L’angoisse sans raison est une expérience troublante qui peut survenir à tout moment. Vous ressentez une oppression soudaine, une accélération du rythme cardiaque, une boule au ventre… et pourtant, objectivement, tout va bien. Pourquoi ces sensations apparaissent-elles ? Comment les surmonter durablement ? Cet article vous guide à travers une approche complète et bienveillante pour comprendre, traiter et apaiser ces angoisses inexpliquées et retrouver un équilibre émotionnel.
Pourquoi ressent-on des angoisses sans raison ?
L’angoisse sans raison, aussi appelée anxiété inexpliquée, stress spontané, angoisse irrationnelle, peur soudaine ou anxiété chronique, se manifeste sans facteur déclencheur apparent. Pourtant, elle n’est jamais complètement dénuée de sens. Voici quelques explications :
1. Un stress enfoui qui refait surface
Parfois, notre cerveau stocke du stress accumulé et le libère de façon imprévisible. Une surcharge émotionnelle non traitée peut ainsi générer des montées d’angoisse sans cause évidente.
2. Un déséquilibre chimique
L’anxiété peut être liée à un dérèglement des neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine et le cortisol. Une carence en magnésium, en vitamine B12, en vitamine D ou en oméga-3 peut également favoriser l’apparition de ces troubles.
3. Un mécanisme de protection
L’angoisse peut être une alerte de votre système nerveux vous signalant un problème plus profond, comme une insatisfaction, un doute ou un conflit interne. Votre cerveau anticipe un danger potentiel, même s’il n’existe pas. Parfois, cette réaction est issue d’un traumatisme ancien non résolu.
Témoignage de Sophie, 34 ans :
« Je me réveillais chaque matin avec une sensation d’angoisse inexpliquée. J’avais beau chercher une raison, tout semblait aller bien. C’est en travaillant sur mon stress inconscient et en adoptant une routine apaisante que j’ai réussi à apaiser ces crises.«
Angoisse sans raison : stress ou trouble anxieux ?
Il est essentiel de distinguer le stress et l’anxiété chronique :
Le stress est une réaction temporaire face à une situation identifiée (travail, relations, événements).
L’angoisse sans raison est plus diffuse, elle surgit indépendamment de tout élément extérieur concret et persiste sur le long terme.
Si ces crises d’anxiété deviennent fréquentes, elles peuvent indiquer un trouble anxieux généralisé (TAG) nécessitant une approche plus approfondie.
Comment se libérer de l’angoisse sans raison ?
1. Observer et accueillir ses émotions
Plutôt que de lutter contre l’angoisse, essayez de l’observer. Notez ce que vous ressentez, respirez profondément et laissez passer la vague émotionnelle sans paniquer.
2. Adopter des techniques de relaxation
La cohérence cardiaque : une respiration lente et profonde pour calmer le système nerveux.
La méditation de pleine conscience : pour ancrer son esprit dans le moment présent et réduire les pensées intrusives.
L’exercice physique : le sport régulier aide à réguler l’anxiété et à libérer les tensions.
La musicothérapie : écouter des sons apaisants peut calmer le cerveau et réduire l’angoisse.
L’exposition à la lumière naturelle : la luminothérapie peut améliorer l’équilibre émotionnel.
3. Changer ses pensées
L’angoisse est souvent alimentée par des pensées négatives. Pratiquez la thérapie cognitive et comportementale (TCC) pour apprendre à remettre en question ces croyances anxiogènes et les transformer en pensées plus constructives.
Témoignage de Marc, 40 ans :
« J’ai longtemps souffert d’angoisses soudaines sans comprendre pourquoi. La pratique de la respiration et l’écriture de mes pensées m’ont aidé à reprendre le contrôle.«
Comment éviter les crises d’angoisse nocturne ?
Le soir est souvent un moment où l’angoisse peut s’intensifier. Pour éviter cela :
Évitez les écrans avant le coucher, car la lumière bleue stimule le cerveau et perturbe la mélatonine.
Créez une routine apaisante (lecture, tisane, bain chaud aux huiles essentielles, yoga du soir).
Faites un exercice d’écriture : notez vos inquiétudes sur un carnet avant de dormir pour libérer votre esprit.
Pratiquez la visualisation positive pour entraîner votre cerveau à projeter des pensées apaisantes avant de dormir.
FAQ : Réponses aux questions fréquentes
Pourquoi suis-je angoissé(e) alors que tout va bien ?
Même si tout semble stable en apparence, l’angoisse peut être due à un stress inconscient, un traumatisme passé, une hypersensibilité émotionnelle ou un déséquilibre hormonal.
Quels sont les symptômes les plus courants de l’angoisse sans raison ?
Changez votre posture : marchez ou bougez pour signaler au cerveau que vous n’êtes pas en danger.
Focalisez-vous sur vos 5 sens : observez, touchez, écoutez, sentez et goûtez pour revenir à l’instant présent.
Utilisez des huiles essentielles comme la lavande pour apaiser le système nerveux.
Buvez une tisane calmante (camomille, mélisse, valériane).
Quand consulter un professionnel ?
Si les crises sont récurrentes et impactent votre qualité de vie, il est conseillé de consulter un thérapeute spécialisé en gestion de l’anxiété.
Se libérer définitivement de l’angoisse
L’angoisse sans raison n’est pas une fatalité. En adoptant des stratégies adaptées et en comprenant ses mécanismes, vous pouvez progressivement retrouver un bien-être durable.
Vous souhaitez aller plus loin ? Découvrez notre programme spécialisé pour vaincre définitivement l’angoisse sans raison et retrouver un quotidien serein (cliquer sur le lien ci-dessous : « Découvrir le Programme »).
La peur est une émotion universelle, profondément ancrée en nous pour assurer notre survie.
Elle peut nous protéger face à des dangers réels, mais lorsqu’elle devient excessive, elle limite nos choix, freine nos ambitions et affecte notre bien-être.
Qu’il s’agisse de phobies spécifiques, de peur de l’échec, peur du jugement ou de peur de l’inconnu, ces peurs proviennent souvent de notre enfance, de traumatismes, et reposent sur le conditionnement social et affectif.
Grâce à des outils pratiques et à des exemples inspirants, l’approche systèmique de Palo Alto offre une solution accessible pour transformer ses peurs en opportunités de croissance personnelle.
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans cet épisode spécial de notre podcast !
Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet qui nous touche tous : la peur.
J’imagine que vous avez déjà paralysé(e) par une peur ? Ou que vous avez déjà évité une situation simplement parce qu’elle vous intimidait ? Peut-être que cette peur, en apparence anodine, a fini par limiter vos choix, vos actions, et même vos rêves.
Si cela vous parle, cet épisode est fait pour vous.
La peur est une émotion universelle. Elle fait partie de notre vie, parfois même sans que nous en soyons pleinement conscients. Mais si elle est naturelle et nécessaire, elle peut aussi devenir un frein lorsqu’elle prend trop de place.
Pourquoi ?
Parce que notre cerveau, conçu pour réagir face aux dangers réels, a parfois du mal à distinguer une menace immédiate d’une situation inconfortable mais non dangereuse.
Prenons un exemple simple : parler en public.
Pour beaucoup, cette situation déclenche une peur intense. Le cœur s’accélère, les mains deviennent moites, et une voix intérieure commence à murmurer : « Et si je me trompais ? Et si je faisais mauvaise impression ? »
Ces réactions sont le résultat d’un mécanisme biologique, mais elles peuvent devenir envahissantes, voire paralysantes.
Dans cet épisode, nous allons explorer en profondeur :
Ce qu’est la peur et pourquoi elle est essentielle mais parfois problématique.
Les différentes formes de peur qui peuvent se manifester dans nos vies.
Les origines de nos peurs, car comprendre leur source est souvent la clé pour les surmonter.
Et surtout, nous découvrirons comment l’approche Palo Alto, une méthode systémique orientée solutions, peut vous aider à apprivoiser vos peurs et à retrouver votre liberté.
Alors, installez-vous confortablement, ce que vous allez entendre pourrait bien transformer votre perception de la peur… et de vous-même.
Qu’est-ce que la peur ?
La peur est une émotion fascinante. C’est un mécanisme de survie vieux comme le monde, présent chez tous les êtres vivants. Mais que signifie-t-elle exactement ? Pourquoi est-elle si profondément ancrée en nous ?
Imaginez-vous des milliers d’années en arrière, à l’époque de nos ancêtres préhistoriques. À cette époque, les dangers étaient omniprésents : des prédateurs affamés, des environnements hostiles, des rivalités entre tribus. La peur, dans ce contexte, jouait un rôle crucial. Elle déclenchait une alerte dans le cerveau, mobilisait toute l’énergie du corps et permettait de réagir rapidement face à une menace.
C’est ce qu’on appelle la réaction « combat-fuite ». Face à un danger, notre cerveau active l’amygdale, une petite structure responsable de détecter les menaces.
En quelques fractions de seconde, cette alerte déclenche une série de réactions dans notre corps :
Le cœur bat plus vite pour pomper plus de sang vers les muscles.
La respiration s’accélère pour oxygéner le corps.
Les pupilles se dilatent pour mieux percevoir l’environnement.
Ce mécanisme, conçu pour assurer notre survie, est incroyablement efficace. Il a permis à nos ancêtres de fuir les prédateurs, d’éviter les dangers, et de survivre dans des environnements hostiles.
Mais aujourd’hui, les menaces ont changé.
Nous ne sommes plus confrontés à des tigres à dents de sabre ou à des prédateurs affamés.
Pourtant, notre cerveau continue de réagir comme si notre vie était en danger.
Prenez un instant pour réfléchir : combien de fois avez-vous ressenti une peur intense face à une situation qui, en réalité, ne mettait pas votre vie en jeu ?
Prenons l’exemple d’un entretien d’embauche.
Vous êtes assis(e) dans une salle d’attente, votre cœur bat à tout rompre, vos mains deviennent moites, et une voix intérieure commence à douter : « Et si je ne réussissais pas ? Et si je disais quelque chose de stupide ? » Cette peur, bien qu’irrationnelle, est bien réelle.
Pour quelle raison réagissons-nous ainsi ?
Parce que notre cerveau a du mal à distinguer une menace physique d’un stress émotionnel.
Résultat : des situations banales, comme parler en public, prendre une décision importante ou entrer dans une pièce remplie d’inconnus, peuvent déclencher des réactions disproportionnées.
Les multiples visages de la peur
La peur ne se manifeste pas de la même façon chez tout le monde. Elle a de multiples visages, et ses expressions peuvent varier selon les situations ou les individus. Mais ce qui est certain, c’est qu’elle nous touche tous à des degrés divers. Voyons quelques-unes de ses formes les plus courantes.
1. Les phobies spécifiques
Certaines peurs sont bien définies et limitées à des situations précises. On les appelle des phobies. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la peur des hauteurs (l’acrophobie), des espaces clos (la claustrophobie), ou encore des serpents (l’ophidiophobie).
Ces phobies spécifiques sont souvent liées à une expérience passée marquante ou à une réaction instinctive. Par exemple, si vous avez été bloqué dans un ascenseur pendant plusieurs heures dans votre enfance, il est possible que vous développiez une peur irrationnelle des espaces confinés.
2. La peur de l’échec
C’est une peur plus subtile, mais tout aussi paralysante. La peur de l’échec peut nous empêcher d’agir, de tenter quelque chose de nouveau, ou même d’exprimer nos idées.
Prenons l’exemple d’un étudiant brillant, mais qui évite systématiquement les concours ou les projets exigeants. Pourquoi ? Parce qu’il redoute de ne pas être à la hauteur. Cette peur finit par limiter son potentiel et l’empêche de saisir des opportunités.
3. La peur du jugement des autres
« Et si je faisais une mauvaise impression ? Et si les autres se moquaient de moi ? » Cette petite voix intérieure est l’une des causes principales d’anxiété sociale. Elle nous pousse à éviter les interactions, à rester dans l’ombre, et parfois même à nous taire alors que nous avons quelque chose à dire.
Imaginez quelqu’un qui, lors d’une réunion professionnelle, a une idée brillante mais choisit de ne pas la partager par peur d’être critiqué. Le résultat ? Non seulement il rate une occasion de se démarquer, mais il nourrit une frustration intérieure qui peut s’amplifier avec le temps.
4. La peur de l’inconnu
Cette peur est profondément ancrée dans notre instinct de survie. L’inconnu est effrayant parce qu’il échappe à notre contrôle. Nous ne savons pas ce qui nous attend, et cela peut être terrifiant.
Par exemple, quelqu’un qui reste dans un emploi insatisfaisant pendant des années, simplement parce qu’il craint de ne pas trouver mieux. Ou encore une personne qui refuse de voyager dans un pays étranger par peur de sortir de sa zone de confort.
5. Les peurs existentielles
Enfin, il existe des peurs plus profondes et diffuses, comme la peur de la mort, la peur de l’isolement, ou encore la peur de ne pas donner un sens à sa vie. Ces peurs, bien que moins visibles, peuvent influencer nos choix de manière subtile mais significative.
En résumé : Peu importe la forme qu’elle prend, la peur a un impact sur nos comportements, nos décisions, et notre vision du monde. Mais elle n’est pas une fatalité. Dans les prochaines sections, nous verrons comment comprendre ses origines et, surtout, comment agir pour la dépasser.
Les origines des peurs
Pour surmonter nos peurs, il est souvent utile de comprendre d’où elles viennent. Car derrière chaque peur se cache une histoire, une expérience ou un conditionnement qui l’a façonnée.
L’enfance et les expériences marquantes Nos premières années de vie jouent un rôle crucial dans le développement de nos peurs. Les enfants sont comme des éponges émotionnelles : ils absorbent tout ce qui se passe autour d’eux.
Par exemple, un enfant qui grandit dans un environnement où la critique est omniprésente peut développer une peur de l’échec. Si ses tentatives sont systématiquement découragées ou jugées, il apprend à éviter les situations où il pourrait échouer.
De même, une expérience traumatisante dans l’enfance – comme un accident, une humiliation publique, ou un conflit intense – peut laisser des traces durables.
Ces événements créent des associations négatives dans notre esprit, qui se réactivent chaque fois qu’une situation similaire se présente.
Le conditionnement social
La société joue également un rôle majeur dans la formation de nos peurs. Dès notre plus jeune âge, on nous enseigne des règles implicites sur ce qui est acceptable ou non.
On valorise la réussite, la performance, et la conformité. Mais on stigmatise l’échec, la vulnérabilité, et la différence. Résultat ? Nous apprenons à craindre tout ce qui pourrait nous faire sortir des sentiers battus.
Par exemple, combien d’entre nous ont évité de poser une question en classe par peur d’avoir l’air « bête » ? Ce conditionnement social est si puissant qu’il peut continuer à influencer nos comportements à l’âge adulte.
La biologie du cerveau
Enfin, il y a une dimension biologique à la peur. Notre cerveau est programmé pour détecter les menaces et réagir rapidement.
L’amygdale, cette petite structure située au cœur de notre cerveau, joue un rôle central dans le déclenchement de la peur. Chez certaines personnes, l’amygdale est particulièrement sensible, ce qui les rend plus enclines à ressentir la peur, même dans des situations anodines.
Comprendre l’origine de nos peurs est une première étape essentielle. Mais la clé pour les surmonter réside dans notre capacité à modifier notre manière d’y répondre. Et c’est là que l’approche Palo Alto entre en jeu.
Conséquences de la peur sur la vie quotidienne
Quand la peur devient excessive, elle peut avoir des répercussions profondes dans presque tous les aspects de notre vie :
1. Impact sur nos relations
La peur du rejet ou du jugement peut nous empêcher de nous ouvrir aux autres. Par exemple, quelqu’un qui craint d’être vulnérable peut avoir du mal à nouer des relations authentiques. Il ou elle préfère garder une certaine distance émotionnelle, ce qui peut conduire à un sentiment d’isolement.
2. Impact sur notre carrière
La peur n’affecte pas seulement nos relations personnelles, elle peut également freiner nos ambitions professionnelles. Par exemple, si vous avez peur de l’échec, vous pourriez éviter de postuler à un poste plus élevé ou de présenter un projet innovant. Vous préférez rester dans une zone de confort professionnelle, même si celle-ci ne vous épanouit pas.
Un autre exemple : la peur de prendre la parole en public. Cette crainte, fréquente dans le milieu professionnel, pousse souvent les individus à éviter des opportunités où ils pourraient pourtant briller. Ce qui finit par limiter leur visibilité et leur progression dans leur carrière.
3. Impact sur la santé mentale et physique
La peur, surtout lorsqu’elle est constante ou mal gérée, peut avoir des conséquences profondes sur notre santé. Sur le plan mental, elle peut alimenter l’anxiété chronique, les troubles du sommeil, et même la dépression.
Mais ses effets ne s’arrêtent pas là. La peur affecte également notre corps. Lorsque nous sommes constamment en état d’alerte, notre système nerveux est sollicité en permanence. Cela peut entraîner des maux de tête, des tensions musculaires, des problèmes digestifs, et même affaiblir notre système immunitaire.
4. Le cercle vicieux de l’évitement
L’un des plus grands dangers de la peur est qu’elle nourrit un cercle vicieux. Lorsque nous évitons une situation par peur, nous ressentons un soulagement immédiat. Ce soulagement renforce notre tendance à fuir. Mais à long terme, cet évitement ne fait que renforcer la peur elle-même.
Prenons l’exemple de quelqu’un qui a peur de prendre l’avion. La première fois qu’il évite un vol, il se sent soulagé. Mais la fois suivante, l’idée de monter dans un avion lui semble encore plus effrayante, car il n’a pas eu l’occasion de confronter cette peur.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de briser ce cercle vicieux. Et c’est ici que l’approche Palo Alto entre en jeu.
L’approche Palo Alto : une solution efficace et rapide
L’approche Palo Alto, également appelée thérapie brève orientée solutions, est une méthode innovante et efficace pour surmonter les blocages liés à la peur. Son principe central ? Plutôt que de s’attarder sur les causes profondes du problème, elle se concentre sur ce que vous faites aujourd’hui pour y faire face.
L’idée est simple mais puissante : souvent, les tentatives que nous faisons pour gérer notre peur entretiennent et amplifient le problème. En identifiant et en modifiant ces schémas répétitifs, il devient possible de briser le cercle vicieux de la peur.
Pourquoi cette méthode est-elle si efficace ?
Elle est orientée vers l’action.
Contrairement à d’autres approches qui privilégient l’introspection, l’approche Palo Alto se concentre sur des solutions concrètes. Elle vous encourage à passer à l’action dès les premières étapes. Elle est rapide.
En général, cette méthode permet d’obtenir des résultats en quelques séances seulement. Elle est idéale pour ceux qui souhaitent une amélioration tangible et rapide.
Elle est adaptée à chaque individu.
Chaque situation est unique, et cette approche tient compte de vos besoins spécifiques.
Comment fonctionne l’approche Palo Alto ?
L’approche Palo Alto se déroule en plusieurs étapes :
Identifier les tentatives de solution inefficaces.
Par exemple, évitez-vous systématiquement les situations qui vous font peur ? Essayez-vous de « lutter » contre la peur en vous forçant à agir, mais sans résultat ? Ces stratégies, bien qu’intuitives, peuvent souvent aggraver le problème.
Modifier les interactions.
Une fois vos schémas identifiés, l’objectif est de perturber ces habitudes. Cela peut inclure des exercices contre-intuitifs, comme faire volontairement un petit pas dans la direction de ce qui vous effraie.
Renforcer les nouveaux comportements.
Enfin, l’approche vous aide à développer des réponses alternatives qui réduisent progressivement l’impact de la peur. Avec le temps, ces nouvelles habitudes remplacent les anciennes.
Un exemple concret : la peur de parler en public
Prenons l’exemple de Marc, un homme qui avait une peur intense de parler en public. Chaque fois qu’il devait s’exprimer devant un groupe, il ressentait une panique incontrôlable. Sa solution ? Il évitait ces situations autant que possible.
Avec l’approche Palo Alto, Marc a appris à identifier son schéma d’évitement. Il a commencé par de petites étapes : s’exprimer devant des amis proches, puis poser une question lors d’une réunion. Petit à petit, il a gagné en confiance. Aujourd’hui, Marc est capable de parler en public sans être paralysé par la peur.
Étapes concrètes pour surmonter vos peurs
Vous vous demandez peut-être comment appliquer cette méthode à votre propre vie. Voici quelques étapes simples mais puissantes que vous pouvez mettre en œuvre dès aujourd’hui.
1. Identifiez votre peur principale
Prenez un moment pour réfléchir : quelle est la peur qui vous bloque le plus ? Peut-être s’agit-il de la peur de l’échec, de la peur de décevoir les autres, ou de la peur de prendre une grande décision.
Écrire votre peur peut vous aider à la clarifier et à mieux la comprendre.
2. Observez vos réactions actuelles.
Posez-vous cette question : que faites-vous aujourd’hui pour gérer cette peur ? Par exemple, évitez-vous certaines situations ? Essayez-vous de vous convaincre que votre peur est irrationnelle ?
Ces réactions, bien qu’intuitives, peuvent parfois entretenir le problème.
3. Faites un premier pas progressif.
Plutôt que de vous confronter brutalement à votre peur, commencez par une petite action. Par exemple :
Si vous avez peur de parler en public, commencez par prendre la parole devant un petit groupe de personnes de confiance.
Si vous avez peur de l’échec, essayez une activité où vous acceptez l’idée de ne pas être parfait.
Chaque petit pas vous rapproche de votre objectif.
4. Répétez et ajustez.
Le changement ne se fait pas en un jour. Ce qui compte, c’est de répéter ces actions régulièrement et d’ajuster votre approche en fonction de vos progrès.
Chapitre 7 : Une histoire inspirante (300 mots) Pour illustrer l’efficacité de cette méthode, laissez-moi vous raconter l’histoire de Clara.
Clara avait une peur paralysante de conduire sur l’autoroute. Chaque fois qu’elle se retrouvait face à cette situation, elle ressentait une panique incontrôlable et trouvait une excuse pour éviter de prendre le volant.
Avec l’aide d’un thérapeute formé à l’approche Palo Alto, Clara a commencé par identifier son schéma d’évitement. Elle a réalisé que plus elle évitait de conduire, plus cette peur devenait forte.
Le thérapeute lui a proposé de petites étapes progressives. D’abord, Clara s’est entraînée à conduire sur des routes calmes. Ensuite, elle a pris l’autoroute pour de courts trajets, accompagnée d’un ami. Petit à petit, elle a gagné en confiance.
Aujourd’hui, Clara conduit seule sur l’autoroute, sans ressentir la panique qui la paralysait auparavant.
Prenez le contrôle de votre vie
Nous arrivons à la fin de cet épisode. J’espère que ce voyage au cœur de la peur vous a offert des clés pour mieux comprendre cette émotion et, surtout, des outils pour la surmonter.
La peur, bien qu’intimidante, peut devenir une opportunité de transformation. Avec l’approche Palo Alto, vous avez à votre disposition une méthode simple, rapide, et efficace pour reprendre le contrôle de votre vie.
Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ?
Identifiez une peur qui vous bloque, observez comment elle influence vos choix, et faites un premier pas pour la dépasser.
Merci de m’avoir écouté jusqu’au bout.
Si cet épisode vous a plu, partagez-le autour de vous. Prenez soin de vous, et à très bientôt pour un nouvel épisode !
Au fait, j’oubliais. Ci après, je réponds brièvement aux questions les plus gréquemment posées au suejt de la peur.
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Episode #1 Comment contrôler la peur ?La peur est une émotion universelle, profondément ancrée en nous pour assurer notre survie. Elle peut nous protéger face à des dangers réels, mais lorsqu’elle devient excessive, elle limite nos choix, freine nos ambitions et...
« La folie, c’est de recommencer les mêmes erreurs en attendant des résultats différents ». Cette citation concerne tout autant la façon de soigner l’angoisse que tout un tas de démarches actives pour retrouver autonomie et confiance en soi.
Le problème c’est d’arrêter de reproduire les mêmes solutions en espérant un changement. J’ai bien conscience qu’en commençant de la sorte, je me fais nombre d’ennemis, et prends le risque de faire l’objet de commentaires en conséquence.
A ce propos, n’oublions pas que l’angoisse est un symptômes de troubles anxieux et que, dès lors, se poser la question de comment vaincre le stress et l’angoisse est légitime.
Pour en revenir à cette phrase sur la folie, celle-ci résonne dans ma tête depuis des années, et il en est de même pour traiter la crise d’angoisse.
Pour quel motif ces mots ont-ils tant d’importance pour moi, à plus forte raison quand il s’agit de soigner l’angoisse, l’anxiété et encore bien d’autres maux ?
L’importance de cette phrase est liée à ce que j’ai appris au long de mes presque 30 années de pratique du coaching comportemental. Il existe plusieurs méthodes pour traiter la crise d’angoisse, et la plupart de ces méthodes de traitement de l’angoisse pose problèmes, sauf la première.
Soigner l’angoisse avec l’approche comportementale
D’aucuns pensent que je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis. Je les comprends et ne cherche pas à vous vendre mes salades thérapeutiques.
Ici, je me contente de partager mon expérience avec vous. Charge vous incombe de prendre acte, ou pas, de cette expérience thérapeutique.
L’approche systémique de Palo Alto, une thérapie stratégique et brève orientée solutions, ne cherche pas à savoir pourquoi vous souffrez d’angoisse. Elle ne cherche pas non plus à savoir si vos parents sont la source de votre anxiété, ou si un traumatisme infantile inconscient explique vos troubles émotionnels.
La thérapie comportementale, c’est une suite logique et thérapeutique d’exercices. Dès lors, il s’agit de vous aider à agir de sorte à vous redonner confiance en vous et autonomie, sans médicaments, de façon naturelle.
Tout au long de votre parcours thérapeutique, vous êtes accompagné(e) de façon personnalisée. Vous bénéficiez de toutes les explications pédagogiques dont vous avez besoin pour traiter l’angoisse, et soigner les crises d’angoisses dont vous êtes victime.
Le coaching comportemental pour soigner l’angoisse, c’est 40 % de symptômes d’angoisse en moins en 8 à 10 jours, puis une diminution de 60 % des symptômes de crise d’angoisses en moins de 3 semaines. Enfin, une élimination totale et définitive de l’angoisse en moins de 6 à 8 semaines.
C’est simple, rapide et particulièrement efficace.
En coaching comportemental, il n’est pas exigé que vous réfléchissiez au « pourquoi du comment » : papa, maman, etc.. Vous ne vous arrachez pas les cheveux à essayer de comprendre, et ne vous retrouvez pas seul(e) face à votre angoisse.
Avec l’approche comportementale, vous êtes accompagné(e) pour agir vite, de façon efficace et durable.
Calmer l’angoisse avec l’auto suggestion (méthode Coué)
On entend par méthode Coué, l’utilisation de l’auto suggestion et la pensée positive.
Pour faire simple, il s’agit de l’expression d’une auto conviction que les choses dont vous avez peur vont bien se passer. Imaginons que vous souffrez d’insomnies précédées de troubles de l’endormissement. Vous vous répétez alors à l’envi que vous dormirez sans peine, d’un sommeil profond et réparateur.
Pour pratiquer cette auto suggestion, vous pratiquez le « je » et êtes positif. Par exemple, vous dites : « Je vais dormir… » et non pas « Je ne ferais plus d’insomnies…« .
Cette façon d’être à soi est supportée par tout en tas de pratiques annexes ou connexes, lesquelles tendent à favoriser l’auto conviction, et le bien être de la personne.
De façon très paradoxale, il s’agit de commander de façon positive à votre imagination. En l’espèce, la méthode Coué prône le lâcher prise tout en intervenant sur les commandes.
On passe du « je subis » à « je t’ordonne« .
Est-ce que cela fonctionne pour traiter la peur de mourir la nuit, je ne saurais le dire.
Traitement de l’angoisse : l’approche psychiatrique
De façon pragmatique, le médecin généraliste a peu de temps à consacrer à chacun de ses patients. Dans un premier temps, ce professionnel médical prescrit des médicaments pour vaincre des crises d’angoisses et, dans un second temps, adresse son patient à un spécialiste : le médecin psychiatre.
Ce dernier est un médecin qui a suivi plus de 10 ans d’études de médecine avec une spécialité : la psychiatrie.
En France, nous sommes dans un monde où il ne fait pas bon consulter un psychiatre : « Je ne suis pas fou » entend-on très souvent à ce propos.
Beaucoup de psychiatres interviennent en milieu hospitalier et la plupart ont aussi un cabinet privé. Dès lors, ils soignent angoisse et crise d’angoisse alors que ce n’est pas vraiment leur métier.
Mais, comme le disait un humoriste, je cite :
« Y faut que tout l’monde y mange… ».
Les gens qui consultent en cabinet ne sont pas fous, du moins pas au sens où ils ont totalement perdu le sens des réalités psychosociales, ni que leurs comportements sont dangereux pour eux mêmes comme pour les autres. Cette dernière phrase est la définition même de la psychiatrie.
J’ai déjà dit, et écrit, que le premier réflexe de mes concitoyens consiste à se rendre chez leur médecin traitant, voire chez un psychiatre. Or, un médecin psychiatre n’est pas nécessairement formé à traiter ce symptôme d’anxiété. Il traite de cas bien plus graves à propos desquels il est formé.
Dès lors, un psychiatre est avant tout un médecin, pas un thérapeute.
Tout ce qui relève de l’angoisse et de la crise d’angoisse n’est pas considéré comme une maladie psychiatrique au sens du DSM V (recueil des maladies mentales psychiatriques). Je ne vois donc pas l’intérêt de consulter en psychiatrie.
Quoiqu’en y réfléchissant, si, j’y vois une raison, mais une seule : le remboursement des consultations.
Alors, je ne veux pas être cruel mais si vous envisagez le sujet uniquement sous l’angle du moindre coût, çà ne risque pas de marcher, et le résultat sera à la hauteur de votre investissement.
Vaincre l’angoisse : les traitements médicamenteux
Les médicaments sont la réponse – bien compréhensible – de la plupart des médecins et, à plus forte raison, des psychiatres. Mais c’est la plus mauvaise des réponses tout en étant la seule que ces professionnels de la santé sachent exprimer.
La plupart du temps, « on » vous prescrit dans anxiolytiques ou des anti dépresseurs. Si l’anxiolytique se comprend, de façon spontanée en cas de besoin (crise d’angoisse), la prescription des anti dépresseurs me semble totalement inappropriée.
C’est mon expérience de thérapeute comportemental depuis plus de 25 ans que j’exerce et ceci bien qu’aujourd’hui il existe des molécules médicamenteuses qui visent autant l’anxiété que l’angoisse.
En effet, les angoisses génèrent des symptômes de dépression mais pas nécessairement une dépression, et des professionnels de santé jugent que la recapture de sérotonine est nécessaire.
Je comprends ce postulat médical mais si j’en juge par ce que la plupart de mes patients me disent, mis à part devenir accro aux médicaments, je ne vois pas l’utilité de ceux-ci si ce n’est d’alimenter l’industrie pharmaceutique et nos postulats culturels.
Soigner l’angoisse sans médicament
Il existe 3 modes pour soigner l’angoisse sans médicaments :
La psychanalyse,
La psychothérapie,
La relaxation et la méditation,
sachant que les deux dernières citées ne peuventcêtre considérées comme un traitement en soi mais plus comme un moyen d’apaiser l’angoisse.
La psychanalyse
J’aime beaucoup la psychanalyse.
Grâce à elle, j’ai identifié et compris la source de mes angoisses comme de mon anxiété.
Pendant des années, j’ai suivi ce qu’il est convenu d’appeler une « cure psychanalytique ». J’ai beaucoup souffert de ce travail ingrat comme de mes angoisses et de mon anxiété qui se nourrissaient alors de l’ingratitude de ce parcours thérapeutique.
C’est mon expérience, et vous n’êtes pas obligé(e) de la partager.
Ainsi, je vous déconseille fortement d’utiliser la psychanalyse pour soigner l’angoisse ou, pour être plus précis et plus objectif, je seulement en 2ème intention, une fois que vous ne serez plus angoissé et que vous aurez besoin d’investir votre histoire de vie pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé pour vous.
Cela signifie traiter votre problème avec la psychanalyse après avoir utilisé une approche thérapeutique rapide, simple et efficace comme la thérapie comportementale.
Mais avant d’en parler, je tiens à vous apporter quelques précisions au sujet de la psychothérapie pour soigner l’angoisse.
La psychothérapie
Dans ce vocable qu’est le mot « psychothérapie », il y a à boire et à manger.
Seul votre libre arbitre vous aide à cheminer dans ce labyrinthe. Celui là même que sont les multiples approches thérapeutiques pour vous débarrasser de l’angoisse ou pour ne plus avoir de crise d’angoisse.
La psychothérapie est constituée d’une multitude d’approches. Elles vont du calcul de la vitesse du vent dans les barreaux de votre chaise, ou chamanisme, en passant par des approches scientifiques – mais pas toujours sérieuses – validées par des études diverses.
Longtemps, la psychothérapie a été considérée comme une sorte de sous-psychologie.
En effet, l’exercice de la psychothérapie n’est réglementée que depuis peu. Ainsi, un médecin, comme un artisan, pouvait se prétendre psychothérapeute, alors que ni l’un ni l’autre n’avait reçu de formation sérieuse en matière de psychothérapie.
Relaxation et méditation
Depuis des années, il existe un grand rush sur la méditation et/ou la relaxation pour traiter l’anxiété par l’auto-hypnose, gérer le stress voire les crises d’angoisses.
Dans la même veine, il existe bien des applications web présentées comme des remèdes miracle pour calmer l’angoisse.
En ma qualité de thérapeute comportemental, je reconnais bien volontiers que si cela apaise les crises, je n’ai que trop entendu des témoignages de patients qui ont reproduit relaxation et méditation à l’excès pour contrôler une crise d’angoisse, sans succès.
Toujours en termes de témoignages, d’autres patients ont partagé leur soulagement à pratiquer méditation et relaxation pour apaiser une crise d’angoisse tout en précisant que celle-ci revient toujours.
En bref, si cela les détend, le problème de fond n’est pas résolu. Doit-on cependant évoquer un remède miracle pour calmer une crise d’angoisse, je ne suis pas convaincu.
Le premier, au sens lexical du mot remède, cela évoque donc la médication. Or, nous avons vu que les médicaments s’ils apaisent une crise d’angoisse, ne résolvent rien.
Le mot miracle entend qu’il y a une sorte de magie qui résout un problème sans même que l’on ait eu à s’en occuper.
Un peu comme si on nous proposait une solution miracle pour changer les façons de faire et de dire des politiques lesquels se vautrent de plus en plus dans ce qu’il est convenu des éléments de langage.
Dans tous les cas on nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Pour être clair, cela relève de la manipulation.
Soigner l’angoisse avec le Programme ARtUS
Le Programme ARtUS, fondé sur l’approche systémique de Palo Alto et la thérapie comportementale stratégique brève, offre une méthode efficace pour traiter l’angoisse.
Cette approche considère l’angoisse non pas comme un problème isolé, mais comme le résultat d’interactions complexes entre l’individu et son environnement.
En identifiant et en modifiant les schémas comportementaux inadaptés, le programme aide à vaincre l’angoisse de manière durable. Les techniques proposées permettent de calmer l’angoisse en intervenant directement sur les pensées et les comportements qui l’entretiennent.
Ainsi, le traitement de l’angoisse devient plus ciblé et personnalisé, offrant des résultats rapides et pérennes.
Le Programme ARtUS est une méthode thérapeutique en ligne conçue pour traiter efficacement l’angoisse, l’anxiété, la dépression et les phobies. Basé sur l’approche systémique de Palo Alto et la thérapie comportementale stratégique brève, il se déroule en quatre étapes clés :
Diagnostic : identification précise du problème et des comportements inadaptés qui le maintiennent.
Action : mise en place d’outils simples et efficaces pour modifier ces comportements.
Changement : évaluation des progrès réalisés et ajustement des stratégies si nécessaire.
Consolidation : renforcement des nouveaux comportements pour assurer une transformation durable.
Ce programme offre une solution rapide et pragmatique pour calmer l’angoisse, en se concentrant sur le « comment » plutôt que le « pourquoi » du problème.
Les techniques proposées permettent de vaincre l’angoisse en moins de deux mois, sans recours aux médicaments, en s’attaquant directement aux mécanismes qui la génèrent.
Pour bénéficier de cette méthode, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.
Beaucoup de personnes se demandent s’il est possible de vaincre une phobie. Avec certitude, je vous réponds par l’affirmative.
En réalité, la phobie n’est que le résultat d’un conditionnement négatif de l’esprit. C’est un comportement réactif. En effet, la phobie est le résultat d’une peur que l’on évite de façon progressive en y trouvant, bien évidemment, un intérêt.
C’est une stratégie de contrôle dont on fini par perdre la maitrise au point de venir phobique. Cela signifie qu’initialement il s’agit d’un comportement actif (gérer la situation) qui cède le pas à un comportement réactif lequel peut aller jusqu’à la crise de panique.
Dès lors :
Quelle méthode employer pour se débarrasser d’une phobie ?
Faut-il prendre des médicaments et, partant, consulter un médecin psychiatre ?
Ou, plutôt, consulter un psychologue ou faire confiance à la thérapie comportementale ?
Autant de questions auxquelles je m’emploie à répondre ci-après.
La phobie est une peur irrationnelle et paralysante. Bien que ses symptômes psychologiques et physiques sont nombreux et handicapants, il est facile de soigner la phobie même s’il est vrai que certaines phobies gâchent le quotidien des patients qui en souffrent.
Heureusement, les troubles anxieux et phobiques se soignent très bien aujourd’hui. Les techniques disponibles sont nombreuses et variées, et chaque patient y répond différemment et il ne faut pas se retenir d’en essayer plusieurs.
Qu’il s’agisse de la peur de conduire, de celle de parler en public (glossophobie), de phobie sociale, de phobie d’impulsion, ou de phobie dentiste, vous accédez ici à des explications quant au mécanisme de votre problème, mais aussi, et surtout, à des solutions.
Peut-on soigner une phobies seul(e) ?
Vaincre ses phobies seul(e) n’est pas recommandé, mais ce n’est pas impossible. En fait, vous devez comprendre que vos phobies sont le résultat d’un traumatisme provoquant des pensées irrationnelles.
Si vous êtes phobique, vous n’êtes pas capable de penser clairement face à l’objet de votre peur. Sans aide, vous n’avez donc aucune prise sur vos peurs et vous ne pouvez pas les affronter pour les dépasser.
Malgré tout, certaines personnes souffrant de troubles anxieux et de phobies parviennent à se déconditionner toutes seules. Mais le risque est qu’une phobie en remplace une autre. Un travail de méditation et de maîtrise de la respiration peut aider à conserver son calme pendant que l’on explore ses peurs et ses traumatismes.
C’est un travail long et souvent douloureux. Je ne saurais que trop vous recommander de demander de l’aide.
Comment traiter une phobie ?
Le problème de la phobie réside, pour partie, dans le fait que la personne installe, consciemment ou pas, une stratégie qui lui permet de se sentir plus en sécurité par rapport à un problème donné. L’idée de départ est intéressante mais force est de constater que, le temps aidant, la personne atteinte de phobies perd le contrôle du contrôle.
Cela signifie que la personne phobique renforce son contrôle au gré du temps qui passe parce-que le sentiment de sécurité diminue d’autant. Ce qui hier était un bénéfice devient un problème aujourd’hui et donne un résultat inverse à l’effet initial.
La phobie dont une personne est victime n’a rien d’innocent. C’est souvent un point à considérer comme traumatique, comme objet phobique. C’est utile et important.
Chacune de ces phobies – si étonnantes qu’elles sont – a un lien, une signification, avec le traumatisme initial.
Il en va ainsi d’une patiente atteinte de la phobie des oiseaux. Elle habite Paris et a tous les motifs d’être particulièrement gênée.
Comment prendre le contrôle d’une phobie ?
A propos de cette jeune femme, et en travaillant à l’aide de l’approche systémique de Palo Alto, l’approche comportementale permet de comprendre que l’ornitophobie dont elle est victime a une signification symbolique.
En effet, son traumatisme initial trouve sa source dans une rupture sentimentale brutale. Rupture au cours de laquelle, au moment même de l’annonce de la rupture, une envolée d’oiseaux a lieu ce qui, sur le moment, la terrorise.
Comme quoi, rien n’est jamais innocent et tout mérite d’être pris en compte, même s’il s’agit d’un élément qui semble assez insignifiant.
Nous vivons tous avec des phobies plus ou moins prononcées, les plus communes étant celles concernant les araignées, les serpents ou l’altitude.
Bien que l’arachnophobie, ou l’acrophobie soient parmi les phobies les plus fréquentes, il en existe une assez spécifique : la phobie sociale.
Il me semble important de faire un lien entre cette forme de phobie et son axe principal : la honte et culpabilité.
En effet, trop souvent, les personnes qui me contactent souffrent de ce qu’il est aussi convenu d’appeler de l’anxiété sociale. Ainsi, ces personnes m’expliquent combien les deux émotions précédemment citées rajoutent à leur problème.
Comment soigner une phobie ?
Traiter une phobie, laquelle est souvent aggravée par des troubles obsessionnels compulsifs (toc), nécessite une compréhension de la personnalité de sa victime.
L’approche comportementale est un outil extraordinaire pour comprendre les mécanismes liés à l’expression de cette forme d’angoisse. C’est en identifiant dans quel contexte et dans quel environnement ce problème existe, mais aussi en identifiant et en analysant les tentatives de solution du patient, que l’on peut guérir un phobie.
Nul n’est besoin de prescrire des médicaments pour satisfaire cet objectif. Bien que ce problème génère des troubles dépressifs, voire une dépression, les anti dépresseurs sont de peu d’effets, ou alors, ces prescriptions doivent être accompagnées d’une prise en charge thérapeutique adaptée.
Méthode pour traiter une phobie
En règle générale, de 5 à 7 consultations suffisent pour vous assurer un traitement définitif. Au cours du travail thérapeutique, il est très important de s’assurer que l’objet phobique ne se transfère pas en un autre problème. C’est précisément ce que facilite l’approche comportementale telle que je la pratique depuis presque 30 ans.
Quoi qu’il en soit, il y a souvent une similitude entre le problème dont vous souffrez, ce trouble phobique, et l’angoisse. C’est la raison pour laquelle je vous invite à consulter les article liés à l’angoisse et aux crises d’angoisses au sein de ce blog.
Si vous souffrez de peur de vous faire du mal, ou de peur de faire du mal aux autres (phobie d’impulsion), vous trouverez toutes les informations nécessaires à ce propos (origines, causes et traitement).
Comment guérir une phobie ?
Une phobie apparaît généralement suite à un événement traumatisant (accident de la route, morsure de chien, etc.). Pour guérir une phobie, le patient doit donc faire l’effort de rationaliser sa peur pour mieux la comprendre et mieux l’affronter.
Ensuite, il lui est possible de se confronter de façon mentale progressive à l’objet de sa phobie pour s’immuniser progressivement.
Ce fonctionnement en deux étapes (d’abord l’analyse, puis le travail de mithridatisation) est la base de la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto.
A titre de comparaison, elle donne un résultat de 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois. La tcc (thérapie cognitive et comportementale) n’obtient que 10 cas résolus sur 17 en 2 à 3 ans.
Actuellement, on considère la méthode comportementaliste de Palo Alto comme la plus efficace et la plus rapide. Elle permet de bien se débarrasser d’une phobie en quelques semaines seulement, quelques mois tout au plus.
Au cours de ce travail, le patient doit néanmoins être très actif.
Avec l’aide du thérapeute, ou celle d’un programme thérapeutique en ligne, c’est à lui de travailler pour comprendre le mécanisme de ses comportements phobiques de sorte à objectiver.
Ainsi, le patient limite l’impact de cette peur irrationnelle en conservant son sang-froid grâce à la certitude que le danger analysé est contrôlé. L’exposition mentale progressive à l’objet de la phobie permet ensuite d’insensibiliser définitivement le patient.
Comment soigner une phobie ?
A la faveur de bien des articles écrits et publiés dans ce blog, je vous précise les différents moyens de soigner l’angoisse.
Ainsi, je vous explique en quoi la psychiatrie n’est pas nécessairement le meilleur mode d’intervention thérapeutique. J’évoque aussi les problèmes que pose la prise de médicaments.
Un médecin psychiatre a pour vocation de diagnostiquer un ou des troubles au sens du DSM V.
En fonction de ce diagnostic, le médecin prescrit des médicaments. Ceux-ci ont pour fonction que le patient ne soit plus affecté par les symptômes de la phobie.
La prise de médicaments (anxiolytique, neuroleptiques, hypnotiques ou anti dépresseurs) n’est pas sans conséquences. Je vous rappelle qu’une prescription de ces médicaments nécessite une prise en continu pendant un délai de trois semaines a minima pour avoir un effet thérapeutique.
Ensuite, un tel traitement médicamenteux dure au minimum 6 mois voire un an, quand ce n’est pas plus longtemps.
Si vous saviez le nombre de personnes qui viennent à mon cabinet alors qu’elles sont sous médicaments depuis des années, sans améliorations notables, vous seriez édifié(e).
En conséquence, je considère que les médicaments et la psychiatrie ne sont nullement adaptés pour traiter ou traiter une phobie.
Dès lors, comment faire ?
Quelle méthode utiliser pour se débarrasser d’une phobie ?
La palisse nous dit qu’il suffit de trouver la bonne méthode pour décongestionner l’esprit, pour enfin pouvoir dire « au revoir » à la peur de l’avion, des espaces, clos, des araignées, de l’eau, du sang, etc.
Si c’était si simple, vous et moi le saurions. Il existe plusieurs types de thérapies pour arriver à se débarrasser d’une phobie sachant que je ne parle pas de thérapie médicamenteuse.
En effet, dans la gestion des phobies, la thérapie médicamenteuse n’est pas une opportune, à moins que la phobie vous pousse à une dépression par épuisement.
En pareille situation, une prise en charge par un psychiatre et un suivi par un psychothérapeute est recommandée.
Au-delà des traitements anxiolytiques et antidépresseurs prescrits pour aider à gérer la crise quand elle survient, la psychothérapie et les thérapies brèves telle que la thérapie systémique brève de Palo Alto restent les meilleurs moyens pour se débarrasser d’une phobie.
Les médecins spécialistes de la phobie
Selon l’endroit où vous vivez, il n’est pas toujours facile de trouver un comportementaliste ou un psychothérapeute accessible. Bien sûr, il existe des solutions efficaces sur Internet mais beaucoup de patients préfèrent encore un premier contact humain pour affronter leurs phobies.
Dans ce cas-là, vous pouvez toujours vous tourner vers un médecin. Un médecin généraliste peut vous guider vers des professionnels de santé capables de vous aider, qu’ils soient psychiatres ou comportementalistes.
Certains médecins généralistes développent aussi une spécialisation tacite dans différents troubles psychiques. Trouver un médecin généraliste à l’aise avec la question des phobies peut donc aussi être un premier pas important, mais sachez que cette éventualité est fort rare.
La thérapie cognitive et comportementale
Il y a quelques années encore, pour gérer sa souffrance au quotidien, on se dirigeait le plus fréquemment vers une thérapie cognitive et comportementale (TCC).
En effet, sur le moyen ou long terme, celles-ci permettent d’atténuer les symptômes et surtout de se «déprogrammer» (mon dieu que je n’aime pas ce mot…) vis-à-vis de sa phobie.
Ainsi, techniquement, la TCC expose petit à petit la personne phobique à l’objet de sa phobie. Un peu comme si vous deviez progressivement faire copain-copain avec l’araignée qui vous terrorise et qui a pris ses quartiers dans votre maison.
Les exercices se font d’abord de façon imaginaire. Ensuite, et concrètement, sous forme de mises en situation de tâches habituellement déstabilisantes et difficiles. Par exemple : s’approcher au plus près d’un chien.
Autant vous dire que cette approche par exposition prends des mois quand ce ne sont pas des années, et vous font courir le risque d’un échec. Effectivement, ces diverses expositions risquent d’avoir pour conséquence de vous bloquer plus encore dans votre phobie.
La psychothérapie
La psychothérapie est plus complexe que la TCC même si l’objectif final est le même. Son postulat de départ consiste à rechercher les causes d’une phobie.
Au lieu de mettre le patient face à sa phobie comme dans la thérapie cognitivo comportementale, ou de lui donner des outils pratiques pour rapidement vaincre la phobie (cf. Palo Alto), le thérapeute (psychologie clinique) cherche plutôt à mettre le patient en confiance afin qu’il se libère pour trouver les causes de la phobie.
Si la phobie est due à un traumatisme ou à un conditionnement environnemental, le psychologue cherche alors à réparer la blessure créée par le traumatisme. Si la phobie est biologique ou génétique, le travail est encore plus profond.
Cette thérapie prend du temps car il n’est pas évident de mettre un patient phobique en confiance en peu de temps.
La psychothérapie, qu’il s’agisse de consultations chez un(e) psychologue, ou chez un(e) psychanalyste, dure de 3 mois à plus de 5 ans, à raison d’une à deux séances par semaine d’environ 30 minutes chacune, le tout suivant la phobie et le degré de gravité.
Le psychothérapeute peut soigner la phobie
La psychothérapie est une autre méthode très efficace pour lutter contre les phobies.
Là encore, le thérapeute accompagne le patient afin qu’il explore les origines de sa phobie. L’objectif reste de rationaliser la peur en affrontant et en analysant précisément le traumatisme à son origine.
Progressivement, le patient redevient maître de sa peur et la phobie disparaît. La psychothérapie est aussi efficace contre les phobies parce qu’elle permet de traiter les nombreuses causes et autres troubles psychiques qui l’accompagnent bien souvent.
En d’autres termes, elle permet un assainissement complet du psychisme et du rapport à l’angoisse et à la peur. En revanche, cette méthode n’est pas sans inconvénient dans la mesure où on lui reproche souvent des résultats trop lents et trop approximatifs.
Effectivement, la psychothérapie met souvent plusieurs années avant de fournir ses premiers résultats en plus qu’elle exige un investissement important et constant de la part du patient pendant toute sa durée.
L’hypnose pour rééduquer son subconscient
L’hypnose est la thérapie que je vous recommande le plus pour en finir avec une phobie. Tout d’abord, l’hypnose ne nécessite pas que le patient s’ouvre et dévoile la raison de sa phobie.
Le travail réalisé par l’hypnothérapeute a pour fonction d’atteindre le subconscient. Elle dure de 3 mois à 2 ans à raison d’une à deux séances de 45 minutes par semaine. Il s’agit donc de procéder à des suggestions hypnotiques en direction de ce même subconscient.
Au tout début de la thérapie, l’hypnothérapeute doit mettre son patient en confiance pour que celui-ci se laisse guider par les suggestions hypnotiques. Dans le cas contraire, la thérapie est peine perdue.
Encore faut-il être suggestible à l’hypnose, ce qui n’est pas le cas de toute le monde, loin s’en faut.
Soigner la phobie par l’hypnose
L’hypnose est bien une méthode pour lutter contre les phobies.
Certains praticiens n’hésitent pas à afficher des taux de réussite avoisinant les 100 %. Tout en se méfiant de telles statistiques puisqu’elles ne prennent souvent pas en compte les patients qui n’ont pas été réceptifs, les patients phobiques ont tout intérêt à se pencher sur la question.
D’un point de vue cognitif, l’hypnose permet de placer le patient dans les meilleures conditions possibles afin d’affronter ses peurs et les traumatismes responsables de sa phobie.
L’hypnothérapeute peut alors guider le patient pour lui permettre de mieux comprendre et de dépasser ce traumatisme. La phobie disparaît alors souvent d’elle-même.
D’ailleurs, sans surprise, les comportementalistes sont nombreux à connaître et pratiquer l’hypnose.
Certains thérapeutes l’utilisent plus discrètement en se reposant davantage sur ses fonctionnements fondamentaux que sur des protocoles clairement identifiables. D’autres encore utilisent une technique trés intéressante qui donne d’excellents résultats : le langage hypnotique.
On retrouve souvent cette technique thérapeutique chez un comportementaliste qui pratique l’approche systémique de Palo Alto.
L’approche systémique de Palo Alto
A contrario, l’approche systémique de l’école de Palo Alto donne des résultats sur une durée beaucoup plus courte que la tcc. En l’espèce, je vous rappelle que cette approche est non seulement stratégique mais brève (moins de 3 mois).
La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto vous offre donc de nombreuses solutions pour se débarrasser de sa phobie. A ce stade, il est important que je vous précise ce qu’est la thérapie systémique, stratégique et brève de Palo Alto.
L’approche stratégique et brève pour vaincre une phobie
L’école de Palo Alto doit son nom à la petite ville des États-Unis, proche de San Francisco. C’est dans cette ville, dans les années 50, qu’un groupe de scientifiques d’origines diverses a travaillé autour de théories de la communication et de la relation entre les individus.
L’initiateur de ce travail et père de cette école est Gregory Bateson, zoologue, anthropologue et ethnologue. Il a été influencé par les mathématiciens, pères de la cybernétique, comme Norbert Wiener et John Von Neumann.
Gregory Bateson s’est aussi appuyé sur les travaux de Ludwig Von Bertalanffy, biologiste qui a élaboré la « théorie des systèmes », de Bertrand Russell, père de la « théorie des types logiques », et de Milton Erickson, initiateur d’un langage et d’une approche hypnotique en thérapie.
Il ne faut bien évidemment pas oublier Paul Watzlawick, psychologue américain, théoricien de la théorie de la communication avec ses 5 axiomes de la communication interactionnelle.
Nous construisons le monde alors que nous croyons le percevoir. Ce que nous appelons réalité est une interprétation, construite par et à travers la communication.
Paul Watzlawick
C’est le mélange des genres qui a fait toute la force de l’école de Palo Alto laquelle a apporté un renouveau extraordinaire dans la vision de la communication.
L’une de ces originalités majeures est l’utilisation de l’approche systémique dans le domaine des relations humaines.
Adapté à la communication, au coaching, ou à la thérapie comportementaliste, la thérapie systémique brève de Palo Alto propose des outils stratégiques d’évolution ou de changement, en fonction d’un contexte donné, en agissant sur les interactions.
Quand on parle d’interactions, on parle des relations interpersonnelles de l’être humain avec lui-même, les autres et le monde qui l’entoure.
Souvenez vous de cet adage qui veut qu’un battement d’aile de papillon dans l’hémisphère nord génère un ouragan – ou une tempête – dans l’hémisphère sud.
Pour se débarrasser d’une phobie dans le cadre d’une thérapie brève de Palo Alto, le coach ou le psychologue comportementaliste, s’intéresse au « comment » plutôt qu’au « pourquoi ». Cette recherche des causes historiques de la phobie est l’objet central en psychanalyse.
La psychanalyse est une démarche thérapeutique trés intéressante, mais trés intellectuelle, mais elle prend des années. Par al suite, si tant est que vous identifiez ce « pourquoi », ce n’est pas pour autant que vous aurez la solution à la phobie.
Pour en revenir à l’approche systémique de Palo Alto, l’approche comportementale, le « comment » se traduit ici par l’identification et l’analyse du mécanisme d’un problème donné, dans un contexte ou un autre, et dans un environnement donné. Il s’agit là de mieux comprendre le système en place, ses interactions comme leurs conséquences.
On s’intéresse ici au processus menant à la problématique (le rapport à la réalité, les tentatives de solutions mises en œuvre), plutôt qu’au contenu (la réalité elle-même). Cela permet d’apaiser rapidement ce type de souffrances, de trouver – trés tôt et rapidement – des solutions.
Pour vous, c’est donc l’assurance de parvenir trés rapidement à limiter puis à faire disparaitre les symptômes et les conséquences de votre phobie.
Le protocole que j’utilise dans le cadre de mon programme thérapeutique en ligne pour aider les personnes à se débarrasser de leur phobie, s’appuie donc sur l’école de Palo Alto.
Quelle est la meilleure méthode pour vaincre une phobie ?
Entendons nous bien.
Je n’ai rien contre les psychiatres et la psychiatrie mais il convient d’arrêter de faire n’importe quoi dans la prise en charge d’un certain nombre de problèmes émotionnels quant à savoir comment se débarrasser d’une phobie.
D’une façon générale, en matière de phobie, nous savons ce qui pose problème. En conséquence, il suffit d’identifier le mécanisme d’un problème pour, ensuite, prescrire des exercices comportementaux adaptés pour traiter une phobie.
Il n’est pas nécessaire d’exposer la personne en souffrance à son mal pour lui apprendre – pour ne pas écrire la contraindre à apprendre – à contrôler sa phobie.
Par exemple, quand j’ai peur de quelque chose ou de quelqu’un, j’ai peur. Un point c’est tout. On peut donc me raconter la messe dans toutes les langues que je ne connais pas. On peut aussi essayer de me convaincre que je n’ai pas de raison d’avoir peur, rien n’y fait. J’ai peur, je suis victime d’angoisse et il n’en n’est pas autrement. Je ne le fais pas exprès.
Comment soigner une phobie avec l’approche comportementale ?
Les phobies peuvent être très handicapantes et provoquer de grandes souffrances psychiques et physiques. Heureusement, les patients qui en souffrent ont des solutions très efficaces à leur disposition.
L’Assurance maladie française recommande désormais le recours à la thérapie comportementale. Cette thérapie lutte sur deux fronts en même temps pour vaincre la phobie : les causes comportementales et les causes cognitives.
D’un point de vue cognitif, le comportementaliste aide le patient à analyser et comprendre les causes et le fonctionnement de la phobie. Cela lui permet d’y réagir plus rationnellement et d’avoir les armes suffisantes pour la défaire.
D’un point de vue comportemental, le praticien professionnel va aider le patient à se confronter, mentalement et progressivement, à l’objet de sa peur pour s’y habituer. Grâce aux outils cognitifs, le patient phobique apprend à ne plus réagir et ainsi vaincre progressivement sa phobie.
Souvent, grâce à de tels exercices, la peur disparaît totalement. Si, d’aventure, ce n’est pas le cas, elle diminue suffisamment au point de plus être handicapante.
Les avantages de la thérapie brève
Il existe des moyens très simples pour aider quelqu’un à ne plus souffrir de phobie.
Seule la thérapie comportementale permet cela. C’est la plus efficace des solutions, et cette solution à la phobie commence ici et aujourd’hui.
En l’espèce, je parle d’exercices thérapeutiques qui ont fait leurs preuves. Ils ont pour vocation d’aider la personne à progressivement débloquer son problème de phobie sur un temps très court (moins de 3 mois).
C’est pour cela que l’on parle de thérapie brève.
Il s’agit de faciliter l’identification de la source pour neutraliser son impact traumatique puis de permettre un retour à l’estime de soi et, partant, à la confiance en soi.
Ces exercices sont plus communément appelés des « tâches » dans le domaine de l’approche comportementale.
Ils ont pour vocation de favoriser une solution simple et progressive dans le respect du patient. On procède de la même façon quand il s’agit de timidité laquelle est une autre forme, ou symptôme, d’anxiété sociale.