Cela fait plus de 25 ans que je m’occupe de personnes qui cherchent à soigner l’angoisse, traiter l’anxiété, vaincre la phobie, soigner une dépression.
A tous ces sujets, quelque chose m’interpelle sans cesse. Une sorte de comportement qui nous adresse un message qui m’inspire une ode récurrente à la dictature du bonheur. Un plaidoyer constant où celles et ceux qui ne comprennent pas qu’être heureux, c’est obligatoire.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous. Avez-vous parfois, si ce n’est tout le temps, l’impression que chez les autres c’est bien alors que chez vous c’est la guerre en Ukraine ou en Palestine ? Vous arrive t’il d’avoir cette terrible impression que, quoique vous fassiez, rien ne va.
Avez-vous ce pénible et fréquent sentiment qu’alors que vous faites tout pour vous en sortir du mieux possible, il y a toujours quelqu’un ou quelque chose qui met à terre vos ambitions de bien être ?
Vous arrive t’il d’avoir l’impression que lorsque vous essayez de suivre des principes de bonheur dûment asséné par des marketeurs enfiévrés, vous n’arrivez pas à grand chose, si ce n’est de considérer que, décidément, vous êtes un bras cassé, un bon à rien ou à pas grand chose qui a toutes les raisons d’avoir peur de l’échec ?
Obligation de réussir à être heureux
Si tel est le cas, alors nous sommes vraisemblablement quelques millions à partager cette impression désagréable et tenace. Alors, je me suis posé une question. Une parmi d’autres, dont il est vrai qu’elle m’escagasse quelque peu.
Sommes-nous responsable de nos échecs, ou présumés tels ?
Et si tout cela reposait sur la dictature du bonheur, celle là même qui, par définition, et dans tous les cas, fait notre quête est vouée à l’échec ?
Nous y prenons nous de la mauvaise façon ?
Autant de questions, comme bien d’autres, à propos desquelles je vais partager mon point de vue avec vous. Vision à propos de laquelle, bien sur, vous n’êtes pas obligé d’être d’accord. N’est pas dictateur qui veut…
Depuis des années, nous sommes sournoisement abreuvés de messages en tous genres. Ces informations, relayées par les médias, nous répètent à l’envi qu’il existe des méthodes simples pour être heureux. Mais, dans le même temps, il nous est dit deux choses très contradictoires.
Premièrement, d’aucuns prétendent avoir les moyens de nous aider à nous rendre heureux. Sous-entendu, nous ne le sommes pas. Deuxième volet du message. Si nous ne faisons pas ce que l’on nous indique de faire, nous sommes mauvais.
La nature humaine est ainsi faite qu’elle ne peut s’empêcher de se comparer au reste du monde. Il y a fort à parier que la plupart de celles et ceux qui le peuvent se jettent sur ces méthodes sans objectivité.
Ainsi, il suffit de quelques mots et phrases intelligemment construits pour nous épater, nous faire saliver, faire monter la sève du désir en opposition à la frustration du plaisir totalement impossible à satisfaire.
Le diktat du bonheur : un échec programmé
Parce qu’en fait, de quoi s’agit-il ?
Le premier point, c’est de nous marteler que nous ne sommes pas ceci ou cela. Le second est que nous devons donc être cela ou ceci. Le troisième, que si nous n’avons pas les moyens d’évoluer, d’autres peuvent les mettre à notre disposition.
Enfin, que si nous ne faisons pas ce qu’il nous est quasiment enjoint de faire, ne nous plaignons pas. Il suffit d’assemblages verbaux bien marketés pour appâter le chaland. Comme un appât sur une canne à pêche. Il faut que cela brille, que cela donne l’illusion. Ferrer la bête, c’est l’objectif.
Celle ou celui qui résiste à l’appât, ou s’en tient à l’écart, prend des risques. Au mieux, le risque de ne pas partager le bien être ou présumé tel du plus grand nombre. Au pire, de continuer à se sentir angoissé ou anxieux faute d’utiliser des méthodes qui, pourtant, nous dit-on, ont fait leur preuve sur le plus grand nombre.
Et là, que se passe t’il ?
Sachant que si nous ne fonctionnons pas comme tout le monde, nous prenons le risque d’être exclu, mis à l’écart, nous courrons celui de nous sentir différents. Même si, à propos de cette notion de différence, d’autres messages, avec d’autres objectifs, nous informent que la richesse naît de la différence
La dictature du bonheur : vivre ou mourir
Voilà à quoi tient cette dictature du bonheur.
Si nous ne sommes pas heureux alors que le système nous en offre les moyens, c’est de notre faute. Si nous ne vous comportons pas de façon adaptée – répondre favorablement à une offre quelconque propre aux changements -, nous en sommes quittes pour souffrir.
Et voilà qu’un sentiment de culpabilité fait son apparition comme pour nous dire qu’il ne tient qu’à nous que notre vie change.
Dans le cas où nous résistons au changement, de multiples et nouveaux messages nous sont adressés, lesquels disent tous la même chose sous un angle différent. Cela s’appelle de la publicité.
Le processus qui vient de vous être présenté est celui là même sur lequel les marketeurs et les publicitaires font leur beurre. Celui de la manipulation, de l’ordre caché, comme une peur souterraine savamment distillée.
C’est la dictature du bonheur au sens où, comme le laisse entendre la définition citée précédemment, il s’agit d’exercer un pouvoir absolu sur une personne ou un groupe pour qu’ils prennent une décision conforme à un objectif donné. C’est la fonction même des réseaux sociaux.
Réseaux sociaux et dictature du bonheur
Les réseaux sociaux ont profondément modifié notre manière de vivre et de percevoir le monde qui nous entoure. Avec des millions d’utilisateurs actifs chaque jour, ces plateformes de médias sociaux ont un pouvoir immense sur notre quotidien. En effet, ils influencent nos interactions sociales, notre façon de consommer de l’information et même notre bien-être mental.
Les réseaux sociaux permettent de créer une image de marque, d’accroître la notoriété et la visibilité d’une entreprise ou d’un individu. En utilisant des stratégies de communicationdigitale et de marketing digital, il serait donc possible de toucher des milliers voire des millions d’utilisateurs à travers le monde.
Grâce au référencement naturel, aux mots-clés et aux hashtagspertinents, il serait possible d’accroître notre présence sur le web et d’augmenter notre notoriété de manière significative.
Les réseaux sociaux ont également un impact sur notre bonheur en nous permettant de créer des liens avec d’autres personnes, de partager des moments de notre vie et de rester en contact avec nos proches.
Cependant, cette constante exposition à des images parfaites et des vies soi-disant idéales peut aussi avoir un impact négatif sur notre santé mentale en nous poussant à comparer notre propre existence à celle des autres.
Il est donc vital de garder à l’esprit que ce que l’on voit sur les réseaux sociaux n’est souvent qu’une facette de la réalité et que la vraie vie ne se résume pas à des filtres Instagram.
Les réseaux sociaux peuvent également être un terrain propice au harcèlement et aux discours haineux. Il est donc essentiel que toutes et tous nous restions sensibles à l’importance du respect et de la bienveillance en ligne.
Les influenceurs et influenceuses ont un rôle crucial dans la diffusion de messages positifs et dans la promotion du bien-être sur les réseaux sociaux. Responsabilités dont fort peur d’entre eux ont vraiment conscience.
En effet, ils ont la capacité d’influencer le contenu partagé et de véhiculer des valeurs importantes pour la société. Ainsi les réseaux sociaux peuvent être à la fois une source de bonheur et de stress.
Il est essentiel de les utiliser de manière responsable et de ne pas se laisser submerger par cette multitude d’informations dont la plupart relève du spectacle organisé ou du voyeurisme guidé.
Une contrainte permanente à être heureux
Pour s’assurer de la satisfaction de l’objectif, des pressions renouvelées sur des groupes vont être exercées que ce soit. ia les réseaux sociaux, la réception de mails publicitaires, ou des publicités en ligne comme à la télévsion ou encore à la radio. Tous les réseaux de communication ont leur public et, partant,n leur importance.
Tôt ou tard, nous rendons les armes, et fléchissons à l’ordre donné et réitéré de consommer tel produit ou service. Dans le cas contraire, nous sommes voués aux gémonies et passons pour des « has been« , ces personnes qui ne sont pas dans le mouvement, donc résolument passéistes, et anti modernes.
Enfin, c’est le risque.
C’est un risque parce que le système sait, tôt ou tard et de façon opportune, nous faire savoir que nous sommes à la dérive. Mais qu’il n’est peut-être pas trop tard pour agir moyennant quelques petits arrangements.
Si nous n’y accédons pas, attention ! Nous allons tout perdre, progressivement. En fait, la dictature du bonheur c’est un peu comme un interrogatoire. On exerce sur nous une pression continue, une contrainte en somme, alors, nous finissons par passer à l’acte comme d’autres passent aux aveux, partant, à consommer l’idée d’un bonheur retrouvé.
Cela donne toute son importance au temps. Tôt ou tard, nous donnons foi aux sirènes de la communication liées à cette dictature du bonheur relatives à la plupart des domaines de nos vies.
Le langage de la dictature du bonheur
Résister à la dictature du bonheur est aussi difficile que de ne rien dire à celle ou celui qui, depuis 3 minutes, nous colle régulièrement une claque derrière la tête pour nous faire réagir.
Si vous ne disons rien, la pression s’accentue. Si nous disons quelque chose, ou réagissons mal, nous passons pour de mauvais coucheurs alors que l’autre ne veut que s’amuser.
Résister à la dictature du bonheur c’est comme ne rien dire face à la mauvaise foi, à l’arrogance, ou à la bêtise. La difficulté n’est pas tant de résister à la dictature du bonheur mais plutôt de nous ouvrir au nôtre, tel que nous le concevons, si tant est que nous en ayons une idée.
Mais il est vrai que c’est là que les choses se compliquent.
Parmi tout ces océans de bonheur proposés, ou imposés, est-ce que nous avons le droit d’aller mal, de nous sentir mal ? Je suis désolé de plomber l’ambiance, mais je crois que j’ai toutes les peines du monde à partager un bonheur auquel je ne m’identifie pas sachant que pour aller bien… il faut aller mal !
Être un winner ou rien
Si j’en crois les grands principes de la consommation, voire de la grande consommation, pour être reconnu, il est important de consommer tous de la même chose, des mêmes produits : téléphone mobile, télévision dernier cri, voiture électrique, et j’en passe.
Dès lors, celle ou celui qui roule dans une BMW n’est pas identifié et considéré de la même façon que celle ou celui qui roule dans une Dacia, sachant qu’il y a fort à parier que l’un et l’autre n’ont pas la même vision du bonheur.
Il y a celui qui mange des pommes de terre pour remplir le grand réservoir de sa voiture. Il est heureux de montrer sa belle auto. Excité d’être identifié comme un « winner« , mais bien triste quand, seul, dans son studio sans âme, il aspire à sa prochaine sortie dans sa belle auto.
Il y a le propriétaire de la Dacia qui, lui, ou elle, mange peut-être à sa faim. Il peut remercier sa petite auto qui lui coûte si peu, mais est vivement moqué par les chantres de l’esthétisme, parce que sa voiture, quel camouflet à l’esthétisme. Peut-être, mais, il a son petit bonheur à lui.
L’un comme l’autre répondent à des messages sociaux et affectifs qui conditionnent leur choix. L’un comme l’autre, sur la vision de leur bonheur fantasmé répondent positivement à une image. Pour être heureux, agissez par rapport à votre vision des choses. reste à savoir si les intéressés agissent sur la foi de leur seule vision, ou en fonction de l’image qu’ils veulent donner d’eux aux autres, ou de la peur d’être jugés.
Ainsi, c’est en permanence, dans tous les domaines de notre vie, la dictature du bonheur. Être heureux passe par la consommation ou l’usage répété d’un certain nombre de choix et de comportements qui nous sont été savamment distillés.
Le régime de la peur
Nous vivons dans une ère où la peur de la frustration le dispute à l’horloge. Tout doit aller vite et être conforme aux diktats d’un certain nombre de personnes. Ceux-là mêmes qui détiennent un pouvoir, celui de savoir nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
D’ailleurs, ne dit-on pas que le vrai pouvoir est celui de l’information ? Dans le cas contraire, pourquoi des hommes comme Vincent Bolloré, de sinistre réputation, cherchent t’ils tant à investir dans la communication (Groupe Vivendi, C8, etc.), si ce n’est pour imposer leur loi, leur vision du monde ?
Nous sommes de plus en plus éduqués dans cette idée qui veut que le temps passe vite et qu’il nous fait nous décider instantanément. Si nous ne faisons rapidement ce qui nous est proposé, ou imposé, la malheur nous est promis. Si nous ne portons pas les dernières chaussures à la mode, nous sommes des losers.
Cahincaha, nous apprenons à vivre dans la peur, celle du manque comme celle d’être jugés par nos pairs.
La dictature, c’était la magistrature suprême et extraordinaire exercée dans l’empire romain. Vous comprenez le principe ? C’est l’exercice du droit de vie et de mort : nous répondons favorablement, conformément à ce qui est attendu, nous restons en vie.
Dans le cas contraire, nous mourrons quelle qu’en soit la façon et, à ce propos, la mort physique est un moindre mal en comparaison de la mort sociale.
Comment résister à la dictature du bonheur ?
Existe t’il vraiment un moyen de résister à la dictature du bonheur ?
Honnêtement, je ne sais pas. Je pense que chacun d’entre nous peut avoir la sienne, s’il le souhaite. S’il ou elle ne se sent pas victime de la dictature du bonheur, nul n’est besoin de résister. Dans le cas contraire, je vous explique brièvement comment vous pouvez agir pour résister aux sirènes d’un bonheur prétendu.
C’est simple, voire basique : prenons le temps, celui de nous laisser naturellement inspirer, celui de comprendre, et d’assimiler. Laissons nous le temps au désir, seule voie possible au plaisir sans contraintes.
Résister à la dictature du bonheur, et à son langage, c’est prendre le temps : celui de vivre et d’assumer que, quelles que soient nos émotions associées à une quelconque frustration, nous avons le droit de choisir et de jouir de notre frustration.
A ce propos, rappelons nous : tout comme l’échec est le début de la réussite, la frustration est la porte d’entrée au désir, ce dernier nous donnant accès au plaisir, si tel est notre désir. La plaisir sera donc un aboutissement de nos désirs, mais le désir seul peut aussi être un plaisir.
Donner du sens pour tendre vers le bonheur
Nous avons le droit de me sentir malheureux même si certaines personnes pensent que nous avons tout pour être heureux. Mais, peut-être manquons nous de l’essentiel ?
Nous avons le le droit d’exprimer notre désaccord, même si cela déplaît et nous vaut exclusion. Nous avons le droit d’être insensible à une œuvre d’art que la plupart encense. Dussions-nous passer pour des incultes dénués d’émotions.
Nous avons toute latitude pour évoluer à notre façon, et non comme d’aucuns nous l’imposent. Nous avons le droit d’être un mouton noir et non un mouton bêlant. Et si je veux être ce dernier, personne n’a le droit d’en juger.
Notre bonheur ne consiste t’il pas à essayer de donner un sens à nos vies ? Notre bonheur, c’est d’accepter que, parfois, nous sommes triste ou en colère et que rien ni personne n’y peut rien changer. Notre bonheur, c’est ce que nous nous offrons comme ce que nous nous refusons, en conscience.
Notre bonheur, c’est celui de faire des choses qui nous procurent des émotions, qui donnent un sens à nos vie respectives. Nos émotions, c’est notre vie et nous essayons de la penser et de la vivre du mieux que nous le pouvons bien que, parfois, ou souvent, nous agissons de façon dysfonctionnelle.
Dès lors, nous opposer et alimenter les conflits plutôt que de les fuir est parfois la seule façon d’avoir de soi une image positive puisque nous nous affirmons.
Heureux si je veux…
Résister à toutes formes de dictatures, tel pourrait être notre bon plaisir mais cela ne m’empêche pas d’avoir peur. Parfois, nous sommes angoissés mais pas dupes. Nous prenons le risque d’être seul en résistant à la dictature du bonheur mais, in fine, nous ne sommes jamais ni vraiment seuls.
Alors, heureux, si nous le voulons et comme nous le voulons, surtout pas comme certaines huiles nous en donnent l’ordre, sans pensées ni libre arbitre, sans cette impression mortifère d’être sous le contrôle de quelqu’un ou d’un système insupportable.
Faire comme tout le monde est quasi impossible sans que, pour autant, nous voulions nous démarquer. Cela ne fait pas de des personnes incontrôlées ou incontrôlable.
Puisque nous évoluons en liberté surveillée, apprécions l’idée de jouer avec nos geôliers.
Le grand truc, ou la grande expression quand quelqu’un a un problème, c’est de lui dire qu’il psychote. Une façon comme une autre de signifier que l’on se fait des idées. Or, cette expression, née du mot psychose, n’est pas innocente, et le fait de la faire glisser dans le langage commun n’est pas innocente non plus.
C’est un abus de langage qui a pour fonction de marquer les esprits pour indiquer la gravité de l’illusion, et la nécessité de revenir à la réalité.
Je m’en veux déjà d’éventuellement jouer les redresseurs d’expression inappropriée, mais il me semble important de resituer le contexte de la psychose, partant, de la remettre à la place qui est la sienne.
Du coup, sachez que la psychose est un trouble particulièrement dangereux et que les personnes concernées n’en sont pas forcément conscientes.
C’est la raison pour laquelle, je fais état dans cet article lié à la psychose des éléments suivants :
Définition de la psychose.
Causes et symptômes de la psychose.
Comment traiter la psychose.
Définition de la psychose
Le mot psychose traduit une perte de contrôle avec la réalité. Selon le dictionnaire Larousse, c’est, je cite :
» L’altération globale de la personnalité bouleversant les rapports du sujet avec la réalité ».
La psychose est donc une maladie mentale grave qui entraine un état d’irréalité et de délire qui s’apparente à un sentiment de persécution identique à de la paranoïa. L’une de ses caractéristiques principales est le déni de la personne considérée comme psychotique par rapport à sa situation.
Les hommes sont les plus touchés par ce trouble du comportement qu’est la psychose. Les premiers signes psychotiques émergent souvent au cours de l’adolescence puisqu’ils font leur apparition entre 16 et 30 ans. Pour les personnes ayant déjà souffert d’une maladie mentale par le passé, les risques de souffrir d’un trouble psychotique sont importants.
Causes et symptômes de la psychose
Au tout premier épisode de crise de psychose, il est relativement difficile d’en déterminer les causes avec précision. Les symptômes psychotiques a un lien direct avec d’autres troubles psychiques comme la dépression , et aussi la toxicomanie, ou encore la psychose maniaco-dépressive, la schizophrénie et, bien sûr, une névrose.
Voilà pourquoi, dès les premiers soupçons, il est important d’agir. Ainsi, vous trouverez ci-dessous quelques symptômes qui devraient éveiller votre vigilance.
Pensées confuses
Penser à un million de choses à la fois, et ne rien pouvoir rien faire entre chaque pensée, indique un trouble conséquent. Si votre esprit est agité, et part dans tous les sens tout le temps, c’est le signe d’un trouble psychique important.
Problèmes de concentration
Pour une personne souffrant de trouble psychotique, il est impossible de se focaliser sur une tâche. Encore moins de l’accomplir du début jusqu’à la fin. Cette personne atteinte de psychose est très désorganisée. Elle a plusieurs tâches inachevées en attente.
Idées délirantes
Une personne souffrant de psychose a tendance à tout envisager de façon négative, et voit le mal partout. Dès qu’une chose ne se passe pas comme elle l’a prévu, elle dramatise la situation et pense qu’il y a un complot contre elle, ce qui fait penser à un trouble paranoïde comme évoqué précédemment.
La question de la violence
Dirigée contre soi ou contre les autres, quand elle devient récurrente, la violence est le signe d’un déséquilibre psychique. S’il est normal de s’énerver, ou de se mettre en colère, çà l’est beaucoup moins de faire preuve d’agressivité ou de devenir violent à chaque fois que quelque chose ne va pas. Ce peut être révélateur d’une maladie mentale relativement grave.
La perte de contrôle
Impression de perdre le contrôle de ses pensées,
Illusion d’avoir le contrôle des pensées des autres,
Hallucinations auditives,
Être le ou la seul(e) à entendre des voix, comme à voir des choses ou des personnes,
Bouffée délirante.
Si cela vous arrive souvent, ou si l’un de vos proches en parle souvent, avec l’illusion d’avoir un don de vision, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. C’est l’un des signes les plus alarmants du trouble psychotique.
Un témoignage explicite au sujet de ce trouble de la personnalité
Voici un témoignage anonyme dans lequel vous vous retrouverez peut-être :
« Je n’arrivais plus à me concentrer, et mes pensées allaient dans tous les sens. Même quand une tasse tombait dans ma cuisine, je pensais à un tremblement de terre. J’avais l’impression qu’on essayait constamment de me faire du mal. Je vivais dans une peur permanente. J’entendais des voix dans ma tête qui me tourmentaient et m’incriminaient pour chaque acte que je posais. J’ai bien gardé tout cela pour moi, car je pensais que c’était normal. Ce n’est qu’après des consultations et un traitement que j’ai compris que je souffrais d’un trouble psychotique.«
Si ce témoignage évoque quelque chose pour vous, à votre sujet ou à celui d’un proche, ne conservez pas ce que vous ressentez par devers vous. Parlez-en et agissez en conséquence afin de bénéficier d’un traitement de la psychose adapté à votre cas ou à celui de la personne intéressée.
Le traitement de la psychose
À priori, le premier réflexe pour retrouver une santé mentale équilibrée est de recourir à des médicaments en consultant un psychiatre. Bien que cela soit efficace sur le long terme, les effets secondaires de la médication sont importants, et peuvent vous affecter pour le reste de vos jours. Il s’agit de :
Le traitement médicamenteux de la psychose s’entend à vie. Vous risquez alors de ne plus pouvoir vivre sans prendre des cachets, ce qui vous retire toute autonomie, à plus forte raison si vos troubles mentaux ont nécessité plusieurs hospitalisations ce qui peuvent avoir été rendues nécessaires par une psychose hallucinatoire chronique.
Si vous souhaitez être libre de toute entrave médicamenteuse, l’une des solutions contre la psychose est de recourir directement à une thérapie comportementale, une thérapie brève orientée solutions. Elle est fortement recommandée dans le traitement de multiples troubles psychiques dont la psychose.
Dans une démarche structurée, le coach comportemental aide son patient à reconnaître la réalité de son problème psychique afin d’initier le processus de guérison.
Psychose et approche comportementale
La démarche se résume en 4 étapes :
Faire le point des pensées et des comportements problématiques avec le patient afin de faire un bilan émotionnel et mental. Ce bilan intègre des facteurs liés à l’environnement affectif, social, professionnel, et économique.
Identifier un ensemble de pensées et de comportements plus adaptés à la situation du patient
Selon un planning précis, exposer – mentalement – le patient aux situations à la base des symptômes ressentis. Ceci afin de tester les schémas de pensée et de comportements préalablement convenus.
Observer les réactions physiques et psychiques du patient pour ajuster les schémas de pensées et les comportements théoriques.
Conception et mise en place de comportements de changement (cf. conduite du changement).
Un suivi dans le cadre de l’approche comportementale dure entre 6 et 8 semaines. Pour obtenir des résultats rapides, il est généralement convenu d’une fréquence régulière.
Cependant, la personne qui consulte le coach ou thérapeute, peut envisager de mettre en place un système de consultations ponctuelles en fonction des exercices prescrits, et, bien sur, du délai nécessaire à leur réalisation.
Cela signifie qu’entre deux séances, le patient a un ensemble d’exercices à suivre. Il s’agit pour lui de reprendre progressivement le contrôle de sa vie. Le traitement se fait sans médicaments et n’a aucun effet secondaire.
Traitement de la psychose par une démarche structurée
Plus vite vous consultez, plus vite vous guérissez. Je vous suggère donc de ne pas attendre que les symptômes de la psychose empirent.
Quelle qu’en soit la raison, peut-être ne pouvez vous pas consulter un comportementaliste à son cabinet. Il est vrai que nous sommes en petit nombre.
Le trouble bipolaire alimente bien des fantasmes, des interrogations, voire des suspicions, en matière de comportement comme en matière médicale. Je ne vous cache pas mes réserves quant au diagnostic de ce trouble.
En effet, à la faveur de mes 25 années d’expérience liées à l’exercice de la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions au sein de mon cabinet, j’ai souvent été confronté à des personnes diagnostiquées comme souffrant de trouble bipolaire comme moi je m’appelle Vincent Van Gogh.
D’ailleurs, à propos de cet artiste peintre, plusieurs médecins sont convaincus que Vincent Van Gogh (1853 – 1890) souffrait de trouble bipolaire. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), ce trouble occupe le 6ème rang parmi les maladies génératrices de handicap en termes de coût social et économique.
Alors, plutôt que de gloser autour du trouble bipolaire, et d’alimenter les fantasmes – ce que les espagnols appellent « La Chimerra« , je vous invite à lire l’article qui suit dans lequel je fais un parallèle entre troubles bipolaires et maniaco-dépression ou troubles maniaco-dépressifs.
Comment traiter le trouble bipolaire ?
Le traitement le plus utilisé dans le cadre du trouble bipolaire est pharmacologique. Le médecin prescrit à son patient des thymorégulateurs, encore appelés « régulateurs de l’humeur ». Ils diminuent la durée, l’intensité et la fréquence des épisodes de trouble bipolaire.
Les molécules les plus utilisées sont le lithium (sels de lithium), le Valpromide, le Divalproate (plus connu sous le nom de Depakote), l’olanzapine, et le Risperidone ou Risperdal. Ces médicaments permettent également d’améliorer la qualité de vie entre deux crises.
Le principal inconvénient de ce type de traitement est que son efficacité ne peut être évaluée qu’après 6 mois minimum. Dans la plupart des cas, ce traitement doit être maintenu à vie.
Sans remettre en cause l’intérêt de ces médicaments, je vous conseille vivement d’associer ce traitement pharmacologique à une thérapie comportementale de type Palo Alto. En effet, cette approche thérapeutique permet de prévenir aussi bien l’aspect dépressif que l’aspect maniaque du trouble bipolaire. Dans sa démarche, le thérapeute comportemental se focalise sur les difficultés du patient.
L’objectif du comportementaliste est que le patient parvienne lui-même à lutter contre les pensées négatives qui envahissent son esprit. Ceci afin de retrouver une pleine confiance en lui-même.
À l’aide d’exercices spécifiques issus de l’approche systémique de Palo Alto, le thérapeute comportemental aide son patient à mieux communiquer, tant avec lui même qu’avec ses proches, à appréhender de façon plus claire ses émotions. Partant, à les exploiter au mieux de ses intérêts.
En 6 à 8 semaines de thérapie comportementale, une personne victime d’un trouble bipolaire est en mesure de gérer les crises dépressives et/ou maniaques, et ne se laisse plus submerger par elles.
Les différents traitements du trouble maniaco-dépressif
Si vous êtes maniaco-dépressif, il existe des traitements efficaces pour lutter contre ce trouble de l’humeur, mais il faut éviter de vous traiter seul. Je pense à l’auto-médication. Je vous recommande d’être suivi par un médecin psychiatre, à tout le moins, au début.
Il faut dissocier le traitement en période de crise, d’un traitement à long terme. Le traitement en période de crise traite les symptômes et, à long terme, il régularise l’humeur.
Le traitement de la bipolarité nécessite un traitement médical. Ce traitement est accompagné d’une prise en charge thérapeutique. Je fais allusion à un coach ou à un psy comportemental.
Rappelons-nous qu’une prise de médicaments sans travail thérapeutique n’a aucun sens.
Le traitement médical du trouble maniaco-dépressif
Des médicaments sont prescrits aux personnes qui souffrent de troubles maniaco-dépressif. Ils ont pour fonction de traiter symptômes de la maladie. Un somnifère est prescrit au malade pour qu’il retrouve un sommeil réparateur. Les antidépresseurs jouent un rôle de soutien de l’humeur, afin de contenir, voire éviter, la tristesse.
Le traitement le plus efficace dans le domaine de la bipolarité est un complément alimentaire, le sel de lithium. Celui-ci est prescrit au maniaco dépressif de façon continue, et, la plupart du temps, pendant toute sa vie. Cela permet de stabiliser et de régulariser l’humeur, afin de vivre une vie normale au sens équilibré du terme.
Le lithium est utilisé en psychiatrie depuis 1945. Sa manipulation, et son dosage, sont très délicats. Leur utilisation est le domaine de spécialistes.
De tous les traitements médicamenteux, le lithium est le plus ancien, le plus spécifique, et le plus efficace, en tous cas pour lutter contre les troubles de la bipolarité. Il agit en réduisant la durée, la fréquence et l’intensité des différents épisodes maniaques ou dépressifs, et participe à améliorer la qualité de vie du patient.
Le lithium est plus efficace sur les phases maniaques que sur les phases dépressives. En effet, la phase maniaque procure une sensation de puissance telle, que beaucoup de patients maniaco dépressifs ont du mal à y renoncer.
Le plus difficile pour les patients traités contre la maniaco dépression est de suivre un traitement à vie. Pire, certains patients, en phase maniaque, ou d’excitation, ne reconnaissent pas qu’ils sont malades. Dans ces cas, ils n’acceptent pas d’être traités et thérapeutiquement suivis en conséquence, ce qui rend la situation encore plus complexe.
Le traitement thérapeutique de la maniaco-dépression
En matière de maniaco-dépression, la prise en charge thérapeutique est essentielle, autant pour la personne atteinte de trouble maniaco dépressif, que pour sa famille, et aussi le reste de son entourage.
Ce suivi thérapeutique peut-être être bref grâce à l’approche comportementale systémique de Palo Alto, une approche stratégique et brève. Ce même suivi thérapeutique ne débute qu’après une stabilité obtenue grâce à la prise en charge médicamenteuse.
Pour son entourage, la thérapie passe le plus souvent par la participation à des groupes de parole auxquels sont associés les parents, mais aussi la famille au sens large ou des patients qui souffrent de la même pathologie.
Cette thérapie, le plus souvent dite systémique ou relevant de la systémie familiale – permet à la famille comme à l’entourage proche du malade, de mieux comprendre la maladie et le malade, partant, d’ajuster leurs comportements face au malade, surtout lors des périodes de crise.
Pour conclure, il est important que la personne victime de trouble maniaco-dépressif adopte une hygiène de vie saine. C’est-à-dire :
Éviter le stress, autant que faire se peut,
Dormir suffisamment,
et avoir une alimentation équilibrée.
Cela est d’autant plus important qu’il n’est pas rare que, dans la phase dépressive, la personne malade soit victime d’angoisses, ou de crises d’angoisses.
Si vous souffrez d’un trouble maniaco dépressif, sachez que la médiation, la relaxation, l’auto hypnose, mais aussi le sport, vous aident au quotidien et abaisse votre niveau de stress.
Dans ce blog, j’évoque souvent la question liée à la gestion du stress et, plus spécifiquement, l’attention qu’il convient de porter à la « spirale de la pression ».
Définition du trouble bipolaire
Encore appelé psychose maniaco dépressive, ce trouble est une maladie psychiatrique essentiellement caractérisée par des troubles de l’humeur. Il arrive à tout le monde d’alterner les moments de joie et de tristesse, d’excitation et d’abattement. Mais chez une personne qui souffre d’un tel problème émotionnel, ce changement d’humeur est totalement hors de contrôle.
Ce trouble entraîne d’importants problèmes dans les relations professionnelles, familiales, amicales et amoureuses. Cette maladie peut être également à la base de problèmes financiers voire de problèmes judiciaires dans certains cas. En effet, il peut arriver que la personne malade commette des actes répréhensibles sans en être pleinement consciente.
Les 2 phases du trouble bipolaire
Il y a généralement deux principales phases (ou aspects) chez les personnes qui souffrent de cette maladie psychique :
Maniaque.
Dépressive..
La phase maniaque du trouble bipolaire correspond à des temps où la victime est extrêmement active, à la limite de l’euphorie. Cela est visible dans son comportement. La personne concernée commet ce qu’il est convenu d’appeler « des folies ». C’est à dire qu’elle s’investit spontanément, et exagérément, dans des projets hors normes, ou fait des dépenses inconsidérées.
La phase dépressive du trouble bipolaire correspond à une chute brutale, soudaine et totale de l’humeur.
La victime ressent donc une profonde tristesse au point de cesser toute activité. En pareille situation, on constate un repli sur soi, une profonde solitude, et l’apparition d’idées suicidaires.
Les différents types de trouble bipolaire
Caractérisé par une succession rapide d’épisodes euphoriques et dépressifs en une même journée.
C’est le plus fréquent. Il s’exprime par une succession d’épisodes dépressifs puis l’apparition d’un épisode euphorique. La différence repose sur un épisode euphorique peu prononcé. La victime se sent relativement normale au point d’envisager d’arrêter son traitement. Cela n’est qu’un leurre. Peu de temps après, les épisodes dépressifs surviennent à nouveau, et se font de plus en plus intenses.
Les symptômes du trouble bipolaire
Ces symptômes diffèrent en fonction de la phase dans laquelle se retrouve la victime. Phase maniaque, ou phase dépressive.
La phase maniaque
Au cours d’une phase maniaque on relève les comportements suivants :
Idées de grandeur qui sont des signes d’une trop haute opinion de soi,
Réduction des besoins du sommeil due à la surexcitation,
Sentiment de bonheur intense ou irritabilité excessive,
Prise de médicaments pour le traitement de maladies graves comme les corticoïdes, la maladie de Parkinson.
Prise d’antidépresseurs ou d’anti inflammatoires.
Comment traiter le trouble bipolaire ?
Le traitement le plus utilisé dans le cadre du trouble bipolaire est pharmacologique. Le médecin prescrit à son patient des thymorégulateurs, encore appelés « régulateurs de l’humeur ». Ils diminuent la durée, l’intensité et la fréquence des épisodes de trouble bipolaire.
Les molécules les plus utilisées sont le lithium (sels de lithium), le Valpromide, le Divalproate (plus connu sous le nom de Depakote), l’olanzapine, et le Risperidone ou Risperdal. Ces médicaments permettent également d’améliorer la qualité de vie entre deux crises.
Le principal inconvénient de ce type de traitement est que son efficacité ne peut être évaluée qu’après 6 mois minimum. Dans la plupart des cas, ce traitement doit être maintenu à vie.
Sans remettre en cause l’intérêt de ces médicaments, je vous conseille vivement d’associer ce traitement pharmacologique à une thérapie comportementale de type Palo Alto. En effet, cette approche thérapeutique permet de prévenir aussi bien l’aspect dépressif que l’aspect maniaque du trouble bipolaire. Dans sa démarche, le thérapeute comportemental se focalise sur les difficultés du patient.
L’objectif du comportementaliste est que le patient parvienne lui-même à lutter contre les pensées négatives qui envahissent son esprit. Ceci afin de retrouver une pleine confiance en lui-même.
À l’aide d’exercices spécifiques issus de l’approche systémique de Palo Alto, le thérapeute comportemental aide son patient à mieux communiquer, tant avec lui même qu’avec ses proches, à appréhender de façon plus claire ses émotions. Partant, à les exploiter au mieux de ses intérêts.
En 6 à 8 semaines de thérapie comportementale, une personne victime d’un trouble bipolaire est en mesure de gérer les crises dépressives et/ou maniaques, et ne se laisse plus submerger par elles.
Trouble bipolaire versus trouble maniaco-dépressif
Êtes-vous maniaco-dépressif, ou au contraire quelqu’un de tout à fait normal ? Si tant est qu’être normal soit… normal ? Mais avant d’aller plus loin, je vous propose de poser le cadre :
Qu’est-ce que la maniaco-dépression ?
Quels sont les symptômes qui caractérisent un trouble maniaco-dépressif ?
Quels médicaments ou traitements s’avèrent efficaces lorsqu’on est maniaco-dépressif ?
Symptôme maniaco-dépressif : un trouble ondulatoire
Le maniaco dépressif est une personne qui souffre de la maladie appelée maniaco-dépression, ou encore trouble de la bipolarité.
La maniaco-dépression est un problème particulièrement pénible à vivre. Il fait partie des maladies souvent nommées troubles ondulatoires. En effet, c’est une maladie qui agit sur l’humeur et qui entraîne des troubles émotionnels, plus classiquement appelés troubles du comportement.
Si vous êtes maniaco dépressif, vous vivez des périodes d’alternance entre des phases de dépression et des phases d’euphorie, ou phases dites maniaques.
Maniaco-dépressif : la phase maniaque ou euphorique
Une phase maniaque liée à un trouble maniaco-dépressif, ou phase d’euphorie, se caractérise par une sensation de puissance, de grandeur, voire, de contrôle excessif. Le maniaco-dépressif a une activité débordante, et la sensation d’une énergie démesurée laquelle lui fait surestimer ses capacités.
Cette phase s’exprime par :
Une grande agitation,
Un sommeil réduit à quelques heures, mais sans fatigue,
Une augmentation de l’appétit sexuel,
Un jugement erroné de la réalité,
Ou encore des hallucinations.
Par exemple, si vous êtes atteint d’un trouble de la bipolarité, vous êtes amené, pendant cette phase manique, à vider votre compte en banque et à tout dépenser, sans discernement.
La phase dépressive du trouble maniaco-dépressif
L’épisode dépressif est marqué par les mêmes symptômes que ceux des autres formes de dépression. Si vous désirez en savoir plus sur cette maladie, lisez l’article : « Une dépression, c’est quoi ? ».
A ce propos, je vous rappelle que la dépression se caractérise par une tristesse excessive et permanente, mais aussi une forte irritabilité et, enfin, une perte d’intérêt au niveau général.
Si vous êtes maniaco-dépressif, pendant la phase dépressive, vous manquez d’énergie et d’appétit. Vous êtes désœuvré, comme anesthésié. Vous souffrez également des troubles du sommeil, de la mémoire, et de la concentration. Si vous êtes maniaco-dépressif, pendant la phase dépressive, vous êtes confronté à des envies de suicide avec ou sans passage à l’acte.
Une phase dépressive ne succède pas directement à une phase maniaque ou vice-versa. En effet, les maniaco-dépressifs vivent plusieurs phases dépressives ou maniaques. Elles sont entrecoupées de périodes où l’humeur est plus ou moins stable.
D’une personne à l’autre, l’une des 2 phases (maniaque ou dépressive) est plus fréquente et plus marquée que l’autre. Mais au final, quelle que soit la phase qui prédomine, la seconde s’exprime, inéluctablement. C’est une question de temps, voire une question de contexte. Ce qui varie, ce sont les causes du trouble maniaco-dépressif.
Les causes de la maniaco-dépression
De nombreux spécialistes s’accordent sur le fait que cette maladie repose sur une susceptibilité ou une vulnérabilité génétique.
Plus clairement, elle a des origines génétiques. Mais il faut aussi prendre en compte de longues périodes de stress ou une succession d’évènements pénibles accompagnée de fortes émotions.
Ceci est une explication purement scientifique, et médicale, du trouble maniaco-dépressif. Dès lors, je ne peux m’empêcher de penser que c’est aussi une question de contexte, partant, de personne et d’environnement.
Sur la foi de mon expérience au sein de mon cabinet, le trouble maniaco-dépressif est souvent diagnostiqué comme le « truc » ultime. L’étiquette qui explique et résout tout.
Depuis plus de 20 ans que j’exerce l’approche comportementale, je rencontre beaucoup de personnes diagnostiquées maniaco dépressives. Elles ne le sont pas plus que je ne suis archevêque de Canterbury.
Les personnes qui souffrent d’une vulnérabilité génétique, vivent un surmenage ou des situations stressantes, sont plus exposées que les autres à la bipolarité.
Certaines situations favorisent les troubles maniaco dépressifs. Par exemple, une longue période de cassure avec un rythme quotidien préétabli, ou encore une période d’activité intense avec une carence du sommeil.
Trouble maniaco-dépressif ou bipolaire : le risque du déni
J’ai bien conscience qu’il est difficile d’accepter la réalité liée au trouble maniaco-dépressif ou bipolaire mais, si vous pensez être victime de cette pathologie, n’hésitez pas à consulter.
N’ayez aucune honte et encore moins de culpabilité. Ce n’est pas de votre faute et, comme tout le monde, vous avez le droit de vivre en paix.
Dans le cas contraire, vous risquez d’être comme le ou la malade alcoolique qui, confronté(e) aux conséquences psycho sociales de son problème d’alcool, persiste à dire qu’il n’y a pas de problèmes, voire, que le problème, c’est les autres.
Le déni est votre pire ennemi, alors prenez bien soin de vous.
Si vous souhaitez me poser des questions, partager votre expérience en matière de trouble bipolaire ou le trouble maniaco-dépressif, n’hésitez pas à le faire à l’aide du formulaire en-dessous de cet article.
Les phobies, caractérisées par des peurs irrationnelles et excessives, affectent considérablement notre bien-être, déclenchant stress, angoisse et détériorant notre qualité de vie et, partant, notre santé mentale.
Face à ces défis, nombreux sont ceux en quête de moyens efficaces pour surmonter ces craintes et retrouver leur paix intérieure.
L’hypnose contre les phobies émerge comme une des solutions prometteuses. Cet état de conscience modifié, ou altéré, augmente la réceptivité aux suggestions thérapeutiques, permettant de traiter la racine, les émotions, et les comportements liés à la phobie.
Dans cet article, nous examinerons les principes de l’hypnose, son application dans la gestion des phobies, son efficacité, ainsi que des témoignages et études validant son utilité (étude scientifique à télécharger, réalisée par le médecin psychiatre Antoine Pelissolo, CHU de Créteil) dans le traitement des phobies.
Vous apprendrez comment l’hypnose peut être un véhicule vers la liberté face à vos peurs, vous rendant maître de votre vie mais pas que…
En effet, un élément modérateur sera exposé dans la mesure où cette étude ne fait pas cas de l’approche systémique de Palo Alto, cette approche comportementale brève orientée solutions, laquelle offre 95% de résultats durables, ce qui n’est pas nécessairement le cas de l’hypnose contre les phobies au contraire de ce qui peut être présenté ici.
En ce qui concerne les médicaments pour soigner les troubles phobiques, n’oublions pas que les traitements médicamenteux tels que les benzodiazépines ou les antidépresseurs pour traiter ces peurs excessives, n’occultons pas leurs effets secondaires et les problèmes de dépendances.
Fonctionnement de l’hypnose contre les phobies
L’hypnose est une méthode permettant d’accéder à l’inconscient, l’endroit où nichent les origines et les mécanismes d’une phobie. Par le biais d’un langage spécifique et de suggestions ciblées, l’hypnothérapeute aide le patient à changer sa perception vis-à-vis de l’objet ou de la situation qui provoque la peur.
Ce faisant, l’hypnose se révèle un moyen efficace et durable pour surmonter les phobies.
Comment se déroule une séance d’hypnose ?
Vous envisagez l’hypnose pour surmonter une phobie et vous interrogez sur le déroulement d’une séance ?
Quelles préparations sont nécessaires ?
Quels sont les moments clés durant la séance ?
Comment s’établit la relation entre le patient et l’hypnothérapeute ?
Nous vous guidons à travers les différentes étapes d’une séance d’hypnose, en partageant des astuces pour en tirer le meilleur parti.
La préparation à la séance d’hypnose
Pour une première séance d’hypnose réussie, une préparation mentale et physique s’impose. Voici des conseils pour bien démarrer :
Trouvez un hypnothérapeute qualifié et expérimenté, en qui vous avez confiance. Renseignez-vous sur son expérience, sa formation, et n’hésitez pas à lui poser des questions ou à demander un entretien préalable.
Clarifiez votre objectif. Que ce soit pour vaincre une phobie, réduire votre stress ou améliorer votre confiance en soi, définissez clairement ce que vous voulez changer.
Avant la séance, prenez un moment pour vous détendre et vous libérer des tensions quotidiennes. Méditez, lisez, ou pratiquez une activité relaxante. Évitez les stimulants tels que le café ou l’alcool.
Adoptez une attitude positive et ouverte, faites confiance au processus et soyez curieux. Gardez en tête que l’hypnose est un processus naturel et que vous gardez le contrôle.
Le déroulement concret de la séance
La durée d’une séance d’hypnose varie, mais compte généralement une heure. Voici les étapes principales :
L’anamnèse : Il s’agit d’un échange initial pour définir l’objectif de la séance, où vous partagerez vos expériences et attentes. L’hypnothérapeute expliquera le processus d’hypnose et établira un plan de travail.
L’induction : Cette étape amène le patient dans un état de conscience modifiée. L’hypnothérapeute peut employer diverses techniques pour induire relaxation et focalisation.
Le travail hypnotique : Pendant cette phase, vous serez soumis à des suggestions spécifiques pour contrer votre phobie. Le but est de changer votre perception et de renforcer votre confiance et votre capacité à affronter la situation.
Le réveil : Vous sortirez progressivement de l’état d’hypnose pour retrouver votre état de conscience normal. L’hypnothérapeute vous aidera à prendre conscience de votre environnement et discutera de vos impressions post-séance. Des conseils pour maintenir les bénéfices de la séance vous seront donnés, et un prochain rendez-vous peut être convenu.
Processus de l’hypnose contre les phobies
La démarche de l’hypnose suit plusieurs étapes clés :
L’anamnèse
Cette première consultation permet au patient et à l’hypnothérapeute de s’accorder sur les objectifs de la thérapie. Le patient détaille sa phobie, ses symptômes, ses incidences sur sa vie quotidienne, ainsi que ses attentes vis-à-vis de l’hypnose.
L’hypnothérapeute, de son côté, explique le fonctionnement de l’hypnose, l’importance de la collaboration et les détails pratiques de la séance.
L’induction
Durant cette phase, l’hypnothérapeute emploie des techniques spécifiques (verbales ou non) comme la fixation du regard, la manipulation de la respiration, la relaxation ou la suggestion pour amener le patient dans un état de relaxation profonde, propice à l’hypnose.
Le travail hypnotique
Le patient, désormais en état d’hypnose, reçoit des suggestions conçues spécialement pour sa phobie.
Ces suggestions varient selon la méthode du thérapeute et les besoins du patient, incluant des techniques comme la désensibilisation progressive, la restructuration cognitive ou la régression. L’objectif est d’altérer la perception du patient à propos de sa phobie, renforçant sa confiance en lui et sa capacité à y faire face.
Le réveil
Cette dernière étape ramène doucement le patient à son état normal de conscience.
L’hypnothérapeute l’accompagne dans ce retour, encourageant la prise de conscience de l’environnement, du corps et des sensations. Une discussion sur le vécu de la séance et les ressentis est encouragée, suivie de conseils pratiques pour maintenir les bénéfices de la séance et de la planification du prochain rendez-vous.
Qu’est-ce que l’hypnose ?
L’hypnose représente un phénomène à la fois complexe et captivant, attirant curiosité et questionnements. A preuve, les récentes histoires d’un célèbre psychanalyste français faisant l’objet de diverses plaintes de femmes l’accusant d’avoir profité de mises en état hypnotique pour sexuellement abuser d’elles.
Dès lors, pour saisir l’essence de l’hypnose, et ainsi séparer le grain de l’ivraie, il est crucial de différencier l’état d’hypnose des méthodes d’induction qui permettent d’y accéder.
Principes de l’hypnose
L’état d’hypnose est une modification de la conscience, se situant entre la veille et le sommeil. Naturel et spontané, il peut survenir lorsqu’on est profondément absorbé par une activité, la lecture, un film, ou même pendant la rêverie.
Cette condition se distingue par une concentration accrue, une perception altérée, une suggestibilité renforcée, et une imagination vivifiée. Elle offre un passage vers des ressources inconscientes, pouvant être utilisées pour encourager des transformations bénéfiques.
Quant aux techniques d’induction, il s’agit de méthodes visant à induire délibérément cet état grâce au langage, au regard, au toucher, ou à la respiration.
Ces techniques varient selon le style et l’approche du praticien, allant de l’hypnose classique, avec ses suggestions directes, à l’hypnose éricksonienne, plus souple, utilisant des suggestions indirectes et personnalisées. Elles constituent des outils précieux pour l’hypnose à visée thérapeutique, appliquée dans le cadre du soin.
L’hypnose thérapeutique : une technique reconnue
L’hypnose thérapeutique se propose d’utiliser cet état modifié de conscience pour adresser des problèmes de santé physiques, psychologiques ou comportementaux. Elle repose sur l’idée que l’inconscient détient les clefs de résolution des difficultés et que le thérapeute guide le patient dans la découverte et l’application de ces solutions.
Grâce à elle, il est possible d’investiguer l’origine et les dynamiques des problèmes, ainsi que d’agir sur les émotions et comportements liés. L’hypnose thérapeutique permet ainsi de changer la perception de la réalité, d’amplifier les capacités d’autoguérison et de promouvoir le bien-être.
Cette méthode est soutenue par diverses études scientifiques attestant de son efficacité dans la gestion de la douleur, le traitement des troubles anxieux, l’arrêt du tabac, les troubles de l’alimentation, ou encore le renforcement de la confiance en soi.
En tant que pratique complémentaire, l’hypnose thérapeutique enrichit les outils à disposition des professionnels de santé. Fondée sur le respect, elle requiert la volonté et la participation active du patient, en s’ajustant à ses objectifs personnels.
Comprendre les phobies
Les phobies sont une forme de trouble anxieux caractérisées par une peur intense et irrationnelle, que ce soit face à un objet, une situation, ou une activité spécifique.
Cette peur excède largement une réaction de crainte normale et peut provoquer des symptômes physiques et psychologiques sévères. Bien conscientes de l’excès de leur peur, les personnes phobiques se retrouvent dans l’incapacité de la maîtriser.
Pour éviter tout inconfort, elles tendent à fuir tout ce qui peut déclencher leur phobie, ce qui peut restreindre de façon significative leurs activités sociales, professionnelles, ou personnelles.
Définition et symptômes d’une phobie
Une phobie se définit par une peur continue et extrêmement disproportionnée en comparaison au danger réel présenté par l’objet ou la situation crainte. Cette réaction se caractérise par divers critères : la peur est spontanée et intense dès l’exposition ou même à l’idée d’être confronté à l’élément redouté, pouvant aller jusqu’à générer une crise d’angoisse.
Malgré la reconnaissance de son irrationalité, la peur est telle que l’élément déclencheur est systématiquement évité ou enduré au prix d’un grand mal-être. Cette situation affecte considérablement la vie courante et persiste pour une durée minimum de six mois.
Les symptômes d’une phobie varient selon les individus et peuvent inclure : des manifestations physiques (palpitations, tremblements, sueurs…), psychologiques (anxiété, nervosité…) et comportementales (comportement d’évitement, recherche de réassurance…).
Les différentes formes de phobies
On distingue plusieurs types de phobies, réparties en deux catégories principales : les phobies spécifiques et les phobies complexes. Les premières sont liées à des objets ou situations précis comme les animaux, les hauteurs, ou encore les orages, et concernent environ 10 % de la population.
Les phobies complexes, quant à elles, englobent des peurs liées à des contextes plus vastes (lieux publics, situations sociales…), sont moins courantes mais entrainent une détresse plus importante. Parmi celles-ci, l agoraphobie et la phobie sociale sont les plus prévalentes, affectant environ 2 % de la population.
Identifier la source de la phobie par l’hypnose
L’hypnose s’avère essentielle pour dévoiler l’origine de la phobie, soit l’évènement ou le contexte initial de la peur.
Elle peut résulter d’un traumatisme, d’un apprentissage, d’une imitation ou d’une généralisation. Grâce à la régression, l’hypnose permet au patient de revivre le souvenir déclencheur de sa phobie, dans un cadre guidé et sécurisant.
Le but n’est pas de revivre la douleur mais de comprendre et transcender l’origine de la peur. L’hypnothérapeute peut modifier le souvenir avec des éléments positifs ou humoristiques, proposer un nouveau point de vue ou rationaliser la peur passée. Ainsi, l’hypnose libère le patient de l’impact émotionnel de sa phobie, lui donnant les outils pour la surmonter.
Efficacité de l’hypnose sur les différentes phobies
L’hypnose s’est révélée être un outil efficace dans la prise en charge de nombreuses phobies, simples comme complexes.
Des recherches montrent qu’elle peut diminuer considérablement la peur et l’anxiété liées aux phobies, améliorant ainsi significativement le quotidien des personnes atteintes. Nous explorerons l’impact de l’hypnose sur l’arachnophobie et l’agoraphobie.
Cette peur intense peut entraîner des réactions de panique, de répulsion ou d’évitement, limitant considérablement la vie sociale et personnelle des individus. Grâce à l’hypnose, il est possible de combattre efficacement cette phobie.
En effet, cette technique offre une désensibilisation graduelle en exposant le patient, de façon imaginaire ou réelle, à des situations impliquant les araignées. Cela diminue sa réaction de peur face à ces créatures, en lui montrant qu’elles ne constituent pas un réel danger.
De plus, l’hypnose travaille sur la perception du patient envers les araignées, l’aidant à les voir sous un angle différent, potentiellement plus positif ou humoristique.
Elle renforce également la confiance en soi et l’estime personnelle, permettant ainsi de faire face à des situations impliquant des araignées sans recourir à l’évitement.
Agoraphobie et hypnose
L’agoraphobie se manifeste par une peur intense des lieux publics ou des grands espaces, rendant difficile l’évasion ou la recherche d’aide.
Cette phobie peut induire une forte anxiété ou un trouble panique, empêchant les personnes qui en souffrent de sortir de chez elles, comme de voyager ou de maintenir des relations sociales.
L’hypnose présente une aide précieuse dans le traitement de l’agoraphobie. Elle permet d’identifier et de traiter l’origine de la phobie, en aidant le patient à se libérer de ses contraintes émotionnelles.
En modifiant la perception des endroits craints, l’hypnose aide à voir ces espaces sous un jour nouveau, plus agréable ou sécurisant.
Elle renforce la confiance et l’autonomie, encourageant les personnes à surmonter leur peur phobique, à sortir de chez elles, et à reprendre des activités normales sans dépendre constamment de conduite d’évitement.
Récits d’expériences réussies avec l’hypnose
Beaucoup ont vécu des changements positifs grâce à l’hypnose. Citons quelques exemples significatifs :
– Sophie, 35 ans, terrorisée par les araignées depuis l’enfance, consulte un hypnothérapeute après une émission télévisée. Suite à deux séances, elle constate une nette amélioration : elle parvient à toucher et observer une araignée sans peur. Elle dépasse même ses attentes en tenant une vraie araignée.
– Julien, 28 ans, paralysé par une phobie sociale, se tourne vers l’hypnose. Après quelques séances, il surmonte sa peur du jugement, s’épanouit socialement, réalise une présentation en public, noue de nouvelles amitiés et trouve l’amour.
– Laura, 42 ans, souffre d’agoraphobie, incapable d’affronter les voyages et les foules. L’hypnose l’aide à surmonter un traumatisme ancien, transformant sa perception des lieux publics. Progressivement, elle sort de son isolement et voyage en réalisant son rêve.
Résultats scientifiques sur l’efficacité de l’hypnose
Outre les témoignages, des preuves scientifiques soutiennent l’efficacité de l’hypnose contre les phobies :
– Un comparatif entre l’hypnose et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour la phobie des araignées révèle les avantages de l’hypnose en termes de rapidité et de pérennité des résultats. Les participants ayant choisi l’hypnose montrent une diminution notable de leur peur, surpassant en durabilité ceux optant pour la TCC.
– Dans le cas de l’agoraphobie, une étude confirme l’efficacité et la sécurité de l’hypnose (PDF), entrainant une réduction significative des symptômes anxieux et des comportements d’évitement. Ceux qui ont opté pour l’hypnose témoignent également d’une amélioration de leur qualité de vie et de leur bien-être personnel.
Une alternative à l’hypnose dans le traitement des phobies
L’étude présentée le Docteur Pelissolo ne fait état que de la TCC. Or, une approche alternative, l’approche thérapeutique brève orientée solutions, l’approche systémique de Palo Alto est un excellente alternative à l’hypnose pour traiter les phobies.
Cette dernière, au contraire de la TCC, n’utilise pas de techniques d’exposition, ces fameux exercices sous contraintes, ce qui explique que la thérapie cognitivo comportementale donne moins de résultats que l’hypnose.
En effet, dans le cadre de la thérapie cognitive et comportementale, si un patient n’arrive pas à effectuer les tâches thérapeutiques qui lui sont confiées, cela le bloque et rend le travail quasi impossible. La potentialité d’échec est donc importante, et dans tous les cas, ce type d’approche ne donne que 19 résultats sur 17 en 2 ans en moyenne.
Dès lors, la thérapie comportementale sur laquelle repose l’approche de Palo Alto offre une véritable alternative à l’hypnose contre les phobies dont les résultats s’ils peuvent être spectaculaires ont souvent du mal à s’inscrire dans la durée.
A contrario, la thérapie comportementale brève orientée solutions offre 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois.
Ainsi, les conduites d »évitement induites par les phobies qui donnent aux patients l’illusion de lutter contre la peur sont rapidement éliminées pour des comportements plus constructifs et pérennes quand il s’agit de cesser de fuir les situations redoutées.
Les techniques mentales prescrites sont simples à utiliser et à mettre en place grâce à l’approche systémique. Elles permettent d’identifier les signes d’anxiété chez une personne phobique et, partant, de progressivement diminuer l’anxiété sans prendre le risque d’une exposition graduelle laquelle risque de bloquer le patient et de le faire vivre dans l’angoisse.
Conclusion
Êtes-vous aux prises avec une phobie qui perturbe votre quotidien ? Recherchez-vous une solution efficace pour la surmonter ? Souhaitez-vous vous affranchir de vos peurs et reprendre le contrôle de votre existence ? L’hypnose pourrait bien être la réponse à laquelle vous n’avez pas encore pensé mais il existe aussi la thérapie comportementale systémique, plus à même de vous garantir des résultats définitifs.
L’hypnose offre un accès direct à votre inconscient, là où résident les origines et les mécanismes sous-jacents de votre phobie. Cette technique vous permet de transformer votre perception de l’élément ou de la situation redoutée, atténuant ainsi votre réaction de peur. Elle vous offre l’opportunité de surmonter votre phobie de manière douce, mais significative.
Validée par de nombreuses recherches scientifiques soulignant son efficacité contre toutes sortes de phobies, l’hypnose est une approche éprouvée. Elle est respectueuse de votre personne, nécessitant motivation et coopération de votre part, tout en se modelant selon vos besoins spécifiques et vos buts personnels.
Attention cependant : malgré des études sérieuses, mon expérience me montre que l’hypnose contre les phobies ne dure pas dans le temps.
Ainsi, beaucoup de mes patients, s’ils en ont éprouvé certains bénéfices, m’ont informé que les bienfaits de l’hypnose avaient été modérés voire inexistants. D’autres patients m’ont dit ne pas avoir été convaincus par cette technique thérapeutique.
Encore une fois, tout est une question de personne et d’environnement. Ce qui fonctionne pour les uns ne donnent pas de résultats pour les autres.
Enfant, j’ai beaucoup souffert à l’école. Je ne parle pas de phobie scolaire à proprement parler mais, pour moi, l’école s’est trouvée être un lieu peuplé d’inter actions particulières lesquelles, la plupart du temps, m’échappent encore aujourd’hui.
Pouvoirs et contre pouvoirs, c’est ce à quoi je pense quand je revisite ma scolarité. Une remise en question constante de la territorialité. L’école est un lieu d’autant de douleurs que je suis un hypersensible, donc victime de troubles anxieux, et, à ma connaissance, pour l’éducation nationale, phobie scolaire, troubles anxieux, refus scolaire anxieux, sont des gros mots même si les intéressés s’en défendent.
Les enjeux scolaires, le comportement de certains enseignants comme celui de certains élèves sont autant de facteurs d’une douleur indicible.
Jusqu’à tard, j’ai souffert d’un symptôme d’anxiété persistante, d’une sorte de peur constante qui m’a rendu inventif en matière de comportement d’évitement. Mal pris en charge, elle m’accompagnera des années durant et même au delà de ma scolarité quand il s’agissait d’aller au travail.
Il y a l’école, le système pédagogique, certains des membres de l’éducation nationale, certains enseignants, des élèves et des parents aussi lesquels sont autant de facteurs potentiellement anxiogènes qui alimentent la phobie scolaire. Pourquoi ?
Parce-que même s’ils le dénient, beaucoup d’entre eux sont dans l’incapacité d’appréhender le problème, voire, ils ne font aucun cas de la phobie scolaire si ce n’est d’inviter les élèves en souffrance à, par exemple, pratiquer la relaxation ce qui, à mon époque, n’existait pas.
Alors, autant le savoir tout de suite, oui, la phobie scolaire est à prendre très au sérieux, et non, ce n’est pas un caprice d’enfant ou d’ado boutonneux. C’est une vraie névrose phobique aux conséquences parfois dramatiques.
Contexte et prise en charge de la phobie scolaire
J’entends déjà les politiques hurler au scandale. Sans doute vont-ils s’empresser de nous préciser que les équipes pédagogiques sont formées à la prise en charge de la phobie scolaire. Ce n’est pas faux mais c’est loin d’être vrai.
Le plus souvent, leurs interventions mettent l’enfant ou l’adolescent dans un système de contraintes qui ne fait qu’alimenter la phobie scolaire au lieu de la traiter de façon adaptée.
Pour moi, il ne s’agit pas d’écrire que c’est peine perdue que de demander des aménagements à l’établissement scolaire dans lequel votre enfant se trouve.
Je demande juste que l’on m’explique comment aider un enfant à traiter sa phobie scolaire et ce, alors que le système lui même ne prend nullement en compte combien il doit changer de l’intérieur partant, évoluer. Le mammouth qu’est notre système scolaire est l’un des facteurs de la souffrance de certains de nos enfants lequel, parfois, justifie un comportement de phobique social.
In fine, c’est exactement le même postulat quand des personnes essaient de fantasmer sur une solution à un problème dentaire et qu’ils aspirent à se dire : »J’ai vaincu ma peur du dentiste« .
Certains enseignants et des parents, dont beaucoup adhérents à des associations de parents d’élèves fort orientées politiquement, l’institution, bref, tous et chacun à leur façon, attachés à leur pré carré, sont pour une bonne partie responsables de la phobie scolaire de certains élèves lesquels, avant de l’être, sont des enfants.
Il ne s’agit pas que de leur faire ingurgiter des programmes. Il s’agit de les considérer, de les reconnaître, ces enfants. Ce qui revient au même type de problèmes que dans le monde du travail : l’absence de considération et l’absence de reconnaissance.
Il me semble évident que la responsabilité ne peut en incomber qu’au seul système ou, de façon exclusive, à certaines personnes. Bon nombre de parents sont responsables de la phobie scolaire de leur enfant. En effet, l’école est le lieu de confrontation de toutes les angoisses et, tout comme la famille, c’est la grand place de l’anxiété puisque c’est souvent en leur sein que les enfants apprennent à cultiver la peur de l’échec.
Doit-on prendre la phobie scolaire au sérieux ?
Je peux vous assurer que la phobie scolaire n’est pas un problème ponctuel. On ne peut pas s’offrir le luxe de le minorer, de le négliger. Que votre enfant fasse une crise de larmes une fois au sujet de la chose scolaire, c’est tout à fait normal. Mais quand les crises se répètent, et deviennent plus intenses, il est obligatoire de réagir. A ce propos, il convient de prendre la mesure d’un certain nombre de symptômes, voire de leur dimension répétitive.
La phobie scolaire n’est pas à proprement parler une maladie, et il est vraiment imprudent de la traiter comme telle. Elle est plutôt la conséquence directe d’un ensemble de facteurs difficiles à cerner comme ceux qui justifieraient la timidité et la peur de rougir.
C’est une angoisse difficile à comprendre et à déterminer. Les causes de ces angoisses sont multiples et variées. Elles sont classées en 2 catégories :
Environnementales,
et individuelles.
La phobie scolaire n’est pas un mythe
Il est un fait certain : la phobie scolaire est un problème auquel il convient d’accorder la plus grande attention dans le mesure où il exprime une sensation d’insécurité.
La phobie scolaire n’est donc pas un mythe mais une réalité, et il ne suffit pas d’écrire ou de communiquer sur la phobie scolaire ni sur le harcèlement scolaire comme l’a récemment fait Monsieur Gabriel Attal pour faire croire qu’elle est prise en charge.
D’ailleurs, la seule solution proposée par cet ancien ministre de l’éducation nationale devenu 1er ministre a été d’accroître les sanctions juridiques en matière de harcèlement scolaire alors qu’il s’agit d’éduquer les mentalités.
La phobie scolaire ne relève aucunement d’un caprice d’enfant. C’est une vrai douleur, un vrai problème dont l’institution ne prend pas la mesure, ou alors seulement de façon technocratique.
Cela repose sur un réel et patent manque de moyens financiers et pédagogiques et aussi un manque de désir de doter le cadre scolaire de vrais moyens de prise en charge psychologique. Il en va aussi de positionnements politiques ce que, bien sur, les intéressés nieront.
Adresser les enfants victime de phobie scolaire dans les CMP, ou à des psychologues scolaires, est une funeste plaisanterie, comme si la réponse psychiatrique ou psychologique était la seule possible. En effet, pathologiser un refus scolaire anxieux est le meilleur moyen de l’aggraver.
Dans le même temps, il ne suffit pas d’aménager le temps scolaire ou de contacter la médecine scolaire quand elle existe encore ce qui est de moins en moins le cas. Il s’agit d’éduquer les enseignants à la phobie scolaire, et aussi les élus locaux, et les parents. De les informer précisément de la nécessité de prise en charge adaptée et de ne pas se contenter de petits arrangements entre amis ou classes sociales.
Les problèmes relationnels facteurs de phobie scolaire
Ainsi, il est notoire que des enfants qui souffrent de problèmes relationnels, ou des problèmes de comportement, expriment les problèmes familiaux au sein de l’établissement scolaire.
Certains enfants font une véritable crise de panique quand il est l’heure de se rendre à l’école. Peu ou mal entendus et compris, ces enfants se retrouvent fréquemment otages d’incompréhensions, tant institutionnelles que familiales.
Dès lors, je parle d’angoisse d’abandon, d’angoisse de séparation, de peurs mal identifiées et aussi de harcèlement comme de violences diverses. Mais, comme cela s’exprime au sein de la scolarité, c’est donc à l’institution de prendre cela en charge.
Force est de constater que si des actions sont menées, elles sont le plus souvent inadaptées à la réalité du besoin. Nous demeurons dans un cadre dument établi et normatif dont il ne convient pas de sortir. Alors, le problème demeure.
Si je l’écris avec tant de force, c’est parce que je conserve en mémoire les propos de ces enfants qui viennent pour soigner leur phobie scolaire. Tout comme je garde à l’esprit le désarroi de ces parents insistants quant au fait que si l’institution propose des aides, elles sont le plus souvent tellement circonstanciées et générales.
De fait, elles sont inadaptées, comme stériles, et rationalisent à outrance sur le sentiment de danger que ces enfants éprouvent.
Le faux investissement des institutions à propos de la phobie scolaire
Il n’y a que trop d’enfants déscolarisés, ou en échec scolaire, du fait de cette phobie scolaire. Pourquoi, à l’instar des pays nordiques, notre système ne fait-il pas ce qu’il faut pour traiter la phobie scolaire à bras le corps ? Le traitement du refus scolaire anxieux est-il une question d’argent ?
Imaginez le nombre de consultations dont peuvent bénéficier ses enfants en proie à la phobie scolaire avec le million d’euros qu’était accusé d’avoir détourné un homme politique qui se présentait aux élections présidentielles de mai 2017.
J’ai compté. Cela fait 12 500 consultations qui permettent, en moyenne, de soigner 1785 élèves. Çà ne fait pas tout, mais c’est loin d’être rien.
Ne vaut-il pas mieux employer le temps et l’argent à réfléchir à se doter de vrais moyens pour agir ? Ce même temps consacré au nom à donner à un ballon. Ainsi, ce temps dilapidé finit, au terme de palabres, d’argent et d’énergie outrageusement dépensées, par accoucher du mot « référentiel bondissant » pour nommer un ballon, et ce n’est pas une plaisanterie.
Nonobstant mes considérations autant personnelles que professionnelles, j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice. Dès maintenant, je vais vous expliquer de quoi il retourne en matière de symptômes de ce trouble phobique, des comportements à adopter, et de traitement de la phobie scolaire.
Définition et symptômes de la phobie scolaire
Comme je l’écris souvent, la phobie se comprend comme une peur irrationnelle que l’on éprouve vis-à-vis d’un objet précis, ou d’un sujet.
Dans le cas de la phobie scolaire, l’enfant ou l’adolescent ressent une crainte irraisonnée à l’idée de se rendre à l’école. Pour des motifs divers, il est très angoissé, voire anxieux face à cette éventualité. Ce qui peut aller jusqu’à provoquer chez lui des crises de panique.
L’expression de cette phobie scolaire se manifeste de diverses façons. Chaque enfant est unique et, d’un individu à l’autre, les symptômes sont différents.
Toutefois, il importe de reconnaître les signaux d’alarme de ce refus scolaire anxieux afin de réagir en conséquence. Voici quelques symptômes courants de la phobie scolaire :
En général, la crise d’anxiété correspondante ne dure pas. L’enfant se sent mieux au bout de quelques minutes. Ensuite, pour faire plaisir, et pour se défaire de la pression environnementale, il promet d’aller à l’école le jour suivant. Mais, le lendemain, la crise se reproduit et tout le monde de raisonner autour de lui.
La vérité, c’est que l’angoisse excessive de l’enfant vis-à-vis de l’école augmente au jour le jour. Si rien n’est envisagé de façon stratégique, et adaptée, cette phobie scolaire ne fait que croitre et s’aggraver, au point de générer une rupture sociale et relationnelle puisqu’ils subissent une anxiété anticipatoire laquelle peut aboutir à une attaque de panique avec agoraphobie.
En effet, les enfants atteints de phobie scolaire, et qui ne sont pas pris efficacement en charge, finissent par quitter l’école. Ils souffrent alors de désocialisation, de dépression, ce qui, bien évidemment, gâche leur vie et leur avenir.
Harcèlement et refus scolaire anxieux
Le harcèlement scolaire et les brimades à l’école sont dangereux pour le bien-être des enfants. Quand un enfant redoute de revivre de telles situations, il peut finir par développer une phobie scolaire qui s’exprime par une forme de besoin renouvelé d’isolement. Mais dans la réalité des faits, son trouble est plutôt lié à un choc post-traumatique lequel peut l’amener à mettre fin à ses jours, nous l’avons encore récemment vu du fait de suicides de trés jeunes adolescents.
Réseaux sociaux et phobie scolaire
Autant que vous en soyez informés, ce doit être mon âge, mais je considère les réseaux sociaux comme d’innommables bouses !
La montée en puissance des réseaux sociaux a transformé la façon dont les jeunes interagissent, communiquent et perçoivent le monde qui les entoure.
Alors que ces plateformes offrent une connectivité instantanée et des possibilités de partage sans précédent, elles peuvent également exercer une influence profonde sur le bien-être mental des jeunes.
Parmi les nombreux défis auxquels sont confrontés les adolescents et les enfants aujourd’hui, la phobie scolaire se démarque comme un problème de santé mentale croissant. Dès lors, Eexaminons de plus près le lien complexe entre l’utilisation des réseaux sociaux et la phobie scolaire.
Évolution des réseaux sociaux et conséquences
Les réseaux sociaux ont considérablement évolué au fil des ans, offrant une variété de plateformes telles que Facebook, Instagram, Snapchat et TikTok, où les jeunes peuvent interagir, partager du contenu et se connecter avec leurs pairs.
Cependant, cette omniprésence numérique comporte des risques, notamment l’exposition à des normes de beauté irréalistes, la pression pour obtenir des likes et des followers, ainsi que le cyberharcèlement, le trolling, ou encore le chantage sexuel pour ne citer que lui.
Autant de problèmes de comportements asociaux qui peuvent expliquer une phobie scolaire.
Impact des réseaux sociaux sur la phobie scolaire
La phobie scolaire se caractérise par une peur intense et persistante d’aller à l’école, souvent associée à des symptômes physiques tels que des maux de tête, des nausées et des douleurs abdominales. Les réseaux sociaux peuvent aggraver cette anxiété de plusieurs manières :
Pression sociale : Les jeunes peuvent ressentir une pression sociale pour maintenir une certaine image en ligne, ce qui peut entraîner des sentiments d’insécurité et d’inadéquation par rapport à leurs pairs ce qui peut les amener à créer des rituels qui s’apparentent à des troubles obsessionnels, ce que l’on appelle plus communément des troubles obsessionnels compulsifs, pour se protéger. Ce qui, bien évidemment génère un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré puisqu’un tel comportement alimente des réactions phobiques.
Comparaison négative : La tendance naturelle à comparer sa propre vie à celles des autres est amplifiée sur les réseaux sociaux, où les utilisateurs partagent souvent des moments sélectionnés de leur vie qui peuvent sembler idéalisés.
Cyberharcèlement : Le harcèlement en ligne peut avoir des conséquences dévastatrices sur la santé mentale des jeunes, contribuant à l’anxiété sociale et à la peur de retourner à l’école.
Distraction et procrastination : Passer trop de temps sur les réseaux sociaux peut entraîner une diminution de la concentration et de la productivité, ce qui peut rendre l’idée d’aller à l’école encore plus stressante pour certains jeunes.
Stratégies de prévention
Pour aider les jeunes confrontés à la phobie scolaire exacerbée par les réseaux sociaux, des stratégies d’intervention et de prévention sont essentielles :
Éducation et Sensibilisation : Il est important d’éduquer les jeunes sur les effets néfastes potentiels des réseaux sociaux sur leur santé mentale et de les encourager à adopter une utilisation plus équilibrée et consciente de ces plateformes et des objectifs marketing de ces dernières.
Encadrement Parental : Les parents peuvent jouer un rôle crucial en surveillant et en guidant l’utilisation des réseaux sociaux par leurs enfants, en créant des limites de temps et en favorisant des discussions ouvertes sur les défis en ligne.
Soutien Psychologique : Les jeunes souffrant de phobie scolaire peuvent bénéficier d’un soutien psychologique professionnel pour identifier et traiter les causes sous-jacentes de leur anxiété, ainsi que pour développer des stratégies de gestion du stress.
Promotion d’un Environnement Scolaire Inclusif : Les écoles peuvent mettre en place des programmes visant à promouvoir un environnement scolaire inclusif et bienveillant, où les élèves se sentent en sécurité et soutenus dans leur développement social et émotionnel.
Pour une utilisation saine des réseaux sociaux
Alors que les réseaux sociaux continuent de jouer un rôle central dans la vie des jeunes, il est impératif de reconnaître et de comprendre leur impact sur la santé mentale, y compris leur lien avec la phobie scolaire.
En sensibilisant, en éduquant et en fournissant un soutien approprié, il est possible de promouvoir une utilisation plus saine et équilibrée des réseaux sociaux, contribuant ainsi au bien-être mental et émotionnel des jeunes générations.
L’angoisse vis à vis d’un(e) professeur(e)
Il y a des enseignants extra ordinaires. Mais, je vous le confirme, certains professeurs sont vraiment difficiles à vivre et se comportent particulièrement mal avec les enfants. Ainsi, humiliations et mépris sont leur carburant.
Si votre enfant est confronté à un tel enseignant, la crainte de devoir le subir au quotidien ou, pire, toute l’année, est tellement douloureuse et anxiogène que cela risque de provoquer une phobie scolaire.
Les causes individuelles sont plutôt liées à l’enfant lui-même, à son vécu antérieur, comme à sa vie de famille.
Les troubles « Dys » : dyslexie, dyspraxie, dysphasie.
Les troubles de la concentration : TDHA, Hyperactivité.
La phobie scolaire est aussi la conséquence d’un autre problème psychologique, en particulier d’un trouble du comportement comme le trouble des conduites. On entend par là un ou des comportements qui ne respectent pas les autres. Le harcèlement est l’un d’entre eux.
Comme vous le constatez, il n’est pas facile d’identifier la raison pour laquelle un enfant souffre de phobie scolaire, partant, de refus scolaire anxieux. Cependant, n’ignorez pas les difficultés de votre enfant. Ne le contraignez pas à se rendre à l’école s’il vous dit que cela lui est difficile, voire impossible. A l’inverse il courre un risque dépressif.
N’encouragez pas non plus son absentéisme. Permettez lui de rester à la maison à la condition que, avec vous, il cherche une solution à sa phobie scolaire.
Sachez faire preuve de mesure, observez, communiquez, posez des questions et prenez des décisions avec l’enfant et pas seulement en ne tenant compte que de votre propre besoin. Ne cherchez pas à être rassuré ou à satisfaire votre emploi du temps.
Comment aborder une phobie scolaire ?
Le plus important n’est pas de coller une étiquette sur la difficulté de votre enfant. Le plus important, c’est d’en parler avec lui ou avec elle, comme avec son père ou sa mère, voire ses camarades de classe et enfin, les professeurs. Si nécessaire, n’hésitez pas à contacter la médecine scolaire.
En fonction de tous ces éléments, consultez un coach comportemental avec votre enfant. Si vous ne savez pas ni où ni comment en trouver, adressez moi un mail. En fonction de là où vous habitez, je vous orienterais au mieux des intérêts de votre enfant.
Il faut agir dès que le problème se fait jour. Soyez à l’affût de signes qui puissent vous renseigner. Plus tôt un diagnostic est établi, mieux votre enfant est pris en charge. Ainsi, plus vite, et bien, il met un terme à sa phobie scolaire. C’est comme un cancer : lus tôt c’est diagnostiqué, plus c’est facile à soigner.
Dans le cas d’un problème d’adaptation à l’école lié à un trouble comme la dyslexie, il faut cesser d’envoyer votre enfant à l’école classique. Il a besoin d’étudier dans un centre adapté à son besoin. Si vous n’en avez pas à proximité, renseignez-vous auprès d’un orthophoniste ou d’un psychomotricien.
Si la phobie scolaire de l’enfant est plutôt due à un trouble du comportement, c’est cela qu’il faut traiter pour l’apaiser, pour qu’il reprenne sereinement le chemin de l’école.
Mais je vous déconseille fortement, même s’il s’agit d’un adolescent, d’accepter la prise de médicament, ou de le faire être hospitalisé, sauf à ce qu’il coure un vrai danger : le suicide.
Les médicaments entraîne une dépendance précoce chez l’enfant. Une hospitalisation, même dans un but thérapeutique, est souvent la source d’une autre angoisse.
Dès lors, je ne suis pas convaincu que psychiatre et psychologue soient les plus à même d’aider un enfant à lutter contre l’anxiété si ce n’est en lui opposant des considérations rationnelles et intellectuelles. J’en veux pour preuve une exposition graduelle qui est souvent contre-productive.
Comment traiter une phobie scolaire ?
La solution la plus adaptée pour traiter la phobie scolaire est l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions.
Il faut en effet aider l’enfant à changer la perception qu’il a de sa relation avec les autres. Il s’agit de l’aider à aborder sa vie de manière positive. Progressivement, il se sentira mieux et pourra, à sa propre demande, retourner à l’école.
Si la source de la phobie scolaire provient d’une situation de harcèlement, ou d’un souci avec l’un des enseignants, je vous conseille de le signaler à la direction de l’école, voire, de prévenir l’inspecteur d’académie, ou le rectorat mais pas seulement.
En effet, si votre enfant est traumatisé, il y a de fortes chances que d’autres enfants le soient aussi. Il importe que l’école prenne ses responsabilités et mette fin à ces déconvenues. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un(e) avocat(e) spécialisé(e). Il, ou elle, est là pour vous soutenir juridiquement et saura quoi dire et comment faire à ces propos.
Si vous souhaitez apporter votre témoignage, ou me demander un conseil, ou une adresse, n’hésitez pas à utiliser la zone des commentaires en dessous de cet article.
Une toute dernière chose quand aux conséquences de la phobie scolaire.
N’oubliez jamais que la plupart du temps, les enfants victimes de phobie scolaire, retourne ce problème contre eux mêmes. En effet, ils se sentent incapables de supporter et encore moins de résoudre ce conflit intra psychique.
Entre le pervers narcissique, une personne toxique, et le narcissisme, il y a des nuances que bien des gens ne connaissent pas ou s’empressent d’oublier.
C’est sans doute une méconnaissance du sujet qui fait commettre cet amalgame à ces mêmes personnes, toutes réputées de bonne foi. Je vais donc essayer de vous donner des éléments d’appréciation de sorte à ce que les éléments relatifs au narcissisme soient plus clairs.
Le concept du narcissisme vient d’un mythe grec selon lequel un jeune homme, Narcisse, est tombé fou amoureux de son reflet dans l’eau. C’est en voulant se regarder d’encore plus près qu’il s’est approché de son reflet puis, trébuchant, s’est noyé, au sens propre comme au sens figuré.
Pour illustrer mon propos à venir, je trouve que la photo de Donald Trump, ex Président des États-Unis, est assez parlante.
Effectivement, beaucoup de professionnels de la santé mentale sont convaincus que ce monsieur est atteint, je cite : « … d’un narcissisme malfaisant… » et quand l’on constate les décisions qu’il a prise à la tête de l’une des plus grandes puissances du monde, on se pose la question.
C’est en 1914 que Sigmund Freud – encore lui – a introduit cette notion de narcissisme dans sa métapsychologie. Plus tard, cette notion est étendue à tous les autres domaines de la psychologie.
Définition du narcissisme
Selon le dictionnaire Larousse, le narcissisme est un « amour excessif porté à l’image de soi ». On dit qu’une personne est narcissique lorsqu’elle présente au moins cinq des caractéristiques suivantes:
La personne victime de troubles de la personnalité narcissique se croît supérieure à tout le monde. Même sans avoir accompli quelque chose de grand, elle est convaincue d’être la personne la plus importante au monde.
Cette même personne – homme ou femme – est obnubilée par l’accomplissement de rêves assez fous, de succès illimités, de pouvoir hors norme, comme de beauté, ou d’amour parfait. Tout ceci s’entend comme des comportements en dehors de la réalité.
Cet homme ou cette femme narcissique pense qu’elle est unique. Dès lors, elle se convainc que personne ne peut la comprendre, hormis une poignée d’individus d’un niveau très élevé.
De même on peut envisager que cette personne affectée par un trouble narcissique est motivée par le besoin d’anticiper pour toujours avoir un « coup d’avance ». Dès lors, nonobstant le traitement du narcissisme, on peut, d’une façon plus générale, se poser des questions quant à un médicament contre les pensées obsessionnelles.
Comment identifier un comportement narcissique ?
La personne atteinte de narcissisme a constamment besoin qu’on lui fasse des compliments, qu’on l’admire. Je grossis le trait jusqu’à écrire qu’elle a besoin qu’on l’adore, d’être admiré, voire qu’on l’idolâtre ce qui induit une relation toxique fondée sur la manipulation affective par l’utilisation de de failles psychologiques chez leurs victimes et le besoin de dénigrer les autres.
Le principe du narcissisme est d’être convaincu que « les autres » ont une chance inouïe de la connaître et de la côtoyer, bien sûr, ce qui justifie un comportement passif agressif ce qui est l’une des multiples techniques de manipulation.
Quasi psychopathe, la personne narcissique éprouve le besoin irrépressible que tout le monde soit à ses pieds. Elle l’exige. Elle exige aussi que l’on obéisse au moindre de ses ordres, que chacun de ses désirs soit satisfait. Elle ne pense qu’à elle, et qu’à elle seule, et se trouve être un esprit pervers sans affect.
Cette personne manipulatrice n’hésite pas à manipuler les autres pour parvenir à ses fins et ce, parfois, jusqu’à la perversion, précisément.
La personne atteinte de narcissisme ne pense à personne qu’à elle-même. Ses sentiments et ses besoins passent avant ceux des autres. Tous les projecteurs doivent être braqués sur elle, et sur elle seule.
Cet homme pervers, ou cette femme manipulatrice, éprouve de la jalousie pathologique envers les autres. A tort, elle croit que ce sont les autres qui sont jaloux d’elle. Je vous laisse le soin d’imaginer ce qu’il se passe quand 2 narcissiques se rencontrent : le psychopathe le dispute au paranoïaque…
Une personne atteinte de narcissisme est, le plus souvent, hautaine et arrogante. Elle est aussi prétentieuse, et particulièrement imbue de sa personne ce qui lui fait adopter un comportement égocentrique.
La ou le narcissique a un comportement d’hyper compétition et d’ambition démesurée.
Pour nourrir son besoin narcissique, l’intéressé change d’opinion d’un instant à un autre
Le grand truc en matière de narcissisme consiste à critiquer tout le monde mais à ne tolérer aucune critique.
Bien sur, le narcissisme refuse toute aide ou tout conseil venant des autres. Effectivement, ils ne sont pas à la hauteur.
On va s’arrêter là sinon on y sera encore demain…
La réalité du narcissisme
Il est particulièrement difficile de diagnostiquer le narcissisme. Les personnes qui ont cette composante de personnalité pensent qu’elles vont très bien. On ne peut donc pas leur faire entendre la notion de souffrance au sujet de ce que l’on peut envisager comme une pathologie.
Les personnes atteintes de narcissisme n’ont donc aucune raison de consulter un(e) professionnel(le) de la santé mentale. Elles sont trop parfaites pour envisager une telle démarche, et estiment être au-dessus de çà. Leur proposer des consultations thérapeutiques est presque leur faire injure.
Si les personnes autour d’une personnalité narcissique pensent que l’intéressé a un problème psychique, elles ont toutes les peines du monde à aborder le sujet. L’intéressé n’envisage aucune prise en charge et n’en ressent aucun besoin. N’oublions pas que la personne dotée de ce narcissisme n’écoute personne, ni n’accepte rien qui mette en cause sa perfection.
Ce dernier point donne toute sa valeur à un principe comportemental. Celui qui postule que si l’on veut que les autres changent, si leurs comportements est un problème pour nous, il nous appartient de changer. Vaste programme qui génère bien des résistances.
Facteurs de risques propres au narcissisme
Les causes du narcissisme ne sont pas formellement définies.
Un certain nombre de professionnels, scientifiques ou non, conviennent que des circonstances liées à l’enfance expliquent le narcissisme et, plus spécifiquement, une blessure narcissique. Il est donc important de préciser ce qui peut être des facteurs de risques liés à cette période de la vie :
Attentes irréalistes de la part des parents (surtout dans les cas où l’enfant est unique),
Négligence et rejet de l’entourage, aussi bien à la maison qu’à l’école, ce qui produit une rage à dominer le monde,
Parents narcissiques qui sont de mauvais exemples pour leurs enfants,
Carences affectives ou manque de reconnaissance,
Abus émotif ou négligences affectives au cours de l’enfance,
Négligence des parents envers les besoins, ou peurs exprimées au cours de l’enfance dont l’enfant est le récepteur inconscient,
Éducation trop protectrice avec mise en place de systèmes de défenses contre divers abus et traumatismes,
Il convient de préciser que les hommes sont les plus touchés par le trouble narcissique. Aussi, les personnes qui ignorent que le trouble narcissique est une maladie réelle, ou ne conçoivent pas qu’elle puisse existe, sont également susceptibles d’en souffrir.
Par ailleurs, le narcissisme seul n’a pas nécessairement de lien, en termes de comportements, avec la personne ayant un comportement pervers narcissique. Ce denier, le pervers narcissique, s’il a une « base » à l’identique de la personne narcissique, n’est pas motivé par les mêmes intentions.
En bref, le narcissique est convaincu qu’il est Dieu et qu’on doit l’aimer comme tel. Le pervers narcissique est non seulement convaincu qu’il est Dieu mais, en prime, il exerce son droit de vie et de mort sur sa victime laquelle il ne choisit pas par hasard.
Le pervers narcissique se nourrit de cette victime, la personne narcissique se nourrit d’elle même, exclusivement.
Existe t’il une façon de traiter le narcissisme ?
Bien des thérapies sont employées pour traiter le narcissisme, mais la plupart des professionnels de la santé mentale s’entend à dire qu’il n’existe aucune façon de traiter les troubles de la personnalité narcissique.
Je ne suis pas tout à fait d’accord, sachant que l’une des méthodes possibles pour soigner une personnalité narcissique repose sur l’approche comportementale.
Cette dernière est souvent employée en dernière intention, et c’est regrettable dans la mesure où les personnes qui consultent au sujet d’un problème de narcissisme peuvent gagner un temps précieux, et économiser une énergie folle.
Alors, en vertu de quoi – ou de qui – puis-je me permettre d’affirmer que la thérapie comportementale est la plus efficace en matière de traitement du narcissisme ?
Traiter les symptômes infantiles du narcissisme
Dans sa démarche de soins, le thérapeute comportemental amène le patient à travailler sur son passé pour déterminer tous les schémas de pensée automatiques qui ont induit ce trouble narcissique. Ce même comportementaliste amène son patient à prendre conscience des problèmes construits dans son enfance, et à s’engager diverses actions pour les corriger.
Ce type e démarche thérapeutique a pour fonction et objectif d’amener le patient narcissique a prendre contact avec sa propre empathie, à commencer par lui-même.
Attention, il ne s’agit pas d’un acte de type psychologie clinique ou psychanalytique. Cela se fait grâce à des exercices spécifiques, mais ce n’est pas la première phase du travail thérapeutique. Cette intervention intervient plus généralement à mi chemin du parcours thérapeutique pour des raisons stratégiques.
Modifier les pensées dysfonctionnelles
La démarche d’une personne narcissique est étroitement liée à son système de pensée. Elle agit de manière inappropriée, est convaincue qu’elle a tous les droits.
Dans la plupart des situations, il s’agit d’un système de défense puisque la personne narcissique pense que les autres vont immanquablement tenter de la dominer. Comme cela a toujours été le cas (cf. enfance).
Elle préfère donc attaquer la première pour avoir l’avantage et, au regard des bénéfices induits, cela devient vite une habitude laquelle il est possible de réguler grâce à l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions. En effet, celle-ci permet d’adopter progressivement des comportements respectueux de soi, et des autres puisque le conflit est le propre d’une personnalité narcissique.
Modifier les comportements
C’est le troisième champ d’action dans la démarche du coach comportemental. Au cours des séances, grâce à des exercices thérapeutiques, le patient conçoit naturellement de nouvelles réactions, comme de nouveaux comportements lesquels sont plus en phase avec lui même et sa réalité.
In fine, le patient se conçoit une nouvelle vision des choses. Ces comportements adoptés, le patient expérimente de façon libre cette nouvelle vision émotionnelle, et en apprécie les bénéfices inter relationnels. Ainsi, les interactions avec les autres s’en trouvent bien plus apaisées, autant dans la vie privée que dans la vie sociale.
La personnalité narcissique
Les personnes atteintes de cette affection psychique ont une apparence charmante, charismatique et séduisante. Mais au fond, elles manquent d’estime personnelle. Derrière leur allure fière se cache une personne très peu sûre d’elle.
Très fréquemment, je suis contacté par des personnes soucieuses de savoir si la personne qui partage leur vie fait montre d’un comportement pervers narcissique. Depuis quelque temps, la question du comportement pervers fait recette, un peu comme les diagnostic de bipolarité.
En effet, ce n’est pas parce-que la personne avec laquelle vous vivez a des comportements forts discutables qu’elle est perverse. A ce sujet, voici le témoignage d’un homme qualifié de pervers narcissique dans un magazine de psychologie :
« Mon ex compagne me qualifie de pervers narcissique. Selon elle, je suis un menteur, un manipulateur. Son jugement repose sur son ressenti, corroboré par une démarche psychologique« .
Que dire ou plutôt écrire à la suite de ce témoignage ? Je trouve qu’en ce moment il y a une sorte de « mise en lumière » du ou de la pervers(e) narcissique. Est-ce une mode, un effet de buzz ou, plus simplement, le bénéfice que nous retirons d’études en psychologies associées à l’éventail grandissant des modes de communication ?
Partons d’un principe : un bourreau ne choisit jamais sa victime par hasard. Dès lors, il convient de noter que dans beaucoup de cas d’angoisses ou d’anxiété, le pervers narcissique a sa place comme instigateur de stress épouvantables.
C’est ce que je vais essayer de m’employer à vous expliquer.
J’ai souvenir d’une patiente qui m’avait contacté car elle était victime de phobie d’impulsion. Des éléments relatifs à cette phobie sont accessibles grâce à une recherche dans les articles de ce blog. Utilisez la petite loupe en haut à droite de cette page.
Comment reconnaître un manipulateur pervers narcissique ?
Cette dame et moi avons mis en place un processus d’identification et de contextualisation.
Nous souhaitions comprendre le mécanisme de sa phobie. Je vous rappelle que le processus pour contextualiser est un outil extra ordinaire de l’approche comportementale. A la faveur d’un certain nombre d’exercices, nous prenons acte que l’environnement familial participe pour beaucoup aux problèmes de cette dame.
Rapidement, nous nous rendons compte que cette personne est victime d’un mari pervers et manipulateur. Ce type d’individu est, généralement, quelqu’un d’intelligent qui s’emploie à manipuler une personne en particulier. L’objectif de l’intéressé consistant à exercer son emprise, son pouvoir.
Ainsi, le pervers narcissique passe son temps à exprimer son mépris pour l’autre pour ensuite le rassurer, puis, recommencer à lui transmettre son mépris par des techniques de dévalorisation, et ainsi de suite.
Le pervers narcissique et l’exercice du pouvoir
Le pervers narcissique exerce une sorte de droit de vie et de mort sur la personne sur laquelle il exerce son emprise. Quand le manipulateur narcissique est confronté à quelqu’un qui lui oppose ses manipulations affectives, il s’empresse de manipuler plus encore. Par exemple, il exprime son déni, ou fait savoir combien il est désolé, qu’il n’a jamais rien souhaité de pareil.
La victime du pervers narcissique croît à ce qui lui est dit et, de nouveau, tombe dans le piège que le pervers lui tend. De fait, le manipulateur narcissique s’emploie sans cesse à « jouer » avec sa victime, comme un chat avec une souris. Il n’a pas l’intention de tuer, même de façon symbolique, mais il s’agit quand même d’une lente mise à mort psychique voire physique.
S’exerce alors un harcèlement moral où s’entremêle la séduction, la manipulation mentale en exerçant une véritable emprise allant jusqu’à culpabiliser en utilisant la faille narcissique
De ce jeu, le narcissique manipulateur tire une véritable jouissance, un plaisir orgasmique, laquelle lui renvoie de lui même une image positive. Il a le pouvoir puisque l’autre vit dans la peur puisque le chantage émotionnel est de mise.
Quand un pervers est confronté à une victime qui se défend, s’expriment alors une série de comportements de plus en plus toxiques,. Ils ont vocation à accentuer le contrôle de l’autre par le déni de l’existence de sa proie. Par une sorte de mise à mort symbolique constante, jusqu’à ce que la victime cède.
Le déni est l’arme fatale du pervers narcissique
Le pervers narcissique, une fois son pouvoir retrouvé, jouit de la douleur infligée.
Dans le même temps, il prétexte n’avoir aucune volonté de nuire. Pour autant, il précise que l’autre n’est rien sans lui. Pour étayer son propos, et son comportement, il invoque une sorte de rôle social et affectif, un rôle qui sert à aider l’autre, sa victime, à s’aimer. Dans la réalité, le pervers narcissique n’aime que lui s’enorgueillit de tout ce qu’il obtient de sa victime.
Cet individu destructeur par définition est donc un manipulateur éhonté. Il n’hésite jamais à déployer force intelligence pour créer de nouveaux outils de coercition en plus de se faire passer pour une victime. L’objectif consiste à mettre l’autre à sa main, à le casser, comme on le dit dans certains corps constitués. Suivez mon regard…
Il s’agit que l’autre comprenne et accepte que, sans lui, le pervers, l’autre n’est rien, ni personne. Ainsi, le pervers sait très habilement jouer avec la honte et la culpabilité de sa victime, pour en jouir plus encore.
Pervers narcissique : « Une Psy à la maison »
Si vous souhaitez en savoir plus à propos de ce type de comportement qui fonde le pervers narcissique ou le narcissisme, je vous invite à regarder les vidéos d’une consœur Belge qui offre de multiples et riches informations sur sa chaine Youtube.
Dernière précision : quand vous prenez acte que vous faites l’objet d’une manipulation psychologique, que vous avez à faire à un tyran domestique, que vous êtes sous le joug d’un pervers manipulateur qui n’a de cesse d’exercer son emprise psychologique, pour échapper à son emprise, et vous libérer de cette relation toxique, nul n’est besoin de vous éreinter à adopter un comportement de contre manipulation.
Il n’y a qu’une manière de s’en sortir : fuir au plus vite !