Personne anxieuse : 7 comportements significatifs

Personne anxieuse : 7 comportements significatifs

L’anxiété concerne des millions de Français. Malgré cela, elle est encore très souvent confondue avec l’angoisse. Trouble de l’anxiété, personnalité anxieuse, anxiété sociale ou généralisée : la multiplicité des syndromes et des symptômes de l’anxiété comme diverses tensions nerveuses n’aide pas à la reconnaître.

Alors, comment savoir si l’on souffre d’anxiété ? Comment savoir si l’on est une personne anxieuse et comment soigner naturellement un trouble anxieux ?

Comment reconnaître qu’on est anxieux ?

La première étape pour comprendre si l’on est une personne anxieuse, c’est d’apprendre à reconnaître lorsque l’on est anxieux et, par conséquent, comment traiter l’anxiété.

En effet, l’anxiété est un sentiment très répandu et très fréquent, et la ressentir de manière ponctuelle ne fait pas de vous une personne anxieuse.

Cependant, l’un des points habituels de reconnaissance de l’anxiété consiste à évaluer si votre cerveau tourne en boucle.

Néanmoins, il est possible de développer une personnalité anxieuse sur le tard, d’où l’importance d’apprendre à en reconnaître les symptômes. Au-delà des symptômes que je détaille dans cet article, l’anxiété se caractérise par un sentiment envahissant de peur et d’inquiétude qu’il est difficile de combattre d’autant plus que s’installe durablement un mal-être intérieur.

Ces sensations psychologiques peuvent avoir des conséquences physiologiques plus ou moins importantes. Lorsqu’une personne équilibrée est placée face à une situation stressante, il est tout à fait naturel qu’elle ressente de l’anxiété.

On parle alors aussi de stress. Il est d’ailleurs possible de travailler et d’améliorer son seuil de tolérance au stress.

En revanche, lorsqu’une personne ressent de l’anxiété à propos de quelque chose dont elle ne sait rien, on commence à parler de trouble de l’anxiété.

Parfois, le sujet va ressentir de l’anxiété devant des situations qu’il est le seul à juger stressantes. On parle alors toujours de trouble anxieux, et le praticien s’appuie sur la nature de ces situations pour démarrer un travail thérapeutique.



Comment savoir si je fais de l’anxiété ?

Pour savoir si vous souffrez d’anxiété, il faut évaluer l’importance des symptômes et les situations qui les font apparaître. Après un événement traumatisant, certaines personnes souffrent d’anxiétés profondes. Néanmoins, il est inapproprié de parler de troubles de l’anxiété.

Il s’agit plutôt alors d’un choc post-traumatique.

Pour savoir si vous faites de l’anxiété, interrogez donc vos sensations et vos sentiments. Si vous ressentez une inquiétude démesurée face à une situation, vous souffrez probablement d’anxiété.

De même, si vous repoussez constamment certaines obligations, plus par crainte que par paresse, votre décision est sans doute motivée par l’anxiété. Évidemment, la question du contexte dans lequel vous ressentez cette inquiétude est importante. De même, l’impact de votre anxiété doit être pris en compte.

Souffrir d’un important stress avant un examen majeur, c’est normal. Rater son examen ou refuser de s’y rendre à cause de l’anxiété, c’est un problème.

Dans la même veine, avoir mal au ventre en pareille situation peut être normal à la condition que cela ne soit pas chronique.

Quelles personnalités sont exposées à l’anxiété ?

Chez beaucoup de personnes anxieuses, l’anxiété reste vécue en silence pendant de longues années. Souvent, c’est l’ignorance qui empêche les personnalités anxieuses de mieux se comprendre et de se soigner.

C’est de cette façon que beaucoup de personnes focalisent leur attention sur des problèmes de rythme cardiaque irrégulier alors que cela n’a rien de médical et que ce n’est donc qu’un symptôme d’anxiété.

Comment identifier une personne souffrant d'anxiété

Dès lors, il est donc très important de connaître et de comprendre ces symptômes. Surtout, il est essentiel de garder à l’esprit qu’il est rare d’être seulement anxieux.

Les hyperactifs, les personnalités surdouées, les dépressifs et bien d’autres personnalités souffrent d’anxiété.

Peut-on faire un test pour savoir si on a de l’anxiété ?

Beaucoup de personnes anxieuses vivent très longtemps sans mettre de mot sur le mal qui les ronge. Habituées à fuir les obligations et à procrastiner, elles se sont habituées à endosser l’habit du paresseux.

En réalité, il n’est pas rare que les personnes anxieuses souffrent également d’hyperactivité cognitive. Leur anxiété pourrait leur servir de moteur intellectuel, mais elle se présente en si grande quantité qu’elle devient paralysante, et c’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il est probable que la personne souffre d’anxiété généralisée.

Découvrir que l’on souffre d’un trouble de l’anxiété est donc le premier pas pour s’en sortir. Bien souvent, poser un diagnostic (même s’il n’est pas médical ou psychiatrique) apaise déjà partiellement la douleur quotidienne.

Surtout, cela donne les armes nécessaires pour affronter les conséquences de l’anxiété. Des conséquences douloureuses impossibles à combattre quand on ignore leur origine.

Sur Internet, il existe de nombreux tests qui permettent de déterminer si l’on est une personne anxieuse ou non. Ces tests reposent tous sur le principe de l’autoévaluation.

En répondant à des questions le plus sincèrement possible, vous permettez au site internet de déterminer si vous souffrez d’un trouble anxieux. Ce n’est donc pas parfaitement fiable mais c’est un bon début.

Bien sûr, cela ne remplace pas le diagnostic d’un médecin ou d’un comportementaliste qualifié.

Qu’est-ce que l’échelle d’appréciation de l’anxiété d’Hamilton ?

L’échelle d’appréciation de l’anxiété d’Hamilton est un outil utilisé par les professionnels de santé et par certains comportementalistes. Elle ne permet pas de déterminer la présence ou non d’un trouble anxieux. Elle est utilisée une fois que le diagnostic de l’anxiété a été posé.

Elle permet alors d’évaluer l’intensité des symptômes liés à l’anxiété et à la dépression. C’est un outil efficace pour mieux cerner les besoins d’un patient anxieux. Comme je le disais un peu plus tôt, il est rare que l’anxiété se présente seule.

Bien souvent, elle est stimulée par d’autres problèmes, d’autres pathologies ou des particularités liées à la personnalité du patient. Dans ce cas-là, l’échelle d’Hamilton permet de comprendre plus précisément l’impact et la place du trouble anxieux dans les problèmes que rencontre la personne anxieuse.

Il est possible de trouver des tests utilisant l’échelle d’Hamilton sur internet.

En revanche, ils présentent un intérêt très limité pour les patients. Son résultat sera surtout utile aux professionnels de santé. Certaines questions s’adressent même directement au professionnel de santé (notamment au sujet du comportement pendant l’entretien) et non pas à la personne anxieuse.

Comment reconnaître une personne anxieuse ?

Parmi ceux qui s’intéressent à l’anxiété, il n’y a pas que ceux qui en souffrent. À cause de leurs particularités et des souffrances qu’ils supportent au quotidien, les anxieux sont parfois difficiles à vivre pour leur entourage.

Ils sont également nombreux à ne pas avoir posé de diagnostic sur le mal qui les ronge. Résultat, c’est souvent l’entourage qui entame le travail nécessaire pour nommer et traiter le problème.

Voilà pourquoi il est important de savoir reconnaître une personne anxieuse. Reconnaître l’anxiété chez quelqu’un d’autre n’est pas toujours chose aisée.

Il faut commencer par se concentrer sur les symptômes les plus visibles.

Les symptômes d’une personne anxieuse

  • L’incapacité à lâcher prise,
  • Des réactions qui semblent parfois paranoïaques,
  • Une agitation excessive,
  • Pertes d’équilibre,
  • Une tendance à procrastiner excessivement,
  • L’incapacité à se concentrer longuement sur une tâche ou un projet,
  • Une chute de la libido (perte de l’érection chez certains hommes),
  • Ou, au contraire, une hyper sexualité compensatrice,
  • Se sentir déréalisé(e) ou dépersonnalisé(e).

Ces signes physiques peuvent vous donner de premières indications. Ils sont des indices qui vous donnent une première piste, mais il faudra entamer un dialogue avec la personne concernée.

Si elle admet ressentir les symptômes psychiques liés à l’anxiété, alors il faut la pousser à en parler avec un professionnel.

Comment se comporter avec une personne anxieuse ?

Vivre avec une personne qui souffre d’une forte tension intérieure n’est pas facile. Il est normal de vouloir être présent et d’essayer d’aider la personne qui souffre. Malheureusement, les personnes qui ont du mal à être présentes à elles-mêmes ne prennent pas toujours la mesure des efforts de leurs proches pour les aider.

Il faut alors savoir se protéger soi-même pour ne pas être blessé(e) par les comportements parfois inconsidérés des anxieux. Avant toute chose, pour aider un proche anxieux, il faut se renseigner sur le problème qu’il rencontre.

Il faut s’informer longuement pour comprendre les mécanismes derrière l’anxiété. Ensuite, il faut en discuter avec la personne concernée et essayer de l’amener à reconnaître le problème.

Comment faire avec une personne anxieuse

Si c’est déjà fait, il faut le guider vers un traitement, puis soutenir ce traitement au quotidien. Attention tout de même à ne pas essayer de se substituer à un suivi professionnel. Certaines personnes anxieuses refusent l’aide des médecins et d’un comportementaliste.

Leurs inquiétudes et leur procrastination prennent le dessus. C’est un problème majeur, mais vous ne pouvez pas prendre le risque de vous épuiser pour soutenir quelqu’un qui ne fait aucun effort.

Il est absolument essentiel de prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin des autres.

Comment faire pour ne plus être une personne anxieuse ?

Comme vous l’avez compris, il existe plusieurs « courants » thérapeutiques pour ne plus être une personne anxieuse. Les 4 principales sont :

  • La psychologie clinique,
  • La psychiatrie,
  • La psychanalyse,
  • La thérapie brève,

Chacune correspond à une demande, à une recherche spécifique. Dès lors, ne plus être une personne anxieuse repose sur le mode d’investissement souhaité.

Dès lors, de multiples questions s’imposent à vous, cette personne anxieuse :

  • Souhaitez-vous comprendre et cheminer à votre rythme ?
  • Préférez-vous faire des liens entre votre une histoire de vie et vos troubles anxieux ?
  • Plutôt faire des liens entre vos relations intra familiales (papa et maman) et votre anxiété ?
  • Prendre des médicaments ce qui n’est pas une façon naturelle de soigner l’anxiété ?
  • Ou, enfin, ne pas travailler sur le « pourquoi » mais sur le « comment » et dès lors, arriver à retrouver la sérénité en moins de 2 mois ?

Je vous laisse le soin de répondre à ces questions à l’aide de tous les article que vous trouverez dans ce blog.


Anxiété d’anticipation : comment s’en défaire ?

Anxiété d’anticipation : comment s’en défaire ?

L’anticipation est une réaction saine face à certaines situations. Une bonne capacité à anticiper permet d’éviter de nombreux problèmes. Elle est même la marque d’une intelligence conceptuelle particulièrement marquée.

Cependant, quand l’anticipation devient permanente et pousse à imaginer le pire, on parle d’anxiété d’anticipation. Les troubles anxieux sont difficiles à vivre, mais ils se soignent très bien.

Pour autant, la question primordiale reste de savoir comment traiter l’anxiété d’anticipation et, partant, comment soigner une grande anxiété sans antidépresseur ?

Définition de l’anxiété d’anticipation

L’anxiété d’anticipation n’est pas un trouble anxieux à proprement parler. L’anticipation anxieuse est plutôt une conséquence, ou un symptôme, des personnalités anxieuses. On la retrouve dans de nombreux troubles anxieux, notamment l’anxiété généralisée, l’anxiété sociale, l’anxiété de séparation, la phobie des hauteurs, la etc.

L’anxiété d’anticipation en tant que symptômes a tout de même été définie. En fait, l’anxiété d’anticipation est une forme d’angoisse exclusivement tournée vers le futur comme, par exemple, la phobie du dentiste anesthésie générale. Dans certains cas d’anxiété sociale limitée, par exemple, le patient angoisse exclusivement sur des événements passés.

Après une rencontre, il rejoue en boucle le dialogue dans sa tête en s’inquiétant d’être passé pour un idiot. L’anxiété d’anticipation consiste à développer une angoisse pour les événements à venir, petits ou grands.

Elle peut s’attacher à la question de la carrière aussi bien qu’au fait d’aller faire ses courses. Dans tous les cas, la personne imagine immédiatement le pire et tente de s’y préparer. Parfois, il en finit totalement paralysé et n’ose plus rien faire ce qui est souvent le cas dans des situations de crises vertigineuses, un symptôme d’anxiété.

Ceci est bien la preuve que plus vous essayez de contrôler ce dont vous avez peur qu’il vous échappe, plus vous perdez le contrôle. Il en est exactement de même quand la peur de perdre le contrôle est présente à la faveur de phobie d’impulsion.



Pourquoi anticipez-vous toujours le pire ?

Les origines des troubles anxieux sont toujours difficiles à affirmer. En fait, elles varient beaucoup d’un patient à l’autre. Souvent, les spécialistes estiment qu’il est nécessaire de faire du cas par cas.

Certains patients développent leur anxiété après un traumatisme survenu pendant l’enfance, l’adolescence ou l’âge adulte. C’est par exemple le cas typique en matière d’hypocondrie. Dans d’autres cas, ils sont devenus anxieux à cause de leurs parents eux-mêmes anxieux ou violents physiquement ou psychologiquement.

Connaître l’origine de l’anxiété d’anticipation est encore plus compliqué puisqu’un trouble anxieux peut se développer suite à un traumatisme, puis produire une anxiété d’anticipation au fil des ans.

Les troubles anxieux évoluent et peuvent empirer au contact de nouveaux traumatismes. Des traumatismes parfois provoqués par le simple fait d’avoir peur. C’est le cas des phobies, puis de la peur des phobies, par exemple.

Souffrir d’anxiété d’anticipation n’est donc pas anodin et certainement pas de tout repos. Vous devez prendre vos troubles anxieux au sérieux et consulter rapidement quelqu’un pour les soigner.

L’anxiété d’anticipation dans le couple

Quand l’anxiété d’anticipation s’installe dans le couple, on parle aussi parfois d’angoisse amoureuse. Les patients qui en souffrent imaginent que leur partenaire va les quitter ce qui alimente leur peur.

C’est souvent une peur irrationnelle qui peut rendre jaloux, possessif, paranoïaque, voire violent (physiquement ou psychologiquement), dans les cas les plus graves. Le ou la partenaire finit alors effectivement par s’en aller.

Comment arrêter d'imaginer le pire et mieux gérer son stress?

L’angoisse amoureuse se caractérise généralement par un inconfort émotionnel ou une inquiétude excessive dès que le ou la partenaire s’absente. Les spécialistes l’associent donc souvent avec l’anxiété de séparation qui est un trouble anxieux parmi les plus fréquents chez les enfants.

Il persiste parfois à l’âge adulte, s’appuyant ou provoquant d’autres troubles anxieux.

Les personnes qui en souffrent doivent impérativement en parler à la personne qu’elles fréquentent. Ainsi, elles pourront discuter plus calmement de leurs réactions parfois déroutantes. Quand le couple est solide, le partenaire peut également aménager certains de ses comportements pour faciliter le quotidien du couple.

Néanmoins, il ne faut accepter cette situation qu’à une seule condition indispensable : que la personne anxieuse se fasse soigner auprès d’un spécialiste.

Pourquoi a-t-on peur de tout en vieillissant ?

L’anxiété et les troubles anxieux deviennent de plus en plus importants en vieillissant.

Après 60 ans, près d’une femme sur deux en souffre en France! Les seniors sont donc les plus touchés par l’anxiété et les patients atteints de troubles anxieux représentent plus de 10 % de la population française totale.

Actuellement, la science ne sait pas exactement pourquoi les personnes âgées sont plus anxieuses. Une chose est sûre, les enfants et les jeunes adultes sont beaucoup plus téméraires, mais ils se calment avec l’âge.

Certaines études laissent penser que la quantité de matière grise est en cause puisqu’elle diminue avec l’âge. Il faut aussi prendre en compte que les personnes les plus téméraires vivent moins longtemps et sont donc moins nombreuses chez les seniors.

Enfin, la conscience de la diminution des capacités physiques et mentales, ainsi que les changements importants de société qui interviennent inévitablement participent à isoler les personnes âgées.

Ainsi, l’isolement produit plus facilement de l’anxiété.

Plus on on vieillit plus on est anxieux et plus on anticipe

Comment cesser d’anticiper ?

Pour cesser d’anticiper constamment et de toujours craindre le pire, vous pouvez prendre quelques bonnes habitudes. D’abord, vous ne devez surtout pas donner raison à vos peurs en vous empêchant de faire certaines choses.

Vous devez affronter quotidiennement l’anticipation et la peur qu’elle produit en vous confrontant aux situations angoissantes. Ensuite, essayez de toujours garder à l’esprit la nature réelle du danger pour ne pas céder face aux pensées irrationnelles.

Enfin, pour vous aider à gérer l’anxiété et le stress en général, vous devez entreprendre une thérapie comportementale et cognitive (TCC).

Un comportementaliste professionnel vous donnera tous les outils cognitifs et comportementaux pour analyser et comprendre vos pensées irrationnelles, puis pour affronter vos peurs grâce à votre lucidité retrouvée.

Anxiété d’anticipation : être inquiet (souvent ou tout le temps)

Être inquiet, ou en proie à une inquiétude permanente, cache parfois des troubles anxieux mal diagnostiqués. Malheureusement, quelqu’un qui s’inquiète tout le temps a parfois du mal à comprendre que ses réactions ne sont pas normales comme, par exemple, faire le lien entre anxiété et troubles dans la sphère abdominale.

Or, bien diagnostiquer les troubles anxieux est la seule manière de les soigner et de se débarrasser de l’inquiétude permanente. L’inquiétude est une réaction naturelle, parfaitement normale et totalement saine.

Ne pas s’inquiéter suffisamment peut même être dangereux. En revanche, l’inquiétude peut parfois devenir compulsive. Les personnes qui en souffrent s’inquiètent alors parfois sans raison valable et sur des sujets variés ce qui fait écho à un trouble anxieux particulier, la chute des cheveux. D’ailleurs ne dit-on pas d’une personne inquiète « qu’elle se fait des cheveux » ou un « sang d’encre ».

L’inquiétude ne les quitte plus et ils sont assaillis de pensées qu’ils ruminent. Leur vie sociale et leur sommeil en sont très affectés.

Y a t’il un intérêt à s’inquiéter ?

Avant d’essayer de se débarrasser de l’inquiétude compulsive, on doit commencer par se demander d’où elle vient. Être constamment inquiet(e) quand on traverse une période difficile et marquée par la violence ou la maladie, ce n’est pas souffrir d’inquiétude compulsive.

Quand les causes extérieures de l’inquiétude sont rationnelles et facilement identifiables, on ne se débarrasse de l’inquiétude qu’en agissant sur ses causes.

En revanche, quand on est constamment inquiet pour tout sans parvenir à identifier de causes précises, l’inquiétude devient un état normal et diffus.

Dans ce cas-là, l’inquiétude est souvent liée à un trouble psychique de l’anxiété.

Souffrez-vous de troubles anxieux ?

Dans de nombreux cas, l’inquiétude compulsive n’est en fait qu’un symptôme d’un problème plus large : le trouble anxieux. Les troubles anxieux sont nombreux et varient de nature d’une personne à l’autre (toc, phobies, anxiété généralisée, phobie sociale, etc.).

Néanmoins, ces troubles psychiques s’accompagnent souvent de pensées obsédantes et de très longues périodes de ruminations. Tant et si bien que les troubles anxieux sont parfois associés à des formes légères de personnalités paranoïaques.

Les personnes qui souffrent d’anxiété sont constamment inquiètes et en alerte. Le moindre mot et le moindre geste pourront être interprétés irrationnellement comme une attaque ou une menace, même symbolique.

Ensuite, la personne anxieuse ne pourra pas faire autrement que de penser en boucle à ce moment et de craindre ses répercussions, même si elles sont totalement imaginaires. À force, le trouble anxieux produit également des tendances à l’anticipation très exagérées.

La personne anxieuse a peur de tout et veut constamment se protéger des menaces qu’elles considèrent comme innombrables. Résultat, elle est constamment inquiète.

Pourquoi êtes-vous toujours inquiet(e) ?

Les origines de l’anxiété ne sont pas précisément connues. Elles sont d’ailleurs trés diverses. Certains chercheurs suggèrent une origine génétique, mais cette thèse n’a pas suscité de consensus.

Selon ceux qui y adhèrent, même partiellement puisqu’elle n’exclut pas d’autres théories, la manière dont nos réseaux synaptiques fonctionne est notamment génétique. Or, quand les réseaux de la peur sont trop actifs, on souffre d’anxiété.

La thèse la plus couramment admise donne une explication environnementale à l’anxiété. Les personnes qui grandissent avec des parents anxieux qui s’inquiètent tout le temps deviennent souvent anxieuses elles-mêmes de la même façon typique que des troubles du rythme cardiaques sont observés chez une même famille d’individus ce qui, là aussi, caractérise un trouble anxieux inscrit dans l’histoire familiale.

Ainsi, les enfants qui vivent dans des situations familiales compliquées et qui assistent à des violences physiques et psychologiques sont aussi plus susceptibles de développer des troubles anxieux.

Enfin, un traumatisme important peut provoquer de nombreux troubles anxieux, notamment des phobies. Les cas les plus connus, notamment grâce au cinéma, sont les cas de stress post-traumatique chez les soldats ou les accidentés de la route.

Reconnaitre les signes de l'anxiété

Comment faire pour arrêter de s’inquiéter tout le temps ?

Pour arrêter d’angoisser tout le temps, ou de s’inquiéter tout le temps, je vous suggère fortement de demander de l’aide à un professionnel. Actuellement, les comportementalistes sont les plus à même de vous débarrasser de votre trouble anxieux.

La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Pal Alto est la thérapie la plus efficace contre l’anxiété.

Ce qui ne vous empêche pas, une fois ce travail thérapeutique terminé (moins de 3 mois), de suivre en parallèle une psychothérapie plus longue et plus approfondie. C’est un soutien précieux au quotidien et qui vous suit pendant des années.

Depuis une vingtaine d’années, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est la solution la plus populaire contre les troubles de l’anxiété. Elle permet de se débarrasser d’un trouble anxieux (toc, phobie, anxiété généralisée, etc.) en quelques semaines seulement.

Contrairement à l’hypnose, elle fonctionne sur plus de 9 patients sur 10. La thérapie comportementale se concentre précisément sur le mécanisme de l’anxiété, son contexte, puis ses origines.

Dès lors, cette approche favorise d’abord un travail sur les symptômes de l’anxiété pour ensuite, et seulement après avoir vaincu les symptômes, travailler sur le « pourquoi », les origines.

Ainsi, d’un point de vue purement comportemental, le thérapeute comportemental vous permet d’objectiver progressivement vos peurs jusqu’à ce qu’elles disparaissent.

Ensuite, d’un point de vue cognitif, le comportementaliste vous guide dans l’analyse et la compréhension des mécanismes de vos peurs irrationnelles et de leurs origines.

Être inquiet : peut-on guérir de cette forme d’anxiété ?

On peut tout à fait guérir de l’anxiété. D’ailleurs, la quasi totalité des troubles anxieux se soignent très bien. En revanche, on ne peut pas guérir seul à la simple force de sa volonté.

L’anxiété témoigne de difficultés psychiques qui empêchent le patient de raisonner correctement quand il se trouve face à des objets ou des situations qui lui font peur. On peut donc guérir de l’anxiété facilement, à la condition de demander de l’aide à des professionnels de santé.

Il est important de rappeler que l’aide dont vous avez besoin contre l’anxiété ne peut pas venir de votre entourage. Bien sûr, le soutien des proches est important pour avancer, mais la responsabilité d’une solution contre l’anxiété ne peut pas venir d’eux.

C’est un détail à intégrer rapidement, car beaucoup de personnes anxieuses sont difficiles à vivre sans toujours s’en rendre compte. Guérir de l’anxiété, c’est donc aussi prendre soin de ses proches.

Gérer l’inquiétude grâce à l’hygiène de vie

Pour arrêter d’angoisser tout le temps, il est important de limiter les sources d’angoisses. Comme l’anxiété s’appuie sur des pensées irrationnelles, rien ne sert de vous rassurer en limitant les objets de votre peur.

Mieux vaut travailler sur votre santé psychique, notamment en facilitant une meilleure hygiène de vie. En pratiquant une activité physique et sportive régulière et suffisante, vous changez profondément les apports chimiques et hormonaux dont votre cerveau a besoin.

Ainsi, vous apaisez l’activité des réseaux dédiée à la peur. De même, en dormant plus longtemps, vous ménagez votre système nerveux et diminuez l’anxiété. Les deux sont également liés, puisque le sport aide à mieux dormir.

Mais attention à ne pas devenir dépendant au sport…😊 De cela je vous en parlerais à la faveur d’un nouvel article.

Comment faire pour ne plus être angoissé(e)?

Parce-que, oui, les comportements obsessionnels et dépendants au sport existent bel et bien et ne sont pas sans conséquences. Tout est donc bien une question d’équilibre.

Dans l’intervalle, essayez de garder en mémoire que : être trop stressé(e) est aussi grave que de ne pas l’être suffisamment. Pour gérer l’inquiétude au quotidien, améliorer son hygiène de vie est donc une bonne solution.

Cela permet à la fois d’améliorer sa résistance à l’inquiétude – dans le cas notamment où elle serait due à des causes extérieures -, mais aussi de limiter l’impact des pensées irrationnelles qui la nourrissent.

En d’autres termes, une bonne hygiène de vie offre une meilleure résilience psychique et limite l’impact des troubles anxieux. Améliorer son hygiène de vie passe par de nombreux détails du quotidien.

L’activité physique et sportive régulière a un impact immense, mais ce n’est pas la seule solution. Se tourner vers une alimentation plus saine en favorisant les produits frais et plein de vitamines aide grandement.

On conseille également de limiter, voire de supprimer, sa consommation de tabac, d’alcool et de café. L’objectif est d’améliorer ses apports et de réduire les substances qui baissent l’assimilation.

Enfin, il est également conseillé de suivre des cures de magnésium et de zinc. Ces minéraux sont essentiels pour le bon fonctionnement du cerveau et de nos cycles hormonaux. Ils améliorent la qualité du sommeil et réduisent le stress.

Techniques pour gérer l’inquiétude au quotidien

Se débarrasser de l’inquiétude n’est pas immédiat. C’est un processus qui prend du temps, même s’il peut être très rapide avec les bonnes techniques.

Apprendre à gérer l’inquiétude au quotidien peut donc vous aider un peu chaque jour à avancer vers votre objectif : vous en débarrasser définitivement.

Pour affronter l’inquiétude au quotidien, vous devez absolument commencer par la rationaliser en la regardant en face. Prenez quelques minutes pour réfléchir et observer ce que vous ressentez.

Nommez vos inquiétudes et tentez d’analyser précisément leur origine la plus concrète possible. Ensuite, vous devez apporter une réponse à cette inquiétude.

Certaines personnes aiment faire des listes des étapes nécessaires pour résoudre un problème à l’origine de l’inquiétude. C’est une bonne habitude à prendre, mais ne vous inquiétez pas si elle ne fonctionne pas sur vous.

Parfois, chercher une solution et la réponse appropriée suffit. Enfin, vous devez apprendre à accepter ce contre quoi vous ne pouvez rien faire. C’est souvent douloureux, long et difficile, mais c’est une étape nécessaire.

Accepter son impuissance face à certaines situations permet de moins en souffrir.

Comment guérir de l’inquiétude ?

Quand l’inquiétude compulsive ne s’explique par aucune cause extérieure identifiable, on rencontre souvent des difficultés à la guérir. On doit alors agir sur son bien-être psychique et demander de l’aide à un professionnel si les troubles psychiques sont trop importants.

Améliorer l’hygiène de vie aide grandement, mais ne vous attendez pas à des miracles. L’anxiété est généralement le résultat d’une éducation particulière qui a favorisé l’apparition de fonctionnements psychiques bien particuliers.

Pour en guérir, la thérapie comportementale reste la meilleure solution. Cette thérapie permet de guérir de l’anxiété en quelques semaines seulement, et affiche un taux de réussite supérieur à 90 %.

Depuis quelques années, l’Assurance maladie conseille aux personnes qui souffrent de troubles anxieux de se tourner en priorité vers les comportementalistes. Ils vous permettent de vaincre définitivement et rapidement l’anxiété sans avoir recours à des médicaments coûteux et dangereux.

La thérapie comportementale repose d’abord sur des techniques qui éradiquent les réflexes émotionnels facteurs d’anxiété. Elle permet d’identifier précisément les pensées irrationnelles qui expliquent l’inquiétude compulsive.

Ensuite, les exercices comportementaux aident le/la patient(e) à vaincre ses pensées, voire ses pensées obsessives, jusqu’à s’en débarrasser.

Bien sur, si vous avez un message à m’adresser, je vous invite à utiliser le formulaire « Commentaires » sous cet article.


Gestion du stress : quand notre cerveau nous parle

Gestion du stress : quand notre cerveau nous parle

Comment améliorer sa gestion du stress ? Voilà une question qui revient de façon récurrente. Ce matin encore, et ce qui fait suite à bien d’autres auparavant, j’ai reçu beaucoup de messages à propos de cette relation si particulière qui existe entre l’angoisse et le stress.

Dès lors, la question se pose de savoir comment mettre en place une gestion du stress qui soit efficace et qui vous permette de gérer le stress associé à des problèmes d’angoisse et d’anxiété.

Beaucoup d’entre vous m’ont expliqué être victime d’états de tensions à la fois physiques et psychiques et vous m’avez décrit les symptômes de stress que vous avez identifié. J’ai aussi identifié beaucoup de ces symptômes de stress comme étant ceux dont j’ai tant souffert à une époque de ma vie.

Dans cet article, je vais vous préciser :

  • La définition du stress,
  • La relation qui existe entre le stress et les angoisses,
  • En quoi les angoisses favorisent le stress,
  • Comment simplifier la gestion du stress, d’une façon générale, grâce à des techniques simples et efficaces,
  • Vous bénéficierez aussi de quelques conseils supplémentaires.

Partant, je vais donc répondre à la question de comment gérer son stress quand on ressent de l’anxiété.

Quelle en est la définition de la gestion du stress ?

Une fois n’est pas coutume, je me permets de vous rappeler que l’angoisse est une peur projective. C’est la conséquence entre un événement ou une situation que vous craignez de ne pouvoir gérer, et le fait de vous imposer de gérer cette situation.

Soit écrit en passant, c’est d’ailleurs comme cela que, sur la foi de stress divers, vous pouvez ne plus vous sentir en mesure de gérer un problème.

Partant, devant l’afflux d’émotions, vous courrez le risque d’être victime troubles de l’équilibre tellement forte est votre anxiété.

Ces différentes craintes proviennent notamment d’une peur de ne pas réussir à gérer ses émotions et donc de ne pas être en mesure de faire face à la situation.

Le stress est constitué d’un certain nombre d’éléments émotionnels, plus ou moins importants, positifs ou négatifs. Ils sont le fruit de toutes les situations que vous vivez dans une journée, mais aussi de toutes les émotions accumulées au cours des derniers jours, semaines, ou mois.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que vous le vouliez ou pas, il est particulièrement important que vous soyez stressés même s’il s’agit de stress au travail symptômes.

En effet, il y a autant de risques à être peu voire insuffisamment stressés qu’à être victime de stress trop importants voire excessifs. Il en est de même pour la tension : trop ou trop peu de tension, dans les deux cas, cela représente un danger pour votre santé.

Si vous n’êtes pas stressé(e) en suffisance, vous risquez de mourir ! Si vous êtes trop stressé(e), vous risquez de mourir aussi ! Cela pose donc la nécessité d’un stress positif à contrario du stress négatif.

Il n’y a pas de bon stress ou de mauvais stress.

Ainsi, la séduction qui peut être un « jeu » très amusant est un facteur de stress. Pour certains il sera négatif, pour d’autres il sera positif. La seule difficulté du stress c’est d’être, et qui plus est de demeurer autant que faire se peut, à un point d’équilibre du stress.



Quels sont les symptômes du stress ?

Le stress est une réaction normale et naturelle face à une situation difficile. Ainsi, le milieu professionnel est souvent producteur d’un stress important, car on doit y supporter la pression hiérarchique tout en jonglant avec ses responsabilités et ses collègues.

Le problème, c’est que le stress peut s’infiltrer insidieusement dans le quotidien et avoir des conséquences plus graves sur le long terme.

On doit donc apprendre à le reconnaître et à le gérer. A cette fin, le plus simple et le plus pragmatique consiste à identifier les symptômes du stress.

On classe généralement les symptômes du stress en deux catégories distinctes : les symptômes physiques d’un côté et les symptômes psychiques et émotionnels de l’autre.

Si vous ne remarquez que certains symptômes du stress, cela ne veut pas dire que vous ne souffrez pas du stress.

Les symptômes physiques les plus courants sont :

  • Tensions musculaires: Elles peuvent provoquer des douleurs musculaires et un inconfort, par exemple des trismus dans la mâchoire.
  • Troubles du sommeil : Généralement des insomnies ou des réveils brutaux au milieu de la nuit avec l’impossibilité de se rendormir.
  • Manque d’appétit ou, au contraire, une hyperphagie compensatrice.
  • Maux de tête intenses, surtout en fin de journée, après le travail.
  • Vertiges et nausées.
  • Inconfort et douleurs gastriques et digestifs, voire des vomissements en cas de stress intense.
Le stress a de multiples conséquences sur la santé mentale et la santé physique du corps humain

Les symptômes du stress en termes psychiques et émotionnels les plus courants sont :

  • Inquiétude constante,
  • Pensées obsessionnelles,
  • Irritabilité,
  • Difficultés de concentration,
  • Difficultés à prendre des décisions,
  • Augmentation de la consommation d’alcool, de tabac et de médicaments,
  • Augmentation des comportements à risque,
  • Agressivité et violence,
  • Difficultés à maintenir des relations sociales satisfaisantes.

Sur le long terme, les symptômes du stress chronique peuvent peser lourdement sur l’organisme. Ils peuvent également pousser ceux qui en souffrent à s’isoler.

Identifier le stress et le soigner n’est donc pas une simple affaire de confort, mais une nécessité pour la santé mentale et physique de ceux qui en souffrent.

Identifier les symptômes liés à la gestion du stress

Avant d’apprendre à gérer son stress, il convient en premier lieu d’apprendre à identifier les différents symptômes qui y sont rattachés. Comme vous le savez, quand vous êtes confronté(e) à divers stress, ceux-ci s’expriment à l’aide des symptômes de stress ci-après :

  • Tensions physiques (musculaires principalement),
  • Difficultés à déglutir,
  • Nécessité de se réhydrater très souvent,
  • Pressions intracrânienne,
  • Émotions très controversées (passer de l’excitation à l’abattement ou d’une vision positive à une vision négative sans transition),
  • Agressivité voire violences (verbales ou physiques),
  • Sentiment d’impuissance,
  • Troubles de l’endormissement,
  • Problèmes du sommeil,
  • Troubles alimentaires,
  • Problèmes de libido,
  • Consommation excessive de substances psycho actives (alcool, stupéfiant, médicaments),
  • Maux d’estomac,
  • Ballonnements,
  • Douleurs articulaires,
  • Mal de dos.

Ces symptômes sont des facteurs d’anxiété.

Pour en apprécier la dangerosité, je vous invite à préciser leur intensité entre 0 et 10 (note la plus forte). Dès lors, on peut parler de stress à compter du moment où vous ressentez au moins trois de ces symptômes parmi la liste énumérée ci-dessus.

Si vos calculs vous rapprochent de la note 15, je vous invite très fortement à agir ! Si vous ne faites rien, vous savez ce qu’il risque de vous arriver. Il devient donc urgent que vous sachiez quelle gestion du stress adopter pour vous protéger de ses conséquences.

Lien entre la gestion du stress, l’anxiété et l’angoisse

Pour que les choses soient plus claires, je vais prendre un exemple.

Très souvent, quand les enfants s’amusent entre eux, passé un certain délai, il y a une espèce d’émulation, d’excitation, de joie qui se mêle à leurs jeux.

Les enfants jouent ainsi jusqu’au moment où ils se tendent, qu’ils passent du côté du « trop ». Alors qu’ils jouent, ils sont dans une dimension joyeuse et positive, ils arrivent quand même à rentrer dans un conflit.

Les enfants s’opposent car l’excitation de l’un met l’autre mal à l’aise. Dès lors, chacun se défend. Les intérêts territoriaux des uns ou des autres et les enjeux associés génèrent des conflits.

C’est comme cela que les enfants s’exposent à des rodomontades de la part de leurs parents. Parfois, cela va jusqu’à des punitions ou des sanctions plus ou moins importantes. Dans les cas les plus extrêmes, cela peut même aller jusqu’à des fessées, des claques, ce qui en soi, n’est pas une solution.

Les enfants sont le plus souvent séparés. Ils entendent leurs parents leur reprocher de ne savoir jouer tranquillement. Moralité : tout le monde, enfants compris, finit par souffrir. Pourquoi ? Parce-que tout le monde a réagi face à des stress perçus. Certes, les réactions sont différentes selon la personne et son degré de résistance au stress.

Le stress, c’est précisément cela : une succession d’émotions agréables et désagréables. Celles-ci finissent par construire ce qu’il est convenu d’appeler un « escalier de la pression« . Cela signifie que chaque émotion se superpose à une autre.

Ainsi ce crée un état de tension qu’il devient de plus en plus difficile de canaliser, un état de tensions qui, par conséquent, échappe à votre contrôle.

Comment faire diminuer le stress ?

Si vous avez parcouru ou lu certains des articles que j’ai publié au sujet de l’angoisse, vous savez comment vous comportez en cas de crises d’angoisses ou de crise de panique.

Pour diminuer – ou plutôt ré équilibrer – vos modes de gestion du stress, et ainsi contrôler positivement vos émotions, vous trouverez ci-après quelques exercices et conseils avisés.

Auparavant, conservez en mémoire que le mot stress a un lien avec un sentiment d’oppression. Stress égal… détresse !

En effet, le stress est constitué d’un ensemble d’informations relatives à tout ce que vous vivez. Ces éléments sont accumulés par le cerveau et forment, avec le temps, ce que l’on appelle « la spirale de la pression », laquelle ressemble de près à une véritable spirale infernale.

Or, il y a 2 types de stress :

  • Le stress positif.
  • Le stress négatif.

Il s’agit donc matière à satisfaire une gestion du stress opportune.

Quelle est l’origine du stress ?

Dans ces 2 cas afférents à la gestion du stress, ces informations, agréables ou désagréables, se cumulent au point que vous pouvez avoir du mal à les gérer.

Quand j’écris « … du mal à les gérer », j’entends par là que c’est un problème si vous n’arrivez pas à vous défaire de ce qui vous encombre. Ce que vous conservez alors dans votre tête est toxique. D’ailleurs, cela vous occupe au point que vous ne pouvez pas lâcher prise et passer à autre chose. Du coup, votre cerveau tourne en boucle !

Par exemple, une surexcitation liée à une situation agréable peut causer un problème, au même titre que peut l’être une information, ou une situation, douloureuse.

Le stress provient donc du fait que votre cerveau tente de trouver des solutions à un problème, mais il n’y parvient pas. Il essaye de retrouver un point d’équilibre, un point d’appui pour faciliter mieux gérer son stress. Mais le simple fait de se dire  » je n’arrive pas à gérer mon stress  » est une source de stress à part entière.

Comme il n’y arrive pas, il vous fait penser à ce qui risque de vous arriver. Vous devez trouver une solution. Vous rentrez dans ce que l’on appelle de l’anticipation. Ce qui, du coup, vous motive pour en trouver une (de solution).

Mais, vous avez beau y réfléchir à cette solution, la souhaiter, rien ne vient. Vous vous sentez de plus en plus tendu(e), au point que cela vous prend toute la journée pour tenter, en vain, de retrouver la paix.

Alors qu’au terme de cette journée, aucune solution ne s’est faite jour, vous risquez d’aller vous coucher d’un état émotionnel et physique pire que le matin, et cela risque de se terminer par une angoisse nocturne ou, à tout le moins, une insomnie. Vous n’aurez pas pu, ou su, mettre en place un gestion du stress adaptée à votre situation.

Les conséquences d’une mauvaise gestion du stress

Le stress peut provoquer des douleurs immédiates, mais également sur le long terme. Dans un premier temps, les symptômes du stress provoquent des tensions musculaires.

Le plus souvent, la personne stressée réalise seulement en fin de journée combien ses muscles sont tendus et douloureux. Elle peut avoir du mal à rester en place et ressentir le besoin de s’agiter pour libérer toutes les tensions accumulées.

Réaliser quelques étirements et faire du sport est une bonne solution pour diminuer les symptômes du stress. Les personnes stressées souffrent aussi plus souvent de maux de tête.

On ne doit pas confondre ces céphalées avec une migraine.

Dans le cas des maux de tête induits par le stress, c’est la tension artérielle et le relâchement de cette tension (forcé par l’afflux sanguin) qui provoque la douleur.

Ces maux de tête ne sont pas, contrairement à la migraine, handicapants. Par conséquent, les personnes stressées vivent et travaillent avec cette migraine, malgré la douleur parfois intense, allant jusqu’à donner la nausée.

Enfin, parmi les douleurs les plus fréquentes, on retrouve aussi les douleurs cardiaques et intercostales. Il est parfois difficile de faire la différence entre les deux, mais elles restent bénignes sur le court terme. Ces douleurs sont aussi dues aux tensions musculaires.

Le stress favorise la tachycardie, ce qui peut parfois entraîner quelques douleurs ou des sentiments de malaise. Ces tensions concernent aussi les muscles intercostaux et accentuent la sensation de douleur. Bien sûr, le stress peut aussi entraîner des douleurs digestives communes et bien connues.

Les effets du stress sur le corps

À plus long terme, ces tensions chroniques et répétées ont des conséquences plus problématiques. Les tensions musculaires entraînent des contractures, mais aussi usent les ligaments et les articulations. Les symptômes du stress et, partant, le stress lui même, stimulent effectivement le développement d’arthrose et la rupture des ligaments.

Chez ceux qui ont recours au sport pour gérer l’anxiété, le stress favorise malheureusement les blessures.

Les conséquences physiologiques du stress peuvent aussi être importantes. Le stress provoque de la tachycardie dans bien des cas et favorise l’hypertension artérielle. Il est également responsable de nombreuses douleurs gastriques.

Parmi les pathologies les plus fréquentes, on retrouve les gastrites et les reflux gastriques. L’acidité excessive de l’estomac a un impact sur le poids en augmentant les risques d’obésité, mais également sur la santé des dents dont elle fragilise l’émail.

Maladies dues au stress

Le lien entre le stress et certaines maladies n’est pas toujours facile à établir clairement.

En fait, le stress semble rarement être l’unique raison derrière une maladie. Néanmoins, les symptômes du stress jouent un rôle prépondérant dans le développement de certaines pathologies, notamment en favorisant la mise en place de comportements délétères.

Par exemple, le stress provoque de nombreuses maladies digestives, allant de l’ulcère jusqu’au cancer, en passant par la simple gastrite. Dans tous les cas, l’acidité excessive du système digestif est mauvaise pour la santé à long terme.

Pis encore, elle pousse ceux qui en souffrent à grignoter en permanence tout au long de la journée. Ainsi, une mauvaise alimentation aggrave la situation. Sur le long terme, les symptômes du stress jouent aussi un rôle important dans le développement de maladies cardio-vasculaires.

Dans le cas de l’hypertension, leur rôle n’est pas totalement clair. Par exemple, le stress favorise la tension artérielle, même si l’alimentation et l’absence d’activité physique restent les principales causes. Deux causes que le stress influence d’ailleurs aussi.

Enfin, et surtout, certains symptômes d’anxiété sont à l’origine du développement d’un ou plusieurs troubles anxieux chez des personnes sensibles au stress.

Les symptômes physiques et psychiques du stress et leurs conséquences sur le corps humain

Les facteurs cognitifs liés à la gestion du stress

Dans votre quotidien, vous êtes confronté à tout un tas de sollicitations, et ce dans tous les domaines de votre vie (affectif, sentimental, économique, social, professionnel, etc.).

Toutes les sollicitations dont vous êtes l’objet induisent que vous y répondiez de la meilleure façon possible. Vous allez répondre conformément à ce que vous ressentez. Dans cette réponse, vous tiendrez compte du sens des autres, comme des objectifs que vous-même ou d’autres vous ont assignés, avec votre accord ou non d’ailleurs.

De fait, quand j’écris que vous vous comportez – vous répondez – de la meilleure façon, cela signifie que vous allez vous comportez de façon automatique. C’est la cognition.

Les éléments cognitifs sont constitués par tout un tas d’informations collectées par votre cerveau au fil de vos années de vie. Votre cerveau va donc, de façon automatique, sur la foi des informations qu’il détient et qui constituent votre personnalité, apporter une réponse dite d’acceptation ou de refus. Cela relève du réflexe.

Gestion du stress et mise en situation

Imaginons que vous soyez dans la rue à Paris, en plein milieu de la journée. A un moment, alors que vous marchez, quelqu’un vous apostrophe pour vous demander son chemin.

C’est en fonction d’un certain nombre d’éléments que vous allez répondre d’une façon ou d’une autre. Ces éléments sont les suivants :

  • Contexte,
  • Environnement dans lequel vous vous trouvez (le lieu),
  • Perception que vous avez de cette personne, de ce qu’elle vous inspire immédiatement,
  • Émotions (celles que vous vivez depuis le moment où vous vous êtes levé comme celles que vous accumulez depuis plus ou moins longtemps).

Allez-vous répondre à cette personne ? Vous sentirez-vous agressé(e) ou en confiance ? Allez-vous passer votre chemin sans répondre ? C’est donc sur la foi d’éléments psychiques et physiques, vos symptômes, que vous allez répondre, à votre façon, à cet événement.

Tous les jours, votre quotidien fait l’objet de sollicitations et de réponses à l’identique du mécanisme que je viens de vous exposer. Ensuite, tout au long de vos journées, vos émotions positives ou négatives vont se cumuler les unes les autres et se confronter.

Il se peut qu’à un moment, si vous n’y prenez pas garde, vous ayez un comportement totalement inadapté, voire disproportionné, par rapport à une sollicitation donnée. C’est ainsi qu’alors que vous venez de rentrer chez vous, vous êtes plus ou moins fatigué, plus ou moins tendu ou, au contraire, d’humeur enjouée voire excitée. Vous devez donc faire face à la gestion du stress et des émotions.

Si vous êtes confronté à un événement soudain, vous risquez de répondre sur la foi des émotions accumulées tout au long de la journée, et pas de façon objective. La raison ? Il est difficile, à cet instant T, de canaliser le stress. Ne vous inquiétez pas, c’est normal. Le problème, c’est la conséquence émotionnelle directe pour vous, et surtout la gestion que vous allez être en capacité d’en faire.

Comment réagir face à une situation stressante ?

En ayant une réaction plus ou moins vive, vous allez vous faire plus de mal. Vous risquez d’être encore plus stressé(e) que vous ne l’étiez. Peut-être serez-vous décontenancé(e) ? Vous passerez, peut-être, « du rire aux larmes » sans que vous n’arriviez à comprendre pourquoi ? Dans tous les cas, vous serez perturbé(e).

Et, dans tous les cas, votre réaction est la façon automatique que vous avez de vous protéger face à un cumul émotionnel constitué au fil du temps (cf. escalier de la pression).

Dans de telles conditions, vous pouvez craindre d’être confronté(e) à une situation que vous redoutez. Dès lors, vous risquez d’être victime d’angoisses, d’une crise d’angoisse voire, pire, d’une crise de panique.

Votre cerveau vous parle

Votre cerveau vous fait penser à ce qui risque de vous arriver si vous ne trouvez aucune solution. Il doit veiller à votre survie comme à votre bien-être. Tant que votre cerveau considère qu’il y a une solution possible, il n’arrête pas de vous faire imaginer le malheur qui vous guette et les différentes situations négatives qui risquent de faire obstacles sur votre route.

Cela relève de la sécrétion d’adrénaline. Cette adrénaline est une substance produite par votre corps pour vous avertir d’un danger. C’est précisément ce qui vous ordonne de mettre en place une gestion du stress adaptée pour retrouver votre équilibre.

Tant que vous n’avez pas retrouvé cet équilibre, tant psychique que physique (les deux sont intimement liés), gérer le stress demeure une tâche complexe et difficile. Pour autant, peut-être remarquerez vous que la plupart de vos craintes ne se confirment jamais ou alors très rarement au degré où vous les aviez auparavant imaginées.

Il y a une raison simple à ce phénomène. Votre cerveau exagère les points de douleurs et de peurs dans votre imagination. Maintenir cette fonction d’alerte a pour but de de maintenir votre désir de trouver la solution.

Tant que votre cerveau pense qu’une solution est possible (cela repose sur la construction de votre personnalité), il n’arrête pas de développer dans votre esprit des films mentaux de plus en plus stressants. Ils ont pour fonction de vous contraindre à répondre de la façon la plus appropriée. En bref, ces films mentaux vous invitent, de façon appuyée, à mettre en place la meilleure gestion du stress possible.

L’objectif est de vous motiver davantage. Ce qui a naturellement pour conséquences de vous stresser davantage en générant ce que l’on appelle un film mental.

Si vous le permettez, revenons-en à nos moutons. Sur la foi de divers articles publiés dans ce blog, je vous ai suggéré de volontairement imaginer le pire de ce qui puisse vous arriver si vous ne trouvez aucune solution à votre problème.

En cas de difficultés pour administrer votre gestion du stress, vous pouvez aussi vous dire: « Bien, et maintenant ? Je me suis déjà préparé de mon mieux. Je ne peux rien faire de plus ». Vous agissez et pensez de la sorte tant que votre cerveau déroule ses films stressants. Passé un certain délai, lequel varie d’une personne à l’autre, votre cerveau commence à vous laisser tranquille.

Les choses se passent de la façon suivante. Imaginons que votre cerveau déroule le scénario ci-après. Votre patron vous traite de « minable » devant vos collègues parce que vous n’avez pas bien fait votre boulot.

  • Vous: « Et quoi ? Je me suis déjà préparé de mon mieux. J’estime avoir fait mon travail. Je ne peux rien faire de plus ».

Ensuite, vous imaginez que votre patron vous appelle dans son bureau pour vous annoncer que vous êtes viré(e).

  • Vous : « Vous me renvoyez pour ça ? Je me suis déjà préparé de mon mieux. Je n’y peux plus rien« 

Toute la difficulté de ce type de comportement réponse simple, pour ne pas écrire simpliste, repose sur votre capacité, ou votre désir, de lâcher prise. Ce dernier élément est crucial et fondateur pour gérer le stress.

Petit à petit, comprenant que vous ne pouvez plus rien y faire, votre cerveau lâche prise à son tour. Prenant acte que vous êtes impuissant(e) à contrôler la situation, votre stress va diminuer jusqu’à carrément chuter.

Si, d’aventure, cela ne se produit pas, cela veut probablement dire que vous avez besoin des solutions comportementales plus « appuyées » pour savoir comment faciliter la gestion du stress.

Une technique simple et étonnante

Si vous voulez bien gérer le stress à ce moment-là, il vous faudra, de vous-même imaginer le pire et convaincre votre cerveau de ce pire. Une fois convaincu, votre cerveau prendra acte que vous ne pouvez rien faire pour éviter le problème.

Vous verrez alors votre cerveau vous laisser en paix. Partant, le niveau de votre stress chutera sans d’autres efforts de votre part. Bien sûr, convaincre votre cerveau que vous ne pouvez rien face à la pire des situations, ne vous autorise pas à faire preuve de négligence lorsque vous vous retrouvez confronté(e) aux défis de votre vie. Et par conséquent, à ne pas gérer le stress de façon opportune.

Comment faire pour mieux gérer son stress?

Gérer son stress à l’oral

Par exemple, si vous devez prendre la parole en public dans quelques jours et que cela vous stresse, il ne s’agit pas de croiser les bras, et de se contenter d’imaginer le pire. Qui n’a jamais eu peur de parler en public ?

Alors, comment gérer son stress en public ? Avant tout, il va donc s’agir de vous préparer, de rassembler les informations dont vous aurez besoin lors de votre exposé. Cela signifie, ordonner vos éléments de présentation, et en faire un plan clair. C’est un bon moyen de commencer à traiter et améliorer la gestion du stress. Vous donner les moyens de base de votre réussite.

Continuez-vous à avoir peur malgré toutes ces dispositions prises en amont ? Sentez-vous que cette peur va vous handicaper lors de votre prise de parole en public ? Dès lors, imaginez le pire scénario, et acceptez l’idée que vous ne puissiez rien y faire. Acceptez l’augure que vous êtes impuissant(e) à y changer quoique ce soit.

Gérer son stress grâce à la respiration abdominale

L’une des techniques pour gérer le stress est basée sur un exercice de respiration. A chaque fois que vous avez identifié l’un des symptômes de stress que je vous ai précisé plus haut, vous marquez un temps d’arrêt.

Vous arrêtez ce que vous êtes en train de faire pour prendre un instant pour vous et vous ré oxygéner. Vous allez faire un exercice de respiration abdominale pour la gestion du stress :

  1. Prenez une position assise confortable sur une chaise, les reins bien calés au fond de la chaise.
  2. Posez vos pieds bien à plat sur le sol.
  3. Relâchez vos épaules et posez le dos de vos mains sur le haut de vos cuisses à la hauteur des plis de l’aine.
  4. Fermez vos yeux.
  5. Respirez doucement par le nez.
  6. Sentez l’air frais rentrer dans vos narines à chaque inspiration (au fur et à mesure que l’air rentre, il faut que cet air gonfle votre sphère abdominale, pas votre cage thoracique).

Une fois votre ventre rempli d’air, relâchez doucement la pression de l’air exclusivement par la bouche. Pour arriver à gonfler d’air votre ventre, pensez à l’air qui rentre dans votre ventre quand vous avez les yeux fermés. Si vous insufflez dans les poumons, cet exercice ne vous aide pas.

Recommencez cet exercice pour gérer le stress trois fois de suite, et doucement. Prenez le temps d’inspirer et d’expirer. L’air frais et son côté agréable va ré oxygéner votre sang et ainsi aider à vous « désintoxiquer » de vos émotions douloureuses et négatives.

Ensuite, et surtout après un événement pénible, respectez un sas de décompression. Si vous reprenez trop vite le cours de vos activités, vous risquez de ne pas bénéficier des bienfaits d’un tel exercice.

Gérer son stress en prenant soin de soi

Voici une autre technique de gestion du stress. C’est un exercice un peu particulier pour apprendre à gérer le stress. Il consiste à vous ré approprier à vous même, à vous sentir vivant. Être gentil(le) avec vous-même et faire preuve de bienveillance à votre égard est très important. Et la raison est très simple : vous devez prendre acte que vous existez !

Cet exercice de gestion du stress nécessite que vous soyez au calme. Assis(e), allongé(e) ou confortablement installé(e) au fond d’un fauteuil :

  1. Fermez vos yeux, les pieds bien ancrés au sol si vous êtes en position assise,
  2. Posez le dos de vos mains à chaque pli de vos deux aines,
  3. Imaginez que chacune de vos deux mains est posé sur chaque moitié de votre front,
  4. Progressivement, imaginez que vos mains parcourent chaque moitié de votre corps, du haut vers le bas. Sur la face avant d’abord, puis la face arrière.

Vos deux mains prennent le temps de glisser de votre front vers vos arcades sourcilières, puis vers vos yeux, vos joues, la bouche, le menton, votre cou, etc.

Vos mains parcourent ainsi tout votre corps, jusqu’à vos pieds. N’omettez aucun élément corporel. Prenez le temps de tous les parcourir, sans exceptions et sans excès, si vous voyez ce que je veux dire. Procédez ainsi jusqu’à vos orteils. Chaque partie de votre corps aura bénéficié du passage lent de vos mains, ou, plus exactement, du bout de vos doigts, vos terminaisons nerveuses.

Tranquillement, vous allez arriver à la plante de vos pieds. Prenez le temps de les parcourir jusqu’à arriver à peu près à la moitié de votre voûte plantaire, vers l’intérieur du pied.

Marquez un temps d’arrêt puis faites des ronds sur votre voûte plantaire. Comme si vous dessiniez des ronds justement. Si vous le faites comme il faut, alors que vous êtes dans votre imaginaire, vous allez avoir l’impression que vous touchez vraiment votre voûte plantaire à cet endroit.

Ensuite, remontez tranquillement jusqu’à revenir à votre point de départ. Prenez le temps d’explorer du bout de vos doigts chaque parcelle de votre corps. Une fois vos mains revenues sur votre front, ouvrez doucement les yeux, et respirez.

Ensuite, prenez le temps de vous relever. Sans précipitations, rassemblez vos esprits. Visualisez ce que vous souhaitez faire et prenez le temps d’agir.

Gestion du stress et relaxation

La relaxation anti stress a de nombreux bienfaits. Cet exercice a pour vocation de vous aider à reprendre acte de vous, à vous détendre, à reprendre pied avec votre existence, à revenir à vous-même.

Retrouver confiance en vous est essentiel. N’hésitez pas à le faire après chaque moment difficile. Cela ne vous prendra que quelques minutes. Ainsi, vous vous protégez d’une angoisse ou d’une attaque de panique éventuelle.

Nous allons continuer très fort…

Un autre conseil pour gérer le stress consiste à vous inviter à imaginer le pire, et à accepter l’idée de ne pouvoir rien y faire. Mais, avant d’aller plus loin, interrogeons nous sur la source du stress.

Comment mieux gérer son stress ?

Vous appliquez une technique de gestion du stress simple et salvatrice.

Cette solution pour savoir comment gérer le stress consiste, tout simplement, à envoyer la patate chaude dans le camp d’en face. Vous ne voyez pas ce que je veux dire ?

Voici quelques explications pour vous permettre d’y voir plus clair.

Parfois, votre stress vient du fait que vous n’avez trouvé aucune solution à votre problème. Rappelez-vous des raisons évoquées plus haut. Par exemple, vous redoutez d’annoncer à « l’autre camp » que telle ou telle situation a échoué. Alors, un seul comportement reste possible : envoyez-leur la patate chaude !

Mais, c’est quoi cette histoire de patate chaude pour savoir comment gérer son stress ?

Cela consiste à tout simplement exprimer aux autres votre problème. Mais n’oubliez pas l’élément le plus important : précisez-leur ce que vous avez fait pour que cela réussisse, et ceci bien que cela ait échoué. Vous vous positionnez de façon responsable. Vous confrontez l’autre à ses responsabilités : « J’ai agi. A vous de faire maintenant ».

En agissant de la sorte, en vous affirmant, vous constaterez que la gestion du stress appliquée de cette façon va le faire chuter d’un coup. Vous aurez donc assez de sérénité pour gérer le stress, et appréhenderez la situation plus facilement.

Une fois de retour chez vous, si cela se passait au travail, et la nuit venue, vous ressentirez davantage de paix intérieure. Dès lors, vous pourrez vous endormir beaucoup plus facilement.

Dans la même veine, supposons que vous deviez de l’argent à quelqu’un que vous devez rembourser dans les 24H.

Sans succès, vous avez tenté de réunir la somme due, mais vous avez toutes les peines du monde à y arriver. Puisque vous le savez, il est inutile de passer la journée à vous ronger les ongles jusqu’au sang. Cela ne vous aidera pas pour autant à trouver ladite somme. Dites-le à la personne intéressée et, ensemble, essayez de trouver une solution.

Gérer son stress et faire attention à soi

Comment ne plus être stressé(e) ?

Je viens d’évoquer avec vous une technique simple pour vous affirmer. Je conçois qu’à sa seule lecture, cela vous soit difficile. Mais pas de panique.

Je développe cette façon d’apprendre la gestion du stress et d’être – vous affirmer et retrouver confiance en soi – dans mon programme comportemental en ligne.

Vous pouvez en découvrir la présentation dont le lien apparaît en bas du présent article.

Une question de choix

C’est à vous et à vous seul(e) qu’il vous appartient d’agir pour cesser de subir. C’est une question de choix. Ne vaudrait-il pas mieux téléphoner à cette personne ? Lui expliquer votre situation, et lui dire combien vous êtes désolé(e). Voire, lui préciser la date à compter de laquelle vous pourrez réellement honorer votre engagement ?

Vous verrez, vous vous sentirez tout de suite beaucoup moins perturbé(e).

Un autre exemple ? Vous redoutez d’annoncer à votre patron que vous n’avez pas conclu une vente ? De toute façon, tôt ou tard, il le saura car il posera la question. Alors, arrêtez de vous infliger la douleur de l’attente. N’oubliez pas que cette peur est facteur de cette angoisse ou de cette anxiété que l’on ressent dans ces cas-là.

Réagir par la dissimulation est une façon – connue – d’administrer la gestion du stress à votre détriment. Dès lors, prenez votre courage à deux mains. Annoncez la couleur, puis, dites ce que vous comptez faire pour corriger rapidement le tir. C’est aussi simple que cela.

Donc, envoyez la patate chaude dans le camp de l’autre ! Assumez votre part de responsabilité dans la situation dans laquelle vous vous trouvez. Laissez le soin à l’autre d’assumer la sienne. Faites en sorte que votre problème devienne le sien. De toute façon, tôt ou tard, ce sera le sien, et pour vous qui voulez tant savoir comment gérer le stress, il vaut mieux que cela soit le plus tôt possible.

Bien sûr, ce conseil n’est à appliquer qu’à partir du moment où vous constatez que vous ne trouvez pas tout de suite une solution au problème qui vous préoccupe.

Agissez avant d’être victime d’une catastrophe

Peut-être craignez-vous de ne pas réussir à appliquer ces techniques pour contrôler le stress ? Peut-être avez-vous peur de ne pas savoir comment gérer le stress ? Comment satisfaire à la meilleure gestion du stress possible ?

C’est plutôt bon signe ! C’est l’expression de votre désir de bien-être. Partant, celui de gérer le stress au mieux de vos intérêts. Alors, si vous avez besoin d’une aide plus appuyée, pensez à l’approche comportementale et au coaching comportemental.

C’est la solution ultime pour répondre à votre besoin d’une gestion du stress adaptée à votre cas. Dans plus de 95 % des cas, cette approche comportementale aide vraiment les gens à retrouver confiance et sérénité.

Quels sont les meilleurs remèdes pour gérer le stress ?

Contre le stress et l’angoisse, les médicaments ne sont pas vraiment la meilleure solution. Ils provoquent une dépendance et une accoutumance dangereuses pour la santé. Heureusement, de nombreuses autres solutions existent.

Des remèdes totalement naturels qui permettent de lutter contre le stress. Ils ne font pas de miracle, mais peuvent considérablement améliorer votre quotidien si vous les utilisez régulièrement.

Quand j’écris que ces remèdes contre le stress et l’angoisse ne font pas de miracles, j’insiste quant au fait qu’ils apaisent et non qu’ils permettent de traiter le stress ou de soigner l’angoisse.

La cohérence cardiaque

La cohérence cardiaque repose sur l’utilisation du système nerveux sympathique. C’est grâce à lui que notre cœur bat sans que vous n’ayez rien à faire. C’est lui aussi qui vous permet de respirer sans réfléchir.

En effet, nous ne contrôlons pas du tout notre rythme cardiaque, mais nous contrôlons notre respiration. Puisque les deux sont liés, l’un influence l’autre. En apprenant à maîtriser sa respiration, vous calmez la vitesse des battements de votre cœur.

Comme l’accélération cardiaque est une conséquence, mais aussi une cause du stress, apprendre à le maîtriser permet de retrouver son calme rapidement. La cohérence cardiaque est facile à maîtriser.

Vous n’avez qu’à vous asseoir, fermer les yeux et vous concentrer sur votre respiration 10 minutes par jour. Ensuite, utilisez cet exercice chaque fois que vous êtes stressé(e).

La méditation de pleine conscience

La méditation de pleine conscience se repose aussi sur l’observation et le contrôle de sa respiration. Elle approfondit simplement les exercices et vous invite à ouvrir votre attention à l’ensemble de votre corps et de votre environnement.

Contrairement à la cohérence cardiaque, la méditation ne permet pas vraiment de réagir au stress.

Méditer pour calmer le stress et l'angoisse

Face à une situation angoissante, on peut difficilement s’isoler 10 à 30 minutes pour méditer. En revanche, la pratique quotidienne de la méditation permet de travailler considérablement son attention et ses réactions.

En prenant le temps d’étudier calmement votre respiration chaque jour, vous apprenez à agir au lieu de réagir. Ainsi, face au stress, vous ne perdez plus vos moyens et observez plus calmement la situation.

Le sport comme moyen efficace de lutter contre le stress

Le stress se traduit généralement par l’accumulation de tensions physiques et psychiques. Si ces tensions ne sont jamais relâchées, elles peuvent mener au pire :

  • Troubles anxieux,
  • Dépression,
  • Syndromes de surmenage, etc.

Il est donc essentiel de se ménager des espaces dans lesquels relâcher la tension.

Pour relâcher la tension physique, une activité sportive régulière est essentielle. En plus de faire du bien au corps, le sport permet de relâcher de nombreuses hormones qui participent au bien-être psychique général.

Les étirements pour limiter les tensions

Les étirements, tout comme le sport, libèrent les tensions musculaires et soulagent une partie de votre stress. Ils ont l’avantage de pouvoir être pratiqués un peu partout et plusieurs fois dans la journée, même quand vous êtes encore au travail.

Levez-vous simplement et réalisez quelques exercices pour évacuer certaines tensions. Bien sûr, ce n’est pas une solution miracle. Si vous travaillez dans un environnement trop difficile et anxiogène, quelques étirements ne suffiront pas.

Parfois, la seule solution pour s’en sortir, c’est de parler à un professionnel de santé de votre mal-être.

La cure de magnésium

Les carences en magnésium favorisent le stress et le développement de l’anxiété. Quand vous manquez de magnésium, les récepteurs neuronaux responsables de votre bien-être manquent des ressources nécessaires pour faire leur travail et absorber certaines hormones.

Une carence excessive provoque parfois l’apparition de troubles anxieux handicapants au quotidien. Une cure de magnésium peut donc vous aider à diminuer le stress et l’anxiété.

Vous devez la suivre sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Solutions naturelles pour gérer stress et angoisse

Cependant, essayez d’être patient(e) si les résultats ne sont pas immédiats. Une fois de plus, il ne s’agit pas d’un remède miracle. Parfois, le stress est un simple indicateur d’une situation dont vous devez vous extraire.

Prenez le temps de vous écouter et essayez de vous imposer le moins de stress possible.

Les infusions et les huiles essentielles

Certaines plantes auraient des vertus utiles pour lutter contre le stress. Vous pouvez en consommer certaines en infusions, alors que d’autres se consomment en huiles essentielles. La lavande vraie, par exemple, se consomme en huile essentielle.

Vous pouvez l’utiliser dans un diffuseur ou en poser quelques gouttes sur vos poignets quand vous vous sentez stressé(e). La camomille et la verveine, au contraire, sont des plantes connues pour leurs vertus en infusion.

Elles vous aident à retrouver votre calme et améliorent la qualité de votre sommeil. Elles permettent donc de lutter contre certains effets du stress. Éventuellement, elles empêchent l’installation d’un cercle vicieux difficile à briser.

Un meilleur équilibre alimentaire

Le rôle de l’alimentation dans l’équilibre psychologique est essentiel. L’estomac contient de nombreux neurones et produit de la sérotonine, l’hormone du bonheur. L’immense majorité de cette production sert à la digestion, mais une partie est captée par le cerveau.

Elle diminue donc le stress et l’angoisse. Une bonne alimentation aide au développement d’une flore intestinale bien équilibrée. Votre digestion est plus facile, mais aussi plus efficace.

L’impact sur votre santé physique et psychique est considérable, même si cela implique de faire des efforts pendant un certain temps avant de percevoir les premiers résultats.

Homéopathie et gestion du stress

En ces périodes troublées, ou le stress comme tout un tas d’autres problèmes psycho physiques sont légion. De fait, beaucoup de gens essaient de trouver des méthodes naturelles pour soigner le stress. C’est comme cela que certaines d’entre elles en viennent à utiliser l’homéopathie pour traiter le stress.

Qu’en est-il ? Quoi penser de ces traitements dits naturels ? Beaucoup de médecins s’insurgent contre l’effet placébo de l’homéopathie pour traiter le stress. Les raisons avancées sont que, scientifiquement, l’homéopathie n’est d’aucun effet.

En ce qui me concerne, je suis plutôt du genre à penser que si un patient soigne le stress en mettant les pieds au mur, je n’y vois aucun inconvénient. Cependant, force m’est constater qu’en matière de stress, l’homéopathie n’est que de peu d’effets.

Seul un travail thérapeutique s’avère efficace. En effet, il s’agit d’aider la personne à travailler sur ses perceptions émotionnelles. Sur ses réactions, sur l’affirmation de soi, partant sur ses limites.

Pensez que l’homéopathie règle, ipso facto, des problèmes de stress, est un leurre. C’est autant un leurre que de penser gagner au Loto dès le premier bulletin validé.

Si vous souhaitez travailler rapidement, et efficacement, à la gestion stress dont vous êtes victime, la thérapie comportementale vous est d’une grande aide, comme je vous l’explique dans cet article. Par ailleurs, rien ne vous empêche d’avoir recours à l’homéopathie pour traiter le stress tout en suivant un programme thérapeutique et comportemental en ligne.

Comment çà marche ?

L’homéopathie est une forme de traitement du stress apparue au 18è siècle. Son initiateur s’appelle Samuel Hahnemann. L’homéopathie consiste à « soigner le mal par le mal ». Pour se faire, l’homéopathie utilise des quantités très petites de diverses molécules. L’homéopathie est considérée comme une forme de médecine douce et elle est ssentiellement utilisée en Occident.

Elle repose sur le principe selon lequel une substance, ou une situation, qui entraîne une maladie chez une personne saine, peut guérir cette même personne de cette même maladie. L’homéopathie est pratiquée par des homéopathes ou par certains médecins généralistes.

Pour soigner une personne qui souffre de stress, on lui administre, en très faibles quantités, différentes substances diluées. Celles-ci sont d’origine végétale, animale ou minérale. Cela a pour but de provoquer chez elle l’ensemble des symptômes que l’on désire combattre. Le principe de la similitude est un des aspects fondamentaux de cette forme de traitement par homéopathie pour traiter le stress.

Une question de molécule

L’homéopathe ne prend pas seulement en compte les symptômes du stress dans le traitement. Selon le principe de la globalité, il prend en compte le profil complet du patient. Deux patients qui présentent les mêmes symptômes se voient prescrire des traitements différents.

Un autre principe fondamental de l’homéopathie est celui de la dilution. Les molécules qui rentrent dans le traitement sont diluées plusieurs centaines de fois. Elles sont administrées sous forme de granules que le patient laisse fondre sous la langue.

Dans le traitement spécifique du stress, voici les molécules les plus généralement prescrites en homéopathie pour traiter le stress.

Le Gelsemium Serpervirens 15 CH

Cette molécule est indiquée pour soulager le trac par anticipation avec inhibition. Cela permet aussi de soulager le vertige, les tremblements et les céphalées. La posologie varie en fonction de la période de l’événement à l’origine du trac.

Une dose peut être prise la veille ou le jour même de l’événement. Dans le cas d’un traitement anticipé, la prise est de 5 granules. 2 à 4 fois par jour. Dans certains cas, l’homéopathe associe les deux formes de traitement.

Ignatia amara 30 CI

Prescrite dans les cas où le stress est accompagné de palpitations, de spasmes, ou encore de boule dans la gorge, voire de spasmes abdominaux, ou de sanglots. La prise est de 5 granules, 2 à 4 fois par jour. Cela varie selon l’importance des symptômes. Pour juguler les crises subites, il est conseillé au patient de prendre une granule supplémentaire.

Argentum Nitricum 15 CH

C’est une molécule utilisée dans les cas où le stress est accompagné d’agitations ou de précipitations. Ce médicament permet de soigner les cas où le patient ressent une envie de terminer une chose sans l’avoir commencée. La posologie est de 5 granules à prendre en situation d’anxiété ou de trac et à renouveler au besoin.

Moshus 9 CH

Recommandée pour des patients hypersensibles aux évanouissements avec une hyper excitabilité nerveuse. La prescription est de 5 granules le matin. Il est recommandé d’en reprendre en cas de réapparition des symptômes. La prise est espacée en fonction de l’amélioration des signes, ou des facteurs stressants.

Sédatif PC

Médicament privilégié chez le patient ayant un stress régulier. Il présente des troubles du sommeil causés par son état. La prise est de 2 comprimés, 3 fois par jour.

De nombreuses polémiques existent quant à cette thérapeutique. Plusieurs études scientifiques montrent que ses effets bénéfiques sont semblables à un placebo. Ils estiment que la dilution entraîne la disparition de tout principe actif.

D’autres études relèvent aussi que l’homéopathie n’est enseignée dans aucun cursus d’études médicales, qu’elle n’est donc pas une thérapie validée par les conseils scientifiques. Enfin, les risques de rechute du traitement homéopathique sont considérables.

Pour toutes ces raisons, je vous invite à découvrir la thérapie brève. Elle est maintes fois reconnue et approuvée pour son efficacité. J’ai nommé… la thérapie comportementale.

Thérapie comportementale et gestion du stress

La meilleure manière de lutter contre les symptômes du stress et, partant, de soigner l’anxiété, c’est la thérapie comportementale. Elle permet de renforcer sa résistance et de ne plus se laisser submerger par l’angoisse.

Contrairement aux médicaments, ses résultats sont définitifs et vous accompagnent toute votre vie sans aucun risque de dépendance ou d’accoutumance.

Comme nous l’avons constaté, l’homéopathie pour traiter le stress n’est pas efficiente. A contrario, la thérapie comportementale agit vite et bien pour traiter les symptômes du stress puis consolider la solution comportementale mise en place. En effet, il est important que le stress dont vous êtes victime, une fois soigné, ne puisse pas reprendre sa place initiale.

L’approche comportementale axe l’ensemble de ses actions sur la modification de l’attitude. En effet, l’attitude adoptée en face des situations stressantes est plus importante que les événements eux-mêmes.

Selon cette thérapie, l’ensemble des réactions d’une personne provient en grande partie des expériences qu’elle a apprise au cours de sa vie. Une grande partie du comportement humain en est tout simplement le fruit.

L’approche comportementale modifie l’ensemble des schémas cognitifs, les pensées automatiques. Elles sont véhiculées par les facteurs de stress. Elles ont pour fonction de réduire leur influence sur leurs émotions, et les réactions ainsi générées. Cette restructuration cognitive conduit à une modification comportementale.

Dans le processus de guérison, l’approche comportementale respecte essentiellement 5 principes :

La prévisibilité

Les effets de surprise ne sont pas utilisés. Il ne s’agit pas de pratiquer des exercices d’exposition aux situations stressantes au contraire de la thérapie cognitive et comportementale. Le coach n’expose le patient à aucune situation de stress inattendue. Le patient prend une part active dans le processus de guérison. Il en est l’acteur principal.

La progressivité

Un ensemble de situations stressantes est établi avec le patient. il est fait un classement des situations les moins stressantes aux plus stressantes. Le patient examine les symptômes ressentis face à chaque situation, ceci afin d’établir un classement fiable et exploitable à des fins thérapeutiques.

La planification

Il est exclu de confronter le patient à des situations stressantes. Grâce à une méthodologie spécifique, et sur la foi de l’ alliance thérapeutique (thérapeute – patient), le patient choisit, quand et comment il fait face à des situations stressantes de manière consciente. Tout est fait selon un protocole prédéfini.

Cela signifie que, s’il s’agit de vous, vous savez quand et comment agir pour vous affirmer dans un contexte et un environnement donnés. Progressivement, vous mettez en place de façon des modes d’affirmation de soi et d’expression de la limite qui vous permettent de retrouver une image de soi positive. Ceci dans le respect des objectifs à court, moyen et long terme.

Chaque situation est ainsi évaluée. Le coach place le patient en situation de vécu. Au travers de la manifestation puis de l’observation des symptômes, il s’agit de l’amener progressivement à une meilleure écoute de ses sensations, perceptions et émotions.

La consolidation

Par rapport à une ou des situations stressantes, il diminue les symptômes d’au moins 40 % dans un délai inférieur à 15 jours.

De fait, une fois la solution au problème trouvée, et actée, il conserve cette solution non seulement pour qu’elle inter agisse sur le problème de façon positive et constante, mais aussi qu’elle verrouille le blocage émotionnel, et ce d’une façon telle que vous ne craignez plus d’en être victime.

Pratiquer

Une pratique renouvelée à temps choisi.

Plus vous êtes dans une situation vertueuse d’expérimentation progressive, plus vous développez des aptitudes pour surmonter une situation qui vous stresse. La pratique à moments choisis permet d’évaluer les symptômes ressentis.

Cela permet de vérifier, par vous même, l’efficacité de l’approche. En moins de 2 mois, vous satisfaites des objectifs de modifications comportementales pérennes.

Naturellement, vous communiquez avec votre entourage personnel ou professionnel de façon plus fluide. Vous vous affirmez plus aisément, sans stress, et prenez votre place dans une situation donnée.

Vous retrouvez de vous une image positive sans vous contraindre, sans jouer la comédie, de façon respectueuse de vous même.

Globalement, à contrario du stress, expression de votre douleur interne et externe, vous retrouvez le plaisir d’être et de faire.


Anxiété généralisée : comment la soigner durablement ?

Anxiété généralisée : comment la soigner durablement ?

A la faveur des différents articles que j’écris et publie à propos de l’anxiété et, plus particulièrement, en réponse à la question de savoir comment guérir de l’anxiété, un sujet revient souvent.

Quelle est la différence entre l’anxiété et l’anxiété généralisée, ce que l’on appelle aussi un TAG, un trouble anxieux généralisé ?

La seule différence entre ces maux, est que l’anxiété ne touche qu’un seul domaine de votre vie. Alors que l’anxiété généralisée les touche tous.

Ainsi, les symptômes de l’anxiété généralisée peuvent s’exprimer autant au travers de difficultés à objectiver par rapport à une ou des situations données, que par des ruminations ou des pensées obsessionnelles. Lesquelles alimentent un stress conséquent.

Le présent article a donc vocation à :

  • Vous donner une définition de l’anxiété généralisée.
  • Vous permettre de savoir si vous appartenez à un public à risques.
  • Connaître les causes réelles de l’anxiété généralisée.
  • Préciser si, oui ou non, vous souffrez d’anxiété généralisée.
  • Vous offrir un traitement de l’anxiété généralisée qui soit simple et efficace,
  • Et, d’une façon plus générale, soigner l’anxiété.

Vous l’avez compris, tous ces éléments de réponses vous permettent d’arrêter de vous poser des questions et d’agir en connaissance de cause.

Dans cet article, je vous parle aussi de Sacha. Un chef d’entreprise victime d’anxiété généralisée. In fine, je vous explique les difficultés que nous avons rencontré. Les symptômes dont il est victime. De la résistance de Sacha au changement. En bref, de comme nous en sommes arrivés à vaincre l’anxiété généralisée qui, je cite: « …ruine sa vie.. ».

Définition de l’anxiété généralisée

L’anxiété généralisée, ou trouble de l’anxiété généralisée (TAG), est une pathologie.

Cela signifie que vous pouvez considérer que votre anxiété repose sur un sentiment plutôt subjectif. Celui-ci est difficile à définir et s’apparente à une maladie puisque la présence de ses symptômes est permanente.

A ce sujet, l’un des symptômes d’anxiété le plus caractéristique est le vertige anxieux.

Le fait d’avoir peur est normal parce que c’est l’une des réactions qu’une personne peut avoir en fonction des situations qu’elle vit. Mais cette réaction devient pathologique lorsque le ressenti est constant, qu’il perdure dans le temps.

Pour bien comprendre le trouble anxieux généralisé, il convient de faire la différence entre des termes comme le stress, la peur, la phobie et d’autres pathologies.

La peur est une émotion semblable à l’anxiété non généralisée. Elle se manifeste en réponse à un danger réel. Ainsi, il est normal d’avoir peur en traversant un chemin en fonction de la perception que l’on en a : le terrain est-il accidenté, est-ce dangereux, quels sont les obstacles, etc.

Mais lorsque, dans les jours qui précèdent, vous pensez constamment à un événement, avec un sentiment d’angoisse, c’est de l’anxiété et se pose alors la question de savoir comment rassurer une personne anxieuse telle que vous ?



Qu’est-ce qui provoque l’anxiété généralisée?

L’anxiété est une réaction saine quand elle est due à la présence d’un danger ou d’une raison valable d’inquiétude. C’est quand elle apparaît sans raison, ou pour des raisons imaginaires qu’elle devient problématique.

Elle peut alors s’appliquer à toutes les situations du quotidien et devenir handicapante. On parle alors de troubles anxieux.

Différents troubles anxieux existent, de l’anxiété généralisée au stress post-traumatique, et leur origine n’est pas toujours parfaitement claire. L’apparition d’un trouble anxieux dépend à la fois de prédispositions génétiques et de facteurs environnementaux. L’environnement est le plus souvent à l’origine de certains troubles.

C’est le cas du stress post-traumatique.

Les personnes souffrant d’anxiété généralisée sont très nombreuses à admettre qu’elles ont toujours été anxieuses, même pendant leur enfance. Néanmoins, une exposition répétée à l’anxiété provoque un trouble d’anxiété généralisée.

C’est le cas de certains travailleurs malmenés par leur hiérarchie et qui sombre dans la dépression et l’anxiété généralisée.

L’anxiété généralisée est-elle une maladie mentale ?

L’anxiété généralisée n’est pas une maladie mentale dans la mesure où la personne anxieuse est souvent fonctionnelle et lucide. Elle se contente d’aménager son quotidien pour s’épargner au maximum d’être exposée aux situations potentiellement anxiogènes.

En revanche, on considère tout de même le trouble de l’anxiété généralisée comme un trouble psychique, et donc une affection psychiatrique. Les médecins et les psychiatres tentent au mieux de ne pas stigmatiser les personnes atteintes de troubles anxieux.

Cependant, puisque leur cerveau modifie, même partiellement, les informations qu’il reçoit pour y placer des peurs irrationnelles, ils sont bien obligés de prendre le problème au sérieux. Heureusement, l’anxiété en elle-même ne rend pas dangereux et ne fait pas perdre contact avec la réalité.

En revanche, il est important de s’adresser à un professionnel quand on en souffre, car l’anxiété s’accompagne souvent d’autres problèmes : dépression, envies suicidaires, etc. Ce qui pose la question de savoir comment se comporter aux côtés d’une personne qui souffre de symptômes de tension nerveuse.

Comment aider un proche souffrant d’un trouble anxieux ?

Les proches d’une personne souffrant d’un trouble de l’anxiété généralisée souffrent aussi beaucoup. Voir quelqu’un que l’on aime, et à qui on tient, souffrir d’une affection psychiatrique, même si elle ne met pas la vie en danger, est très douloureux.

On peut donc naturellement se demander comment aider un proche qui souffre d’un trouble anxieux. Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à faire.

Dans un premier temps, essayez d’assurer à la personne qu’elle ne court aucun grand danger immédiat. Prenez la peine d’écouter ses inquiétudes sans les juger et répondez-y sérieusement pour objectiver ses inquiétudes. Vous pouvez également prendre en charge certaines tâches provoquant des crises d’anxiété.

Cependant, vous ne devez pas tomber dans le piège d’entretenir l’anxiété en tentant de préserver celui ou celle qui en souffre. Vous ne pouvez pas vous sacrifier entièrement pour aménager le quotidien d’une personne anxieuse.

Aidez-la et soutenez-la, mais seulement pour la pousser à envisager un traitement naturel de l’anxiété généralisée, notamment en consultant un comportementaliste. Si la personne souffrant d’anxiété ne montre aucun désir de se soigner ou qu’elle devient violente, vous devez vous en éloigner sans culpabiliser.

Votre santé mentale et physique ne vaut pas moins que celle de votre proche, même s’il souffre d’un trouble douloureux et pénible.

Les symptômes et conséquences de l'anxiété généralisée

Comment vaincre une crise de panique symptôme d’une anxiété généralisée ?

Dans certains cas, le trouble anxieux s’accompagne de crises de panique. C’est une crise pendant laquelle le patient ressent toute une série de symptômes somatiques et cognitifs.

Il n’est pas nécessaire de tous les ressentir pour qualifier la crise de panique. On considère généralement que quatre symptômes suffisent à qualifier une crise de panique.

Une crise de panique, aussi appelée crise d’angoisse, peut être terrifiante, mais elle n’est presque jamais grave. On ne meurt jamais d’une crise d’angoisse, en tout cas pas quand elle surgit dans un environnement normal. Ce genre de crise peut tout de même être très handicapant, notamment dans la vie professionnelle.

Malheureusement, il n’y a pas de remède miracle pour vaincre une crise de panique quand elle apparaît. Garder à l’esprit qu’il s’agit d’une difficulté passagère aide la plupart des patients à garder un calme relatif.

Ceux-ci peuvent ainsi s’isoler et attendre que la crise passe sachant que la seule véritable solution consiste à vaincre son anxiété généralisée pour éviter que les crises d’angoisse n’apparaissent.

Quel public est le plus sensible à l’anxiété généralisée ?

Tout le monde peut souffrir d anxiété généralisée. Le TAG touche environ 5 à 10 % de la population. Mais, comme souvent, les femmes sont plus exposées que les hommes.

Si certaines personnes sont plus vulnérables à cette maladie que d’autres, ce peut être pour les motifs suivants :

  • Prédispositions héréditaires,
  • Tempérament plus sensible, ou forte émotivité, qui prédispose au stress,
  • Age.

Ce dernier élément peut aussi être un facteur important de prédisposition. En effet, les personnes adultes, ou d’âge mûr (40 – 45 ans),  ont du mal à gérer leur stress, et s’inquiètent beaucoup plus que les autres, pour peu de choses, comme pour l’avenir. Elles peuvent donc facilement souffrir d’un TAG.

Les causes de l’anxiété généralisée

Les causes de l ‘anxiété généralisée sont souvent multiples. Cette pathologie est due à des facteurs :

  • Physiques (biologiques), soit à une forme de prédisposition héréditaire,
  • Psychologiques (sensibilité aux troubles anxieux ou la dépression),
  • Environnementaux ou agents de stress.

En outre, d’autres situations ou d’autres maladies peuvent être responsables du TAG. En ce qui concerne les maladies, il s’agit des pathologies suivantes :

  • Maladies physiques comme l’hyperthyroïdie. Dans ce cas, le trouble anxieux disparaît avec la guérison de la maladie. L’anxiété généralisée est plutôt qualifiée de « secondaire ».
  • Maladies mentales (dépression, psychoses, trouble bipolaire) qui se manifestent le plus souvent par de l’angoisse, et une crainte constante.
  • Troubles anxieux (crises de panique, phobies, trouble obsessionnel compulsif). En pareille situation, l’angoisse est dite primaire, ou prédominante.

Pour ce qui est des événements, on peut citer :

  • Stress au travail (ou perception d’une situation professionnelle instable qui engendre souvent un épuisement physique et/ou psychique).
  • Bouleversements familiaux (décès, maladies, séparations) déclencheurs de cette pathologie. Les personnes qui vivent plusieurs situations de stress consécutives ne sont plus sûres de rien, et s’inquiètent constamment.
  • Changements de situation personnelle (départ des enfants, divorce, retraite) qui sont également des facteurs d’angoisse qui peuvent évoluer vers le TAG.
  • Traumatismes subséquents à des drames (accidents, agressions ou cambriolages).
  • Bouleversements hormonaux (ménopause, ou traitements pour accroître la fertilité).

Les symptômes de l’anxiété généralisée

Vous trouverez ci-dessous les symptômes de l’anxiété généralisée les plus habituels :

  • Agitation,
  • Fatigabilité,
  • Irritabilité,
  • Frissons,
  • Maux de tête,
  • Maladies du cœur et pathologies vasculaires, pression sur la poitrine, palpitations,
  • Difficultés de concentration, ou trous de mémoire,
  • Tensions musculaires, et courbatures,
  • Perturbations du sommeil.

Ci-après, une déclinaison plus précise de ces symptômes et de leurs conséquences :

  1. Préoccupation excessive et persistante : Les personnes souffrant d’anxiété généralisée ont tendance à s’inquiéter de manière excessive et constante, même en l’absence de raisons évidentes.Il s’agit donc d’identifier et à changer les schémas de pensée négatifs et obsessionnels associés à cette préoccupation excessive.
  2. Tension musculaire et nervosité : L’anxiété peut provoquer une tension musculaire, des tremblements et une sensation de nervosité.Des techniques de relaxation permettent aux patients de se détendre – psychiquement et physiquement – mais cela ne constitue pas une. vraie solution à ce qui est vécu comme un problème.
  3. Fatigue et troubles du sommeil : Les personnes souffrant d’anxiété généralisée ont souvent du mal à s’endormir, à rester endormies et se réveillent souvent fatiguées.Thérapie comportementale : Une stratégie thérapeutique issue de la thérapie comportementale permet de rapidement retrouver un capital de sommeil satisfaisant.
  4. Irritabilité : L’anxiété peut rendre les gens plus irritables et sensibles aux stimuli environnementaux.Les techniques de gestion de la colère et de la frustration font partie de la tcc pour aider les individus à mieux gérer leurs émotions.
  5. Troubles digestifs : Les symptômes gastro-intestinaux tels que les maux d’estomac, la diarrhée et la nausée sont fréquents chez les personnes anxieuses. La thérapie comportementale peut aider à réduire la réaction du corps au stress, ce qui améliore les symptômes gastro-intestinaux.
  6. Inquiétude sur de multiples domaines de la vie : Les soucis et les peurs touchent souvent divers aspects de la vie quotidienne, tels que la santé, l’argent, le travail et les relations. La thérapie comportementale se concentre sur l’apprentissage de la résolution de problèmes et sur la gestion des préoccupations spécifiques.
  7. Difficulté à se détendre : Les personnes anxieuses ont du mal à se détendre et à profiter du moment présent. La relaxation progressive et la pleine conscience sont des techniques qui aident à cultiver la détente ou à calmer des sensations de mal-être physique et/ou psychique.
  8. Symptômes physiques tels que maux de tête ou transpiration excessive : L’anxiété peut se manifester par des symptômes physiques inconfortables. La désensibilisation systématique et la gestion du stress peuvent aider à réduire ces symptômes.
  9. Évitement des situations stressantes : Les personnes anxieuses ont tendance à éviter les situations qui déclenchent leur anxiété, ce qui entraîne une détérioration de leur qualité de vie. La thérapie brève (Palo Alto) encourage l’exposition mentale progressive – pas physique – à ces situations pour réduire la peur et l’évitement.
  10. Difficulté à se concentrer : L’anxiété peut rendre difficile la concentration sur les tâches, car l’esprit est constamment préoccupé par des inquiétudes. L’approche comportementale inclut des exercices de concentration pour améliorer la focalisation.

Un parcours fléché de l’angoisse à la phobie vers l’anxiété généralisée

Depuis près de temps que j’exerce la thérapie comportementale, j’ai la plupart du temps constaté que les personnes victimes d’anxiété généralisée étaient passées par l’angoisse et la phobie. Comme une sorte de parcours fléché.

Ces personnes ont commencé par être angoissées, alors elles ont essayé de contrôler leur problème, sans grand succès. Ensuite, elles ont adopté des comportements phobiques. Pour finir par souffrir d’un trouble anxieux généralisé ce qui n’a pas, pour autant, résolu les problèmes d’angoisse et de phobie et encore moins un problème d’isolement social en lien avec cette forme d’anxiété.

En ce qui concerne la phobie, la situation est imaginée comme dangereuse alors qu’elle n’est pas réelle. La personne qui souffre d’une phobie a tendance à éviter les situations susceptibles de la confronter à sa phobie.

Pour un enfant, ce peut être la peur du noir. Dans ce cas précis, cet enfant ne veut pas aller au lit. Il n’aime pas dormir sans lumière, dans le noir. Une phobie peut être la peur des araignées (arachnophobie) ou la claustrophobie (peur des espaces confinés). Dans ce dernier cas, à titre d’exemple pour éviter sa peur, la personne qui en souffre prend plutôt les escaliers que l’ascenseur.

Une personne est stressée lorsqu’elle vit une situation difficile comme la perte d’un emploi. Des difficultés financières. Ou une rupture amoureuse. Le stress est donc une réaction physiologique et psychologique face à une situation souvent brusque et imprévue de la vie.

Différentes situations contrariantes peuvent entraîner, selon les personnes, un stress et un niveau d’anxiété plus ou moins élevé lesquels peuvent évoluer vers une forme généralisée du trouble anxieux. L’anxiété est considérée comme normale quand l’on se trouve devant une situation de stress.

Elle devient généralisée, et donc pathologique, lorsqu’on associe une situation prolongée de stress à une angoisse et que cette situation dure dans le temps. Ce problème émotionnel n’est donc pas la peur, la phobie, le stress ou encore une angoisse simple.

Si vous ressentez un stress et une crainte quotidienne, ou un jour sur deux, pendant plusieurs mois consécutifs, alors vous souffrez d’un trouble issu de l’anxiété généralisée. In fine, la personne qui souffre de cette pathologie a, en général, tendance à susciter, à entretenir et à amplifier le stress et l’angoisse.

Comment lâcher pise pour ne plus être anxieux(se)?

Diagnostic et test de l’anxiété généralisée

Le diagnostic de l’anxiété généralisée (TAG) est généralement posé par un professionnel de la santé mentale, comme un psychiatre, un psychologue ou un médecin généraliste ou, bien sûr, par un thérapeute comportemental.

A cette fin, des entretiens cliniques, des séances d’observation des symptômes et parfois des questionnaires thérapeutiques sont nécessaires pour évaluer la réalité de l’anxiété généralisée.

Voici quelques-unes des méthodes et des tests courants utilisés pour diagnostiquer l’anxiété généralisée :

  1. Entretien clinique : Le ou la professionnel(le) de la santé mène une entrevue approfondie pour recueillir des informations sur vos symptômes, vos antécédents médicaux, vos antécédents familiaux et vos facteurs de stress actuels. Ils posent des questions liées à vos préoccupations et votre comportement quotidien pour évaluer si vous répondez aux critères diagnostiques de l’anxiété généralisée.
  2. Questionnaires d’auto-évaluation : Il peut vous être demandé de remplir des questionnaires d’auto-évaluation spécifiques à l’anxiété, tels que l’Inventaire de l’anxiété de Beck (BAI) ou l’Échelle d’anxiété de Hamilton (HAM-A). Ces questionnaires fournissent une évaluation quantifiable de la gravité de vos symptômes.
  3. Critères diagnostiques : Certains professionnels se référeront aux critères diagnostiques du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), qui est une référence clinique couramment utilisée. Selon le DSM-5, pour être diagnostiqué avec un trouble d’anxiété généralisée, vous devez présenter des symptômes tels qu’une préoccupation excessive et incontrôlable pendant au moins six mois, associée à au moins trois des symptômes typiques de l’anxiété. Attention cependant, le DSM 5 est d’origine américaine et, par conséquent, les critères retenus ne sont pas nécessairement les mêmes qu’en Europe.

Quel que soient les informations issues de ce différents diagnostics, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé si vous pensez souffrir d’anxiété généralisée ou si vous présentez des symptômes persistants d’anxiété.

Je ne vous recommande pas de pratiquer un auto diagnostic. En effet, certains facteurs médicaux ou psychiatriques peuvent présenter des symptômes similaires.

Un professionnel saura vous fournir un diagnostic précis et élaborer un plan de traitement approprié, lequel peut inclure des thérapies telle que la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto, un traitement médicamenteux, des exercices de méditation ou de relaxation..

Quoiqu’il en soit, plus tôt l’anxiété généralisée est diagnostiquée et traitée, meilleures sont les chances de gérer efficacement les symptômes et d’améliorer votre qualité de vie.

Un témoignage de guérison réussie de l’anxiété généralisée

L’année dernière, dans le cadre du programme thérapeutique que j’ai conçu, je me suis occupé de Laurent qui souffrait d’anxiété généralisée.

Alors que ses symptômes d’anxiété avaient progressivement disparu et que nous ne travaillions plus ensemble, j’ai eu la surprise de recevoir son témoignage il y a quelques semaines.

Laurent a accepté que je publie son témoignage sur mon blog, ce que je fais ci-après :

« Il y a quelques années, ma vie était un tourbillon constant d’inquiétudes et de préoccupations. Je me sentais pris au piège par une anxiété généralisée qui faisait des ravages dans ma vie. Tous les jours, des pensées anxieuses s’infiltraient dans mon esprit. J’étais épuisé et incapable de profiter de la vie comme je le souhaitais.

C’est après bien des hésitations que je me suis tourné vers Frédéric Arminot. J’ai intégré son programme comportemental et, 1 an après, je peux vous garantir que ça a été un tournant dans ma vie.

Au gré des modules et des exercices thérapeutiques que j’ai suivi, mes schémas de pensée et de réactions anxieux ont évolué. J’ai acquis des compétences qui continuent de m’étonner.

De façon étonnante, j’ai pu vaincre des symptômes physiques qui nourrissaient mes symptômes psychiques et comprendre que les deux s’alimentaient l’un l’autre ce qui m’a permis de les neutraliser l’un et l’autre en même temps. J’ai ainsi compris la dimension systémique du programme que Frédéric Arminot a conçu et pourquoi c’est si important dans le traitement de l’anxiété.

Mes progrès n’ont pas toujours été linéaires, et il y a eu des moments où j’ai reculé. Cependant, avec le soutien de Frédéric, sans oublier celui de ma famille et de mes amis, j’ai persévéré et le résultat est que ma confiance en moi a fortement grandi.

Aujourd’hui, je suis heureux de dire que l’anxiété généralisée n’a plus le contrôle sur ma vie. Bien sûr, il m’arrive encore de ressentir de l’anxiété de temps en temps, mais comme le dit Frédéric « je ne fais plus d’un problème un problème ! ».

Je sais enfin vivre dans le moment présent, à profiter des petites joies de la vie et à me concentrer sur ce qui est réellement important pour moi.

Le traitement de mon anxiété généralisée a été un parcours personnel et transformateur. Cela m’a appris à mieux me connaître, à faire face à mes peurs et à vivre une vie plus épanouissante. J’ai repris le contrôle de ma vie, et cela a eu un impact positif sur mes relations, ma carrière et ma santé en général.

Mon témoignage s’adresse à tous ceux qui luttent contre l’anxiété généralisée: ne perdez pas espoir !

N’hésitez pas à demander de l’aide à Frédéric Arminot, il saura vous accompagner pour sortir définitivement de cette anxiété généralisée.

Oui, c’est du travail, oui c’est parfois difficile, oui, cela veut dire s’investir dans le programme et ne pas attendre que les choses se fassent toutes seules mais vous serez trés largement récompensé de votre travail.« 

Quelles sont les maladies provoquées par l’anxiété généralisée ?

Quand elle n’est pas traitée, ou quand elle est soignée de façon inadaptée, l’anxiété généralisée peut avoir de multiples conséquences. Ainsi, l’anxiété généralisée peut être associée à plusieurs problèmes de santé physique et mentale.

Bien que l’anxiété généralisée ne soit pas directement responsable des maladies énumérées ci-dessous, elle peut contribuer à leur développement ou à leur aggravation.

Voici quelques-unes des maladies et des problèmes de santé susceptibles d’être liés à l’anxiété généralisée :

  1. Troubles cardiovasculaires : L’anxiété prolongée augmente la tension artérielle et le rythme cardiaque, ce qui accroît le risque de maladies cardiovasculaires, notamment l’hypertension, les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux.
  2. Troubles gastro-intestinaux : L’anxiété entraîne fréquemment des symptômes gastro-intestinaux tels que des ulcères, le syndrome de l’intestin irritable (SII) et des brûlures d’estomac.
  3. Troubles du sommeil : L’anxiété généralisée perturbe le sommeil, ce qui entraîne des problèmes comme l’insomnie, la fatigue chronique voire l’épuisement.
  4. Dépression : L’anxiété généralisée et la dépression sont souvent interconnectées. Les personnes souffrant d’anxiété ont un risque plus élevé de développer une dépression, et inversement.
  5. Troubles alimentaires : Certaines personnes atteintes d’anxiété généralisée développent des troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie lesquels sont une réponse au stress interne.
  6. Douleurs chroniques : L’anxiété généralisée prolongée peut aggraver les douleurs chroniques telles que la fibromyalgie, des maux de dos chroniques et des migraines.
  7. Affaiblissement du système immunitaire : Le stress chronique associé à l’anxiété généralisée affaiblit le système immunitaire, ce qui rend certains malades plus susceptibles de contracter des infections.
  8. Troubles dermatologiques : Comme vous le savez sans doute, l’anxiété et l’anxiété généralisée contribuent à des problèmes de peau tels que : l’eczéma, le psoriasis et l’acné.
  9. Problèmes respiratoires : Les symptômes de l’anxiété, tels que la respiration rapide et superficielle, sont parfois responsables d’une aggravation les troubles respiratoires existants comme l’asthme.

A ce stade, il convient de garder en mémoire que l’anxiété généralisée a un impact différent en fonction des personnalités de chacun(e), et toutes ne développent pas nécessairement ces maladies ou problèmes de santé.

Quelles en sont les conséquences de l’anxiété généralisée ?

L’anxiété généralisée mal soignée ou non traitée peut avoir de graves conséquences sur la vie d’une personne, tant sur le plan physique que mental.

Voici quelques-unes des conséquences potentielles de l’anxiété généralisée :

  1. Dégradation de la qualité de vie : L’anxiété généralisée entraîne – souvent – une détérioration significative de la qualité de vie. Les symptômes constants d’inquiétude, de nervosité et de tension musculaire rendent difficile le maintien de relations saines, la performance au travail et la participation à des activités sociales.
  2. Dépression : L’anxiété généralisée évolue souvent en dépression. On peut alors parler de troubles anxio-dépressifs. Ces deux troubles interagissent souvent et ce qu’il est convenu d’appeler l’anxiété chronique épuise émotionnellement et physiquement, ce qui conduit à un état dépressif.
  3. Troubles du sommeil : Comme évoqué précédemment, l’anxiété généralisée perturbe le sommeil, ce qui, parfois, entraîne une insomnie chronique. Dès lors, le manque de sommeil a un impact négatif important sur la santé mentale et physique.
  4. Problèmes de santé physique : Une anxiété généralisée non ou mal traitée participe au développement ou à l’aggravation de problèmes de santé physique, tels que des maladies cardiovasculaires, des troubles gastro-intestinaux, des douleurs chroniques et les troubles immunitaires.
  5. Dépendance aux substances : Pour apaiser leur anxiété généralisée, certaines personnes utilisent des substances comme l’alcool ou les drogues. Bien évidemment, cela entraîne fréquemment une dépendance et des problèmes de toxicomanie (j’en suis la preuve vivante).
  6. Isolement social : L’anxiété généralisée peut amener les individus à éviter certaines situations sociales et à s’isoler. Cela entraîne une perte de soutien social et une sensation de solitude lesquelles ne sont pas sans conséquences émotionnelles.
  7. Difficultés professionnelles : Inéluctablement, l’anxiété a des conséquences sur la performance au travail, la concentration et la productivité. Elle peut être responsable d’absences fréquentes et des difficultés à conserver son travail.
  8. Risque accru de troubles anxieux graves : L’anxiété généralisée non traitée peut évoluer vers des troubles anxieux plus graves, tels que les attaques de panique, les troubles obsessionnels-compulsifs (toc) ou les phobies spécifiques (lire plus haut le chapitre: « …un parcours fléché de l’angoisse à la phobie« .
  9. Pensées suicidaires : Dans les cas les plus graves, l’anxiété non traitée peut conduire à des pensées suicidaires ou à des tentatives de suicide.

Si l’un de vos proches ou vous même identifiez des signes d’anxiété généralisée, il est important de chercher de l’aide dès que possible d’une part, et de savoir comment réagir quand les symptômes se manifestent.

Comment réagir quand l’anxiété généralisée se manifeste ?

L’anxiété généralisée se manifeste sous de multiples formes. Dans les cas de troubles anxieux les plus graves, elle peut devenir particulièrement handicapante.

Ainsi, la phobie sociale, l’agoraphobie et les crises d’angoisses et, à plus forte raison, les crises de panique, empêchent certains patients de sortir de chez eux.

Chez d’autres, l’anxiété sera plus légère et n’empêchera pas de vivre une vie normale. Elle compliquera cependant le quotidien en exigeant un effort supplémentaire ce qui induit une fatigue psychique importante.

Pour bien réagir à l’anxiété quand elle se manifeste, il est nécessaire de prendre un peu de distance et comprendre son fonctionnement.

Si votre trouble anxieux ne dépend pas d’une situation médicale plus large (troubles hormonaux ou psychiques par exemple), vous pouvez tout à fait contrôler son impact grâce à quelques bons réflexes.

Le meilleur conseil, et celui qui regroupe tous les autres, consiste à préserver votre esprit des stimulations excessives.

Chez beaucoup de personnes anxieuses, l’anxiété apparaît quand le cerveau est trop stimulé. Il se sent alors dépassé et réagit comme s’il était attaqué par toutes ces stimulations.

Dès lors, prenez donc un instant de repos. Cherchez un endroit calme ou vous pourrez passer un peu de temps seul(e). Buvez un verre d’eau et prenez le temps de réguler votre respiration. Prenez également le temps d’accueillir vos peurs et vos angoisses pour les laisser repartir en même temps que vous vous calmez.

Peut-on soigner des troubles anxieux généralisés sur le long terme ?

Les troubles anxieux généralisés donnent souvent l’impression d’un problème insoluble. Les personnes anxieuses sont si profondément enterrées sous leurs difficultés qu’elles ont souvent du mal à imaginer qu’une vie normale est accessible.

Pire encore, certaines personnes anxieuses n’ont jamais mis de mots sur leurs troubles anxieux généralisés et imaginent qu’il est normal de vivre dans la peur et l’inquiétude permanente.

Pour vaincre l’anxiété généralisée, il existe de nombreuses solutions. Certaines sont plus ou moins efficaces avec de fortes variations d’une personne à l’autre. La psychothérapie, par exemple, n’apporte jamais de résultats rapides. Beaucoup de patients abandonnent donc en cours de route.

Les médicaments comme les anxiolytiques, à l’inverse, sont immédiatement très efficaces. En revanche, leurs conséquences sur le cerveau à long terme sont désastreuses ce qui nous amène à nous interroger quant au medicament contre l’anxiété.

Depuis quelques années, les thérapies cognitives et comportementales rencontrent un succès de plus en plus important dans la lutte contre l’anxiété.

Ces thérapies sont nombreuses et variées. Elles ont toutes en commun de proposer des résultats plus rapides grâce à des techniques innovantes qui permettent de se passer de médicaments et de surmonter les difficultés comportementales les plus répandues.

Ainsi, tout en suivant un programme de thérapie comportementale en ligne, vous pouvez aussi adopter des règles d’hygiène de vie qui participent à vous aider à mieux gérer le stress majeur dont vous êtes victime.

Les bonnes habitudes de vie pour calmer l’anxiété généralisée

Pour guérir de l’anxiété généralisée, il est également important de s’intéresser au problème de l’hygiène de vie. Avoir des habitudes quotidiennes saines peut aider à gérer les troubles anxieux et diminuer considérablement leurs conséquences.

En tête de la liste des bonnes habitudes, on retrouve évidemment la pratique sportive régulière. L’effort physique est excellent pour la santé physique, mais aussi psychique. Il permet également de réguler le sommeil et aide à avoir davantage confiance en soi.

Bien sûr, la pratique sportive doit s’accompagner d’une alimentation saine et équilibrée. De nombreuses études ont prouvé le lien entre la santé de notre système digestif et notre santé psychique.

Néanmoins, avant de se tourner vers les bonnes habitudes, il est essentiel de se détourner des mauvaises habitudes.

La consommation d’alcool, de tabac et de drogues est l’une des causes principales de l’apparition de troubles anxieux. Ces produits ont un impact physiologique sur le cerveau, mais également psychique puisqu’ils favorisent la fatigue et la déconnexion avec le réel.

Malheureusement, les personnes anxieuses sont nombreuses à se tourner vers les psychotropes pour échapper aux difficultés qu’elles rencontrent. Du coup, ne vaudrait-il pas mieux apprendre à gérer son stress ?

Apprendre à mieux gérer le stress symptôme d’anxiété généralisé

Le stress n’est pas à proprement parler un symptôme de l’anxiété généralisée et du trouble anxieux. Dans la plupart des cas, le stress a une origine précise et facile à reconnaître. Le travail, par exemple, est très souvent une source importante de stress et, ainsi, prendre quelques jours de repos pour que le stress disparaisse suffit parfois.

Cependant, une longue exposition à un stress trop important peut provoquer l’apparition d’un trouble anxieux. Difficile de savoir si la fatigue psychique entraînée par le stress est à l’origine de l’anxiété, ou si un autre mécanisme est à l’œuvre. Le stress n’est donc pas un simple inconfort du quotidien, mais un problème à l’origine de certains troubles psychiques majeurs.

Diminuer son exposition au stress est une bonne solution. Néanmoins, les implications d’une vie sans stress ne sont pas toujours souhaitables. On doit donc aussi apprendre à mieux gérer le stress pour ne pas se laisser envahir. Les thérapies cognitives et comportementales ont maintes fois prouvé leur efficacité dans le domaine.

Comment traiter l’anxiété généralisée ?

Lorsque vous souffrez du TAG, cela s’accompagne le plus souvent d’une souffrance physique significative ou d’une altération du fonctionnement social voire professionnel. En fait, comme je vous l’écris plus haut, n’importe quel domaine de votre vie est susceptible d’être affecté.

Le plus souvent, les patients n’arrivent pas vraiment à expliquer de quoi ils souffrent, et cela leur est d’autant plus difficile dans la mesure où l’appréhension est subjective et difficile à exprimer.

Il est facile de confondre les symptômes de l’anxiété généralisée avec ceux d’autres maladies. En outre, il n’est pas facile de faire la différence entre une angoisse passagère, et un trouble anxieux généralisé.

Pour traiter l’anxiété généralisée, le médecin peut vous orienter vers un traitement pharmaceutique. Des méthodes complémentaires comme la relaxation vont vous aide, mais aussi, et surtout, un traitement thérapeutique afin d’agir à la fois sur la cause comme sur votre mécanisme émotionnel.

Les médicaments contre l’anxiété généralisée

Le plus gros défaut des solutions naturelles, c’est qu’elles ne font pas de miracle.

Même la plus efficace d’entre elles vous demande toujours quelques semaines de patience. Certaines personnes anxieuses sont alors tentées de se tourner vers des solutions médicamenteuses plus efficaces, mais aussi plus radicales.

Les médicaments ne sont qu'une aide ponctuelle pour soigner l'anxiété généralisée

La plus évidente de ces solutions médicamenteuses, ce sont les anxiolytiques à base de benzodiazépines. Ils permettent de soulager immédiatement l’anxiété, mais leurs effets secondaires sont nombreux et lourds. En plus, ils provoquent une accoutumance et sont dangereux à long terme.

On préfère donc les utiliser pour traiter ponctuellement les graves crises d’anxiété et offrir un peu de repos à celle ou à celui qui en souffre. Les antidépresseurs permettent également de traiter l’anxiété.

Néanmoins, c’est une solution efficace quand on a correctement identifié l’origine du trouble anxieux. En traitant la dépression du patient, on traite alors indirectement l’anxiété qui finit par disparaître.

Quel est le meilleur antidépresseur pour traiter l’anxiété généralisée ?

Existe t’il un meilleur antidépresseur pour traiter l’anxiété généralisée. Voilà une bonne question.

Fondamentalement, cette question n’a pas de sens ! En effet, l’anxiété généralisée ou non n’induit pas nécessairement une dépression. Dans certains cas, il est vrai que la personne intéressée peut souffrir d’un état dépressif mais est-ce qu’un antidépresseur est le traitement adapté ?

Le plus souvent quand un(e) patient(e) consulte son médecin traitant ou un psychiatre et qu’il est clairement décelé une anxiété généralisée, le combo gagnant en matière de traitement médicamenteux est anxiolytiques et antidépresseur.

Pour l’expérience, la plupart des patients atteints d’anxiété dont j’ai assuré le suivi thérapeutique se sont vus prescrire des anxiolytiques et des antidépresseurs.

Dans la plupart des cas, pour ce que mes patients m’ont témoigné, ce combo ne produit pas une effet extraordinaire et d’autant moins que les molécules correspondantes ne sont bien évidemment pas sans effets secondaires (sécheresse buccale, vertiges, prise de poids, absence de libido, etc.).

Ainsi, en ma qualité de comportementaliste exerçant depuis presque 30 ans, je ne suis absolument pas convaincu qu’il existe un meilleur antidépresseur pour traiter l’anxiété généralisée sachant que, fondamentalement, cela n’a pas nécessairement de sens.

En effet, même si vous trouvez un antidépresseur extraordinaire pour traiter votre anxiété généralisée, il ne fera que traiter les symptômes et ne peut être envisagé comme un traitement de fond.

Cependant, certaines personnes peuvent éprouver le besoin de recourir à ces antidépresseurs ce qui constitue une béquille pour avancer, et c’est ainsi. Je n’ai aucun jugement à ce propos.

Pour autant, permettez moi de vous rappeler que, nonobstant les effets secondaires, les antidépresseurs peuvent générer une dépendance (certains médecins ne sont pas d’accord) ce qui participe à réduire votre liberté et votre autonomie puisque, sans médicaments, point de salut.

Si, en plus, thérapeutiquement, vous ne consultez aucun professionnel de santé mentale (psychologue, thérapeute comportemental etc.) la boucle est bouclée puisqu’aucun travail de fond ne sera effectué pour vous débarrasser de l’anxiété généralisée.

Mais, comme le dite l’adage: « A chacun ses choix et choisir c’est renoncer ».

Dans l’intervalle, vous pouvez envisager un traitement naturel de l’anxiété généralisée.

Soigner l’anxiété généralisée de façon efficace et naturelle

L’anxiété généralisée doit être distinguée du stress passager que nous rencontrons tous face à une situation délicate, difficile ou nouvelle. L’anxiété se transforme en trouble anxieux quand elle devient un sentiment diffus et généralisé qui empêche de mener une vie normale.

L’anxiété généralisée affecte presque tous les aspects de la vie à plus forte raison quand s’y ajoutent de l’inquiétude et un malaise constant. Heureusement, le trouble anxieux n’est pas une fatalité. On peut en guérir !

Ainsi, rédiger une liste des bons gestes et des bonnes habitudes à avoir face à l’anxiété est utile, mais cela ne suffit jamais. Le trouble anxieux produit souvent des comportements irrationnels dus à la peur et à l’angoisse. Les anxieux sont souvent de grands procrastinateurs et ils n’ont pas toujours la force ou les capacités de vaincre par eux-mêmes l’anxiété.

Voilà pourquoi il est nécessaire et essentiel de demander de l’aide pour guérir l’anxiété généralisée. Il est normal de ne pas parvenir à vaincre l’anxiété seul(e) et l’aide d’un comportementaliste est l’une des meilleures solutions pour vaincre le trouble anxieux.

A ce sujet, des études montrent combien la thérapie comportementale est adaptée au traitement de l’anxiété généralisée. Plus de 16 cas sur 17 sont ainsi résolus en moins de 6 mois.

Traitement de l’anxiété généralisée : comment s’en sortir ?

La façon d’appréhender l’anxiété généralisée est un processus différent d’une personne à l’autre.

C’est la raison pour laquelle vous trouverez ci-après quelques pistes d’ordre général pour vous aider à vous sortir de l’anxiété généralisée.

  1. Reconnaître l’anxiété : La première étape consiste à reconnaître que vous souffrez d’anxiété généralisée. La prise de conscience de votre état est essentielle pour commencer le processus de guérison.
  2. Consulter un professionnel de la santé mentale : Je vous recommande fortement de consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychiatre, un psychologue, un thérapeute ou de devenir membre de mon programme thérapeutique, le Programme ARtUS (lire plus bas). Ainsi, votre situation sera dument évaluée, un diagnostic clair sera posé et un plan de traitement adapté à vos besoins vous sera proposé.
  3. Thérapie : La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est une approche trés efficace pour traiter l’anxiété généralisée. Grâce à votre investissement thérapeutique, vous apprendrez à neutraliser vos pensées anxieuses, comme à développer des stratégies simples pour éradiquer les sources de stress et ne plus vous inquiéter de situations qui, avant, déclenchaient votre anxiété.
  4. Médicaments : Dans certains cas, un médecin peut être amené à prescrire des médicaments tels que des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Il s’agit là de vous aider à gérer vos symptômes d’anxiété généralisée. Cependant, qu’il me soit permis d’insister ; cela n’a de sens que si ces médicaments sont utilisés en combinaison avec une thérapie.
  5. Adopter un mode de vie sain : Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière contribuent à apaiser l’anxiété. Dès lors, essayez d’éviter la caféine, l’alcool et tout ce qui peut aggraver les symptômes de l’anxiété.
  6. Techniques de relaxation : Il est toujours bon de s’approprier quelques techniques de relaxation, telles que la respiration profonde, la méditation, le yoga ou la pleine conscience. Ces méthodes aident à calmer l’esprit et à réduire la tension corporelle bien que, je le répète, cela ne traite pas l’anxiété généralisée au fond.
  7. Gestion du stress : Essayez d’identifier les sources de stress dans votre vie pour apprendre à les gérer de manière efficace. Cela concerne la résolution de problèmes, la gestion du temps et la mise en place de stratégies de gestion du stress.
  8. Éviter l’automédication : Évitez de recourir à l’automédication avec des substances telles que l’alcool ou les drogues pour faire face à l’anxiété. Dans le cas contraire, vous risquez d’aggraver votre état mental et physique.
  9. Soutien social : N’hésitez pas à partager au sujet de votre anxiété avec des amis ou des membres de votre famille. Le soutien social et affectif joue un rôle essentiel dans votre rétablissement.
  10. Gestion de l’anxiété : La gestion de l’anxiété généralisée est un processus qui est susceptible de s’inscrire dans la durée en fonction des choix thérapeutiques que vous faites. Ne lâchez jamais votre travail thérapeutique en cours de route. Persistez à travailler à maintenir un suivi régulier avec le ou la professionnel(le) de votre choix, quand bien même des améliorations de votre état se font clairement sentir. En bref, participez à la consolidation des solutions mises en place.

Si vous avez des commentaires ou un message à me transmettre à propos du traitement de l’anxiété généralisée, utilisez le formulaire en-dessous du présent article.


Troubles anxieux : quel traitement est efficace ?

Troubles anxieux : quel traitement est efficace ?

Les troubles anxieux font partie de ces maux qui peuvent vous plonger dans une détresse telle que cela perturbe votre vie quotidienne sur de nombreux aspects.

C’est pourquoi il est important d’en comprendre les causes et les symptômes des troubles anxieux pour combattre l’anxiété de la façon la plus adaptée à votre situation. Dans le cas contraire, vous risquez de voir un ou plusieurs domaines de votre vie (sociale, professionnelle, amoureuse…) impactée de façon négative.

Dans les moments de grande tension, l’esprit se fixe sur un détail sans importance dont on se souvient parfaitement bien longtemps après, comme si l’anxiété nous l’avait à jamais gravé dans le cerveau.
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Agatha Christie

Définition des troubles anxieux

Les troubles anxieux sont un problème physiologique qui se manifeste par une anxiété excessive, un sentiment de peur, et d’inquiétude, qui font la part belle aux comportements d’évitement et de compulsion.

Les troubles anxieux sont donc une réaction à quelque chose qui vous fait peur et que vous cherchez à contrôler, pour éviter d’être confronté(e) à des émotions trop intenses, voire bouleversantes. C’est, par exemple, ce type d’anxiété qui s’exprime chez une personne qui souffre de paranoïa.



Causes des troubles anxieux

À l’origine du fait d’être anxieux, ce type de réponse, le contrôle ou l’anticipation, repose sur un mécanisme naturel qui nous permet de vivre.

Cette façon d’être fait réellement partie de chacun d’entre nous et ce dès notre naissance. C’est ainsi que se crée notre personnalité. Cela devient gênant quand les stratégies de contrôle prennent une importance pathologique, ce dernier terme étant à comprendre comme ayant une influence et des conséquences toxiques sur votre vie et, partant, sur l’anxiété.

Puisque ce comportement fait partie de nous, cela justifie que vous vous posiez la question de savoir pourquoi il ne se développe pas chez tout le monde au point de devenir un problème.

En fait, chaque personne porte en elle le potentiel de développer des troubles anxieux, généralisés ou non et pose la question de comment savoir si on a des troubles anxieux.

Pour répondre à cette question, il faut le concours de plusieurs facteurs ou la conjugaison de plusieurs éléments déclencheurs comme, par exemple, la peur d’avoir peur.

Il y a une sorte de prédisposition à l’anxiété.

Une façon de voir et ressentir qui vous fait appréhender un événement ou une situation. Le sujet devient un facteur déclenchant de stress, et donc d’anxiété qui peut découler vers un trouble anxieux généralisé.

Cela tient aussi à votre façon de gérer cette situation tout en étant intimement lié à la perception que vous avez de conséquences que vous redoutez.

Causes d’un trouble anxieux : peut-on les contrôler ?

Les symptômes de troubles anxieux sont multiples et très difficiles à contrôler. Si vous souffrez d’un trouble anxieux dû à une prédisposition génétique, il est impossible de modifier votre nature profonde. Vous risquez également de transmettre cette prédisposition à vos enfants si vous en avez.

Néanmoins, il est possible de contrôler les causes d’un trouble anxieux. D’abord, il faut contrôler les causes environnementales en limitant les situations difficiles pour vous. Ensuite, il faut vous aménager un quotidien qui vous permet de rester détendu(e).

Ce n’est malheureusement pas toujours suffisant, car ce quotidien peut rapidement ressembler à une prison dorée et l’idée d’en sortir peut vous rendre anxieux(se).

La meilleure solution reste alors de travailler sur son anxiété pour la vaincre définitivement.

Ainsi, vous améliorerez votre quotidien, mais vous vous assurez également de ne pas élever vos enfants dans un environnement qui stimulerait leur anxiété.

A ce propos, l’aide d’un comportementaliste est souvent salutaire puisqu’elle vous permet de reprendre le contrôle, d’augmenter votre résistance au stress tout en surmontant vos traumatismes.

La source des troubles anxieux

En matière de symptômes de l’anxiété ou de troubles anxieux, prenons l’exemple d’une femme.

Elle vit au dernier étage d’un immeuble qui en compte neuf. Au même étage, dans l’appartement mitoyen au sien, vit un homme seul. À chaque fois que cette femme croise ou rencontre cet homme, que ce soit sur le palier ou dans l’ascenseur, elle est remplie de craintes et ne peut s’empêcher de le regarder avec suspicion sans forcément pouvoir expliquer pourquoi elle a ce ressenti.

Ses regards furtifs et sa crainte à peine dissimulés finissent par la rendre vulnérable ce que son voisin ne manque pas de remarquer. Il finit d’ailleurs par penser qu’elle serait une proie facile en matière de séduction.

Alors qu’un jour, ces deux personnes sont dans l’ascenseur, celui-ci tombe malencontreusement en panne. Il s’arrête entre deux étages. La situation dure, une intervention technique est prévue mais elle tarde. Pendant ce temps, l’homme en profite pour tenter de séduire sa jeune voisine.

Elle refuse les avances de ce monsieur. Comme souvent dans ce type de situation, la tentative de séduction cède le pas à du harcèlement ce qui, au terme de cette mésaventure, fait craindre à cette jeune femme que le même type de situation se renouvelle, avec le même homme ou un autre.

Depuis, la jeune femme a la phobie de l’ascenseur. Elle ne supporte plus de vivre dans le même environnement que cet homme et développe d’ailleurs une méfiance vis à vis de tous les hommes, et ce peu importe leur situation : célibataire, en couple, divorcé.

Plus tard, elle développe des troubles anxieux au point de s’isoler de plus en plus. Elle ne prend jamais le risque de rester là où il y a du monde et met tout en œuvre pour éviter la compagnie des hommes. Partant, elle n’arrive pas à lâcher prise quant à la généralité qu’elle produit : non, tous les hommes n’ont pas ce type de comportement.

Cette crainte liée à la base uniquement aux hommes peut d’ailleurs se généraliser à la crainte de l’être humain en général ce qui est constitutif d’anxiété sociale.

Troubles anxieux: Quand on s'inquiète pour un rien

Les symptômes physiques des troubles anxieux

Pour en arriver à cette situation, à ces comportements refuges, cette jeune personne aura ressenti des manifestions physiques qui donnent vie à ses troubles anxieux.

Les symptômes des troubles anxieux peuvent être les suivants :

  • Palpitations cardiaques,
  • Pression sanguine élevée,
  • Tremblements,
  • Douleurs thoraciques,
  • Sensation d’être étouffé(e),
  • Sueurs abondantes,
  • Nausées,
  • Étourdissements,
  • Engourdissements ou picotements,
  • Bouffées de chaleur ou frissons.

Attention. Il s’agit là d’une liste assez générale et non exhaustive. Certaines de ces manifestations physiques sont spécifiques à chaque type de trouble anxieux.

Les symptômes psychiques des troubles anxieux

Pour étayer ce chapitre lié aux symptômes psychiques des trouble anxieux, je vais vous parler de Jean-François.

Depuis qu’il est enfant, et aujourd’hui adulte, Jean-François s’emploie à faire tout comme il faut, quand il faut. Pour autant, il ne cesse d’avoir peur d’être réprimandé pour une raison ou pour une autre au point qu’il accepte malgré lui certaines situations pour ne pas être exclu. Au fond de lui, il sait que certaines choses ne sont pas acceptables, mais il les accepte quand même.

Ce manque d’affirmation de soi le fait beaucoup souffrir puisqu’il a bien conscience qu’il doit exprimer ses limites mais il n’y arrive pas.

Bien évidemment, certains en profitent pour lui « manger de la laine sur le dos ». Fidèle à ses principes, il ne s’est jamais plaint de ses problèmes relationnels à ses parents puisqu’il ne veut pas les ennuyer alors qu’ils ont eux mêmes un certain nombre de problèmes à gérer de leur côté.

De fait, Jean-François traverse son enfance et son adolescence dans une sorte de silence contrit et d’angoisses récurrentes. Quand nous faisons connaissance, Jean-François pense qu’il est nul en tous points. Il va si mal que, depuis des années, il consulte beaucoup de psychiatres et psychologues ou tout autre spécialiste de la santé mentale dont il pense que cela peut l’aider.

Me consulter, me dit-il, est sa « dernière chance ».

Qu’est-ce qui provoque les troubles anxieux ?

Les origines de l’anxiété et des troubles anxieux sont parfois complexes à déterminer. Nous ne réagissons pas tous de la même manière à certaines situations. Parfois, un événement anodin provoquera une crise d’anxiété chez certains sujets, quand il ne sera même pas remarqué par d’autres.

Pour comprendre ce qui provoque l’anxiété, il faut donc comprendre ses origines et ses causes, mais aussi ses multiples variations.

L’anxiété est un trouble chronique qui rend difficiles les interactions sociales quotidiennes et peut même devenir handicapante. Dans ses formes les plus légères, l’anxiété est souvent confondue avec le stress et l’angoisse. Certaines personnes anxieuses vivent avec leur syndrome d’anxiété généralisée pendant des années sans se rendre compte que quelque chose ne va pas.

Il est donc important de savoir reconnaître les traits caractéristiques des troubles anxieux.

Ce qui différencie le stress et l’angoisse de l’anxiété, c’est leur nature, leur origine et leur durée. L’angoisse est ponctuelle, liée à un événement particulier et souvent justifiée.

Elle n’est pas agréable, mais elle diminue à mesure que vous vous confrontez à la situation qui en est à l’origine. Le stress, de son côté, a toujours une origine facile à déterminer : le travail par exemple ou une relation sentimentale toxique.

L’anxiété aussi peut être parfaitement normale et saine face à une situation angoissante. En revanche, on parle de trouble anxieux quand le sentiment de mal-être devient diffus, constant et sans origine particulière.

Le patient atteint d’anxiété généralisée est inquiété par tout, même sans raison. Il s’imagine toujours le pire. Généralement, les troubles anxieux s’accompagnent des symptômes suivants :

  • Insomnies,
  • Acidité et brûlures d’estomac,
  • Variations anormales de l’appétit (hyperphagie et phases d’anorexie),
  • Chute brutale de l’énergie et apparition soudaine d’une irrépressible envie de dormir.
Les troubles anxieux sont-ils héréditaires?

Les troubles anxieux sont-ils héréditaires ?

L’anxiété n’est pas héréditaire à proprement parler. Il ne s’agit pas d’une maladie ou d’un trait physiologique comme le serait la couleur des yeux ou une malformation congénitale. Cependant, de plus en plus d’études tendent à prouver que les prédispositions à l’anxiété pourraient être héréditaires.

En d’autres termes, vous n’êtes pas génétiquement anxieux(se), mais votre nature vous rend plus enclin(e) à développer des troubles anxieux.

En fait, ces prédispositions tiendraient à la sensibilité de votre système nerveux. Quand elles sont plus importantes que la moyenne, les stimulations que votre système nerveux perçoit sont plus fortes que la norme. Résultat, votre cerveau est plus facilement surchargé : il peine à gérer toutes les informations ce qui provoque un sentiment d’inconfort, d’insécurité, voire de panique.

Ainsi, les personnes anxieuses supportent généralement mal le bruit, la foule, les odeurs très fortes, etc.

Il est difficile de statuer définitivement sur les origines d’une sensibilité du système nerveux supérieure à la norme. Cependant, comme le reste de votre physiologie, son développement dépend en grande partie de vos gènes. Si un de vos parents souffre d’un trouble anxieux, vous risquez également d’en souffrir ce qui explique pourquoi, parfois, on parle de l’aspect héréditaire des troubles anxieux.

Devient-on anxieux à cause de son environnement ?

L’anxiété est donc probablement et partiellement héréditaire. Si vous grandissez dans une famille avec des personnes atteintes d’un trouble anxieux, vous risquez d’en développer un. Cependant, il ne faut pas oublier les causes environnementales. Si vos parents sont anxieux, ils vous élèveront dans la crainte et l’anxiété.

Une prédisposition génétique sans stimulations environnementales pourrait ne pas développer de trouble anxieux, et l’inverse est aussi malheureusement vrai.

Au-delà de votre développement d(se)ans l’enfance, vous pouvez également devenir anxieux à cause de stimulations extérieures bien particulières. Une situation parfaitement anodine peut finir par vous provoquer des troubles anxieux si ses conséquences vous affectent profondément.

Si un serveur de restaurant se fait hurler dessus chaque fois qu’il renverse un peu du contenu d’un verre, il deviendra anxieux au moment de porter son plateau, même s’il a des années d’expérience derrière lui.

La médecine occidentale moderne a établi une liste des facteurs environnementaux les plus connus et les plus souvent observés en matière de troubles anxieux :

  • Épuisement psychique et physique lié au stress (syndrome d’épuisement au travail ou burnout).
  • Situation financière ou professionnelle précaire (inquiétude permanente).
  • Changement majeur dans sa vie (déménagement, mariage, divorce, départ en retraite, etc.).
  • Maladie ou décès d’un proche (famille ou amis).
  • Expérience négative et traumatisante (échec important, agression physique ou psychique, etc.).

Typologie des troubles anxieux

On distingue 5 types différents de trouble anxieux. En lisant les brèves descriptions qui suivent, vous pouvez vous faire une idée de ce qu’impliquent les troubles anxieux et, ainsi, vous saurez si oui ou non vous en êtes affecté(e).

L’attaque de panique

L’attaque de panique repose sur une sorte de crise qui frappe à l’improviste. Elle est souvent accompagnée de sentiments progressifs de terreur. Quand vous faites une attaque de panique, la peur que vous éprouvez est intense et vous ne pouvez pas la prévoir.

Pa exemple, si vous ne savez pas la gérer, votre peur de subir une nouvelle attaque de panique au milieu des autres vous amène à fuir la foule ce qui induit le risque de souffrir d’agoraphobie.

La phobie

Il existe deux types de phobies :

  • La phobie spécifique : Une personne atteinte d’une phobie spécifique a peur d’une chose en particulier. Cette peur qu’elle éprouve est une peur à la fois irrépressible et irrationnelle, sans fondement, ce qui peut amener le sujet concerné à se dire «  je suis anxieux pour rien « . Cette peur, ou phobie, n’a de sens que pour cette seule personne. Ce peut être la phobie d’un objet, d’un animal, d’une situation, d’une activité, ou encore d’un comportement.
  • La phobie sociale : Les personnes victimes de phobie sociale ou d’anxiété sociale, fuient toute forme de relation sociale. Quand elles se trouvent au milieu de leurs semblables, elles ressentent les troubles anxieux de manière violente. Dès lors, elles préfèrent éviter d’être présentes. La phobie sociale est donc facteur d’un fort isolement, et de repli sur soi.

La claustrophobie : un témoignage édifiant

« Bonjour Frédéric,

J’ai commencé votre programme début Novembre. J’ai senti une nette amélioration. Je souffre d’anxiété sociale et de phobie (…) – La solution la plus simple pour moi c’était de tout éviter. Sauf qu’au mois d’Octobre dernier j’ai trouvé un super stage. Quand je suis arrivée pour la première fois dans l’immeuble pour y passer mon entretien, c’était la grosse panique. Quand j’ai vu l’ascenseur j’ai fait un blocage. Impossible d’y mettre un pied dedans. Je ne savais pas que ma phobie des ascenseurs avait pris une telle ampleur. Avant, je pensais que ce n’était pas grave. Je suis allée chercher le gardien de l’immeuble pour qu’il m’ouvre les portes pour accéder à l’escalier…

J’avais vraiment honte de moi et je suis arrivée 30 minutes en retard à mon entretien à cause de ça ! La bonne nouvelle c’est que j’ai quand même été prise en stage. Sauf que j’ai paniqué les jours suivants. Je me suis posée tout un tas de questions: « Comment je vais faire pour prendre l’ascenseur pour mon stage ? » – « Et si je restais coincée dedans ? » – « Je vais mourir étouffée dedans ».

Au final, quelques semaines après avoir fait les exercices, j’ai réussi à prendre l’ascenseur. En ce moment je suis en stage, et j’arrive à prendre l’ascenseur tous les jours. Je suis trop contente. Ça n’a pas été simple pour moi, mais ça a marché.

Je voulais écrire ce message pour vous remercier, je ne pensais pas que ça marcherait. Ce message s’adresse aussi à toutes les personnes qui souffrent de claustrophobie, d’agoraphobie et d’attaque de panique. Oui c’est possible de s’en sortir, oui il y a une solution à vos problèmes. Il faut simplement avoir le déclic de vouloir s’en sortir et surtout ne soyez pas trop dur avec vous-même.« 

Les troubles anxieux généralisés

Les troubles anxieux généralisés, aussi appelés anxiété généralisée, se traduisent par une inquiétude répétée, et exagérée, sur une période plus ou moins longue mais qui dure en général au moins six mois.

Les personnes atteintes par un trouble anxieux généralisé plus ou moins grave dramatisent tout. Elles s’attendent constamment au pire. Leur inquiétude porte autant sur des événements particuliers que des activités routinières ce qui les amènent à ressentir stress et anxiété au quotidien et en quasi permanence.

La névrose obsessionnelle compulsive

Aussi appelée trouble obsessivo-compulsif, un toc soumet ses sujets à des pensées indésirables et persistantes. C’est ce qu’il est convenu d’appeler des obsessions. Ces personnes ont tout le temps envie et besoin d’effectuer des activités répétitives, également appelées compulsions. Ces réitérations compulsives prennent toute la place dans leur vie ce qui, par conséquent, alimente les troubles anxieux.

Si vous souffrez de compulsions, vous développez des habitudes compulsives dictées par des règles précises qui deviennent obsessionnelles. Laisser libre cours à votre compulsion vous apporte un soulagement temporaire mais, peu après, les pensées ou actions obsessionnelles refont surface et, de nouveau, reprennent toute la place au détriment d’autres activités sociales ou affectives.

Il en va ainsi des personnes qui développent une obsession sur le lavage de leurs mains tout comme celles qui se lavent les cheveux, se coiffent sans cesse ou rangent leur bureau. Elles ne sont apaisées que lorsque les objets sont rangés d’une façon précise comme par exemple les torchons alignés dans un ordre particulier dans la cuisine. La liste des comportements compulsifs est sans fin.

Les TSPT ou troubles anxieux post-traumatiques

Le rôle des traumatismes dans le développement des troubles anxieux est largement avéré depuis de nombreuses décennies. Dans la culture populaire et médiatique, nous avons tous déjà entendu parler du trouble de stress post-traumatique dont les soldats sont très nombreux à souffrir. Pourtant, il touche de nombreuses autres catégories de la population.

Des troubles anxieux sévères peuvent se développer après une expérience perçue comme traumatisante. La nature de cette expérience peut varier considérablement d’une personne à l’autre en fonction de la sensibilité de chacun.

Néanmoins, la plupart des troubles anxieux liés à un traumatisme interviennent après la confrontation à un risque mortel ou à des idées de mort. Voilà pourquoi les soldats sont souvent affectés.

Le traumatisme à l’origine d’un trouble anxieux peut-être un événement unique, violent et ponctuel, comme un viol, une agression ou un accident grave. La cause du trouble anxieux peut aussi être une maltraitance physique ou psychologique vécue pendant plusieurs années, notamment dans l’enfance.

L’amnésie traumatique est alors fréquente et un travail approfondi est nécessaire pour retracer les origines du trouble.

Si vous avez vécu une expérience qui vous a causé des préjudices physiques ou émotionnels, ou mis votre vie en danger, vous pouvez souffrir d’un TSPT ou PTSD (Post Traumatic Stress Disorder).

Si vous avez été victime d’une agression sexuelle, voire d’un viol, de mauvais traitements, d’une guerre, d’un accident de voiture ou de catastrophes naturelles, le risque que vous souffriez de TSPT est très élevé.

Cela conduit très souvent à des flashs incontrôlés qui vous font revivre l’incident ou votre agression et vous pouvez aussi être victime de cauchemars à répétition.

A la longue, et en l’absence d’un suivi thérapeutique adapté, vous pouvez devenir irritable, voire dépressif, et donc être sujet à des troubles anxieux dépressifs en plus d’être constamment en proie à une colère irrépressible. Chaque cas a sa façon d’être abordé et traité.

Troubles anxieux et affirmation de soi

C’est pour traiter des troubles anxieux spécifiques qu’un jeune homme me consulte. Il s’agit de Jean-François dont je vous parlais plus haut dans cet article. Il est l’un de ces êtres délicieux que ma fonction de thérapeute comportemental m’a amené à souvent rencontrer. C’est un homme de 40 ans qui souffre de troubles anxieux, et d’un profond manque d’estime de soi.

Voilà un homme habitué aux interactions difficiles parce qu’exigeantes de par la nature de son métier. Il travaille dans l’hôtellerie de luxe, ce qui doit sans doute participer à maintenir, ou pire, aggraver ses troubles anxieux. De plus, j’apprends que Jean-François souffre de phobie d’impulsion ce qui, bien que logique en matière de mésestime de soi, n’arrange rien.

Pour ce que j’en comprends, ce patient a toujours eu de grandes difficultés à s’affirmer. Enfant, il n’ose pas prendre de risque. A défaut d’être vraiment dans la recherche d’approbation, il s’emploie à tout faire bien. Très aimé de ses parents, il a peur de les décevoir, et ceci, bien qu’il reconnaisse que ses parents l’aiment suffisamment pour lui pardonner d’éventuels écarts sociaux, ou difficultés scolaires. Ces troubles anxieux de l’enfance parasitent toujours sa vie aujourd’hui.

Pour autant, Jean-François, fils unique, n’arrête pas de se comparer à ses camarades de classe. Il a toujours le sentiment d’être moins que les autres ou plus que les autres sur certains sujets. Il aimerait être « comme tout le monde » mais a toujours le sentiment d’être décalé. Cette pression qu’il se met lui-même sur les épaules l’amène à développer des troubles anxieux.

Comment mettre un terme définitif aux troubles anxieux ?

Très rapidement, il me semble plus que nécessaire de faire le point avec cet homme à propos de ce que l’on appelle les « tentatives de solutions ».

Cela signifie, explorer tous les moyens qu’un patient utilise quand il est confronté à des troubles anxieux afin de trouver un traitement adapté à la situation. Cela implique de balayer les moyens externes (médecins, exercices thérapeutiques, exercices d’exposition, etc.) comme les moyens internes mis en œuvre (ce que fait le patient par lui même quand il est confronté à son problème).

Dans le cas de Jean-François, c’est d’une simplicité déconcertante, mais bien compréhensible. Son comportement réponse se traduit par un seul mot : évitement. Ce qui, bien évidemment, ne fait que renforcer le problème et ce d’autant plus que, dans la mesure où Jean-François n’arrive pas à traiter les troubles anxieux sévères dont il est victime, il en a conçu des phobies d’impulsions.

Si vous ne savez pas ce qu’est une phobie d’impulsion, je vais vous l’expliquer de façon brève. Ce type de phobie consiste à ressentir la peur de se faire du mal à soi ou la peur de faire du mal aux autres. Bien sûr, les personnes qui souffrent de ce type de phobie font tout pour la contrôler en plus du fait qu’elles se disent qu’affectées par un tel problème. Elles se disent qu’elles ne sont pas normales, pas des bonnes personnes ce qui participe à cultiver une mauvaise image de soi.

Avec Jean-François, nous dressons une liste de priorités. Quel est pour lui, dans la liste de ses maux, celui dont il veut s’occuper en priorité ? Ruminations, angoisses ou crises d’angoisses, troubles anxieux, phobie d’impulsion ? Après réflexion, nous décidons de nous occuper à la fois de contextualiser son problème et d’affiner les priorités.

Traiter les symptômes de troubles anxieux

Il ressort que le problème le plus urgent est de s’occuper de ses angoisses et d’y associer, en termes de traitement, ses phobies d’impulsions. À cette fin, nous pensons, avec raison, que traiter ces deux problèmes impacte ses troubles anxieux.

Une fois les symptômes de troubles anxieux diminués, nous travaillons au fond, c’est à dire que nous réinvestissons des éléments de son passé pour lâcher prise à leur sujet. De facto, l’aider à retrouver de lui une image positive.

Les troubles anxieux s’apaisent de façon systémique. Il y a bien des moments de rechute, somme toute assez normaux, mais rassurants et, de façon progressive, tout se calme avec le temps.

Jean-François rencontre des difficultés pour travailler sur le lâcher prise surtout à propos des personnes qui lui ont fait du mal quand il était plus jeune mais, courageusement, il finit par y arriver. Reste à déterminer les questions relatives à la confiance en soi et à l’affirmation de soi.

A ce sujet, c’est plus délicat. Cet homme a du mal à prendre le risque de… prendre le risque. Nous utilisons son environnement professionnel pour ce faire ce qui nécessite d’être à la fois courtois, tout en n’étant pas obséquieux à l’excès. N’oubliez pas qu’il travaille dans le domaine du luxe.

Assez rapidement, il met en place les exercices dont vous nous avons convenu. On recadre plusieurs fois, puis tout prend son essor, sa place. Au bout de 2 mois et demi, Jean-François me dit avoir amélioré son problème de plus de 80%. C’est son évaluation, sachant que la mienne est très légèrement inférieure.

Il suffit d’un peu de temps à ce monsieur pour que ses symptômes de troubles anxieux s’apaisent avant de disparaître totalement.

Traiter les troubles anxieux

Vous dites-vous souvent : «  je suis anxieux  » ? Au moindre soupçon de troubles anxieux, n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin traitant.

En effet, vous pouvez subir certaines affections sous-jacentes auxquelles les troubles anxieux peuvent s’apparenter. Je pense à l’anémie ou à un problème de glande thyroïde.

S’il se confirme que vous souffrez effectivement de troubles anxieux, votre médecin peut faire le choix de vous prescrire l’un des deux types de traitements :

  • Une thérapie comportementale.
  • Des médicaments.

Troubles anxieux : une solution adaptée à votre cas

En matière de troubles anxieux, la thérapie comportementale est suivie en individuellement ou en séances de groupe.

La thérapie comportementale agit de sorte à comprendre, avec votre aide, le mécanisme de votre problème et à traiter l’anxiété sans médicament.

Dans le même temps, un lien est fait entre la façon dont vous percevez certains événements, facteur de troubles anxieux, et les pensées qui suscitent ces troubles chez vous.

La validité comportementale de votre schéma de pensée est évaluée et cette première partie facilite l’intervention à proprement parler.

Vient ensuite la seconde partie de la prise en charge comportementale. Celle-ci vous aide à progressivement objectiver, et à prendre de la distance. Par étapes successives, vous travaillez vos perceptions de sorte à ne plus vivre, ou revivre, ces situations comme un problème douloureux.

À partir d’exercices personnalisés, vous êtes progressivement amené à traiter une information conflictuelle. Vous la faites passer à une émotion traitée, comme archivée et non douloureuse.

Par exemple, vous vous souvenez d’une ancienne histoire d’amour qui s’est mal terminée. Des années plus tard, vous y pensez encore au point d’en ressentir un certain mal être.

L’approche comportementale vous aide à débloquer ces ressentis liés à cette anxiété de séparation et agit de sorte à les neutraliser.

Cela signifie que, intellectuellement, vous avez le souvenir de ce qui fut douloureux mais grâce aux exercices comportementaux, vous ne ressentez plus d’émotions négatives à ce sujet.

Les médicaments anti-dépresseurs

Si vous n’arrivez pas, ou plus, à contrôler les troubles anxieux dont vous êtes victime, le médecin peut envisager de vous prescrire des médicaments. Le plus généralement, les troubles anxieux sont traités avec 2 types de médicament ce qui pose la question de savoir quel est le meilleur antidépresseur pour l’anxiété ?

Voici une liste non-exhaustive de médicaments contre l’anxiété :

  • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine – SSRI.
  • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la noradrénaline – SNRI.
  • Antidépresseurs tricalciques – TCA.
  • Inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline non sélectifs – SNRI.
  • Inhibiteurs de recapture de la dopamine et de la noradrénaline non sélectifs – SNRI.

Les médicaments de type benzodiazépines

Les médicaments de type benzodiazépines ont pour fonction de tempérer et positivement contrôler vos émotions afin de vous aider à réagir plus calmement à l’anxiété. Pour éviter de tomber dans l’addiction – dépendance – à ce type de médicaments, il est conseillé de ne pas en prendre pendant plus de deux à trois mois.

Comme je l’ai toujours écrit, les médicaments ne sont pas la solution à votre problème. Il est compréhensible que vous en ayez besoin un certain temps, mais il est important que cette prise en charge médicamenteuse soit limitée dans le temps afin de laisser place ensuite à un traitement naturel des troubles anxieux.

Traitement des troubles anxieux

Comme vous l’avez compris, en utilisant les bons outils et la bonne méthode, les solutions aux troubles anxieux existent. Cela n’a rien de miraculeux et ce n’est pas non plus de la magie. C’est le simple recours à des outils thérapeutiques qui prouvent leur efficacité chaque jour un peu plus.

Il ne s’agit pas seulement de savoir pourquoi vous souffrez de troubles anxieux. Il s’agit d’intervenir de façon très active sur les processus mentaux qui vous empêchent d’être serein(e).