Psychiatre et psychologue : 8 différences importantes

Psychiatre et psychologue : 8 différences importantes

Dans la plupart des pays européens, la différence entre psychiatre et psychologue est assez claire. Je ne pense pas que ce soit le cas en France. Vous souhaitez résoudre un problème d’ordre psychique, qu’il s’agisse de stress, l’anxiété ou de phobie, mais vous ne savez pas à qui vous référer.

Quand un ami vous conseille d’aller voir un psy, vous conseille t’il un psychiatre voire un psychologue ? Qui est le plus efficace ? Y a t’il une crainte à avoir quant à consulter un psychiatre ou un psychologue ?

Pour le savoir, et prendre la décision de consulter l’un ou l’autre en toute connaissance de cause, je vous apporte « mes lumières » à leur sujet.

Le champ médical non nécessairement thérapeutique du psychiatre

Le psychiatre est médecin de formation. Contrairement au psychologue, il fait 6 ans d’études de médecine, et une spécialisation en psychiatrie (internat : 4 ans).

Le psychiatre est autorisé à poser des diagnostics, à prescrire des médicaments, et à administrer des traitements. Précision importante : le psychiatre n’a pas nécessairement suivi une thérapie à titre personnel. Je pense à une cure psychanalytique, par exemple.

C’est la raison pour laquelle, trop souvent, le psychiatre se contente de prescrire des médicaments et non de faire un vrai travail thérapeutique au sens psy du terme. C’est le « piège » thérapeutique dans lequel beaucoup de gens tombent (je ne vais pas me faire des potes…).

Le psychiatre fait autorité pour hospitaliser un(e) malade à la demande d’un tiers, qu’il s’agisse de la famille, du Préfet, d’un Maire, d’un autre médecin, ou sur la foi de sa propre autorité et ce, et uniquement, s’il considère le malade en danger pour lui même ou que ce patient représente un danger pour la société.

Le psychiatre est spécialisé dans le traitement des troubles graves du comportement et de la personnalité. Je pense aux maladies mentales et à la dépression.

En plus de son cursus médical général, il suit une formation supplémentaire de quatre ans pendant laquelle il se concentre sur les maladies mentales. Il faut noter que le médecin psychiatre est considéré – à tort – comme le seul spécialiste des maladies mentales.



Les différents outils de travail du psychiatre

Seul le psychiatre pose un diagnostic basé sur une évaluation complète. Celle-ci inclue un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l’imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.

Les outils utilisés par le psychiatre sont les psychothérapies et aussi, les médicaments, les techniques de neurostimulation, et les interventions sociales.

Le psychiatre peut également se spécialiser en psychiatrie pour enfants et adolescents. C’est ce que l’on appelle la pédopsychiatrie. S’il le souhaite, ce médecin intervient en psychiatrie pour adultes et personnes âgées.

En ce dernier cas, cela s’appelle la gérontopsychiatrie. Cette spécialisation ne l’empêche néanmoins pas d’intervenir sur tous les groupes d’âge.

Le psychiatre travaille également en équipe avec des infirmières, des psychologues, des ergothérapeutes, et des travailleurs sociaux. Le psychiatre est susceptible de vous suggérer de rencontrer un thérapeute comportemental comme de faire de la sophrologie, de la relaxation, etc.

Ce professionnel de la santé mentale peut aussi vous aider en cas de peur d’attendre un bébé, de babyblues ou encore de dépression post partum.

Formation et compétences du psychologue

Le psychologue est titulaire d’une maîtrise ou d’un doctorat en psychologie (DESS – Bac + 5).

Il ne reçoit aucune formation médicale et apporte une aide verbale dans les cas de stress, de déprime, ou de mal-être général. Le psychologue a pour rôle d’aider le patient à surmonter une épreuve douloureuse, à comprendre la raison de cette souffrance comme à gérer ses problèmes relationnels, bref, à reprendre sa vie en mains.

Ce type de suivi prend des années pour un résultats de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 ans, sur une moyenne de 5 ans (données INSERM).

Le travail du psychologue consiste à écouter, analyser, observer et conseiller. Pour aider ses patients, le psychologue propose des séances de psychothérapie individuelle, familiale, ou de groupe.

Au cours des entrevues, le psychologue observe les comportements de son patient qu’il s’agisse d’intonations, de gestuelle, ou encore d’expression du visage. Il est à votre écoute pour vous accompagner et vous conseiller au mieux à court, moyen ou long terme. Cela dépend de la complexité du problème psy.

Les patients du psychologue sont des enfants, des adolescents ou des adultes.

Comme outils d’intervention thérapeutique, le psychologue propose des exercices d’objectivation ou des des jeux de rôle. Cela permet d’observer les réactions des sujets, et de les qualifier. Le psychologue pratique aussi de la relaxation, tout comme le psychiatre, il est aussi susceptible de vous inviter à pratiquer la méditation, si cela vous convient, bien sûr.

Ce n’est pas parce que psychiatre et psychologue vous prescrivent tel ou tel traitement que vous êtes obligé(e) de le suivre.

Champs de compétences du psychiatre

Les règles à respecter chez le psychiatre ou le psychologue

Dans le cadre de ces deux spécialités, il s’agit traiter des sujets en lien avec la vie privée ou des problèmes comportementaux. Dès lors, l’un et l’autre doivent de respecter le secret professionnel, et des règles de déontologie.

Ainsi, le psy ne crée pas de liens sociaux ou affectifs avec son ou sa patiente(e). Dans la même veine, ni le psychiatre ni le psychologue ne prennent pas de café avec leurs patients, et ils ne les embrassent pas non plus.

En conséquence, ils ne doivent pas partager une quelconque intimité avec leurs patients, et doivent s’en tenir au vouvoiement. Ces quelques règles de bases sont des garde-fous qui protègent patient et thérapeute.

Il appartient à chaque thérapeute de s’organiser pour être facilement joignable ou, à défaut, indiquer les structures d’urgence en cas de besoin.

Ces deux professionnels de la santé mentale sont censés avoir fait un travail thérapeutique personnel pour envisager s’occuper des autres en thérapie.

Bien que très inégalement satisfaite, cette règle du travail thérapeutique personnel, et la supervision thérapeutique, est la garante de l’objectivité du thérapeute.

Une empathie nécessaire autant chez le psychiatre que chez le psychologue

Les thérapeutes, quelle que soit la formation dont ils se prévalent, acquièrent une certaine force mentale afin de supporter les différents cas auxquels leurs fonctions les confrontent.

Cela est nécessaire à la fois pour qu’à leur tour ils ne sombrent pas dans la dépression, mais aussi pour protéger leurs patients, ou encore ne pas abuser de personnes dites vulnérables.

Les compétences du thérapeute ne dépendent pas uniquement de ses diplômes. Ils dépendent aussi de son expérience, de ses travaux, de ses recherches personnelles.

Pas besoin d’être un surhomme pour reconnaître un passionné. Sa passion se voit à travers sa sympathie, son magnétisme, sa facilité à mettre le patient en confiance, à le satisfaire, comme à faire preuve d’écoute active et bienveillante.

Bref, à faire preuve d’empathie.

C’est à vous de choisir votre thérapeute en fonction de certaines affinités ou de leur réputation et aussi d’éléments d’appréciation propre à chaque patient. Ne fondez pas le choix de votre thérapeute sur la fréquence de livres qu’il publie ou sur de publicités travaillées ou bien amenées.

Prenez tout votre temps pour choisir le ou la thérapeute avec qui vous vous sentez bien. N’hésitez surtout pas à en changer si vous vous êtes insatisfait(e) de la relation thérapeutique.

Qu’est-ce qui différencie un psychiatre d’un psychologue ?

Autant le psychiatre que le psychologue ont tous les deux fait des études universitaires. Ils relèvent de deux ordres professionnels différents. Le psychologue a fait ses études en psychologie tandis que le psychiatre a d’abord étudié la médecine avant de se spécialiser en psychiatrie.

Le psychologue n’est pas médecin de formation. il n’est pas autorisé à prescrire des médicaments. Le psychiatre, lui, prescrit des médicaments et des traitements.

Pour information, certains états américains projettent d’accorder le droit aux psychologues de prescrire des médicaments sous certaines conditions.

Dans la plupart des cas, un psychiatre est spécialisé dans le traitement de maladies mentales. A ce sujet, je vous renvoie au DSM V, la bible des maladies mentales. C’est l’American Psychiatric Association.

Ainsi, un psychiatre s’occupe des pathologies les plus graves et applique des traitements médicamenteux adaptés en référence au DSM V.

En revanche, les psychologues sont des spécialistes de la santé mentale et du développement personnel. Ils fournissent souvent des traitements sous forme de psychothérapie, c’est à dire des exercices thérapeutiques conventionnels ou des exercices d’exposition. Ils préconisent aussi de la relaxation, des lectures, etc.

Tarifs des psychologues et remboursements

Quelle que soit votre démarche thérapeutique, et quel que soit le ou la professionnel(le) que vous choisissez de consulter, il est important de connaître les tarifs des psychologues afin de ne pas avoir de mauvaises surprises.

Je me permets de vous en parler, moi qui ai consulté tant de psychologues dans le passé.

Il est tout aussi important que vous sachiez sur quelle base de tarifs des psychologues la Sécurité Sociale, ou les Mutuelles, vous rembourse, quand ils remboursent.

En effet, la politique sociale est au déremboursement ou à une forte limitation de nombre de consultations dans l’année. Mieux vaut savoir de quoi il retourne.

Les psychologues travaillent sur la durée : 3 à 5 ans minimum, à raison d’une consultation par semaine. Ils axent leur intervention sur le lien à identifier entre votre problème et votre histoire familiale. Le résultat de ce type de travail est de l’ordre de 5 cas résolus sur 17.

A titre de comparaison, l’approche comportementale (approche systémique de Palo Alto) est une thérapie brève de 5 à 10 consultations maximum. Cette approche travaille sur le « comment » et non sur le « pourquoi » et résout 16 cas sur 17 en moins de 6 mois.

A partir de maintenant, les informations dont vous allez prendre connaissance n’ont qu’une valeur informative.

Tarifs des psychologues

Plusieurs critères définissent les tarif des psychologues. Pour choisir un psy ou un autre, il est important que vous preniez en compte le trouble que vous souhaitez traiter, et ceci quelle que soit sa spécialité.

En règle générale, et devant l’absence d’une fédération de ces informations, le premier réflexe consiste à consulter votre médecin traitant, à même de vous recommander un spécialiste.

Néanmoins, cela ne vous empêche pas de chercher et de choisir vous même un type de psychothérapie plutôt qu’une autre. Par exemple, vous pouvez consulter juste pour apprendre à gérer vos émotions, ce qui n’est pas la spécialité de tous les intervenants.

Vous pouvez aussi prendre le temps de réfléchir après des recherches sur internet ou en vous appuyant sur le bouche à oreille. Cependant, en France, dire que l’on consulte un psy n’est pas très bien vu, au contraire des États-Unis où vous pouvez en faire mention sur un CV.

Pour en revenir aux tarifs des psychologues, ceux-ci ne sont soumis à aucune règle à propos des tarifs qu’ils appliquent pour leurs consultations.

Chacun d’entre eux fixe librement le prix d’une séance. Pour ce faire, il tient compte de ses coûts fixes, comme de la situation professionnelle et économique du patient. Les coûts fixes ont une place importante dans la façon de choisir un tarif. Il peut s’agir de différents coûts liés aux locaux, au mobilier, ou au secrétariat.

De fait, les tarifs des psychologues en province sont toujours moins élevés qu’à Paris, ou en région parisienne.

Des différences de tarifs importantes

Les cabinets présents dans les grandes villes sont les plus chers en raison des coûts liés au foncier. Certains psychologues, plus célèbres, fixent leurs tarifs de consultations en tenant compte de leur notoriété.

Ci-dessous, les tarifs des psychologues comme d’autres spécialités :

  • Un(e) psychiatre fixe le prix de la séance entre 30 et 100 euros (voire plus, les tarifs sont libres).
  • Un psychanalyste vous facture entre 30 et 80 euros pour une séance allant de 2 à 30 minutes (j’ai bien écrit 2 minutes).
  • Le tarif d’un psychologue varie entre 40 et 80 euros pour une consultation de 20 à 30 minutes.
  • Attention : Les consultations vont de 30 minutes à une heure. Le tarif de ces professionnels dépend aussi de savoir s’il s’agit d’une consultation individuelle, de groupe, de couple, ou de thérapie familiale.

Le remboursement des consultations de psychologue

Si vous êtes couverts par une assurance privée, votre mutuelle peut vous rembourser selon les conditions définies dans votre contrat.

Voici une liste des mutuelles pour vous renseigner :

  • Aplatis : Formule Clara, 25 euros remboursés par séance pour un maximum de 5 séances par an, et par bénéficiaire.
  • Allianz : 4 séances à 70 euros remboursés par an et par bénéficiaire.
  • AG2R rembourse 200 euros par an et par bénéficiaire.
  • April : Formule Senior Plus, remboursement de 25 à 50 euros par séance pour un maximum de 5 séances par an, et par bénéficiaire.
  • MAIF : Remboursement intégral jusqu’à 10 séances à la suite d’un accident corporel.
  • MATMUT rembourse de 50 à 120 euros par an et par bénéficiaire.
  • Néo : 40 euros par séance pour un maximum de 3 séances par an et par bénéficiaire.
  • MGEN : 8 euros par séance dans la limite de 150 séances par an et par bénéficiaire.

Beaucoup de personnes n’arrivent pas à suivre les thérapies en raison des tarifs des psychologues.

Certains centres médico psychologiques, ou médico psycho pédagogiques (CMP) proposent des consultations gratuites pour des personnes en difficulté financière.

Dans tous les cas, vous pouvez négocier les tarif des psychologues avec celle ou celui que vous vous apprêtez à consulter. Le code de déontologie vous le permet. Ainsi, vous pouvez bénéficier de quelques allègements si, par exemple, vous êtes en situation de chômage.

Plusieurs praticiens proposent la première séance gratuite.

Les CMP

Quel psychologue choisir ?

Parfois, dans le métier de psychologue, comme dans tous les métiers du monde, il vous arrive de « tomber » non seulement sur quelqu’un d’incompétent, mais aussi peu ou mal formé, en plus de pratiquer des tarifs suspects.

Quels que soient les tarifs des psychologues, il est important de comprendre qu’en réalité, ce que vous payez, ce n’est pas la parole du psy. Cette parole n’a pas de prix.

Ce que vous payez, ce sont les études qu’il ou elle a faites, le  temps qu’il vous consacre, et les compétences dont il ou elle fait preuve pour vous aider (son niveau d’études a, bien sur, son importance).

Pour éviter les mauvaises surprises, avant le premier rendez-vous chez le psychologue, exigez que celui-ci ou celle-ci vous communique ses tarifs. Si la première séance est gratuite, tant mieux. Mais profitez-en pour vous faire confirmer le tarif des consultations suivantes.

Vous avez des doutes quant aux réelles compétences du psychologue que vous consultez pour la première fois ? Consultez des annuaires de professionnels et accédez aux tarifs des psychologues.

Les annuaires professionnels

Je vous invite à faire des recherches auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) pour vérifier si ce praticien est répertorié au Registre officiel. Partant, s’il dispose des diplômes et autorisations requis pour exercer. Vérifiez bien qu’il dispose d’un numéro ADELI.

Attention : ne confondez pas le Registre National des Professionnels de Santé qui n’est pas encore disponible sur Internet, et la Fédération française de psychothérapie et de psychanalyse qui se sert des mêmes termes pour apparaître dans les moteurs de recherches (Google, Bing, Yahoo, etc.).

Le vrai Registre National des Psychothérapeutes est mis en place depuis 2011. Il est en cours de création par l’Agence régionale de santé. C’est l’institution qui vérifie les diplômes de chaque praticien. Vous retrouvez l’ARS de votre région en cliquant sur ce lien: ARS

Pour certaines zones, il existe une liste régulièrement mise à jour. Si vous continuez à avoir des doutes, notez le lieu mentionné sur le diplôme puis contactez l’université en question. Ainsi, vous saurez si votre praticien a bien obtenu son diplôme dans cette université.

En fonction de sa méthode et de l’efficacité des séances, vous jugerez si les frais demandés sont justifiés ou surévalués.

La vigilance s’impose

Bien qu’en ce qui concerne une intervention thérapeutique, il ne s’agisse pas d’un objet ou d’une relation commerciale, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence. Si vous ne vous sentez pas à votre aise avec le premier praticien consulté, ou que vous trouvez la relation non harmonieuse, changez d’interlocuteur. Vous n’êtes pas marié(e) au psy.

Faites attention aux praticiens qui vous font miroiter des témoignages qui vous semblent rédigés par une autre personne que le patient lui même.

Soyez vigilant(e) à propos de certains psychologues qui vous parlent de chakras, d’astrologie, d’ésotérisme, de chamanisme, ou d’équilibre énergétique pour vous traiter. Idem en ce qui concerne les tarifs des psychologues en question.

Oui, certains psychologues ont aussi le droit d’aller mal au point de parfois s’égarer en profitant de leur statut pour vous proposer des interventions non réglementées, voire douteuses.

Pour finir, un praticien au fait de ses compétences ne dénigre jamais le travail de ses consœurs ou de ses confrères. Tout au plus exprime t’il une incompréhension, ou une interrogation.

Soyez vigilant(e) à propos des psychologues qui se montrent paternalistes, ou qui vous rabrouent comme un enfant de 5 ans, ou encore vous incitent à ne pas vous informer en dehors de leurs propres cercles.

Pire encore, si l’un de ces psychologues vous pousse à couper toute relation sociale, familiale, affective, sentimentale, etc.

Les différents domaines d’intervention du psychologue

Les domaines d’intervention des psychologues sont variés. La plupart des psychologues sont installés en profession libérale. Les psychologues sont plus spécialisés en psychologie clinique, en bilan psychologique, et en psychothérapie.

Un psychologue intervient dans le monde du travail. Il participe à des recrutements, réalise des bilans de compétences, s’implique dans la formation des adultes ou l’organisation des entreprises.

J’attire votre attention quant au socle de formation initiale commun au psychiatre comme au psychologue.

En effet, leur cursus de base est fondé sur l’approche psychanalytique ce qui diffère de l’approche comportementale laquelle se veut très pragmatique et s’intéresse au « comment faire » et non au « pourquoi ».

Je suis toujours étonné par la difficulté qu’éprouve la plupart de gens gens à propos des différents métiers de psychologue ou de psychothérapeute.

Plus que la différence de pratique, il s’agit de la différence des fonctions de psychologue que la plupart des gens ne savent pas faire, comme des environnements dans lesquels ce métier de psychothérapeute est exercé.

Beaucoup de gens s’égarent dans ces métiers de la santé mentale ou se laissent égarer par un manque d’informations patent quant à la nécessité de recourir à un psychologue. C’est comme cela que certaines personnes consultent des psychiatres ou certains psychothérapeute sans savoir de quoi il retourne.

Ce manque d’informations qualifiées n’est pas sans conséquences : perte de temps, d’énergie, d’argent, et d’objectifs thérapeutiques.

C’est donc par souci de vous guider au mieux de vos intérêts que je souhaite porter à votre connaissance tous les types de psychologue qui existent. Il s’agit de savoir exactement celui – ou celle – qu’il vous faut pour trouver une solution au problème dont vous souffrez.

Ainsi, il existe donc différents types de psychologue. Ils diffèrent selon les aspects de la vie humaine qu’ils abordent et de leur méthode de travail, et comme dans tous les autres corps de métier, il vous faut choisir un praticien qui vous convienne vraiment pour traiter la pathologie dont vous souffrez.

Voici un exposé détaillé de 8 types de psychologue pour vous aider.

Psychologue clinicien

Le psychologue clinicien est spécialisé dans le traitement des troubles mentaux et émotionnels, ceux-là mêmes qui entraînent des crises de courte ou de longue durée.

Ce professionnel est formé pour régler tous les problèmes que vous lui présentez. Cependant, des spécialisations peuvent s’avérer nécessaire en fonction des types de cas cliniques qu’il souhaite traiter.

Le psychologue clinicien, ou psychothérapeute, intervient efficacement dans les troubles de la dépression mais aussi les troubles alimentaires, et aussi les troubles de la personnalité.

Il s’occupe aussi de dépendances à la drogue, au sexe, à l’alcool, etc., et élabore régulièrement de nouvelles méthodes d’approche et de soins. Il a fonction d’aider toute personne à retrouver son bien être. Enfin, il conçoit et met en place un ensemble d’actions préventives et curatives.

La plupart du temps, il travaille au sein d’instituts spécialisés : hôpitaux publics, clinique, CMP (Centre Médico Psychologique, ou psycho-pédagogique).

La seule difficulté que je connaisse à propos du psychologue clinicien, c’est la durée de la prise en charge, plusieurs années, et le côté normatif et rationnel de l’intervention thérapeutique sans que cela remette en cause ses compétences.

Psychologue de l’éducation

Le psychologues de l’éducation est spécialiste des méthodes d’apprentissage. Il travaille au sein d’établissements éducatifs en tant que conseiller d’orientation ou apporte un soutien aux étudiants qui souffrent de troubles de l’apprentissage.

Il aide les enfants à apprendre et à acquérir les ressources nécessaires pour compenser leurs différentes faiblesses.

Le psychologue de l’éducation conçoit et met à la disposition des enseignants de tous les niveaux des résultats scientifiques qui permettent d’améliorer les méthodes et les techniques pédagogiques. Le but est de promouvoir une pédagogie du succès comme de réduire les échecs de l’apprentissage.

Avis très personnel qui n’engage que moi : quand je constate l’inégalité des chances qui existent dans notre beau pays, je ne suis pas certain que cela fonctionne.

Neuropsychologue

Le neuropsychologue est un chercheur qui développe son activité professionnelle autour de la rééducation cognitive, comportementale et émotionnelle des personnes qui souffrent de dommages au cerveau.

Il diagnostique et prend en charge de manière précoce les démences, la maladie d’Alzheimer par exemple, et il est à mi chemin entre la neurologie et la psychologie.

Il utilise des techniques d’imagerie cérébrale pour détecter les traumatismes. Le neuropsychologue travaille sur la base de la relation qui existe entre le cerveau et l’esprit.

La neuropsychologie

Psychothérapeute

Le psychothérapeutes est un psychologue chargé d’offrir un soutien psychologique à ses patients. Il leur apprend des techniques pour améliorer leur qualité de vie. Les problèmes qu’il traite ne sont pas aussi graves que ceux traités en psychologie clinique.

Le psychothérapeute se concentre sur les problèmes du quotidien, et gère l’ensemble des problèmes émotionnels qui perturbent les relations.

Il traite surtout les cas de stress et d’anxiété. Ainsi, il aide à se libérer des traumatismes du passé. Sa limite est qu’il ne traite pas les symptômes de pathologies lourdes, par exemple, la schizophrénie (bien que cela évolue au moment où j’écris ces lignes).

Psychologue social

Le psychologue social est un spécialiste des comportements humains. Il étudie et essaie de trouver des solutions aux facteurs psychologiques qui peuvent affecter l’environnement social d’une personne.

Le psychologue social est spécialisé dans les relations interpersonnelles, la culture, et les relations que vous avez avec d’autres personnes autour de vous.

Les séances se déroulent généralement en groupe. Le psychologue social conçoit des programmes pour aider les personnes vivant dans des milieux défavorisés ou des personnes victimes de discrimination. Il s’occupe aussi de l’insertion de nombreuses personnes dans la société.

Psychologue du travail

Comme son nom l’indique, le psychologue intervient dans le domaine de la santé au travail. Il est parfois sollicité pour exercer son expertise dans la sélection de personnel mais aussi dans les domaines de la formation.

Grâce à ses connaissances approfondies en motivation et en management, il aide les personnes à améliorer leur productivité au travail.

Psychologue criminologue

Le psychologue criminologue est un professionnel à consulter pour des questions légales. Il est essentiel pour les tribunaux puisqu’il aide les magistrats à rendre des sentences justes, fondées sur la vérité.

Le psychologue criminologue aide à comprendre les motifs qui conduisent une personne à commettre le délit ou le crime dont on l’accuse, et il permet également d’innocenter les personnes coupables.

Enfin, il étudie également les personnalités d’individus mis en examen pour élaborer un traitement adapté. Une extension du travail du psychologue criminologue est le métier de « profiler« . Il me semble qu’il en existe 2 (!) en France, au sein de la gendarmerie.

Psychologue sportif

Dans le domaine du sport, il existe également le psychologue sportif. Il est chargé de travailler avec les sportifs, leur(s) entraîneur(s), et toute l’organisation de l’équipe.

Les objectifs du psychologue sportif consiste à faire émerger le potentiel individuel ou du groupe, de motiver l’ensemble comme de les aider à surmonter le stress de manière efficace.

Le psychologue sportif apprend à chaque membre de l’équipe que les limites n’existent que dans la tête (ah bon…).

Le comportementaliste

Le coach comportemental, ou psychothérapeute comportemental est équipé de multiples notions issues de la recherche scientifique.

Ce coach développe des méthodes stratégiques pour résoudre différentes sortes de problèmes comme la dépression, l’anxiété, le stress, la colère, l’angoisse. les toc (trouble obsessionnel compulsif), etc.

Le thérapeute comportemental a un insigne avantage : il sait s’adapter à toute forme de situation, à tout type d’environnement.

Il intervient aussi bien pour les individus que pour les groupes. Ce thérapeute comportemental est également efficace pour résoudre des problèmes liés au travail. Ici, je parle de stress au travail, de souffrance au travail, ou de burnout.

La particularité de la démarche du thérapeute comportemental se trouve dans le fait qu’il n’est pas le seul à se prononcer sur le problème de son patient.

Son principal but est d’aider le patient à comprendre son propre problème à travers des méthodes. Il s’agit de méthode de questionnement, d’évaluation des croyances ou d’apprentissage de techniques d’objectivation.

Le coach agit avec empathie, cordialité et authenticité. Son objectif n’est pas de dicter comment penser ou se sentir mais plutôt d’aider à juger soi-même les sentiments éprouvés, comme de définir comment on veut se sentir dans le futur. Tout le déroulement de la thérapie est basé sur les buts personnels à atteindre.

Le thérapeute comportemental peut être un psychologue qui donne des techniques efficaces pour reprendre une vie normale. Il accompagne également la mise en pratique. Son but n’est pas de rendre le patient dépendant de lui. Son objectif est d’aider la personne à se prendre en charge sachant que les séances sont de courte durée.

Si vous souhaitez bénéficier des apports de la thérapie comportementale, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous (lien bas du présent article). Son contenu vous présente un programme en ligne.

Adapté à votre cas, cette méthode comportementale vous offre de résoudre n’importe quel problème issu des troubles suivants :

  • Angoisse, crise d’angoisse,
  • Trouble panique,
  • Anxiété (de toute nature),
  • Phobie (de toute nature),
  • Phobie d’Impulsion,
  • Ruminations, pensées obsessionnelles,
  • Toc (Trouble Obsessionnel Compulsif).

En 6 à 8 semaines, vous faites ce que la psychanalyse ne permet souvent pas en 10 ans.

La psychanalyse, si intéressante qu’elle soit, vous permet d’identifier beaucoup de raisons à votre problème mais, elle ne vous offre pas la solution.

Pour faire bref, la psychanalyse c’est pourquoi, la thérapie comportementale c’est comment.


Aboulie : comment s’en débarrasser ?

Aboulie : comment s’en débarrasser ?

Qu’est-ce que l’aboulie ? La première fois où j’entends ce mot, je me demande immédiatement s’il s’agit d’un sport. J’ai un peu honte mais c’est ma réalité à ce moment-là.

Quand ce professeur de musique me présente son problème sous ce vocable, il m’en explique le symptôme principal : la disparation totale, ou quasi totale, de la volonté, comme une impossibilité d’agir.

Une fois sa définition plus précise à mon esprit, je pense à la dépression, à la procrastination. En bref, à l’absence totale de désir.

La définition de ce manque de volonté pathologique est assez claire. Mais le plus souvent, elle est rapportée à une maladie psychiatrique. Je suis même effaré de constater que d’aucuns médecins l’apparentent à de la démence.

Peut-être avez vous déjà lu sur mon Blog, combien j’exprime ma résistance – ou ma réticence – à propos de la psychiatrie. Cela me donne d’excellentes raisons de m’intéresser de plus près à ce phénomène, en plus du fait que certaines des personnes qui me consultent ou m’interrogent par mail présentent des symptômes susceptibles de s’apparenter à ce problème.



L’aboulie est une perte de la volonté

Vous vous demandez quelle est la définition de l’aboulie ou d’une personne aboulique ?

Si je me réfère à ce qui est écrit le plus souvent à ce propos, il s’agit, je cite : « Affaiblissement de la volonté. Inhibition de l’activité physique et intellectuelle. Absence de désir à quelque propos que cela soit« . Du coup, je confirme. Parle-t-on d’une perte pathologique de la volonté ou du désir et, partant, de dépression ?

Cette perte de volonté ou ce manque de volonté empêche de prendre toute décision à quelque propos que cela soit, et ce dans tous les domaines de la vie d’un individu.

Or, une personne qui souffre de dépression ressent les mêmes symptômes. Il est vrai que ceux relatifs à ce manque de volonté sont à considérer comme relevant d’une dépression sévère.

Différences entre aboulie, apragmatisme, anhédonie et aboulomania

Attention à ne pas confondre l’aboulie avec d’autres concepts tels que l’apragmatisme, l’anhédonie ou encore l’aboulomania. L’apragmatisme a pour définition : « symptôme psychiatrique qui se traduit par une incapacité à entreprendre des actions. Il en résulte une perte d’initiative motrice, une inaction prolongée« .

C’est par exemple, le cas d’une personne qui serait victime d’une peur de manquer d’argent tout en étant incapable d’agir pour que cela change. Dès lors, on peut parler de sidération émotionnelle.

La définition de l’anhédonie est la suivante : « Symptôme médical retrouvé dans certaines maladies psychiatriques et parfois chez le sujet exempt de trouble. Il caractérise l’incapacité d’un sujet à ressentir des émotions positives lors de situations de vie pourtant considérées antérieurement comme plaisantes. »

De son côté, l’aboulomania s’apparente à une indécision pathologique. Les personnes qui en souffrent ont peur de faire des choix par crainte de ne pas faire les bons.

Les symptômes de l’aboulie

Bien que les symptômes de l’aboulie varient d’une personne à l’autre, les symptômes les plus fréquents sont les suivants :

  • Impossibilité de prendre une décision,
  • Incapacité à réaliser des tâches même de faible envergure,
  • Impossibilité à concevoir et « monter » des projets,
  • Procrastination,
  • Incapacité à communiquer,
  • Phobie sociale ou anxiété sociale,
  • Timidité,
  • isolement social ou affectif.

Il n’est donc pas question d’angoisse ou d’anxiété bien que, de façon surprenante, le second puisse être un symptôme déclencheur de cette pathologie.

Le diagnostic de l’aboulie

D’aucuns veulent que l’aboulie soit exclusivement diagnostiquée par des médecins psychiatres.

Ceci n’a rien d’étonnant quand on sait ce qu’il en est de la culture française en matière d’étiquetage psy. Mais, qu’est-ce qui est plus important ? Diagnostiquer seulement une pathologie ou comprendre son mécanisme avec l’objectif, stratégiquement, de lui trouver une solution pérenne ?

Je penche plutôt pour la seconde version et ce d’autant plus que c’est bien joli de réaliser des diagnostics mais, pour autant, la solution est spécifique à chaque patient.

En effet, l’anhédonie repose sur un mécanisme propre à chaque individu sur la foi de sa vision du monde, de ses représentations et, partant, de sa personnalité.

En conséquence de quoi, de la même façon que dans un précédent article dans lequel j’exprime des réserves quant à un diagnostic de la bipolarité, il est important de noter que, quel que soit le diagnostic, il convient de se référer au mécanisme du problème.

Les conséquences de l’aboulie

La plupart du temps, les personnes concernées sont comme des personnes souffrant de dépression. Elles ont une incapacité à penser, faire ou agir. Cette impossibilité provient de l’inhibition de toute forme de désir pour quoi que cela soit, un peu comme si leur vie, ou leur quotidien, n’avait pas ou plus de sens.

Nonobstant la relation de cause à effet qui puisse exister entre, par exemple, l’aboulomania et des symptômes de burn-out, le ou la patient(e) est comme éteint(e). Elle n’a plus d’énergie à consacrer à son propre accomplissement.

Il est donc important de comprendre, et d’accepter, que cette même personne n’est aucunement responsable de ce qui lui arrive. Elle est un peu comme une batterie dépourvue de courant électrique.

De fait, il est stérile d’exiger quoi que ce soit d’une personne qui souffre d’un tel problème lequel est souvent lié à des problèmes sous-jacents qu’il faut investir pour mieux comprendre et soigner.

Traitement de l’aboulie

Aboulie et dépression sont parfois confondues. Sur la foi de symptômes plus apparentés à la dépression, le premier réflexe consiste à aller consulter son médecin généraliste voire un médecin psychiatre.

Celui-ci prescrit sans doute une batterie d’anti-dépresseurs, et vous serez désigné volontaire d’office pour en consommer durant un bon moment avec tous les risques d’accoutumance que cela comporte. Mais le traitement médicamenteux de l’aboulie n’est pas la seule solution.

L’approche systémique de Palo Alto est un excellent moyen à la fois pour diagnostiquer le mécanisme de l’aboulie dont vous êtes victime mais aussi pour prescrire des exercices comportementaux qui permettent de rapidement sortir de votre problème et, par conséquent, de retrouver le plaisir du désir.

La plus grande des difficultés pour traiter l’aboulie réside dans la capacité du thérapeute à créer un climat chez la personne concernée qui éveille son désir de consulter une première fois, et de revenir ensuite.

La suite du traitement est une question de stratégie thérapeutique qui repose sur la compétence de l’intervenant thérapeutique. Ce qui, bien évidemment, pose aussi la question de la confiance dans la relation.

En plus de 20 ans de pratique du coaching comportemental, j’ai traité des personnes victimes d’aboulie. Cette pathologie n’est pas plus facile ou plus difficile à traiter qu’une autre.

Il convient de s’impliquer de façon suffisamment inventive de sorte à ce que, encore une fois, l’idée du désir d’être et de faire, comme la volonté, jaillisse de nouveau. De façon progressive, bien que vers un corps et un esprit inhibés. Comme sidérés.



Ressources

Livres

Articles et essais

  • « L’aboulie«  par Henri Ey : Un essai qui aborde le concept d’aboulie du point de vue de la psychiatrie.
Angoisse d’être juré(e) à un procès : comment se préserver ?

Angoisse d’être juré(e) à un procès : comment se préserver ?

C’est un grand classique que cette angoisse d’être juré(e) à un procès d’assises.

En effet, la démocratie (ou devrais-je écrire : démocrature) veut que n’importe lequel d’entre nous soit, par le biais d’un tirage au sort, putativement convoqué(e) pour être juré(e) dans un procès d’assises.

Ainsi, en quelques jours, voire en quelques semaines, votre vie personnelle est mise entre parenthèses. Vous allez vivre une expérience qui, sans doute, va changer votre vision du monde en vous amenant à vous impliquer durant toute la période pendant laquelle vous allez participer en tant que citoyen à un procès d’assises en qualité de juré.

Des jours ou des semaines durant, vous assisterez à des interactions qui relèvent de la prise de pouvoir, voire parfois, du putsch, au nom de la justice, comme au nom du pouvoir et de la régulation sociale.

De tels moments ne vous laissent pas indemnes en termes d’émotions.

Tout à tour, vous ferez l’objet de l’attention des juges comme des avocats lesquels, chacun leur tour, essaieront de vous attirer dans leur giron. Ils attendront de votre part une décision qui corresponde à l’attente qu’ils nourrissent à votre endroit.

De revirements de situations en basculements, vous oscillerez entre le choix de la culpabilité ou de l’innocence. En quelques temps, vous déciderez de l’avenir d’une vie pour finir par être laissé(e) à la vôtre une fois le procès en cours d’assises terminé.

Votre écoute, vos convictions et vos émotions vous guideront tout au long du processus dans un continuum dont l’essentiel ne vous échappera pas mais qui ne vous laissera jamais indifférent.

Vous vous demandez comment ne pas être juré d’assises, si la possibilité de refus vous est offerte ou s’il peut y avoir un suppléant à un juré d’assises ?

Nul besoin d’essayer de ne pas déférer à votre convocation. Si vous ne répondez pas présent, vous serez condamné(e), à votre tour et, dans tous les cas, bonjour l’angoisse.



Un grand moment de solitude que d’être juré à un procès

Imaginez que vous êtes chez vous. Vous vivez votre vie, vous êtes préoccupé par les études du petit dernier ou par le fait de savoir qui va se déclarer volontaire d’office pour faire la vaisselle. La routine quoi. Contre toute attente, un courrier débarque dans votre vie : vous êtes convoqué(e) pour être juré(e) d’assises.

Vous ressentez une certaine fierté à cette convocation. Tout vous est expliqué en langage administratif : comment se déroule un procès d’assises, votre rôle, vos engagements… Un petit paragraphe attire votre attention encore plus que les autres.

Vous êtes pris d’une légère angoisse. Du coup, la question se pose de savoir a justice inquiète plus qu’elle ne rassure ?

En effet, il vous est précisé que vous ne pouvez surseoir à cette convocation en tant que juré d’assises sous quelque prétexte fallacieux que ce soit, même celui d’une dispense d’être juré d’assises pour motif personnel au risque de vous voir condamné(e) à une peine de 3.750 € d’amende.

La justice semble ne pas être au fait des modes de communication inter-relationnelle, utilisant la menace comme mode éducatif.

Nonobstant cette angoisse d’être juré à un procès, vous en êtes quitte pour une seconde angoisse, plus existentielle celle là :

  • « Vais-je être à la hauteur ? ».
  • « Vais-je savoir écouter, juger, prendre parti, évaluer ? ».

Bref, allez-vous être un juré d’assises qui fait dignement acte d’un comportement républicain et responsable ? Grande question à laquelle vous ne saurez répondre qu’une fois le procès terminé, et encore ce n’est pas certain.

Fort(e) de cette convocation, vous informez votre employeur de vos obligations de juré d’assises. Ensuite, votre préparation mentale débute pour que, surtout, votre peur ne se voit pas ou, tout du moins, n’obère pas votre jugement pendant le procès.

Le doute et l’angoisse s’installent pendant le procès

L’angoisse de ce nouveau statut, provisoire il est vrai, vous fait vous mettre en quête d’informations.

Vous multipliez les recherches sur le web presque de façon compulsive et posez de nombreuses questions à vos amis dès que l’occasion se présente. De recherches en bibliothèque, en lectures diverses, vous vous apprêtez de sorte à avoir une tenue vestimentaire digne au sein du tribunal.

émotions pendant un procès

Donner une image de personne sérieuse et impliquée semble importante puisqu’il est vrai que siéger à un procès d’assises en maillot de bain n’offrirait pas la même crédibilité. D’ailleurs, vous n’envisagez même plus de trouver des moyens pour être révoqué.

À la fois excité(e) et empreint(e) de peur, vous êtes otage d’un paradoxe qui va vous amener à apprendre à contrôler vos émotions mais aussi à trouver des solutions pour vaincre le stress et l’angoisse.

L’envie de vous rendre à ce procès et l’envie de ne pas y être ce qui, bien évidemment, vous angoisse puisqu’avec d’autres citoyens vous allez décider de la vie, et de l’avenir, d’un homme ou d’une femme, criminel(le) présumé(e) mais quand même. Cette charge mentale vous incombe et son poids vous angoisse progressivement.

La peur de l’engagement

Les choses doivent être faites dans les règles. Vous devez apporter la ou les preuves de votre identité et aussi prêter serment. Cela signifie que dans un cérémonial dont la justice a le secret, vous prenez engagement quant à respecter des règles.

Cette solennité participe à amplifier angoisse et anxiété alors que cette cérémonie qui n’a rien d’une communion solennelle. Vous avez peur, vous êtes impressionné(e) mais rappelez-vous : vous n’êtes pas la personne mise en cause, vous êtes juré(e) d’assises.

Chacun son tour

Votre rôle, votre mission ainsi que le déroulement du procès d’assises vous ont été expliqués. Le premier jour d’audience arrive. Vous vous imprégnez du décorum, de la solennité du lieu comme de cette vision que vous avez de votre piédestal sur le reste du tribunal.

Ce sentiment de dominer l’ensemble de la situation. Cette formulation « être au-dessus » prend alors tout son sens. Ce décalage dans les positionnements de chacun vous semble être un choix stratégique savamment choisi et cela vous met mal à l’aise également.

Les identités vérifiées, la présence de chacun validée, l’acte d’accusation est lu.

Un malaise vous envahit à l’énoncé de faits sordides. Vous n’êtes pas au bout de vos peines. Dans l’affaire qui est jugée, rien ne vous est épargné et il vous faudra gérer vos émotions tout au long du procès.

Vous méconnaissez totalement ce dossier. Vous entendez tout ce qui se dit : les questions du président comme les réponses de l’accusé(e). Il en est de même en ce qui concerne les interventions des avocats de la défense comme de l’avocat général. Du coup, vous vous posez la question de savoir à quoi vous servez.

Taiseux, nous n’avez aucun droit à intervenir et pourtant, des invraisemblances vous assaillent. Vous vous contentez de prendre des notes, et vous vous sentez seul(e), comme livré(e) à vous même, bien qu’accompagné(e) de votre désarroi causé par cette angoisse pénible qui s’immisce en vous : ce qui se joue vous dépasse.

L’heure est grave

Entre les interruptions de séances, les interventions des avocats, ou celles du ministère public, vous avez l’impression d’être phagocyté(e). Les uns contestent les éléments à charge pendant que d’autres veulent des aveux plus forts encore. Tous veulent la même chose : vous attirer, vous le ou la juré(e), dans leur escarcelle.

À tort ou à raison, un sentiment d’angoisse vous envahit. Vous avez l’impression d’être sommé(e) de choisir. L’avocat de la défense plaide au mieux des intérêts de son client pendant que le ministère public veut sa sentence, celle de la culpabilité jugée et condamnée.

Chacun y va de ses comportements.

Effets de manches, voix posée ou tonitruante. Vous êtes habité(e) par le doute. Qui a raison ? Qui a tort ? Quel choix devez vous faire pendant les délibérations ? Vous ne devez en aucun cas choisir sur la foi de vos affects.

Vous devez penser et réfléchir en toute objectivité. Comment agir de la sorte ? Vous avez l’impression que toutes les parties prenantes à ce procès tentent de vous attirer à elles.

Que faire pour ne pas ressentir de l’angoisse à l’idée que la décision que vous allez prendre en matière de culpabilité conditionne la vie, l’avenir d’un autre humain. Comment gérer ses émotions dans un tel contexte ? Comment vaincre le stress et l’angoisse à cette place de juré(e), avec le sort du condamné entre les mains, même si celui-ci ou celle-ci a commis des actes odieux ?

Comment ne pas se sentir empreint d’angoisse à l’idée de ces vies qui basculent dans l’horreur parfois contre toute attente ? Comment rester indifférent à toutes ces intimités exposées sur la place publique « au nom de la loi » ?

Doutes et angoisses : le lot commun des jurés à un procès

Le verdict est rendu. Pendant toute cette période, il vous est demandé de vous tenir à distance de tout élément se rapportant à l’affaire. Plus facile à dire qu’à faire.

Vous ne pouvez pas échapper à toutes ces actions que toutes les parties ont émises en votre direction pour vous amener à prendre une décision conforme à ce qu’ils attendent de vous, et aucun des moments du procès ne vous aura laissé indifférent(e).

À aucun moment non plus, au terme de chaque journée, vous repartez à vos activités sans être durablement affecté(e) par ce qu’il s’est passé ou par ce qu’il est entrain de se passer. A vous, les troubles du sommeil et de l’endormissement, les questions sans réponses.

Peur de faire partie du jury à un procès

A vous aussi, les angoisses nocturnes qui sont autant d’échos à vos doutes persistants. Qui a tort ? Qui a raison ? Quelle est mon intime conviction ? Une fois encore, toutes ces questions résonnent dans votre tête.

Quand tout est terminé, le verdict rendu, vous repartez encore plus seul que vous n’êtes arrivé(e). À vous les souvenirs de ces plaidoiries parfois enflammées qui ne vous auront jamais laissé indifférent(e). Chacune vous marquera de son empreinte que vous revivrez pour quelques temps.

Ce moment durant lequel vous êtes juré(e) au tribunal, comme hors du temps, vous laisse une marque telle qu’il n’est pas impossible que vous viviez le tout comme un traumatisme.

Après avoir assister à un procès d’assises, vous ne sortez pas indemne de ces émotions qui vous auront saillies tout au long de ces journées. Ces moments parfois si longs et terribles, ces journées où l’émotion aura plus ou moins laissé sa place au sordide.

Votre vision de l’homme, de la société, de la justice sont marqués à jamais par ce moment suspendu. Votre vision sociale de ce monde, celui du crime, celui de la société quand elle juge, celui de la justice, celui des hommes, vous marquera à jamais.

Le rôle de juré à un procès d’assises quand il – elle est seul(e) face à soi

Le temps passe, inexorablement.

Parfois, des souvenirs remontent à la surface. Dans un moment social fort, vous avez démocratiquement participé à juger un être humain pour des faits dont la seule évocation vous angoisse.

À votre tour, condamné(e) à écouter, à être imprégné(e) d’un monde qui n’est pas le vôtre. Vous êtes pris(e) de ces vertiges liés aux troubles anxieux qui ébranlent votre vision de la société pour toujours. Le doute et l’angoisse font leur œuvre et le temps continue de s’égrener.

Ce même temps qui vous éloigne de votre passage dans la noirceur des hommes. Désormais, votre regard est affecté de tous ces moments et sans doute, n’êtes-vous plus le ou la même.

Vous l’êtes d’autant moins que, parfois, alors que vous participez à un cercle social inattendu, celui des jurés, vous êtes amené(e) à lier connaissance avec les autres jurés.

Ce lien, parfois si fort, co-construit un souvenir récurrent. Comme une continuité du procès, comme l’entretien de cette angoisse sourde qui vous habite, et que vous entendrez longtemps encore.

Sauf cas très particulier, vous ne pouvez pas échapper à une nomination pour être juré(e) à un procès d’assises. Du coup, vous avez toutes les raisons d’avoir à supporter cette angoisse d’être juré à un procès.


Peur en avion : comment s’en débarrasser facilement ?

Peur en avion : comment s’en débarrasser facilement ?

J’ai toujours eu une petite pointe d’angoisse en prenant l’avion. Une forme d’excitation mêlée à de l’appréhension. Cette peur sourde ne m’évoque pas pour autant une peur en avion. Ou alors, une très trés légère peur. Sans doute, d’autres personnes ressentent-elles çà aussi.

Par contre,  que celles ou ceux qui n’ont jamais eu peur en avion, ne serait-ce qu’une fois, lèvent le doigt ! Mais il est vrai qu’il y a une différence importante. Différence entre avoir peur de l’avion, de façon ponctuelle, au sens de l’angoisse ou avoir peur de prendre l’avion, c’est à dire de monter dans un avion puis de voler (ce qui peut aussi avoir un lien avec l’acrophobie).

Autant de façon d’apprécier ce problème lesquelles invitent à se poser la question de savoir comment ne plus avoir peur en avion.

La peur de l’avion est extrêmement répandue. Les passagers parfaitement sereins sont même une minorité sur les vols du monde entier.

En revanche, dans certains cas plus rares, cette peur en avion se transforme en véritable phobie laquelle peut naître et croître à partir d’une simple peur de l’avion et d’un voyage difficile. Il faut donc prendre en charge sa peur de l’avion dès qu’elle devient gênante.

Il s’agit donc de vaincre sa peur, de gérer son stress mais pour satisfaire quel objectif ? Retrouver confiance en soi, tout simplement et, ainsi, traiter naturellement la phobie de l’avion.

La phobie de l’avion, ou aérophobie, est l’une des phobies les plus répandues. On considère généralement qu’elle est due à la mauvaise connaissance de ce moyen de transport. Mais pas que…

Les passagers ne comprennent pas comment un engin de ce poids et de cette taille peut réussir à voler. Pourtant, la physique et les statistiques sont formelles : l’avion est un moyen de transport beaucoup moins dangereux que les autres.

Pour affirmer que l’avion n’est pas un moyen de transport dangereux, on peut commencer par s’intéresser aux statistiques.



Les solutions à la peur en avion

Il y a autant de risques à être insuffisamment ou excessivement stressé. Dans les deux cas, c’est très toxique pour le corps humain. Si vous êtes victime de cette peur en avion, vous avez toutes les raisons de ressentir du stress à la seule idée de prendre l’avion.

J’ai le souvenir d’une patiente qui vit un drame à ce propos. Elle a peur d’avoir peur. Son compagnon est parti en mission à l’étranger et se trouve donc absent depuis des mois mais il va bientôt rentrer. Un mois après son retour, ce couple part en vacances. Or, le lieu de vacances choisi nécessite 15 heures d’avion.

Il va donc falloir utiliser des techniques antistress.

Rien qu’à cette idée, cette jeune femme est terrorisée. Elle ne se voit pas informer son compagnon de la réalité de son trouble anxieux. Elle ne peut pas envisager d’annuler leurs congés dans la mesure où l’un et l’autre attendent ce voyage depuis longtemps.

Cette patiente est donc victime d’un stress à double entrée. Plus l’imminence du retour de son ami approche, plus forts sont les symptômes de peur en avion. A la fois ceux que je précise ci-dessus. Mais aussi…

  • Trouble de l’appétit,
  • Gonflements abdominaux,
  • Troubles de l’endormissement,
  • Troubles du sommeil,
  • Etc.

Cette femme a de plus en plus peur et le stress généré par l’idée de ce long voyage finit par altérer son comportement social.

Elle m’informe devenir plus irritable, moins patiente, voire être assez régulièrement en colère à propos de sujets qui, d’habitude, ne l’affectent pas autant. Je prescris à cette patiente un certain nombre d’exercices de relaxation afin de faire diminuer l’escalier de la pression du stress.

Le risque physique devient important et le risque psychique majeur.

A la faveur d’investigations plus poussées, nous remarquons que cette personne est victime d’un stress généralisé voire d’une dépression.

Chaque chose qui la concerne revêt un caractère dramatique au point qu’il est nécessaire que je lui demande de faire un checkup santé lequel ne traduit rien de grave.

Par contre, il est un bon indicateur de ce qu’il convient de faire pour aider cette femme à éliminer sa peur de l’avion.

Ensuite, posément et progressivement, nous mettons en place un certain nombre d’exercices. Ils ont vocation à  éliminer sa peur de l’avion. Ils sont trés simples et leurs effets trés rapides. Elle finit par partir en vacances avec son compagnon.

L’appréhension est bien présente mais le désir est le plus fort.

Pourquoi se rassurer est contre-productif ?

Dans deux articles publiés dans ce blog, j’explique ce mécanisme si particulier qui vous empêche de contrôler angoisse et crise d’angoisse, que ces deux symptômes d’angoisse aient ou non un lien avec la peur en avion.

Dans ces articles, je vous explique que plus vous tentez de rationaliser ou intellectualiser par rapport à une angoisse ou une crise de panique, plus, malgré vous, vous enrichissez le problème. Cela vaut pour la peur en avion.

Voici les erreurs les plus courantes que vous faites à propos de la peur en avion :

  • Vous essayez de vous convaincre que vous n’avez aucune raison d’avoir peur en avion,
  • Que tout va bien se passer,
  • Qu’il y a fort peu d’accidents d’avion,
  • Vous essayez d’avoir un comportement rationnel,
  • En bref, vous essayez de vous rassurer,

Autant de tentatives de solutions qui ne vous empêchent pas d’avoir une boule au ventre ou des sueurs froides puisque, dans le même temps, vous ne pouvez pas vous empêcher d’imaginer le pire que vous redoutez à propos de votre peur en avion : incident technique en vol, explosion et décès violent.

De fait, vous anticipez. Alors, vous essayez de chasser toutes les images qui vous viennent à l’esprit quant à votre peur en avion. Mais, plus vous réagissez de la sorte, pire est votre peur en avion.

Peut-être avez-vous suivi des stages de « peur en avion » grâce à des compagnies aériennes de notoriété, ou suivi des formations sur la gestion du stress, et pourquoi pas, pratiqué des exercices de méditation.

Ou alors, vous avez pris, ou prenez, des médicaments.

Les médicaments contre la peur en avion

Pour une peur raisonnable de l’avion, les médicaments peuvent être utiles. Des anxiolytiques ou des somnifères peuvent vous aider à passer un vol plus agréable, débarrassé de votre anxiété.

Si vous ne prenez pas l’avion trop souvent, cette solution peut suffire, bien que je ne vous conseille pas de consommer des médicaments de ce genre sur le long terme. En revanche, l’alcool a beau être aussi efficace contre l’anxiété, je vous déconseille fortement de l’utiliser.

En effet, si vous avez trop bu, ou êtes clairement ivre, certaines compagnies peuvent refuser de vous laisser embarquer, vous faire accueillir par la police à l’atterrissage, voire vous attacher à votre siège.

Autant de situations qui risquent de ne pas améliorer votre rapport à l’avion.

Les stages pour ne plus avoir peur en avion

La question se pose donc de savoir comment faire quand on a peur en avion.

Imaginons que vous devez vous rendre dans un département d’Outre-mer. L’idée même du voyage vous terrorise. Avez-vous envisagé de suivre un stage pour traiter votre peur de l’avion ?

Ces stages connaissent un large succès.

Il n'y a aucune raison d'avoir peur en avion

Ils vous permettent de vous plonger dans des conditions réelles de vols avec un simulateur de vol et un instructeur à vos côtés, lui même pilote professionnel. Il commence par vous enseigner les rudiments de la sécurité aérienne.

Si çà se trouve, ce premier vol est votre baptême de l’air en condition réelle. Ainsi, vous vivez le décollage et l’atterrissage. Pour affronter votre peur, vous préparez le vol par l’étude des conditions météorologiques et, ainsi, vous comprenez les turbulences en vol, ces fameux trous d’air.

Vous apprenez plein de choses intéressantes sur la dépressurisation et grâce à ces simulateurs de vol, vous devenez « calé(e) » sur les bruits aéronautiques.

Pendant ce vol simulé, vous serez installé(e) dans le cockpit, comme un commandant de bord. Ce qui, soit écrit en passant, vous permettra d’évaluer un éventuel problème de claustrophobie.

Dans le même temps, vous découvrirez tout ce qui concerne le transport aérien : embarquement, débarquement, communication avec les aéroports, relations avec le personnel de bord, les hôtesses et steward, ce qu’il est convenu d’appeler le personnel navigant commercial, les fameux « PNC ».

Vous apprendrez dans quelles conditions utiliser le pilotage automatique et accumulerez ainsi quelques heures de vol grâce à des cours théoriques et pratiques.

Vous pouvez suivre ces stages en coaching individuel ou en Team Building. Vous pourrez même bénéficier d’une convention de formation avec l’un des ces organismes.

Votre voyage en avion en tant que pilote de ligne aura lieu sur Boeing 737 ou Airbus A320, deux types d’avions qui transportent des milliards de passagers tous les ans sans qu’il y ait d’accident d’avion.

Aujourd’hui, chaque compagnie aérienne propose ce type de stages. Vous décollerez d’Orly ou de Roissy pour un vol moyen ou long courrier sur un « avion de ligne » comme l’on dit.

Enfin, tout ça c’est bien joli parce-que…

Si j’étais cohérent avec moi même, je ne devrais pas vous livrer toutes ces informations. En effet, je trouve discutables les stages en matière de peur de l’avion.

C’est comme d’expliquer à un enfant qui a peur d’une araignée que sa peur est infondée. Dès lors, que l’on va donc le désensibiliser à l’aide d’exercices d’expositions, c’est à dire, de façon progressive, l’amener ne plus considérer l’araignée comme un problème.

L’enfant est donc mis en contact direct avec l’objet de sa peur.

C’est comme de vous inviter, fermement, à partager votre intimité avec quelqu’un qui vous dégoûte. Tout en vous expliquant qu’il n’y a pas de problème que cette personne est trés gentille. Dégoûtante mais gentille.

Ce qui n’est pas dit à l’enfant qui a peur, comme à ceux qui ont peur de prendre l’avion, c’est que cela s’appelle une intervention sous contraintes. En clair, cela signifie obliger une personne à ne plus faire un problème de quelque chose qu’elle vit comme un problème.

C’est le principe même de la tcc ou thérapie cognitive et comportementale. C’est une approche qui demande aux patients de s’exposer à leur problème et, partant, au sortir des exercices, quand ils réussissent, va montrer à la personne qu’elle pense mal et qu’on va l’aider à bien penser.

Vous en pensez quoi ? Pour moi, c’est comme de dire à une personne homosexuelle qui vivrait mal sa nature qu’on va lui apprendre à devenir hétéro. Vous voyez le tableau ?

Comment se déstresser avant de prendre l’avion ?

Quoiqu’il en soit de mon avis sur les stages, il s’agit maintenant de prendre l’avion alors que vous êtes stressé(e).

Vous pouvez donc utiliser quelques techniques pour vous déstresser comme des exercices de respiration et de méditation lesquels font l’affaire chez les personnes dont la phobie n’est pas trop développée.

Si cela ne suffit pas, vous pouvez aussi ponctuellement vous tourner vers les anxiolytiques ou les somnifères.

Ce n’est pas une solution à long terme si vous prenez l’avion souvent, mais c’est efficace comme traitement ponctuel de la phobie légère.

Comment déstresser en avion pour faire un vol tranquille?

Si vous avez besoin de prendre l’avion souvent et que votre phobie vous en empêche totalement, l’idéal reste d’aller consulter un comportementaliste. Il est à même de vous aider à vous débarrasser de votre phobie en quelques semaines grâce à des exercices issus de l’approche systémique de Palo Alto.

L’objectif et de vous aider à analyser le mécanisme de vos peurs irrationnelles et de les neutraliser progressivement jusqu’à les faire totalement disparaitre.

Où se placer dans l’avion quand on a peur ?

Savoir choisir sa place dans l’avion quand on est anxieux n’est pas anodin. Prendre un siège au milieu de l’appareil et au niveau des ailes vous permet de ressentir moins fort les turbulences.

Chez certaines personnes, ce choix limite considérablement les risques de crises d’angoisses. Pour le reste, c’est à vous de voir, tout en gardant à l’esprit que plus vous serez confortablement installé, moins le trajet sera difficile.

Les différentes techniques pour combattre la peur en avion

Qu’on le veuille ou pas, voyager en avion n’est pas si simple. En tous cas pour les phobiques de l’avion qui pratiquent l’évitement.

Si prendre l’avion est nécessaire, voire vital pour certaines personnes, il faut donc trouver des solutions quand on a peur.

D’aucuns essaient la respiration ventrale ou de la relaxation. D’autres la sophrologie, l’auto-hypnose, ou la cohérence cardiaque. D’autres consultent un thérapeute voire un psychologue. D’ailleurs, face à l’importance de leurs pensées négatives, d’autres encore, ou les mêmes, débutent diverses psychothérapies.

Quant à les mener à leur terme, c’est une autre affaire. Face à leur injonction : « je dois vaincre ma peur », elles exigent d’elles-mêmes de faire face à cette peur et, face à leur comportement phobique, elles vont jusqu’à prendre des anxiolytiques. D’autres enfin sont tellement angoissées qu’elles vont jusqu’à utiliser des somnifères.

Ainsi, elles ne verront pas le vol passer et cela leur évite d’être obsédé(e) par leur rythme cardiaque. Tout ceci, et bien d’autres façons de faire pour supporter la peur en avion constituent des tentatives de solutions. Aucune ne fonctionne vraiment au sens où le problème disparait.

Dès lors, je vous suggère d’utiliser les bonnes thérapeutiques. Par exemple, les techniques comportementales.

Lisez plutôt.

Un exercice simple et puissant

Vous n’arrivez pas à accepter que tout peut bien se passer. Vous avez peur de l’avion, c’est comme çà, et ce n’est sans doute pas un stage qui peut y changer quelque chose.

Personnellement je déteste les choux de Bruxelles. Pendant des années, ma très chère mère s’est échinée à m’en vanter les qualités.

Je trouve le goût de cet aliment infect ainsi que son odeur aussi et ce ne sont pas les lois d’une alimentation équilibrée qui me feront changer d’avis.

Face à votre peur en avion, vous pouvez essayer de vous contraindre en vous disant qu’il vous faut avoir un comportement adulte. Je vous souhaite bien du courage…

Moi, j’ai une autre solution pour vous, pour vous éviter toutes ces souffrances, sachant qu’il est nécessaire de penser de façon irrationnelle par rapport à votre problème.

Cela signifie que plutôt que d’essayer de vous convaincre que tout va bien se passer, c’est de penser à 180° de ce que l’on appelle votre tentative de solution, celle qui consiste à vous raisonner.

Le 180° est une méthode que je développe dans le programme thérapeutique en ligne que je mets à votre disposition (lire à la fin de cet article). Cet exercice comportemental très particulier veut que l’on imagine le pire de ce que l’on redoute à propos d’un problème donné.

C’est génialement efficace contre la peur en avion, à preuve le témoignage de Fabio qui a fait un vol long courrier comme si de rien n’était alors qu’il n’avait plus pris l’avion depuis des années.

Vous redoutez qu’un avion s’écrase – avec vous dedans bien sûr – ? C’est bien un facteur d’angoisses et de crises d’angoisses.

Alors, plutôt que de tenter de vous rassurer en vous disant que l’avion est le mode de transport le plus sécurisant au monde, dites vous l’inverse : imaginez le pire de ce qui vous fait peur.

L’approche systémique contre la peur en avion

Cet exercice est l’un de ceux que j’ai prescrit à la patiente dont je vous parlais plus haut. Je sais qu’elle a pris l’avion aller et retour, et que tout s’est bien passé. Elle a réussi à totalement contrôler son appréhension.

Comment ? Non seulement grâce aux exercices que je lui ai confié – dont ce fameux 180° – mais aussi parce que le coaching comportemental qu’elle a suivi avec moi lui a permis d’identifier que ce problème de peur en avion était le symptôme d’autre chose que nous avons aussi traité.

Comme quoi, le plus souvent, le symptôme de peur de l’avion cache un autre problème, le vrai problème. En bref, cette patiente a fait d’une pierre deux coups.

A elle une vie sans stress excessif, sans angoisses invalidantes ni troubles anxieux. Une vie sans phobie de l’avion, une vie remplie de beaux voyages. Et vous, c’est pour quand ?

Ne plus souffrir de la phobie de l'avion et lâcher prise

Pour vaincre tous les types de phobies, l’approche stratégique et brève orientée solutions est la meilleure solution disponible. En travaillant sur la compréhension du mécanisme de votre peur an avion, elle vous permet de mieux la comprendre et de la vaincre en l’objectivant.

Des exercices comportementaux réguliers permettent de progressivement dépasser votre phobie pour la traiter définitivement. C’est à dire ne plus en faire un problème et, partant, lâcher prise.

Si l’hypnose vous apparait comme une solution miracle qui vous demande peu d’investissement, personnel et thérapeutique, mais que cela ne fonctionne pas pour vous, je vous suggère fortement de vous référer à l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions qui vous garantit 95% de résultats.



Ressources

Deuil : comment affronter ses émotions ?

Deuil : comment affronter ses émotions ?

Le deuil, la mort donc, fait partie de la vie. Et, quand on perd une personne proche, il est très difficile, mais nécessaire, de faire son deuil. Et faire son deuil tient en l’affliction ressentie du fait du décès de ce proche.

Faire le deuil, c’est travailler à accepter ce qui ne peut pas changer. Le décès d’un proche est irréversible, et il nous faut accepter l’inacceptable. Le décès d’un proche, et le deuil que l’on en porte, est comme « une blessure qui vit au fond du cœur » comme l’écrivait le poète Virgile.

Un deuil est parfois si violent et douloureux que certaines personnes en sont comme sidérées comme celles qui ont la phobie de la mort. Elles plongent dans des abîmes émotionnelles qui les empêchent de prendre leur vie en mains, de continuer à être et à vivre malgré l’absence de l’autre.

Mourir, ou se laisser mourir à son tour, ne saurait être une solution.

Quelles que soient les conditions liées au décès de cette personne qui, quelle qu’en fut la façon, vous était proche, et ceci étant écrit sans aucun humour, votre mort n’est pas à l’ordre du jour.

Vous devez vivre, malgré la béance laissée par l’absence de l’autre. Vous portez le deuil comme un fardeau et vous êtes la seule personne à pouvoir vous en libérer, ce qui pose la question de savoir comment calmer naturellement cette crise d’angoisse qui vous étreint en pareille situation.

Aujourd’hui, alourdi par ce deuil, votre responsabilité est de remonter la pente, et de continuer à vivre, ce qui est plus facile à dire qu’à faire, à de rares exceptions près (cf. « Mourir » de Arthur Schnitzler).

C’est sûrement ce que la personne que vous avez perdue aurait souhaité si elle vivait encore.



Faire face à ses émotions au cours d’un deuil

Dès maintenant, je vous invite  prendre connaissance de 3 conseils pour vous aider à surmonter votre deuil.

Je sais par avance que certains lecteurs prendront ces conseils comme une évidence. Mais, ce à quoi cela vous invite, c’est à être vous même.

Et à ce propos, en pareille circonstance, ce n’est pas aussi simple qu’il y parait.

A la suite d’un décès, la première chose à faire est d’assumer ce que vous ressentez. N’essayez pas de vous cacher derrière une carapace, de vous convaincre que vous êtes une personne forte, et que vous pouvez contrôler vos émotions.

Aujourd’hui, vous êtes seul(e), livré(e) à vous même dans une solitude que vous n’avez ni choisi ni souhaité.

Face à un deuil, personne n’est réellement indifférent, et vous n’avez aucune raison objective de craindre d’être jugé parce que vous laissez libre cours à vos émotions, qu’il s’agisse de chagrin, de peur, de colère, voire d’angoisse.

Assumez ce que vous ressentez.

Plus vous essaierez d’enfouir vos sentiments au plus profond de vous, plus ils vous causeront de tourments. Reconnaissez et accueillez votre douleur, c’est le meilleur moyen d’avancer malgré la difficulté.

Quand on vit un deuil, le piège consiste à se prétendre fort et/ou de vouloir être fort pour les autres. Accepter vos émotions, accepter combien vous êtes troublé(e), ne vous fera pas ne pas être à la hauteur de la situation à gérer, ou craindre d’abonner vos proches à leur sort.

Bien sur, vous n’êtes pas obligé(e) de vivre vos émotions devant tout le monde. Pour autant, il vital de les vivre. N’ayez pas peur que la situation échappe à votre contrôle.

Comment prendre soin de soi à la suite d’un deuil ?

Vous avez le droit de pleurer, ce n’est pas un signe de faiblesse. Pleurez tant que vous en aurez envie. Laissez couler vos larmes, hurlez, criez même, si vous en éprouvez le besoin ou l’envie, mais ne laissez pas vos émotions comme emprisonnées à l’intérieur de vous.

Ne vous sentez coupable de rien. Que les gens comprennent ou non n’est pas l’important. En ces douloureux instants, la maitrise de soi, comme la dignité, sont des concepts que vous avez le droit d’ignorer.

Pleurer vous aide à avancer. C’est l’une des multiples façons d’admettre que vous êtes psychologiquement affecté(e). Si vous ne ressentez pas le besoin de le faire, ou n’arrivez pas à exprimer vos émotions, ne vous contraignez pas.

A chacun ses façons de faire et d’être. identifiez votre façon de vivre vos émotions, et laissez-vous aller.

Le plus souvent, après la perte d’un être cher, on a tendance à se laisser aller, voire à se négliger. Ne plus se nourrir, ne plus dormir, ne plus aller au sport, ne plus avoir d’activités sociales, ne plus voir ses amis.

En bref, la réaction qui suit un deuil, la plupart du temps, consiste à se renfermer sur soi même. Effectivement, un deuil est un choc, celui-là même qui vous retire tout désir.

Avoir ce type de réactions est tout à fait compréhensible, à ceci près que ce n’est pas sans conséquences tant sur votre état physique que sur votre état mental.

Alors, oui, il est normal que vous soyez plus ou moins renfermé(e) sur vous même à cause de ce deuil qui vous frappe.

Il est normal que vous éprouviez le besoin d’être comme caché(e) du monde, ou caché au monde. Il est normal que vous viviez cet espèce de besoin de latence.

Faire son deuil

Faire l’effort de vous nourrir correctement

A propos de ce que je viens d’énoncer, soyez vigilant(e) à ce que cela ne devienne pas une seconde nature. Faites attention à ce que ce deuil vous retire votre autonomie, ou tout sens à votre vie. Comme si, sans l’autre, vous n’existiez plus.

S’il est vrai que plus rien ne sera pareil dans votre vie après la disparition d’une personne qui vous était chère, votre responsabilité est de continuer à vivre. Pour vous, comme pour les autres qui vous sont proches.

Cela nécessite que vous agissiez de façon adulte et responsable conformément à ce qui vous est expliqué ci-après. Il ne s’agit pas de répondre stricto sensu à ce qui est précisé, mais d’essayer de tendre vers ces comportements.

S’alimenter est essentiel à votre survie. Essayez de vous efforcer de faire trois repas par jour, au moins, sans oublier les cinq fruits et légumes.

Votre état émotionnel étant mis à une épreuve, votre corps dépense beaucoup plus d’énergie pour maintenir un  fonctionnement optimal. Vous devez donc vous alimenter correctement pour rester en forme.

Si vous n’avez pas la force de cuisiner vous-même, ou d’aller faire vos courses, demandez à un proche de le faire pour vous. Près de vous, il y a sûrement une personne prête à vous préparer à manger avec amour et bienveillance.

Par ailleurs, si à la suite du décès d’un proche vous avez des problèmes d’argent, n’hésitez pas à en parler et à demander de l’aide. Être angoissé(e) à cause d’un problème de trésorerie est particulièrement pénible.

Penser à se reposer

Vous êtes sous le choc. Même si vous vous attendiez à ce deuil (ex: maladie/hospitalisation), votre vie est bouleversée. Votre monde vient de basculer. Vous avez dépensé, et dépensez encore, une telle énergie pour tenir que vous avez besoin de vous reposer. Alors, essayez de dormir 7 à 8 heures par nuit.

Bien sur, vous passerez des nuits blanches à ruminer vos souvenirs. Mais, si vous essayez de faire l’effort de vous reposer et de vous endormir quelques heures, votre corps et votre esprit vous en seront gré.

Si vous vous sentez trop angoissé la nuit venue, essayez de lire des articles de mon blog en lien avec cette problématique, ou de pratiquer de la relaxation ou encore de la méditation.

Dans le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu, j’ai intégré des exercices simples qui favorisent l’endormissement et permettent de traiter l’angoisse nocturne.

Le soir ou la nuit venue, essayez d’éviter toute substance excitante comme le café ou le thé. Soyez aussi vigilant(e) à ne pas vous assommer à coup de substances psycho actives ou modifiant le comportement (je pense surtout à l’alcool et au cannabis).

A contrario d’un problème d’insomnie, faites attention à ne pas souffrir d’un excès de sommeil. En effet, beaucoup de gens ressentent des symptômes dépressifs après un deuil, et se réfugient dans le sommeil (ce qui est compréhensible).

Dans la même veine, si, par exemple, le décès d’un proche est intervenu de façon accidentelle alors que, dans le même temps, vous êtes enceinte et avez toutes les raisons d’être angoissée à l’idée d’élever un enfant seule, ne vous isolez pas, ne restez pas enfermée sur vous même. Demandez de l’aide autant que vous estimez en avoir besoin.

Dans tous les cas de figure, essayez de vous contraindre – gentiment – à des activités régulières entre le lever et le coucher. Ceci a pour objectif de non seulement maintenir une hygiène de vie, mais aussi demeurer acteur/actrice de votre vie.

Sortir et faire de l’exercice

Quand je vous invite à faire un peu d’exercice, je ne vous suggère pas de vous entrainer pour la compétition. Je ne vous invite pas à enfouir vos émotions par un excès de la pratique du sport.

Vous pouvez marcher régulièrement, faire un petit jogging, ou encore aller en salle de gym. Bouger et rencontrer des gens à l’extérieur vous fera le plus grand bien, en plus de vous empêcher de ruminer.

Demander de l’aide

Demander de l’aide nécessite d’oublier son orgueil ce qui, même dans la situation d’un deuil, n’est pas nécessairement facile.

Demander de l’aide, c’est accepter que seul(e) on y arrive pas. Vous n’êtes pas surhumain ou, à tout le moins, évitez de vous en convaincre.

Comment accepter le décès d'une personne proche de soi?

Vos amis et les membres de votre famille sont les premières personnes à qui vous devez – et pouvez – demander de l’aide.

Ils ne sont pas là uniquement pour les bons moments de votre vie. Ils sont également présents pour les moments difficiles et douloureux.

Se confier et partager ses émotions

N’hésitez pas à passer du temps avec les personnes que vous aimez. En ces moments difficiles de votre vie, vous avez plus que jamais besoin d’attentions et d’affections. Regardez un film avec un ami, partagez un repas avec votre famille.

Ayez des activités calmes et relaxantes avec des personnes que vous aimez, et avec lesquelles vous vous sentez bien et en sécurité.

Afin de ne pas rester seul(e), vous pouvez rejoindre des groupes de soutien. Ainsi, vous pourrez partager votre chagrin avec des personnes ayant vécu une expérience similaire à la votre. Vous y trouverez une partie du réconfort dont vous avez besoin pour surmonter le deuil qui vous affecte.

Ne faites pas comme cette personne qui m’a consulté un jour alors qu’elle était fortement angoissée parce-qu’elle devait honorer une convocation au tribunal en qualité de juré d’assises alors que, dans le même temps, elle vivait le décès d’un proche qui remontait à 48H.

Ce que j’entends par là c’est de ne surtout pas, comme le dit une expression populaire de, je cite : « vous tenir la dragée haute… ».

En pareille situation, aucune obligation. La justice se débrouillera sans vous. Vous êtes la personne la plus importante sur terre.

Être accompagné(e) pour dépasser cette épreuve

Malgré vos efforts pour surmonter votre deuil, malgré votre bonne volonté, cela demeure difficile ? Vous êtes angoissé(e), stressé(e) ? Pas seulement par le deuil lui même, mais par toutes les conséquences que vous craignez, et ce dans tous les domaines de votre vie.

Il ne s’agit pas de médicaliser le deuil ou, à tout le moins, sa prise en charge. Mais si vous sentez que cela est difficile pour vous, n’hésitez pas à bénéficier du Programme ARtUS que j’ai conçu.

Un tel programme comportemental vous aide à surmonter le décès d’un proche, à reprendre le contrôle de votre vie, et à envisager de façon constructive les nombreuses opportunités qui s’offrent à vous.

Passées quelques semaines, vous retrouvez votre autonomie, et redeviendrez sûrement une personne épanouie et heureuse de vivre.

Heureuse aussi à la mémoire des expériences vécues avec la personne défunte.