez par inspirer lentement par le nez pendant cinq secondes. L’air aspiré doit vous gonfler le ventre et non pas la poitrine.

Ensuite, expirez lentement pendant cinq secondes puis contractez le ventre à la fin de l’expiration, et recommencez.

Pratiquez cette respiration pendant cinq minutes et votre estomac sera relaxé. Cet exercice est proche de la cohérence cardiaque.

Il est donc bon de le pratiquer trois fois par jour quand on souffre de maux d’estomac.

Comment mieux gérer son stress ?

Le stress est un des composants inévitables de nos vies quotidiennes. Ce sentiment d’inquiétude qui nous met en alerte a une utilité face aux situations dangereuses.

Voilà pourquoi notre longue histoire évolutive l’a conservé. Le problème, c’est que nos vies modernes transforment notre stress en anxiété généralisée.

C’est-à-dire que nous ressentons tous les symptômes du stress, même quand la situation présente ne présente aucun danger.

Le stress devient alors délétère, voire dangereux.

Voilà pourquoi il est essentiel d’apprendre à gérer son stress. Cela permet de faire plus efficacement face aux exigences de nos vies modernes.

Pour apprendre à mieux gérer son stress, on peut commencer par appliquer toute une série de conseils reconnus médicalement :

  • Créer un équilibre entre le travail et la vie personnelle,
  • Déléguer pour ne pas se surcharger,
  • Faire du sport,
  • Manger équilibré,
  • Dormir suffisamment,
  • Utiliser des techniques de relaxation,
  • Discuter de ses difficultés avec ses proches,
  • Accepter ses limites et ses défauts, ne pas exiger la perfection pour soi ou pour les autres.

Tous ces conseils sont effectivement très justes, mais cela ne rend pas leur mise en pratique plus facile. Savoir qu’il faut dormir suffisamment ne permet pas de trouver le sommeil pour autant.

Voilà pourquoi de plus en plus de personnes anxieuses font appel à un comportementaliste. Il vous permettra de faire face à vos problèmes en diagnostiquant précisément leur origine.

À partir de là, il vous accompagne dans toutes les étapes nécessaires pour surmonter vos difficultés.

Face à l’anxiété, il est tout à fait normal d’avoir besoin d’aide. Alors, autant demander l’aide d’un comportementaliste professionnel de la question.

Traiter le stress et l'anxiété pour ne plus perdre ses cheveux

Comment ne plus avoir mal au ventre à cause du stress ?

Les douleurs gastriques dues au stress correspondent à deux causes corollaires. D’un côté, il y a le trouble anxieux que certaines personnes développent à cause d’un excès de stress au quotidien.

D’un autre côté, il y a une fragilité intestinale et gastrique dont souffrent certaines personnes. Ainsi, certaines personnes souffrent de l’estomac sans stress et certaines souffrent de stress sans conséquence sur l’estomac.

Ainsi, pour ne plus avoir mal au ventre à cause du stress, il faut prendre soin de ses intestins, mais aussi de son anxiété.

Heureusement, il est possible de gérer les deux d’un même front avec quelques techniques accessibles:

  • La respiration consciente et la cohérence cardiaque,
  • Une activité physique régulière,
  • L’acupuncture,
  • L’hypnose, la sophrologie, etc.

Toutes ces techniques sont bien souvent intégrées à une thérapie comportementale laquelle vous accompagne vous permet de gagner en indépendance.

Après plusieurs semaines d’accompagnement par un comportementaliste, vous serez en mesure de faire face seul à vos problèmes.

Vous pourrez également gérer votre anxiété au quotidien et ainsi limiter ses conséquences sur votre système digestif.

Anxiété et douleur abdominale

Le stress et l’anxiété provoquent des brûlures d’estomac et des reflux gastriques. Cependant, il est aussi très fréquent que les personnes anxieuses se plaignent plus généralement de douleurs abdominales généralisées.

Elles ont alors du mal à déterminer exactement l’origine de la douleur et les organes concernés.

C’est un cercle vicieux, car l’inquiétude qu’un organe abdominal (foi, reins, etc.) soit malade augmente l’anxiété, ce qui finit par augmenter les douleurs.

Pourquoi le stress me fait mal au ventre ?

On parle de mal de ventre pour désigner les douleurs abdominales généralisées. C’est une définition assez large qui vient de l’incapacité à déterminer précisément la zone d’origine de la douleur.

Or, beaucoup de ces douleurs abdominales sont justement liées au stress.

Pourquoi? Parce que le système nerveux central (celui du cerveau) est directement relié à notre système digestif.

Celui-ci dispose d’un système nerveux et neuronal complexe récemment découvert et qui lui a valu le surnom de « deuxième cerveau ».

Résultat, nos émotions négatives qui naissent dans le cerveau « contaminent » immédiatement notre système digestif.

Or, le système nerveux de notre abdomen est extrêmement développé justement pour prendre soin de tous les organes qu’il contient.

Des tensions locales se transforment alors en douleur généralisée.

Apprendre à ne pas se laisser envahir par l’anxiété

Une fois de plus, la meilleure solution pour lutter contre les douleurs abdominales, c’est d’apprendre à ne pas se laisser envahir par le stress et l’anxiété.

En travaillant sur les sources de nos angoisses et de notre anxiété, on apprend à mieux les contrôler.

Ainsi, les tensions sont maîtrisées par le système nerveux central et ne se répandent pas dans l’abdomen.

Stress et douleur épigastrique

Les douleurs épigastriques ne sont pas un simple mal de ventre. Elles concernent les douleurs spécifiquement localisées dans l’épigastre.

C’est-à-dire la partie du système digestif correspondant à la partie supérieure de l’abdomen.

C’est une douleur particulièrement considérée par les médecins, car elle peut être à l’origine de certains ulcères.

Dans d’autres cas, elle est justement due à un ulcère.

Les causes de la douleur épigastrique

Sans avis médical, il est difficile de déterminer précisément que l’on souffre d’une douleur épigastrique.

Néanmoins, ces douleurs localisées sont principalement associées au tabac, à l’alcool et au stress. Il est donc tout à fait possible d’agir dessus rapidement dès l’apparition des premières douleurs abdominales.

Encore une fois, apprendre à gérer son stress grâce à l’aide d’un professionnel des thérapies cognitives et comportementales et l’une des solutions les plus efficaces et les plus rapides pour lutter contre ces douleurs épigastriques.

Comment soulager l’inconfort épigastrique ?

Si vos douleurs épigastriques vous provoquent un inconfort important, il est possible de les traiter directement.

Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue qu’un tel traitement n’apporte qu’une solution temporaire.

Si vos douleurs au ventre sont dues à votre anxiété, vous devez absolument traiter votre trouble anxieux en priorité.

Les médicaments contre les douleurs au ventre

  • Antisécrétoires : efficaces contre les brûlures d’estomac.
  • Antihistaminiques : pour réduire l’acidité gastrique.
  • Inhibiteurs de la pompe à proton : pour inhiber la production d’acides.
  • Antispasmodiques : contre les crampes à l’estomac.
  • Antalgiques : contre les douleurs vives à l’estomac.
  • Antibiotiques : si les douleurs sont liées à une infection.

Évidemment, ces médicaments ne doivent pas être pris sans consulter d’abord un médecin.

L’automédication est dangereuse pour la santé. Elle échoue souvent à traiter précisément le problème à l’origine des douleurs.

Par ailleurs, il est possible de soulager rapidement temporairement les douleurs épigastriques sans médicaments.

Avec quelques exercices de respiration et de cohérence cardiaque, les douleurs s’atténuent rapidement.

Cependant, ce n’est qu’une solution temporaire et il faut traiter le problème à sa source.

Pour cela, consultez un comportementaliste pour gérer le stress et un médecin si le problème persiste et s’avère être médical.

Comment déstresser les intestins ?

Il existe plusieurs dimensions au stress. Celui qui s’installe en profondeur et qu’on appelle anxiété nécessite un travail sur le long terme avec un comportementaliste.

Le stress plus léger, celui qui provoque un inconfort intestinal temporaire, se manifeste souvent directement en lien avec une situation anxiogène (prise de parole publique, examen, etc.).

Pour gérer les manifestations intestinales du stress léger, il est possible d’utiliser quelques techniques éprouvées et souvent conseillées par les médecins et les comportementalistes.

Masser les intestins par la respiration

Les exercices de respirations pour se masser les intestins sont très proches de ceux qui permettent de faire passer les douleurs:

  • Inspirez par le nez pendant 5 secondes et laissez l’air vous gonfler le ventre,
  • Retenez votre respiration pendant 5 à 10 secondes,
  • Expirez lentement par le nez pendant 5 secondes,
  • Restez en apnée pendant 5 à 10 secondes,
  • Recommencez.

Pratiquez l’exercice pendant cinq à dix minutes plusieurs fois par jour. Inspirez et expirez lentement sans vous forcer pour ne pas souffrir de vertiges ou de maux de tête.

Vous pouvez le pratiquer chaque fois que le stress vous fait mal aux intestins.

Manger en pleine conscience

Derrière ce terme emprunté à la méditation se cache tout simplement le fait de manger lentement en se concentrant sur la mastication.

Non seulement cette attention portée au détail vous aide à vous détendre, mais elle vous permet également de ne pas tomber dans un travers répandu: manger trop vite.

Sous l’effet conjugué du stress et des obligations, nous mangeons souvent trop vite.

Or, cela a pour effet de traumatiser tout notre système digestif et de le stresser. Pis encore, comme l’estomac est relié au cerveau, son stress alimente notre état d’anxiété généralisée.

On entre alors dans un cercle vicieux qu’il faut briser en réorganisant notre vision des repas.

Les auto-massages pour soulager le système digestif

Enfin, il est possible de prendre soin d’un système digestif en se massant soi-même. L’abdomen est une zone très accessible au toucher et très sensible.

Il n’est même pas nécessaire de particulièrement bien maîtriser l’art du massage pour déstresser ses intestins.

Comme pratiquer l'auto-massage en cas de douleurs à l'estomac

Il vous suffit d’exercer une série de pressions sur vos points réflexes. Pour trouver ses points, appuyez simplement sur votre abdomen délicatement en essayant plusieurs endroits.

Quand vous trouvez un point que vous sentez tendu, maintenez votre pression en l’augmentant progressivement.

Attention tout de même à ne pas vous faire mal. Il est tentant d’appuyer et de ne s’arrêter qu’après l’apparition de la douleur.

Le problème, c’est que la douleur risque de stresser davantage votre système digestif. Soyez donc patient et attentif à vos réactions.

Stress et ventre gonflé

Au-delà des douleurs et des crampes, le stress a un autre impact gênant et très fréquent sur l’abdomen: le gonflement.

Si vous souffrez de ballonnement et de gonflements de l’abdomen, il est important de vous interroger sur votre alimentation en premier lieu.

Néanmoins, il faut savoir que le stress peut aussi être à l’origine de ce phénomène.

Effectivement, l’anxiété provoque d’importantes tensions dans toute la région de l’abdomen. Les personnes anxieuses sont habituées à ces tensions et ne les remarquent même plus.

Pourtant, elles empêchent le sang de circuler correctement. Or, la région de l’abdomen accueille tous les organes responsables de la digestion et de l’élimination.

En conséquence, la digestion est ralentie et les aliments commencent à se détériorer directement dans le haut du système digestif.

Ce processus perturbé par les tensions provoque le gonflement de votre abdomen. Un gonflement dû à une digestion empêchée est centralisé sur le haut de l’abdomen.

Ces gonflements-là sont souvent dus au stress ou au fait d’avoir mangé trop vite.

Des gonflements plus bas dans l’abdomen peuvent aussi être dus au stress, mais également à la nature de votre alimentation.

Si vous ne supportez pas le gluten ou les produits laitiers, vous ressentirez des ballonnements. Voire pire.

Le stress peut-il donner des gaz ?

Les gaz peuvent avoir de nombreuses origines différentes. Parmi toutes ces origines, le stress, l’anxiété et les tensions en général sont parmi les plus fréquentes.

Effectivement, le stress stimule la contraction de l’intestin, et donc le péristaltisme.

Le péristaltisme, c’est le mouvement de contraction involontaire des intestins qui permet de faire circuler les aliments dans le système digestif.

Le problème, c’est que lorsqu’il est trop stimulé par le stress, les aliments ne sont pas digérés correctement parce que le processus est fait à la hâte.

Du coup, selon votre nature personnelle et les aliments que vous avez mangés, cela peut provoquer plusieurs désagréments.

Les deux plus fréquents sont les gaz et la diarrhée. Évidemment, le mécanisme derrière ce lien entre le stress et ces indispositions digestives est plus complexe, mais il peut se résumer ainsi.

Par ailleurs, il est intéressant de comprendre le lien entre la digestion et les hormones. Par exemple, la sécrétion de sérotonine (l’hormone du bonheur) accélère le péristaltisme.

Voilà pourquoi manger peut nous sembler aussi satisfaisant. Or, le stress remplit le même rôle, mais bloque la sécrétion de sérotonine.

Il est donc fréquent de compenser son anxiété avec la nourriture. Il faut alors reprendre le contrôle sur ses émotions et ses angoisses avec l’aide d’un comportementaliste.

Pourquoi l’anxiété me donne une douleur au côté droit du ventre ?

Il est fréquent que les personnes anxieuses souffrant de troubles digestifs liés au stress se plaignent de douleurs particulièrement localisées sur le côté droit de leur abdomen.

À quoi correspondent exactement ces douleurs? Malheureusement, il est impossible d’apporter une réponse franche et unique sur la question.

Cela peut changer d’une personne à une autre et il va falloir enquêter un peu et procéder par élimination.

Le côté droit de l’abdomen est surtout occupé par le gros intestin. Son rôle est de récupérer les nutriments détachés des aliments dans l’estomac et de les absorber pour les envoyer dans le sang.

Tout ce qui est jugé inutile est transformé en matière fécale et envoyé vers le gros intestin. Or, le stress ralentit le transit de l’intestin grêle.

Dès lors, son travail est plus pénible et parfois plus douloureux. Comme c’est le lieu le plus actif de la digestion, c’est aussi le plus douloureux.

Cependant, il ne faut pas négliger l’éventualité que vos douleurs ne soient pas seulement liées au stress. L’intestin grêle peut souffrir de nombreuses pathologies qu’il ne faut pas prendre à la légère, comme la maladie de Crohn.

De même, une douleur importante dans cette région peut tout à fait irradier du foie.

Il ne faut donc pas hésiter à prendre rendez-vous chez un médecin si les techniques de gestion du stress n’ont aucun effet sur vos douleurs.

Comment savoir si on a mal à l’estomac ou au foie ?

Les douleurs au foie s’accompagnent généralement de douleurs dans la zone épigastrique.

Pour les personnes anxieuses, il est donc parfois difficile de savoir si on a mal à l’estomac ou au foie.

Cette question peut être la source d’inquiétudes importantes et augmenter l’anxiété. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de symptômes immédiatement reconnaissables d’une maladie du foie.

Néanmoins, il y a quelques manières de réduire ses doutes en avançant par élimination.

Si vous êtes habitué(e) aux douleurs épigastriques dues au stress, vous savez sans doute qu’elles ne donnent pas de fièvre.

Or, la plupart des maladies du foie donnent de fortes fièvres. Les autres symptômes sont malheureusement très proches d’une simple gastrite.

La crise de foie, par exemple, donne d’importants gonflements du ventre, des nausées et des crampes épigastriques. Elle peut même faire vomir.

Cependant, la crise de foie est presque toujours provoquée par une consommation excessive de sucre ou de gras.

Si vous n’avez pas fait de repas copieux, vous pouvez donc l’exclure. Enfin, les problèmes au foie ne sont pas provoqués par le stress. Si vous souffrez d’un trouble anxieux, vos douleurs seront surtout épigastriques.

Quand l’estomac fait mal au dos

C’est une cause des maux de dos encore trop souvent ignorée, mais l’estomac peut en être à l’origine.

Plus précisément, c’est l’ulcère de l’estomac ou du duodénum. Effectivement, cette maladie souvent due à une bactérie peut provoquer des douleurs intenses.

Or, ces douleurs peuvent tout à fait irradier, rendant leur origine difficile à déceler.

Étant donné la position de l’estomac, l’irradiation de la douleur peut provoquer des douleurs au dos.

Lien entre mal de dos et anxiété

Alors, prendre soin de son système digestif permet également de prendre soin de son dos. Pourquoi?

Parce que cela limite les risques d’ulcères, mais également parce que les tensions sont mauvaises pour le dos.

De plus, si l’ulcère est provoqué par une bactérie, son apparition est très largement favorisée par le stress.

Effectivement, une trop forte anxiété abîme les parois digestives et perturbe la flore intestinale.

Résultat, la bactérie qui attaquera ces parois et donnera un ulcère s’installe facilement.

Gérer son stress n’est donc pas seulement une solution pour éliminer des petits désagréments du quotidien.

Il ne s’agit pas seulement de reprendre confiance en soi pour stimuler ses réussites personnelles et professionnelles.

Combattre son anxiété avec un comportementaliste est un investissement essentiel sur sa santé à long terme.

Quelles maladies le stress peut-il provoquer ?

Le stress est à l’origine de nombreux troubles à court et à long terme. Certains de ces troubles se transforment même en maladies très sérieuses.

Néanmoins, le stress n’est presque jamais le seul facteur déclencheur. Il fonctionne davantage comme une circonstance aggravante.

Pourtant, il est très simple d’apprendre à réduire considérablement les conséquences du stress sur sa vie et sa santé quand on est bien conseillé par un comportementaliste professionnel.

Sur le court terme, voici les principales conséquences du stress:

  • Sommeil perturbé,
  • Fatigue,
  • Anxiété,
  • Irritabilité,
  • Nervosité,
  • Contractions musculaires, crampes, courbatures, lumbagos, etc.
  • Rhumatismes,
  • Pertes de mémoire,
  • Troubles sexuels : perte de la libido ou hypersexualité.

Sur le long terme, voici les principales conséquences du stress :

  • Maladies digestives : spasmes, diarrhées, ballonnements, gastrites, ulcères, colopathies, etc.
  • Troubles cardio-vasculaires : arythmies, hypertension, infarctus du myocarde, etc.
  • Hyperthyroïdie,
  • Fragilité face aux infections virales et microbiennes,
  • Fragilité face aux infections cutanées : herpès, eczéma, psoriasis, chute des cheveux, etc.
  • Troubles gynécologiques : règles troublées, affections du sein, etc.

Quelles douleurs l’anxiété peut-elle provoquer ?

L’anxiété se caractérise par des symptômes psychiques et des symptômes physiques.

Les symptômes physiques correspondent souvent à des douleurs assez précises :

  • Maux de tête,
  • Douleurs variées au ventre (estomac, épigastre, intestins, etc.),
  • Douleurs musculaires (crampes et courbatures liées aux tensions),
  • Douleur persistante à la poitrine (poids qui empêche parfois de respirer).

Le stress est-il une maladie ?

Le stress n’est pas une maladie, mais une réaction normale à certaines situations.

En revanche, il peut se transformer en une pathologie très répandue: l’anxiété.

Or, l’anxiété n’est pas un problème à prendre à la légère, car elle s’attaque à tous les aspects de la vie et de la santé (psychique et physique).

Tous les troubles digestifs que nous venons d’étudier en détail ne sont qu’une des nombreuses facettes des désagréments de l’anxiété.

Comment se débarrasser de son stress ?

Beaucoup de médecins proposent à leurs patients anxieux des solutions médicamenteuses.

Le problème, c’est qu’elles sont rarement viables sur le long terme. Il est impossible de passer sa vie sous anxiolytiques ou antidépresseurs.

Les conséquences sur le confort quotidien et la santé sont trop importantes.

De plus, beaucoup de médicaments de ce genre augmentent les troubles de la digestion et les douleurs à l’abdomen. Ils peuvent donc être contre-productifs dans certains cas.

Heureusement, la médecine conventionnelle reconnaît progressivement l’impact positif d’approches moins conventionnelles.

Ainsi, la thérapie comportementale a progressivement prouvé son efficacité à grand renfort d’études sérieuses sur le sujet.

Aujourd’hui, l’aide d’un comportementaliste reste la solution la plus accessible et la plus rapide pour vaincre définitivement son anxiété sans avoir recours aux médicaments.

Si vous avez des questions à poser, ou des commentaires à partager, n’hésitez pas à utiliser le formulaire en-dessous du présent article.

Peur de mal faire : comment s’en débarrasser ?

Peur de mal faire : comment s’en débarrasser ?

En matière d’erreurs, ou de peur de mal faire, comme de peur de se tromper, je me pose là dans bien des domaines de ma vie mais, vous en conviendrez, c’est humain.

D’ailleurs, ne dit-on pas :

« Errare humanum est, perseverare diabolicum« 

c’est à dire :

« L’erreur est humaine, et persévérer est diabolique« .

Tout comme les miennes, vos erreurs sont tout à fait normales mais elles peuvent vous être fatales.

Qu’il s’agisse d’angoisse ou d’anxiété, depuis plus de 25 ans que je m’occupe de ces problèmes émotionnels, force m’est de constater que la plupart des gens affectés de ces maux commettent souvent les mêmes erreurs, de bonne foi.

Je vais donc vous présenter les erreurs les plus classiques dans ces deux domaines et, dans le même temps, vous expliquer :

  • Pourquoi ce sont des erreurs ?
  • Comment faire pour ne plus avoir peur de se tromper ?
  • Et à titre d’exemple : comment cette crainte est facteur d’angoisse de retourner au travail ?

Quelles sont les erreurs les plus fréquentes ?

Les erreurs les plus communes sont les suivantes :

  • Penser ou se convaincre que les choses vont bien se passer,
  • Contrôler ses émotions,
  • Se contenter de prendre des médicaments pour calmer le problème,
  • Persister à se dire « je ne me sens pas bien » et ne rien faire,
  • S’inscrire dans une démarche thérapeutique qui ne fonctionne pas,
  • Penser, ou croire, que vous méritez ce dont vous souffrez.


Peur de mal faire : se convaincre du contraire est une erreur

Il est normal de souffrir d’angoisse ou de crise d’angoisse.

Normal au sens où ces émotions sont ponctuelles et qu’elles deviennent « anormales » quand elles se reproduisent souvent, voire tout le temps, à plus forte raison quand c’est quotidien comme dans le cas d’une phobie travail.

Quand vous êtes victime d’angoisse ou de crise d’angoisse, vous essayez de rationaliser. Cela signifie que vous tentez de trouver une raison rationnelle ou intellectuelle à ce qui motive cette émotion pénible.

Une fois que vous avez trouvé une raison qui vous semble « bonne », vous essayez de faire comme si de rien n’était. Vous essayez donc de donner le change et, partant, de contrôler votre problème.

Vous réagissez ainsi de sorte à ce que vos angoisses ne soient pas visibles des autres tout faisant en sorte que ces mêmes angoisses, ou crises d’angoisses ne vous empêchent pas d’avoir le comportement que vous souhaitez avoir à un instant T.

Travailler, faire du sport, jouer avec vos enfants, partager un moment avec vos amis, être actif(ve) dans votre relation sentimentale, etc.

En bref, vous tentez de chasser cette émotion douloureuse qu’est l’angoisse, et vous essayez de vous convaincre que la vie continue, que vous ne devez pas vous laisser aller et que vous allez vous débrouiller pour que ce problème ne vous submerge pas.

Ce type de comportement fait partie des erreurs les plus classiques puisque cela alimente des symptômes d’anxiété de performance.

Je vous explique pourquoi.

Comment ne plus avoir peur de se tromper ?

Penser que vos angoisses vont passer constitue l’une des erreurs classiques. Ce type de comportement relève de ce que l’on appelle communément le « contrôle ».

Contrôler cela signifie que, courageusement, vous tentez de prendre la main sur quelque chose qui vous échappe, en plus de ne pas nécessairement comprendre ce que vous ressentez. Si vous lisez mon blog, j’explique souvent que c’est la pire des façons de réagir.

Contrôler vos émotions, et réagir comme si elles n’existaient pas, ou comme si vous leur disiez de se « taire », participe à aggraver votre situation émotionnelle. Moins votre stratagème pour contrôler vos angoisses fonctionne, plus vous insistez, pire sont vos émotions.

Plus vous contrôlez vos émotions en déniant cette réalité qui ne vous convient pas, plus vous essayez de vous « tenir la dragée haute », et plus votre cerveau réagit en augmentant l’intensité de vos angoisses, ou des symptômes d’anxiété dont vous êtes victime.

Cela repose sur la construction de votre personnalité.

Vous n’êtes nullement responsable de ce mécanisme. Il s’est construit au gré de vos expériences de vie et vouloir en reprendre le contrôle est une gageure. C’est l’une des erreurs les plus pathogènes.

Alors ne pensez pas qu’avec facilité (je ne vous juge pas). Posez vous les bonnes questions, celles qui dérangent et, bien sûr, apportez des réponses qui remettent en cause le choix de la facilité.

N’oubliez jamais un grand principe : avoir peur de se tromper est le meilleur moyen de réussir. C’est un peu comme lorsque que l’on dit que dans toute crise il y a une opportunité. C’est difficile à comprendre, à entendre et à concevoir mais c’est trés vrai.

Quand on a peur de se tromper, on se trompe !

La plupart du temps, quand vous souffrez d’angoisse ou d’anxiété, l’un de vos premiers réflexes consiste à prendre un anxiolytique, voire un anti dépresseur, et c’est bien compréhensible.

Ces émotions sont odieuses, à plus forte raison quand vous essayez de les contrôler et que vous obtenez un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré.

Nous sommes dans une culture qui privilégie l’usage des médicaments. Mon positionnement à ce propos n’est pas de crier au scandale à propos du lobbying constant des laboratoires pharmaceutiques alors que des milliers d’emplois sont en jeu et des milliards de chiffres d’affaires sont concernés.

Ce n’est donc pas près de changer.

Je ne suis pas non plus un thérapeute comportemental contre les médicaments de façon systématique, et je ne souhaite aucunement être un intégriste anti-médicaments.

De ma part, adopter un tel comportement consisterait à alimenter une erreur assez commune, en plus d’être d’être stupide et stérile.

En effet, les médicaments ont un insigne avantage : ils prennent le contrôle de vos symptômes d’angoisses ou de vos symptômes d’anxiété. En cas d’anxiété, il est fréquent, qu’en sus des anxiolytiques, vous soient prescrits des anti dépresseurs, voire des neuroleptiques.

Prendre des médicaments est le symptôme de la peur de mal faire

La plupart des ces molécules génèrent une dépendance. Cela signifie qu’il ne faut surtout pas les arrêter du jour au lendemain.

Si vous l’envisagez, consultez votre médecin traitant de sorte à mettre en place un sevrage progressif. Dans le cas contraire, vous courrez à la catastrophe parce-que vos symptômes vont resurgir avec plus de violence qu’avant la prise de médicaments.

Les médicaments ne sont donc pas une solution sur le long terme même si la France détient le record mondial de la prescription de médicaments pour soigner l’angoisse, ou traiter l’anxiété. Il ya plus de 3,5 millions de pharmacodépendants en France. Une paille…

Si ces médicaments ont un intérêt pour vous aider à appréhender vos émotions de façon plus sereine, ils ne constituent pas une solution. En prenant des médicaments pour traiter votre problème, vous perdez toute autonomie.

Une prescription de ce type de médicaments n’a de réel intérêt que si c’est soutenu, enrichi, ou suivi, d’une prise en charge thérapeutique adaptée. Ne pas suivre une thérapie, ou un coaching comportemental, est le lot commun d’erreurs classiques et fréquentes.

Appuyons nous sur votre éventuelle situation :

  • Vous en avez plus qu’assez de souffrir d’angoisse ou d’anxiété.
  • Vous avez pris acte que ce n’est pas sans conséquences dans tout ou partie des domaines de votre vie.
  • Alors, sans vraiment vous renseigner plus avant, vous décidez de consulter un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue, ou un psychanalyste.
  • Ou alors, vous décidez de suivre des séances de méditation ou de sophrologie (ce sont des exemples), ou toute autre démarche dont vous souhaitez qu’elle vous apporte bien être et paix de l’âme. La question maintenant, c’est de faire le bon choix pour vous.

Comment ne plus avoir peur de se tromper ?

De telles démarches sont normales et légitimes.

Mais, si elles ne sont pas documentées, vous risquez d’échouer. Si vous n’êtes pas au clair sur les raisons de votre démarche et, partant, sur vos objectifs, vous rentrez alors dans des reproductions d’erreurs toxiques.

Par exemple, beaucoup de psychiatre ne sont pas thérapeutes puisque leur métier initial – la médecine psychiatrique – consiste à identifier des symptômes et à prescrire des médicaments en conséquence.

Tout comme les psychanalystes, les psychologues vous font verbaliser sur vos parents, votre histoire de vie. Le principe consiste alors à faire des liens entre votre problème et votre histoire personnelle. Cela va vous prendre d’autant plus de temps que c’est une approche thérapeutique assez rationnelle et normative.

Dans tous les cas, le temps aidant, vous allez comprendre beaucoup de choses fort intéressantes. Cependant, avant que vos angoisses ou votre anxiété diminuent, voire disparaissent, il va falloir vous armer de courage.

Donc, vous prenez rendez-vous sans vous être nécessairement renseigné(e) sur la personne que vous vous apprêtez à consulter.

Vous ne prenez rendez-vous que parce-que c’est à côté de chez vous, à proximité de votre lieu de travail, parce-que c’est pratique, ou enfin parce-que la fonction de l’intéressé vous semble correspondre à ce que vous pensez être bon pour vous.

Que d’erreurs accumulées, là aussi, en toute bonne foi.

Je ne vous juge pas mais je crains que n’agissiez ainsi que pour vous éviter d’avoir à gérer la peur de v tromper. Vous fonctionnez sans libre arbitre, sans comportement objectif, en allant au plus simple.

En fonctionnant ainsi, vous prenez le risque d’être assailli(e) de doutes ou de frustrations. En fonctionnant ainsi par peur de mal faire – faire le mauvais choix -, ce que vous cherchez à éviter va vous sauter au visage.

Avant de consulter qui que ce soit, à quelque sujet que ce soit, prenez le temps de réfléchir à vos objectifs. Êtes-vous intéressé(e) par le « pourquoi » ou par le « comment faire »?

Êtes-vous prêt(e) à une démarche longue voire ingrate, ou préférez-vous une approche pragmatique ?

Exercer votre libre arbitre vous protège

Exercez votre libre arbitre ! Si la personne que vous consultez ne vous convient pas, n’hésitez pas à changer de thérapeute.

Si vous avez l’impression de tourner en rond, ou que votre interlocuteur ne vous semble pas compétent à vous aider, changez.

Ne restez pas dans cette démarche qui consiste à trainer de pieds pour changer de thérapeute au motif qu’il vous faut de nouveau raconter toute votre vie à quelqu’un et que, rien qu’à l’idée, çà vous fatigue.

Dernier point, soyez honnête. Si vous remarquez qu’une approche ne correspond pas à votre besoin, arrêtez là.

Beaucoup de personnes me parlent de méditation ou de sophrologie par exemple. Je n’y vois aucun inconvénient mais ces approches sont des compléments. Ce sont des outils qui doivent s’intégrer à une démarche plus globale. En aucun cas, ils ne sont la solution.

Alors, par amour pour vous, ne commettez pas les erreurs auxquelles la facilité nous invite chaque jour.

Vous n’êtes pas responsable de vos erreurs

J’ai toujours été étonné, voire estomaqué, de constater combien les personnes qui souffrent d’angoisse ou d’anxiété sont en colère après elles-mêmes..

Elles cultivent souvent d’elles mêmes une certaine mésestime. Je les entends souvent se reprocher de ne pas arriver à contrôler leurs émotions alors que tous les autres y arrivent. C’est faux ! Que d’erreurs d’appréciations.

Vous n’êtes pas responsable de vos angoisses ou de votre anxiété.

Le croire relève de la même démarche que si vous vous disiez que vous souffrez d’un cancer parce que vous le méritez. Il y a tout un tas de gens qui ont une hygiène de vie extraordinaire, et qui décèdent d’une maladie mortelle quelconque alors qu’ils sont loin d’être des personnes âgées.

Moralité ? Essayez de déculpabiliser. Rien ne sert d’avoir honte à cause de problèmes d’anxiété ou de crise de panique. Vous ne le faites pas exprès. C’est le résultat d’une perte de contrôle qui ne relève pas de votre responsabilité.

Croire le contraire, c’est faire le lit de comparaisons stériles qui génèrent des conflits intrapsychiques, en plus d’alimenter un comportement victimologique.

Ce ne sert à rien, si ce n’est d’aggraver votre perception émotionnelle. Partant, de vous faire plus souffrir encore.

Essayez d’être gentil(le) avec vous, d’être dans l’amour de vous même, de vous pardonner de ne pouvoir contrôler ce qui vous échappe, et de vous laisser du temps.

Essayez aussi de contacter les bonnes personnes pour vous. Arrêtez de vouloir bien faire et de jouer un rôle. Essayez aussi de vous accepter pour qui vous êtes, comme vous êtes.

Faire des erreurs est le meilleur moyen de réussir !

Gardez en mémoire que vous ne vous infligez pas votre souffrance pour vous rendre intéressant(e), ou pour attirer l’attention. Si vous le pensez, c’est que vous vous manipulez. Vous avez le droit de vous faire du mal, et je ne peux rien faire pour vous en empêcher.

Du coup, j’ai une question : Acceptez-vous d’apprendre de vos erreurs ?


Solitude : comment rompre l’isolement social et affectif ?

Solitude : comment rompre l’isolement social et affectif ?

L’être humain est ainsi fait que la solitude lui pèse. Soit écrit en passant, pour ce qui me concerne, mon accessoire solitude ne me pèse en rien, je crois que j’aime çà.

Sans doute est-ce lié au fait que, fondamentalement, je sais ne pas être dans une vraie solitude, au sens du rien, ni avec, ni sans.

Si chacun(e) d’entre nous avait la capacité de vivre seul(e) et de s’auto suffire, cela se saurait et poserait les bases de notre autonomie.

Toutes et tous, nous avons besoin d’échanges, de partages, de liens affectifs, sociaux, familiaux, et professionnels.

Vivre sans lien, vivre isolé(e), vivre seul(e), c’est être comme le plus bel avion du monde et manquer de kérosène. Vous êtes condamné(e) à rester cloué(e) sur le tarmac.

Beaucoup de ces gens qui souffrent de solitude pensent que c’est irréversible.

Il y a une espèce de résignation à se sentir seul(e) ce qui fait dire à ces hommes et à ces femmes qu’ils n’intéressent plus personne, qu’ils sont comme abandonnés. C’est ce que l’on appelle de la victimisation, et ce n’est pas irréversible.

En effet, il existe une solution pour ne plus être angoissé(e) par le fait d’être seul(e).

La victimisation repose sur un principe que l’on appelle « le bénéfice caché« . C’est une notion très importante, un concept sur lequel sont amenés à travailler les personnes de mon programme thérapeutique en ligne.

Cette méthode vous permet de soigner l’angoisse, traiter l’anxiété, soigner une phobie, ou guérir un toc, ou vaincre une dépression, tous de putatifs symptômes ou conséquences de la solitude.



8 solutions à la solitude

Nonobstant cette éventualité, celle de l’intérêt de la solitude associé au fait de l’intérêt de s’en plaindre, la solitude n’est pas une fatalité.

Si cela vous concerne, vous pouvez la surmonter. A cette fin, il est nécessaire d’interagir avec les personnes qui sont autour de vous, sachant qu’au contraire ce que vous pensez, elles ont également besoin de vous.

Pour toutes ces raisons, et principalement celle de surmonter la solitude, je vous invite à découvrir 6 solutions lesquelles ont vocation à vous aider à être une personne qui ne se sent plus seule au monde, un être humain qui ne souffre plus de solitude.

Solution N°1 – Surmonter la solitude

La plupart du temps, les personnes qui souffrent de solitude s’isolent dans leur coin.

Elles sont convaincues, ou finissent par se convaincre, qu’elles n’ont rien à apporter aux autres ou qu’elles ont des défauts tels que c’est un obstacle à n’importe quel type de relation.

Pour justifier leur solitude, ces mêmes personnes invoquent le fait qu’elles n’ont pas des diplômes aussi importants que les personnes susceptibles les intéresser, ni des compétences professionnelles, ou des carrières de moindre envergure.

Le statut social d’une personne a t’elle vraiment autant d’importance que vous le croyez ?

Je me souviens d’une maraîchère qui rentrait de vacances. Je m’inquiète de son absence depuis 15 jours. Réponse de l’intéressée : « Je n’ai pas envie d’être la plus riche du cimetière !« .

Elle ne prend pas ses congés en même temps que tout le monde, et ne fait que ce qui lui semble bien pour elle, dusse-t-elle ne pas faire comme tout le monde. Ainsi, la vie est faite de différences.

En ce qui vous concerne, vous avez – forcément – quelque chose qui fait de vous une personne particulièrement intéressante. Cette même personne avec qui les gens ont du plaisir à échanger, collaborer, parler, partager.

C’est mon cas avec cette femme qui travaille sur les marchés.

Solution N°2 – Croire en l’avenir malgré la solitude

Malgré vos défauts, ou ce que vous pouvez considérer chez vous comme des tares, il vous suffit d’y croire. C’est à dire que pour sortir de la solitude, il faut vous donner les moyens de travailler votre confiance en soi.

Si vous sortez d’une relation qui s’est mal passée, qu’elle soit amicale ou amoureuse, ce n’est pas une raison pour vous replier sur vous même. Si vous le voulez bien, la vie vous réserve de nouvelles aventures fort agréables à vivre.

Quelque part, il y a une personne qui va vous trouver une place dans sa vie, au moins autant que vous êtes prêt(e) à lui en trouver une dans la vôtre. Il vous suffit d’y croire.

Essayez de chasser ces pensées toxiques qui vous affectent tant. Elles vous font broyer du noir, seul(e), dans la pénombre de votre appartement ou de votre maison.

Sans doute êtes-vous une agréable personne, exceptionnelle par certains côtés de votre personnalité. Vous avez droit à une vie meilleure alors, ne laissez ni le passé, ni vos doutes, vous empêcher de profiter de vos qualités, et encore moins de les partager.

Solution N°3 – Prendre soin des autres

Il y a des années – j’ai pourtant l’impression que c’était hier -, j’ai appris que donner est le meilleur moyen de recevoir. C’est à dire donner sans attendre de retour.

Tout ce que vous donnez aux autres vous revient en plus grande proportion.

L’une des meilleures manières de surmonter la solitude est de s’intéresser aux autres afin de leur apporter votre aide ce qui est une façon comme une autre de vous prémunir des symptômes de l’angoisse de séparation.

Essayez d’être la ou le moins égoïste possible. Ne cultivez pas colère et ressentiment du fait de votre solitude parce-que, dans le cas contraire, vous risquez de rester seul(e) bien longtemps encore.

Il y a forcément une personne autour de vous qui a besoin d’aide. Une personne qui a besoin d’un coup de main, un être humain qui a besoin d’un peu de votre temps. Occupez-vous en, et rendez vous utile sans attendre de compensation.

Ne vous concentrez pas sur vos besoins personnels, en tout cas pas au point de devenir une personne orgueilleuse. Celle-là même qui attend qu’on vienne à elle. Allez vers les autres, offrez-leur ce que vous espérez pour vous même : le bonheur.

Si vous y réfléchissez bien, vous n’avez pas besoin de chercher très loin.

Les premières personnes qui ont besoin de vous sont les membres de votre famille. Il y a aussi, et sûrement, une personne que vous n’avez pas vu depuis longtemps, ou avec laquelle vous vous êtes embrouillé(e), et à laquelle vous pensez souvent.

Quels sont les avantages de la solitude

Solution N°4 – Ranger son orgueil dans sa poche

Mettez votre orgueil de côté et essayez de reprendre contact avec elle. Si nécessaire, faites acte d’humilité. Excusez-vous si vous pensez que cela peut faciliter la reconstruction d’un lien et, pour commencer, proposez lui de partager un café, ou de déjeuner ensemble.

Une fois réuni(e)s, montrez lui de l’intérêt. Posez des questions sur elle, ses relations, son travail, ses éventuels problèmes. En bref, parlez peu de vous et donnez lui de la valeur par les questions que vous lui posez à son sujet.

Passez du temps avec votre famille comme avec vos ami(e)s. Donnez-leur de l’attention, de l’amour. A un moment ou à un autre, ils vous le donneront en retour et votre vide affectif sera comblé.

Ainsi, vous vous sentirez mieux dans votre peau, et n’attendrez pas que ces personnes vous donnent ce que vous estimez être votre seul besoin. Encore une fois : offrez sans attendre.

Solution N°5 – S’impliquer dans des activités sociales

Sortons du cadre familial ou affectif.

Je vous invite à vous impliquer dans la vie sociale, associative ou sportive dans la ville dans laquelle vous habitez. En quelques mots, le leitmotiv c’est : « Sortez de chez vous ! ».

Avez-vous pensé à participer à la prochaine séance de sport organisée par votre commune ? Êtes-vous allé(e) à la journée de  présentation des associations de votre ville, laquelle journée a généralement lieu à la rentrée septembre de chaque année ? Vous êtes-vous inscrit(e) en qualité de volontaire dans une association ou comme bénévole dans une O.N.G ?

Si vous voulez que les gens s’intéressent à vous, je vous le rappelle, il va falloir faire une effort comme prendre le risque de sortir de votre zone de confort. D’ailleurs, cette zone est-elle si confortable que çà ?

Une ou des activités associatives vous permettent de faire de nouvelles rencontres. Certaines d’entre elles deviennent des amitiés. Attention cependant : n’y allez pas dans ce seul but. Allez-y tout d’abord pour passer de bons moments, pour vous rendre utile à votre communauté.

Dès lors, essayez d’accepter que les choses ne se passent pas toujours comme vous le voulez et n’oubliez pas : le temps arrange bien des choses.

Solution N°6 – Faire preuve d’humilité et de bienveillance

Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ? Être entouré(e) de personnes qui vous tiennent compagnie – çà a ses limites -, ou apporter votre aide à celles et ceux qui en ont besoin ? C’est votre façon de vous impliquer qui vous offre ce dont vous avez besoin.

Le sourire d’un SDF après lui avoir remis un peu d’argent. La gratitude d’une personne d’un âge avancé que vous aidez à traverser la route.

Autant de comportements sociaux de partage qui vous procurent des émotions positives. Peut-être même, réalisez vous que vous n’avez pas tant de raisons de vous plaindre en comparaison de la vie de certaines personnes.

Si vous prenez la peine, et le temps, d’y réfléchir, vous vous rendrez compte que votre situation est bien plus simple que celle de beaucoup de gens.

Vous, à tout le moins, avez des personnes dans votre entourage même si le temps et des évènements vous en ont parfois éloigné au point de vous faire vous sentir seul(e).

D’autres n’ont ni famille, ni amis. Alors, pour ces personnes là en particulier, le temps d’un matin, d’un après-midi ou d’une soirée, soyez la personne qui leur donne de l’affection par l’intérêt que vous leur manifestez.

Solution N° 7 – Utiliser un programme comportemental en ligne

Vous êtes d’accord avec tout ce que vous venez de lire ?

Vous êtes une bonne et une belle personne mais… c’est dur de faire ces premiers pas vers les autres n’est-ce pas ? Ce n’est pas que vous ne voulez pas, c’est plutôt que vous n’y arrivez pas. Quelque chose vous bloque, voire vous angoisse ?

Si vous souhaitez sortir de cette ornière, je vous propose une solution pour vaincre la solitude dans laquelle vous êtes enfermé(e) bien malgré vous.

  • Peut-être avez-vous été marqué(e) par des déconvenues relationnelles dans le passé ?
  • Avez-vous du mal avec les relations en général ?
  • Rencontrez-vous des difficultés à vous affirmer en groupe ou à prendre la parole devant tout le monde ?
  • Avez-vous peur d’être jugé(e) ?
  • Êtes-vous anxieux – anxieuse – à l’idée de mal dire, ou de mal faire ?

Alors, pour vous, pour vous débarrasser de tout cela, j’ai conçu un programme thérapeutique et comportemental en ligne.

Il vous aide à résoudre tous ces problèmes que je viens d’énoncer.

Ce programme est accessible 24/24H au contraire d’un thérapeute, et il vous permet d’identifier les vraies raisons de votre solitude afin de comprendre votre état émotionnel d’une part et de sortir de l’impasse dans laquelle vous êtes.

Solution N° 8 – Comprendre le passé et investir l’avenir

Un tel programme vous aide à déterminer avec précision les événements récents et passés qui justifient ce que vous vivez comme un problème. Être socialement seul(e) ou vous sentir seul(e) même quand vous êtes entouré(e).

Votre problème de solitude cache, peut-être, une dépression, de l’anxiété, de l’angoisse, ou un stress chronique. Autant de sujets pénibles qui vous font vous renfermer sur vous-même et ce d’autant plus que le médicament que vous prenez pour dormir vous assomme.

Dès lors, je vous suggère de penser à changer vos comportements et de vous inscrire à ce programme thérapeutique et comportemental en ligne dès maintenant.

Votre démarche en ce sens vous aide à identifier le vrai problème caché derrière ce problème apparent qu’est la solitude, et aussi à trouver très vite une solution adaptée à votre cas pour retrouver estime de soi et confiance en soi.

Beau projet n’est-ce pas ?

Nouer de nouvelles relations dans tous les domaines de votre vie vous permet de vous « sortir » de votre solitude, et c’est l’objectif de ce programme.

N’hésitez pas à partager votre expérience avec les autres (voir les commentaires ci-dessous) et ce de la même façon que vous pouvez la partager avec les membres inscrits à mon programme thérapeutique en ligne.

Enfin, n’oubliez pas : en tous domaines, c’est le premier pas qui compte. Le reste, comme disent beaucoup de gens : « C’est que du bonheur ».

Dès lors, il s’agit de vous donner les moyens de votre autonomie, d’ainsi faire preuve d’un comportement adulte et autonome, et c’est ce que nous allons voir dès maintenant.

Comment vaincre la solitude et trouver son auto-suffisance ?

Ne vous y trompez pas...

En cas de problèmes d’angoisse, d’anxiété, de phobie, comme de toc ou de dépression lié à votre solitude, le premier réflexe de la personne qui en souffre est d’essayer de contrôler ce qui est vécu comme un problème.

La volonté en l’espèce étant d’essayer de retrouver, ou de maintenir, une certaine autonomie de comportement (au sens adulte du terme).

Je reviens plus tard sur cette question relative au contrôle. Ce qu’il est important de noter dès maintenant, c’est la notion culturelle liée à la façon dont vous serez “soigné(e)”. Partant, comment retrouver autonomie et bien-être.

A cet instant, je fais allusion à la pratique thérapeutique telle qu’elle est exercée et préconisée en France. C’est beaucoup moins le cas dans des pays comme la Belgique, l’Allemagne, les pays nordiques, etc.

Ainsi, notre culture (latine) fait la part belle aux approches thérapeutiques ci-dessous lesquelles, toutes intéressantes qu’elles sont, ne sont pas nécessairement la bonne réponse à votre problème de solitude.

La psychologie

La psychologie est une sorte de pratique bis de la psychanalyse à ceci près que, le plus souvent, le ou la psychologue intervient de façon très rationnelle auprès du patient. Il ou elle essaie de l’aider – pour ne pas écrire le contraindre – à relativiser par rapport à ses problèmes.

La plupart du temps, le ou la psychologue “oriente” le patient pour l’aider à faire des liens entre sa relation à ses parents et son problème, partant, son histoire de vie.

Une telle démarche prend donc beaucoup de temps (plusieurs années) et, du coup, beaucoup de patients se lassent.

La plupart estime passer trop de temps à dépenser de l’énergie, du temps, et de l’argent pour une solution qui ne vient pas. Dès lors, ils ont toujours leur autonomie en ligne de mire mais voit celle-ci s’éloigner, une fois de plus.

De fait, énormément de patients interrompent leur prise en charge laquelle dure parfois depuis des années. D’autres se lassent de leur thérapeute et passent d’un psy à un autre.

La psychanalyse

Freudienne ou Lacanienne, pour les plus connues, elles durent des années à raison d’une à deux séances par semaine.$

Je vous rappelle que j’ai moi même suivi une cure psychanalytique pendant 12 ans. Au cours de ces séances, la patient est allongé, le thérapeute assis derrière lui. Pourquoi ?

Tout simplement pour préserver le patient d’un regard ou d’un comportement quelconque, qui pourrait le déranger, ou l’empêcher de s’exprimer.

Et de quoi le patient parle t’il ? Le patient a pour objectif de faire des liens entre son histoire de vie et son problème à l’aide ce que l’on appelle de libres associations.

Cela prend beaucoup de temps, à la fois parce que le patient chemine sans l’intervention du thérapeute, et aussi parce que, souvent, le patient exprime des situations, des émotions, ou tout autre sentiment qui n’ont pas nécessairement de lien avec le problème à propos duquel il consulte.

En résumé, la psychanalyse consiste à se ré approprier son histoire de vie. C’est prodigieusement intéressant mais très ingrat.

Ne fasse hurler les puristes, j’ai pour habitude de dire pour qu’il faut être dans un excellent état mental pour suivre une cure psychanalytique.

La psychologie clinique, comme la psychanalyse, demande beaucoup de temps, d’investissements personnel et… d’argent.

Aujourd’hui, il existe une approche beaucoup plus rapide, laquelle vous offre plus de 95 % de résultats positifs en moins de 2 mois.

Faire le bon choix pour sortir de sa solitude

Puisque votre autonomie et votre bien-être sont importants pour vous, je vous invite à ne pas choisir une approche thérapeutique à la légère. Je tiens cependant à vous préciser que je n’ai absolument rien contre la psychologie et la psychanalyse, bien au contraire.

Je ne saurais que trop attirer votre attention sur vos objectifs de mieux être et d autonomie.

Pour ce faire, devez-vous y passer plus de 10 ans de votre vie, sans certitudes d’amélioration, ou 2 mois avec un taux de réussite de l’ordre de 16 cas résolus sur 17 pour un coût inférieur de… 6000% ?

Solitude : Comment satisfaire votre autonomie ?

Ne pas rationaliser

Je vous conseille que ce qui suit est un peu brutal mais arrêtez de vous comporter de façon rationnelle. A l’inverse, vous aurez toutes les peines du monde à obtenir autonomie et bien-être.

Maintenant, attendez vous à prendre connaissance de quelque chose qui va à l’encontre de toutes les idées reçues et, partant, de l’autonomie et du bien-être.

Je vous explique de quoi il retourne.

Nous avons tous une personnalité laquelle s’est créée sur la foi des diverses expériences vécues depuis notre plus jeune âge, et l’éducation que nous avons reçu.

Ne pas rechercher l’approbation

Chacun de ces facteurs, pris isolément ou globalement, a posé les bases de votre vision de l’échec comme de la réussite (vision des choses – carte du monde).

A tout moment, et à quelque sujet que cela soit, vous pouvez donc avoir peur de ne pas être à la hauteur d’une situation et d’ainsi, perdre en autonomie et en bien-être.

Afin de satisfaire à un certain nombre d’ordres éducatifs que vous avez perçu comme tels dans votre enfance, vous pouvez tenter de contrôler une ou des émotions par rapports à des situations données.

Vous allez donc vous contraindre – vous obliger – à être à la hauteur d’une situation par crainte d’être jugé(e) ou par peur de perdre l’approbation des autres.

Dès lors, vous avez toutes les raisons de perdre cette autonomie tant chérie et le bien-être qui l’accompagne.

En contrôlant votre comportement, en inhibant la réalité de vos émotions, vous adressez un message à votre cerveau. Ce message est très toxique dans la mesure où votre cerveau comprend que vous ne prenez pas la mesure de la gravité des messages qu’il vous adresse.

Pour vous faire comprendre la nécessité d’avoir un comportement adapté, votre système nerveux central va augmenter l’intensité de votre problème.

Partant, plus vous chercherez à éviter honte et culpabilité, plus vous ressentirez honte et culpabilité et moins vos chances de satisfaire autonomie et bien-être seront présentes.

Être à 180° de toute tentative de solution

Plus vous rationaliserez, plus vous serez dans le contrôle et pire sera votre problème.

Si cette façon d’être et de faire pour prendre la maitrise de votre problème vous avait aidé, vous ne seriez pas entrain de lire cette page.

Rationaliser ou intellectualiser un problème consiste à essayer de le comprendre, c’est à dire identifier son « pourquoi ». Plus vous réagissez de la sorte, plus vous tentez de contrôler le problème, plus vous l’enrichissez. Je sais, je suis lourd.

Alors, que faire me direz-vous ?

Simplement, essayez d’accepter l’émotion que vous ressentez, essayez de ne pas lutter contre.

A ce propos, il existe une technique comportementale extrêmement puissante pour reprendre le contrôle de n’importe quel problème en 2 minutes.

Cette technique consiste à imaginer le pire (eh oui!) mais pas n’importe comment. Les résultats de cet exercice sont magiques dans la mesure où c’est ce même exercice qui constitue une porte grande ouverte vers autonomie et bien-être.

Comment aborder la solitude dans sa dimension comportementale ?

Comme vous l’avez compris, il n’existe qu’une seule approche thérapeutique pour vous éliminer votre problème, c’est l’approche comportementale. C’est la plus rapide, la plus facile, et celle dont les effets sont définitifs.

L’approche comportementale ne se pré occupe pas du « pourquoi » vous avez un problème mais plutôt de « comment » le résoudre, du moins dans un premier temps.

En effet, s’il est intéressant de se poser des questions quant à ce qui motive votre problème, vous allez perdre un temps considérable.

Les réponses que vous allez trouver ne vont pas vous rassurer en suffisance, en plus de ne pas être une solution. La question du « pourquoi » arrive dans un temps 2 et doit être abordée avec les bons outils.

Imaginez que votre voiture tombe en panne et que vous téléphonez au garagiste.

Il va sans doute demander pourquoi vous avez acheté cette marque de voiture, avec ce type d’options, de cette couleur, avec ces garnitures de sièges. Etc. Peut-être estime t’il qu’il y a un lien de cause à effet entre la panne de votre auto et vos réponses à ses questions.

Mais pendant que vous discutez de tout çà, la voiture reste en panne et cela risque de durer longtemps. Ce comportement, c’est celui de la psychanalyse ou de la psychologie clinique.

Solitude et autonomie: Être indépendant

Comment retrouver son autonomie en moins de 8 semaines ?

Maintenant, imaginez que je suis le garagiste.

Je vais vous demander ce qu’il s’est passé avant que la voiture ne soit en panne puis ce qu’il s’est passé pendant, c’est à dire: « qu’avez vous essayé de faire pour dépanner votre voiture ? », et, enfin, comment la voiture est tombée en panne. Je vais donc identifier le mécanisme du problème.

Ensuite, je procède par élimination jusqu’à trouver le problème qui empêche la voiture de fonctionner normalement. C’est le processus de contextualisation et de mise en place de stratégie de résolution.

De fait, vous et moi allons agir et non penser, de sorte à débloquer rapidement la situation douloureuse dans laquelle vous êtes. C’est précisément cette démarche contextuelle qui vous offre de rapidement satisfaire votre désir d’autonomie et bien-être.

Cela fonctionne dans plus de 95% des cas et ceci, quel que soit le temps depuis lequel vous êtes en difficulté.

C’est exactement ce que vous pouvez faire avec le Programme thérapeutique comportemental que j’ai conçu à votre intention. Ainsi, vous saurez comment contrôler votre problème en 2 minutes.

Prendre son envol et mettre fin à la solitude

En moins de 8 semaines, la thérapie comportementale permet de résoudre un problème, alors que la plupart des gens qui souffrent comme vous n’y arrivent pas en en plusieurs années.

Comment font-ils ? Ils utilisent les bonnes méthodes, ils se servent des bonnes ressources.

Contrôler angoisse, anxiété, phobie, toc ou dépression en 2 minutes nécessite juste un peu d’investissement personnel de votre part.

Alors, êtes-vous prêt(e) à vous consacrer 15 minutes par jour pendant 1 mois ?

  • Êtes-vous prêt(e) à vous consacrer 15 minutes par jour pendant 1 mois ?
  • Consentez-vous à utiliser des outils scientifiquement approuvés pour neutraliser votre problème ?
  • Acceptez-vous d’utiliser un tout petit objet, d’une façon très amusante, pour retrouver un comportement adulte et, partant, retrouver estime de vous même et confiance en vous, et donc autonomie et bien-être pour sortir de votre solitude ?
  • D’une façon très pragmatique, à découvrir comment faire la paix avec votre passé et, ainsi, cesser de vous en vouloir, cesser de vous sentir coupable, parce que vous avez le plus souvent peur d’avoir peur comme un enfant ?

Êtes-vous prêt(e) à agir le changement pour être autonome ?

Je sais que cela fait des semaines, voire des mois ou des années, que vous cherchez une solution à votre problème de solitude qu’il soit ou non aggravé par des soucis d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de toc ou de dépression.

Je sais aussi que vous avez tout essayé : psy en tous genres, médicaments, médecines alternatives, etc, et que les résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes.

Je sais que vous avez passé beaucoup de temps, et dépensé beaucoup d’énergie (et sans doute aussi de l’argent) pour trouver la meilleure solution à votre problème mais, puisque vous lisez cette page, force est de constater que cela ne fonctionne pas pour vous.

Si je vous dis: « Comment voulez-vous savoir faire quelque chose qu’on ne vous a pas appris ? », cela vous évoque quoi ?

Dès lors, comment faire ? La réponse se trouve dans mon 3è et dernier conseil.

Pour en finir avec la solitude, la barre à gauche toute !

Pour sortir de la solitude, faites le choix de devenir un adulte qui agit autant pour son autonomie que pour son bien être.

Pour satisfaire à cet objectif, ô combien respectable et courageux, j’ai quelques questions à vous poser :

  • Pourriez-vous arrêter de vous perdre en vaines tentatives de solutions ?
  • Aimeriez-vous enfin faire le bon choix pour vous ?
  • Peut-être pour la 1ère fois depuis que vous souffrez, pourriez-vous faire vraiment confiance et VOUS faire confiance ?

Si vous avez répondu « oui », ne serait-ce qu’à une de ces 3 questions, alors vous êtes prêt(e) à agir pour instaurer un vrai changement dans votre vie.

A tout de suite. Je vous exprime toute ma gratitude pour votre intérêt, et votre confiance.

P.S: Si vous ne faites pas ce qu’il faut pour retrouver autonomie et bien-être, il ne se passera rien.

Vous avez le droit de vous auto manipuler, voire de vous auto-saboter mais gardez à l’esprit que prenez ainsi le risque d’être otage de votre solitude.

N’oubliez jamais que si, pour vous même, vous pensez, avec humilité, être la personne la plus importante sur terre, vous vous devez à vous même de prendre soin de vous comme de faire ce qu’il faut pour faciliter votre autonomie et votre bien être.

Si vous ne le voulez pas, vous allez le droit de préférer votre souffrance à un vrai changement, opportun et durable.

A ce propos, ne dit-on pas : « Choisir, c’est renoncer« .

Je vous laisse le soin de répondre à cette question et, en fonction de votre réponse, de faire le choix ou non d’utiliser la solitude comme un moteur de changement.