Pensées obsessionnelles : quand le cerveau tourne en boucle

Pensées obsessionnelles : quand le cerveau tourne en boucle

Selon une étude de l’Institut du cerveau, les pensées obsessionnelles touchent 2 à 3% de la population et peuvent être incroyablement perturbantes. Elles envahissant l’esprit avec une intensité souvent difficile à contrôler.

Mais qu’est-ce qu’une pensée obsessionnelle exactement, et comment pouvez-vous vous en débarrasser sachant que cette question en pose une autre : comment traiter un symptôme de trouble anxieux ?

Dans cet article, j’explore ce phénomène complexe et vous apporte des conseils pratiques pour reconnaître, traiter et surmonter ce qui repose sur un trouble de l’anxiété.

En effet, quand une personne est victime de pensées obsessionnelles, sa première réaction consiste à tenter de chasser ces idées, à essayer de reprendre le contrôle de ce cerveau qui tourne en boucle.

C’est une erreur.

Plus vous cherchez à consciemment contrôler ces idées obsessionnelles, plus vous alimentez ce qu’il est convenu d’appeler: le but conscient.

Cette question du but conscient est évoqué par Dany Gerbinet dans son livre:

« Le thérapeute et le philosophe« 

Dans cet ouvrage, mon éminent confrère traite du sujet du lâcher prise sur les pensées, et d’une façon générale, ce qu’on ne peut pas contrôler.

En clair, plus vous avez pour but conscient de contrôler vos pensées, moins vous y arrivez.

Qu’est-ce qu’une pensée obsessionnelle ?

Les pensées obsessionnelles sont des pensées, images ou impulsions récurrentes et indésirables qui provoquent de l’anxiété.

Elles peuvent être difficiles à chasser de l’esprit, entraînant un cycle d’inquiétude et de répétition plus communément appelé ruminations mentale.

Ainsi, quand une personne est victime d’angoisses ou de crises d’angoisses, elle a tendance à tenter de reprendre le contrôle de ses émotions négatives.

Puisqu’elle pense sans cesse, c’est donc qu’elle cherche à gérer son anxiété. Elle essaie alors de rester dans le moment présent par peur de développer des pensées obsessionnelles.

Pour ce faire, elle essaie d’envisager toutes les solutions à son problème. Dès lors, se met en place un jeu. Un – je – de questions réponses.



Le plus généralement, ce pensées obsessionnelles s’expriment de la façon suivante :

  • « Comment faire? »
  • « Vais-je y arriver? »
  • « Comment cela va t’il se passer? »
  • « Puis-je m’en sortir? »
  • « Vais-je échouer? »
  • « Est- ce que je vais réussir? »
  • « Comment puis-je faire? »
  • « Et si je faisais ceci? »
  • « Et si je faisais cela? »
  • « Comment puis-je arrêter de ressasser les mêmes questions? »
  • « Comment arrêter ces ruminations mentales ? »

Ces questions, et toutes les autres, ont pour vocation de vous permettre de trouver le comportement le plus adapté. Par rapport à qui ? Ou par rapport à quoi ?

Tout simplement, par rapport à la vision d’angoisse que chaque personne concernée a de sa vision d’une situation donnée, dans un contexte et un environnement donnés.

En soi, c’est une façon comme une autre d’essayer de se rassurer. A ceci près que c’est obsessionnel ou que ça le devient. Comme une sorte de prison mentale dont les murs grandissent au gré de vos tentatives de reprendre le contrôle.

Comment se débarrasser d’une pensée obsessionnelle ?

Se débarrasser d’une pensée obsessionnelle est un défi, mais il existe des stratégies efficaces. La thérapie comportementale est souvent préconisée, aidant les personnes à reconnaître et à traiter ces pensées.

Comment reconnaitre une pensée obsessionnelle ?

La névrose obsessionnelle, également connue sous le nom de trouble obsessionnel-compulsif (toc), est caractérisée par une ou des pensées obsessionnelles et des comportements compulsifs répétitifs. Ces rituels ont pour fonction de soulager l’anxiété correspondante, c’est à dire des ruminations anxieuses.

Pensées obsessionnelles sur l’amour et l’anxiété

Ce type de pensées se concentre sur différents sujets dont, par exemple, l’amour et l’anxiété.

Les pensées obsessionnelles liées à l’amour impliquent des doutes constants sur les sentiments d’une personne, tandis que celles liées à l’anxiété sont des préoccupations excessives et irrationnelles.

Médicaments et traitement des pensées obsessionnelles

Certains médicaments, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), sont parfois prescrits pour réduire l’intensité des pensées obsessionnelles aussi appelés tourments intérieurs.

Cependant, la thérapie comportementale est le traitement le plus privilégié. Il est souvent combiné à des traitements médicamenteux pour les cas les plus graves.

pensées obsessionnelles : une prison mentale

Pensées obsessionnelles sur une personne : comment gérer ?

Les pensées obsessives sur une personne, souvent liées à l’inquiétude excessive ou à la jalousie, sont particulièrement stressantes.

La communication ouverte avec la personne concernée et l’aide d’un thérapeute aider à arrêter de naviguer en eaux troubles quant à ces pensées difficiles.

Pensées obsessionnelles intrusives : lutter contre l’intrusion

Les pensées intrusives sont des pensées soudaines, inappropriées et dérangeantes.

La méditation de pleine conscience et la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) sont des approches efficaces pour gérer ces intrusions mentales.

Pensées obsessionnelles : cause et irrationalité

Les causes des pensées obsessionnelles sont variées, allant du stress à des prédispositions génétiques.

Il est important de se rappeler que ces pensées sont souvent irrationnelles et ne reflètent pas la réalité. La thérapie aide à remettre en question ces croyances irrationnelles pour vous apporter la paix de l’esprit.

Traitement des pensées obsessionnelles : les ressources

Il existe diverses ressources pour vous aider à surmonter vos pensées obsessionnelles.

Vous en trouverez une liste non exhaustive ci-après :

Approches thérapeutiques

  • Thérapie comportementale : C’est la méthode de traitement la plus couramment utilisée pour soigner les pensées obsessionnelles. Elle aide à identifier, comprendre et neutraliser les pensées sources d’inquiétudes.
  • Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) : Cette thérapie se concentre sur l’acceptation des pensées, sans jugement, et sur la mise en place d’actions alignées avec vos valeurs.

Ressources en ligne

  • Associations et forums en ligne : Certains sites web comme offrent des forums où vous pouvez interagir avec d’autres personnes qui vivent des expériences similaires. L’échange avec d’autres peut vous apporter un soutien essentiel. Attention cependant à certaine personnes intervenants dans ces forums et qui, parfois, tiennent des propos trés discutables.
  • Applications de gestion du stress : Certaines applications proposent des exercices de méditation et de relaxation pour aider à apaiser l’esprit, ce qui peut être particulièrement utile lors de pensées obsessionnelles. Mais attention, ces techniques permettent d’apaiser votre esprit et, en aucun cas ne traite votre problème (au sens de la guérison).
Comment surmonter les pensées obsessionnelles ?

Groupes de paroles

  • Il existe des groupes de paroles locaux dans toutes les régions de tous les pays. Ces groupes réunissent des personnes qui partagent les mêmes préoccupations, et offrent un environnement sécurisant pour partager des expériences et des stratégies de résolutions.

Livres et brochures

  • « Briser ses pensées négatives«  de Quentin Delorme. Ce livre propose des conseils pratiques et des histoires de réussite pour surmonter les pensées obsessionnelles.
  • Brochures et guides d’associations de santé mentale : De nombreuses associations de santé mentale proposent des brochures gratuites en ligne sur les troubles obsessionnels, offrant des conseils et des stratégies.

Consultation thérapeutique

  • Thérapeutes spécialisés en thérapie comportementale : Recherchez un thérapeute compétent dans le domaine de la thérapie comportementale dans votre région. Ces professionnels sont formés pour traiter spécifiquement les pensées obsessionnelles et les troubles obsessionnels-compulsifs.

Comment surmonter les pensées obsessionnelles ?

La compréhension, la bienveillance, la thérapie et le soutien social sont des outils puissants dans cette bataille menée contre les pensées irrationnelles.

N’hésitez donc pas à chercher de l’aide si ces pensées interfèrent avec votre qualité de vie.


Phobie d’impulsion sexuelle : comment la neutraliser ?

Phobie d’impulsion sexuelle : comment la neutraliser ?

Comme souvent en pareille situation, la jeune femme qui passe la porte de mon cabinet semble avoir peur. Peur que je la juge? Que je lui dise qu’elle est folle? Que son cas est désespéré? Je ne sais pas. Mais, ce que je comprends très vite, c’est que Amina (prononcez Yamina) est victime de phobie d’impulsion sexuelle.

Amina a peur de faire du mal à ses enfants en termes sexuels. Elle a donc peur d’être pédophile et, ensemble, nous allons donc répondre à la question de savoir quel est le meilleur traitement de la phobie d’impulsion sexuelle.

Mère de 2 enfants, elle est mariée depuis moins de 10 ans. Amina se sent particulièrement honteuse et coupable de la phobie d’impulsion qu’elle subit. En effet, sa phobie d’impulsion s’exprime par une excitation et un désir sexuel à l’endroit de ses enfants. Et, bien sur, Amina a peur de passer à l’acte. Je parle du cas d’Amina dans une vidéo sur Youtube.

Angoissée en permanence, Amina évite toutes les situations où elle est susceptible d’être en contact physique avec l’un de ses enfants qui ont 7 et 9 ans ce qui rend la relation encore plus difficile. Les enfants de cet âge ont envie de monter sur les genoux de leur maman, en toute innocence.

Cette femme est mortifiée à l’idée de les éviter. Voire de leur interdire d’agir de la sorte. Amina a peur que son corps réponde sexuellement. Alors, elle limite tout contact avec ses enfants. Elle cherche à éviter que la phobie d’impulsion n’apparaisse. Cela devient une obsession. Un toc.

Amina se sent profondément coupable et honteuse d’avoir de telles pensées. Alors, je lui demande de me parler d’elle. De m’expliquer ce qu’il se passe. Grâce à ses explications, nous comprenons pourquoi, et comment, est née cette peur d’être pédophile. Et pourquoi, vraisemblablement, cette peur de faire du mal à ses enfants se fixe au niveau sexuel.



Phobie d’impulsion sexuelle : un problème d’estime de soi

Yamina est mariée depuis près de 10 ans avec un monsieur dont c’est le second mariage. Je dirais plutôt le troisième. Vous allez comprendre pourquoi. De sa précédente union, le mari de Amina a eu plusieurs filles. Il semble entretenir avec chacune d’elle une relation assez fusionnelle.

Ce monsieur exerce une activité professionnelle dite de « services ». Ce qui l’amène à rentrer tard la nuit. Voire tôt le matin. Ses horaires de vie sont donc décalés par rapport à ceux de son épouse et de leurs enfants. Les moments d’intimité sont rares. Ou, à tout le moins, pas aussi fréquents qu’Amina le souhaite.

Elle m’explique qu’elle rencontre son mari dans leur pays d’origine. Lui vit déjà en France et vient de divorcer. Elle « tombe » amoureuse assez rapidement.

Il y a 10 ans d’écart entre eux. Ce qui ne pose pas de problèmes particuliers. Rapidement, l’idylle naissante, Amina se rend compte que son futur mari est assez indépendant. Elle en conçoit une certaine peur. Celle de voir l’homme qu’elle aime vivre sa vie. Et se désintéresser de son épouse.

Ce qui renverrait cette patiente à cultiver d’elle une estime de soi déclinante.

Phobie d’impulsion sexuelle : un lien de causalité

Arrivés en France, les nouveaux époux s’installent à Paris. Au début, tout va pour le mieux. Assez rapidement, un premier enfant naît de cette union. Puis un second. Amina cultive pourtant le sentiment d’être peu aimée par son compagnon. Elle s’en sent responsable. En fait, celui-ci s’occupe assez souvent de ses enfants issus d’un premier lit. Cette situation déplait à Amina. Elle s’en plaint à son mari. Celui-ci la rassure quant à ses intentions. Il n’a nul désir de la quitter. Pour lui, tout va bien.

Amina ne peut s’empêcher d’être jalouse. Jalousie motivée par le temps que ses beaux-enfants prennent à ses enfants à elle. Jalouse du temps et de l’amour qu’elle pense que son mari n’accorde pas à sa propre famille. Celle du couple marié. Amina se plaint. Son mari s’agace. Elle s’angoisse. Dort mal.

Amina a des désirs que son époux n’entend pas toujours satisfaire. Il est seul à travailler. Quand il rentre tard, ou tôt, du travail, il ne faut pas le réveiller. Amina et son mari sont parfois seuls. Sans les enfants. Ils sont susceptibles de partager des moments d’intimité. Le mari s’y refuse. Puis, il part travailler. Amina se sent frustrée. Elle s’en veut de penser à mal au sujet de son couple. Elle est malheureuse.

La peur d’être pédophile

Un jour, Amina se rend compte que la présence de son fils sur ses genoux génère chez elle quelque chose qui la dérange. La première fois, elle passe outre. Pas la seconde. Et ce d’autant moins que Amina se sent presque envahie de désir comme avec son mari. Elle est très perturbée. Elle n’ose bien évidemment pas en parler à son compagnon. Cette situation se renouvelle de plus en plus souvent.

Bien que de façon très irrégulière. Yamina se sent sale. Mauvaise. Elle se répugne me dit-elle. Et ce d’autant plus que sa jalousie à l’endroit de ses beaux-enfants augmente. Elle est de plus en plus en colère après ce mari qui n’entend pas. Elle se dit qu’elle n’est pas normale.

Jusqu’à ce qu’un évènement aggrave ce qui nourri sa peur de faire du mal à ses enfants. Sa peur d’être pédophile. Amina est informée d’un choix culturel et affectif de son mari. Et ce choix ancre, encore plus, que Amina n’est pas une bonne personne. C’est le propre de la phobie d’impulsion.

Peur de faire du mal à ses enfants : une solution étonnante

Un après-midi, le mari de cette patiente l’informe qu’il va être absent pendant plus de 3 semaines. Le mari de Amina décide de prendre une seconde épouse au pays (cf. bigamie). Cette femme vit là-bas. Lui fera des allers retours entre la France et ce pays.

Amina est effondrée. Elle considère qu’elle a désormais la preuve que son mari désinvestit la relation de couple. Comme la vie de famille. Elle n’est pas une bonne épouse. A son sens. Dans le cas contraire, pourquoi son mari irait-il allé « voir ailleurs »?

Comme à l’accoutumée, je me garde bien de rassurer Yamina sur les intentions de son époux. Délibérément, j’en reviens à la phobie d’impulsion. Il m’intéresse de savoir comment fait cette femme quand elle y est confrontée. Yamina m’expose ses tentatives de solutions. Toutes plus improductives les unes que les autres.

Entre la colère, la tristesse, les angoisses, Amina a toutes les raisons d’être dévastée. Du fait de ses phobies d’impulsion, elle a la certitude d’être une mauvaise femme. Une mauvaise mère aussi. Elle se pense pédophile. Les solutions que nous allons être en place vont être difficiles pour ma patiente. Je  lui demande de faire tout le contraire de ce qu’elle fait pour contrôler son problème.

Comment vaincre la peur d’être pédophile ?

Amina ne cesse de contrôler ses comportements comme ses émotions. Elle fait tout pour ne pas être confrontée à sa phobie d’impulsion, à sa prétendue pédophilie. Ce qui ne la protège nullement d’angoisses. Voire de symptômes d’anxiété.

Progressivement, je demande à Yamina de laisser libre cours à tout ce qui lui pose problèmes. Ce qui ne signifie pas que je lui demande de se livrer à des attouchements sur ses enfants. Je lui demande d’adopter une stratégie comportementale particulière laquelle a vocation à éliminer ses symptômes de pédophilie. Tous les moyens sont bons pour combattre sa peur d’être pédophile.

Je demande à cette patiente de délibérément explorer les contrées noires de ses problèmes. De s’imaginer pédophile. Je sais, c’est de la folie. Mais c’est une question stratégique. Ce n’est pas une mise à l’épreuve. Il faut du temps avant que les effets d’une telle stratégie émergent. Amina s’accroche.

Elle s’accroche d’autant plus que force lui est de constater que ses symptômes de phobies diminuent. Même s’il est vrai que, dès qu’Amina minore un symptôme, son problème revient avec plus de force. Dans l’intervalle, ses relations avec son mari s’installent dans une sorte de statu quo d’autant qu’elle a désormais peur d’avoir des relations sexuelles avec son mari.

Vient ensuite le moment où Yamina prend acte de sa dépendance tant affective que matérielle à son mari.

Incomprise et courageuse

A mon grand étonnement, alors que je pense qu’il est prématuré que cette femme courageuse envisage les moyens de son autonomie, elle s’inscrit à une formation professionnelle. Son mari n’en voit pas l’intérêt. A diverses reprises, il tente de l’en dissuader. Au bout de quelque mois, Yamina trouve un travail. Ses relations avec ses enfants sont plus apaisées. Elle a moins peur. Ses symptômes de pédophilie sont archivés au rayon des vieux souvenirs.

Les consultations s’espacent jusqu’à ne plus exister. Un jour, Yamina me téléphone. Elle ne va pas bien. Elle décide de quitter son mari. Lequel se montre de plus en plus distant. Pas concerné. C’est d’autant plus difficile pour Amina que, jamais, sauf à moi, elle ne parle de sa peur d’être pédophile à qui que ce soit.

Phobie d’impulsion sexuelle : vaincre la honte et la culpabilité ?

Trop de honte. Trop de culpabilité. A plus forte raison quand on sait que le désir exprimé à l’endroit d’un enfant mineur est fortement réprimé dans les sociétés modernes (ou prétendues telles…). Il est important de savoir qu’Amina n’exprime pas réellement un désir sexuel pour ses enfants. Elle n’est pas du tout pédophile. Elle exprime sa peur de ressentir du désir. Ce qui la ramène à sa propre frustration. Laquelle la culpabilise.

Amina comprend confusément que sa confiance en soi ne peut se reconstruire qu’en reprenant sa liberté. Son autonomie. C’est ce qu’elle fait un an après sa dernière consultation. Quelque temps plus tard, elle m’adresse un mail. Elle m’écrit que la vie n’est pas toujours rose. Mais tout va beaucoup mieux.

Amina retrouve d’elle une image positive. Sa peur d’être pédophile a disparu. Elle apprend à se faire plus confiance. S’affirme. Prend des risques. Ne subit plus. En un mot, elle vit! Quel courage! C’est sa victoire. Elle peut en être fière.

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Angoisse ou anxiété chez l’enfant : comment l’aider ?

Angoisse ou anxiété chez l’enfant : comment l’aider ?

Un enfant, quel que soit son âge ou, à tout le moins, jusqu’aux prémisses de l’adolescence, a plus de mal à objectiver par rapport à la vision qu’il a de ce qui l’inquiète que cela se fonde ou non sur des traumatismes infantiles.

De la même façon que l’adulte, l’enfant redoute un certain nombre de sujets au rang desquels:

  • Sa relation avec les autres (angoisse de performance – Peur de ne pas être à la hauteur)
  • Peur d’échouer, et/ou de réussir
  • Angoisse d’abandon
  • Angoisse de séparation
  • Crise angoisse la nuit
  • Nausée nerveuse

Sachant qu’une angoisse chez l’enfant peut devenir un trouble anxieux lequel aboutit, parfois, à du refus scolaire anxieux, à de la phobie scolaire comme à des troubles paniques trés invalidants.

Bien sur, il existe des « tranches d’âge » au sujet desquelles nous avons un certain nombre d’explications. Tout comme, en fonction du stade de développement de l’enfant, l’angoisse chez l’enfant ne se fonde pas sur les mêmes éléments de valeurs. Ce faisant, ne s’exprime pas de la même façon ni au même sujet.

Quoiqu’il en soit, qu’il s’agisse d’un nourrisson de 8 mois, d’un enfant de 3 à 7 ans, ou d’un adolescent en devenir, la façon de traiter angoisse ou anxiété chez l’enfant repose sur une stratégie comportementale spécifique.

Nul n’est besoin de rassurer l’enfant et encore moins de le rabrouer ou de le contraindre. Seule, l’adoption d’un certain mode de communication permet de vaincre l’angoisse chez l’enfant (je vous en parle plus bas dans cet article) et ceci, quelle que soit la nature de la peur chez votre enfant, ou son âge.

Ainsi, toutes les informations dont vous allez maintenant prendre connaissance concerne l’angoisse chez l’enfant entre 3 et 13 ans.

À partir de 4 ans, l’enfant commence à développer de nombreuses peurs. La plupart de ces peurs ou de ces angoisses sont saines et bénéfiques. Grâce à elles, l’enfant se montre plus prudent et prend conscience de certains dangers.

Cependant, dans certains cas, c’est aussi à cet âge-là qu’apparaissent des peurs fantasmées ou totalement irrationnelles lesquelles s’expriment parfois par le biais de crise d’angoisse avant de dormir. On parle alors d’anxiété chez l’enfant, laquelle se manifeste de plusieurs manières différentes.

Entre 4 et 6 ans, l’enfant va développer un rapport nouveau au monde, notamment en découvrant la peur. C’est un âge où les cauchemars se multiplient et les choses ne se calment souvent qu’autour de ses 7 ou 8 ans.

Cependant, chez certains enfants, l’arrivée de la peur est mal gérée et elle se transforme en angoisse. Si les parents ne réagissent pas vite, l’enfant développe des troubles anxieux qui pourront devenir handicapants à l’âge adulte (phobies, anxiété sociale, etc.).

Il devient donc important, pour ne pas écrire vital, de savoir comment gérer l’angoisse chez l’enfant. Petite précision: je vais souvent m’appuyer sur les angoisses nocturnes chez l’enfant pour appuyer mes propos.

Cela procède d’un choix délibéré qui est que je considère ce sujet comme le plus explicite pour vous – les parents – afin de vous aider à identifier les mécanismes de l’anxiété chez l’enfant d’une part et comme t utiliser la solution que je vous propose.



Angoisse ou anxiété chez l’enfant : les symptômes

Quand j’étais enfant, j’étais parfois victime d’angoisse nocturne. J’avais très souvent des douleurs abdominales au point que je régurgitais mon dîner. Aucun médecin n’a jamais compris ce dont je pouvais être affecté. En fait, je n’avais rien – techniquement parlant -. J’étais juste très angoissé. Un psychanalyste dirait que j’avais mal à ma mère. Pas faux…

Je voyais bien que mes parents étaient ennuyés. Mais plus ils me forçaient à aller me coucher, pire était mon angoisse. Plus j’arrivais à gagner du temps, plus je manipulais mes parents. Dès lors, je les prenais en otage dans ma tentative de solution.

Et plus mes parents, comme moi même, de façon inconsciente, participions à aggraver mon problème d’angoisse nocturne. Ce qui, bien évidemment, n’était pas sans conséquences sur mon développement personnel, affectif et social.

Nonobstant des symptômes similaires à ceux rencontrés par les adultes affectés par l’angoisse ou l’anxiété, les enfants souffrent de troubles de la concentration. Ils souffrent aussi de troubles alimentaires. Ou de difficultés sociales et relationnelles (phobie sociale ou anxiété sociale). Voire sont en difficultés scolaires.

A ce propos, l’enfant qui souffre d’angoisse nocturne peut aussi être victime d’une image de soi dévalorisée. D’un manque de confiance en soi.

Et, de fait, se replier sur lui même. Voire se sentir très seul. Ce qui signifie peu, ou pas, d’amis. Des difficultés à créer de la relation. Un certain isolement. Autant pour les adultes que pour les enfants victimes d’angoisse nocturne, il existe fort heureusement des solutions.

Les adultes anxieux ont souvent du mal à mettre des mots sur leurs difficultés et leurs peurs. C’est par exemple le cas d’une peur assez classique quand un adulte doit aller consulter un dentiste spécialiste stomatophobie, cette spécialité indiquant une intervention inhabituelle voire compliquée nécessitant des compétences particulières.

Les enfants en sont toujours totalement incapables. Ils ne réalisent même pas que leur comportement change. Pour eux, la peur n’est rien d’autre que le malaise global qu’ils ressentent.

Ils ne parviennent pas à prendre du recul pour considérer cela comme un état passager. Les adultes doivent être très attentifs pour remarquer qu’un enfant souffre d’anxiété. Généralement, l’angoisse chez l’enfant va d’abord affecter son comportement en général.

Il sera plus agité qu’avant et souvent irritable. Il imposera sa mauvaise humeur et entrera parfois dans des crises de colère terribles. Les crises de larmes aussi sont plus fréquentes et l’enfant se place souvent en retrait, l’air inquiet ou préoccupé.

Il refuse désormais de faire des activités qui lui plaisaient avant, comme voir des amis. À l’école, ses résultats sont souvent moins bons. Ensuite, l’anxiété chez l’enfant affecte souvent le sommeil.

À partir de quatre ans, les enfants commencent à faire des cauchemars. Chez l’enfant anxieux, ils sont très fréquents, voire systématiques. Il souffre aussi souvent d’insomnie et semble plus fatigué que d’habitude au réveil.

Enfin, certains enfants anxieux témoignent aussi de malaises physiques comme des douleurs gastriques et des maux de tête.

Comment se manifeste l'angoisse chez l'enfant

Quelles sont les causes de l’anxiété chez l’enfant ?

L’anxiété chez l’enfant est généralement due à son environnement ou à un événement traumatisant. L’événement traumatisant peut être vécu directement ou simplement vu, parfois même à la télévision. Le rôle de l’environnement est plus varié ou complexe.

Certains enfants développent de l’anxiété parce qu’ils sont protégés par des parents excessivement inquiets. Ils commencent à tout percevoir comme une menace par pure imitation. L’absence de routine offrant un confort rassurant peut aussi être une cause d’anxiété.

De fait, les changements trop brutaux et importants, comme un déménagement, peuvent aussi avoir un impact. Enfin, la violence physique ou psychologique, subie ou vécue par procuration, est un élément déclencheur typique.

Avoir des exigences trop importantes vis-à-vis de l’enfant est aussi une des raisons les plus souvent évoquées dans le développement de l’anxiété.

Angoisse chez l’enfant : l’angoisse de performance

Trés jeune, pour ne pas écrire depuis leur plus jeune âge, les enfants sont confrontés à des comparaisons entre eux et les autres.

De la tenue vestimentaire, aux marques de vêtements comme, plus tard, aux adresses postales de leurs familles respectives, ou de la marque et du type de la voiture familiale, tout se prête à ce que les enfants se comparent.

Ce qui participe à marquer les différences. Et à faire redouter à certains enfants de ne pas être à la hauteur des autres. De ne pas être comme les autres. Sans qu’ils le perçoivent de façon claire, quasi instinctivement, les enfants savent à quel milieu social et financier ils « appartiennent ».

Ainsi, quand j’étais enfant, et scolarisé dans une école du centre de Paris, tous les enfants savaient qui venait de quel milieu social. Il y avait donc des affinités qui se créaient en fonction de milieux d’appartenance.

La peur de ne plus être aimé(e)

Si certains enfants s’identifiaient les uns les autres en fonction de ce qui leur correspondait chez d’autres enfants, certains d’entre eux pouvaient légitimement craindre d’être tenus à l’écart parce-que n’appartenant pas au même milieu.

L’angoisse de performance repose donc sur des questions d’appartenance sociale et économique. Mais aussi sur des correspondances scolaires. Celles-là même qui font appel à la notion d’échec et de réussite. Ainsi, beaucoup d’enfants peinent à réussir scolairement.

La peur de perdre la reconnaissance ou l’approbation

Ne dit-on pas qu’un échec scolaire est le reflet de ce qu’il se passe « à la maison »? Plus les enfants grandissent, plus ils se comparent à celles et ceux qui réussissent. Ou ils se comportent de sorte à être scolairement aussi bons que les autres enfants.

Ou ils cultivent le nivellement par le bas (des voix outrées s’annoncent dans mes oreilles quant à cette façon de poser l’angoisse chez l’enfant par le truchement de l’angoisse de performance).

J’entends par là que, par peur d’être isolé, mieux vaut appartenir à un groupe en difficultés scolaires qui, accessoirement, cultive se différence, que de ne pas appartenir à un groupe du tout.

Angoisse chez l’enfant : l’angoisse d’abandon

Comme je l’écris dans le chapitre précédent, enfant ou adulte, nous cherchons tous à appartenir à un groupe. Ce groupe se constituant par affinités électives.

J’entends par là, faire le choix. Choix d’intégrer ou d’exclure. Consciemment ou non. Alors, la peur d’être abandonné(e) est récurrente chez beaucoup d’enfants comme, plus tard, chez beaucoup d’adultes.

Quand on parle d’angoisse d’abandon chez l’enfant, il s’agit là d’une peur de ne plus être aimé. De ne pas, ou plus, être reconnu. Partant, d’être abandonné. Au sens de livré à soi même. Ce qui pose la question de la légitimité.

« Si je ne suis pas aimé » c’est donc que je ne le mérite pas. Partant, l’angoisse d’abandon chez l’enfant s’exprime de mille et une façon. Certains enfants sont tellement pilotés par l’angoisse de l’abandon qu’ils font tout pour attirer l’attention. Et surtout son contraire.

Un amour sous conditions

Ainsi, je me rappelle d’un patient que son père maltraitait. Cet enfant avait si peur que son père l’abandonne, au sens propre comme au sens figuré, qu’il était près à tout pour attirer l’attention du dit père.

C’est ainsi qu’il s’emploie à commettre des actes répréhensibles. Ce qui lui vaut des salves de coups.

Ce qui donne à cet enfant l’occasion de dire son amour à son père. Ce faisant, il considère que les coups portés sont une façon de se rassurer. Qu’ainsi, il conserve encore de l’importance aux yeux paternels.

A l’inverse, le père ne l’aurait pas frappé.

Une blessure d’enfance

Plus tard, et enfant devenu adulte, comprend qu’il s’est rendu complice du comportement inacceptable de son père. Alors, cet enfant devient toxicomane. Il retourne sa colère au sujet de son père contre lui même. Ce ne sont que des années plus tard qu’il me consulte.

Nous mettons en place une stratégie qui l’aide à lâcher prise. A redevenir autonome. Légitime à ses propres yeux. L’angoisse d’abandon s’exprime de façon différente en fonction des âges. L’enfant qui arrive chez une nourrice pour la 1ère fois, exprime sa détresse par des pleurs.

Rien ne peut le calmer jusqu’au retour de la mère ou du père. Progressivement, l’enfant comprend et se rassure. Quand son père ou sa mère le dépose chez une personne donnée, mais ils reviennent en suite, à chaque fois. Pour autant, l’enfant cultive une angoisse de séparation.

Ce qui le ramène à la peur d’être abandonné.

Angoisse chez l’enfant : l’angoisse de séparation

L’angoisse de séparation est une manifestation typique d’un caractère anxieux chez l’enfant. Comme son nom l’indique, l’enfant panique à l’idée d’être séparé de ses parents, même pendant une courte période.

Elle est fréquente, notamment parce que l’âge des premières peurs coïncide avec l’âge des premières séparations. Généralement, elle se manifeste par des réactions excessives de la part de l’enfant.

Il faut vous montrer compréhensif. L’angoisse de la séparation est naturelle et normale. Si vous êtes patient et aidez votre enfant à comprendre rationnellement sa peur en lui assurant que vous rentrerez, il parviendra à vaincre l’anxiété.

De plus, l’apparition de l’anxiété peut être due à un événement traumatisant pour l’enfant advenu en votre absence. Écoutez ce qu’il vous dit pour comprendre exactement d’où vient sa peur.

La peur de se retrouver seul

Qu’il s’agisse d’une séparation ponctuelle ou plus pérenne, inscrite dans la durée, une séparation est pénible par définition. En effet, la plupart du temps, il s’agit d’un évènement imposé. Subi. L’angoisse de séparation chez l’enfant a donc toutes les raisons d’être.

En fonction d’éléments de contextes, comme de l’environnement social ou affectif dans lequel l’enfant évolue, l’angoisse chez l’enfant, et plus spécifiquement l’angoisse de séparation, peut-être plus ou moins marquée.

Et, soit écrit en passant, cette angoisse de séparation correspond en bien des points, aux symptômes de l’angoisse nocturne chez l’enfant.

Je trouve d’ailleurs, que l’angoisse nocturne chez l’enfant concentre et résume à elle seule tous les autres types d’angoisse auxquels les enfants sont confrontés. L’angoisse chez l’enfant, quand il s’agit de la peur d’être séparé, pose la question de l’autonomie. Et, partant,de la dépendance. En effet, un enfant n’est pas autonome.

Il ne l’est pas au sens où il n’a pas encore la maturité nécessaire pour subvenir à ces besoins primaires (s’alimenter). Ou secondaires. Il n’exerce pas d’activité rémunérée. Il ne sait comment faire s’il est livré à lui même. La question se pose donc de savoir quelle solution mettre en place.

L’apprentissage de l’autonomie de 9 mois à 5 ans

À partir de 9 mois, l’angoisse de séparation est fréquente chez l’enfant. À cet âge, le nourrisson prend conscience d’exister indépendamment du monde qui l’entoure.

Il prend conscience que ses parents peuvent le quitter et se met à pleurer dès qu’il ne les sent pas près de lui. En fait, il a encore du mal à comprendre que vous continuez à exister quand vous n’êtes pas près de lui. Plus tard, cette angoisse de séparation peut réapparaître chez l’enfant.

Pendant l’apprentissage de la peur, l’enfant peut avoir du mal à rester seul, car l’environnement autrefois familier lui semble désormais plus menaçant. L’angoisse de séparation peut être difficile à gérer, mais vous pouvez mettre en place de bons réflexes.

Par exemple, essayez de commencer par ne pas transmettre – projeter – vos propres angoisses à votre enfant 😊.

Ne laissez pas votre enfant comprendre que vous vous inquiétez pour lui quand vous le quittez. De même, essayez de ne pas partir pendant qu’il dort où qu’il ne vous voie pas. Prévenez-le, dites-lui au revoir de façon appuyée – mais pas excessive – pour qu’il ne se sente pas abandonné, et seulement si vous avez l’impression qu’il en exprime le besoin.

L’angoisse de séparation a tendance à être moins importante chez les enfants qui rencontrent souvent de nouvelles personnes. N’hésitez pas à faire des câlins à votre enfant quand vous êtes avec d’autres personnes et ne le forcez jamais à aller vers les inconnus.

Du genre: « Dis bonjour à la dame » et tout ce qu’il s’en suit…

Quand vous le faites garder par quelqu’un, demandez à cette personne d’arriver un peu en avance pour que votre enfant la rencontre et commence à jouer avec elle pendant que vous êtes là. Enfin, offrir un doudou rassurant à votre enfant est une bonne idée. N’oubliez pas la fonction transitionnelle du Doudou.

Angoisse chez l’enfant : l’angoisse nocturne

Plus l’heure du coucher approche, plus votre enfant montre des symptômes d’angoisse nocturne:

  • Pleurs,
  • Tentatives de gagner du temps,
  • Manipulations affectives,
  • Irritabilité,
  • Refus de répondre favorablement aux demandes des parents.

Très souvent, les parents, non sans livrer bataille, arrivent à coucher leur enfant. Seul, celui-ci est très angoissé à l’idée de la nuit. De sa solitude. Comme de sa peur de ne pas dormir. Il est d’autant plus angoissé qu’il craint le courroux parental, s’il se lève.

Ou implore de l’aide. Pire encore, s’il réclame d’aller se coucher dans la chambre parentale. D’autres symptômes de l’angoisse nocturne chez l’enfant, de la même façon que chez les adultes, génèrent des coliques.

Des troubles alimentaires. Des vomissements. Ou encore des douleurs imaginaires. Lesquelles sont ressenties de façon réelle mais n’existent pas dans la réalité médicale. Ou dans celle d’un diagnostic médical.

Pourquoi l’enfant a-t-il des angoisses au coucher ?

Les peurs au coucher sont très fréquentes chez les enfants de 3 à 6 ans et elles peuvent déboucher sur de l’anxiété quand elles sont mal gérées. En grandissant, votre enfant apprend à avoir peur et le coucher est un moment particulièrement inquiétant.

Il se retrouve seul et plongé dans le noir, entouré de bruits qu’il apprivoise lentement. Comme il vient d’apprendre à avoir peur, il revit tout son quotidien avec un regard neuf et plus angoissé. Vous ne devez surtout pas prendre ces peurs à la légère ou vous en moquer.

Prenez la peine de rassurer votre enfant en le rejoignant dans sa chambre. Parlez-lui de ses peurs et aidez-le à les rationaliser. N’hésitez pas à laisser une lumière allumée. Cela ne favorisera pas sa peur du noir, au contraire.

Grâce à cela, il n’associera plus le coucher avec la peur. Enfin, prenez la peine de mettre en place une routine qui le rassure chaque soir. Construisez-la avec lui pour l’aider à dormir.

Angoisse chez l’enfant : la peur de grandir

La majorité des enfants souhaite grandir le plus vite possible. Pourtant, certains enfants anxieux ont très peur de grandir. Cette angoisse peut se manifester de manière classique, avec des colères et des pleurs qui contaminent le quotidien.

La peur de grandir peut aussi provoquer des difficultés scolaires, l’enfant refusant d’apprendre et préférant rester petit le plus longtemps possible. Cette angoisse de se voir grandir se manifeste plus souvent chez les jeunes enfants dont la famille accueille un nouveau-né.

Face à l’attention que le bébé suscite autour de lui, l’enfant essayera de compenser.

Par peur de devenir adulte, l'enfant redouble d'inventivité pour se faire remarquer

Bien souvent, il redoublera d’inventivité pour se faire remarquer. Il pourra également commencer à exprimer l’envie de redevenir un bébé, c’est-à-dire de boire au biberon ou d’aller dans la poussette.

Quand l’enfant est d’un naturel anxieux ou qu’il se sent abandonné pendant trop longtemps, il développe une véritable peur de grandir. Les conséquences peuvent alors être très importantes.

L’angoisse de l’endormissement chez l’enfant

Le soir venu, le moment du coucher est – parfois – un moment délicat. Beaucoup de parents redoutent la soirée qui s’annonce. La nuit à venir. Le problème? L’angoisse de l’endormissement chez l’enfant.

Le soir venu et, à plus forte raison, la nuit venue, vient le temps de la séparation. Il faut se préparer à être séparé. A se retrouver seul. Voire à affronter sa peur du noir.

Alors, l’enfant retarde ce moment anxiogène. Voire manipule. Gagne du temps. Il est d’ailleurs fort intéressant de remarquer un comportement spécifique d’opposition chez l’enfant dans ce type de situation.

En effet, l’enfant fatigué trouve le moyen de retarder le temps du sommeil. Son angoisse de l’endormissement est plus forte que son besoin de se reposer. Alors, comment se comporter? Négocier ne sert à rien. Tempêter non plus. Menacer encore moins. Les parents ne font alors que renforcer l’angoisse de l’endormissement.

Les raisons de l’angoisse de l’endormissement sont multiples. De la peur de grandir et de faire face à la solitude de la chambre. Tout est sujet à angoisse chez l’enfant. Par exemple, la peur des bruits. La nuit, ils sont toujours plus exacerbés. Tout comme la peur d’un évènement soudain, ce qui terrorise l’enfant. Et l’imaginaire de cet enfant est souvent développé :).

Il existe une méthode pour traiter l’angoisse chez l’enfant. Je vous parle de cette méthode pour dépasser ce stade conflictuel de la séparation. Vous trouverez le comportement à adopter dans les paragraphes ci-après.

La solution que je vous propose est radicale pour que les soirées se passent désormais sans encombres. Qu’il n’ y ait plus de conflit. Que les enfants s’endorment paisiblement. Enfin, les parents se reposent et passent une soirée entre adultes.

Les signes de stress chez l’enfant

Bien évidemment, les signes de stress chez l’enfant peuvent varier. Mais, si votre enfant commence à avoir des difficultés à s’endormir, voire à dormir. S’il a moins faim que d’habitude. Ou si, au contraire, il mange plus que d’habitude, ce sont des signes qui indiquent qu’il est stressé.

Il en est de même si votre enfant rencontre des problèmes relationnels, des difficultés scolaires, ou des problèmes de comportement. Ici, je fais allusion à sa relation à l’autorité. A la difficulté à respecter certaines consignes familiales ou sociales.

Il est important de noter que ces signes de stress chez l’enfant n’ont pas nécessairement à voir avec le monde extérieur. Ces signes de stress peuvent être liés à un climat familial difficile. A un stress familial.

Comment gérer le stress familial ?

Qui dit stress familial, dit parents anxieux. La question n’est pas de savoir lequel des deux est arrivé avant l’autre. Un peu comme la problématique de la poule et de l’œuf. Souvent, des parents anxieux, eux-mêmes élevés dans un climat familial insécurisant, ne peuvent que reproduire leur propre anxiété originelle.

A plus forte raison si celle-ci n’a pas été prise en charge thérapeutiquement.

Ainsi, beaucoup de parents anxieux, peu importe qu’il s’agisse prioritairement du père ou de la mère, reproduise ce qu’ils ont appris. La peur dans laquelle ils ont été élevés. Dès lors, ces parents anticipent. Ont peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas savoir faire. Ils réagissent donc. Le contrôle est leur leitmotiv.

Parmi ces stratégies de contrôles, certains parents vont jusqu’à être surprotecteurs. Ils considèrent ainsi que le monde est dangereux. Alors, ils cultivent un manque cruel de confiance en soi. Lequel ils transmettent à leurs enfants. Je me souviens d’une jeune patiente angoissée et anxieuse.

Entre un père exigeant et autoritaire, et une mère anxieuse, cette adolescente avait tout le temps peur. Au fond d’elle, elle sentait bien que quelque chose n’allait pas. Elle avait un profond désir de s’affranchir du stress familial. Elle voulait s’affranchir. Retrouver son autonomie. Mais elle avait aussi peur d’un conflit de loyauté.

Effectivement, en traitant l’angoisse et l’anxiété dont elle était victime, ne risquait-elle pas de faire du mal à ses proches? Leur faire du mal et voir sa famille se retourner contre elle. Pourquoi?

Tout simplement parce-qu’elle prenait le risque de leur prouver qu’une autre voie est possible. Celle de la confiance. Elle devient alors « une traitre à la cause ».

Ce n’est qu’ à force de dialogues entre les parents et les enfants que les choses évoluent. Partant, cela nécessite que les parents laissent leurs enfants libres de prendre des risques et de s’affirmer.

Globalement, il s’agit de savoir comment ne pas transmettre ses angoisses de parents anxieux à ses enfants. La question se pose donc de savoir comment ne pas transmettre ses angoisses quand on est des parents anxieux.

Parents anxieux : comment ne pas transmettre ses angoisses ?

Nous avons tous une histoire. Que nous soyons parents ou non. Et, inéluctablement, du fait de l’éducation que nous donnons à nos enfants, nous leur transmettons notre sens des valeurs.

Nous leur transmettons une sorte de « package ». Notre vision du monde. Nos forces. Nos faiblesses. Nos peurs. Nos névroses. Et j’en passe. Et, ce faisant, transmettre ses angoisses et son anxiété à ses enfants est inévitable.

La vision des choses des parents est tout à fait respectable. Il convient cependant que ces parents laissent leurs enfants exercer leur libre arbitre. Il faut laisser les enfants commettre leur propre expérience. Ce faisant, dans le respect d’eux mêmes, avec votre aide, ils identifient ce qu’ils peuvent prendre comme risques.

Dès lors, quels  bénéfices en tirer. Ils prennent ainsi acte, naturellement, de ce que sont leurs propres limites. Et ils en sont fiers. C’est donc en laissant s’exposer aux divers risques du quotidien que l’enfant se construit sa propre identité.

En quelque sorte, c’est en se faisant du mal, dans une certaine limite, que l’enfant modélise ce qui lui fait du bien.

Parents surprotecteurs : père anxieux, mère angoissée

Je me souviens de mon défunt père, un homme trés anxieux. Mon père était trés angoissé quand il me savait sur ma moto (je fais de la moto depuis que j’ai 14 ans). A l’âge de 23 ans, il a contracté la poliomyélite. Il a donc perdu l’usage de ses membres inférieurs.

A cause de cette maladie, il a passé 1 an à l’hôpital de Garches, près de Paris. Il y croise beaucoup de jeunes gens, gravement accidentés. Meurtris à cause d’accidents de motos. Vraisemblablement, mon père en conçoit une angoisse quant à la fragilité de la vie. A plus forte raison en matière accidentogène.

Pendant des années, mon père n’aura de cesse de faire un drame à chaque fois qu’il me savait sur ma moto. J’aurais donc droit au transfert de son anxiété sur moi, son fils, toute sa vie durant.

Quelle qu’ait été l’anxiété de mon père, cela m’aura permis de faire une chose. Je n’ai pas pratiqué la moto par plaisir de m’opposer. Et encore moins pour montrer à mon père que, oui, dans tous les domaines de la vie, il y a des risques. J’ai pratiqué la moto par esprit de liberté.

Ma mère m’a soutenu dans cette idée. Mais, mère angoissée, elle a toujours montré son soulagement quand je rentrais. Ce qui a eu pour effet, parfois de façon obsessionnelle, de m’inviter à être vigilant en matière de sécurité routière.

Ne serait-ce que pour faire plaisir à mes parents. Pour obtenir leur approbation. Pour qu’ils apprennent à me faire confiance.

Angoisse ou anxiété chez l’enfant : apprendre à se faire confiance

En persistant à piloter des motos, c’est m’affirmer. J’ai retenu les mises en garde de mes parents quant aux risques liés au fait de rouler à moto. Cela m’a sans doute permis de ne jamais avoir d’accidents.

La peur de mon père m’a permis d’être honnête sur mes propres limites. En m’affranchissant des peurs paternelles, j’ai appris à me faire confiance. Je continue de penser que si je n’avais pas agi ainsi, je serais dans une bulle de confort. Dans une sorte de prison dorée. Une cage où la peur est mon bailleur immobilier.

Une vie dans laquelle rien ne me serait arrivé. Mais çà, ce n’est pas la vie. In fine, que retenir de cette leçon? Plus vous « empêchez » vos enfants de prendre des risques, plus vous risquez de les inhiber.

En effet, c’est votre peur qui vous parle. Cette anxiété qui contrôle votre vie. Ce qui est préjudiciable pour l’avenir de vos enfants. Le mieux consiste à les accompagner dans la prise de risques. D’apprendre à leur faire confiance. De leur permettre de se faire confiance.

Ce qui est d’autant plus important que cela signifie que vous cessez de prendre vos enfants en otage de vos propres peurs. Et que, ce faisant, vous prenez vos angoisses en charge. Ainsi, vous facilitez un comportement responsable et autonome chez vos enfants.

Les parents ont leur rôle à jouer

Je pense que bon nombre d’articles ont été rédigés et publiés sur au sujet de l’angoisse chez l’enfant. Des articles qui traitent des symptômes, des causes, et de comment faire pour traiter les conséquences dudit problème.

Chacun de ces articles y va de ses solutions toutes plus rationnelles les unes que les autres. Pourquoi est-ce que j’écris « rationnelles »?

Parce-que la plupart du temps, vous, les parents, êtes invités à faire preuve de compréhension, et êtes sollicités pour rassurer votre enfant. Ce qui relève de la tentative de solutions, ne mène à rien, et, in fine, ne fait qu’entretenir le problème. Les parents que vous êtes sont assez souvent mis en cause quant à une angoisse chez l’enfant.

Ainsi, des questions d’environnement affectif, de relations entre les parents, de questions économiques sont mises en avant pour justifier une angoisse ou une autre. Mais, au bout du compte, que se passe t’il? Démunis, les parents finissent par psychologiser l’angoisse, et contraindre leur enfant à consulter un psy.

D’autres dénient l’angoisse de leur enfant. Ils ne reconnaissent aucune légitimité à l’angoisse chez l’enfant. Ce qui, là aussi, ne fait que renforcer le problème. Et signifie qu’ils ignorent les troubles émotionnels de leur enfant. Ils le laissent ainsi, pendant, face à lui même.

Or, sans outil, sans plan, et sans aide extérieure, je ne vois pas comment un enfant va pouvoir bâtir sa vie. Si ce n’est sur des fondations incertaines, voie dangereuses.

Les parents doivent s’investir (qu’ils le veuillent ou non)

Si je me permets de tenir de tels propos c’est que, depuis près de 30 ans que je travaille dans les domaines de la thérapie comportementale, je ne constate que trop les dégâts causés chez des adultes par des parents affectivement déficients.

Mais comment en vouloir à ces gens qui, d’une certaine façon, auront, eux aussi, été victimes de l’ignorance et du déni de leur pairs? Ce qui est plus important à ce stade, c’est de trouver des solutions. Pas de critiquer.

En matière de traitement de l’angoisse chez l’enfant, comme le disent les journalistes, j’ai choisi un angle. Si je traite l’angoisse chez l’enfant de cette façon, c’est aussi une façon de marquer la nécessité de rédiger un article au bénéfice des enfants ET de leurs parents.

Dès lors, plutôt que d’évoquer des solutions point par point, je vous présente ci-après une stratégie d’intervention qui fonctionne trés bien, quelle que soit l’angoisse ressentie par l’enfant.

Comment aider son enfant à vaincre son anxiété ?

Malgré tous les efforts et toutes les bonnes intentions des parents, l’anxiété peut s’installer. Certaines recherches soulignent le caractère inné de l’anxiété, même si un environnement propice à son développement est toujours nécessaire.

Pour aider votre enfant à vaincre son anxiété, vous devez donc commencer par vaincre la vôtre. Les enfants de parents anxieux sont les parfaits candidats au développement de troubles anxieux.

Pour vaincre l’anxiété qui s’est bien installée, vous aurez besoin d’aide.

Pour aider votre enfant, vous pouvez faire appel à des psychothérapeutes spécialisés. Leurs séances s’adaptent l’âge de l’enfant. Ces thérapeutes aident les plus jeunes à travers le jeu et différentes activités et ils utilisent la parole et sa libération chez les enfants plus âgés.

Pour vaincre votre propre anxiété – souvent à l’origine de celle de votre enfant, sauf s’il a été victime de violences ou vécu un traumatisme en particulier – vous pouvez faire appel à un comportementaliste.

La thérapie comportementale est très efficace contre l’anxiété et permet aux patients de s’en débarrasser en quelques semaines seulement.

Comment redonner confiance à son enfant ?

Alors, là, vous parents, accrochez vous. Je crains que vous ne soyez forts surpris. En votre qualité de parent, ou de référent, il est bien compréhensible que vous soyez fort agacés à l’idée que votre enfant ne dorme pas.

Voire plus agacés encore si votre fils ou votre fille réitère son angoisse nocturne plusieurs nuits d’affilée. Il vous empêche de dormir. J’imagine qu’il peut aussi vous arriver d’être angoissés à l’idée de la mauvaise soirée, comme de la mauvaise nuit à venir.

Votre enfant a peur la nuit, et nul n’est besoin de le contraindre. Il ne peut pas contrôler son angoisse nocturne de façon rationnelle. Ni  de façon cohérente comme, peut-être, vous le faites pour vous même. Si vous le contraignez, vous risquez d’aggraver son problème.

Il va donc falloir vous armer d’un outil comportemental et stratégique particulier pour l’apaiser. Il va vous falloir aider votre enfant à verbaliser son angoisse pour qu’il s’apaise puis s’endorme. Comment faire?

30 minutes à une heure avant qu’il n’aille se coucher, rappelez lui combien il doit avoir peur. Et combien son stress doit être élevé. Votre enfant, surpris par votre comportement, va sans doute nier ce que vous et lui savez.

Dès lors, insistez en lui disant que vous avez réfléchi et que vous n’êtes pas un parent très adapté car vous n’avez pas compris l’importance de sa détresse. En plus de vous sentir incapable de lui venir en aide. N’hésitez donc pas à lui dire que vous estimez être de mauvais parents.

J’ai bien conscience que ce soit étonnant pour vous, mais cela va aider votre enfant à s’ouvrir et parler. Ainsi, vous satisfaites un comportement stratégique que je vous expliquerai dans un autre article. Haut sur le cadre, bas sur le positionnement.

Aider l'enfant à traiter l'anxiété avec des spécialistes thérapeutiques

Aider son enfant à exprimer ses peurs

Quid de la psychologie de l’enfant ? Pour faire parler votre enfant, posez lui des questions. Que ressent-il, et à quel propos?

Permettez lui d’exprimer ses symptômes d’angoisse nocturne. Une fois fait, aggravez le contenu de ses propos en lui disant que vous comprenez qu’avec une telle angoisse nocturne il ne puisse s’endormir.

A ce moment, observez la tête de votre enfant, çà vaut le détour!

Une fois que vous estimez être allé(e) au bout des questions, et que vous avez dit combien ce doit être terrible, dites lui, et insistez, qu’il va passer une nuit horrible. Remplie d’angoisse, de terreur, et d’insomnie.

Ne remettez jamais en cause ce que votre enfant vous dit. Ne cherchez surtout pas à le rassurer. Non pas que cela ne serve à rien mais cela accroît ses symptômes d’angoisse nocturne. Il ne souhaite sans doute pas vous contredire.

Et, si vous le rassurez, il va taire ses émotions ce qui va aggraver son problème d’angoisse nocturne. Répétez lui bien que comme sa nuit va être une horreur. Dites lui qu’il doit rester éveillé pour combattre les démons qui le terrorisent (c’est un exemple).

Précisez lui aussi que la lutte est inégale et vaine. Mais que, si tel est son choix, vous le respectez. En l’espèce, le mot « démon » est une métaphore. Insistez bien quant au fait qu’il demeure éveillé pour combattre. En effet, s’il s’endort, les monstres le prendront et cela est pire encore.

Dites lui combien il est courageux mais que vous ne pouvez rien pour lui. Insistez bien sur votre impuissance à l’aider malgré votre qualité de parent au sens protecteur.

Comment calmer un enfant angoissé ?

Gérer l’anxiété d’un enfant demande de s’adapter à son âge. Les très jeunes enfants ont du mal à exprimer ce qu’ils ressentent, notamment parce qu’ils manquent de recul pour comprendre que leur état n’est pas normal ou habituel.

Les enfants plus âgés réagissent mieux à une simple conversation et prennent plus facilement l’espace que vous leur donnez pour s’exprimer. Cependant, vous pouvez adopter quelques bons réflexes devant un enfant anxieux.

La première chose à faire, c’est évidemment de ne jamais dénigrer son anxiété. Il ne sert pas à grand chose de le rassurer, mais ne faites pas l’erreur de lui expliquer que sa peur n’a aucune raison d’exister.

De fait, son angoisse est là et elle n’est pas apparue sans raison. Vous devez donc être à son écoute sans minimiser ou dramatiser excessivement la situation. Comprenez l’origine de l’angoisse et réagissez en conséquence pour amener l’enfant à – commencer – à faire preuve d’objectivité.

Ensuite, vous essayez de penser sur le long terme. Organisez une routine quotidienne dans laquelle l’enfant se sent rassuré. Intégrez-y des espaces de jeu et de discussion où il est seul avec vous et peut vous parler de ses peurs et de ses angoisses.

Sans le forcer, confrontez-le aux situations qui lui font peur en lui demandant e quelle façon il aborde ce qui lui est difficile et douloureux. Il s’agit alors de la faire parler de ses peurs. Les troubles anxieux chez l’enfant apparaissent souvent lors de périodes de grands changements (déménagement, arrivée d’un nouveau-né, etc.).

Conservez à l’esprit qu’il est important d’offrir à l’enfant une routine et une présence suffisantes pendant ces périodes.

Comment aider son enfant à dépasser son anxiété?

Imaginons que votre enfant soit anxieux à l’idée d’aller se coucher ou qu’il exprime une angoisse nocturne. Comme cela se répète chaque soir, reconnaissez que vous êtes impuissant(e) à l’aider. Et comble de tout, vous l’invitez à se préparer au combat. Ensuite, laissez le pour aller vous coucher.

Précisez lui bien qu’il ne doit surtout pas sortir de sa chambre car il lui faut être présent pour combattre ses angoisses. Dites lui bien que s’il s’absente, ses angoisses risquent d’envahir encore plus sa chambre.

Sans doute comprenez vous qu’il vous faut « prescrire des symptômes » à votre enfant. J’insiste quant au fait que plus vous êtes tenté(e) de le rassurer, plus vous enrichissez les symptômes d’angoisse nocturne.

Troubles anxieux chez l'enfant: Ne pas sécuriser l'enfant

A votre tour d’être rassuré. Avec le temps, votre enfant s’endort sans doute sans livrer bataille. Juste parce que vous avez pris la peine, et le temps, de l’écouter. En un mot, de l’aimer. Ce qui a pour effet de le rassurer vraiment, sans même qu’il s’en rende compte

En cas d’angoisses, de crises d’angoisses, crise de panique et, à plus forte raison, d’angoisse nocturne, nul ne sert de rationaliser. Utiliser le paradoxe, est une excellente comme solution. Avec succès, je la pratique depuis des années auprès de la plupart de mes patients.

Enfant et adolescent : comment les aider quand ils sont anxieux ?

Pour aider l’enfant anxieux, vous devez rester à son écoute et lui dédier quotidiennement un moment pendant lequel il vous parlera de toutes ses peurs. Ne minimisez pas ses craintes, mais ne cédez pas à ses peurs.

Proposez-lui de l’accompagner pour affronter chacune de ses inquiétudes, mais à son rythme. Rassurez-le sur ses succès et sa capacité à vaincre la peur en grandissant.

Il n’a pas besoin que vous l’obligiez à avancer, mais que vous lui assuriez d’être toujours présent. Pour l’adolescent, les choses sont un peu plus délicates, car elles commencent à se figer.

Un adolescent anxieux a besoin de votre écoute et de votre présence, mais cela ne suffit pas toujours. Vous pouvez alors l’emmener voir un thérapeute ou un comportementaliste.

Suivre une thérapie comportementale peut lui être très bénéfique. À condition que tout cela se fasse à son rythme et dans le respect de ses peurs.

Comment aider un adolescent anxieux ?

Parfois, le développement de troubles anxieux est plus lent et plus discret. L’anxiété se manifeste alors de manière beaucoup plus évidente à l’adolescence. Malheureusement, elle est encore trop souvent négligée, car associée à une simple crise que nous avons appris à trouver normale.

Pourtant, la crise de l’adolescence est une étape typique des sociétés occidentales. Dans de nombreuses cultures dites indigènes, l’adolescence est une transition douce et heureuse. Nous devrions plutôt considérer la violence du passage à l’âge adulte comme un problème que comme une norme.

L’adolescent est souvent bourré d’angoisse face à tout ce qui lui arrive et à tout ce que l’on attend de lui. Contrairement à ce que l’on croit souvent, cette « crise » dure très longtemps. On estime que l’adolescence en Occident s’arrête en fait plutôt à 25 ans.

Pour éviter le décrochage scolaire et de nombreuses conséquences néfastes, vous devez gérer l’anxiété des adolescents. Pour cela, la thérapie reste la meilleure solution. À cet âge-là, toutes les solutions basées sur la parole sont efficaces.

Surtout, soyez patient!

Si votre adolescent a besoin de rencontrer cinq thérapeutes avant de trouver celui qui lui convient, c’est normal. Certaines thérapies comportementales et cognitives se suivent à distance et en autonomie (voir ci-dessous). C’est souvent une très bonne solution pour aider un adolescent réticent.


Perte de cheveux : est-ce lié à l’anxiété ?

Perte de cheveux : est-ce lié à l’anxiété ?

La perte des cheveux ou l’alopécie génétique concerne en grande majorité des hommes (70 % d’entre eux environ), mais aussi parfois les femmes. L’alopécie aiguë concerne plus équitablement homme et femme. Elle correspond à une chute des cheveux plus rapide que la repousse.

Ceux qui en souffrent développent généralement de nombreux complexes à mesure qu’ils perdent leurs cheveux. Un problème important donc que la perte des cheveux, lequel est parfois dû à un stress important dont, par exemple, une inquiétude plus ou moins conséquente et peut expliquer la relation entre perte des cheveux et anxiété.

Le stress est-il la cause de la perte des cheveux ?

Oui, le stress peut être responsable de la perte des cheveux. La perte capillaire correspondant à une réaction physique du corps au stress s’appelle: effluvium télogène. L’exposition à un stress important pendant une période suffisamment longue va avoir des conséquences importantes sur l’organisme.

Cela va rendre les ongles plus cassants, le teint plus terne et les cheveux moins solides. Résultat, ils tombent plus facilement et repoussent plus difficilement. Généralement, la chute de cheveux liée au stress n’apparaît pas immédiatement après l’événement responsable.

Le stress peut-il être responsable de la perte de cheveux?

Différentes études sur la question ont établi une distance de trois mois entre l’événement traumatique et la perte des des cheveux. Parfois, il s’agit d’un stress très ponctuel (lié à un accident par exemple). Mais il arrive que le stress diffus et quotidien soit à l’origine de la chute des cheveux.

Dans ce cas-là aussi, une exposition de trois mois au mois à ce stress est nécessaire. Néanmoins, il ne faut pas confondre trois phénomènes bien distincts:

  • Alopécie congénitale qui mène à la calvitie.
    Près de 70 % des hommes en souffrent et c’est la source de nombreux complexes dans la population française.
  • Alopécie areata: Une maladie auto-immune qui cause la perte des cheveux suite à une réaction inflammatoire.
  • Effluvium télogène: Une réaction du corps face à un stress trop important qui provoque la chute des cheveux.


Pourquoi le stress fait perdre les cheveux ?

Le stress peut être à l’origine de la chute des cheveux quand on souffre d’effluvium télogène. Cependant, les autres types d’alopécie ne sont pas non plus totalement détachés de la question du stress et de l’anxiété.

Effectivement, les personnes anxieuses souffrant d’alopécie constatent généralement une accélération de la chute des cheveux liée à leur stress. L’anxiété n’est donc pas toujours à l’origine de l’alopécie. Mais elle peut lui être liée dans beaucoup de cas.

Le fonctionnement exact du système capillaire humain n’est pas encore parfaitement connu par la science, même au 21e siècle. En revanche, nous savons que les cheveux naissent sous la peau dans les follicules pileux. C’est là que sont assemblées les cellules nécessaires à la kératinisation.

Les cheveux sont composés à 95 % de kératine. La moindre perturbation dans la production de la kératine entraîne la fragilisation des cheveux, leur chute et limite la repousse.

Si le stress perturbe ce processus de fabrication des cheveux, c’est à cause des décharges hormonales qu’il produit, principalement de cortisol, d’adrénaline et d’androgènes surrénaliens.

Les androgènes surrénaliens ont un impact très particulier sur les cheveux: ils provoquent une rétractation des follicules pileux et des vaisseaux sanguins. En conséquence de quoi, le cheveu devient plus fin et plus fragile. Il tombe et repousse difficilement. Voire ne repousse pas du tout.

Chute de cheveux : à partir de quand faut-il s’inquiéter ?

Si vous pensez constater une chute inhabituelle et importante de vos cheveux, cela ne veut pas pour autant dire que vous souffrez d’alopécie. Néanmoins, il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard pour s’en inquiéter. Il faut donc être en mesure de déterminer si la chute de vos cheveux est anormale.

Si elle l’est, alors vous pourrez vous intéresser à ses origines (maladies, stress, anxiété, choc émotionnel, etc.). Un adulte sain a une moyenne de 150 000 cheveux sur le crâne et il en perd entre 50 et 100 par jour.

Si la chute des cheveux dépasse cette moyenne pendant une semaine entière, alors il faut commencer à s’inquiéter. Pour le découvrir, il suffit de porter une charlotte sur la tête pendant toute une journée que l’on décide de passer à la maison.

Le soir, avant de se coucher, on enlève la charlotte et on compte les cheveux tombés. Si vous avez acquis la certitude que vous perdez vos cheveux à un rythme anormal, vous pouvez prendre rendez-vous avec un dermatologue.

Plusieurs analyses de vos cheveux et de votre cuir chevelu permettront peut-être de déterminer si vous souffrez d’une maladie ou non. Si rien n’est découvert, alors vous souffrez sans doute d’une alopécie liée au stress.

Il ne vous reste donc plus qu’à apprendre à gérer votre anxiété avec un comportementaliste.

La chute de cheveux réactionnelle

La chute de cheveux réactionnelle désigne toutes les chutes de cheveux accompagnées d’une perturbation de la repousse et dues à un événement stressant pour le corps et l’esprit.

Ainsi, un régime alimentaire trop stricte ou la prise de médicaments particuliers peuvent entraîner une chute des cheveux dite réactionnelle en plus d’un RGO du fait d’une intolérance stomacale.

Cependant, la chute de cheveux réactionnelle désigne plus souvent la perte des cheveux liée au surmenage, à un choc émotionnel, au stress et à l’anxiété.

La perte des cheveux réactionnelle

La chute de cheveux réactionnelle se remarque souvent pour son intensité. Effectivement, les personnes qui en souffrent perdent leurs cheveux parfois par poignées.

Certains n’osent même plus se toucher les cheveux, de peur d’accélérer la chute. C’est un phénomène qui vient donc rajouter de l’angoisse au stress et à l’anxiété qui en sont déjà à l’origine.

Dans l’immense majorité des cas, la chute réactionnelle des cheveux touche surtout les femmes. Pourquoi ? Parce qu’elle touche surtout les personnes qui ont plus de quarante ans. Or, 70 % des hommes à cet âge-là souffrent déjà l’alopécie.

Ici aussi, la chute des cheveux réactionnelle intervient généralement de deux à quatre mois après l’événement responsable. En cas de stress et de surmenage, il est donc possible de prévenir cette chute. Il faut néanmoins avoir été attentif à l’accélération de la chute.

Perte des cheveux et anxiété : quelle solution ?

Si la chute de vos cheveux est excessive et qu’elle est due au stress, vous devez apprendre à vaincre ce stress. Il ne sert à rien de vous ruiner en produits cosmétiques pour prendre soin de vos cheveux.

Si leur chute est due à une perturbation liée au stress, ce n’est qu’en diminuant votre stress au quotidien que vous pourrez régler le problème. Il existe plusieurs techniques qui permettent de lutter contre le stress sous toutes ses formes (angoisse, dépression, anxiété, etc.):

  • Les massages du cuir chevelu sont très efficaces. Ils favorisent la repousse des cheveux tout en diminuant le stress et l’anxiété grâce à la détente qu’ils procurent
  • La pratique régulière d’une activité physique
  • Des activités de détente (méditation, cohérence cardiaque, yoga, etc.)
  • Une thérapie comportementale et cognitive

La thérapie comportementale présente l’avantage d’être très polyvalente. Elle permet aussi bien de lutter contre le stress ou l’anxiété généralisée que de traverser une période très difficile après un choc émotionnel important.

Le rôle du comportementaliste professionnel est justement de vous aider à comprendre les sources et les origines de vos angoisses, de votre anxiété ou de votre stress. En vous aidant à comprendre, il vous apprend à lutter contre ce stress et ses conséquences.

Perte des cheveux : comment gérer ce symptôme d’anxiété ?

La gestion du stress au quotidien est une compétence essentielle. Le stress est bon et sain pour nous quand il est justifié.

Il nous permet de réagir aux situations qui présentent des risques. Le problème, c’est que nos modes de vie modernes ont totalement déconnecté le stress du véritable danger contre lequel il est censé nous protéger.

Résultat, nous sommes stressés en permanence. C’est ce que l’on appelle de l’anxiété. Quand elle empêche de vivre normalement, on parle de trouble anxieux. Il est fréquent de lire sur Internet des séries de conseils pour nous apprendre à mieux gérer le stress et l’anxiété.

On y retrouve souvent la pratique de la cohérence cardiaque, la méditation, le sport, et même faire l’amour. Cependant, ce genre de conseil omet un détail important: toutes ces techniques sont efficaces quand elles sont utilisées sur un stress déjà sous contrôle.

Quand le stress s’est mué en anxiété, il est déjà trop tard.

Or, quand le stress et le surmenage mènent à la chute des cheveux, c’est qu’il s’agit bien d’un trouble anxieux. Dans ce cas-là, tous ces conseils permettent d’alléger la souffrance, mais de mieux gérer l’anxiété au quotidien.

Une thérapie cognitive et comportementale plus approfondie est nécessaire. L’anxiété s’immisce dans tous les aspects de nos vies et il faut l’en chasser méthodiquement avec l’aide d’un professionnel de la question.

Perte des cheveux : comment vaincre stress et anxiété ?

Pour vaincre son anxiété, l’idéal est de demander de l’aide à un professionnel de la thérapie comportementale. En quelques semaines seulement, il vous permet d’appliquer une méthode imparable sur vos troubles anxieux.

Petit à petit, vous apprenez à les comprendre et à les maîtriser. Vous n’apprenez donc pas seulement à les apprivoiser pour vivre avec, mais à les vaincre pour élargir votre conscience aux mécanismes de fonctionnement de la psyché humaine.

Néanmoins, une thérapie comportementale ne fait pas des miracles. Les meilleurs comportementalistes peuvent vous changer la vie, mais à condition que vous soyez prêt à fournir les efforts nécessaires.

Le comportementalisme n’est pas un médicament miracle, mais bien une thérapie qui demande des efforts. Un des efforts les plus importants consiste à ne pas retomber dans vos vieux travers une fois la thérapie conclue.

Effectivement, beaucoup de personnes anxieuses renaissent après une thérapie comportementale. Elles sont heureuses et comblées. Mais elles oublient qu’il leur reste du chemin à parcourir et des épreuves à affronter.

Elles considèrent que le plus dur est passé. Du coup, leur anxiété réapparaît en s’appuyant sur de nouvelles expériences difficiles. Voilà pourquoi il est essentiel de changer aussi son mode de vie et son regard sur le monde pour prolonger les bienfaits d’une thérapie.

Bien sûr, en cas de coup dur et de rechute, l’aide d’un comportementaliste est toujours d’actualité pour vous aider à rebondir.

Perte des cheveux et choc émotionnel

La chute des cheveux liée ne met pas directement en danger la santé de ceux qui en souffrent. Néanmoins, elle peut être à l’origine de nombreux troubles psychologiques puisqu’elle affecte durement l’amour-propre et l’image de soi.

Dans le cas d’un choc émotionnel, la chute des cheveux peut rajouter un poids supplémentaire extrêmement douloureux. En réagissant rapidement après un choc émotionnel, il est possible d’éviter une chute trop importante des cheveux.

Comme il est impossible de prévoir si le choc émotionnel aura ce genre de conséquence, il ne sert à rien d’investir dans des après-shampoings. En revanche, il est très utile de prendre le taureau par les cornes et de suivre rapidement une thérapie.

Après un événement traumatisant, il est préférable de ne pas laisser le temps refouler inefficacement les souvenirs.

Traiter le stress et l'anxiété pour ne plus perdre ses cheveux

Il est préférable de se tourner immédiatement vers un professionnel. Que ce soit un psychologue, un psychiatre ou un comportementaliste, chacun vous proposera des approches différentes.

À vous de voir celle qui vous convient le mieux. D’ailleurs, rien ne vous empêche de les essayer toutes, les unes après les autres. A ce sujet, je vous déconseille de le faire en même temps au risque de vous – thérapeutiquement parlant – ou de ne plus savoir à qui faire confiance et quoi ou quoi croire.

Perte des cheveux et anxiété : qu’est-ce qu’une pelade ?

Aujourd’hui encore, la pelade est trop souvent confondue avec les autres types de chutes des cheveux. L’alopécie en plaque – autre nom de la pelade – provoque la chute des cheveux par plaques entières.

La peau du crâne conserve son aspect normal, mais des plaques entières sont dépourvues de poils. Cette maladie est très rare et encore assez mal comprise. Il n’existe donc aucun traitement pour la combattre.

Ceux qui en souffrent n’ont pas vraiment d’autre choix que de se résigner. Surtout, rien ne permet de relier l’alopécie en plaque (pelade) au stress. Elle touche principalement les hommes de moins de 20 ans et affecte également le reste de la pilosité du corps.

Par ailleurs, près de 80 % des patients constatent une repousse des poils après six mois ou un an. En revanche, il est plus rare que les cheveux repoussent. C’est parfois le cas, quelques années plus tard.

Néanmoins, de nombreux cas de rechute sont répertoriés. Il n’y a donc pas beaucoup de certitude autour de cette maladie.

Comment faire pousser les cheveux après une pelade ?

L’ignorance de la science autour de cette maladie rend difficile d’y trouver un remède, même un remède de grand-mère. Les études hésitent entre un facteur héréditaire, une exposition à un produit chimique, une infection virale et le stress.

C’est surtout l’hypothèse d’une pathologie héréditaire qui fait actuellement consensus, notamment parce qu’elle est souvent associée à d’autres maladies. Si vous souffrez de pelade, il y a donc peu de chance que le stress en soit à l’origine.

Si vous êtes une personne très anxieuse, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas nécessaire d’apprendre à gérer votre stress. Néanmoins, les probabilités que cela soigne votre pelade sont proches de zéro. Heureusement, il existe des cas où les cheveux repoussent.

Il est donc possible d’espérer.

Pour autant, il n’existe pas de méthode miracle pour favoriser la repousse des cheveux après une alopécie par plaque. C’est aussi pour cela qu’il est important de la différencier des autres problèmes menant à la chute des cheveux.

L’évolution de la pelade est très imprévisible. Certaines personnes récupèrent tous leurs cheveux, d’autres ne perdent que des plaques toutes petites, etc.

Perte des cheveux et dépression nerveuse

La dépression nerveuse est une source de stress importante pour le corps. Quand cette pathologie mentale s’installe sur le long terme, elle a beaucoup de conséquences sur notre santé physique.

L’une de ces conséquences, c’est de s’en prendre à la bonne santé des cheveux. Ils pousseront notamment moins bien, moins vite et seront moins solides. Ils tomberont donc plus nombreux.

Par ailleurs, en même temps que le stress qu’elle provoque, la dépression nerveuse a des impacts importants sur la sécrétion de certaines hormones. Une bonne santé hormonale est ce qui donne à nos cheveux toute leur force et leur résistance.

Il n’est donc pas rare que les personnes dépressives constatent une chute plus importante que la normale de leurs cheveux. Dans certains cas extrêmes, cette chute des cheveux peut provoquer une alopécie. C’est d’ailleurs souvent le cas dans les syndromes post-traumatiques.

Ils s’accompagnent souvent d’une dépression et parfois d’une alopécie réactionnelle.

Alopécie et dépression nerveuse

Apprendre à reconnaître la dépression nerveuse est un exercice essentiel. Il en va de votre santé, mais également de celle de vos proches qui pourraient aussi en souffrir.

Il faut donc commencer par bien faire la différence entre un simple « coup de déprime » et la dépression nerveuse.

Perdre ses cheveux peut être le signe d'une dépression nerveuse

Pour simplifier, la différence entre les deux peut être considérée assez proche de la différence entre stress et anxiété. Il est parfaitement normal et sain d’avoir un coup de déprime face à une situation décevante, une épreuve particulièrement douloureuse ou exigeante.

Cependant, si ce coup de déprime s’installe trop dans la durée, on va commencer à parler de dépression. La dépression, tout comme l’anxiété, se caractérise par la rupture du lien habituel entre une situation réelle et vos sentiments.

Vous ne vous sentez plus triste à cause d’un événement, mais vous êtes simplement tout le temps triste. Voici les principaux signes d’une perte de cheveux liée à une dépression nerveuse:

  • Une grande tristesse,
  • Une grande fatigue,
  • Des problèmes de sommeil,
  • Le manque d’énergie et d’agitation,
  • Des troubles de l’appétit,
  • Des troubles sexuels,
  • Un sentiment de culpabilité et d’échec,
  • Des douleurs à l’estomac,
  • Une difficulté à se concentrer sur une tâche,
  • La perte d’intérêt pour les interactions sociales, amicales, amoureuses et professionnelles,
  • La difficulté à prendre des décisions,
  • Des pensées suicidaires.

Bien sûr, la nature et l’intensité de ces symptômes varient d’une personne à l’autre.

Comment arrêter une chute de cheveux due à la dépression ?

De toute évidence, vaincre la dépression devrait permettre naturellement d’arrêter la chute des cheveux. Le problème, c’est qu’il est impossible de simplement se décider à vaincre une pathologie mentale.

Venir à bout de la dépression nerveuse n’est pas obligatoirement un long parcours. Mais il faut avoir le courage de parcourir. Un courage parfois presque impossible à trouver quand on est déprimé.

Heureusement, rien ne vous oblige à faire ce chemin seul. Au contraire, demander de l’aide à ceux qui sont à même de nous en apporter est le premier pas essentiel vers la guérison. Cette aide peut prendre de nombreuses formes.

Beaucoup de gens se tournent vers leur proche. Mais il ne faut pas perdre de vue pour autant la nécessité de faire appel à des professionnels. Le secteur médical est évidemment une bonne solution, mais ce n’est pas la seule.

La dépression est souvent le dernier stade d’un mal-être généralisé que l’on peut relier à l’anxiété, à l’angoisse et au stress. Une fois de plus, l’aide d’un comportementaliste qui vous guidera tout au long d’une thérapie comportementale et cognitive peut s’avérer salvatrice dans bien des cas.

Quand le stress, l’angoisse et la dépression sont à l’origine de la chute de vos cheveux, la prise en charge rapide par un comportementaliste est une bonne solution. Elle permet de gérer vos problèmes en quelques semaines et d’éviter que la chute de vos cheveux n’atteigne des proportions trop importantes.

Perte des cheveux et anxiété : les cheveux repoussent-ils ?

Tout dépend de la nature de la chute et de ses causes. Nous avons vu que dans le cas d’une pelade, la repousse des cheveux était imprévisible. De plus, même si les cheveux repoussent, il n’est pas assuré qu’ils ne retombent pas ensuite.

En revanche, si vos cheveux tombent à cause du stress, alors il est tout à fait probable qu’ils repoussent, et même plutôt rapidement. Cependant, pour atteindre de bons résultats rapidement, il ne va pas falloir se contenter de demi-mesures.

Méditer une fois par semaine ne suffira pas et vous devrez entamer un véritable travail de fond sur votre anxiété, ses origines et ses conséquences. Ce travail de fond ne peut se passer de l’aide d’un comportementaliste, mais il permet d’améliorer rapidement votre gestion de l’anxiété.

Par ailleurs, il est aussi important de considérer la chute des cheveux comme un signe envoyé par votre corps. Au-delà du stress et de l’anxiété, la chute des cheveux peut aussi être due à de nombreuses carences, notamment en vitamines.

Comment faire pour ne plus perdre ses cheveux ?

Pour ne plus perdre ses cheveux, il faut évidemment lutter contre l’origine de leur chute. Si vous souffrez d’alopécie androgénétique, alors il n’y a pas grand-chose à faire. C’est un trait génétique très commun chez les hommes et qui se manifeste généralement autour des 30 ans.

Aucun produit miracle ne stoppera la chute. Ils pourront au mieux la ralentir, mais ce n’est pas garanti. Il n’est donc pas judicieux de s’empoisonner avec des produits achetés au hasard sur le Net.

Si votre alopécie est liée au stress, alors vous devez apprendre à gérer votre anxiété rapidement pour ne plus perdre de cheveux. Les résultats obtenus par un bon comportementaliste sont très rapides et très impressionnants.

D’ailleurs, même les hommes souffrant d’alopécie androgénétique remarquent que la chute est ralentie quand ils souffrent moins du stress. Effectivement, le stress est un accélérateur du vieillissement qu’il ne faut pas négliger.

Enfin, quand la chute des cheveux a des raisons médicales évidentes (choc traumatique, cancer, grossesse, etc.), il est possible de la ralentir, voire de la stopper avec des traitements à base de vitamines.

Dans les cas de chutes les plus extrêmes, on injecte directement les vitamines dans le muscle avec une seringue.

Les 6 vitamines essentielles pour freiner la perte des cheveux

Si vous avez perdu beaucoup de cheveux, que ce soit à cause du stress, de l’anxiété, ou d’un choc émotionnel, vous devez commencer par stopper la chute. Une fois que c’est fait, vous pouvez vous intéresser aux méthodes pour favoriser la pousse des cheveux.

Ainsi, vous pourrez retrouver votre chevelure d’antan en un rien de temps.

L’une des meilleures méthodes pour influencer la pousse et la qualité des cheveux, ce sont les vitamines que nous consommons.

  • La vitamine A est antioxydante. Elle donne de la souplesse et du brillant aux cheveux. Elle favorise aussi la sécrétion du sébum qui protège les cheveux et leur permet de se développer plus vite dans le follicule pileux.
  • La vitamine B3 permet de stimuler la bonne nutrition de la racine des cheveux. Les cheveux sont donc plus sains et plus résistants. Une fois que l’on a éliminé le stress à l’origine de leur chute, cela permet de récupérer de beaux cheveux plus vite.
  • La vitamine B5 qui est essentielle dans le processus de renouvellement des cellules. Elle permet donc d’aider la repousse des cheveux, surtout après un épisode traumatique qui a entraîné une chute massive.
  • La vitamine B8 ressemble beaucoup à la vitamine B5 dans ses nombreux bienfaits pour les cheveux. Néanmoins, elle est surtout excellente pour la santé du cuir chevelu.
  • La vitamine B12 offre une chevelure saine et une repousse beaucoup plus rapide quand elle est associée avec les quantités suffisantes de zinc et de fer.
  • La vitamine E a l’immense intérêt de favoriser la circulation sanguine dans le cuir chevelu. Cela permet de nourrir correctement les cheveux en irriguant suffisamment les follicules pileux. Cette vitamine permet donc à toutes les autres de faire leur travail.

Chute des cheveux : pourquoi les femmes perdent-elles beaucoup de cheveux ?

La chute des cheveux chez les hommes peut être à l’origine de nombreux complexes. Cependant, elle est largement considérée comme normale. Pour une femme, la solution peut s’avérer beaucoup plus délicate.

Si vous êtes une femme et que vous perdez beaucoup de cheveux, cela a peut-être un lien avec votre fatigue, votre stress ou votre anxiété. Dans ce cas-là, prenez du temps pour vous et faites-le nécessaire pour ne plus subir vos angoisses.

En revanche, si la chute de vos cheveux rend votre cuir chevelu visible, alors il est probable que vous souffriez d’une alopécie plus rare et plus problématique. Consultez rapidement un dermatologue pour en savoir plus.

Si le médecin ne trouve aucun problème particulier, alors vous souffrez sans doute d’un stress et d’une anxiété bien plus importants que vous ne le pensez.

Chute des cheveux : stress et cheveux blancs

Généralement, lorsque l’on s’interroge sur l’impact du stress sur les cheveux, la question de la dépigmentation vient juste après celle de la chute des cheveux. Effectivement, la sagesse populaire a tendance à dire que les cheveux blancs seraient plus nombreux chez les personnes stressées.

Le lien entre l’anxiété et la dépigmentation des cheveux n’est pas une certitude scientifique, mais de plus en plus d’études valident cette thèse.

La première hypothèse la plus répandue concerne le système immunitaire. Pendant longtemps, les scientifiques ont pensé que le stress provoquait des cheveux blancs en s’attaquant au système immunitaire.

C’est vrai que le stress a ce type d’impact délétère sur notre organisme, mais ce n’est pas pour cela qu’il provoque des cheveux blancs. Effectivement, toutes les études prouvent qu’il n’existe pas de lien entre dépigmentation et système immunitaire fragilisé par le stress.

Ensuite, une autre hypothèse a été émise: le stress provoque une sécrétion très importante de cortisol dans le sang (à tel point qu’on l’appelle hormone du stress). Une fois de plus, la réponse est ailleurs. En effet, des souris à qui on injectait des quantités importantes de cortisol n’ont pas souffert de dépigmentation des poils.

En fait, c’est l’excès d’adrénaline provoqué par le stress qui serait à l’origine des cheveux blancs.

Effectivement, les cellules souches présentent dans le follicule pileux sont notamment à l’origine de la pigmentation des cheveux. Quand le stress dégage des hauts taux d’adrénaline dans notre sang, cette adrénaline provoque un relâchement complet des cellules souches dans la kératine.

Ainsi nos cheveux se vident de leur pouvoir de pigmentation et repoussent blancs. Mieux gérer son stress et vaincre son anxiété permet donc de garder des cheveux pigmentés plus longtemps.

En bref, si on se résume, vous faites l’objet d’une perte de cheveux associée à de l’anxiété et vous cherchez une solution à l’un comme à l’autre.


Reflux gastrique : comment traiter ce symptôme d’anxiété ?

Reflux gastrique : comment traiter ce symptôme d’anxiété ?

Le reflux gastrique, aussi appelé reflux gastro-œsophagien ou RGO, correspond à l’irruption d’une partie de l’estomac dans l’œsophage.

Son acidité peut causer une irritation de l’œsophage, de la gorge et de la bouche. Un tel reflux est dû à un mauvais fonctionnement du sphincter œsophagien (le muscle qui ferme l’estomac).

Ce dysfonctionnement peut avoir plusieurs causes. L’alimentation et le stress sont les plus fréquents. Ils sont tous les deux souvent liés à l’anxiété et peuvent donc être traités par un comportementaliste professionnel spécialiste des troubles anxieux.

Dès lors, la question se pose de guérir anxiété.

Quels sont les symptômes du reflux gastrique ?

La régurgitation est le symptôme le plus courant du reflux gastrique. À la faveur d’une déglutition ou d’un autre mouvement de l’œsophage, vous sentez une vague d’acidité remonter dans votre gorge, parfois même jusqu’à la bouche.

À ce moment-là, il est très fréquent d’avoir l’impression que l’on va vomir. La plupart du temps, ce n’est pas le cas et le reflux gastrique ne provoque qu’une acidité désagréable et prononcée dans la bouche.

Ce symptôme principal du reflux gastrique connaît également quelques variations moins imposantes. Parfois, vous sentez une simple remontée acide qui ne va pas jusqu’à la bouche.

Ainsi, vous n’avez pas l’impression que vous allez vomir. Dans ce cas-là, le goût laissé par le reflux gastrique est moins imposant, mais il est toujours présent. Surtout, vous sentez une chaleur plus ou moins prononcée irradier dans votre gorge pendant quelques secondes.

Les autres symptômes d’un reflux gastrique sont :

  • Une sensation de brûlure dans le sternum qui irradie vers la gorge,
  • Des régurgitations,
  • Un goût acide et amer dans la bouche difficile à combattre,
  • Une voix enrouée, surtout le matin,
  • Des maux de gorge chroniques,
  • Une toux chronique,
  • Une mauvaise haleine persistante,
  • Une érosion de l’émail des dents,
  • De l’asthme.


Quelle est la cause d’un reflux gastrique ?

L’apparition d’un reflux gastrique chez un sujet sain est multifactorielle. Toutes les causes qui sont à l’origine d’un problème de reflux et d’acidité sont liées à l’environnement ou à l’hygiène de vie.

Ainsi, l’alimentation, l’activité physique, les vêtements portés, les médicaments et les troubles de l’anxiété peuvent être à l’origine de reflux gastriques plus ou moins importants.

Bien sûr, certaines maladies perturbent également la contraction du sphincter œsophagien.

Le stress et l’anxiété favorisent le reflux gastrique

Le reflux gastrique est du à un mauvais fonctionnement du sphincter œsophagien. Ce muscle permet de fermer la communication entre le bas de l’œsophage et l’estomac. Quand il dysfonctionne, le contenu de l’estomac remonte dans l’œsophage et parfois jusqu’à la gorge et la bouche.

Or, le stress et l’anxiété sont des facteurs importants de dysfonctionnement de l’estomac et du sphincter œsophagien. Ils agissent de deux manières différentes :

  • Les tensions liées au stress et à l’anxiété peuvent perturber la contraction du sphincter œsophagien. Résultat, les reflux gastriques et les remontées acides sont fréquents. Il arrive également que cela perturbe l’alimentation quand le sphincter ne laisse plus passer les aliments.
  • L’anxiété dérègle également le fonctionnement de l’estomac. Celui-ci peut avoir plus de mal à gérer et digérer les aliments. Sous l’effet des tensions corporelles induites par le stress et les troubles anxieux, il renvoie certains aliments en forçant le passage au niveau du sphincter. Ce phénomène s’accompagne souvent de crampes à l’estomac.

Une trop forte pression sur l’estomac

Comme nous venons de le voir, une forte pression sur l’estomac provoque des reflux gastriques, car elle empêche le sphincter œsophagien de fonctionner correctement.

Cependant, cette trop forte pression peut parfois être extérieure à l’organisme, manuelle et ne pas dépendre donc que de l’anxiété.

Ainsi, l’obésité et la grossesse sont des facteurs de risque importants. Dans le premier cas, le surpoids et les organes qui en souffrent appuient trop fortement sur l’estomac.

La pression provoque des remontées acides. Dans le second cas, c’est évidemment la croissance du fœtus qui va appuyer fortement sur l’estomac et provoquer un reflux gastrique.

Enfin, il faut savoir que des vêtements trop serrés à la taille peuvent faire le même effet. La mode actuelle est aux pantalons à taille haute qui soulignent efficacement les hanches.

Dès lors, il est tentant de serrer sa ceinture au niveau de la taille pour accentuer l’effet. LLe problème, c’est que la pression alors transférée sur l’estomac provoque des reflux gastriques douloureux.

Certains composés chimiques qui relâchent l’œsophage

Le sphincter œsophagien est un muscle particulièrement sensible. Nous ne pouvons pas le contrôler consciemment. Il doit être capable de s’ouvrir quand le cerveau reçoit les stimulations nécessaires.

Le problème d’un tel fonctionnement, c’est que certains composés chimiques peuvent provoquer l’ouverture du sphincter œsophagien, même quand elle n’est pas utile. Les deux composés chimiques les plus connus ayant ces conséquences se trouvent dans la menthe et dans la fumée de cigarette.

Ainsi, tous les chewing-gums et les bonbons à la menthe sont à éviter. De même, il est préférable de ne pas fumer quand on a des crises de reflux gastrique.

Quelles sont les substances qui irritent l’estomac et augmentent son acidité ?

L’augmentation de l’estomac favorise son irritation. Or, cette irritation se transmet inévitablement au sphincter œsophagien. Il devient alors incapable de remplir correctement son rôle. Il faut donc éviter les substances irritantes au même titre que celles qui produisent un relâchement du sphincter.

Ces substances sont assez nombreuses et se trouvent dans beaucoup des plats qui composent notre alimentation. Les personnes qui souffrent fortement des reflux gastriques doivent donc réorganiser leurs repas et leur hygiène de vie ce qui, parfois, peut relever de la prise de tête.

Enfin, on retrouve certaines de ces substances dans des médicaments, notamment les antibiotiques et les anti-inflammatoires. Si vous suivez un traitement médicamenteux, lisez attentivement la notice pour vérifier que les reflux gastriques font bien partie des effets secondaires.

Certaines maladies sont responsables du RGO

Enfin, certaines maladies peuvent provoquer des reflux gastriques en perturbant le sphincter œsophagien. C’est le cas notamment de la hernie hiatale et de la sclérodermie. Ces deux maladies interfèrent avec le système nerveux secondaire.

Résultat, le sphincter, sur lequel nous n’avons aucun contrôle conscient, ne se contracte pas correctement. Son ouverture et sa fermeture sont donc défectueuses.

Quand le reflux gastrique exerce une pression sur l'estomac

Quelles sont les conséquences d’un reflux gastrique ?

Le reflux gastrique a de nombreuses conséquences. Certaines sont bénignes et simplement pénibles au quotidien. D’autres sont plus graves et nécessitent une attention médicale, car leur évolution peut être préoccupante.

Heureusement, si le reflux gastrique est géré rapidement, notamment agissant sur ses causes les plus fréquentes (anxiété, surpoids, etc.), alors il n’a aucune conséquence.

Les conséquences physiques du RGO

Les conséquences physiques les plus fréquentes et les plus préoccupantes sont :

  • L’érosion définitive de l’émail des dents (les dents deviennent transparentes),
  • Des problèmes capillaires,
  • Une inflammation de l’œsophage (œsophagite) qui produit des saignements et des ulcères,
  • Des hémorragies de l’œsophage et de l’estomac,
  • Une sténose peptique (rétrécissement du diamètre de l’œsophage) qui empêche de s’alimenter correctement,
  • Le syndrome de l’œsophage de Barrett: les cellules de la paroi de l’œsophage sont remplacées progressivement par des cellules de l’estomac, ce qui favorise encore davantage l’inflammation.

Les conséquences psychiques du RGO

En soi, le RGO ou reflux gastro œsophagien est un problème mécanique. S’il est notoire qu’il est à rapporter à des problèmes physiques voire médicaux, il a aussi des origines et des conséquences psychiques.

Ainsi, une personne victime de troubles anxieux peut être victime d’un RGO tout en ressentant problèmes d’équilibres comme une sensation de tanguer et/ou observer voire une modification importante de son rapport à la réalité extérieure.

Dans le premier cas, cela signifie que cette personne n’a plus le sentiment de s’incarner et partant, ressent des vertiges lesquels sont le symptôme d’une trés forte anxiété.

Idem dans le second cas où le cerveau de la personne concernée considère qu’elle n’est pas en mesure de gérer la réalité extérieure et, dès lors, la protège du monde environnant en lui donnant le sentiment d’un brouillard diffus.

Il va de sans dire, ou écrire, que ces deux symptômes sont des sources d’angoisses qu’elle essaie de contrôler ce qui rajoute un stress conséquent pour cette même personne déjà en grande difficulté.

La personne peut donc constater que son anxiété s’aggrave et, partant en ressentir les effets physiques (cf. reflux gastrique) tout en nourrissant de l’inquiétude quant à la persistance ou l’aggravation de ses symptômes d’anxiété.

En conséquence de quoi la personne anticipe ce qui nourrit d’autant plus troubles anxieux et RGO. A ce sujet, n’oublions pas qu’en pareille situation le reflux gastrique s’inscrit dans une dimension somatique.

Faut-il consulter un médecin pour traiter un reflux gastrique ?

L’immense majorité des personnes souffrant d’un reflux gastrique le considère comme un simple désagrément. Alors, ils se contentent d’acheter des médicaments en vente libre dans le commerce pour soulager le problème.

Heureusement, dans la majorité des cas, c’est largement suffisant. En tout cas pour traiter temporairement une acidité trop élevée. Pour un traitement du reflux gastrique bénin à long terme, il n’existe pas de solution médicamenteuse.

En revanche, certains symptômes doivent vous pousser à consulter un médecin immédiatement. Ils sont le signe indéniable que vos reflux gastriques et vos problèmes d’estomac, quelle que soit leur origine, ont provoqué des troubles plus graves.

Voici donc la liste des symptômes à surveiller:

  • Une douleur pendant la déglutition,
  • La difficulté à avaler les aliments,
  • Du sang dans votre salive (pas seulement quand vous vous brossez les dents),
  • Le besoin répété de vous rincer la gorge,
  • Des vomissements,
  • Du sang coagulé (sombre, voire noir) dans vos selles,
  • Des selles très noires,
  • De la toux,
  • Une respiration asthmatique, surtout en position allongée.
Conséquences du RGO

Comment prévenir et soulager un reflux gastrique ?

Il est facile d’identifier un reflux gastrique sans l’aide d’un médecin. Si vous en souffrez, vous pouvez difficilement l’ignorer, car les symptômes du reflux s’imposent au quotidien.

En revanche, il est fréquent que ceux qui souffrent de reflux gastrique considèrent pendant des années que leurs douleurs et désagréments quotidiens constituent une norme. Pourtant, ces sensations de brûlures et de remontées acides ne sont pas normales.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe toute une série de bonnes habitudes à prendre pour l’imiter l’apparition de reflux gastriques. Ces astuces fonctionnent principalement sur les reflux liés à l’alimentation et à l’hygiène de vie:

  • Prendre de petits repas, légers mais plus fréquents dans la journée.
  • Éviter les aliments déconseillés en cas de reflux gastriques.
  • Manger lentement et mastiquer longuement chaque bouchée.
  • Attendre trois à quatre heures avant de s’allonger ou de se coucher après un repas.
  • Éviter les vêtements trop serrés à la taille.
  • Arrêter de fumer.
  • Pratiquer une activité physique régulière pour maintenir un poids de santé. Attention, cependant, certains sports sont déconseillés quand on souffre de problèmes d’estomac.
  • Surélever votre tête quand vous dormez (environ 15 cm au-dessus du niveau de l’estomac).

Par ailleurs, il ne faut pas minimiser l’impact du stress sur les reflux gastriques. Les personnes qui souffrent de troubles anxieux sont statistiquement très présentes parmi ceux qui souffrent de reflux gastriques.

Ainsi, soigner son trouble anxieux permet souvent de prévenir et de soulager les reflux gastriques. Pour cela, il est recommandé de solliciter l’aide d’un comportementaliste.

Grâce à des techniques professionnelles et spécialisées, il pourra supprimer votre trouble en quelques semaines.

Les brûlures d’estomac sont-elles liées au stress ?

Le stress est un facteur aggravant des brûlures d’estomac. Il est même l’un des facteurs les plus souvent cités parmi les causes des brûlures d’estomac. Les tensions liées au stress et à l’anxiété ont tendance à augmenter l’acidité de l’estomac.

Cette acidité est à l’origine des brûlures d’estomac, mais pas seulement. Comme nous l’avons vu plus tôt, une trop forte acidité de l’estomac provoque également des reflux gastriques.

Par ailleurs, le stress a deux conséquences majeures sur le sphincter œsophagien. D’abord, il le fragilise et perturbe son fonctionnement. En l’empêchant de se contracter correctement, il l’empêche de refermer l’estomac.

Ensuite, le stress rend le sphincter œsophagien plus sensible à l’acidité. Comme l’acidité est aussi augmentée par le stress, le sphincter fragilisé va s’ouvrir plus facilement. Résultat, les sucs digestifs remontent et on appelle cela des reflux gastriques.

Apprendre à gérer son stress est donc l’une des seules solutions à long terme pour se débarrasser des reflux gastriques. Les médicaments sont généralement efficaces temporairement seulement.

Lutter contre l’anxiété avec l’aide d’un comportementaliste spécialisé est donc le meilleur moyen de trouver une solution durable à ce problème du quotidien. De plus, c’est une solution bien moins lourde qu’une prise quotidienne de médicament jusqu’à la fin de votre vie.

Comment le stress agit-il sur l’estomac ?

Le stress agit sur l’estomac de bien des manières différentes. Lutter contre l’anxiété pour supprimer ses symptômes du reflux gastro-œsophagien est une bonne solution.

Cependant, vaincre son stress avec un comportementaliste permet également de se débarrasser de nombreux problèmes gastriques qui touchent l’estomac et l’ensemble du système digestif.

Effectivement, le système digestif en général – et l’estomac en particulier – a reçu le surnom de « deuxième cerveau » depuis quelques années. De récentes découvertes ont permis de prouver que l’estomac produisait ses propres neurones et disposait d’un système nerveux complexe.

Bien sûr, il ne vit pas en autarcie et communique avec notre système nerveux principal guidé par le cerveau. Cela a permis de prouver l’influence majeure que le cerveau a sur l’estomac et inversement.

Ainsi, quand l’anxiété s’attaque à votre cerveau et paralyse votre système nerveux central, elle se propage aussi dans l’estomac. Les tensions peuvent s’y accumuler et provoquer de nombreux désagréments, maux et maladies.

Les symptômes les plus fréquents de l’effet du stress et de l’anxiété sur l’estomac sont:

  • Des ballonnements,
  • Des crampes,
  • La sensation d’un estomac noué,
  • Des nausées,
  • Des diarrhées.

Anxiété et flore intestinale

Le lien étroit et particulier entre le cerveau et l’estomac repose également sur la flore intestinale. Derrière cette expression se cachent en réalité les milliards de bactéries bienfaisantes et bien utiles qui forment notre microbiote personnel.

La qualité de cette flore intestinale détermine la qualité de notre digestion, mais elle a aussi un impact sur l’humeur, la dépression et l’anxiété. Ainsi, bien manger est une clé essentielle au bien-être psychique.

Comment le reflux gastrique affecte t'il la flore intestinale?

Par ailleurs, l’inverse semble également vrai aussi. Votre anxiété, votre stress et vos humeurs ont un impact sur votre flore intestinale. Un impact d’autant plus important en cas d’acidité gastrique élevée. Une trop forte acidité détruit une partie essentielle du microbiote.

Voilà pourquoi l’anxiété est également liée à l’obésité, au-delà des comportements alimentaires compensatoires. Reprendre sa vie en main pour sortir de ses tourments psychiques passe donc par une approche généralisée des problèmes.

Ainsi, reprendre une activité physique et améliorer son alimentation ne peuvent pas se passer d’une thérapie cognitive et comportementale pour vaincre le stress, l’anxiété, l’angoisse et la dépression.

Comment vaincre durablement le stress ?

Il existe de nombreuses méthodes pour combattre le stress au quotidien:

  • Pratiquer la cohérence cardiaque,
  • Pratiquer la méditation,
  • Faire du yoga,
  • Avoir une activité physique et sportive régulière et suffisante,
  • Développer sa créativité,
  • Se tourner vers des loisirs qui nous calment et nous détendent,
  • Se défouler physiquement suffisamment tous les jours,
  • Faire des pauses régulières dans la journée,
  • Marcher pendant ses pauses,
  • Éviter d’utiliser son smartphone ou son ordinateur pendant ses moments de calme,
  • S’étirer suffisamment et régulièrement,
  • Organiser sa journée pour limiter les angoisses liées aux retards,
  • S’alimenter correctement,
  • Boire suffisamment,
  • Manger léger.

Cependant, toutes ces techniques permettent de lutter efficacement contre un stress environnemental. Or, ce stress est une réaction naturelle face à une situation qui nous dépasse.

Notre vie moderne nous impose des quantités de stress trop importantes et nous sommes tous obligés d’augmenter notre seuil de tolérance grâce à ces astuces et ces techniques.

Néanmoins, le vrai problème qui devient difficile à gérer seul, c’est quand le stress se transforme en anxiété généralisée qui conduit à une grande fatigue.

On parle alors de troubles anxieux et de petites techniques appliquées au quotidien ne suffisent plus à le gérer quotidiennement. L’anxiété doit être vaincue durablement et ce ne sont pas les médicaments contre l’anxiété qui, à eux seuls, vont résoudre le problème.

En effet,, une thérapie cognitive avec un comportementaliste reste la solution la plus accessible, la plus durable (contrairement aux médicaments) et la plus rapide (quelques semaines seulement).

Comment soigner un reflux gastrique ?

Le reflux gastro-œsophagien est multifactoriel. Nous avons longuement décrit l’ensemble de ces facteurs dans cet article. Par conséquent, soigner un reflux gastrique nécessite de s’attaquer à l’ensemble des causes.

Avec une observation minutieuse des réactions de votre corps, vous constatez si la situation s’améliore. Cela vous permet d’éliminer progressivement les facteurs de risques qui ne vous concernent pas. Vous pouvez alors traiter précisément la cause de vos reflux.

Une telle méthode est bien souvent nécessaire, car tous les reflux gastriques n’ont pas les mêmes causes. Certaines personnes boivent énormément de café et souffrent de reflux. Elles arrêtent alors de consommer cette boisson qu’elles aiment tant. Mais elles ne constatent aucune amélioration après plusieurs semaines de privation.

Dés lors, il devient nécessaire de poursuivre les recherches en continuant à éliminer certains comportements.

Bien sûr, il ne faut pas perdre de vue que certaines causes agissent en synergie. L’une des causes les plus fréquentes, c’est évidemment le stress.

Vous pouvez supprimer les reflux gastriques en vous privant de nombreux aliments. Cependant, ces aliments ne provoquent peut-être aucun reflux gastrique si vous ne souffrez pas d’un trouble anxieux.

Voilà pourquoi il faut avancer avec méthode, notamment en demandant l’aide d’un comportementaliste.

Pourquoi faut-il arrêter de fumer pour lutter contre le reflux gastrique ?

L’impact de la cigarette sur le reflux gastrique est bien connu. Nous avons déjà expliqué que certains composants de la fumée agissaient directement sur le sphincter œsophagien. Ces composants perturbent sa contraction. Il ne ferme plus correctement l’estomac et les acides de digestion qu’il contient remontent jusqu’à la bouche.

Il ne faut cependant pas négliger un impact indirect de la cigarette sur les reflux gastriques. Effectivement, fumer est un facteur aggravant des états de stress et d’anxiété.

Les premières cigarettes aident à la détente, c’est vrai. Néanmoins, quand l’addiction s’installe, vous ne fumez plus pour vous détendre, mais pour retrouver un niveau de stress normal.

Résultat, chaque fois que vous ne fumez pas, votre stress augmente. L’addiction à la cigarette est principalement psychologique. La nicotine est un composant dont il est relativement aisé de se sevrer puisque le corps s’en débarrasse en 10 jours à peine.

S’il est si dur d’arrêter de fumer, c’est à cause de l’impact de la cigarette sur notre psychisme.

Ici encore, gérer son addiction et toutes ses conséquences (sur notre quotidien ou notre estomac et ses reflux) nécessite l’aide d’un comportementaliste spécialisé en thérapie cognitive et en gestion du stress.

Comment soigner un reflux gastrique naturellement ?

Une thérapie menée par un thérapeute comportemental prend généralement plusieurs semaines pour vous débarrasser définitivement de vos troubles anxieux.

En parallèle, vous pouvez tout à fait agir sur votre reflux gastrique de manière plus ciblée grâce à des astuces totalement naturelles.

Comme les médicaments, elles ont un effet temporaire qui disparaît si vous arrêtez de les appliquer. En revanche, contrairement aux médicaments, elles n’ont pas de conséquences néfastes sur le reste de l’organisme.

Voici quelques astuces pour soigner un reflux gastrique naturellement:

  • Fractionnez vos repas : mangez plus souvent, mais moins.
  • Arrêtez les boissons gazeuses.
  • Buvez 150 ml pendant les repas (de 30 min avant à 1 h après le repas).
  • Évitez les fruits crus à la fin du repas, car ils favorisent la fermentation et l’augmentation de l’acidité.
  • Optez pour une cuisson douce des aliments (à la vapeur par exemple).
  • Ne vous allongez pas juste après le repas..
  • Utilisez un cataplasme pour l’estomac à base de miel, de gingembre, de banane et d’argile.
  • Pratiquez la cure de soupe miso.
  • Arrêtez de manger juste avant la satiété (mangez lentement pour la repérer plus facilement).
  • Soignez votre constipation si vous en souffrez.

Les traitements naturels contre les remontées acides

Pour soigner rapidement et temporairement vos reflux gastriques, vous pouvez aussi vous tourner vers des produits et des traitements naturels efficaces:

  • La tisane de graines de fenouil,
  • Le jus de choucroute lactofermenté,
  • De l’aloe vera,
  • Du lait d’argile blanche,
  • L’argile verte en cataplasme (à appliquer sur l’estomac, pas à avaler),
  • L’huile essentielle de basilic,
  • Le vinaigre de cidre,
  • Un bon massage de pied (la réflexologie plantaire peut soulager l’estomac),
  • L’huile essentielle de menthe poivrée,
  • Le macérât de bourgeons de figuier.

Tous ces remèdes de grand-mère ont fait leurs preuves pendant des siècles. Prenez le temps de vous renseigner longuement sur la meilleure manière de les préparer et de les utiliser.

Aucun de ces produits n’est dangereux pour la santé, mais il serait dommage de mal les utiliser et d’aggraver vos douleurs à l’estomac.

Enfin, ne perdez pas de vue que ces solutions ne sont que temporaires. Il est donc essentiel d’agir sur la cause à l’origine des reflux gastriques.

Est-ce que le miel est bon contre les brûlures d’estomac ?

Le miel est connu depuis des siècles pour ses vertus anti-infectieuses et anti-inflammatoires. Il était même utilisé pendant longtemps sur les plaies pour réduire les risques d’infections et accélérer la cicatrisation.

Toutes ces vertus peuvent être utilisées pour soigner les brûlures d’estomac. L’action anti-inflammatoire et anti-infectieuse du miel lui permet de lutter contre les infections de l’estomac et de l’intestin. Il réduit les risques d’inflammation et d’ulcères.

Indirectement, le miel permet de lutter contre les brûlures de l’estomac. Son action sur la flore intestinale réduit également l’acidité de l’estomac. Ainsi, il diminue les reflux gastriques. En revanche, il ne résout pas le problème.

Vous gaver de bonbons au miel ne vous permettra pas de soigner vos troubles digestifs s’ils sont liés à l’angoisse, au stress ou à l’anxiété.

Le lait soulage-t-il le reflux gastrique ?

Le lait est recommandé depuis longtemps par les médecins pour lutter contre les brûlures d’estomac. Effectivement, le lait entier permet de diminuer rapidement la sensation de brûlure à l’estomac. Il est donc très efficace.

En revanche, il ne soulage pas du tout les reflux gastriques, bien au contraire. Le lait contient de grandes quantités de caséine (une protéine typique des produits laitiers).

Or, la caséine augmente la production d’acide chlorhydrique. Elle augmente donc l’acidité de l’estomac. Une acidité qui, ensuite, produit davantage de reflux gastriques.

Le lait, au même titre que n’importe quelle boisson avec un pH moins acide que les sucs gastriques, procure donc un soulagement immédiat. Cependant, ce soulagement est toujours temporaire. Dans le cas du lait, il précède même une aggravation importante des brûlures et des reflux.

Il faut donc éviter de boire du lait.

Quels aliments éviter pour le reflux gastrique ?

Les aliments favorisant les remontées acides sont nombreux et il est impossible d’en faire une liste exhaustive. On peut néanmoins en faire une liste générale pour se guider parmi les aliments à éviter:

  • Les aliments riches en matières grasses,
  • La friture,
  • La charcuterie et les viandes faisandées,
  • Produits laitiers (lait, yaourt, fromages, etc.),
  • Fruits oléagineux,
  • Chocolat,
  • Piments,
  • Épices,
  • Le pain frais (surtout sa mie très riche en levain),
  • La farine,
  • Les céréales complètes,
  • Poissons gras,
  • Légumes secs,
  • Certains légumes frais (chou, navets, oignons, concombres, artichauts, poivrons, etc.),
  • Les agrumes et leurs jus,
  • Les sodas,
  • Le jus de tomates,
  • L’alcool.
Refllux gastrique ou reflux gastro oesophagien: Il est nécessaire d'adopter une alimentation spécifique

Bien sûr, il n’est pas nécessaire de vous priver définitivement de tous ces aliments. Il est d’ailleurs impossible de vivre normalement en France sans beaucoup d’entre eux.

Cependant, vous devez surveiller votre consommation pour éviter d’en abuser. Vous devez également avoir une bonne hygiène de vie.

Surtout, si vous souhaitez échapper à ce genre de privation, vous devez apprendre à gérer le stress et à vaincre l’anxiété. Pour cela, l’idéal est d’avoir recours à une thérapie cognitive proposée par un comportementaliste professionnel.

Quels aliments manger en cas de reflux gastrique ?

Si vous souffrez d’une crise de reflux gastro-œsophagien, vous pouvez agir rapidement sur les brûlures en sélectionnant quelques aliments. Ils vous soulageront rapidement et limiteront les remontées acides:

  • Volailles sans la peau,
  • Poissons maigres,
  • Tofu,
  • Tous les aliments riches en fibres,
  • Les huiles riches en oméga 3 (colza, lin, olive, noix),
  • L’avocat.

Quels sont les sports déconseillés quand on souffre de reflux gastrique ?

On conseille souvent aux personnes anxieuses de faire plus de sport. C’est un excellent conseil, surtout dans le cadre d’une thérapie comportementale. Néanmoins, si votre anxiété est à l’origine de vos brûlures d’estomac et de vos reflux gastriques, vous devez éviter certains sports.

Ainsi, il faudra éviter les sports qui impliquent trop de flexion du buste comme l’aviron ou la gymnastique. On évitera aussi ceux qui augmentent la pression abdominale comme la course à pied.

Enfin, on évitera les sports de combat, car les coups dans l’abdomen augmentent l’acidité gastrique.

Le cercle vicieux de la fatigue et du gastrique

Les reflux gastriques posent de gros problèmes la nuit. Effectivement, la position allongée est celle qui favorise le plus les remontées acides, car la gravité ne permet plus de lutter contre elles.

Les douleurs sont plus importantes la nuit et leurs conséquences sur l’œsophage et le sommeil sont dévastatrices. Le problème, c’est que ceux qui en souffrent entrent alors dans un cercle vicieux. Les reflux gastriques diminuent la qualité du sommeil et augmentent la fatigue générale.

Or, la fatigue augmente l’anxiété et les tensions liées au stress. Résultat, l’acidité gastrique augmente encore et les reflux gastriques sont de plus en plus douloureux. Une fois encore, il faut briser ce cercle vicieux en gérant directement son anxiété.

Bien sûr, apaiser temporairement les brûlures d’estomac permet de trouver plus facilement le sommeil. Cependant, la nuit est longue et l’effet se dissipe.