Il existe différentes façons de vaincre l’angoisse de mort. Encore faut-il comprendre les mécanismes de la peur de mourir, et sur quels éléments, quels symptômes ou modes d’expressions, s’appuie la peur de la mort.
Gérer la peur de mourir, c’est accepter que l’on passer de vie à trépas en un rien de temps, que chaque minute compte et que, in fine, la vie est bien plus courte que nous ne le croyons. Quand on ajoute à cela, la peur de n’avoir pas pu ou pas su donner un sens à sa vie, le fantasme d’annihilation prend tout son sens. Il nous faudrait donc accepter l’inacceptable.
Effectivement, il y a de quoi être terrifié à l’idée de mourir sachant que nous n’aurons ainsi plus conscience d’exister, dès lors, que nous ne verrons plus nos proches et ne partagerons plus rien avec eux, que nous ne serons plus en vie.
C’est précisément parce-que la mort est un mystère total que nous ressentons de l’angoisse. Comment accepter de ne rien savoir ce qui sera ou non après la mort, de n’accéder à aucune information au sujet de ce qu’il se passe une fois décédé, alors que notre fin sur terre n’est qu’une question de temps et de circonstances ?
A ce propos, je n’ai pas un âge canonique mais je reconnais que, longtemps, j’ai souffert d’angoisse de mort. Je me suis rendu compte que, l’âge aidant, je pouvais ressentir une certaine forme de peur de la mort.
Je parle là d’une peur de mourir de façon soudaine ou imminente, comme de la peur de perdre la vie pendant mon sommeil ce qui fait écho à la thanatophobie et, par extension, nous fait nous poser la question de savoir comment ne plus avoir peur de mourir.
Je sais que je vais mourir et, aujourd’hui, ce n’est plus vraiment un problème. Ce qui m’a le plus posé problème, c’est de faire un point sur ma vie et, partant, sur ma mort.
Pendant la moitié de ma vie, je me suis employé à chercher le sens de ma vie et, c’est le cas de le dire, je suis parti dans tous les sens.
J’ai brûlé ma vie d’une façon telle que j’ai longtemps craint que cela me rapproche de la mort mais, fondamentalement, plus que d’interroger le sens de ma vie, la vraie question n’est-elle pas de savoir pourquoi nous avons peur de la mort ?
Comment gérer la peur de mourir ?
La plupart du temps, les personnes victimes de cette forme d’angoisse commettent une erreur assez commune. Si je prends pour exemple l’agoraphobie, la peur des espaces publics, les gens ont le sentiment qu’ils vont mourir parce qu’ils ne pourront pas s’échapper.
Rationnellement, vous n’allez pas mourir. C’est une impression, une peur bien compréhensible. Dès lors, il ne faut pas lutter contre elle sinon vous alimentez la métaphore du fantôme : plus vous fuyez pour l’éviter, plus il vous court après.
Ce qu’il faut faire, c’est, d’abord, ne jamais vous contraindre à vous rendre dans un lieu que vous redoutez, en tous cas, au début. La contrainte est la pire des solutions.
Je vous explique dans le chapitre ci-dessous comment faire pour vaincre votre peur de trépasser.
De la difficulté de lâcher prise
Quelle qu’en soit la raison, vous avez cette terrible impression que vous allez mourir, là, trés prochainement, et peut-être même, tout de suite. Alors, ce qui se comprend, vous paniquez.
La plupart du temps, les gens pratiquent des exercices de respiration pour essayer d’être moins oppressés. Ce serait plutôt une bonne idée mais cela ne tient pas sur le moyen terme.
Le plus difficile est de lâcher prise sur l’aspect très anxiogène de la situation. Je dirais que c’est quasi impossible. Pratiquer l’évitement et faire comme si de rien n’était participe à aggraver le problème.
Alors, vous essayez de lutter mais, confusément, vous sentez que vous vous enfoncez dans des sables mouvants : plus vous allez vous débattre, plus vous allez vous enfoncer. Dès lors, pour sortir de cette peur de la mort, il faut utiliser une méthode stratégique, une méthode contre-intuitive.
La meilleure manière dont vous pouvez vaincre cette angoisse consiste à… rentrer dedans.
En se fondant sur un postulat thérapeutique issu de la thérapie comportementale qui veut que la solution soit dans le problème, il s’agit là d’utiliser un exercice trés particulier qui diminue trés fortement votre anxiété du moment et va traiter le problème tant dans sa forme que sur le fond.
Comment traiter l’angoisse de mort ?
L’exercice dont je viens de vous parler est intégré au programme thérapeutique que j’ai conçu pour soigner cette peur de la mort. Mais, ce seul exercice ne se suffit pas à lui même. En effet, votre peur de mourir, est la conséquence d’un autre problème.
Pour des raisons stratégiques, il est très important de comprendre comment votre problème s’auto alimente. Seule l’approche comportementale est à même de vous aider à comprendre comment persiste ce qui entrave votre équilibre mental.
Une fois cet éclairage amené, vous savez comment faire pour traiter votre peur de la mort. C’est trés simple, il vous suffit de suivre précisément les prescriptions qui vous sont présentées. Cela ne relève nullement du miracle ou de la magie, c’est une question de stratégie thérapeutique.
Grâce à un tel programme, vous n’aurez plus peur de mourir aujourd’hui, et encore moins de mourir demain, en dormant, ou de façon imminente. Alors, vous vivrez sereinement.
Pourquoi a t’on peur de mourir ?
La peur de mourir apparaît généralement pour la première fois autour de 7 ou 8 ans. C’est la preuve d’un développement neurologique normal. Ensuite, il est parfaitement normal de ressentir par moment une angoisse existentielle face à la pensée de sa mort, inévitable.
Cette peur apparaît épisodiquement, mais elle souvent diffuse et difficile à définir précisément. Malgré tous nos efforts, l’idée de notre propre mort reste abstraite.
La peur de la mort devient beaucoup plus concrète et se transforme en phobie. On parle alors de thanatophobie laquelle peut provoquer des crises de panique, le plus souvent le soir ou la nuit.
Le patient est obsédé par la finitude de son existence et la ressent comme une menace immédiate à son intégrité physique et mentale. L’angoisse existentielle se diffuse souvent dans le quotidien à travers une obsession, la peur constante de ne pas vivre suffisamment et, par extension, d’envisager le contre coup décès.
Qui dit obsession dit ressasser les mêmes peurs, celles de voir sa vie s’arrêter brutalement et de ne pas avoir le temps de donner vie à tous ses projets.
Une telle éventualité interroge alors le sens de la vie et, dès lors, la question se pose de savoir pourquoi entreprendre tous ces projets de vie alors que je peux mourir demain ?
Certains patients alternent entre des états de grande dépression pendant les périodes calmes de la journée et une hyperactivité épuisante pour l’entourage. Avant de mourir, ils veulent absolument faire le plus de choses possible.
S’ils disent souvent que c’est pour vivre pleinement, c’est aussi souvent pour ne pas se trouver seul(e) face à leurs angoisses.
La thanatophobie
Quand on parle de parle de peur, on évoque la question de la phobie et, par extension, de la phobie de la mort : la thanatophobie.
Malgré quelques spécificités, la thanatophobie est une phobie comme les autres qui partage donc les symptômes typiques de la phobie avec les autres phobies les plus communes.
Il n’est donc pas nécessaire d’avoir tous les symptômes pour être phobique, mais il faut en avoir suffisamment et pendant six mois au moins.
Les symptômes typiques de la thanatophobie sont :
Crises de panique,
Sensation d’étouffement,
Vertiges,
Insomnies (la peur existentielle se manifeste souvent au moment du coucher),
Nausées.
À bien des égards, la peur de la mort produit une phobie unique en son genre. Les symptômes de la thanatophobie sont donc parfois très différents des autres phobies. Ils peuvent aussi beaucoup varier d’une personne à l’autre.
Par exemple, certains patients vont développer une hypocondrie importante et, ainsi, éviter tous les lieux en rapport avec la mort (cimetières, hôpitaux, enterrement, etc.). D’autres, au contraire, vont multiplier les conduites à risques et consommer beaucoup d’alcool et de drogues pour oublier leurs angoisses.
Les conduites addictives sont en fait assez fréquentes chez les personnes anxieuses, lesquelles ne sont pas toujours phobiques. La dépression aussi est un symptôme fréquent de la thanatophobie.
Causes et origines
L’angoisse de mort est un sujet complexe et souvent lié à des facteurs psychologiques, biologiques et existentiels.
Sur le plan psychologique, elle peut découler de traumatismes passés, de troubles anxieux généralisés ou de la peur de l’inconnu après la mort. Biologiquement, des facteurs tels que les déséquilibres chimiques dans le cerveau peuvent contribuer à cette angoisse.
D’un point de vue existentiel, l’a phobie de la mort peut être liée à des questions philosophiques sur le sens de la vie et de la mort.
L’incertitude quant à ce qui se passe après la mort peut déclencher des sentiments d’angoisse existentielle. La culture, la religion et les expériences personnelles jouent également un rôle significatif dans la formation de ces perceptions.
Sur le plan psychologique, les traumatismes de l’enfance, tels que la perte d’un être cher, peuvent semer les graines d’une peur de l’abandon, et de l’anxiété liée à la séparation, lesquels sont également des facteurs psychologiques fréquemment associés.
Sur le plan biologique, des études suggèrent que des déséquilibres chimiques dans le cerveau, notamment au niveau des neurotransmetteurs comme la sérotonine, pourraient contribuer à l’anxiété et à l’angoisse. Les antécédents familiaux de troubles anxieux peuvent également accroître la vulnérabilité individuelle.
Sur le plan existentiel, la quête de sens peut être au cœur de cette terreur de mourir. Les questions sur la finalité de la vie, les croyances religieuses ou l’absence de celles-ci, ainsi que les expériences de vie marquantes, influent sur la perception individuelle de la mort.
Phobie (maladie, nourriture, bactéries, contamination, hypocondrie spécifique ou générale),
Comportement hypocondriaque.
Pour être bref, tous les symptômes associés à cette crainte de mourir sont des symptômes qui ont un lien fort avec un risque perçu, qu’il s’agisse de maladie, ou d’accident, non seulement à propos de soi mais aussi à propos des autres et, plus particulièrement de ceux que l’on aime.
Les différents types d’angoisse de mort
Pour essayer de marquer ces différences et de mieux comprendre de quoi il s’agit, je vais essayer d’apporter une définition à ce type d’angoisse sachant que celle-ci a un lien avec confiance en soi et lâcher prise.
Comme vous l’aurez souvent remarqué sur ce blog, quand il est fait mention d’angoisses, il s’agit d’une peur matérialisée par un évènement ou par la crainte que quelque chose se passe à propos d’un sujet précis.
Vous pouvez avoir peur de la mort d’une façon générale ce qui est bien normal, humain, tout comme vous pouvez en souffrir à la suite de l’annonce d’un décès (vieillesse, maladie).
Dans la même veine, vous pouvez craindre qu’il vous arrive un accident (voiture, avion, circulation pédestre, accident de vélo, faire une chute, etc.).
En effet, ni vous ni moi ne maitrisons notre avenir.
Peur de la mort subite
Dans ce monde très agité, pour ne pas écrire violent et très accidentogène dans lequel nous essayons de vivre, il peut vous arriver quelque chose de mortel à tout moment.
Il est donc très difficile de se sentir en sécurité.
Par exemple, de récents et dramatiques évènements nous ont montré que n’importe qui peut être victime d’une balle perdue, ou victime collatérale d’un évènement avec lequel nous n’avons rien à voir.
Je sais, ce n’est pas très encourageant, mais c’est une réalité. La peur de la mort peut donc se concevoir comme étant une angoisse normale puisque vous pouvez craindre de perdre la vie tout d’un coup et, ainsi, de perdre le plaisir que vous avez à vivre.
Comme vous n’êtes pas maitre de ce que vous ne savez pas, il se peut que cette peur de mourir vous obsède au point que vous ne puissiez plus vous consacrer à votre quotidien et donc, vivre, tout simplement.
Les ruminations comme les pensées obsessionnelles sont alors deux des multiples symptômes de la peur soudaine de mourir ce qui interroge l’angoisse existentielle.
La peur de mourir de façon soudaine
La peur de mourir de façon soudaine tient, le plus souvent, à quelque chose qui a été perçu et vécu de façon traumatique.
L’accident ou le décès d’un proche, l’annonce du décès d’une personne que l’on connaissait, laquelle information nous affecte au point de nous angoisser pour nous même.
De façon inconsciente nous prenons acte de la fragilité de la vie et, sur la foi du décès soudain d’autres personnes, nous nous rendons compte qu’il peut vous arriver la même chose.
Commence ainsi l’enfer, le moindre symptôme physique d’angoisse nous affole et nous craignons, par exemple, de mourir d’une crise cardiaque.
Dès lors, nous n’avons de cesse de contrôler les battements de notre cœur voire, nous commençons à rentrer dans un comportement hypocondriaque. Le moindre signe d’une maladie quelconque revêt un caractère immédiatement dramatique et mortel.
La peur de mourir de façon soudaine est obsédante, à plus forte raison quand les angoisses vous prennent en pleine nuit au point que, parfois, nous en arrivons des situations de détresse telles que nous en sommes quittes pour une crise de panique nocturne.
Peur de s’évanouir et de mourir
Vous êtes tellement anxieux(se) que vous avez des vertiges ou la sensation de tanguer et, de fait, vous allez vous évanouir et mourir. Cette potentielle mort soudaine est tellement préoccupante pour vous qu’elle prend le pas sur toutes vos activités du quotidien. Tout est lourd, plus rien n’est léger.
Préoccupé(e), vous n’êtes plus disponible pour vous même, pour vos proches ni vos enfants et, plus vous essayez de vous rassurer, pire c’est, comme lorsque vous redoutez de vous endormir par peur de mourir dans votre sommeil.
La peur de mourir dans son sommeil
Dans la même veine que la peur de mourir de façon soudaine, les personnes qui ont peur de mourir pendant leur sommeil sont des gens qui ont peur de lâcher le contrôle, peur de se laisser aller et qui n’arrivent pas à lâcher prise.
En effet, quand on dort, on ne contrôle plus rien et, effectivement, une fois endormi(e), rien ne nous dit que nous allons nous réveiller.
Il suffit parfois d’une sensation d’étouffer dans un réveil brutal et douloureux pour qu’une personne prenne peur à l’idée de se rendormir.
Ce faisant, cette même personne va, dès le lendemain, après une nuit atroce dont elle se réveille fatiguée et angoissée, redouter la nuit suivante.
Si je m’endors, que va t’il m’arriver ? Vais-je mourir en dormant ? Et si je meurs, que va t’il advenir de ma compagne, de mon compagnon, de mes enfants ?
Et ainsi de penser à tous les projets de vie qui ne vont pas aboutir, à tous ces risques incontrôlés et incontrôlables, qui dénaturent le sens de la vie.
Comme dans le cas de la peur de mourir de façon subite, ces personnes obsèdent sur le moindre problème de santé qui peut les mener de vie à trépas.
La suite, ou plutôt la conséquence, de cette peur de mourir en dormant est souvent la même. Les personnes concernées ont peur d’aller se coucher partant, peur d’aller dormir, tout en sachant qu’elles ont bien besoin de se reposer.
Ainsi, quand elles arrivent à s’endormir, elles se réveillent – souvent – brutalement, si violemment parfois que cela alimente leur angoisse. Elles n’arrivent pas à lâcher prise, ce qui les ramène au problème initial.
Elles n’arrivent plus à dormir, ressassent leurs idées, ce qui enrichit leur peur d’être victime d’une maladie psychique et/ou physique à cause de cette peur de mourir dans la nuit, ou de mourir pendant leur sommeil. Ainsi, la boucle est bouclée, elles ont peur de perdre le contrôle.
Elles ont ce sentiment terrible que ni leur vie ni leur mort ne leur appartient, et qu’elles ne contrôlent plus rien. Mais, comme vous le lirez par la suite, il existe des solutions simples et rapides à ce type d’angoisse, de peur ou de phobie.
La peur d’une mort existentielle
La peur de la mort apparaît généralement pour la première fois autour de 7 ou 8 ans. C’est la preuve d’un développement neurologique normal. Ensuite, il est parfaitement normal de ressentir par moment une angoisse existentielle face à la pensée de sa mort, inévitable.
Cette peur apparaît épisodiquement, mais elle est souvent diffuse et difficile à définir précisément. Malgré tous nos efforts, l’idée de notre propre mort reste abstraite. Chez certaines personnes, l’angoisse existentielle prend une toute autre forme.
La peur de la mort devient beaucoup plus concrète et se transforme en phobie. On parle alors de thanatophobie à propos de laquelle le patient est obsédé par la finitude de son existence et la ressent comme une menace immédiate à son intégrité physique et mentale.
L’angoisse existentielle se diffuse souvent dans le quotidien à travers la peur constante de ne pas vivre suffisamment et qui dit obsession dit ressasser les mêmes peurs, celles de voir sa vie s’arrêter brutalement et de ne pas avoir le temps de donner vie à tous ses projets.
Une telle éventualité interroge alors le sens de la vie. Pourquoi entreprendre tous ces projets de vie alors que je peux mourir demain ?
Certains patients alternent entre des états de grande dépression pendant les périodes calmes de la journée et une hyperactivité épuisante pour l’entourage. Ils veulent absolument faire le plus de choses possible.
S’ils disent souvent que c’est pour vivre pleinement, c’est aussi souvent pour ne pas se trouver seul(e) face à leurs angoisses.
En effet, mourir, c’est ne plus s’appartenir, c’est être physiquement et psychiquement désincarné(e). C’est n’être plus rien ni personne, ou seulement dans le souvenir des autres.
Ne plus exister en tant que personne, en tant qu’identité, pose un problème terrible à la personne concernée. Décéder induit une peur du néant et, alors, plus rien n’a de sens puisque – jusqu’à plus ample informé – plus rien n’existe.
Dans certaines situations, plus que de peur de mourir, il s’agit de peur à vivre, de peur de vivre une vie dénuée de sens, qui n’aura servi à rien ou pas à grand chose et, de facto, risque de lui faire cultiver d’elle même une certaine mésestime.
Par réaction, la personne va essayer de reprendre le contrôle de sa vie puisqu’elle ne peut accepter l’idée de l’avoir gâché mais plus la personne réagira de la sorte, plus le processus s’enrichira de lui même, et plus la personne nourrira sa peur de ne pas avoir le contrôle sur sa vie ce qui aura pour conséquences d’avoir à essayer de calmer des angoisses nocturnes et aussi de gérer ses angoisses dés le réveil.
La peur de la mort en psychanalyse
En psychanalyse, la peur de la mort se rapporte à la perte de l’objet, c’est à dire à la perte de soi en tant que sujet.
Autant d’explications qui justifient l’intérêt de certaines personnes pour la spiritualité au sens religieux du terme. Elles remettent leur vie, et leur mort, à une entité, une croyance, qui leur assure la vie éternelle. Sacré paradoxe !
Dans cet entrelacs inconscient quant à la peur de la mort, s’entrechoque la vision de soi, la vision de sa propre incarnation, celle du néant et, enfin, au clivage de la personnalité, c’est à dire une personnalité fragmentée ce qui, le plus souvent, est le « propre » des personnalités psychotiques.
Ces dernières ont toutes les peines du monde à se rassembler, à ne faire qu’un. Dès lors, le principe de réalité, et ce qu’il est convenu d’appeler la « pulsion de mort », ont des caractères trés fortement anxiogènes.
La peur du néant
Qui dit pulsion de mort, non pas au sens du désir de mourir, induit la mort du sujet. Partant, la fin de tous les plaisirs possibles. Le principe de plaisir disparait et laisse la place au rien, au vide, au néant.
A contrario, certaines personnes nourrissent une certaine confiance en la mort, une sorte de sérénité au sens où elles ont confiance en la vie et se disent que leur mort viendra quand leur heure aura sonné.
Si ces personnes peuvent être affectées de façon ponctuelle par une angoisse liée à leur propre décès, d’autres qui souffrent d’angoisse existentielle seront dans une anxiété permanente.
Environ 20% des Français sont touchés par les symptômes de la dépression au cours de leur vie.
Cette maladie se caractérise notamment par :
Une tristesse persistante,
Un manque d’intérêt,
Une fatigue marquée,
Des troubles de sommeil,
Des troubles de l’appétit,
Des problèmes de concentration,
Un manque d’estime de soi,
Et, parfois, des idées suicidaires.
Les facteurs de la dépression peuvent être génétiques, biologiques, psychologiques, sociaux ou environnementaux, et ils peuvent s’associer à d’autres pathologies telles que la maladie de Parkinson, le trouble bipolaire, ou le trouble de stress post-traumatique.
Cet article explore 9 signes clés permettant de détecter la dépression ce qui justifie la consultation d’un médecin généraliste ou d’un psychiatre.
Un diagnostic précis de la dépression est essentiel pour débuter un traitement adapté, souvent une combinaison de médicaments et de psychothérapie. D’autres approches, comme la stimulation magnétique transcrânienne ou la luminothérapie, peuvent se révéler utiles dans certains cas.
Comment reconnaître les symptômes de la dépression ?
La dépression va au-delà d’un simple sentiment de tristesse, elle modifie la manière de penser, de ressentir et d’agir. Identifier les signes précurseurs d’un trouble dépressif est essentiel pour soi-même ou pour aider un être cher.
Découvrez ci-après les trois signes principaux de l’alarme psychologique qu’il ne faut absolument pas négliger.
1. Humeur dépressive persistante
L’humeur dépressive est le symptôme le plus évident de la dépression.
Cela correspond à une sensation durable de tristesse ou de vide, de désespoir ou d’irritabilité, qui perdure presque toute la journée, quasiment tous les jours, pour une durée minimale de deux semaines.
Bien que l’intensité de cette humeur puisse fluctuer au fil de la journée, elle demeure constamment présente. Elle peut s’accompagner de larmes, d’un sentiment de culpabilité ou de mésestime de soi.
La personne souffrant de dépression peut délaisser son travail, ses passe-temps, ses interactions avec amis et famille, en plus de négliger sa santé et sa sexualité.
Cette perte d’intérêt engendre des difficultés à trouver la motivation et à ressentir des émotions positives.
3. Retrait social et isolement
Le retrait et l’isolement social sont souvent des répercussions de la dépression. La personne en souffrance peut éprouver le sentiment d’être incomprise, rejetée ou encore de ne pas être désirée.
Elle tend alors à esquiver les interactions avec autrui, à se replier sur elle-même, à décliner les invitations ou les demandes de contact. Une perte de confiance en soi, en ses capacités ou en l’avenir peut également survenir.
Le retrait social et l’isolement compliquent non seulement le tableau clinique de la dépression mais en rendent également le traitement plus difficile.
Symptômes de la dépression : des changements comportementaux
La dépression dépasse souvent les frontières des symptômes psychologiques et s’étend à des modifications comportementales et physiologiques qui sont tant des indicateurs de souffrance que des éléments susceptibles d’aggraver l’état de la personne concernée.
Il est crucial de détecter et gérer ces signes et d’explorer les trois changements majeurs qui suivent, lesquels sont à surveiller attentivement.
Ils se manifestent par des difficultés à s’endormir ou à rester endormi (insomnie), ou par un besoin excessif de sommeil (hypersomnie). Ces perturbations nuisent aux cycles biologiques et influent sur l’humeur, l’appétit, la mémoire et la concentration.
Ils augmentent également le risque de développer des pathologies telles que des maladies cardiovasculaires, du diabète ou encore l’obésité.
Respecter une bonne hygiène de sommeil est primordial, tout comme consulter un professionnel de santé si les troubles persistent.
Ces modifications peuvent résulter d’un changement dans la perception des saveurs, d’une évolution du métabolisme, de troubles hormonaux ou de facteurs psychosociaux.
Ces changements ont un impact non seulement sur la santé physique, mais aussi sur l’estime de soi et l’image corporelle. Surveillez de près votre alimentation et votre poids, et n’hésitez pas à solliciter de l’aide si besoin.
6. Fatigue ou manque d’énergie
La fatigue ou le manque d’énergie sont fréquemment liés à la dépression, se traduisant par un sentiment d’épuisement ou de faiblesse.
Ces symptômes peuvent grandement handicaper la réalisation des activités quotidiennes, diminuer la capacité de concentration et compliquer la prise de décisions.
Ce type de fatigue peut être attribué à un sommeil de piètre qualité, à une anémie, à une hypothyroïdie, à un déficit en vitamines ou à d’autres éléments médicaux. Ils peuvent également exprimer un sentiment d’impuissance ou de désespoir.
Il est donc essentiel d’identifier la cause de cette baisse d’énergie et de pratiquer une activité physique régulière, bénéfique tant pour le corps que pour l’esprit.
Symptômes cognitifs et pensées destructrices
La dépression impacte considérablement le processus de pensée, entraînant parfois des difficultés cognitives telles que des troubles de la raison, de la mémoire, des troubles de l’attention ou du discernement.
Elle engendre également des pensées de nature négative, pessimiste ou destructrice, amplifiant le mal-être et majorant le risque de comportements suicidaires.
Il est crucial de ne pas négliger les trois symptômes cognitifs et pensées destructrices principaux.
7. Difficultés de concentration et d’indécision
La concentration affaiblie et l’indécision figurent parmi les symptômes cognitifs couramment associés à la dépression. Le patient peut peiner à rester attentif à une activité, à maintenir une conversation, ou à poursuivre une lecture ou un film.
Les décisions, même les plus anodines comme choisir un plat ou une tenue vestimentaire, peuvent s’avérer ardues. Ces problèmes de cognition sont souvent liés à un ralentissement psychomoteur, un état de fatigue, un manque de motivation ou une anxiété prégnante.
L’impact sur le travail, la scolarité ou les relations sociales peut être significatif.
8. Sentiments de désespoir ou de culpabilité excessive
Les sentiments de désespoir ou de culpabilité excessive sont des pensées négatives récurrentes chez les personnes dépressives. Ces dernières peuvent se sentir dépourvues d’espoir, d’avenir ou d’issue.
Elles peuvent ressentir un sentiment d’illégitimité au sujet du bonheur, se percevoir comme un fardeau, ou considérer leur existence comme un échec.
Elles s’autoflagellent souvent pour des actions passées, réelles ou fictives. Ces pensées ont un effet toxique sur l’estime de soi et la volonté de vivre.
9. Pensées de mort ou idées suicidaires
Les pensées de mort et les idées suicidaires représentent le spectre le plus alarmant des pensées destructrices liées à la dépression. La personne concernée peut éprouver un désir de non-existence, et envisager de disparaître ou de mourir.
Certains vont jusqu’à concevoir des plans de suicide, en réfléchissant aux moyens de se faire du mal ou de se donner la mort. Ces pensées peuvent survenir à la suite de chocs émotionnels, de ruptures affectives, de deuils, de maladies, ou encore d’addictions.
Compte tenu de leur gravité, elles requièrent une intervention immédiate.
Symptômes de la dépression : comment agir ?
La dépression est une affection sérieuse impactant profondément à la fois la santé mentale et physique. Elle se manifeste par une tristesse continue, une absence d’intérêt et de plaisir, une tendance au retrait social et à l’isolement.
D’autres symptômes de la dépression génèrent des perturbations du sommeil et de l’appétit, une baisse d’énergie, des difficultés de concentration, de l’indécision, ainsi que des sentiments de désespoir et de culpabilité. Sans oublier des pensées morbides pouvant aller jusqu’aux idées suicidaires.
La dépression peut être déclenchée par divers facteurs et parfois se présenter en comorbidité avec d’autres troubles.
Un diagnostic médical précis et un traitement personnalisé sont essentiels, pouvant inclure médication, psychothérapie et d’autres pratiques thérapeutiques, par exemple, l’approche systémique de Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions.
Si vous pensez être atteint d’un trouble dépressif, ou si vous en connaissez un proche en souffrance, il est vital de consulter un professionnel. Il y a des voies de guérison pour traiter les symptômes de la dépression et redécouvrir la joie de vivre.
Sachez que vous n’êtes pas seul et que le soutien de vos proches, du corps médical et des structures dédiées est à portée de main.
N’attendez pas que la dépression prenne le dessus, et prenez des mesures dès à présent en faveur de votre bien-être.
Ressources
« Un nouveau regard sur la dépression » – Journal du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).
« Mieux comprendre la dépression » – Dossier INSERM (Institut National Scientifique d’Études et de Recherches Médicales).
Les causes de la peur de l’engagement sont multiples.
De la peur de s’engager dans une relation sentimentale, à celle d’être bloqué dans une carrière professionnelle, ou encore la crainte de ne pas être à la hauteur, voire des modèles familiaux ou la pression sociale son autant de motifs qui caractérisent la peur de s’engager dans toute forme de relation.
Il s’agit alors d’essayer d’échapper à toute forme de fusion qui ferait craindre une déception et basculer du « je » à « nous » avec toutes les frustrations qui en découleraient.
Cette peur se manifeste donc par un évitement des situations qui nécessitent une implication à long terme, voire par des comportements de fuite.
En conséquence, la phobie de l’engagement est à considérer comme un symptôme d’anxiété lié à la peur de s’investir durablement dans une relation, un projet, ou toute forme d’engagement.
Peur de l’engagement dans les relations amoureuses
La peur de l’engagement amoureux, aussi appelée la gamophobie ou peur du mariage, se caractérise par une réticence à s’investir émotionnellement ou à formaliser une relation.
Les personnes concernées évitent généralement les discussions sur l’avenir, hésitent à s’impliquer dans des projets communs, ou rompent dès que la relation devient plus sérieuse.
Ou encore trouvent tout un tas de bonnes raisons pour que la relation sentimentale ne dure pas.
Peur de s’engager dans la vie professionnelle
Dans le contexte professionnel, la peur de s’engager dans le travail se traduit par une hésitation à accepter des promotions, à changer d’emploi ou à prendre des responsabilités supplémentaires.
Ces peurs sont autant d’obstacles à la progression de carrière, car la personne préfère rester dans sa zone de confort, en évitant les risques liés à l’engagement professionnel.
Expériences traumatiques
Les échecs relationnels ou professionnels, comme une rupture ou un projet un projet qui n’a pas abouti, peut profondément marquer une personne.
Une rupture douloureuse ou un échec professionnel, peut laisser des cicatrices profondes qui relèvent de traumatismes relationnels. Ce type d’expériences malheureuses renforcent le besoin irrépressible d’éviter d’avoir à revivre ce type de douleur.
Peur de perdre sa liberté
S’engager est souvent perçu comme une contrainte ou une perte d’autonomie.
Pour ceux qui valorisent leur indépendance, la peur de l’engagement en amour ou dans un autre domaine de la vie découle de l’angoisse de devoir sacrifier des choix personnels et, ainsi, de perdre sa liberté.
Cela est particulièrement vrai dans les relations familiales, sociales ou professionnelles. Au sujet de ce dernier point, l’idée de s’engager dans un emploi à long terme est perçue comme une contrainte.
Angoisse de l’échec
La peur de l’échec est une autre cause fréquente de l’hésitation à s’engager. Plutôt que de risquer un échec dans une relation ou un projet, certaines personnes préfèrent éviter les situations qui nécessitent un investissement important.
Beaucoup de personnes préfèrent éviter tout engagement pour ne pas courir le risque de se tromper, d’échouer ou de décevoir. Ce comportement est souvent lié à une faible estime de soi et à des doutes sur ses capacités.
Le perfectionnisme
Par crainte de ne pas être à la hauteur, les personnes perfectionnistes peuvent hésiter à s’engager. La peur de l’imperfection et du jugement extérieur les conduit à éviter les situations où ils ne peuvent garantir une réussite totale.
Le modèle familial
Il est fréquent qu’un modèle familial soit responsable d’une peur de s’engager.
Ainsi, à la faveur d’une séparation des parents, ou d’une communication dysfonctionnelle, un enfant devenu adulte peut chercher une sorte de perfection relationnelle qui n’aboutira pas et risque de l’ancrer plus encore dans une forme d’insatisfaction et de frustration.
L’objectif d’un tel besoin de perfection reposant sur celui de ne pas réitérer les drames familiaux. Or, c’est bien connu, plus on focalise son attention sur un objectif, plus on s’éloigne de sa satisfaction.
La pression sociale
Les attentes des proches ou de la société amplifient la peur de l’engagement.
Par exemple, dans le domaine amoureux, la pression pour se marier ou fonder une famille crée une angoisse supplémentaire chez celles et ceux qui ne se sentent pas prêts à se marier ou à fonder une famille.
Autant de sujets susceptibles de déclencher une anxiété chez ceux qui ne se sentent pas prêts ou qui ont des doutes. Cela peut amener une personne à fuir toute forme d’engagement pour éviter le jugement ou les attentes des autres.
Quelles sont les conséquences de la peur de s’engager ?
La peur de l’engagement amoureux empêche de construire des relations solides. Ainsi, maintenir une certaine distance physique ou géographique conduit souvent à des ruptures ou à des relations instables.
Dans les relations amoureuses, les ruptures sont fréquentes par peur d’une intimité, du fait d’un manque de communication, ou d’une incapacité à bâtir une relation solide.
Les partenaires peuvent être frustrés par le manque de clarté sur l’avenir, ce qui conduit à des tensions voire à des séparations.
Dans la vie professionnelle, ce type de peur conduit à des difficultés à accepter certaines responsabilités. Une personne qui redoute l’engagement pourrait refuser des promotions, changer régulièrement d’emploi ou éviter de prendre des décisions importantes par peur de l’échec.
Dans les relations sociales, ou cercle social, la peur de s’engager dans des relations de partage et de confiance mutuelle crée des tensions avec les amis ou la famille.
En évitant les relations à long terme, les personnes concernées peuvent être perçus comme distantes ou peu fiables, ce qui complique la construction de liens forts.
De tels comportements peuvent conduire à des relations superficielles ou à un isolement progressif. Les engagements sociaux, tels que des projets communs ou des vacances entre amis, sont évités, ce qu crée des tensions et un sentiment de solitude.
Comment surmonter la peur de l’engagement ?
Dans cet océan de difficultés, il y a cependant une bonne nouvelle : il est tout à fait possible de surmonter la peur de l’engagement en adoptant des stratégies adaptées et en prenant conscience de ses causes profondes.
Reconnaître la peur et ses déclencheurs
La première étape consiste à essayer de prendre conscience de la peur de s’engager et d’en identifier et d’en comprendre les éléments déclencheurs.
Par exemple, cette peur survient-elle principalement dans les relations amoureuses ou au travail, et quelles en sont les bénéfices ? Cette prise de conscience est essentielle pour pouvoir aborder le problème de manière proactive puisque dans tout problème, il y a un bénéfice secondaire, un bénéfice caché.
Attention cependant, seule la thérapie brève offre une solution définitive. Les deux précédents approches ne sont que des techniques provisoires pour apaiser les symptômes.
Développer la confiance en soi
La difficulté à s’engager est souvent liée à une faible estime de soi.
Renforcer sa confiance en soi est une étape incontournable pour surmonter cette peur. Le plus généralement, cela passe un travail thérapeutique personnalisé.
Adopter une approche progressive
On peut aussi commencer par des engagements mineurs, comme planifier un week-end avec son partenaire ou accepter un projet à court terme au travail, ce qui permet de renforcer sa confiance sans s’imposer de pression excessive.
Ce type de thérapie brève permet de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de nos peur et de développer des stratégies adaptées pour la surmonter.
S’engager pour mieux s’épanouir
La Lapeur de l’engagement est un obstacle commun mais surmontable. En prenant conscience de ses origines et en appliquant des techniques de gestion des émotions, il est possible de transformer cette peur en une force qui vous permettra de vous épanouir dans les relations, au travail, et dans la vie en général. S’engager, c’est aussi s’offrir la possibilité d’avancer, de grandir, et de construire une vie plus riche et plus épanouissante.
La peur de l’engagement est susceptible de bloquer le développement personnel et affecter tous les aspects de la vie, des relations amoureuses aux opportunités professionnelles.
Pour vaincre cette peur, il est essentiel de comprendre ses causes, puis de travailler sur ses émotions et, ainsi, d’avancer progressivement vers une plus grande ouverture soi, et une plus grande capacité à prendre des risques.
De fait, à accepter la réalité pour ce qu’elle est puisque rien n’est jamais définitivement acquis.
Plutôt que de voir l’engagement comme une menace, il devient possible de le percevoir comme une occasion de murir, de grandir et de s’épanouir dans la plupart des domaines de la vie.
Pour faire face à l’anxiété dans la vie quotidienne, différentes méthodes existent. D’exercices de respiration à la méditation, au sport comme à une bonne hygiène de vie, gérer l’anxiété quotidiennement peut s’avérer relativement simple et accessible à tous.
Cependant, dans le cas d’une anxiété handicapante parce-que persistante, il est conseillé de consulter un thérapeute spécialisé.
Toutes les précisions nécessaire pour réduire l’anxiété, ou traiter les troubles anxieux, sont développées dans cet article.
3 techniques pour réduire l’anxiété quotidienne
1. Utiliser des techniques de respiration
L’une des méthodes les plus simples pour faire face à l’anxiété dans la vie quotidienne consiste à pratiquer des exercices de respiration.
Lorsque l’anxiété surgit, la respiration devient souvent plus rapide et superficielle, ce qui augmente la sensation de panique. Il est donc crucial de réapprendre à respirer de manière contrôlée.
Essayez cette technique :
Inspirez profondément par le nez pendant quatre secondes,
Retenez votre souffle pendant sept secondes,
Expirez lentement par la bouche pendant huit secondes.
Répétez ce cycle plusieurs fois. Cette méthode permet d’apaiser instantanément le corps et l’esprit, réduisant ainsi les symptômes physiques de l’anxiété.
Attention cependant, ni cette méthode ni les 2 suivantes ne sont à considérer comme des solutions définitives. Ces techniques ont pour seule fonction de réduire l’anxiété et non pas de la traiter.
Comme développé plus bas dans cet article, dans le cas d’une anxiété ingérable, mieux vaut consulter des professionnels de la santé mentale.
2. Pratiquer la pleine conscience
La pleine conscience, ou mindfulness, est une approche qui consiste à se concentrer sur le moment présent, en observant ses pensées et sensations sans les juger.
Pratiquer la pleine conscience aide à rompre le cycle des pensées anxieuses qui peuvent envahir l’esprit. Cela permet de ramener votre attention sur ce que vous ressentez ici et maintenant.
Des exercices simples, comme se concentrer sur sa respiration ou scanner mentalement son corps, peuvent être efficaces pour réduire les pensées anxieuses et ramener un sentiment de calme.
3. Bouger et faire de l’exercice physique
L’activité physique est une excellente manière de diminuer les symptômes d’anxiété.
L’exercice libère des endorphines, aussi appelées les hormones du bonheur, qui ont un effet relaxant sur le corps. En focalisant notre énergie sur une activité physique, nous permettons à notre esprit de prendre de la distance avec les pensées stressantes.
Marcher, courir, faire du yoga ou pratiquer un sport, même de manière modérée, peut significativement aider à combattre l’anxiété au quotidien.
L’anxiété est une réponse naturelle à des situations stressantes ou imprévisibles.
Elle peut parfois être bénéfique en nous incitant à réagir face au danger. Cependant, lorsqu’elle devient chronique ou excessive, elle affecte considérablement la qualité de vie. Savoir comment faire face à l’anxiété au quotidien est essentiel pour préserver son bien-être mental et physique.
2 outils pour faire face à l’anxiété au quotidien
1. Applications liées à l’anxiété quotidienne
Aujourd’hui, plusieurs applications sont disponibles pour vous aider à gérer votre anxiété.
Des outils comme Calm, Espace front ou Petit BamBou proposent des méditations guidées, des exercices de respiration et des programmes de relaxation. Ces applications sont faciles à utiliser et peuvent être un excellent complément à vos efforts pour combattre l’anxiété.
Mais, cela ne sera jamais assez répété, ces applications ne sont qu’une aide pour gérer l’anxiété au quotidien, en aucun cas une solution ni à court, ni à moyen, ni à long terme.
2. Techniques de relaxation progressive
La relaxation musculaire progressive est une méthode où vous contractez puis relâchez différents groupes musculaires, ce qui aide à relâcher les tensions physiques causées par l’anxiété.
En nous concentrant sur nos sensations corporelles, cette technique nous permet de nous recentrer et de calmer rapidement les symptômes physiques liés à l’anxiété.
Comprendre l’anxiété quotidienne
Pourquoi l’anxiété se manifeste-t-elle au quotidien ?
L’anxiété est une émotion complexe qui combine des symptômes physiques, mentaux et émotionnels.
Elle se manifeste souvent par des palpitations, des pensées anxieuses et des sensations de tension. L’anxiété devient un problème lorsqu’elle persiste et interfère avec nos activités quotidiennes. Savoir comment reconnaître les signes de l’anxiété est la première étape d’une prise en charge plus adaptée.
Plusieurs facteurs peuvent déclencher l’anxiété au quotidien : des exigences professionnelles, des problèmes financiers, des relations conflictuelles, ou encore des défis personnels comme la santé ou les responsabilités familiales. Ces éléments peuvent conduire à des pensées envahissantes et à un état constant de stress.
Les différents types d’anxiété quotidienne
L’anxiété peut prendre différentes formes.
On parle souvent d’anxiété généralisée lorsqu’une personne ressent de l’inquiétude à propos de nombreuses situations de la vie quotidienne, même celles qui sont sans réel danger.
Les personnes souffrant d’anxiété sociale, quant à elles, redoutent les interactions avec les autres et cherchent à éviter des situations comme les réunions ou les événements sociaux. Enfin, les crises d’angoisse sont des épisodes intenses d’anxiété accompagnés de symptômes physiques sévères.
Comprendre quel type d’anxiété vous affecte est essentiel pour appliquer les bonnes techniques pour la gérer. Il est possible de faire face à ces situations avec des stratégies adaptées.
Stratégies à long terme pour gérer l’anxiété
1. Consulter un professionnel de la santé
Si l’on ressent que l’anxiété est difficile à contrôler malgré nos efforts, il est grand temps de consulter un professionnel.
Un thérapeute comportemental peut vous aider à identifier les causes profondes de votre anxiété et à mettre en place des stratégies pour mieux la gérer.
Cette approche consiste à identifier et à changer les schémas de pensées négatives qui alimentent l’anxiété. Elle permet également de modifier les comportements qui maintiennent ou aggravent cette émotion.
2. Gérer son temps efficacement
Le manque d’organisation peut être une source importante d’anxiété.
Apprendre à planifier son emploi du temps et à hiérarchiser ses tâches peut considérablement réduire le stress quotidien.
Utiliser des outils comme les to-do lists, les applications de gestion du temps ou même des techniques de gestion comme la méthode Pomodoro permet d’éviter de procrastiner, de rester concentré et de réduire les moments de panique.
Il ne faut pas surchargez pas ses journées : il est important de laisser des moments de pause pour permettre à notre esprit de se détendre. Intégrer ces périodes de repos dans notre planning est essentiel pour éviter la surcharge mentale.
3. Adopter une bonne hygiène de vie
Certaines habitudes de vie peuvent accentuer l’anxiété. L’une des principales causes est le manque de sommeil.
Dormir suffisamment est crucial pour la régulation de notre humeur et de nos émotions. Une routine de sommeil stable et réparatrice permet de réduire les symptômes d’anxiété.
En plus du sommeil, l’alimentation joue un rôle clé. Une alimentation équilibrée, riche en nutriments tels que le magnésium et les oméga-3, améliore le bien-être mental.
Enfin, limiter la consommation de stimulants tels que le café, l’alcool ou les sucres rapides est aussi recommandé, car ces substances amplifient les symptômes anxieux.
4. Prendre du temps pour soi
Face aux responsabilités quotidiennes, il est facile d’oublier de s’accorder du temps pour soi. Prendre régulièrement du temps pour pratiquer des activités que nous aimons est essentiel pour maintenir un équilibre émotionnel.
Il peut s’agir de pratiquer un hobby, de passer du temps avec des amis ou simplement de lire un livre. L’important est de créer des moments où nous nous déconnectons des facteurs de stress.
Quand consulter un thérapeute pour l’anxiété ?
Les signes que l’anxiété devient ingérable
Quand l’anxiété devient trop fréquente, qu’elle interfère avec nos activités quotidiennes ou qu’elle se transforme en crises d’angoisse récurrentes, il est temps de consulter un professionnel.
Plusieurs approches sont disponibles pour traiter l’anxiété.
En plus de la thérapie comportementale, des méthodes comme l’hypnothérapie, la thérapie basée sur la pleine conscience, ou encore l’EMDR (désensibilisation et reprogrammation par mouvements oculaires préconisée à la suite de traumatismes physiques ou psychiques) peuvent être envisagées.
Un professionnel saura évaluer vos besoins et vous orienter vers la méthode la plus adaptée.
Pour commencer à vaincre une phobie de l’autoroute, il est important de contextualiser cette peur de conduire sur voies rapides. C’est à dire d’en délimiter et d’en préciser les modes de fonctionnement d’une part, et leur mécanisme d’autre part.
C’est la seule façon d’en avoir une vision objective et, partant, de savoir quoi et comment faire pour éliminer la peur de conduire sur autoroute.
En conséquence, pour commencer à mettre en place une solution à cette amaxophobie, je vous invite à répondre aux questions suivantes :
En quoi la peur de l’autoroute est-elle un problème ?
Que faites vous quand vous y êtes confronté(e) ?
Que craignez-vous de pire si vous ne trouvez pas la solution à votre peur de conduire sur voies rapides ?
Quelle est la plus petite et la toute première chose qui, si elle existe, vous permettrait de commencer à avoir moins peur, à ne plus souffrir d’amaxophobie ?
Rien qu’en prenant la peine de répondre à ces questions à raison de 5 minutes par jour pendant 1 semaine, vos symptômes diminueront d’au moins 40% en l’espace de 8 jours. Le reste suivra en moins de 2 mois !
Mais, pourquoi toutes ces questions ?
Phobie de l’autoroute : le symptôme d’un autre problème
Conduire n’est pas une activité anodine et cela exige beaucoup de prudence.
Néanmoins, chez certaines personnes, l’angoisse d’être au volant devient une véritable peur de conduire, à plus forte raison quand elle s’étend aux voies rapides et devient une phobie de l’autoroute.
Quand elle devient excessive et irrationnelle, cette peur tourne à la phobie et peut aller jusqu’à empêcher de conduire. Mais, à bien y réfléchir, cette peur est le symptôme d’un autre problème.
En effet, c’est le résultat d’un ensemble d’éléments qui, tous ensemble, ont abouti à cette phobie, mais qui aurait pu aussi conduire, par exemple, à une phobie d’impulsion.
En effet, la personne concernée aurait pu nourrir une peur obsessionnelle de se jeter contre un arbre en voiture alors que ce type de phobie est, elle aussi, le symptôme d’un autre problème.
Dès lors, plus que de savoir pourquoi une telle phobie, le plus intéressant consiste à comprendre son mécanisme pour, ensuite et dans un temps court, totalement le neutraliser grâce à une stratégie adaptée et personnalisée.
C’est précisément ce que favorise la contextualisation laquelle est un outil d’analyse et de compréhension spécifique à l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions.
Comment vaincre la phobie de l’autoroute ?
Pour vaincre l’amaxophobie et tous les types de phobies, l’approche stratégique et brève orientée solution est la meilleure solution. Certains patients sont plus réceptifs aux thérapies qui utilisent la psychologie clinique, mais l’aide d’un comportementaliste professionnel reste toute indiquée.
Je vous rappelle que l’Assurance maladie recommande désormais la thérapie comportementale à tous ceux qui souffrent de phobies et de troubles anxieux. Comme la phobie est le résultat d’une mauvaise gestion d’une peur devenue irrationnelle, les outils cognitifs permettent d’analyser le mécanisme de fonctionnement d’une telle méotion.
En apprenant à objectiver, le patient reprend le contrôle de ses émotions. Ensuite, les outils comportementaux lui permettent d’objectiver sa peur – sa phobie – jusqu’à la supprimer totalement et définitivement.
Peur de conduire sur autoroute et approche systémique
Certaines de ces solutions permettent de lutter contre le stress et l’angoisse quand ils ne sont pas devenus handicapants. Le problème, c’est que certains patients souffrent de phobie et ne peuvent même pas monter dans une voiture en tant que passagers.
Ils ne peuvent donc pas affronter progressivement leur peur en suivant des cours de conduite ou en suivant des stages. Alors, comme pour tout traitement des phobies, l’approche stratégique est la meilleure solution pour vaincre l’amaxophobie.
Elle permet au patient d’analyser, d’observer et de comprendre sa phobie et ses origines, que ce soit un traumatisme ou le symptôme d’un trouble anxieux. Cette analyse approfondie permet d’objectiver sa peur puis de l’affronter progressivement sans peurs, sans angoisses.
Dans plus de neuf cas sur dix, les patients atteints de phobies sont à même de surmonter une peur panique en quelques semaines seulement grâce à l’accompagnement d’un comportementaliste.
Comment vaincre la peur de l’autoroute ?
La phobie de l’autoroute nécessite une prise en charge, comme toutes les autres phobies.
Les chances de parvenir à se soigner tout seul sont quasiment nulles. Que l’on souffre d’un simple trouble anxieux provoquant de l’angoisse de conduire ou d’une véritable phobie, l’aide d’un professionnel est la meilleure chance de vous en sortir.
D’accord, mais quel professionnel choisir ?
On distingue deux types de professionnels de la santé mentale parfois incarnés par un seul et même praticien :
Le psychothérapeute.
Le comportementaliste.
Le grand public connaît désormais bien le premier.
Le psychothérapeute
La psychothérapie s’appuie sur la conversation et l’exploration de souvenirs pour aider le patient à surmonter ses difficultés grâce au soutien du psychothérapeute et l’expérience acquise.
Le thérapeute comportemental
De son côté, le comportementaliste s’appuie sur des outils plus récents qui ont donné naissance à ce qu’il est convenu d’appeler les thérapies comportementales. Le patient est souvent plus autonome et les résultats sont beaucoup plus rapides.
Le comportementaliste propose souvent une exploration plus courte et plus intense d’un problème en particulier.
Il trouve donc la solution plus rapidement. Sa démarche à s’activer à trouver une solution à la phobie de l’autoroute (moins de 2 mois), et non à savoir pourquoi une personne souffre d’amaxophobie.
Est-ce une solution d’être accompagné(e) ?
Même quand on a eu la chance de tomber sur un formateur impliqué et pédagogue, l’apprentissage de la conduite souffre souvent d’un manque de diversification des expériences. Conduire en permanence avec la même personne à ses côtés peut être rassurant, mais cela peut aussi être la source de nombreuses angoisses.
Certains blocages deviennent impossibles à dépasser et ils favorisent le stress, mettant à mal tout le reste de l’apprentissage. Pour surmonter cette difficulté, la meilleure solution reste de conduire avec un proche.
La conduite accompagnée est une excellente solution, mais ce n’est pas la seule. Vous pouvez aussi louer une voiture à doubles-commandes.
Elles coûtent beaucoup moins cher qu’une heure de conduite en auto-école et vous permettent de conduire avec la personne de votre choix en toute légalité.
La personne qui vous accompagne doit avoir son permis depuis au moins cinq (5) ans.
Vous devez avoir fait au moins 20H de conduite avec un formateur professionnel.
Faut-il reprendre des heures de conduite ?
Parmi les patients souffrant d’amaxophobie, on retrouve beaucoup de personnes qui ont eu un accident et qui n’ont jamais osé conduire depuis. Reprendre des heures de conduites avec un professionnel peut les aider mais…
… j’écris çà alors que beaucoup de mes patients me précisent avoir pris beaucoup d’heures de conduite sans résultats sur leur phobie de conduire.
Vous pouvez essayer de prendre des heures de conduite classique ou vous tourner vers un stage spécialement pensé pour vaincre votre peur.
Autant que vous sachiez que je ne suis aucunement convaincu de leurs effets. Se confronter à votre peur n’est pas le meilleur moyen de la faire disparaitre, et ce d’autant moins que la présence d’un moniteur à vos côtés participe sans doute à vous rassurer.
Une fois dans la réalité, seul(e) au volant, et à plus forte raison sur voies rapides, qu’en sera t’il ? Dans tous les cas, les moniteurs d’auto-écoles ont souvent l’expérience nécessaire pour gérer vos angoisses. Mais je crains que leur façon de rationaliser la peur au volant ne vous aide en rien, au contraire.
Le plus bel et récent exemple me vient de l’un de mes enfants qui a récemment passé son permis de conduire. Le moniteur avait une façon trés rationnelle de lui intimer de dépasser ses peurs.
Résultat : permis raté plusieurs fois et dégoût prononcé de la conduite automobile.
Cette méthode, dont l’efficacité est sujette à caution, pourra, peut-être, vous permettre de reprendre la conduite à votre rythme et sans crainte. Mais rien n’est moins sûr.
En effet, plus on dit à une personne qu’elle n’a aucune raison d’avoir peur, plus on la contraint à dépasser ses peurs de façon rationnelle, plus on lui donne l’impression de ne pas être comprise, plus elle anticipe et nourrit ainsi ce qu’elle cherche à combattre.
En bref, la contrainte enrichit le problème.
Comment se débarrasser de la phobie de l’autoroute ?
Une certaine logique veut qu’en cas d’angoisses ou de crise d’angoisse, que cela ait ou non un lien avec la phobie des transports, le premier réflexe consiste à prendre des médicaments, le plus souvent des anxiolytiques, ou à essayer de se raisonner pour traiter ce problème de peur de conduire.
Si vous me connaissez et lisez certains des articles de ce blog, vous avez compris que je ne suis favorable ni à l’un, ni à l’autre., tout simplement parce que cela n’apporte aucune solution pérenne à votre problème de peur en voiture, en plus que de prendre des calmants est fortement déconseillé quand on conduit.
Au mieux, cela vous permet d’apaiser vos symptômes d’angoisses, mais, en aucun cas, cela ne résout votre problème de fond.
Dès lors, si vous souhaitez vous débarrasser de votre peur de conduire sur autoroute, je vous invite à cliquer sur l’image rouge ci-dessous.
C’est là que se trouve la solution définitive à votre amaxophobie.
Et n’oubliez pas :
« La solution est dans le problème«
Gregory Bateson
Ressources
Étude PANIC – République Française, ONISR (Observatoire de la Sécurité routière) – 2022
« Peur de conduire » – Antoine Pelissolo, psychiatre – UPEC (Université Paris Est Créteil, Val de Marne)