Peur de la mort d’un proche : comment la surmonter ?

Peur de la mort d’un proche : comment la surmonter ?

La peur de la mort d’un proche est une émotion naturelle, ressentie par tous, nous connectant ainsi à la précieuse valeur de la vie.

Cette peur, lorsqu’elle devient envahissante et excessive, est connue sous le nom de thanatophobie. Cette phobie de la mort peut concerner à la fois la crainte de notre propre fin ou celle d’être séparé d’un être cher.

Les origines de la thanatophobie varient, incluant des facteurs comme les traumatismes, les maladies, les pertes ou les angoisses existentielles.

Elle se traduit souvent par de l’anxiété, de la dépression, de l’insomnie, et favorise des comportements d’évitement. Cette phobie peut également affecter nos liens avec nos proches, à travers une dépendance affective ou une tendance à la surprotection.

Comprendre la peur de la mort d’un proche

Pour mieux appréhender la peur de perdre un être cher, il est crucial d’identifier l’origine de cette angoisse et ses répercussions sur notre quotidien.

La crainte de perdre un proche est une réaction naturelle, partagée par tous, qui souligne l’importance de la vie et de l’amour. Cette peur peut émerger pour plusieurs raisons :

  • Expériences traumatisantes : perte d’une personne aimée, accident, maladie grave, agression, catastrophe naturelle, etc.
  • Questionnements existentiels : réflexions sur le sens de la vie, la mort, l’inconnu, l’au-delà, etc.
  • Anticipations négatives : pensées sur la souffrance, la solitude, le regret, l’oubli.
  • Empathie : se mettre à la place de celui qui souffre ou qui est en danger, et ressentir ses émotions.
  • Sentiments de culpabilité : reproches de ne pas avoir été assez présent, de ne pas avoir pleinement exprimé ses sentiments.

Ainsi, ces facteurs peuvent intensifier notre peur de la mort de ses parents, au point de développer une thanatophobie.

Les symptômes de la peur de perdre l’un de ses proches

La peur de perdre quelqu’un peut engendrer plusieurs impacts négatifs sur notre existence :

  • Symptômes d’anxiété : palpitations, sueurs, tremblements, nausées, vertiges, difficultés respiratoires, etc.
  • Signes de dépression : sentiment de tristesse constant, perte d’intérêt, fatigue, baisse de l’estime de soi, pensées sombres, etc.
  • Troubles du sommeil : insomnies, cauchemars, réveils fréquents.
  • Évitement comportemental : fuir les lieux et situations rappelant la mort.
  • Comportements de surprotection : excès de présence, d’inquiétude, de dépendance, de possessivité vis-à-vis des proches, risquant de les repousser.

Ces symptômes et comportements peuvent nuire à notre qualité de vie, à notre bien-être, à notre santé, aussi bien au travail que dans nos relations, nous empêchant de vivre le moment présent.

Accepter et verbaliser sa peur

Comprendre les origines et les effets de la peur de la mort d’un être cher est une chose, mais accepter et verbaliser cette peur en est une autre, cruciale pour surmonter l’angoisse et retrouver la paix intérieure.

Reconnaître sa peur : le premier pas

Admettre que l’on craint la mort d’un être cher est essentiel.

Cette peur, tout à fait normale et justifiable, ne doit pas être sujet à l’auto-jugement ou à la culpabilisation. Accueillez-la comme une partie intégrante de vous qui mérite attention et respect.



L’accueillir avec bienveillance et compassion est la clé pour la désamorcer, rendre son emprise moins intimidante et la relativiser.

Cette prise de conscience permet de constater que notre peur est influencée par nos pensées, nos croyances et nos émotions, des éléments sur lesquels nous avons le pouvoir d’agir.

Ainsi, nous commencerons à transformer notre approche de la mort et de la vie.

Exprimer sa peur : le pouvoir de la parole

Le second pas implique de partager notre appréhension de la mort d’un proche avec une personne de confiance. La parole, par sa puissance libératrice, joue un rôle déterminant dans l’allègement de l’angoisse et le sentiment de solitude.

En parlant, nous prenons du recul, clarifions et comprenons mieux notre peur. Cela nous aide à identifier les détails précis de nos craintes et de déterminer ce qui peut apporter un soulagement.

Exprimer notre peur est aussi un moyen d’obtenir soutien, compassion et empathie. Que ce soit auprès d’un ami, d’un professionnel, d’un groupe de soutien, ou même au travers d’un journal intime, trouver le canal adéquat pour verbaliser est vital.

Se concentrer sur le présent

Après avoir reconnu et exprimé nos craintes liées à la perte d’un proche, il est vital de se tourner vers l’étape suivante : vivre pleinement le présent.

Cette approche est cruciale pour surmonter nos angoisses de mort et d’apprécier pleinement chaque moment de la vie.

Vivre l’instant

La peur de perdre quelqu’un peut malheureusement nous maintenir captif du passé ou anxieux vis-à-vis du futur, nous noyant dans des souvenirs douloureux ou anticipant les pires scénarios.

Ce faisant, nous perdons de vue la beauté de l’instant présent, le seul temps où le bonheur et la paix sont véritablement accessibles.

Pour embrasser pleinement le moment présent, concentrons-vous sur vos sensations actuelles, sur nos actions, et sur notre environnement immédiat. Apprenons à apprécier les petites joies du quotidien, exprimons votre gratitude, et partageons des instants précieux avec nos proches.

Il est essentiel de lâcher prise sur les éléments hors de votre contrôle, de faire confiance au cours de la vie, et de nous ouvrir à de nouvelles découvertes.

S’ancrer dans le présent est une stratégie efficace pour diminuer l’anxiété, augmenter notre bien-être, et nous sentir plus épanoui, joyeux et apaisé.

Nous reconnaîtrons ainsi la beauté de la vie, malgré l’ombre de la mort, et découvrirons de nombreuses raisons de la célébrer.

peur de la mort d'un proche : comprendre pourquoi

Accepter l’incertitude

La peur liée à la mort d’un proche est souvent amplifiée par l’incertitude.

L’inconnu concernant le « quand », le « comment » et le « pourquoi » de la mort, ainsi que la manière dont nous réagirons ou survivrons, provoque une angoisse profonde. L’incertitude quant à l’après-vie et la possibilité de retrouvailles accroît ce malaise.

Pour accueillir l’incertitude, il est primordial d’apprendre à lâcher prise sur les aspects de la vie que nous ne pouvons ni prévoir ni changer.

Accepter que la mort est un élément naturel et inéluctable de l’existence, imprévisible et définitif, est essentiel. Reconnaître que nous n’avons pas le contrôle absolu, et que certaines questions resteront sans réponse, est une étape vers la sérénité.

Accepter l’incertitude facilite la réduction du stress, augmente la résilience, et permet de se sentir plus libre, courageux et confiant. Nous réalisons ainsi que, malgré l’inévitabilité de la mort, la vie regorge de surprises merveilleuses et offre abondamment de raisons d’y croire fermement.

Techniques et thérapies pour surmonter sa peur

Accepter et verbaliser notre peur de perdre un être cher est un premier pas. Maintenant, il est fondamental d’adopter des techniques et des thérapies adéquates pour surmonter cette peur.

Diverses méthodes peuvent vous aider à apaiser notre anxiété et à retrouver la stabilité émotionnelle.

Voici un aperçu des options disponibles :

  • Relaxation et méditation : ralentir notre esprit et détendre notre corps à travers ces pratiques. Elles nous aideront à calmer la respiration, réduire le stress, et favoriser une présence ancrée au moment présent, libérée des pensées négatives. Ces techniques de relaxation peuvent être pratiquées à domicile grâce à diverses ressources (applications, livres, vidéos) ou auprès de centres avec l’accompagnement d’instructeurs qualifiés.
  • Hypnose : accédez au subconscient pour transformer nos perceptions autour de la peur de la mort. L’hypnose peut faciliter le déblocage émotionnel, accroître la confiance en soi et changer la perception de la mort. Elle peut être expérimentée avec un hypnothérapeute professionnel ou par des séances d’auto-hypnose à la maison.
  • Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : cette approche aide à identifier, défier et restructurer des pensées irrationnelles et des comportements nuisibles liés à la peur de la mort. En remplaçant les pensées négatives par des affirmations positives, nous apprenons à gérer nos émotions plus sainement. Un psychologue spécialisé dans la TCC peut nous accompagner à travers des exercices et des techniques concrètes. Attention cependant, cette approche est trés normative.
  • Approche systémique et thérapie brève : explorer et améliorer les dynamiques relationnelles qui peuvent accentuer notre peur. Cette méthode favorise une meilleure communication, la résolution de conflits et le renforcement des liens avec nos proches. Une thérapie avec un spécialiste induit un changement rapide et efficace.
  • Travail anticipé de deuil : se préparer à la perte d’un proche en anticipant les étapes du deuil. Cela aide à exprimer nos sentiments, à faire nos adieux, à réfléchir sur notre relation, à conserver les souvenirs et à envisager l’avenir avec sérénité.

Cette liste n’est pas exhaustive, d’autres méthodes peuvent également mieux correspondre à vos besoins et préférences.

L’essentiel est de choisir la technique qui vous convient le mieux. N’hésitez pas à rechercher plus d’informations, à demander de l’aide et à vous faire accompagner par un professionnel compétent.

Faire appel à un soutien émotionnel

Après avoir exploré différentes techniques et thérapies pour affronter la peur de perdre un être cher, il est crucial de passer à la phase suivante : chercher un soutien émotionnel.

Ceci implique de s’entourer d’individus capables de nous écouter, de nous comprendre, de nous consoler et de nous accompagner dans cette difficile période.

Le rôle du soutien familial et amical

Le soutien de la famille et des amis est vital pour dépasser la peur de perdre quelqu’un d’important. Il contribue à réduire les sentiments de solitude, d’isolement et d’angoisse.

Il offre un espace pour partager émotions, angoisses, incertitudes et espoirs. Il nous procure amour, compassion, empathie et encouragement. Il maintient et renforce les liens avec nos proches, construisant ainsi des souvenirs précieux.

Pour tirer le meilleur parti de ce soutien, il est essentiel d’être transparent et sincère avec nos proches.

Il ne faut pas hésiter à partager nos craintes avec eux, notre besoin de leur présence, de leur écoute et de leur soutien.

Il est aussi important de respecter leur propre manière de gérer leurs angoisses et leur besoin d’espace.

L’aide professionnelle

Il se peut que le soutien de nos proches ne suffise pas pour dépasser notre thanatophobe.

Dans ce cas, il devient nécessaire de consulter un professionnel, tel qu’un psychologue ou un conseiller spécialisé dans le deuil. Ces experts sont formés pour nous guider tout au long de notre parcours de guérison.

Leur aide vous offre un lieu neutre, confidentiel et sécurisé où nous pouvez nous exprimer sans crainte de jugement, de critique ou de rejet. Ils nous fournissent une perspective extérieure, objective et bienveillante qui peut être cruciale pour prendre du recul, analyser nos pensées, changer nos croyances et résoudre nos conflits intérieurs.

peur de la mort d'un proche : un soutien thérapeutique avec l'approche comportementale

Ces professionnels proposent un accompagnement sur mesure, adapté à nos besoins, objectifs et progrès.

Pour bénéficier pleinement de l’aide professionnelle, il convient d’être motivé et engagé dans la démarche. Il est important de choisir le bon spécialiste, en considérant sa formation, sa spécialité, sa méthode de travail, ses honoraires et notre compatibilité avec ce ou cette professionnel(le) de la santé mentale.

La confiance, l’échange, le feedback et la patience sont des éléments clefs, car le chemin vers le changement est progressif.

La relaxation et la méditation

La relaxation et la méditation offrent de formidables outils pour apaiser l’esprit, régulariser la respiration, détendre le corps et alléger le stress.

Elles nous aident à vivre pleinement l’instant présent, à nous détacher de vos pensées négatives et à cultiver une attitude positive.

Ces pratiques s’avèrent particulièrement bénéfiques pour gérer la peur de perdre un être cher, en nous aidant à :

  • Diminuer anxiété et angoisse, en concentrant notre attention sur la respiration, les sensations corporelles et nos émotions, sans jugement.
  • Accepter la réalité de la mort, en prenant conscience de l’éphémère, de la fragilité de la vie, et de l’importance de chérir chaque moment.
  • Encourager la gratitude, en se réjouissant des petites joies quotidiennes, reconnaissant les dons de la vie, et exprimant notre gratitude envers nos proches.
  • Renforcer les liens avec notre entourage, en partageant des pensées positives, en démontrant notre affection, et vivant des moments précieux ensemble.
  • Faire la paix avec nous-même, en nous pardonnant nos erreurs, en lâchant prise sur nos regrets, et en nous aimant et nous respectant.

Il est possible de pratiquer la relaxation et la méditation chez soi grâce à des applications, des livres, des vidéos ou des audios, ou dans des centres spécialisés avec des instructeurs chevronnés.

Avec un éventail de méthodes telles que la relaxation progressive, la respiration profonde, la méditation de pleine conscience, la méditation transcendantale, il y a forcément une pratique adaptée à nos besoins, préférences et objectifs.

L’essentiel est de s’engager dans une pratique régulière, idéalement quotidiennement pour au moins dix minutes.

Les bienfaits, tant physiques que mentaux de la relaxation et de la méditation sont considérables, et sont susceptibles de jouer un rôle clé dans la manière de gérer la peur de la mort d’un proche.

Approche systémique et thérapie brève

L’approche systémique et la thérapie brève offre des stratégies efficaces pour mieux comprendre et transformer les dynamiques relationnelles qui contribuent à la peur de la mort.

Les méthodologies correspondantes sont conçues pour améliorer notre façon de communiquer, d’exprimer vos besoins, de gérer les conflits et de consolider nos relations.

Elles s’avèrent particulièrement utiles dans le cadre de la gestion de la peur de perdre un être cher, grâce à leur capacité à :

  • Considérer l’ensemble des facteurs – familiaux, sociaux, culturels, historiques – qui façonnent ou intensifient notre peur de la mort d’un proche parent ou d’un enfant, ou notre propre mort.
  • Identifier les dynamiques destructrices, comme les cycles répétitifs de comportements ou pensées négatives, qui alimentent notre peur et impliquent souvent nos proches.
  • Modifier notre perception et notre rôle face à la peur de la mort, en adoptant un point de vue plus ouvert, flexible et créatif.
  • Explorer de nouvelles solutions et comportements susceptibles de briser le cycle de la peur, avec le soutien actif de notre entourage.
  • Tirer parti des ressources et des forces que nous et notre entourage détenons pour surmonter et transcender nos peurs.

L’accompagnement par un thérapeute familial spécialisé en approche systémique et thérapie brève peut faciliter un changement rapide et efficient.

Il existe plusieurs variantes de ces approches, telles que l’approche de Palo Alto, l’intervention systémique brève, ou encore la thérapie brève systémique intégrée.

Le choix dépend de nos aspirations, préférences et objectifs personnels. L’élément clé est notre engagement actif et notre volonté de coopérer avec le thérapeute, afin de nous ouvrir au changement.

En fin de compte, l’approche systémique et la thérapie brève procurent des avantages remarquables, affectant positivement nos relations et notre développement personnel, tout en nous équipant pour affronter la réalité.

Faire un travail anticipé de deuil

Le travail anticipé de deuil est un processus préparatoire qui vous aide à accepter et à faire face à la mort d’une personne chère en envisageant les différentes phases du deuil.

Cette démarche vous permet de diminuer la crainte liée à la perte, en nous donnant l’opportunité de :

  • Partager nos émotions, peurs, espoirs, regrets et remords avec la personne en fin de vie, tout en recevant ses dernières volontés, messages et témoignages d’affection.
  • Prendre congé du futur défunt en exprimant notre amour, gratitude, pardon et en affirmant notre engagement à poursuivre notre vie dans le bonheur et en lui rendant honneur.
  • Revoir la nature de notre relation avec le futur défunt, en valorisant son apport à notre vie, ses enseignements, et en faisant la paix avec les non-dits ou les situations non résolues.
  • Conserver le souvenir du défunt à travers des objets, photos, vidéos, écrits qui rappellent les moments vécus ensemble, et en créant des rituels ou lieux spéciaux qui symbolisent le lien éternel que nous entretenons.
  • Imaginer notre vie sans cette personne, en prenant pleinement conscience de sa mort, de la finitude de l’existence et des incertitudes futures, tout en adoptant une perspective positive et ouverte au changement.

Ce processus peut être accompagné par un professionnel spécialisé qui vous fournira un environnement bienveillant pour exprimer vos sentiments et trouver du soutien.

Cela peut être un psychologue, un thérapeute spécialisé en deuil, un bénévole associatif ou le représentant d’une religion, chacun correspondant à vos préférences personnelles et croyances.

L’important est de se sentir en sécurité et respecté dans son expérience. Le travail anticipé de deuil est flexible : il peut se vivre individuellement, en couple, en famille, ou en groupe, et s’adapter à notre rythme et à notre lieu de vie ou de soins.

Il n’est en aucun cas obligatoire, mais représente une option constructive pour ceux qui ressentent le besoin ou le désir de s’y engager.

La peur de perdre quelqu’un que nous aimons est un sentiment profondément humain, nous rappelant à quel point la vie et l’amour sont précieux.

L’essentiel est de trouver ce qui nous convient, en tenant compte de nos besoins et de nos aspirations. Ne nous retenons pas d’explorer, de nous informer, de solliciter de l’aide et de nous faire accompagner par des professionnels qualifiés.

Vaincre la peur de la mort d’un proche est possible. Il ne tient qu’à nous de franchir cette première étape vers la guérison et l’autonomie.



Ressources

  • L’anxiété face à la mort – Résultats d’un sondage d’opinion – Joseph Josy Lévy, André Dupras et Jean-Marc Samson – Santé Mentale Québec
Angoisse au réveil : comment s’en débarrasser ?

Angoisse au réveil : comment s’en débarrasser ?

Comme vous l’aurez peut-être constaté, je réalise et diffuse des vidéos qui ont pour vocation de mettre gratuitement à votre disposition des solutions à propos d’un certain nombre de problèmes dont l’angoisse au réveil et, partant, du traitement de l’angoisse matinale.

Je diffuse ces vidéos dans ma page YouTube comme au sein des articles de mon blog, chacune ayant pour objectif de vous aider à vaincre l’angoisse et l’anxiété.

Quoiqu’il en soit, à propos de solutions, je ne vais pas ré inventer la roue.

Pour autant, sachez que la Haute Autorité de Santé considère ce type d’angoisse comme un trouble anxieux grave.

Toute angoisse est un symptôme d’anxiété

Dans le domaine de l’angoisse à peine réveillé, si je puis me permettre, j’en connais un rayon. Tous les matins, pendant 20 ans, j’en ai été victime.

A ce sujet, la plupart du temps, les personnes affectées par ces angoisses sont – le plus souvent – déjà victimes de troubles de l’endormissement, voire d’angoisses nocturnes ou encore de crise de panique nocturne.

Dans un tel cycle, il est donc normal de souffrir de ce problème à peine un œil ouvert. Vous êtes pris(e) dans un tourbillon émotionnel dont on ne sait d’ailleurs plus si c’est de l’angoisse ou de l’anxiété.

Permettez moi de vous rappelez que la différence entre l’angoisse et l’anxiété réside dans la dimension ponctuelle de l’angoisse.



A contrario, l’anxiété s’inscrit dans la durée, et dans une dimension récurrente (permanente). Cette anxiété concerne un seul sujet, mais elle peut aussi en concerner plusieurs, auquel cas il convient de s’occuper du traitement de l’anxiété généralisée correspondante.

Quelles que soient les différences entre ces deux troubles, cela ne retire rien à leur gravité respective, ni à leur côté particulièrement pénible. En effet, quoi de plus odieux, à peine réveillé(e), que de se sentir agressé(e) par des évènements dont on ignore tout et qui font peur ?

Ainsi, nous craignons de perdre le contrôle. La difficulté, c’est que cette forme d’angoisse ou d’anxiété s’installe à notre insu la plupart du temps.

Il suffit d’être confronté à un premier sujet d’inquiétude et par le besoin impérieux de lui trouver une solution qu’alors la peur projective s’installe.

Dès lors, il est difficile de lâcher prise tant que nous n’avons pas trouvé les moyens de nous sécuriser.

Comment se débarrasser de ce trouble anxieux

Comme je viens de l’écrire, cette forme d’angoisse trouve sa source en amont. La difficulté réside alors dans le fait d’y prendre garde suffisamment tôt. A l’inverse, il est d’autant plus difficile de retrouver notre sérénité, comme de renouer avec un certain état de confiance.

En pareille situation, la première des choses consiste à ne surtout pas essayer de comprendre ce qu’il nous arrive. Ce n’est pas que  cela ne serve à rien mais, tant que nous réfléchissons et que nous essayons de contrôler nos émotions, nous ne sommes pas dans la solution.

Un petit peu comme si devant le capot ouvert de notre voiture en panne, sans mettre les mains dans le moteur, et sans rien connaître à la mécanique, nous essayons de comprendre le pourquoi de ce problème.

C’est totalement improductif, ça ne va pas vous aider à faire redémarrer l’engin et nous le savons. Alors, comment faire ?

Comment gérer votre angoisse du matin ?

La méthode dont je vais vous parler est simple.

Il vous suffit de la reproduire à l’identique de mes indications. Pour toutes les personnes intéressées, c’est la garantie d’une solution simple, efficace et durable.

Voilà donc comment faire :

  • Commencez par dresser une liste de tous les sujets qui vous pré occupent.
  • Classez ces sujets de pré occupation par ordre d’intensité. Pour ce faire, attribuez à chaque souci une notre d’intensité entre 1 et 10.
  • Classez chaque problème en partant de ceux notés les plus forts (10) à ceux notés le moins fort (3, 2, 1).
  • En face de chaque source d’angoisse ainsi notée et classée, précisez en quoi cela est un problème pour vous et aussi quelles sont les conséquences que vous redoutez si ce problème échappe à votre contrôle.
Angoisse au réveil : Une solution facile

La solution est dans le problème

  • N’essayez surtout pas de contrôler vos angoisses.
  • Essayez de vous dire que vous êtes angoissé(e), que cela est normal au regard de votre situation.
  • Essayez de répéter 5 à 10 fois de suite que vous êtes angoissé(e)et que vous n’y pouvez rien. Que cela est normal et échappe totalement à votre contrôle. En bref, conditionnez vous pour accepter votre impuissance ! Il faut alors accepter de lâcher prise.
  • Prenez une feuille de papier. Notez dessus tout ce que vous avez identifié . Ensuite, précisez de nouveau tout ce qui vous fait peur. Une fois ce document rédigé, lisez le à voix haute une fois puis déchirez le et jetez le à la poubelle.
  • Ensuite, préparez vous à vivre votre journée (petit déjeuner, vous laver, vous habiller, etc.).
  • Ne vous forcez surtout pas à faire quoique ce soit. Essayez d’être gentil(le) avec vous même, et arrêtez de vous imposer d’aller bien.
  • Une fois prêt(e), essayez de prendre un quart d’heure pour pratiquer l’exercice du pire. Vous trouverez cet exercice grâce à des vidéos qui vous expliquent tout sur ma page youtube. Pour y accéder, recherchez avec le mot clé « exercice du pire » dans la barre de recherche de Youtube, en haut à droite. Vous trouverez aussi cette technique dans l’article suivant : Comment calmer l’angoisse ?

Pourquoi agir préventivement au coucher ?

Il y a fort à parier que malgré ces exercices, l’anticipation émotionnelle ne s’en aille pas comme par magie.

En effet, l’angoisse du matin s’explique par une crainte spécifique, celle de la vision que nous avons de la journée qui s’annonce.

  • Que va t’il se passer ?
  • Comment cela va t’il se passer ?
  • Que va ‘il m’arriver que je n’ai pas imaginé mais dont j’ai peur sans savoir de quoi il s’agit ?
  • Vais-je avoir peur d’avoir peur ?
  • Réussirais-je à avoir un comportement adapté ?
  • Etc.

Agir en amont, c’est vous donner les moyens de réussir à ne pas vous sentir angoissé(e) dès que le réveil sonne.

Pour y arriver, il vous faut commencer à agir la veille au soir. Quelques temps avant le moment de votre coucher, si vous craignez de ne pas vous endormir, ou de mettre du temps à vous endormir, il faut prendre une feuille de papier et écrire ce qui suit.

Notez tout ce qui vous passe par la tête au moment même où vous écrivez. Ne cherchez pas à faire dans le style. Peu importe les fautes d’orthographe ou la syntaxe. Ce qui est important, c’est de lâcher l’information, de poser votre sac.

Une fois couché(e), si le sommeil ne vient pas, relevez vous. Refaites le même exercice que précédemment. Ensuite, retournez vous coucher. Dans l’intervalle, essayez de ne pas regarder la télévision, ni d’utiliser votre ordinateur. Mieux vaut lire un peu.

Vous répétez ce même exercice jusqu’à vous endormir.

Une solution contre-intuitive

En cas de crise d’angoisse nocturne, je vous suggère de reprendre l’exercice du pire. Comme je l’explique dans les vidéos dont je vous ai parlé précédemment.

Énormément de gens utilisent ces exercices lesquels donnent d’excellents résultats.

La stratégie employée repose sur l’approche systémique de Palo Alto, une démarche stratégique et brève orientée solutions. Toutes les personnes qui l’utilisent en sont trés satisfaites.

Angoisse au réveil : Une solution simple et rapide.

L’angoisse est la suite logique de problèmes d’anxiété rencontrées depuis un certain moment déjà. Commencer à traiter ces angoisses comme je l’explique dans le présent article est un premier pas.

Cependant, cela nécessite une intervention comportementale plus musclée. L’objectif consiste alors à éradiquer l’anxiété.


Mal-être : comment s’en libérer ?

Mal-être : comment s’en libérer ?

La notion de mal-être est particulièrement subjective dans la mesure où elle repose sur la vision du monde de chacun.

Le mal être est donc un état d’ensemble, comme une affection, dont il est difficile de cerner le tenants et les aboutissants. C’est une impression globale, celle de ne pas être « au mieux de soi ».

Le mal être est une sensation diffuse et désagréable, un sentiment de déséquilibre qui ne dit ni son nom ni sur quoi elle repose.

Le mal être est une sensation de malaise physique ou mental, un sentiment désagréable de langueur, de faiblesse, d’envie de rien, d’absence d’énergie.

Fréquemment, les personnes qui ressentent ce mal être l’associe à une dépression comme lorsque les intéressées se mettent à avoir peur d’aller au travail.

Nous vivons tous, à une période donnée de notre vie, des moments et des situations difficiles. Cela peut être une rupture amoureuse, la perte d’un parent, ce qui peut déclencher un éventuel choc émotionnel après décès symptôme, ou encore une situation de chômage.

Ces périodes difficiles entrainent de la tristesse, et de la frustration mais, le plus souvent, avec le temps, ces ressentis s’estompent.

Ainsi, vous retrouvez votre joie de vivre et, partant, votre bien-être. Dans ce contexte, vous considérez votre problème comme un trouble mineur puisque passager. Mais lorsque cette tristesse ou cette frustration perdurent, on parle d’un mal être profond.

Dans ces cas, vous vivez votre mal être comme douloureux et persistant ce qui vous empêche de mener votre vie comme vous l’entendez.

Il en va ainsi de ces personnes qui focalisent sur leur fin de vie et qui n’arrêtent pas de se dire :  » J’ai peur de la mort  » alors qu’ils sont loin de passer de vie à trépas.

Les symptômes du mal-être

Les symptômes du mal être se manifestent sous la forme des troubles suivants :

  • Physique,
  • Psychologique,
  • Comportemental.

Les personnes qui ressentent un mal être ont souvent des troubles du sommeil. Ce trouble s’exprime au travers d’insomnies, de cauchemars, ou de réveils nocturnes associés à des angoisses nocturnes.

Ces mêmes personnes ressentent également une sensation d’épuisement, une sorte de ralentissement général. Cela s’exprime par de la fatigue, une perte d’énergie croissante, des problèmes de concentration, et certains manques d’attention.

Elles connaissent aussi des troubles de l’alimentation qui se manifestent par une perte ou, au contraire, une augmentation de l’appétit.



Trouble psychologique

Le mal être se manifeste le plus souvent par du stress, de l’angoisse, de la peur face aux difficultés. Ces troubles sont accompagnés d’un sentiment permanent d’être en situation d’échec ce qui accentue le manque d’estime de soi, ou la perte de confiance en soi.

Les personnes qui vivent ce malaise connaissent aussi des troubles de l’humeur ce qui est le propre de la dépression.

Les symptômes dépressifs conduisent ces personnes à se replier sur elles-mêmes, à s’isoler. Elles se sentent d’ailleurs très seules, comme livrées à elles mêmes.

Elles se désintéressent des leurs activités habituelles, perdant aussi la joie de vivre et, si le désespoir est poussé à son paroxysme, elles ont parfois des envies suicidaires.

Comme autres signes de ce trouble psychologique associé au mal être, on peut citer :

Troubles au niveau comportemental

De tels manifestations symptomatiques entraînent un repli sur soi et, fréquemment, l’abandon d’activités pourtant appréciées. Cela conduit certains patients à une consommation excessive de tabac, voire d’alcool, ou de stupéfiants.

En effet, les personnes qui en souffrent ont l’impression d’être comme anesthésiées dans leur quotidien, exactement comme si elles avaient une perception déformée de leur environnement.

Elles sont donc à la recherche de sensations fortes qui s’apparentent à celles ressenties dans les sports extrêmes ou, par exemple, à la conduite à grande vitesse. En bref des conduites à risques.

Lorsque l’agressivité et la colère ne poussent pas les personnes aux conflits avec les autres, c’est le désespoir qui les amène à de fréquentes envies de pleurer. Dans certains cas, certaines en viennent malheureusement à s’auto mutiler.

Comment faire en cas de mal-être ponctuel ?

Confrontés au mal-être, la plupart d’entre nous se sent démunie et ne sait pas comment faire pour renouer avec le bien-être.

Ainsi, la plupart du temps, la plupart des gens essaie de contrôler leur trouble émotionnel, de ne pas se laisser envahir ou submerger par ce sentiment de malaise intérieur.

Pour être bref, ce comportement consiste, d’une part, à tenter de contrôler ce qui est vécu comme un problème, et à se contraindre à des actes qui tendent au bien-être d’autre part. Plus prosaïquement, à éloigner ce déséquilibre intérieur comme si on voulait éloigner le mauvais sort.

Sachez qu’il existe des façons d’être et de faire plus simples et plus productives pour se débarrasser de sa douleur mentale à « l’économie ».

Comment se comporter en cas de mal-être persistant ?

En cas de malaise persistant, vous consultez votre médecin traitant, un généraliste le plus souvent, puis, un médecin psychiatre, voire un psychologue ou un psychanalyste.

Hors les médicaments, rien ne vous est proposé pour vous sortir de ce malaise intérieur anxiogène qui vous satisfasse vraiment. En plus, pour le vivre, vous avez bien conscience que les médicaments ne sont pas sans effets secondaires.

Votre mal être persiste, voire, il s’accroît. En plus des conséquences liées aux médicaments, il y a aussi des conséquences personnelles, relationnelles, familiales, sociales, affectives, ou professionnelles.

Vous avez bien conscience qu’il est temps d’agir sauf à ce que vous ayez un intérêt personnel à rester dans cette situation. En fait, tout ce que vous voulez, c’est retrouver votre joie de vivre, retrouver votre vie d’avant.

Comment se libérer de son mal-être ?

Le meilleur moyen pour se libérer de cette sorte d’enfermement consiste à bénéficier d’un accompagnement et d’une prise en charge adaptés à votre situation. C’est ce que je vous propose grâce à l’approche comportementale (approche systémique de Palo Alto, orientée solutions), méthode dans laquelle je suis spécialisé.

Ainsi, pour éviter des délais d’attente, et prendre en charge votre déprime le plus rapidement et le plus efficacement possible, j’ai créé un programme thérapeutique comportemental en ligne.

Il est utilisé par beaucoup de personnes qui souffrent, comme vous, et sont à la recherche d’une solution naturelle à leurs troubles anxieux.

Pour information, cette méthode est utilisée, ou a été utilisée, par plusieurs milliers de personnes avec un succès supérieur à 95%. Vous ne prenez donc aucun risque si ce n’est celui d’aller mieux ce qui, je peux le comprendre, peut inquiéter plus d’un(e).



Ressources

Évitement ou confrontation : les 2 pièges du changement

Évitement ou confrontation : les 2 pièges du changement

Dans la dynamique complexe des interactions humaines, deux extrêmes sont souvent observés : évitement ou confrontation.

Ces deux comportements, bien qu’ils semblent opposés, partagent une caractéristique commune : tous les deux peuvent entraver notre progrès personnel et relationnel.

Plutôt que de favoriser la résolution de conflits ou la croissance individuelle, l’évitement et la confrontation peuvent conduire à des impasses voire à une détérioration des relations tant avec soi même qu’avec les autres.

Si vous ramenez ce sujet aux 4 problèmes qui nous occupent, à savoir :

  • L’angoisse,
  • L’anxiété,
  • La dépression,
  • Les phobies et les toc,

vous allez comprendre en quoi fuir ou combattre, ou encore éviter ou confronter est le plus toxique des comportements quand il s’agit de trouver une solution à ces 4 problèmes qui vous handicapent.

Éviter est le piège de la passivité

Éviter est une stratégie de gestion des conflits où une personne évite délibérément une opposition relative à un sujet délicat.

Cela peut sembler être une solution temporaire pour préserver l’harmonie ou éviter l’inconfort, mais à long terme, cela peut créer des problèmes plus importants.

Voici quelques raisons pour lesquelles éviter est une erreur de comportement :

  1. Stagnation des relations : en évitant les conflits ou les conversations difficiles, les relations peuvent stagner. Les problèmes non résolus persistent et s’aggravent avec le temps, minant ainsi la confiance entre soi et les autres.
  2. Suppression des émotions : esquiver peut également entraîner la suppression des émotions. Les sentiments non exprimés peuvent s’accumuler et finir par exploser de manière inattendue, souvent de manière disproportionnée par rapport à la situation initiale.
  3. Manque de résolution : en choisissant de se protéger de stimuli anxiogène, on se prive de l’opportunité de résoudre efficacement nos problèmes. Les malentendus persistent, les besoins non satisfaits demeurent et les compromis ne sont pas atteints, ce qui aboutit à des tensions continues.


Combattre est le piège de l’agression

A contrario, la confrontation implique de se battre contre des problèmes ou des différences alors qu’il est plus judicieux de composer avec.

Bien que cela puisse sembler être une approche plus proactive, confronter peut également être une erreur de comportement lorsqu’elle est mal utilisée.

Voici pourquoi :

  1. Risque de conflit ouvert : une comparaison maladroite peut rapidement dégénérer en un conflit ouvert, où les émotions prennent le dessus et les perspectives divergentes ne sont pas entendues. Cela peut conduire à des blessures émotionnelles et à des dommages durables aux relations.
  2. Blocage de la communication : trop souvent, l’opposition est associée à une communication unilatérale où l’accent est mis sur la défense de ses propres opinions plutôt que sur l’écoute active. Cela peut entraver la résolution de problèmes en empêchant les parties impliquées de comprendre pleinement les points de vue de l’autre.
  3. Aliénation et isolement : les confrontations fréquentes ou mal gérées peuvent entraîner l’aliénation des autres. Les gens peuvent éviter ceux qui adoptent une approche confrontante, ce qui peut entraîner un isolement social et professionnel.
l'évitement ou la confrontation : vaincre sans combattre.

La voie de la communication authentique

Au lieu de tomber dans les extrêmes qui consistent à éluder ou à se braquer, une approche plus constructive consiste à privilégier la communication authentique et respectueuse.

Cela implique :

  1. L’écoute active : pratiquer l’écoute active en accordant une attention pleine et entière à ce que soi ou l’autre personne exprime, sans préjugés ni interruptions.
  2. L’expression émotionnelle : apprendre à exprimer ses émotions de manière constructive et respectueuse, en utilisant un langage non accusatoire ni vexatoire, et encore moins victimologique, en partageant ses sentiments de manière ouverte.
  3. La recherche de solutions : aborder les différences et les conflits avec l’intention de trouver des solutions mutuellement bénéfiques, en recherchant des compromis et en tenant compte des besoins et des perspectives de toutes les parties.

Pour éviter les pièges de l’évitement et de la confrontation, il est important de développer une conscience de soi et de ses compétences en matière de communication.

Voici quelques stratégies pour naviguer avec succès dans les interactions sociales et résoudre les conflits de manière constructive :

  1. Pratiquer la gestion de l’émotion : reconnaître et réguler ses propres émotions est essentiel pour éviter les réactions impulsives lors des conflits. Prenez le temps de comprendre ce que vous ressentez et pourquoi vous le ressentez avant d’engager une conversation difficile avec vous même comme avec autrui.
  2. Favoriser l’empathie : essayez d’être honnête avec soi, et mettez-vous à la place de l’autre personne pour mieux comprendre ses perspectives et ses sentiments. L’empathie favorise la compréhension mutuelle et ouvre la voie à des solutions plus satisfaisantes pour toutes les parties.
  3. Choisir le moment approprié : aborder les problèmes au bon moment est crucial pour garantir que les discussions se déroulent de manière constructive. Cherchez un moment où vous et l’autre partie êtes calmes et disposés à écouter activement.
  4. Utiliser un langage positif : adoptez un langage positif, constructif, et non accusatoire lorsque vous exprimez vos préoccupations ou vos désaccords. Utilisez des déclarations « je » pour exprimer vos sentiments et évitez les généralisations ou les attaques personnelles.
  5. Rechercher un terrain d’entente : cherchez des points communs et des objectifs partagés pour faciliter la résolution des conflits. L’identification de ces points communs peut aider à réduire les tensions et à ouvrir la voie à des compromis mutuellement bénéfiques.
  6. Engager le dialogue : encouragez un dialogue ouvert et honnête où toutes les parties peuvent s’exprimer librement sans craindre d’être jugées. La communication transparente est essentielle pour résoudre les malentendus et trouver des solutions durables.
  7. Savoir quand demander de l’aide : si les conflits persistent malgré vos efforts pour les résoudre, n’hésitez pas à demander l’aide d’un médiateur ou d’un professionnel en résolution de conflits. Souvent, une perspective extérieure objective apporte de nouvelles idées et facilite la communication.

En fin de compte, fuir ou combattre ne sont pas des stratégies efficaces pour résoudre les conflits ou favoriser des relations saines tant à son propre sujet qu’aux interactions avec d’autres.

En cultivant des compétences en communication authentique, en pratiquant l’empathie et en favorisant un dialogue ouvert, nous pouvons éviter ces pièges et trouver un équilibre qui favorise le progrès personnel et relationnel.

En investissant le développement de nos compétences relationnelles et interactionnelles, nous pouvons créer des environnements où les différences sont respectées, et les conflits résolus de manière constructive de sorte à ce que les relations s’épanouissent.

Éviter ou combattre l’anxiété : le piège ultime

Sans doute me direz-vous que ce que vous venez de lire est assez généraliste et que vous ne voyez pas le lien entre la question de la fuite ou du combat et un problème d’anxiété.

Et pourtant, il y en a un, et de taille.

L’anxiété est le terreau de problèmes de phobies, de toc, de stress, et j’en passe. Or, la plupart des gens confrontés à ce type de problème ont généralement deux comportements face à ce type de situation :

  • La fuite,
  • ou le combat.

Dans le 1er cas, il s’agit ou de faire comme si de rien n’était, c’est à dire de dénier la réalité ce qui, il est vrai, est une façon comme une autre de contrôler, de ne pas lâcher prise.

Vous ne prenez donc pas le problème en charge et l’ignorez. Vous en avez le droit mais il n’est pas certain que vous en assumiez les conséquences.

Immanquablement, ce positionnement par rapport à un problème donné est source de conflit avec soi, de conflit intrapsychique, lequel enrichit le problème.

Par exemple, moins vous honorez le paiement de vos amendes, plus élevée sera la facture.

Dans le second cas, lequel est quasi identique au premier, vous luttez contre au lieu de composer avec. Cela signifie que vous réagissez de sorte à ce que l’anxiété ne vous submerge pas ni n’obère vos projets.

Là aussi, il s’agit d’une stratégie de contrôle qui aggrave vos symptômes d’anxiété.

Dans les 2 cas, éviter ou combattre l’anxiété est un piège ultime puisque vous nourrissez le problème et favorisez son étendue. Vous en serez quitte pour aggraver la peur.

Par extension, en adoptant l’un ou l’autre de ces comportements, vous exprimez une résistance au changement. Elle est compréhensible, au même titre que si vous aviez à vivre les affres d’une rupture amoureuse, mais si vous ne prenez pas acte de votre réalité, cela aura un coût émotionnel pour vous.

En effet, vous ne serez que dans la réaction et pas dans l’action.


Dépression au travail : comment l’identifier avec un test ?

Dépression au travail : comment l’identifier avec un test ?

J’ai longtemps souffert de dépression au travail. Je me demande même si mon activité de salarié ne s’est pas déroulée qu’en état dépressif, ce qui pose une question délicate.

Reconnaissez-vous et acceptez-vous que, sous toutes réserves, vous souffrez d’un manque de motivation pour aller travailler ?

Alors, je ne vais pas jouer sur les mots.

Qu’il s’agisse de trouble anxio dépressif au travail, de dépression à cause du travail, ou que vos troubles dépressifs soient la conséquence d’un autre problème, comme une angoisse au travail, cela revient au même.

Le problème dans le problème c’est que l’on s’en rend souvent compte quant il est tard, voire trop tard, comme quand on souffre d’ergophobie. Mais est-ce vraiment trop tard ? Ou est-ce un point positif que de s’en rendre compte longtemps après ?

In fine, sans doute la réponse se trouve t’elle dans une autre question laquelle consiste à savoir comment guérir d’une dépression.

Dépression au travail : faites le test

Pour savoir si vous souffrez d’une dépression à cause du travail, je vous suggère de consulter votre médecin traitant pour l’arrêt de travail puis un coach comportemental.

Chacun établira un diagnostic puis vous orientera pour soigner votre dépression dans les meilleures conditions pour vous.

Avant de consulter, consacrez quelques minutes au test ci-dessous. Cela vous permet de préciser votre choix de consulter ou non.

Prenez le temps de lire chaque question. Prenez un papier et un stylo. Lisez chaque question puis notez son numéro sur une feuille. Enfin, à côté du numéro correspondant à la question, répondez le plus spontanément qu’il vous est possible par « oui » ou « non ».



Dépression au travail : le test

  1. Avez-vous moins d’intérêt pour les choses que vous appréciez autrefois ?
  2. Êtes-vous triste ou vous sentez-vous sombre ?
  3. Votre activité est-elle au ralenti ?
  4. Êtes-vous incapable de rester tranquillement assis(e) ?
  5. Pensez-vous que vous n’avez pas de valeur ou ressentez-vous actuellement un sentiment de culpabilité ?
  6. Y-a-t-il eu un changement dans votre alimentation ?
  7. Avez-vous perdu ou pris du poids ?
  8. Avez-vous du mal à vous concentrer et à réfléchir ?
  9. Vos pensées et vos préoccupations sont-elles constamment tournées vers le passé ?
  10. Avez-vous du mal à dormir ou à vous endormir ?
  11. Estimez-vous trop dormir ?
  12. Manquez-vous d’énergie ?
  13. Ressentez-vous une envie de dormir tout le temps ?
  14. Vous sentez-vous moins heureux/heureuse que la plupart des gens ?
  15. Votre vie vous semble- t-elle vide, et dépourvue de sens en ce moment ?
  16. Votre avenir vous semble-t-il sans espoir ?

Les résultats du test

Si vous répondez plus de 7 fois « oui » à ces questions, alors j’ai le regret de vous informer que vous souffrez probablement d’une déprime au travail.

Dès lors, je vous suggère de consulter au plus vite ou d’utiliser un programme thérapeutique en ligne (lire ci-dessous) pour débuter un traitement comportemental adapté à votre situation.

Il existe un excellent programme thérapeutique en ligne lequel vous aide à traiter vos symptômes dépressifs de sorte à retrouver confiance et estime de soi, en moins de 2 mois, sans médicaments, avec un taux de réussite de l’ordre de 16 cas résolus sur 17 (95% de résultats).

L’absence de reconnaissance

Dans la société dans laquelle nous sommes, reconnaître que notre relation à notre travail nous est psychiquement douloureuse n’a rien de facile. La plupart des gens ne comprend pas.

Et je ne parle pas de certains employeurs, chefs de services, ou – soyons cruels -, petits chefaillons de service que cela dépasse, littéralement. Ces gens là ont toutes les peines du monde à comprendre comment elles mêmes fonctionnent, alors quant à comprendre les autres, n’y pensons pas…

Identifier une dépression sur le tard rend son traitement plus difficile. En soi, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Cependant, plus vous avez d’éléments d’identifications, mieux vous êtes soigné(e).

L’incapacité d’aller travailler désignée par l’anglicisme burnout est un état d’épuisement professionnel qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité professionnelle, un sentiment d’échec et d’incompétence.

Selon l’EDA (European Depression Association), sur 7000 employés dans sept pays, 20% des employés en France ont été atteints d’épisodes dépressifs à un moment de leur carrière. En Italie c’est 12%. En Grande Bretagne 26% des salariés ou indépendants affirment avoir souffert de mal-être au travail pendant leur carrière.

Le travail et l’entreprise sont susceptibles de se transformer en lieux de souffrance morale. L’un des facteurs explicatifs les plus importants est la conjoncture économique et sociale actuelle. En effet, pour juguler les crises, plusieurs managers sont plus durs, voire se rendent coupables de harcèlement.

Le principe de causalité

De nos jours, la polyvalence est l’un des critères déterminants pour avoir de bons résultats et garder son boulot. Cadres et ouvriers se retrouvent donc sur plusieurs fronts à la fois. De multiples tâches leurs sont assignées et pour chacune d’elles, une réactivité optimale est exigée.

Que le salarié soit en CDD, CDI, ait un statut de travailleur intérimaire, ou soit fonctionnaire, la multiplication des tâches conduit à l’augmentation du risque d’affections et, partant, d’accidents du travail.

Tôt ou tard, une personne sous pression permanente finit par craquer. Un boulot trop absorbant entraîne un déséquilibre total dans la vie d’un individu.

Les changements permanents auxquels les travailleurs font face n’arrangent pas non plus la situation. Les personnes qui n’arrivent plus à travailler ressentent une absence de reconnaissance par leur hiérarchie quant aux difficultés inhérentes à leur poste.

Elles font face à des contradictions comme, par exemple, satisfaire un client tout en lui consacrant le moins de temps possible.

L’ensemble des mutations économiques que subit le monde actuel oblige les travailleurs à vivre avec un degré élevé de stress au quotidien justifie autant les troubles anxieux que les troubles dépressifs.

Les facteurs aggravants sont :

  • La globalisation des marchés.
  • La compétitivité accrue.
  • Le développement des technologies de l’information.
  • La précarité,
  • et, enfin, l’insécurité de l’emploi.

L’augmentation de la charge de travail est le principal facteur de vulnérabilité. À cela, s’ajoute le manque d’autonomie dans l’exécution des tâches et aussi, le manque d’estime de la part des supérieurs hiérarchiques ou de l’employeur et, enfin, une communication insuffisante ou dysfonctionnelle.

L'épuisement par l'ennui au travail est un sujet dont on ne parle pas en milieu de travail

Symptômes de troubles dépressifs

À cet épuisement professionnel, s’ajoutent des signes physiques. On constate une perte d’appétit et du goût des aliments chez les personnes souffrant de cette forme de dépression. La perte de poids, ou la surcharge pondérale, sont la conséquence de ces variations.

D’autres personnes qui souffrent d’une humeur dépressive au travail ont une augmentation significative de leur consommation en sucre ce qui favorise une prise de poids parfois très importante augmentés de risques cardio-vasculaires.

Je pense à une consommation de tabac ou de substances psycho actives diverses comme l’alcool ou la cocaïne.

Sur le plan de la sexualité, l’un des signes est la baisse de la libido. Les personnes victimes de ce type de dépression perdent tout intérêt à une vie sexuelle ce qui aboutit souvent à une abstinence totale.

Certaines douleurs apparaissent : maux de tête, mal au dos, douleurs musculaires. On remarque aussi des problèmes digestifs, et des ulcères à l’estomac.

Outre les symptômes physiques précédemment cités, certaines personnes ont des problèmes cutanés : psoriasis, eczéma, zona. Elles souffrent régulièrement d’infections, de rhume, parfois de la grippe, ou de sinusite.

Les symptômes physiologiques

Sur le plan physiologique, on constate :

  • Une démotivation constante par rapport aux tâches professionnelles à satisfaire,
  • Une irritation permanente (trouble de l’humeur),
  • Des colères spontanées,
  • Des pleurs fréquents,
  • Un sentiment de frustration,
  • Le sentiment d’être incompétent(e) et inutile,
  • Le besoin de s’isoler,
  • Le sentiment d’avoir une vie parsemée d’échecs,
  • Une difficulté à se concentrer,
  • De l’indécision, et de la confusion,
  • Des pertes de mémoire,
  • Des pensées suicidaires (pour les cas les plus graves).

La nécessité de changer

Les hommes et les femmes souffrent en proportions presque égales. Toutes les tranches d’âge sont touchées. Pour vaincre cet état dépressif, retrouver un état de santé équilibré, et un sentiment de bien être satisfaisant, plusieurs types de traitements sont possibles.

En général, un arrêt de travail se révèle essentiel. Cette pause, plus ou moins conséquente, permet de reprendre des forces. Il s’agit alors de se tenir éloigné(e) d’un environnement toxique et pathogène.

Ce repos, bien qu’essentiel dans le processus de la guérison, ne guérit pas pour autant cette forme de dépression. Si vous voulez reprendre le cours normal de votre vie, de profonds changements s’imposent.

Ces changements se font dans votre milieu professionnel comme dans votre le mode de vie. Je fais allusion au sens que vous accordez à votre travail comme à votre façon de gérer le stress.

Avant d’effectuer de tels changements, il est indispensable de consulter ou de vous référer à un spécialiste. Il vous aide à déterminer les solutions comportementales les plus adaptées au traitement de la dépression.