Selon une étude récente, environ 25 % de la population générale affirme avoir souffert de symptômes anxieux à un moment ou à un autre de leur vie. Ce qui, par extension, laisse entendre que ces mêmes personnes, voire plus, ont été atteintes de crise d’anxiété.
Cette dernière est une sorte de crise d’angoisse qui, au contraire de cette dernière, ne dure pas quelques minutes. Elle est constante et survient au sujet d’un ou plusieurs problèmes lesquels sont constamment perçus et vécus comme des sujets de tension nerveuse.
Comment calmer une crise anxieuse ?
Il y a 3 façons de calmer une crise :
Les anxiolytiques à base de plantes,
Les anxiolytiques benzodiazépines,
La thérapie comportementale.
Les anxiolytiques à base de plantes
Les anxiolytiques disponibles ans ordonnance sont tous à base de plantes. Ils sont efficaces contre les troubles les plus légers, à la condition de fournir d’autres efforts pour lutter contre l’anxiété.
Ils ne feront pas miraculeusement disparaître l’anxiété, mais ils nous aideront à faire progressivement diminuer les troubles du sommeil et les autres conséquences de l’anxiété.
Actuellement, on recommande surtout deux anxiolytiques différents à base de plantes :
Tranquital : Composé de valériane et d’aubépine, c’est un comprimé à prendre quotidiennement. Son efficacité contre les troubles légers du sommeil et l’anxiété passagère semble avoir fait ses preuves.
Euphytose : Composé de passiflore, de valériane, d’aubépine et de ballote, il existe sous la forme d’un comprimé à prendre la journée, ou avant le coucher.
Les anxiolytiques benzodiazépines
Quel est le meilleur anxiolytique sachant qu’ils ne sont disponibles que sur ordonnance, et qu’il sont ce que l’on appelle aussi des benzodiazépines anxiolytiques lesquels sont des médicaments également utilisés dans les somnifères ?
Il n’y a pas de réponse à cette question.
En effet, ils sont extrêmement puissants et permettent de calmer immédiatement tout type de trouble anxieux. Malheureusement, ils sont aussi très dangereux.
Sur le long terme, ils produisent une accoutumance qui force à augmenter le dosage. Or, un surdosage est mortel et une consommation excessive sur une longue période peut provoquer d’importants problèmes au foie.
Ils provoquent également de la somnolence et des pertes de mémoire. On ne peut donc pas conduire quand on en consomme et ils rendent certains métiers impossibles à pratiquer.
Aujourd’hui, l’Assurance maladie recommande ce type de thérapie menée par un comportementaliste professionnel. Il existe deux techniques différentes mais complémentaires.
D’un côté, les techniques comportementales de type tcc qui apprennent au patient à comprendre le mécanisme de son anxiété et à observer ses propres comportements.
La seconde technique, spécifique à l’approche systémique de Palo Alto laquelle, consiste à « rentrer dans le problème » plutôt que d’essayer de le contrôler ou de l’éviter. Ainsi, le patient lâche prise naturellement et apprend à modifier son comportement.
Dès lors, on peut dire que la solution est dans le problème lui-même, lequel devient donc la solution. CQFD.
Une crise d’anxiété, c’est quoi ?
La manifestation de troubles anxieux aigus se rapproche de la crise de panique ou attaque de panique. C’est la raison pour laquelle, le plus souvent, on parle de crise d’angoisse aigüe, ce qui doit nous interroger sur la meilleure façon de soigner l’anxiété.
Ce type de crise peut être liée à un stress soudain, ou à une accumulation d’évènements plus ou moins traumatiques. Ce peut être aussi lié à la prise de substances psychoactives : alcool, stupéfiants, médicaments.
C’est en fonction des symptômes de l’anxiété que des stratégies thérapeutiques sont choisies. En effet, la crise anxieuse fait écho à la peur de mourir de façon imminente, comme à la peur de devenir fou.
D’autres symptômes peuvent apparaitre comme l’agoraphobie avec trouble panique, des troubles du sommeil, peur de l’échec, peur de ne pas réussir, etc.
Différences entre crise d’anxiété et crise d’angoisse
La crise d’angoisse est soudaine et peut être particulièrement violente.
En règle générale, elle empêche d’exercer ou de poursuivre une activité tellement ses symptômes sont pénibles.
Ce symptôme d’anxiété est plus souterrain, ce qui signifie qu’il est présent depuis assez longtemps, sans pour autant être violent ni empêcher une activité quelconque.
Ses symptômes sont assez analogues à ceux de la crise d’angoisse à ceci près qu’il est plus facile de s’y adapter de sorte à poursuivre une tâche ou une autre.
Dès lors, l’anxiété se rapproche plus d’une inquiétude de fond qui peut aller grandissant et s’installer dans la durée ce qui n’est pas le cas de l’angoisse.
Les différents symptômes
Il existe trois types de symptômes :
Les symptômes légers,,
La forme moyenne,,
Les symptômes lourds ou symptômes graves.
La forme légère
La forme légère s’exprime par la sensation d’être mal à l’aise dans certaines situations et, partant, de devenir anxieux. Ces situations sont celles de la vie courante.
Un retard important d’un train, un avion raté, une contrariété par rapport à une personne ou à un événement, un problème d’argent. etc. Ce ne sont pas les problèmes qui manquent.
Dans sa forme légère, ce trouble n’a pas d’influence particulière sur le comportement et n’a donc pas de symptômes physiques ou psychiques importants.
Certes, la personne se retrouve temporairement déboussolée, mais elle conserve toujours ses moyens d’adaptation. Elle a du mal à rassembler ses idées et peut devenir légèrement confuse.
La forme moyenne
Dans sa forme moyenne, une anxiété est marquée par des symptômes physiques et psychiques qui influencent légèrement le comportement.
On cherche à tout prix à éviter la situation à l’origine de son malaise bien qu’on soit contraint de la vivre.
À un moment donné, les symptômes diminuant, on finit quand même par vivre moins douloureusement cette forme d’anxiété.
Les symptômes les plus fréquents sont les suivants :
Nervosité,
Irascibilité,
Fatigue moyenne,
Agitation,
Tensions musculaires,
Esprit constamment préoccupé.
Ces symptômesinfluencent les comportements d’ensemble, mais reste à un niveau médian.
On essaie alors d’éviter toutes les situations embarrassantes sans pouvoir y arriver.
On ressent de grandes difficultés à mener toute activité, et sommes en permanence préoccupé(e) par des choses qui ne sont pas toujours importantes. On est constamment agité(e) au point que, parfois, on tourne dans tous les sens comme un animal en cage.
Malgré un désir de bien faire ou de fuir le mal être, surmonter les difficultés est particulièrement difficile. On ressent une fatigue permanente avec une perte d’envie de toute activité, une perte de volonté et de désir semblable aux symptômes de l’aboulie.
Physiquement, vous ressentez des tensions musculaires qui peuvent devenir très embêtantes au quotidien.
La forme lourde
C’est la forme d’anxiété qui génère le plus de symptômes du fait de la sensation de perdre le contrôle de sa vie.
On essaye de fuir les situations qui sont à la base des symptômes ressentis mais force est de se rendre compte que c’est impossible.
Si les symptômes persistent sur une longue durée, on anticipe constamment au point d’aggraver involontairement l’angoisse d’anticipation.
Elle est généralement déclenchée par la combinaison de 3 facteurs principaux d’ordre :
Biologique,
Éducatif,
et environnemental.
En ce qui concerne les facteurs biologiques, il s’agit de phénomènes liés au système nerveux.
Pour la part éducative, cela repose su la construction de nos personnalités respectives. Ces dernières paramètrent nos comportements lesquels se résument à nos façons d’être et de faire, ce qui conditionne une attitude de combat ou de fuite.
Les facteurs environnementaux ont un lien étroit avec notre personnalité et aussi avec la vision que nous avons du monde qui nous entoure.
En pareille situation, même inconsciemment, nous nous interrogeons pour savoir si cette carte du monde est en accord avec nos valeurs.
Les facteurs biologiques
Certaines personnes sont particulièrement sensibles à l’anxiété du fait même de la fragilité de leur système nerveux. Ils réagissent plus rapidement aux différentes situations auxquelles ils sont confrontés.
Alors que la plupart des gens supportent certains événements, les personnes plus vulnérables les qualifient de dangereux, et ont des réactions démesurées.
On évoque également des facteurs héréditaires. La probabilité qu’une personne souffre de ce trouble émotionnel augmente considérablement si l’un ou plusieurs ascendants en ont souffert.
Les facteurs éducatifs
Tout au long de la croissance, le cerveau enregistre plusieurs informations qui conditionnent les réactions à l’âge adulte.
Une personne éduquée dans un environnement de peur, de manque de confiance en soi, d’insécurité, ou d’instabilité sociale, affective et/ou économique, a de fortes chances de devenir une personne anxieuse à l’âge adulte.
Toutes les craintes qu’elle a enfouie tout au long de sa croissance ressortent – inconsciemment et de façon incontrôlée – à chaque fois qu’elle se retrouve face à une situation embarrassante.
On devient également une personne anxieuse par apprentissage. Par exemple, à chaque fois que votre train est en retard, vous faites l’objet de récriminations de la part de votre supérieur hiérarchique ou de vos proches. Du coup, on conçoit de l’anxiété à l’idée que notre train puisse accuser du retard.
Les facteurs environnementaux
Les facteurs environnementaux associés sont principalement liés aux médias, et à la culture. Il se peut que des habitants d’un pays, ou d’une région, soient plus anxieux que dans d’autres endroits.
Il en va ainsi dans le cas où l’accent est mis sur des drames comme les attentats, le terrorisme, les maladies infectieuses, dans des régions données. De ce genre d’informations, et de leur perception, découlent souvent des comportements de panique.
Il en est de même au moindre incident dans un aéroport, par exemple, ou à la peur de contracter des maladies en interagissant avec les autres, voire en fréquentant des lieux publics.
Lorsqu’un cardiologue constate la présence d’une extrasystole, il va essayer de déterminer si elle est liée à une cardiopathie plus grave. Si c’est le cas, elle disparaîtra grâce au traitement de la maladie.
Si elle est bénigne et indépendante de toute pathologie, il est fréquent de ne rien faire de particulier si ce n’est de prendre acte qu’il s’agit d’extrasystoles symptômes d’anxiété.
En revanche, si elles sont trop nombreuses (plus de 20 000 par jour) ou qu’elles représentent une gêne importante au quotidien, on peut les traiter médicalement. Généralement, le médecin prescrit des bêtabloquants lesquels permettront de réduire les réduire conséquemment, voire de les faire disparaître.
Ces médicaments sont seulement disponibles sur ordonnance et permettent de faire diminuer l’anxiété.
Des traitements médicamenteux existent contre l’anxiété, le stress en général, et tous leurs symptômes associés. Cependant, la prise quotidienne de médicament sur le long terme n’est pas une bonne solution.
Non seulement elle peut être handicapante (impossibilité de conduire par exemple), mais elle peut aussi être dangereuse pour l’organisme. Il est donc préférable de se tourner vers un traitement naturel de l’anxiété.
La première solution envisagée par tous les médecins généralistes, c’est le magnésium. Les conséquences d’une cure de sont nombreuses. Elle permet de lutter contre la fatigue, les troubles du sommeil, l’irritabilité, l’anxiété et bien d’autres choses.
Elle peut donc traiter les causes chez les personnes souffrant de troubles anxieux. Enfin, l’un des meilleurs traitements naturels, c’est de lutter contre son stress et, pas nécessairement, de se mettre en quête de savoir quel est le meilleur antidépresseur contre l’anxiété généralisée.
C’est une démarche essentielle pour vivre une vie plus tranquille et reposée, comme de retrouver une hygiène de vie de qualité ne pourra pas se faire sans vaincre d’abord son stress.
Heureusement, les personnes anxieuses ne sont pas seules sur ce chemin et peuvent compter sur l’aide de professionnels comme les comportementalistes.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les plantes ont également des vertus capables d’accompagner la lutte contre les troubles cardiaques.
Plus particulièrement, les palpitations et l’arythmie peuvent être apaisées en utilisant différentes plantes.
L’aubépine
Les boissons à base d’extraits d’aubépine contiennent de quoi lutter contre cette difficulté. Effectivement, les extraits d’aubépine contiennent des flavonoïdes et des proanthocyanidines qui permettraient de prendre soin du cœur.
Des études sur les animaux ont permis de montrer que l’aubépine renforçait les contractions du muscle cardiaque ce qui permet de leur donner un rythme plus régulier.
La valériane
La valériane contient de nombreuses substances intéressantes comme l’acide valérénique, les valépotriates, la glutamine, etc. Quand toutes ces substances sont consommées en même temps, dans une tisane par exemple, elles ont un effet calmant excellent pour lutter contre l’épuisement nerveux et les palpitations.
Cela permet de réduire les risques d’arythmies liés à l’excitabilité et l’anxiété. Idéal donc pour contrer les effets néfastes du café ou de l’alcool.
La passiflore
Enfin, la passiflore aussi semble avoir des effets très positifs sur l’excitabilité et l’anxiété. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à la qualifier de sédative. Cependant, aucune étude scientifique sérieuse ne permet d’affirmer que la passiflore aurait de telles vertus.
D’ailleurs, elle est très souvent utilisée avec l’aubépine. Il est difficile donc de savoir si la passiflore a de vraies vertus indépendantes de ce mélange.
Peut-on guérir d’un extrasystole ?
Dans la majorité des cas, s’agit de phénomènes bénins. Tout le monde en a et la plupart des gens ne les sentent même pas. Celles qui sont gênantes et douloureuses concernent surtout les personnes atteintes d’une cardiopathie et les personnes anxieuses.
Dans le premier cas, un traitement de la maladie cardiaque permet également de guérir le patient. Chez les personnes anxieuses, en guérir est un processus plus long et délicat mais pas impossible.
Avec l’aide d’un comportementaliste professionnel et spécialisé dans la gestion du stress, de l’anxiété et de l’angoisse, on peut obtenir d’excellents résultats alors que, initialement, c’est un sentiment d’impuissance et de solitude qui prévaut face à ce type de difficultés.
Voilà pourquoi une thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto menée par un comportementaliste professionnel et spécialisé s’avère souvent nécessaire dans le traitement comportemental.
L’avantage des thérapies proposées par les comportementalistes, c’est qu’elles permettent aux personnes anxieuses de se passer de médicaments. Les traitements médicamenteux contre l’anxiété sont nombreux et fréquemment prescrits.
Pourtant, les améliorations qu’ils proposent ne sont souvent que passagères. La véritable solution contre l’angoisse, l’anxiété et le stress, c’est de retrouver le contrôle de ses émotions. Or, ce contrôle est trop souvent bâti dans le déni de la nature véritable des émotions qui nous traversent.
Il est donc nécessaire d’entreprendre un travail qui permettra de reprendre un contrôle lucide qui vous permette de regarder vos peurs en face pour vous en libérer.
L’arythmie regroupe plusieurs anomalies du rythme cardiaque parmi lesquelles on trouve les extrasystoles provoquées par le stress ou non.
Une extrasystole correspond à une contraction précoce et trop rapide du cœur (plus précisément du myocarde).
Cette contraction apparaît entre deux battements et donne l’impression que le cœur s’est arrêté. C’est un problème désagréable et douloureux, mais bénin, tant qu’il n’est pas associé à une pathologie plus sérieuse.
On peut agir sur ces phénomènes en modifiant son hygiène de vie et en apprenant à mieux gérer son stress grâce à la cohérence cardiaque mais aussi, et surtout, grâce à un programme de coaching personnalisé (lire en bas de cet article).
Ce qui, dans l’intervalle, nécessite de se poser la question de savoir comment vaincre les extrasystoles symptômes d’anxiété ? En effet, la cohérence cardiaque est aux troubles cardio-vasculaires ce que la relaxation est à l’anxiété.
Cela va vous soulager mais pas résoudre le problème puisque si cela était une vraie solution au problème des troubles du rythme cardiaque vous n’auriez pas besoin d’y revenir si souvent (sauf problème médical avéré). A titre d’exemple, il en va de même quand il s’agit de la sensation de tanguer en marchant (vertiges).
Dès lors, si vous souhaitez bénéficier d’une vraie solution, efficace et pérenne, c’est vers l’approche comportementale qu’il faut vous diriger.
Quels sont les symptômes ?
Il est assez fréquent que les symptômes ne soient pas perçus par le patient qui en souffre. Dans ce cas-là, c’est au hasard d’un électrocardiogramme que le médecin va les découvrir.
Les patients qui en souffrent de façon asymptomatiques sont toujours très nombreux à se plaindre de douleurs à la poitrine. Quand ils sont ressentis par le patient, les symptômes principaux sont :
Des palpitations,
L’impression que le cœur s’arrête, qu’il saute un battement,
Des douleurs sous les seins,
Des vertiges.
Il est important de noter que la plupart de ces troubles du rythme se manifestent au repos, souvent quand le patient est allongé. Si elles sont ressenties pendant l’effort, alors elles peuvent témoigner d’un problème médical important. Il faut donc consulter un médecin.
Les causes d’une extrasystole
Il existe de nombreuses causes qui peuvent expliquer l’apparition d’une extrasystole chez un patient. Quand celui-ci souffre de problèmes cardiaques importants, alors les contractions ventriculaires prématurées sont presque toujours directement liées à la pathologie en question.
Cela nécessite de directement soigner la cardiopathie. Cependant, quand il se manifeste sur un cœur sain, on peut leur trouver de multiples causes.
Celles-ci sont plus difficiles à reconnaître car elles n’apparaissent pas toujours à l’électrocardiogramme. Dans tous les cas, une bonne manière de s’assurer qu’elles sont bénignes, c’est de vérifier qu’elles disparaissent pendant un effort physique important.
Parmi les causes les plus fréquentes, on trouve plusieurs pathologies qui ne sont pas liées au cœur :
Enfin, il est important de savoir que le stress, les ruminations associées, et la consommation excessive de café ou d’alcool peuvent être à l’origine d’extrasystoles sporadiques, récurrentes ou non.
Le stress est-il responsable ?
L’impact du stress sur l’organisme peut être très important. Il varie énormément d’une personne à l’autre et peut provoquer certaines maladies et en empirer d’autres. Il peut être à l’origine de l’apparition de la forme bénigne d’une extrasystole.
Un cœur normal se contracte après avoir reçu une stimulation électrique née sur le nœud sinusal (qui se trouve dans l’oreillette droite du cœur).
Cette contraction myocardique normale permet d’envoyer le sang à l’organisme. Or, parfois, une stimulation électrique est envoyée au corps depuis un autre point de l’organisme ce qui provoque une contraction supplémentaire mal rythmée.
En influençant les tensions présentes dans le corps et en perturbant le fonctionnement normal du cerveau et de l’organisme en général, le stress peut-être à l’origine de ces contractions involontaires.
Par ailleurs, la prise de certains médicaments pour lutter contre le stress, comme les antidépresseurs, peut en être la cause.
Les différents types
Il existe plusieurs types de contractions involontaires :
Auriculaire ou atriale,
Ventriculaire,
Supraventriculaire ou jonctionnelle.
Auriculaire ou atriale
Comme son nom l’indique, il s’agit là une stimulation électrique partant de l’oreillette du cœur. Il arrive que celle-ci parte de l’oreillette gauche, ou bien qu’elle parte de l’oreillette droite, mais pas du nœud sinusal.
Dans les deux cas, ce trouble est considérée comme bénigne. Il ne change d’ailleurs presque pas la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Elle peut également être gérée sans médicament et simplement en diminuant son stress grâce à des techniques simples.
Ventriculaire
Les troubles ventriculaires sont les plus fréquentes. Elles peuvent être bénignes, être aussi le symptôme d’une cardiopathie plus grave. Elles nécessitent des examens cardiologiques plus approfondis.
Les difficultés jonctionnelles sont les plus rares. Elles apparaissent à cause de la stimulation qui naît à la jonction entre l’oreillette et le ventricule. Elles sont bénignes sur un cœur sain mais peuvent provoquer des douleurs désagréables.
En pareille situation, il est impératif de modifier son hygiène de vie et de réduire son stress au quotidien pour prendre davantage soin de son cœur.
En salve
Les extrasystoles peuvent être uniques, multiples ou en salves. Quand elle est unique, elle n’a aucune conséquence, même si elle est ressentie. Quand elles sont multiples, elles sont plus fréquentes, surtout chez les personnes anxieuses.
Même si elles ne sont pas ressenties, elles peuvent se compter en dizaines par jour. Lorsque leur nombre quotidien dépasse les 20 000, on parle alors de problèmes multiples en salves.
À cette fréquence, elles deviennent dangereuses pour la santé et peuvent avoir un impact sur la santé du muscle cardiaque et sont susceptibles de provoquer des syncopes et des arrêts cardiaques.
Est-ce que tout le monde en a ?
Tout le monde en fait plusieurs par jour, sans même s’en rendre compte. On remarque qu’elles augmentent avec l’âge, mais aussi chez les femmes enceintes.
Il s’agit de la conséquence naturelle des modifications hormonales de la grossesse ou du vieillissement mais perçues pendant l’effort, elles sont dangereuses.
Celles que vous ressentez au repos sont bénignes, mais pénibles. La santé n’est en danger, mais cela témoigne d’une fréquence élevée liée, par exemple, à de l angoisse nocturne adulte. Heureusement, il est possible de les diminuer, voire de les faire disparaître.
Pour cela, il convient de changer alimentation et habitudes. Il est aussi conseillé de consulter un thérapeute comportemental qui vous aidera à mieux gérer votre stress au quotidien. A ce sujet, je pense plus particulièrement à deux symptômes d’anxiété que sont la déréalisation ou dépersonnalisation.
Sont-elles dangereuses ?
D’une manière générale, ce n’est pas grave. Un cœur sain en produit plusieurs par jours sans la moindre conséquence. En revanche, dans le cas de certaines cardiopathies, cette arythmie peut être dangereuse au point de mener à l’arrêt cardiaque et à la mort.
Par ailleurs, comme ces altérations cardiaques ne sont pas toujours ressenties par les patients qui en souffrent, il est important de consulter régulièrement un cardiologue à partir d’un certain âge.
Une certaine tension nerveuse associée à une mauvaise hygiène de vie sur la santé du cœur à long terme n’est pas un mythe.
Prenez donc soin chaque jour de vous en apprenant à surmonter le stress et à vous en débarrasser, avec l’aide d’un comportementaliste spécialiste de l’anxiété par exemple.
Parmi les trois types qui existent (auriculaire, ventriculaire ou supraventriculaire), aucune n’est particulièrement plus dangereuse qu’une autre. Elles sont toutes bénignes quand elles interviennent sur un cœur sain.
Elles ne deviennent inquiétantes sur un cœur en bonne santé que lorsque leur nombre quotidien est trop important. On peut alors craindre des conséquences à long terme sur le muscle cardiaque. On parle alors d’extrasystole en salve.
Extrasystoles au repos et anxiété
Lorsqu’une extrasystole apparaît pendant l’effort, elle est préoccupante, parce qu’elle témoigne de la présence d’une cardiopathie et d’un risque important d’arrêts cardiaques.
Heureusement, la majorité apparaît au repos. En revanche, les ressentir quand on est simplement allongé sans faire d’effort est souvent un signe d’anxiété importante.
Si vous ne prenez aucun médicament et ne souffrez d’aucune pathologie particulièrement, qu’elles soient multiples ou en salves, il faut les considérer par le prisme d’un trouble anxieux.
Évaluer l’impact du mal-être sur l’état de santé global d’un patient est très important. Le cœur comme le reste souffre de ces troubles anxieux lesquels vont augmenter la fréquence des contractions du cœur.
Liées à l’estomac
Sur Internet et dans les cabinets des médecins, il est fréquent que les personnes anxieuses se plaignent également de ballonnements douloureux voire de reflux gastrique. Plus généralement, ils relient cela à des problèmes de digestion gênants et douloureux au quotidien.
Pourtant, le lien entre une contraction du cœur et l’estomac n’est pas évident à faire. En réalité, ce lien est surtout à aller chercher du côté de l’anxiété et de ses conséquences.
Les personnes souffrant d’anxiété entrent alors dans un cercle vicieux où anxiété et contractions précoces s’enrichissent l’une l’autre. Or, l’anxiété a aussi des impacts importants sur l’estomac, la digestion et la flore intestinale.
Voilà pourquoi il est fréquent que les personnes anxieuses associent leur problème à des troubles digestifs alors qu’il peut simplement s’agir de brûlures d’estomac ou de remontée acide.
Plus rarement, ces douleurs proviennent d’une contraction involontaire de l’œsophage ou de l’estomac, ce qui est lié à l’anxiété et peut aller jusqu’à provoquer des vomissements.
Toute la journée, j’ai eu des cas assez difficiles.
Le monsieur qui m’est adressé par sa compagne est, sa femme me l’a dit, un cas difficile. Il n’a de cesse d’avoir peur d’avoir peur, ou, dit autrement, il souffre de phobophobie comme d’autres souffrent de l’ergophobie.
Cas humain difficile par son histoire personnelle, dur par ses implications familiales et affectives, compliqué parce que Bruno est un homme qui a connu la gloire et qui, aujourd’hui ne connaît que l’enfer en plus de le faire vivre aux autres.
Dans ma tête, s’impose d’entrée la question de savoir comment en finir avec la peur d’avoir peur, un symptôme d’anxiété, ce qui revient à se poser une seconde question (la même ?) comment vaincre la phobophobie ?
Il est 18H, Bruno arrive.
Il se présente et, immédiatement, sa souffrance me saute au visage. J’ai comme mal pour lui. Je suis crevé mais je vais m’accrocher et m’impliquer comme il se doit. Bruno semble avoir peur d’avoir peur, effectivement, comme s’il se demandait comment et pourquoi il est là.
On dirait un type arrêté par la police pour un crime qu’il n’a pas commis et qui ne comprend pas ce que l’on lui veut mais entend bien ce dont on l’accuse.
Quoiqu’il en soit, je commence par m’assurer que ce patient est bien présent au cabinet de son plein gré, ce qu’il me confirme.
J’entreprends de lui expliquer ce qu’est le coaching comportemental systémique. Je mets un point d’honneur à toujours tout expliquer aux patients dès la 1ère consultation. Les puristes, les didacticiens, diraient que je pose le cadre : durée des consultations, méthodologie, montant des honoraires, secret professionnel, etc.
Bruno acquiesce. Il n’a aucune question à me poser. Je lui propose que nous commencions à voir, ensemble, quel est son problème.
De la gloire à l’abandon
Bruno a beaucoup de problèmes.
Sa compagne exprime un certain nombre de menaces en réponse aux comportements de son compagnon. Enceinte de 6 mois 1/2, elle essaye de l’aider comme elle peut mais n’envisage plus de supporter l’alcoolisme grandissant du père de l’enfant qu’elle porte.
A ce moment là, je comprends que cet homme n’est présent que parce que sa compagne lui a demandé de consulter. Bruno est donc, au contraire de ce qu’il me disait tout à l’heure, il est ce que l’on appelle un patient désigné.
Je lui demande en quoi le fait qu’il boive de l’alcool est un problème. Bruno répond indirectement à ma question en me parlant de sa gloire déchue. Il est jeune, à peine 32 ans, et a longtemps été un sportif de haut niveau.
Le sport qu’il pratiquait est très à la mode aujourd’hui.
Avec une équipe franco américaine, des années durant, il a fait partie de ceux qui ont donné ses lettres de noblesse à cette activité sportive. Pour des questions d’anonymat, vous comprendrez que je ne peux préciser de quel sport il s’agit.
Très vite, Bruno a connu la réussite, les podiums, les voyages, les groupies, les fêtes d’après compétitions, les grands hôtels, les interviews presse. Bruno était reconnu, recherché, j’irais jusqu’à écrire adulé. Il roulait sur l’or, son égo était plus que gonflé, et les sponsors se l’arrachaient.
De façon très souterraine, Bruno a commencé à être moins performant. Il était souvent fatigué, se blessait, un peu au début, puis plus gravement ensuite.
Il n’a pas fait le rapprochement entre les beuveries qui suivaient les compétitions, moments d’excès souvent accompagnés d’usage de cannabis ou de cocaïne ce qui, dans tous les cas, est une façon comme une autre de gérer ses émotions, à plus forte raison quand elles posent problème.
Bruno reconnaît qu’il a fait sa star, jusqu’au moment où les sponsors ont, les uns après les autres, commencé à le lâcher comme il le dit lui même.
Contacté de moins en moins souvent pour des démonstrations ou des compétitions, un jour, le téléphone a définitivement cessé de sonner.
Il s’est senti trahi, abandonné. Après avoir rapporté tant de trophées, il n’y avait plus personne pour lui répondre au téléphone, plus personne pour lui faire confiance.
Bruno s’est retrouvé seul, ne sachant à qui se vouer. Ses propres potes,comme il les appelle, le contactaient de moins en moins.
Cultiver la nostalgie pour éviter la réalité
Bruno a bien essayé de renouer en organisant des fêtes comme au bon vieux temps mais ses invitations n’étaient pas suivies. De plus en plus isolé, il en a d’abord conçu du ressentiment puis de la colère et, enfin, honte et culpabilité.
Pour que ces douleurs soient moins difficiles à supporter, ce jeune homme a fait simple.
Il s’est référé aux substances qu’il consommait – presque – sans limites du temps de sa gloire. Il s’est enfoncé doucement, mais surement, jusqu’au point qui le mène aujourd’hui à mon cabinet.
Bruno a essayé de s’adapter, de vaincre ses peurs, a envisagé une formation en qualité de directeur marketing et de directeur de produits liés à son ancienne activité de sportif de haut niveau.
Il n’a jamais terminé ces études et, quand il cherchait des stages, il était convaincu que son nom était entaché d’une aura très négative.
Il était devenu un loser (dixit). Le temps a passé, son capital confiance, déjà fort émoussé, a décru à une vitesse vertigineuse jusqu’à disparaître. Aujourd’hui, il a peur tout le temps, de tout et e tout le monde comme de sa propre vie.
A ce moment précis, sa vie de se résume en deux mots : douleur indicible !
Comment faire pour s’auto-saboter
A ce stade, je demande à ce jeune homme, ce qu’il a agi pour essayer de trouver des solutions à son problème.
Il m’explique qu’il vit de puis plusieurs années avec cette jeune femme qui m’a téléphoné pour prendre rendez-vous en son nom. Elle lui a demandé de changer, de faire quelque chose, et ne supporte plus son problème et encore moins ces conséquences socio-affectives.
Bruno se lève très tard, alcoolisé de la veille, ne gagne pas sa vie, dépense de l’argent qu’il n’a pas, et se montre assez souvent agressif.
L’angoisse chronique d’une gloire déchue
Quand je lui demande ce qu’il ressent en en parlant, il pleure. Ses larmes coulent le long de son visage, puis il me dit :
« J’ai peur. Et j’ai peur d’avoir peur. J’ai peur tout le temps. J’ai l’impression que, quoique que je fasse, je n’arriverais à rien. J’ai peur de ne pas y arriver et, en même temps, alors que je cherche les moyens de réussir, je ne vais que d’échec en échec. Je ne me sens bien que lorsque j’ai bu et, dans ces moments là, tout me semble possible. Je n’ai plus peur ».
« OK, Bruno. Mais, de ces moments de désinhibition, que ressort-il ? Arrivez vous à les capitaliser ? Est-ce que cela vous aide à commencer à construire des projets de façon durable, à ne plus avoir peur ? »
« A chaque jour qui passe – me répond t’il entre deux sanglots -, j’ai l’impression de tomber plus bas que la veille. Quand je suis dans la rue, j’ai l’impression d’être un clodo. Je m’habille n’importe comment, et mon seul vœu quand je quitte la maison, c’est de filer me protéger de ma peur au… café. Je n’arrive plus à affronter la réalité tellement elle me fait peur. Quand je me réveille, je me sens tellement mal, tellement angoissé, si pétrifié par ma peur de cette journée qui s’annonce, que je n’ai qu’une seule obsession. Retrouver ma gloire. »
Fuir la peur et en rajouter toujours plus
Ma compagne essaie de me retenir d’aller boire. Elle essaye de me protéger, me pousse à chercher des solutions au travers de formations ou de recherches d’un job. Je n’y arrive pas. Cela augmente ma culpabilité, mon mal être. Je la fuis, elle, comme je fuis la vie, cette vie qui me fait si peur ».
« Et au café, j’imagine qu’à chaque verre bu, vous avez l’impression de renaître à la vie ? ».
« Oui. Je sais que je meure à moi même mais j’ai si peur que seul l’alcool me protège. »
« De quoi avez vous peur ? ».
« De ne pas y arriver ».
« De ne pas arriver à quoi ? ».
« A reprendre pied avec la vie, à être à la hauteur, à renouer, si ce n’est avec la gloire, au moins avec la reconnaissance ».
« Mais votre passé, Bruno, vous avez conscience que vous l’avez dans le dos ? ».
Le refus de la réalité
Bruno se raidit et je sens sa colère poindre.
Je n’ai pas peur pour moi mais j’attends une réaction par rapport à ce que je viens de délibérément provoquer. Lentement, Bruno pose son regard sur moi, fixe ses yeux dans les miens puis m’annonce qu’il a une envie irrésistible de boire. Je comprends.
« Est-ce que vous diriez qu’en ayant envie de boire, là, maintenant, tout de suite, c’est parce que vous cherchez à fuir quelque chose qui vous dérange, cette peur qui vous pose problème ? ».
« Bien sur ».
« Vous voulez fuir quoi ? ».
« Ma peur et… ma peur d’avoir peur. J’ai tout le temps peur. Peur d’avoir peur, peur de ma compagne, peur d’échouer, peur de ne pas me sortir de l’alcool, peur de boire tout en ne faisant rien pour ne pas boire. Alors, je bois pour noyer ma peur, noyer mes angoisses. ».
« Mais, c’est terrible ce que vous vivez Bruno ! ».
Bruno pleure de nouveau. Je laisse passer un certain temps puis lui demande ce que serait le tout premier et aussi le plus petit signe d’un début d’amélioration pour lui.
Il ne sait pas me répondre.
« Je veux, mais j’peux pas… »
« Retrouver confiance ? ».
« Confiance en qui ? Confiance en quoi ? ».
« D’accord Bruno, mais que faites-vous pour enclencher ce que vous souhaitez ? ».
« Je bois, je pense à mon passé, noie mes peurs et mes angoisses. Je reviens chez moi, n’y sers à rien, ne suis rien, me fait tacler par ma compagne enceinte. Quand je me réveille, la peur, l’angoisse, me prennent au réveil et je ne pense qu’à une chose. Je pense à ma gloire passée, et n’ai de cesse de me poser la question de savoir comment je pourrais me sortir de cet enfer, sortir de ma peur… ».
Je l’interromps :
« Bruno, en disant cela, avez vous pour autant l’impression que vous êtes arrivé au bout ? Acceptez-vous de vous dire, ne serait-ce que commencer à vous dire que dans votre désir de contrôle, il y a bien longtemps que vous ne contrôlez plus rien ? ».
Un ange habillé en noir traverse la cabinet. Bruno s’excuse, se lève et me répète qu’il va aller boire. Je lui dit que je suis désolé mais que, bien sûr, il est exclu pour moi de l’empêcher de se faire du mal.
Bruno me demande combien il me doit puis sort des billets froissés du fin fond de ses poches. Il me les tend puis me dit qu’il en manque. Je ne dis rien, lui souris, et imagine la suite.
« J’ai bu avant de venir. Ma femme m’a donné le montant de votre consultation, j’en ai profité. Je peux en garder un peu pour aller boire ? ».
Le refus de lâcher prise
Nonobstant Bruno, le concept de lâcher prise est assez simple. Psychologiquement parlant, c’est très difficile à mettre en place surtout pour quelqu’un qui résiste, qui refuse d’accepter qu’il – ou elle – ne maitrise plus rien.
Lâcher prise, c’est accepter que rien ne sert de vouloir contrôler l’incontrôlable. Sa peur est incontrôlable… Sa vie lui a échappé et mieux vaut réfléchir à accompagner la chute pour la rendre moins violente, plutôt que de tenter de l’éviter puisqu’il est dedans, totalement prisonnier.
Le déni de Bruno quant à son incapacité à rétablir la situation est la façon qu’il a d’essayer de contrôler ses angoisses. Or, comme je le dis souvent, c’est peine perdue puisque plus Bruno réagit de la sorte, plus il augmente et nourrit son angoisse.
Boire de l’alcool est sa façon d’éviter sa peur et d’essayer de se convaincre qu’il contrôle. Or, quand la réalité revient, elle lui saute au visage avec une violence à l’identique de ce qu’il a dénié.
J’ai bien conscience qu’il va s’enfoncer, inexorablement. Il veut se prouver à lui même, comme aux autres, qu’il peut ne plus avoir peur.
Il refuse d’accepter qu’il ne peut plus au contraire et que, pour apaiser ses angoisses, le meilleur moyen qu’il puisse s’offrir c’est d’accepter qu’il a perdu la maitrise.
Encore faudrait-il qu’il fasse taire son orgueil ce qui l’aiderait sans doute à accepter ce qu’il ne peut changer donc à être, progressivement, moins angoissé, jusqu’à n’avoir plus peur de la réalité.
Plutôt disparaitre qu’agir et changer
Je n’ai jamais revu Bruno.
Il m’a téléphoné au printemps dernier, plus d’un an après notre premier et seul entretien. Il était en larmes. Son enfant était né, et sa femme lui avait demandé de partir puis, devant son refus et ses accès de violence, elle avait eu recours à la police. Ensuite, il avait été placé en garde à vue et, m’a t’il dit, il n’a pas supporté d’être enfermé.
Du coup, sa garde à vue s’est mal passée et il en a subi les conséquences après avoir été déféré au parquet. Depuis lors, Il dort sur un banc, en bas de chez lui.
Il lui a été interdit d’importuner sa compagne au risque de passer par la case tribunal voire la case prison. Encore une fois, Il me dit sa solitude, sa douleur, son sentiment d’abandon.
Je lui propose de le faire hospitaliser, ce qu’il refuse.
J’insiste, doucement, lui explique les avantages d’une mise en sécurité, de la nécessité de se re construire dans un environnement préservé. Il refuse encore. Je ressens beaucoup de peine à son endroit, et je sais ce que humainement ce jeune homme vaut, ce qui me rend d’autant plus triste.
Avant qu’il ne raccroche, je lui dis que je suis là. Je lui répète cependant que tant qu’il ne voudra pas, ne serait-ce que commencer à lâcher prise, il sera victime d’angoisses, esclave de sa peur, et n’aura de cesse de la noyer dans l’alcool.
Je lui demande d’en prendre acte, ce qu’il fait :
– « Je sais, mais… j’ai si mal » me dit-il. – « Je me sens si seul. J’ai si peur… ».
S’investir pour quel bénéfice ?
Je pense souvent à lui, à la terreur que lui procurent ses angoisses.
J’ai peur pour lui mais, à son propos comme à toutes celles et ceux qui, comme lui, refusent de cesser de contrôler leur peur d’avoir peur, refusent de cesser de tenir la dragée haute à leurs angoisses.
Je ne désespère pas qu’il me téléphone de nouveau pour m’annoncer qu’il renonce enfin et demande de l’aide, à une consœur, à un confrère ou à moi même. Ce sera le début d’une nouvelle vie et le lui souhaite.
Pour l’heure, je suis impuissant.
Quelles sont les causes de la peur d’avoir peur ?
Les causes de la peur d’avoir peur sont propres à chaque personne. Ainsi, les causes de la phobophobie peuvent se situer dans un mode relatif à la construction de la personnalité, ou être liée à un évènement traumatique.
Les causes ou les sources de cette forme d’angoisse peuvent donc se situer dans des expériences de vie, dans un mode éducatif, ou encore dans un environnement affectif et familial insécure.
Ce qui relève d’un évènement traumatique est le fruit d’une exposition à une situation source d’angoisses. Ce qui aura fini par générer de l’anxiété puisque la personne a toutes les raisons de craindre d’y être exposée de nouveau.
Comment vaincre la phobophobie ?
Il existe différentes façons de traiter ce symptôme d’anxiété. On peut se soigner à l’aide de la psychiatrie mais, la plupart des médecins psychiatres prescrivent seulement des médicaments : anxiolytiques et/ou antidépresseurs.
Si cela aide à contenir les symptômes de la phobophobie, cela ne résout pas le problème.
Seul un vrai travail thérapeutique est efficace. Par exemple, consulter un(e) psychologue qui accompagnera son ou sa patient(e) des années durant pour aider à faire le lien entre peur d’avoir peur et histoire familiale. Il s’agit là d’un travail analytique.
Chemin faisant, ce ou cette professionnel(le) de la santé mentale guide son patient et l’aide à construire une pensée normative. En bref, à objectiver.
Cela prend du temps, et les résultats positifs ne sont que de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 en 5 ans en moyenne.
Autre action thérapeutique possible, la psychanalyse. Il s’agit alors de ce qu’il est convenu d’appeler : une cure psychanalytique.
Cela consiste, des années durant, à faire de libres associations entre son histoire de vie et sapeur d’avoir peur. J’ai suivi une cure psychanalytique, et j’’ai trouvé cela très déstructurant mais fort intéressant.
Pour autant, dans la problématique qui était la mienne, comprendre que je n’étais pas l’enfant de l’amour ne m’a pas permis d’aller mieux. C’est la thérapie comportementale qui a réellement su, et pu, impulser un changement positif, constructif et durable quant à mes peurs et phobies diverses.
Objectivement, il n’existe aucun moyen de soigner une peur puisque… vous n’êtes pas malade !
On parle de soigner quand il s’agit d’une maladie médicale. La phobophobie n’est pas une maladie, c’est un trouble du comportement.
Selon Hegel, philosophe allemand (1770 – 1831) : « Le travail libère l’homme« .
Je ne sais pas si c’est vrai mais je sais que le travail rend l’homme dépendant. Ce qui, inéluctablement, plonge certaines personnes dans une difficulté qui s’appelle : angoisse au travail ou ergophobie.
Paradoxalement, si l’on postule que le travail permet à l’homme de s’accomplir, ce même emploi peut devenir une expérience de vie particulièrement douloureuse tant psychiquement que physiquement.
De la peur de ne pas être à la hauteur, à celle de ne pas satisfaire ses objectifs, de l’anxiété générée par un environnement délétère où, parfois, tous les coups sont permis au nom de l’émulation, du marketing au profit à outrance, le travail est susceptible d’être d’une toxicité absolue.
Comment faire pour traiter la souffrance au travail dans un contexte économique et social de plus en plus incertain et insécurisant ? Comment faire pour s’éviter une dépression liée au milieu de travail, à plus forte raison quand on sait que, ne serait-ce qu’en France, 3 millions de personnes souffrent de dépression.
Que penser d’un tel chiffre quand on le rapproche de celui de la population active, soit plus de 26 millions de personnes, augmentées de plus de 10% de chômeurs (les chiffres officiels sont faux) ?
La souffrance au travail est une souffrance mentale, un mal-être, une détresse psychologique qui peut prendre la forme d’un épuisement professionnel, voire de troubles mentaux graves ou d’un stress post traumatique.
Une solution à la phobie du travail
Le ou la salarié(e) qui souffre n’a plus de plaisir à travailler.
Il ou elle ne ressent plus cette fierté précédemment évoquée, cette satisfaction d’apporter quelque chose de précieux à son entreprise, voire au monde.
L’employé(e) ou la personne en profession libérale vit dans la crainte du moindre coup de pression, redoute la plus petite désapprobation, ce qui, bien évidemment, alimente sa souffrance.
Si vous souffrez dans votre activité, c’est que probablement vous vous sentez insatisfait(e) de votre performance, injustement traité(e), sous-exploité(e), ou sur exploité(e), à l’étroit en somme, mal rémunéré(e) par rapport à la réalité de vos compétences, ou encore, harcelé(e, mal jugé(e), et j’en passe.
Pour lutter efficacement contre cette anxiété, vous délivrer de cet ennemi intérieur qui peut, imperceptiblement, vous détruire, il est important d’agir au mieux et au plus vite de sorte à retrouver la paix intérieure que vous méritez.
Oui, le travail libère l’homme et ne peut en aucun cas l’aliéner.
L’ergophobie, c’est quoi ?
Quelle que soit la fonction que nous exerçons, de l’employé au technicien, en passant par l’agent de maitrise ou le cadre, personne n’échappe à l’éventualité d’être stressé, autant pour des motifs personnels que pour des raisons liées à son travail.
Quand on évoque la question de l’ergophobie, il s’agit d’une peur projective. C’est à dire de la peur que quelque chose se produise, un évènement dont on ne sait rien ou pas grand chose et à propos duquel on a du mal à anticiper de façon constructive pour s’en protéger ce qui fait de la personne concernée une potentielle ergophobe.
Dès lors, pour des raisons qui relèvent :
De l’image que nous avons de nous,
De l’image que nous avons des autres,
De la peur du jugement,
Du contexte et de l’environnement…
….nous pouvons craindre de ne pas avoir un comportement adapté face à une situation que nous redoutons et, partant, d’en éprouver un sentiment de culpabilité qui ne fera qu’enrichir le problème.
La recherche d’approbation et de reconnaissance
Si le contexte et l’environnement professionnels ne nous sont pas favorables, nous pouvons craindre que l’issue d’une situation de crise nous soit reprochée.
A une vitesse étonnante, nous allons nous poser tout un tas de questions à propos desquelles nous allons tenter de trouver des réponses ce qui, bien évidemment, participe à créer de la rumination obsessionnelle.
Ces dernières ont pour fonction de nous apporter une solution à ce déséquilibre que nous ressentons, et nous voulons d’autant plus dénouer une situation problèmatique que nous avons besoin de nous enorgueillir d’avoir trouvé et mis en place une solution à un problème donné.
En effet, quoique de plus agréable que l’approbation des autres plutôt que la sienne propre quand on a résolu un problème ?
C’est ainsi qu’un piège risque de se fermer sur nous puisque, en recherche de reconnaissance, nous nous exposons à des prédateurs lesquels vont profiter de notre vulnérabilité.
Dans un système tel que le nôtre, la reconnaissance passe par l’argent lequel mène à la sécurité matérielle. Mais les deux sont particulièrement aléatoires en termes de pérennité.
Dès lors, quelles solutions trouver pour ne plus être ergophobe ? Comment faire pour avoir de soi une image positive et ne plus avoir peur ?
Comment faire pour conserver un équilibre émotionnel satisfaisant entre son moi fonctionnel (nous dans notre emploi) et son moi affectif(nous dans notre vie personnelle) ?
Faut-il en privilégier un au détriment de l’autre ? Que faire pour gérer une crainte irrationnelle et exagérée du travail et, partant, retrouver notre équilibre mental ?
Effectivement, il n’est pas normal, ni humain, de vivre dans un tel environnement, précaire et insécurisant.
Aujourd’hui, le monde du travail a changé à un tel point que c’est comme si nous étions sur un champ de bataille sans aucune formation militaire et sans armes pour combattre, ce qui n’est pas sans rappeler la boucherie de la guerre 14-18.
Les mutations sociales
Comment ne pas être angoissé dans un tel environnement ?
Notre situation professionnelle, hier sécurisée, est aujourd’hui fragile. Le milieu de travail exige respect et loyauté alors que, très souvent, si ce n’est du fait de l’entreprise elle même, ce sont ceux qui réclament de tels comportements qui sont les premiers à ne pas les satisfaire.
Chacun fonctionne pour soi, se comporte avec un individualisme forcené dans lequel l’autre, le ou la collègue, devient un(e) ennemi potentiel(le).
François Mitterrand avait dit: « Après moi, il n’y aura que des comptables« .
Quand on y pense, cela me fait froid dans le dos. Chaque emploi a un coût lequel, du fait de sa charge (la masse salariale), rend nécessaire d’exiger plus en payant moins.
Le système socio professionnel français évolue en une forme de société à l’américaine, une société où le travail s’inscrit dans une précarité absolue.
Rien ne nous assure qu’en arrivant au boulot, nous ne serons pas viré(e).
Aujourd’hui, personne ne peut prétendre en arrivant chez son employeur de ne pas – parfois – ressentir une certaine forme d’appréhension d’être exclu(e) de son emploi dans le quart d’heure qui suit.
Du fait de cette précarité, l’ambiance est de plus en plus délétère. Chacun rivalise avec le copain d’à côté, pense et réagit pour soi, parfois en niant l’autre. « Les femmes et les enfants d’abord « devient alors une considération du passé.
Toutes les raisons de souffrir au travail sont réunies. La performance au travail prime sur tout le reste, cela dussoit-il se faire au prix d’un sentiment d’insécurité patent.
Un sentiment d’insécurité
Dans un tel climat, il est difficile de se sécuriser, et d’avoir foi soi.
Les stress professionnels son très importants et les dégâts comme les risques psycho sociaux qu’ils génèrent s’imposent en masse.
La précarité, voire la misère, s’installe. Partant, la peur de tout perdreest le quotidien de bien des gens. Avoir un employé salarié, à plus forte raison en CDI, devient une denrée rare à tel point que certains se convainquent qu’il leur est inaccessible.
D’autres sont convaincus que dans un tel système ils n’ont droit à rien.
Pour autant, la satisfaction de leurs besoins primaires est tout aussi vitale que celle des personnes qui ont une activité rémunérée. Ils sont persuadés que le système ne veut pas d’eux mais ils veulent en être et consommer à la tour.
Dès lors, ils vont déposséder quelqu’un pour posséder enfin. L‘insécurité passe du milieu de travail à la rue, de la rue au travail.
Ainsi, notre société, dite moderne, engendre une délinquance d’opportunité. Une société au sein de laquelle plus le larcin est violent, moindre est le profit que l’on en retire.
Un monstre en devenir
L’anxiété au travail, comme dans bien d’autres environnements, s’installe à un tel point qu’il m’arrive d’entendre que c’est normal, que c’est l’évolution du système qui veut cela, et qu’il est donc nécessaire de s’adapter.
Oui, être angoissé(e), c’est être confronté(e) à un processus de confrontation à la réalité, avec la nécessité de s’y adapter.,Mais jusqu’à quelle limite doit on supporter l’insupportable ?
Pour que cela redevienne acceptable, vivable, encore faut-il que ce même système participe de façon équivalente au respect mutuel, qu’il ne confonde pas pouvoir et autorité au nom du profit et de la rentabilité.
Nous en sommes loin et l’angoisse diffuse en milieu de travail a encore de beaux jours devant elle.
C’est bien beau d’avoir un monde libéral, mais, comme Karl Marx nous l’a appris, le système va mourir de ce qu’il participe à engendrer. Dès lors, cette progéniture est-elle un monstre en devenir ?
Récemment, l’une de mes amies m’expliquait qu’alors qu’elle travaille dans la même entreprise depuis 14 ans, son responsable a changé et que, comme par hasard, du jour au lendemain, elle a fait l’objet de critiques acerbes et de mises en causes quant à la réalité de ses compétences.
Cette personne m’a expliqué qu’alors que son époux, qui a le même âge que moi, a perdu son emploi,. elle pressent le sien fort menacé. Elle est victime de crises d’angoisses répétées qu’elle n’arrive plus à calmer.
Elle s’est donc résolue à consulter un médecin pour se faire prescrire des médicaments anxiolytiques et des anti dépresseurs.
Ce qu’il est important de comprendre quand vous êtes confronté(e) à une crise de panique, c’est que vous êtes face à un symptôme d’anxiété particulièrement violent ce qui devrait vous amener à réfléchir à comment guérir définitivement de l’anxiété.
Pour l’heure, vous allez totalement perdre la maitrise de vous-même. C’est du moins le sentiment que vous en avez. Mais, au contraire de la seule angoisse, la panique est une émotion d’une très forte intensité.
Émotion à laquelle vous n’êtes pas non plus en mesure de donner une ou des explications spécifiques. Ce qui permettrait de comprendre ce qu’il se passe d’une part, et de traiter ces attaques de panique d’autre part.
Comment contrôler une crise ?
Au sens du plus grand nombre, il existe beaucoup de solutions – éventuelles – pour traiter une crise d’angoisse aigüe :
Méditation ou relaxation,
Médicaments,
Hypnose,
Thérapie comportementale.
Si chacune de ces méthodes possède certains avantages, elles ne sauraient être considérées comme des solutions à part entière. Vous trouverez des détails ci-après sur ces différentes techniques thérapeutiques.
Il me semble important de vous préciser que ces techniques sont d’une utilité assez faibles si elles ne sont pas renforcées par de vraies techniques thérapeutiques. En l’espèce, je pense à la thérapie comportementale.
La méditation
Depuis un grand nombre d’années, il circule des informations au sujet de la méditation comme méthode pour vaincre l’angoisse, soigner l’anxiété, ou traiter les crises de panique.
La méditation c’est comme l’hypnose. Si cela vous aide à vous détendre, à être moins stressée et, partant, à limiter l’éventualité d’une crise, je ne vois pas en quoi c’est une solution.
En effet, dans le cadre de la méditation, il vous est proposé de suivre différentes exercices pour apaiser vos sens. Ils font partie de ce qu’il est convenu d’appeler la médecine douce.
En matière de méditation, il s’agit alors de revenir au temps présent pour vous détendre. Cela signifie cesser d’anticiper comme arrêter de contrôler. Un peu comme avec des exercices de relaxation.
Si la démarche est intéressante, elle ne peut être envisagée comme une méthode pour calmer un tel symptôme d’anxiété. Mais je ne vous empêche pas d’essayer, ou de prendre des médicaments.
Enfin, comme j’aime à l’écrire, le dire, et le répéter, si la méditation était une solution, vous n’auriez pas besoin d’y revenir – de la pratiquer – aussi souvent et aussi longtemps…
Les médicaments
Autant que vous le sachiez tout de suite. Il n’existe aucun médicament contre l’attaque de panique. Bien sur, si vous consultez un médecin psychiatre, celui-ci ne manquera pas de vous prescrire des antidépresseurs et des anxiolytiques.
Cela va peut-être contenir certains de vos symptômes mais, en aucun cas, cela n’est une solution.
Il ne faut pas oublier que ce type de médicaments a des effets secondaires d’une part et que si la prescription n’est pas accompagnée d’une prise en charge thérapeutique spécifique, prendre des médicaments pour contrôler la panique n’a aucun sens.
Un peu comme l’hypnose dont je vous parle ci-après.
L’hypnose
Sur la foi de mon expérience thérapeutique depuis près de 30 ans, je ne suis pas convaincu de l’efficacité de l’hypnose comme traitement du trouble panique.
Tout comme je vous l’ai précédemment expliqué au sujet de la méditation et ou de la relaxation, si l’hypnose peut calmer une attaque de panique, elle ne résout pas le problème de fond.
J’en veux pour preuve bien des patients qui me contactent parce-qu’ils ont tout essayé. Psychanalyse, psychologie clinique, psychiatrie, médicaments, et hypnose, sans succès ni flagrant ni pérenne.
En ce dernier cas, comme dans ceux que je cite précédemment, les résultats sont assez faibles et ne tiennent pas dans le temps. Je le répète donc. Si cela soulage, ce type de technique ne permet pas de vaincre des crises d’angoisses aigües de façon définitive.
La question se pose donc de savoir quel traitement est le plus opportun, au sens efficace et durable.
Comment traiter une crise de panique efficacement ?
Dans le traitement de l’attaque panique par antidépresseur, le plus dur est le sevrage.
Du coup, beaucoup de personnes n’arrivent plus à vivre sans cachets et ce, très souvent, pour le reste de leurs jours sachant que ces comprimés vous font perdre toute autonomie.
Alors, à bon entendeur… salut.
C’est la raison pour laquelle je m’évertue à répéter que la thérapie comportementale est la forme de traitement la plus recommandée. C’est un traitement naturel qui n’a aucun effet secondaire sur l’organisme.
Son but consiste à vous aider à vivre les situations anxiogènes sans pour autant avoir de crise. Il s’agit donc de vous permettre d’avoir un comportement adapté, c’est à dire d’objectiver et lâcher prise, ce qui vous permet de conserver estime de soi et confiance en soi.
C’est dans cet esprit que j’ai conçu un programme thérapeutique et comportemental en ligne qui vous garantit 16 cas résolus sur 17 en moins de 2 mois.
Ce programme élimine rapidement et définitivement tout symptôme de type attaque de panique. Au surplus, il vous permet d’éviter les risques de rechute.
La stratégie comportementale que ce programme utilise est approuvée par plusieurs études scientifiques. C’est donc la meilleure alternative à la prise d’antidépresseurs.