Il y a de fortes chances pour que depuis un certain temps vous soyez en recherche de solutions aux troubles obsessionnels compulsifs. Par extension, de fortes probabilités, puisque vous commencez à lire cet article, que vous n’ayez toujours pas trouvé votre bonheur à ce propos.
Avant de que vous parler de solution aux toc, je vous invite à prendre connaissance de tous ces éléments dès maintenant mais, auparavant, il me semble important de vous préciser tout ce que vous devez savoir sur les tocs.
Pour commencer, sachez que les troubles obsessionnels compulsifs, ou toc, sont des troubles de santé mentale responsables de souffrances significatives lesquelles perturbent la vie quotidienne d’une personne.
Pour information, les tocs concernent 2 à 3% de la population française et touchent les personnes avant l’âge de 65 ans dans plus de 60% des cas (Source: INSERM)
Les obsessions et les compulsions caractéristiques des troubles obsessionnels compulsifs sont fréquemment envahissantes, chroniques et difficiles à contrôler.
Si vous êtes impatient(e), vous pouvez dès maintenant prendre connaissance de l’article lié au traitement naturel des toc.
Les troubles obsessionnels compulsifs sont-ils 1 maladie mentale ?
Ils sont appréciés comme tels car ils affectent le fonctionnement mental, émotionnel et comportemental d’une personne.
Signes et symptômes des troubles obsessionnels compulsifs
Les tocs se caractérisent par deux éléments principaux :
Les obsessions,
Les compulsions.
Les obsessions sont des pensées, images ou idées récurrentes et envahissantes qui provoquent de l’anxiété.
Les compulsions, quant à elles, sont des comportements répétitifs que la personne effectue en réponse à ses obsessions pour réduire l’anxiété ou prévenir ce qu’elle considère comme une catastrophe en devenir.
Les signes courants de troubles obsessionnels compulsifs incluent les facteurs ci-après :
La peur excessive de la saleté ou des germes.
Des préoccupations constantes pour l’ordre, la symétrie ou la perfection.
La nécessité de compter ou de répéter des actions spécifiques.
Des pensées intrusives violentes ou inappropriées.
La collection excessive d’objets inutiles.
Pour information, les compulsions ont pour conséquences des troubles de la concentration ce qui signifie être empêché(e) de se concentrer sur un autre objet d’intérêt que celui relatif aux obsessions.
Cela signifie qu’une personne est à même de se concentrer de façon obsessionnelle sur l’alignement d’un objet sur un meuble mais être dans l’incapacité de focaliser son attention sur une tâche qui ne relève pas d’un caractère obsessionnel.
Troubles obsessionnels compulsifs les plus courants
Le troubles obsessionnels compulsifs prennent de nombreuses formes, et chacun(e) exprime des obsessions et des compulsions différentes.
Dès lors, de tels problèmes se caractérisent par des obsessions et des compulsions spécifiques :
TOC de contamination,
TOC de vérification,
TOC de comptage,
TOC de répétition,
TOC de pensées intrusives,
TOC de collection compulsive (syndrome de Diogène),
Obsessions religieuses.
Qu’est-ce qui provoque les troubles obsessionnels compulsifs ?
Les causes exactes des tocs ne sont pas clairement identifiées. Il est probable qu’elles résultent d’une combinaison de facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux.
Je vais essayer d’être plus clair en détaillant de quoi il retourne et, ce faisant, vous comprendrez mieux ce qui provoque ce type de réaction en chaine.
Ce type de trouble mental appartient à une catégorie de troubles mentaux caractérisés par la présence de pensées intrusives et récurrentes, appelées « obsessions », lesquelles provoquent une anxiété significative, ainsi que des comportements ritualisés et répétitifs, appelés « compulsions ».
Les tocs ont alors un impact significatif sur la vie d’une personne, perturbant son fonctionnement social, professionnel et personnel.
Les obsessions
Les obsessions sont des pensées, des images mentales ou des peurs obsédantes qui se répètent de manière persistante et indésirable.
Ces pensées sont souvent vécues comme intrusives, inappropriées et sources d’anxiété.
Les obsessions les plus courantes incluent la peur de la contamination, les pensées violentes, les doutes excessifs, les préoccupations liées à l’ordre et à la symétrie.
Les compulsions
Les compulsions sont des comportements ou des actes mentaux répétitifs que les personnes atteintes de toc expriment en réponse à leurs obsessions.
Les compulsions sont le plus souvent destinées à réduire l’anxiété provoquée par les obsessions, et ceci bien qu’elles puissent également être réalisées selon des règles strictes ou en suivant une séquence particulière.
Par exemple, quelqu’un qui craint la contamination peut se laver les mains de manière excessive et rituelle.
Il s’agit donc là d’accomplissements qui n’ont pas de cesse et qui ont une fonction particulière : le souci de se rassurer. Plus la personne produit ce type de comportement, moins elle est rassurée, plus elle perd le contrôle ce qui, bien évidemment, renforce l’anxiété.
En effet, la personne ne sait que rarement préciser ce qui lui a fait s’interrompre dans l’accomplissement de sa compulsion et, le plus souvent, elle éprouve le besoin de recommencer ce qui l’épuise et la stresse plus encore puisqu’elle perd la maitrise d’elle même et de ce qu’elle vit comme un problème.
Anxiété et souffrances
Les obsessions et les compulsions entraînent une anxiété significative et une souffrance émotionnelle. Les tentatives de résister à ces pensées obsédantes ou de les ignorer sont souvent infructueuses.
Je vous ai expliqué pourquoi dans le chapitre précédent.
Interférences dans la vie quotidienne
Les comportements compulsifs prennent énormément de temps, en plus de consommer une énergie folle, ce qui entraîne une diminution de la productivité au travail ou à l’école, des difficultés dans les relations interpersonnelles et une perte de qualité de vie générale.
Distinction d’avec d’autres troubles anxieux
Il est important de distinguer ces troubles d’autres troubles mentaux, tels que l’anxiété généralisée ou les troubles de la personnalité.
Les troubles obsessionnels compulsifs sont caractérisés par la présence de pensées obsessionnelles et de comportements compulsifs spécifiques qui les différencient d’autres symptômes de troubles anxieux.
Origines et causes des troubles obsessionnels compulsifs
Les troubles obsessionnels compulsifs sont des troubles mentaux complexes dont l’origine et les causes sont le résultat d’une interaction complexe entre des facteurs génétiques, neurobiologiques, psychologiques et environnementaux.
Comprendre ces éléments peut aider à mettre en lumière le développement de ce trouble émotionnel.
Des facteurs génétiques
Des études ont suggéré qu’il existe une prédisposition génétique aux obsessions comme aux compulsions.
Ainsi, des personnes ayant certains antécédents familiaux difficiles sont plus susceptibles de développer ce type de trouble anxieux.
Dès lors, l’éducation, l’environnement affectif et familial, des parents anxieux, etc., sont autant d’éléments susceptibles de générer obsessions et compulsions.
Des recherches sur les jumeaux ont montré que si l’un des jumeaux a un problème de compulsion, l’autre a un risque plus élevé de le développer, renforçant l’hypothèse d’une composante génétique.
Que dit la neurobiologie ?
Les chercheurs ont identifié des irrégularités au niveau des neurotransmetteurs, en particulier la sérotonine, dans le cerveau des personnes victimes de tocs.
Ces anomalies contribuent à la régulation des humeurs et de l’anxiété, jouant ainsi un rôle dans le développement de comportements obsessionnels et compulsifs.
Les obsessions émergent alors en réponse à ces événements, et les compulsions sont utilisées pour faire face à l’anxiété correspondante, ce qui prouve, comme tout problème et si paradoxal que cela est, que la compulsion a un intérêt.
Des comportements d’apprentissage
Les tocs peuvent également résulter de comportements d’apprentissages.
Par exemple, si une personne associe un comportement compulsif, comme le lavage excessif des mains, à une réduction de l’anxiété, elle est plus encline à répéter ce comportement pour obtenir un soulagement temporaire lequel, je me permets de vous le rappeler, enrichit le problème.
Les facteurs environnementaux
Des facteurs environnementaux, tels que des infections microbiennes ou des complications pendant la grossesse, ont été examinés pour leur rôle potentiel dans le développement des ces troubles.
Cependant, la relation exacte entre ces facteurs et les tocs nécessite des recherches plus approfondies.
Le rôle des croyances limitatives
Les modèles de croyances, ou des idées limitatives, jouent un rôle important dans un toc.
Les personnes victime d’un toc ont souvent des croyances irrationnelles et des pensées obsessionnelles qui renforcent leurs compulsions.
Par exemple, la croyance que ne pas vérifier la fermeture d’une porte entraînera un accident grave peut conduire à des vérifications répétitives.
Interactions de facteurs
Il est important de noter que les tocs ne résultent généralement pas d’un seul facteur, mais plutôt de l’interaction de plusieurs éléments.
Les facteurs génétiques créent parfois une prédisposition, tandis que des facteurs environnementaux ou psychologiques déclenchent l’apparition des symptômes.
Comprendre l’origine et les causes des tocs est un domaine de recherches en constante évolution.
Il est essentiel de souligner qu ‘il s’agit dans ce domaine de troubles médicaux réels et qu’ils ne sont pas le résultat de faiblesses personnelles ou de comportements volontaires.
Le traitement et le soutien nécessaire sont disponibles pour aider les personnes qui souffrent à gérer et à améliorer leur quotidien de sorte à ce qu’elles trouvent la paix de l’esprit à laquelle elles aspirent.
Ainsi, la thérapie comportementale donne des résultats supérieurs à 95% comme le précise ce protocole de traitement disponible en ligne (lire en bas du présent article).
Les troubles obsessionnels compulsifs ont-ils un intérêt ?
Les tocs sont généralement associés à des pensées obsessionnelles envahissantes et à des comportements compulsifs perturbants, ce qui provoque détresse et anxiété.
Cependant, il est important de reconnaître qu’il existe des aspects plus nuancés à prendre en compte dans l’intérêt des toc.
Une sensibilité et une conscience plus forte
Les personnes concernées ont souvent une sensibilité aiguë quant à leur environnement et à leur propre expérience intérieure. Cette sensibilité peut les rendre plus conscientes des détails et des nuances qui échappent à d’autres.
Dans certains cas, cette qualité peut être un atout dans des domaines tels que l’art, la science ou la créativité.
Persévérance et obstination
Les personnes victimes de comportements compulsifs et obsessionnels sont souvent dotées d’une grande persévérance.
Leur capacité à se concentrer intensément sur une tâche peut les aider à atteindre des niveaux élevés d’accomplissement dans des domaines spécifiques.
Cependant, il est important de prendre acte que cette tendance à l’obstination peut avoir comme conséquence des comportements autodestructeurs.
Une sensibilité conséquente
Bien que les tocs soient souvent associés à des pensées intrusives indésirables, certaines personnes ont découvert que leurs obsessions stimulent leur créativité.
Organiser et planifier : le propre de la personne anxieuse
Le besoin de maintenir l’ordre et la symétrie, particulièrement fréquent chez ce type de patient(e), peut les rendre exceptionnellement organisées et attentives aux détails.
Qualité, j’en conviens, qui peut être un atout dans des domaines tels que la gestion de projet, la recherche ou la planification minutieuse.
Une empathie développée
La sensibilité accrue des personnes compulsives peut les rendre plus empathiques que la moyenne générale et capables de mieux comprendre les luttes des autres.
Cela peut les amener à s’investir dans des activités de soutien ou de conseil aux personnes confrontées à des défis similaires.
Reconnaissance de ses besoins
Un toc peut également avoir l’effet positif de sensibiliser les individus à l’importance de la santé mentale.
Les personnes atteintes de troubles obsessifs qui cherchent un traitement et un soutien peuvent devenir d’ardents défenseurs de la sensibilisation à la santé mentale et contribuer à réduire la stigmatisation.
Cependant, il est crucial de noter que ces aspects positifs ne minimisent pas les défis que représentent les tocs.
Ces avantages potentiels doivent être replacés dans un contexte de souffrances en tenant compte de l’impact négatif global qu’ils exercent.
Un traitement adapté – personnalisé -, le soutien de professionnels, la compréhension et la bienveillance sont essentiels pour aider ces personnes.
Troubles obsessionnels compulsifs et intelligence
Les troubles obsessionnels n’ont aucune corrélation avec l’intelligence d’un individu.
Les intéressé(e)s peuvent avoir des niveaux d’intelligence et de culture variés. Le trouble ne dépend donc pas de la capacité intellectuelle de chacun(e).
Ce qui compte, ce sont la réalité et les conséquences des obsessions et des compulsions sur la vie quotidienne.
Toc et enfance
Ce trouble peut se développer à tout âge, y compris pendant l’enfance.
Certaines recherches suggèrent que les premiers signes peuvent apparaître chez des enfants (entre 3 et 10 ans), bien que le diagnostic soit difficile à établir dans cette tranche d’âge.
Si vous êtes proche d’un enfant atteint de ce type de problème, ou que vous pensez qu’il l’est, n’hésitez pas à en parler autour de vous et à consulter un(e) professionnel(le) de la santé mentale. Je pense, par exemple, aux pédopsychiatres.
Même si, au sortir d’une consultation, il s’avère que votre enfant n’a rien, n’oubliez pas que d’aucuns disent qu’il vaut mieux avoir tort à plusieurs que raison tout(e) seul(e).
J’entends par là qu’il est préférable d’en parler à des professionnels qui, eux, sauront préciser l’importance du problème et la nécessité d’un traitement adapté, plutôt que de ne rien dire et que le problème s’aggrave.
Toc et personnes âgées
Le trouble anxieux dont je vous parle dans cet article affecte des personnes de tout âge, y compris les personnes âgées. Au sujet de ces dernières, ce problème est susceptible d’apparaître ou de s’aggraver avec l’âge.
Les symptômes peuvent être similaires à ceux des autres groupes d’âge mais, chez les personnes âgées, ces symptômes peuvent être associées à des préoccupations liées au vieillissement, telles que la sécurité à domicile ou la santé physique.
Toc et pathologies associées
Ce trouble peut coexister avec d’autres troubles mentaux, tels que :
La dépression,
Les troubles de l’alimentation,
Les troubles anxieux.
Autant de problèmes qui rendent le diagnostic et le traitement parfois plus complexes. Dès lors, la compréhension des relations entre ce problème émotionnel et d’autres pathologies est essentielle pour une prise en charge globale.
Tocs et comorbidités psychiatrique
Obsessions et compulsions sont fréquemment associées à d’autres troubles psychiatriques. Les comorbidités psychiatriques sont des troubles mentaux qui coexistent avec elles.
Parmi les comorbidités courantes figurent, comme je l’ai précisé plus haut, la dépression, l’anxiété généralisée, les troubles alimentaires, et les troubles de la personnalité.
Cette co-occurrence rend le traitement plus complexe, mais il est essentiel de prendre en compte l’ensemble de la santé mentale d’une personne pour la traiter au mieux.
Comment traiter les troubles obsessionnels compulsifs ?
il existe de nombreuses ressources qui offrent un soutien et des informations pour comprendre et gérer cette condition complexe.
Vous trouverez les précisions à ce propos ci-après.
Elle aide les individus à identifier, comprendre et gérer leurs obsessions et compulsions.
Les comportementalistes, dont je suis, travaillent avec leurs patients pour développer des stratégies permettant de faire face à l’anxiété et de réduire puis de totalement éliminer les comportements compulsifs en quelques semaines seulement.
Les livres
De nombreux livres de qualité traitent des troubles obsessionnels compulsifs et de leur gestion.
Certains titres populaires comme « Le Pouvoir de la Volonté » de Jeffrey M. Schwartz et « Brain Lock » de Jeffrey M. Schwartz et Beverly Beyette.
Ces livres – en anglais – offrent des informations précieuses et des conseils pratiques.
Les podcast
Les podcasts sont une source d’inspirations et d’informations pour les personnes concernées.
Il vous suffit de chercher sur internet les différentes plates-formes de podcast qui existent et qui traitent de problèmes de santé mentale.
Les groupes de soutien
Les groupes de soutien en personne ou en ligne permettent aux personnes en souffrance de partager leurs expériences, d’obtenir des conseils pratiques et de se sentir moins seules dans leur lutte contre le problème dans lequel ils sont comme enfermés.
Des organisations telles que l’Association Internationale des Toc (IOCDF) – en anglais – fournissent des ressources pour trouver des groupes de soutien.
Les médicaments
Dans certains cas, des médicaments, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), sont prescrits pour réduire l’anxiété. Il est important de discuter de cette éventualité avec votre médecin psychiatre ou généraliste.
Attention cependant, se contenter de prendre des médicaments et ne pas suivre ou effectuer un travail thérapeutique n’a aucun sens, en plus d’être un traitement voué à l’échec.
Les vidéos éducatives
Des vidéos éducatives en ligne peuvent aider à expliquer les toc de manière visuelle. Des chaînes YouTube spécialisées et des vidéos créées par des experts en santé mentale offrent des informations utiles.
Les sites web ou les blog fiables
Des sites web de confiance, tels que ceux de l’AFTOC (Association Française de Personnes Souffrant de Troubles Obsessionnels Compulsifs) fournissent des informations détaillées quant aux traitements et aux ressources.
Le présent blog et , partant, les articles qu’il contient, comme l’accès à un programme thérapeutique pour traiter les tocs vous sera aussi trés utile.
L’erreur à ne pas faire en matière de troubles obsessionnels compulsifs
Sans doute avez-vous commis cette erreur dont je m’apprête à vous parler.
La plupart du temps, la plupart des personnes victimes de tocs essaient de contrôler leur toc, c’est à dire de s’empêcher d’y laisser libre cours.
Ainsi, vous raisonnez, vous intellectualisez en vous disant que vous n’allez pas laisser vos troubles obsessionnels vous submerger, prendre le pas sur vous.
Je comprends, mais cette réaction d’opposition est le pire des comportements que vous puissiez avoir.
Il ne faut pas vous empêcher de « vivre » vos tocs. Si vous en éprouvez le besoin, irrépressible ou léger, laissez vous aller.
Vous avez raison de craindre que votre problème vous dépasse et vous prenne du temps et de l’énergie. Mais en vous empêchant de le vive pour ce qu’il est, vous vous frustrez d’une façon telle que vous ne faites qu’enrichir le problème.
Vos tocs sont un symptôme d’anxiété et ce n’est donc qu’en traitant l’anxiété elle-même que vous éliminerez facilement vos tocs.
Dernière précision : si vous souhaitez exprimer un commentaire ou partager votre expérience, n’hésitez pas à utiliser le formulaire « Commentaires » en bas du présent article.
D’après certaines études, environ 3% de la population française souffre de toc, c’est à dire d’un trouble obsessionnel compulsif.
Cela signifie que près de 2 millions de personnes souffrent de troubles anxieux lesquels sont accompagnés d’obsessions. Leurs conséquences sont les troubles paniques, et la phobie sociale pour ne citer que les plus importants.
Cela en dit long sur l’état d’angoisse récurrent d’une partie de la population française et si l’on ramène ce chiffre à l’équivalent de la population mondiale, ces données donnent le vertige.
Dans le présent article, j’essaie de préciser la définition du toc et aussi de vous raconter l’histoire d’Amélie qui vit un mal-être profond.
Existe t’il des traitements efficaces pour soigner un toc ?
Pour soigner un trouble obsessionnel compulsif, tout est une question de contexte et de personne. Mais il existe bel et bien un traitement des toc, un traitement efficace et durable.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs n’est pas nécessairement long ni ingrat. Du fait de leur mécanisme, il est vrai que les toc sont souvent compliqués. Le travail consiste donc à comprendre comment s’organisent et vivent ces troubles obsessionnels compulsifs et ce, de façon précise.
Seule une contextualisation très fine favorise un tel niveau de compréhension. Ensuite, il convient d’être suffisamment créatif en matière de stratégie thérapeutique. C’est la particularité de l’approche comportementale pour éliminer définitivement les toc de façon progressive et naturelle, sans médicaments.
Il est important de préciser que les troubles obsessionnels compulsifs sont souvent le fruit d’une angoisse sourde laquelle s’est établie depuis fort longtemps.
Il est donc nécessaire de comprendre la mécanique du problème mais pas seulement. Autant que faire se peut, il faut identifier la genèse du problème parce qu’effectivement, le toc est souvent le symptôme d’un autre problème.
Pour traiter un toc, je mets à votre disposition mon programme thérapeutique et comportemental en ligne. C’est ma façon de satisfaire à mon engagement professionnel, c’est à dire de vous offrir tous les moyens de vaincre les troubles obsessionnels compulsifs.
N’essayez pas de guérir seul(e) et faites vous aider
Pour se débarrasser définitivement d’un toc, on doit d’abord aider le patient à vaincre les pensées obsessionnelles. C’est une étape délicate, car le patient a souvent l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ces idées irrationnelles qui le submergent.
Certaines thérapies permettent d’apprendre à objectiver ses pensées pour reprendre le contrôle. À ce titre, on conseille toujours aux personnes qui souffrent de toc de consulter un professionnel comme un psychiatre, un psychanalyste ou un comportementaliste.
Dans tous les cas, on déconseille fortement d’essayer de guérir seul de ses toc. Les pensées obsessionnelles altèrent le rapport à la réalité du patient et il ne peut donc pas les affronter seul. De même, si vous souffrez de tocs très légers, vous ne devez pas les ignorer.
Les probabilités qu’ils empirent sont très élevées. L’anxiété, les troubles anxieux et les tocs évoluent en permanence et rarement dans le bon sens si on ne se fait pas aider. Un toc très léger est susceptible d’empirer jusqu’à vous rendre la vie impossible.
Les médicaments sont-ils efficaces ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, plusieurs médicaments peuvent être utilisés. Généralement, ils sont tous regroupés en deux catégories :
Les anxiolytiques,
Les antidépresseurs.
Les anxiolytiques sont très efficaces mais leur effet est temporaire. Ils ont également de nombreux effets secondaires et ne soignent pas l’origine du problème. Ils n’apaisent l’angoisse ou les symptômes d’anxiété que de façon temporaire.
On utilise ce type de médicament surtout pour gérer les crises. Les antidépresseurs sont plus compatibles avec une prise sur le long terme. En revanche, tous les troubles anxieux et les toc ne sont pas liés à une dépression, ce qui signifie que vous devez être attentif(ve) aux effets des antidépresseurs pour ne pas en consommer inutilement.
Comment gérer les toc grâce à l’approche systémique ?
Depuis plusieurs années, l’Assurance maladie et l’OMS considèrent les thérapies comportementales comme la meilleure solution contre les troubles anxieux. Les patients qui souffrent d’anxiété généralisée, de phobie ou de toc obtiennent de très bons résultats quand ils consultent un comportementaliste.
Plus de neuf patients sur dix sont définitivement soignés après quelques semaines de thérapie seulement.
L’approche stratégique et brève, qui est une approche comportementale, repose sur des exercices bien précis qui accompagnent le patient dans son parcours.
Dans un premier temps, la personne qui consulte doit apprendre à objectiver puis à neutraliser les pensées à l’origine de ses obsessions.
Ensuite, d’autres exercices la place mentalement dans des situations caractéristiques pour l’aider à les éradiquer, maintenant qu’il objective ses inquiétudes les plus fortes.
L’approche systémique de palo Alto est très efficace parce qu’elle cible un problème en particulier et c’est donc un excellent complément à une psychothérapie menée sur le long terme.
La psychothérapie permet d’explorer sa psyché pour y déceler l’origine de ses troubles et apprendre à mieux analyser son propre fonctionnement.
La psychothérapie ne cible pas les problèmes en particulier et laisse le patient plus libre d’explorer. Attention toutefois : je vous déconseille fortement de suivre une thérapie comportementale et une psychothérapie de type analytique en même temps.
Pourquoi ?
Tout simplement parce-que la première est opérationnelle – fonctionnelle – là où la seconde est normative. Il y a donc un fort risque de conflit intrapsychique.
Je vous rappelle que l’approche systémique de Palo Alto intervient sur le « comment » alors que la psychothérapie intervient sur le « pourquoi ». D’où une sorte de conflit d’intérêt et de loyauté.
Comment se débarrasser de troubles obsessionnels compulsifs ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, l’approche comportementale systémique et stratégique reste la meilleure solution. Elle permet de vaincre de nombreux troubles anxieux en quelques semaines seulement.
La thérapie comportementale, stratégique et brève, est particulièrement efficace contre les tocs grâce aux outils thérapeutiques qu’elle utilise.
Puisqu’un toc se caractérise par la survenue intempestive de pensées obsédantes, le travail cognitif consiste à neutraliser les pensées obsédantes ou en les éliminant totalement ou par la mise en place de pensées plus constructives.
En ce qui me concerne, je préfère la première solution puisqu’elle est bien plus stratégique, facile et quantifiable (en termes de résultats acquis). Dans le cas du toc d’hygiène, le patient apprend des techniques comportementales pour contraindre son cerveau à ne pas sur réagir face à des stress divers.
Dans la même veine, sur la foi d’une stratégie adaptée au patient, la thérapie comportementale propose des exercices comportementaux spécifiques. Dans un premier temps, le thérapeute comportemental vous aide à classer les gestes compulsifs en les hiérarchisant.
Ensuite, vous commencez à travailler d’abord sur le geste que vous avez le plus de mal à combattre et, progressivement, vous apprenez à combattre tous les gestes compulsifs, du plus difficile au plus simple.
Pourquoi dans ce sens ? Tout simplement pour bénéficier de l’effet systémique d’un tel exercice. En commençant par travailler le geste compulsif le plus handicapant, et en le neutralisant, il interagit sur les troubles obsessionnels compulsifs de moindre intensité (les moins anxiogènes).
Chaque fois que vous avez neutralisé un toc d’hygiène, ou une situation anxiogène associée, vous passez à la suivante. En travaillant ainsi, grâce à un travail thérapeutique régulier et impliqué, les patients viennent à bout de leurs tocs en quelques semaines seulement, parfois même en quelques jours (je l’ai vécu).
Pour conclure, je vous rappelle que l’approche systémique dite stratégique et brève issue du modèle Palo Alto guérit plus de 95% des patients victimes de toc en quelques semaines seulement.
Cette thérapie stratégique et brève peut se suivre à distance, directement sur internet. A contrario, une psychothérapie de type psychologie est une approche très différente.
Elle se déroule sur plusieurs années et ne cible pas directement le trouble anxieux. Elle consiste à explorer votre psyché pour vous aider à affronter vos difficultés. Il convient donc de faire un choix : comprendre « pourquoi » (psychologie : ça prend des années) ou agir sur le « comment » (approche comportementale : 2 à 3 mois).
Pour trouver une solution aux toc, je vous laisse donc faire le choix du mode thérapeutique qui vous convient.
Si je suis honnête, et j’essaie de l’être autant que possible, lâcher prise n’a jamais été simple pour moi. Pour être plus honnête encore, je navigue constamment entre le contrôle et le lâcher prise, et ceci est valable autant dans ma vie personnelle que professionnelle.
Tous les jours j’entends parler de ce concept comme une sorte de Graal. Comme si réussir à lâcher prise revêt un caractère divin ce qui nous amène à nous poser la question de savoir comment lâcher prise.
Depuis des années que je pratique l’approche systémique de Palo Alto, j’entends souvent parler de la difficulté de ne pas contrôler qui va dans le sens de se laisser aller. Comme diraient certains : de lâcher le mental, partant, de pratiquer le lâcher prise ce qui se résume à rester dans le moment présent, à vivre ici et maintenant, ni dans le passé, ni dans le futur.
Ainsi, à ne pas anticiper et à ne pas trop se projeter dans l’avenir non plus. C’est à dire : vivre le moment présent et avoir confiance en soi, accepter ce qui est ce qui implique de laisser de côté ce besoin de tout contrôler. Vaste sujet.
Sans vouloir changer ce qui suit dans une volonté déchainée et improductive, il s’agit là d’accepter ce qui ne peut être changé et se dire : » Je ne me sens pas bien « .
Ce n’est point une question de culture ni d’environnement encore moins de race. La religion n’entre pas en ligne de compte non plus, et j’en oublie qui conditionne une capacité naturelle au lâcher prise ou au contrôle.
Sans doute avez-vous déjà fait le constat d’ô combien il est difficile dans tout ou partie de votre vie de satisfaire à ce concept spirituel qu’est le lâcher prise. Quand je parle de spiritualité, je parle d’état d’esprit et non de religion.
Mais alors, c’est quoi le lâcher prise ? Le lâcher prise signifie que vous acceptez de ne pas contrôler l’incontrôlable. Le lâcher prise signifie que vous acceptez une situation, une perception, une émotion. Cette émotion peut être de nature positive ou négative d’ailleurs qu’il s’agisse de la peur, de la joie, de la tristesse pour ne citer qu’elles.
Celle-ci a pour fonction de vous procurer du plaisir, du bien-être ou l’inverse. Vous protéger d’une succession de symptômes tels que des troubles anxieux plus ou moins graves.
Définition du lâcher prise
Sans doute vous demandez-vous quelle est la définition du lâcher prise ?
Dans cet article, j’essaye de poser les bases de ce concept spirituel et, je le rappelle encore une fois, le terme spiritualité est employé dans le sens de l’état d’esprit, pas dans celui d’une quelconque religion.
Qui que vous soyez, d’où que vous veniez et, accessoirement, où que vous alliez, sans doute avez-vous appris à contrôler vos comportements et vos émotions dans tous les domaines de votre vie. Ainsi, vous répondez d’une façon jugée adaptée à toutes les sollicitations de la vie.
L’expérience aidant, vous remarquez sans doute que lorsque vous rencontrez des difficultés, des problèmes, des résistances, cela suscite en vous des émotions.
Celles-ci vous perturbent parfois, au point que vous avez toutes les raisons de craindre de perdre le contrôle de vous même ou de la situation ou peut-être même des deux à la fois.
Vous réagissez donc de sorte à reprendre le contrôle de la situation. Si, d’aventure, vous n’y réussissez pas, vous insistez ce qui génère du stress voire de l’angoisse. Cependant, insister plus encore risque de vous infliger de l’anxiété c’est à dire une tension intérieure qui ne fera que rajouter à ce que vous vivez déjà comme un problème.
Pour partie, je pense avoir déjà répondu à cette question dans le chapitre précédent. Cependant, lâcher prise nécessite quelques explications quant à la difficulté que cela représente.
Les explications qui suivent sont destinées à mieux vous faire comprendre pourquoi il est difficile (mais pas impossible) d’apprendre à lâcher prise.
Le plus souvent (pour ne pas dire tout le temps), le problème du lâcher prise repose sur votre personnalité et sur les habitudes ancrées en vous. En effet, tout ou partie des éléments constituants votre personnalité sont des freins majeurs pour lâcher prise.
Dès lors, qu’en est-il des éléments constituants votre personnalité à propos de laquelle, vous trouverez ci-après les éléments qui la composent :
Éducation,
Culture,
Modes de vie,
Environnement (social, affectif, économique),
Expériences de vie,
Religion (que vous en pratiquiez une ou pas),
Image de soi,
Image des autres,
Peur du jugement.
Chacun de ces éléments caractérise et programme la plupart de nos comportements dans tout ou partie des domaines de nos vie. Cette programmation engendre donc un certain type de réponse à tous les types de sollicitations dont nous faisons l’objet.
Par exemple, imaginez que vous êtes dans un groupe que vous y avez une place et que les interactions sociales y existent de façon considérée comme normales.
Chacun s’exprime et vous aussi mais, peut-être, préférez-vous observer ? A un moment, quelqu’un dit quelque chose qui ne vous laisse pas indifférent, et ce que vous entendez vous invite à réagir, à répondre, abonder, répliquer, ouvrir un débat.
Vous intervenez, exposez votre point de vue, lequel est critiqué et mis à mal. La discussion s’envenime et, in fine, d’une situation agréable vous allez passer à une situation de conflit. Pour quelle raison ?
C’est tout simple : les personnes présentes ne sont pas d’accord avec votre point de vue sur un sujet donné. Chacun fait montre d’une volonté déchainée pour asséner sa vision des choses en arguant quelle est la seule vérité mais, bien évidemment, tout le monde n’est pas d’accord.
Du coup, la discussion s’envenime alors que chacun fait preuve d’un manque d »écoute active et que d’autres ne cherchent qu’à faire valoir leurs arguments.
Face à un tel débordement verbal, et du passage d’une situation agréable à une situation de conflit, n’eut-il pas été préférable de faire preuve d’écoute sans chercher ni à contester le point de vue des autres ni à ne revendiquer le sien comme au-dessus de celui des autres ?
En fait, ce qu’il s’est passé, c’est une lutte d’égo, un refus de la différence, une volonté d’obérer la parole de l’autre parce-qu’elle nous dérange et que partant, ce qui aurait pu être un moment agréable a dégénéré en une situation fort désagréable.
C’est en refusant ou en niant la parole de l’autre qu’on l’enrichit. C’est en essayant de contrôler une chose qui nous inquiète qu’on en perd la maitrise. C’est en obsédant sur la peur de ne pas satisfaire ses objectifs dans quelque domaine que ce soit qu’on ne réalise pas les dits objectifs. C’est toute la problématique du but conscient.
Il en va ainsi de la réponse de tous les gouvernements qui se succèdent. Par , par de perdre le contrôle, ils augmentent sans cesse le nombre de policiers et les sur arment. Or, cela ne constitue en rien la solution puisque la population peut, à son tour, avoir peur de débordements d’une part et que, c’est notoire, l’hyper sécurité engendre l’insécurité.
Dès lors, il ne s’agit pas de lâcher prise et de laisser faire, mais de trouver le bon équilibre entre le trop et l’insuffiisant.
Comment lâcher prise ?
Le lâcher prise pose la question de l’égo, de l’image de soi, partant, de la confiance en soi. S’affirmer ou ne pas s’affirmer, dire non ou pas, avec, dans un cas comme dans l’autre, la peur d’être mal jugé(e).
Si vous n’êtes pas à la hauteur d’une situation, qu’elle soit sociale, affective, professionnelle ou économique, en vous disant » je veux tout contrôler « , le réel problème est que vous redoutez que cela vous échappe. Dès lors, vous avez peur d’accéder à un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré et, partant, êtes sidéré(e) par ce qu’il vous arrive.
Pratiquer le lâcher prise est à la fois simple et compliqué. Vous identifiez que vous vous faites du mal en essayant, de façon quasi obsessionnelle, de reprendre le contrôle de ce qui vous échappe, mais d’un autre côté, vous refusez d’accepter ce que vous ne pouvez changer (cf. Sénèque).
Il vous faut donc accepter que plus vous essayez de tenir bon, plus vous enrichissez votre problème et par lien de cause à effet, plus vous nourrissez ce problème, plus il s’amplifie. J’en veux pour preuve le problème des personnes angoissées ou anxieuses.
Comment accepter ce qu’on ne peut pas changer ?
Lâcher prise est une compétence précieuse lorsqu’il s’agit de faire face à l’angoisse, à l’anxiété, à la dépression ou aux phobies. Cela implique de lâcher le contrôle sur les pensées, les émotions et les situations qui nous causent du stress.
Apprendre à lâcher prise ne signifie pas abandonner ou ignorer nos problèmes, mais plutôt trouver un équilibre émotionnel et mental qui nous permet de mieux gérer ces difficultés.
Dès lors, je vais essayer de vous préciser comment faire pour lâcher prise.
Accepter ses émotions
La première étape pour lâcher prise consiste à accepter et reconnaître ses émotions.
Au lieu de les combattre ou de les juger, il est important de les accueillir avec bienveillance. Prenez le temps de vous connecter à vos émotions, identifiez-les et reconnaissez qu’il est normal de les ressentir.
En pratiquant cette acceptation, vous pouvez éviter de vous enliser dans un cycle de résistance et de frustration.
Pratiquer des exercices de méditation et/ou de relaxation
Pour lâcher prise, la méditation dite de pleine conscience est une pratique qui consiste à être pleinement conscient de l’instant présent, sans jugement.
Elle permet de se détacher des pensées anxieuses ou dépressives en se concentrant sur le moment présent. Essayez de pratiquer la méditation en focalisant votre attention sur vos sensations physiques, votre respiration ou votre environnement.
Cela vous aidera à cultiver un état de calme intérieur et à lâcher prise sur les pensées ruminatoires.
Identifier les pensées limitantes
Les pensées négatives, communément appelées idées limitatives ou pensées limitantes, alimentent l’angoisse et la dépression.
Dans le plus fort de ce type de situations et de ressentis, vous pouvez être amené(e) à ressentir un sentiment d’irréalité, c’est à dire l’impression fort désagréable de ne plus vous incarner. Pour être bref, vous avez l’impression de ne pas vous habiter et e ne pas être acteur de votre vie tout en étant présent.
Prendre conscience de ces pensées et identifier les croyances qui les sous-tendent ne peut que vous permettre de comprendre ce qui vous bloque.
Une fois que vous les avez identifiées, interrogez-les de manière objective. Sont-elles basées sur des faits réels ? Sont-elles utiles ou constructives ?
En remettant en question ces pensées limitantes, vous les remplacez progressivement par des pensées positives et réalistes donc constructives.
Être compassionnel avec soi
En matière de lâcher prise, l’auto-compassion consiste à se traiter avec bienveillance et compréhension, comme on le ferait avec un(e) ami(e) cher(e). Faites preuve de compassion envers vous-même lorsque vous traversez des moments difficiles.
N’oubliez jamais que personne n’est parfait et que tout le monde fait face à des défis. Être compassionnel avec soi permet de lâcher prise sur le perfectionnisme et de l’autocritique excessive.
Trouver des activités qui vous détendent
Prenez du temps pour vous adonner à des activités qui vous apaisent et vous détendent.
Cela comprend la pratique d’un hobby, la lecture, la méditation, le yoga, ou tout ce qui vous procure du plaisir et de la sérénité.
Ces moments de détente vous aident à vous éloigner des pensées stressantes et à lâcher prise en vous recentrant sur des expériences positives.
Comment lâcher prise et profiter de la vie ?
Lâcher prise et profiter de la vie sont des objectifs précieux pour améliorer votre bien-être émotionnel et votre satisfaction globale.
Voici quelques conseils pour profiter de la vie en lâchant prise :
Identifier ce que vous pouvez ou ne pouvez pas contrôler : Une étape essentielle pour lâcher prise consiste à reconnaître ce à propos de quoi vous exercez un contrôle réel et ce qui échappe à votre influence. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez changer et acceptez ce que vous ne pouvez pas changer. Cela vous permettra de diriger votre énergie vers les choses qui sont en votre pouvoir et de laisser aller celles qui ne le sont pas.
Être plein de gratitude pour soi : Prenez l’habitude de noter régulièrement les sujets à propos desquels vous êtes reconnaissant(e) dans votre vie. Cela peut être de simples moments de joie, de relations significatives, de réussites personnelles ou professionnelles, voire de petites choses du quotidien. La pratique de la gratitude renforce votre état d’esprit positif et vous aide à apprécier davantage les aspects positifs de votre vie.
Apprendre à gérer le stress : Le stress excessif vous empêche de profiter pleinement de la vie. Identifiez vos sources de stress et trouvez des moyens de les gérer de manière saine. Cela correspond à des techniques de relaxation, comme la méditation, la respiration profonde, l’exercice physique régulier, ou même l’écriture dans un journal intime. Trouvez ce qui fonctionne le mieux pour vous et incorporez ces pratiques dans votre routine quotidienne.
Développer des relations positives : Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et vous inspirent. Les relations positives renforcent le bien-être émotionnel et aident à lâcher prise sur les pensées négatives. N’hésitez pas à rechercher des moments de partage, de rire et de connexion avec vos proches.
Être bienveillant avec soi : Soyez bienveillant(e) envers vous-même et pardonnez-vous vos erreurs. Personne n’est parfait et nous faisons tous face à des difficultés. Traitez-vous avec la même compassion et le même soutien que vous offririez à un ami cher. La bienveillance vis à vis de soi permet de vous accepter tel(le) que vous êtes et de vous libérer du poids de l’autocritique.
Se fixer des objectifs réalistes : Avoir des objectifs dans la vie peut être une source de motivation et de satisfaction. Cependant, assurez-vous que vos objectifs sont réalistes et alignés sur vos valeurs et vos aspirations personnelles. Établissez des étapes réalisables pour atteindre vos objectifs et rappelez-vous de célébrer les progrès que vous faites en chemin.
Lâcher prise et profiter de la vie ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un processus continu qui demande de la pratique et de la persévérance.
Soyez patient(e) et indulgent(e)avec vous-même et n’oubliez pas que même un petit pas a toute son importance.
Lâcher prise est une affaire très personnelle
Imaginons que vous participez à une conversation un peu houleuse. Au cours de cette conversation, vous avez envie de réagir, et vous le faites. Vous exprimerez peut-être votre désaccord, ce qui ne sera pas sans susciter des réactions en cascade.
Par la suite, peut-être que cette conversation dégénèrera au point que vous quittiez le groupe en vous sentant meurtri(e) ou maltraité(e), mis(e) à l’écart voire incompris(e).
Par la suite, vous ruminerez à propos de cette situation. Vous ressentirez une forme de stress et jugerez votre comportement comme celui des autres en revisitant cette discussion. Vous la repasserez dans votre tête et considérez que vous auriez pu ou du faire ceci ou cela, appuyant sur telle ou telle objection ou encore valorisant tel ou tel argument.
Le temps passe et vous n’arrivez pas à laisser cette conversation de côté. En fait, ce moment social vous a affecté au point que vous avez toutes les peines du monde à pratiquer le lâcher prise à ce propos. Pourquoi ?
Tout simplement parce que vous en faites une affaire personnelle. Une affaire qui fait écho à votre vision des choses. Une affaire qui vous marque au point que vous estimez avoir, peut-être, manqué d’affirmation de vous même.
Lâcher prise est une affaire trés subjective
Vous vous sentez mis en cause. Sur la foi de votre vision du monde (qui est intrinsèquement liée à votre personnalité), vous ne pouvez accepter de courber l’échine parce-que cela vous renvoie une image négative de vous même.
Vous aurez peut-être l’impression d’avoir laissé passer des appréciations que vous réprouvez. Je pense à des idées sociales ou encore politiques.
Vous demeurez affecté par ce qu’il s’est passé et, depuis lors, vous recherchez des appuis au sein du groupe. Pour ce faire, vous en parlez aux personnes présentes or, ces dernières, pour certaines en tous cas, ne semblent pas plus affectées que cela.
Exemples de lâcher prise
Afin que vous sachiez comment faire pour accepter ce que vous ne pouvez pas changer, je vous donne quelques exemples de lâcher prise.
Il s’agit là d’exemples concrets où lâcher prise peut vous être bénéfique :
Accepter les changements inévitables : Parfois, nous sommes confronté(e)s à des changements dans notre vie que nous ne pouvons pas contrôler, tels que la perte d’un emploi, une relation qui se termine ou un déménagement. Lâcher prise dans de telles situations signifie accepter que ces changements se produisent et trouver des moyens d’adapter nos comportements ou nos attitudes comme notre vision de la situation. Cela nous permet de nous concentrer sur les aspects positifs et de saisir de nouvelles opportunités.
Gérer les relations conflictuelles : Dans les relations interpersonnelles, il peut être difficile de lâcher prise quant aux attentes et aux désirs qui ne sont pas satisfaits. Cela peut générer du stress, de l’anxiété et des tensions. Dans ce contexte, lâcher prise implique de reconnaître que nous ne pouvons pas changer les autres personnes, mais que nous pouvons contrôler notre propre attitude et notre propre réaction face aux conflits. Accepter les différences et chercher des compromis nous aide à lâcher prise et à préserver des relations plus harmonieuses.
Gérer les erreurs et les échecs : Comme vous le savez, personne n’est parfait. A un moment donné, nous commettons tous des erreurs. Dans ces situations, lâcher prise consiste à accepter nos erreurs, à apprendre de nos échecs et à nous pardonner. Au lieu de nous accrocher à la culpabilité ou à la honte, nous pouvons adopter une perspective plus bienveillante envers nous-mêmes et nous concentrer sur votre croissance personnelle.
Faire face à l’incertitude : La vie est remplie d’incertitude, et il peut être angoissant de ne pas savoir ce que l’avenir nous réserve. Lâcher prise dans ces moments implique de développer une tolérance à l’incertitude, voire au sentiment d’insécurité, et de se concentrer sur ce que nous pouvons contrôler dans le présent soit, ici et maintenant. Cela nous permet de cultiver un comportement d’ouverture et d’adaptabilité, en embrassant l’inconnu avec confiance.
Lâcher prise sur les attentes sociales : Souvent, nous nous sentons submergés par les attentes et les pressions sociales pour nous conformer à certains standards ou pour correspondre à l’image que les autres ont de nous. Lâcher prise dans ce contexte signifie se libérer de ces attentes extérieures et se concentrer sur son propre bonheur et, par conséquent, sur son propre épanouissement. Cela permet de vivre plus authentiquement et de suivre sa propre voie, indépendamment de ce que les autres pensent ou attendent de nous.
Il est important de noter que le lâcher prise est un processus individuel et spécifique à chacun(e). Les exemples ci-dessus sont des situations courantes où le lâcher prise peut être utile, mais chaque personne peut avoir ses propres défis et opportunités de lâcher prise.
L’essentiel est de trouver des moyens qui nous conviennent et qui favorisent notre bien-être et notre épanouissement personnel.
La difficulté de lâcher prise sur ses sentiments
Les sentiments ont à voir avec ce que l’on ressent puisqu’il s’agit d’émotions, ce qui nous ramène à nous même. Comment rester zen quand on est confronté(e) à un sentiment d’impuissance ? Comment se détendre l’esprit quand tout participe à vous polluer ? En d’autres termes : comment lâcher prise ?
Comment prendre du recul sur ses sentiments alors que l’on a même pas le moindre CD de relaxation à proximité de soi ? C’est tout le problème de cesser d’alimenter un comportement victimologique, c’est à dire, ne pas changer au prétexte que l’on est victime et non bourreau. C’est l’un des freins principaux au lâcher prise.
Rester ancré(e) dans le présent repose sur une démarche personnelle. Vivre l’instant, vivre le présent, c’est faire abstraction du passé, c’est agir et non réagir. C’est cette différence de choix qui prédispose à la résistance au changement ou encore à l’ouverture d’esprit.
Lâcher prise et résistance au changement
Vous dites-vous souvent : » je n’arrive pas à lâcher prise » ? Vous ne pouvez pas mettre en place le lâcher prise qui, pourtant, vous fait tant de bien. En l’espèce, lâcher prise vous permet de cesser de vous faire du mal et de vouloir absolument faire entendre des idées dont les autres ne veulent pas.
Vous risquez d’en concevoir de l’amertume, du ressentiment. Vous avez conscience qu’il est préférable de satisfaire le lâcher prise, c’est à dire de cesser de faire d’un problème et de sa solution une affaire personnelle, mais, vous savez aussi que, si vous lâchez prise, vous donnez raison aux autres, et c’est tout bonnement impossible pour vous.
Ici, il s’agit de faire taire ce besoin de tout contrôler et, partant, de cesser de jouer un rôle qui n’est pas bon pour vous.
Vous vous refusez à vous rendre complice de propos ou de comportements que vous réprouvez, et pourtant, vous vous faites tellement de mal, même si votre comportement paraît totalement compréhensible.
Mais votre personnalité vous l’interdit. Vous êtes inscrit dans une forme de résistance au changement. Dès lors, comment faire pour lâcher prise sans vous renier ?
Comment accepter les choses comme elles sont ?
Accepter les choses telles qu’elles sont et lâcher prise est un défi, mais c’est une étape importante pour être en paix avec soi.
Voici comment développer l’acceptation et le lâcher prise :
Reconnaître ce qui est hors de votre contrôle : Prenez conscience des aspects de votre vie ou de la situation que vous ne pouvez pas changer ou contrôler. Cela concerne des circonstances passées, les actions des autres, ou même certains traits de votre personnalité. Acceptez que certaines choses ne puissent pas être modifiées et que l’énergie que vous dépensez à essayer de les changer est inutile.
Éviter les ruminations : Les ruminations mentales sont le fait de ressasser les pensées négatives et les préoccupations incessantes. Cela peut vous empêche d’accepter les choses telles qu’elles sont et de lâcher prise. Lorsque vous vous surprenez à ruminer, essayez de vous recentrer sur le moment présent. Si vous n’y arrivez pas, poussez vos ruminations au-delà de ce qu’elles sont déjà. Poussez les à leur maximum ! Vous allez voir, cela donne des résultats étonnants.
Être reconnaissant : S’accorder de la reconnaissance à soi même est un puissant antidote à la résistance et à l’insatisfaction. Prenez le temps de reconnaître et d’apprécier les aspects positifs de votre vie et de la situation présente. Cela peut vous aider à développer un état d’esprit plus ouvert et à accepter les choses telles qu’elles sont. A terme, cela vous permettra de devenir la meilleure version de vous même.
Pratiquer le détachement émotionnel (objectiver) : Le détachement émotionnel consiste à ne pas s’attacher excessivement à des résultats ou à des attentes particulières, et encore moins à anticiper à leurs propos. Cela ne signifie pas être indifférent(e), mais plutôt développer une attitude de détachement sain, c’est à dire prendre de la distance lequel favorise le lâcher prise et permet de ne pas laisser les émotions négatives vous submerger.
Trouver du soutien : Si vous avez du mal à accepter les choses telles qu’elles sont et, partant, à lâcher prise, il peut être utile de chercher un soutien extérieur. Cela peut prendre la forme d’un ami de confiance, d’un membre de votre famille ou même d’un professionnel de la santé mentale. Parler de vos difficultés et obtenir des perspectives différentes peut vous aider à développer l’acceptation et à trouver des stratégies pour lâcher prise.
Être patient(e) avec soi-même : Lâcher prise et accepter les choses telles qu’elles sont est un processus qui demande du temps et de la pratique. Soyez patient(e) avec vous-même et rappelez-vous que chaque petit pas compte. Soyez bienveillant(e) à votre égard et acceptez que c’est une compétence qui se développe progressivement.
Lâcher prise, ou accepter la réalité, ne signifie pas être passif(ve) ou abandonner toute responsabilité. Cela signifie simplement accepter ce qui est hors de contrôle et diriger son énergie vers ce que vous pouvez influencer.
En pratiquant l’acceptation et le lâcher prise, vous accéderez au bien-être.
Comment accepter les choses du passé et lâcher prise ?
Accepter les choses du passé et lâcher prise est un processus émotionnellement difficile mais essentiel pour trouver la paix intérieure et avancer dans sa vie.
Je vous donne quelques conseils pour vous aider à accepter les choses du passé et à lâcher prise :
Reconnaître ses émotions : Commencez par reconnaître et accepter vos émotions liées au passé. Permettez-vous de ressentir la tristesse, la colère, la déception ou toute autre émotion qui émerge. Ne censurez pas ni ne jugez vos émotions. Laissez-les se manifester et reconnaissez qu’elles font partie de votre processus de guérison comme de la réalité.
Accepter l’imperfection : Reconnaissez que la vie est faite d’expériences positives et négatives, de succès et d’échecs, de joies et de douleurs. Personne n’est parfait, et les erreurs font partie de notre croissance et de notre apprentissage. Acceptez que vous avez fait de votre mieux avec les ressources et les connaissances dont vous disposiez à l’époque.
Pardonner : Le pardon, que ce soit envers les autres ou envers vous-même, est une étape importante pour lâcher prise. Cela ne signifie pas oublier ou justifier les actions passées, mais plutôt choisir de libérer la rancune et la colère, voire le ressentiment qui vous retiennent prisonnier(e). Le pardon vous permet de vous libérer de l’emprise émotionnelle du passé et de vous ouvrir de nouvelles perspectives.
Focaliser sur le présent : Essayez de rester concentré(e) sur le moment présent. Évitez de vous perdre dans des pensées récurrentes sur le passé ou dans les regrets. En vous recentrant sur le présent, vous acceptez que le passé ne peut pas être changé, et que vous pouvez choisir comment agir et façonner votre avenir.
Chercher un soutien : Si vous avez du mal à accepter les choses du passé et à lâcher prise, n’hésitez pas à chercher un soutien extérieur. Un thérapeute qualifié peut vous aider à travailler sur ces processus d’acceptation et vous fournir des outils thérapeutiques et des techniques pour faire face au passé et avancer dans votre vie.
Comment accepter qu’on est fatigué(e) et lâcher prise ?
Accepter que vous êtes fatigué(e) et lâcher prise est un défi, surtout dans une société qui encourage souvent la suractivité et l’hyperproductivité.
Alors, comment accepter que vous êtes fatiguée(e) et, partant, lâcher prise ?
Reconnaître et accepter sa fatigue : La première étape pour lâcher prise est de reconnaître et d’accepter votre fatigue. La plupart d’entre nous a tendance à ignorer ou à minimiser ses besoins de repos et de récupération. Il est vital de prendre acte de sa fatigue et de reconnaitre – accepter – qu’il est normal de se sentir épuisé(e).
Écouter son corps : Apprenez à écouter les signaux que votre corps vous envoie. Si vous vous sentez fatigué(e), cela signifie que votre corps a besoin de repos. Respectez ces signes de fatigue et accordez-vous le temps nécessaire pour vous reposer et vous ressourcer.
Prioriser votre bien-être : Mettez votre bien-être au premier plan. Cela signifie prendre soin de vous-même physiquement, mentalement et émotionnellement. Assurez-vous de vous accorder suffisamment de temps pour vous reposer, vous détendre et vous ressourcer. Cela signifie avoir certaines activités telles que la relaxation, un hobby qui vous procure du plaisir, ou simplement passer du temps de qualité avec vous-même.
S’affirmer : Il est important d’apprendre à dire « non » lorsque vous avez besoin de repos. Il l’est tout autant de vous fixer des limites claires et de ne pas vous surcharger de responsabilités ou d’engagements lorsque vous vous sentez fatigué(e). En établissant des limites saines, vous protégez votre énergie et vous vous donnez la possibilité de vous reposer adéquatement.
Simplifier votre vie : Faites un bilan de vos engagements et de vos responsabilités. Identifiez les domaines où vous pouvez simplifier votre vie et alléger votre charge mentale. Cela implique de déléguer des tâches, de demander de l’aide à d’autres personnes ou de réévaluer vos priorités.
Prendre soin de vous-même et lâcher prise de la fatigue ne signifie pas être paresseux(se) ou inefficace. Au contraire, cela vous permet de vous recharger et d’être plus présent(e) et productif(ve) lorsque vous êtes reposé(e).
Prenez le temps de vous écouter, de vous reposer et de vous ressourcer. Votre bien-être est essentiel pour mener une vie équilibrée et épanouissante.
Comment lâcher prise sur quelqu’un ?
Lâcher prise sur quelqu’un peut s’avérer être un processus difficile, surtout lorsque nous avons des liens émotionnels forts avec cette personne.
Voici comment lâcher prise sur quelqu’un et retrouver sa propre paix intérieure :
Accepter ses émotions
Reconnaître et accepter vos émotions à l’égard de cette personne est une étape importante. Autorisez-vous à ressentir des émotions.
Ne jugez pas ni ne minimisez vos émotions. Acceptez-les comme faisant partie de votre expérience.
Prendre du recul
Essayez de prendre du recul par rapport à la situation et à la relation. Essayez de voir les choses d’un point de vue plus objectif et réaliste. Cela peut vous aider à obtenir une perspective plus équilibrée et à réaliser que lâcher prise est la meilleure option pour vous puisque cela vous évite de vous faire du mal.
Définir des limites saines
Établissez des limites claires avec cette personne, que ce soit en réduisant ou en mettant fin aux contacts avec elle, en évitant les sujets qui vous mettent mal à l’aise ou en précisant ce que vous êtes prêt(e) à accepter ou non dans le cadre de cette relation.
Fixez des limites qui vous protègent et qui vous permettent de vous concentrer sur votre propre bien-être.
Prendre soin de soi
Prenez soin de vous-même en investissant du temps et de l’énergie dans des activités qui vous apportent de la joie et du réconfort.
Cela comprend des activités physiques, des loisirs, des moments de détente ou même une thérapie. Priorisez votre propre bien-être et accordez-vous l’attention dont vous estimez avoir besoin et que vous méritez.
Développer de nouvelles perspectives
Essayez d’adopter de nouvelles perspectives sur vos relations sociales, affectives, sentimentales, professionnelles et familiales comme sur vous-même.
Vous avez le pouvoir de changer votre propre réalité et de vous libérer de l’emprise émotionnelle que certaines personnes exercent sur vous.
Explorez de nouvelles opportunités et concentrez-vous sur votre croissance personnelle.
Laisser le temps faire son œuvre
Laissez le temps faire son travail. En effet, lâcher prise ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un processus qui demande du temps, de la patience et de l’acceptation.
Donnez-vous la permission de ressentir et de changer à votre rythme. Soyez doux(ce) avec vous-même et comprenez que chaque personne vit ce processus à sa manière.
Demander de l’aide
Si vous avez du mal à lâcher prise sur une personne et que cela affecte considérablement votre bien-être émotionnel, il est opportun de consulter un professionnel de santé mentale.
Un(e) thérapeute qualifié(e), ou un programme thérapeutique à distance, peut vous fournir un soutien de qualité et des techniques pour vous aider à traverser ce processus de lâcher prise.
Lâcher prise sur quelqu’un ne signifie pas que vous oubliez ou niez l’importance de cette personne dans votre vie.
Cela signifie simplement que vous acceptez de ne pas pouvoir contrôler ou changer les autres, et que vous vous concentrez sur votre propre bonheur et votre équilibre personnel.
Techniques et exercices pour lâcher prise
Lâcher prise, c’est lâcher le contrôle.
Plus vous essayez de contrôler ce que vous vivez comme un problème en essayant de vous convaincre que cela va passer, plus vous ignorez la réalité, et plus vous en faites une affaire personnelle.
Ceci s’explique notamment par la crainte de renvoyer de vous aux autres une image négative. Si tel est votre problème, votre souffrance psychique ne pourra que s’aggraver.
Dans un processus mécanique implacable, vous adressez des messages contraires à votre cerveau. Ce dernier considère que vous ne comprenez pas la gravité des informations qu’il vous donne.
Partant, votre système nerveux central augmente votre état de tension, donc votre anxiété afin de vous contraindre à adopter un comportement adapté. L’objectif est que vos émotions et vos influx soient apaisés même si vous ne maitrisez pas les bons outils pour lâcher prise.
Alors, on parle tout de suite de ces solutions pour lâcher prise.
La méditation
Des cours de relaxation ou de relaxation guidée vous permettent d’apprécier le moment présent. Ainsi, profiter de l’instant présent est la garantie d’avoir une psyché « en bon état de marche ». Grâce à des exercices simples, vous coupez les liens qui vous unissent à un environnement personnel ou professionnel toxique.
Encore faut-il que vous le souhaitiez, c’est à dire que vous fassiez le choix de passer de victime au rôle de la personne qui sait pardonner. La même qui n’aspire qu’à être heureuse mais, le voulez-vous ? Je vous laisse réfléchir à cette question et de trouver vos propres réponses.
Régulièrement, je fais l’objet de questions du type : « C’est quoi lâcher prise ?« . La réponse est simple, c’est atteindre le calme, c’est cesser de penser en boucle, c’est agir et non subir, c’est donc lâcher le contrôleet accepter ce qui est.
En matière de développement personnel, il existe différentes méthodes et exercices pour lâcher prise. La méditation est l’une des solutions puisque méditer permet d’apaiser le mental. D’ailleurs, de plus en plus de personnes parlent de la méditation de pleine conscience.
Lors d’une méditation guidée pour lâcher prise, certaines techniques de visualisation permettent de relâcher son esprit. En bref, la méditation pour lâcher prise se révèle très efficace pour peu que l’on soit prêt à se mettre à l’écoute de son esprit, et à essayer de le mettre en pause.
Mais encore une fois, cela ne résout pas le problème de fond.
Relaxation et sophrologie
Dans la même veine, la relaxation pour lâcher prise est réputée vous aider à vivre le moment présent et, de façon progressive, à retrouver sa sérénité. En effet, les techniques de relaxation permettent de relâcher les tensions corporelles, un peu comme en sophrologie. On parle alors de sophrologie-relaxation.
Les séances de sophrologie pour lâcher prise ont pour objectif de vous permettre d’atteindre une certaine paix intérieure. Le ou la sophrologue vous aide à pratiquer des exercices de respiration qui apportent une aide efficace – mais provisoire – pouvant être mise en pratique n’importe où et n’importe quand.
L’objectif est de vous permettre de gagner en sérénité en traitant les émotions liées aux problèmes que vous rencontrez lesquels justifient votre difficulté à vous faire lâcher prise.
Ainsi, vous pouvez être amené(e) à utiliser la sophrologie au sortir d’une déconvenue sentimentale.
Comment lâcher prise en amour ?
Comment lâcher prise sur quelqu’un, que ce soit un homme ou une femme ? Si l’amour n’avait pas tant d’importance pour chacune et chacun d’entre nous, nous le saurions.
Toute rupture amoureuse, qu’elle ait été choisie ou subie, rend difficile l’acceptation de la fin d’un cycle. Cela correspond à une prise de conscience douloureuse quant à ce que quelque chose qui ne peut plus fonctionner.
Prendre du recul avec un homme, ou prendre du recul avec une femme, c’est accepter les choses qu’on ne peut pas changer. Apprendre à lâcher prise en amour, c’est essayer de rester dans l’instant présent.
Ce faisant, être heureux(se) prendra sans doute un autre chemin que celui initialement envisagé. Se détacher de l’être aimé, c’est accepter de faire le deuil d’une relation amoureuse, sentimentale, passionnelle.
Lâcher prise en amour peut être un défi, car les relations amoureuses peuvent être chargées d’émotions intenses et de vulnérabilité.
Voici quelques conseils pour vous aider à lâcher prise et à cultiver une relation amoureuse plus épanouissante :
Faire confiance à sa/son partenaire : La confiance est essentielle dans une relation amoureuse saine. Lâcher prise signifie croire en la fiabilité de votre partenaire et en sa capacité à prendre soin de vos émotions et de votre bien-être. Apprenez à faire confiance et à communiquer ouvertement avec votre partenaire, en exprimant vos besoins et vos préoccupations de manière respectueuse.
Laisser le passé derrière soi : Lâcher prise en amour implique de laisser le passé derrière vous, qu’il s’agisse de blessures passées, de déceptions ou de relations précédentes. Ne laissez pas les expériences négatives du passé influencer votre relation actuelle. Vivez dans le présent et donnez à votre relation une chance de se développer et de s’épanouir.
Accepter l’incertitude : Les relations amoureuses comportent souvent une part d’incertitude. Apprenez à accepter l’inconnu et à embrasser l’imperfection. Lâcher prise signifie comprendre que vous ne pouvez pas tout contrôler dans votre relation et que l’incertitude fait partie intégrante de l’amour. Soyez ouvert(e) à l’inattendu et à la possibilité de grandir ensemble.
Être soi même en amour : Lâcher prise en amour signifie être authentique et vous accepter tel(le) que vous êtes. Ne vous perdez pas dans les attentes des autres ou dans l’envie de vous conformer à un idéal préconçu. Acceptez-vous avec vos forces et vos faiblesses, et permettez à votre partenaire de vous aimer pour qui vous êtes réellement.
Communiquer ses besoins et ses limites : La communication est essentielle pour lâcher prise en amour. Exprimez vos besoins, vos désirs et vos limites de manière claire et respectueuse. Cela favorise une compréhension mutuelle et une relation basée sur le respect et l’harmonie. Soyez ouvert(e) et prêt(e) à écouter les besoins de votre partenaire et à trouver des compromis lorsque cela est nécessaire.
Cultiver son propre bonheur : Lâcher prise en amour implique de ne pas dépendre entièrement de votre partenaire pour votre bonheur. Prenez soin de vous-même, poursuivez vos passions et entretenez vos amitiés. Cultivez votre propre bonheur et votre estime de soi, de sorte que votre relation ne devienne pas le seul pilier de votre bien-être émotionnel.
Apprendre à pardonner : Le pardon est un élément clé pour lâcher prise en amour. Acceptez que votre partenaire soit imparfait et qu’il ou elle puisse commettre des erreurs. Apprenez à pardonner et à vous libérer du ressentiment et de la rancœur. Le pardon permet de construire une relation plus forte et de favoriser la croissance personnelle et relationnelle.
Lâcher prise en amour est un processus qui, lui aussi, demande du temps et des efforts. Chaque relation est unique. Dès lors, essayez de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et votre partenaire.
A la faveur d’un comportement ouvert et tolérant, vous facilitez une communication honnête et un engagement mutuel. Ainsi, vous créerez une relation épanouissante où le lâcher prise est une source de croissance et d’amour.
Comment lâcher prise après une rupture amoureuse?
Lâcher prise sur une relation amoureuse qui ne peut plus exister de façon équilibrée, à plus forte raison quand vous entreteniez une relation sentimentale avec un(e) manipulateur(trice) ou un(e) pervers narcissique par exemple, vous permet de retrouver la paix intérieure.
Certes, vous n’allez peut-être pas devenir zen comme un moine tibétain mais, à tout le moins, vous aurez pris pleinement conscience de la nécessité de rester dans le moment présent.
Cela correspond au choix de chacun, comme de la capacité à prendre du recul. Comme j’ai coutume de l’écrire : » choisir, c’est renoncer « .
Il en va de même en ce qui concerne le milieu de travail.
Comment lâcher prise au travail?
Le travail est un lieu où les interactions sont multiples. Entre les jeux de pouvoir et les petites ou grandes lâchetés de certain(e)s, il est parfois difficile d’apprendre à gérer la pression. Apprendre à prendre du recul vis à vis de ses émotions négatives dans le monde du travail relève parfois de l’exercice de style.
Rester serein dans un milieu parfois hostile, c’est la grande force de ces personnes qui savent conserver confiance en soi quelles que soient les circonstances.
Certains employeurs ont bien compris la nécessité d’un environnement professionnel serein. C’est la raison pour laquelle les plus démocrates d’entre eux ont introduit le yoga ou encore la méditation dans l’entreprise.
Si vous faites de la méditation, il y a de fortes chances pour que vous ne soyez pas client d’épuisement et encore moins de burnout. Grâce à une prise de conscience profonde, vous saurez pleinement vivre le moment présent et gagner en sérénité. Ainsi, la relaxation en entreprise se développe de plus en plus.
Peut-être s’agira t’il seulement de rapides séances de relaxation pour lâcher prise mais ces petits exercices répétés régulièrement vous permettent d’apprendre à contrôler et à gérer vos émotions.
Exprimer ses craintes et apprendre à s’affirmer est l’un des outils qui favorise la prise de recul nécessaire par rapport à des situations qui échappent à notre contrôle.
Des méthodes douces pour lâcher prise
Rien ne vous empêche de pratiquer à domicile la relaxation pour lâcher prise et de l’intégrer dans votre routine comme une sorte de continuité vertueuse.
Dans le même esprit, se relaxer pour lâcher prise permet de prendre du recul et de relativiser par rapport à la situation qui » fabrique » de l’anxiété.
Apprendre à se maîtriser permet de libérer l’esprit de toute négativité. Dès lors, non content d’apprendre le contrôle de ses émotions, on apprend à déléguer et, ce faisant, à faire confiance aux autres.
Au boulot, il est particulièrement fréquent d’entendre des gens dire : » Je stresse, je n’arrive pas à lâcher prise « . Il leur manque alors cette dose de spiritualité qui permet de cesser de penser et d’anticiper.
Je fais allusion aux ruminations et autres pensées obsessionnelles, voire aux pensées intrusives. Il faut en cesser avec ces croyances qui veulent rendre impossible la paix intérieure.
Lâcher prise et prendre du recul
Vous tentez de contrôler encore et encore. Comme une envie irrépressible de contrôler ce qui n’est pas contrôlable. Un peu comme si la personne que vous aimez vous annonce qu’elle vous quitte et que vous tentez de l’en empêcher.
Plus vous réagissez de la sorte, plus vous participez à ce que la personne aimée s’en aille. En effet, à quoi bon retenir quelqu’un qui vous donne des arguments pour vous quitter. C’est douloureux, certes, mais n’avez-vous pas plus intérêt à faire prévaloir le lâcher prise en pareille situation ?
En effet, même si la personne ne vous quitte pas ce jour là, elle vous quittera plus tard.
Agir et non réagir pour lâcher prise
Plus vous réagissez de sorte à en empêcher une personne de rompre, plus vous êtes angoissé(e), tendu(e), dans une colère et une peur mêlées. L’idée que cette personne parte, demain ou après-demain, participe à augmenter votre souffrance ce qui nuit à la relation et, de nouveau, augmente le désir de l’autre de vous quitter.
En pareille situation, ne vaut-il pas mieux accepter ce qui est douloureux ? Cela va vous permettre de dépasser la douleur, et de la contrôler de façon positive.
Recentrez-vous sur l’essentiel de vos besoins et non pas sur vos peurs anticipatives. En pareille situation, ne vaut-il pas mieux accepter de lâcher prise comme seule issue possible, dans un comportement adulte et responsable?
Changer pour lâcher prise
Quand j’écris » changer pour lâcher prise « , je fais allusion à votre désir de prendre du recul par rapport à votre quotidien, et donc de trouver comment lâcher prise au quotidien. Développer cette capacité à faire abstraction de vos émotions négatives.
Par extension, à agir de sorte à être heureux(se) et à rester ancré(e) dans le présent. Cela implique de finir par lâcher prise sur votre peur de perde le contrôle et sur ce qui vous empêche d’agir. Vous pouvez même aller jusqu’à aider à faire lâcher prise.
Lâcher prise et confiance en soi
Lâcher prise et confiance en soi sont deux éléments étroitement liés. Lorsque vous apprenez à lâcher prise, vous développez également votre confiance en vous-même.
Comment lâcher prise et renforcer votre confiance en vous ?
Acceptation de soi : Lâcher prise implique d’accepter qui vous êtes réellement, avec vos forces et vos faiblesses. Lorsque vous vous libérez des attentes irréalistes et des comparaisons avec les autres, vous vous acceptez tel(le) que vous êtes. Cela renforce votre confiance en vous-même en reconnaissant votre valeur intrinsèque.
Avoir confiance en ses propres capacités : Lâcher prise vous permet de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler, plutôt que de vous inquiéter constamment de l’opinion des autres ou des résultats. En vous concentrant sur vos propres actions et en reconnaissant vos capacités, vous développez une confiance en vous-même basée sur votre propre expérience et vos propres réalisations.
Gérer ses échecs : Lâcher prise vous aide à gérer les échecs et les revers de manière plus saine. Au lieu de vous attarder sur vos échecs passés, vous apprenez à accepter qu’ils font partie de votre parcours d’apprentissage. Cela renforce votre confiance en vous-même en vous permettant de voir les échecs comme des opportunités d’apprentissage et de croissance. D’ailleurs, ne dit-on pas qu’échouer est le début de la réussite ?
Sortir de sa zone de confort : Lâcher prise vous pousse à sortir de votre zone de confort et à faire face à vos peurs et à votre sentiment d’insécurité. Lorsque vous vous libérez de limitations auto-imposées et que vous vous ouvrez à de nouvelles expériences, vous développez votre confiance en vous-même en réalisant que vous êtes capable de surmonter les obstacles et d’atteindre vos objectifs.
Rester focus sur le présent : Lâcher prise vous aide à vous ancrer dans le moment présent et à éviter de vous inquiéter excessivement du passé ou de l’avenir. En vous concentrant sur le moment présent, vous pouvez mieux vous connecter avec vous-même et faire confiance à vos instincts et à votre intuition. Cela renforce votre confiance en vous et vous permet de prendre des décisions basées sur votre propre sagesse intérieure.
Le lâcher prise et la confiance en soi sont des compétences qui se développent avec le temps et la pratique.
Quand vous aurez pris pleinement conscience de qui vous êtes et de comment vous fonctionnez, alors vous pourrez vivre l’instant et avoir confiance. Ainsi, vous découvrirez l’immense pouvoir du lâcher prise et tous les bienfaits que cela peut apporter à votre vie.
Lâcher prise revient à lâcher le contrôle, à accepter ce que vous ne pouvez pas changer.
Cela induit de prendre du recul par rapport à une situation dont vous savez qu’elle échappe à votre contrôle ce qui est plus facile à dire qu’à faire.
Ainsi, vouloir n’est pas pouvoir. Il s’agit donc d’accepter ce que vous ne pouvez pas changer.
Merci de votre intérêt et de votre confiance, et surtout… profitez de l’instant présent !
Au sein de mon cabinet, je me suis occupé de beaucoup de personnes atteintes de paranoïa, et, pour être honnête, je ne vous cache pas en éprouver un certain plaisir. En effet, le traitement de la paranoïa est particulièrement rapide et facile grâce à l’approche comportementale.
La paranoïa est un trouble relevant de la santé psychique lequel affecte un nombre important de personnes dans le monde. Ce peut être un de vos proches, voire vous même. D’ailleurs, qui d’entre nous n’a jamais entendu quelqu’un nous dire, je cite: « T’es complètement parano!« .
Bouh, le vilain problème. Au sens commun, que dire et penser de ce qualificatif si réducteur, lié à une maladie mentale, et qui laisse entendre que l’on se fait des films, que l’on se sent persécuté, et qui renvoie de soi une image si pathologique (« T’es un grand malade toi…« ). Une victime de soi même en sorte.
Pour éviter que vous ne partiez à votre tour dans des peurs ou dans des délires inconsidérés, voire des pensées irrationnelles, je me suis donné pour tâche de vous éclairer sur la paranoïa, les troubles paranoïaques communément appelés délires paranoïaques ou encore délires de persécution.
Dans le même temps, je vais vous expliquer quel comportement adopter face à une personne paranoïaque de sorte à neutraliser ses délires de persécution en moins d’une heure.
La plupart des dictionnaires définissent la paranoïa comme, je cite :
« Une psychose caractérisée par la présence d’idées délirantes systématisées et permanentes, surtout à thème de persécution« .
Plusieurs scientifiques définissent la paranoïa comme le résultat d’un conflit psycho affectif relativement important. C’est une psychose qui n’impacte pas les capacités intellectuelles de sa victime, mais plutôt ses capacités psychiques.
Cette psychose apparaît le plus souvent à un âge compris entre 30 et 40 ans, et a tout l’air d’un délire. Le caractère paranoïaque s’exprime par une méfiance excessive, une susceptibilité exacerbée, un jugement erroné et subjectif pouvant mener à ressentir une pensée intrusive horrible.
Les hommes sont plus touchés que les femmes. En termes physiques, ce trouble peut être le résultat de lésions cérébrales, de traumatismes crâniens, ou d’une faible oxygénation du cerveau.
Il peut être aggravé par un abus dans la consommation d’alcool, ou d’autres substances toxiques comme la marijuana, ou la cocaïne.
Dans tous les cas, les gens qui font de la paranoïa sont trés anxieux et ne sont pas en état de contrôler l’anxiété dont ils sont souvent victimes laquelle est le symptôme de leur problème de persécution.
D’une façon plus générale, on parle de paranoïa quand une personne souffre d’un sentiment de persécution, c’est à dire le sentiment qu’on en veut qu’à elle, au sens où ce n’est qu’à elle que l’on fait subir des brimades ou des humiliations, et que cette même personne a été victime de harcèlement (moral ou sexuel).
Du coup, par réaction, elle suppute le désir de faire du mal chez la plupart des autres gens.
Par extension, la paranoïa génère une absence de confiance inter relationnelle assez importante. Une personne paranoïaque est donc constamment réactive, et sur la défensive.
C’est quoi un délire de persécution ?
Un délire de persécution est une croyance erronée et persistante selon laquelle une personne est constamment menacée, harcelée ou surveillée par d’autres individus ou groupes.
C’est une caractéristique fréquente de certains troubles psychotiques, tels que la schizophrénie, mais peut également se manifester dans d’autres conditions psychiatriques.
Le délire de persécution est souvent associé à une forte méfiance envers les autres, une tendance à interpréter les événements de manière négative et à se sentir constamment en danger (comme lorsque quelqu’un souffre de la peur des hauteurs).
Les personnes qui en souffrent peuvent avoir l’impression d’être victimes d’un complot, d’être suivies, épiées ou d’être la cible d’actes malveillants. Elles se sentent isolées et ont du mal à faire confiance aux autres.
Il est important de noter que les délires de persécution sont des symptômes d’un trouble psychiatrique sous-jacent et ne sont pas basés sur des preuves réelles.
Les pensées et les croyances qui les accompagnent sont souvent déconnectées de la réalité et ne correspondent pas à la perception commune des événements.
Les délires de persécution peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne de ceux qui en souffrent. Ils entraînent des comportements d’évitement, une détérioration des relations interpersonnelles, une altération de la capacité de fonctionnement et une détresse émotionnelle.
Le traitement des délires de persécution repose sur une approche multidisciplinaire, impliquant souvent une combinaison de médication, de thérapie individuelle et de soutien social.
Les médicaments antipsychotiques peuvent être prescrits pour aider à réduire les symptômes psychotiques, y compris les délires de persécution.
Quels sont les différents types de délires de persécution ?
Les délires de persécution font partie des symptômes caractéristiques de certains troubles mentaux, tels que la paranoïa et la schizophrénie.
Ces délires se manifestent par une croyance intense et persistante d’être persécuté(e), surveillé(e), contrôlé(e) ou victime de conspirations malveillantes ce qui, bien évidemment, génère des crises d’angoisses aigües lesquelles renforcent les troubles paranoïaques.
Vous trouverez ci-après une liste non exhaustive des délires de persécution les plus fréquents :
Délires de persécution non spécifiques : Il s’agit du type le plus courant de délire de persécution. Les personnes qui en souffrent croient fermement qu’elles sont ciblées, suivies, surveillées ou que quelqu’un cherche à leur nuire d’une manière générale. Elles se particulièrement méfiantes et sont persuadées que les autres complotent contre elles, même en l’absence de preuves concrètes.
Délires de persécution référentiels : Les personnes atteintes de ce type de délire de persécution ont la conviction que des événements ou des actions apparemment anodins les ciblent personnellement et spécifiquement. Par exemple, elles pensent que les messages à la télévision, les articles de journaux ou les chansons à la radio leur sont adressés de manière codée pour les harceler ou les menacer.
Délires de persécution somatiques : Ce type de délire de persécution est caractérisé par la conviction que le corps de la personne est infiltré ou manipulé par des forces extérieures. Elles sont convaincues d’être infectées par des micro-organismes, des implants électroniques ou des substances toxiques, et elles attribuent souvent leurs symptômes physiques à une persécution intentionnelle, plutôt qu’à des causes médicales.
Délires de persécution religieuse : Les personnes souffrant de ce type de délire de persécution ont la conviction que leur foi religieuse est attaquée ou menacée. Elles peuvent se sentir persécutées par des forces surnaturelles, des démons ou des agents du diable. Ces croyances conduisent à des comportements d’évitement des pratiques religieuses ou à une recherche excessive de protection divine.
Délires de persécution grandioses : Ce type de délire de persécution est associé à des croyances de grandeur et à une surestimation de soi. Les personnes qui en souffrent croient qu’elles sont des personnalités importantes, des leaders politiques ou des figures historiques, et qu’elles sont persécutées en raison de leur statut particulier. Ces croyances délirantes sont souvent associées à un sentiment de mission ou de destin extraordinaire.
Ces différents types de délires de persécution varient en intensité et en contenu d’une personne à l’autre. Chaque individu peut avoir des croyances délirantes spécifiques et uniques qui reflètent son expérience et sa perception du monde.
Il est crucial de prendre en compte que les délires de persécution sont des symptômes d’un trouble psychiatrique sous-jacent, et qu’ils ne doivent pas être confondus avec des réalités objectives.
Les causes de la paranoïa
Pendant des années, je me suis occupé du suivi post traumatique de salariés dans l’exercice de leurs fonctions professionnelles.
Je me souviens d’un monsieur victime d’une agression de type vol à main armée, avec prise d’otages. Ficelé comme un jambon, frappé au visage et dans les côtes, menacé de mort, abandonné en pleine campagne, nu, et attaché à un arbre.
Quand je le rencontre, je sens immédiatement sa paranoïa.
Il me dévisage comme si j’étais suspect. A ses yeux, je dois surement l’être. Suis-je bien la personne que je prétends être ? Notre première consultation dure deux heures. Pendant tout ce temps, il essaie de s’assurer que je suis bien le professionnel de santé mentale missionné par son employeur.
D’une façon générale, la paranoïa fait suite à un ou plusieurs traumatismes, à des expériences de vie où l’intégrité physique ou psychique de la personne intéressée ont été mis à mal. La paranoïa est donc une réaction victimologique ce qui pose la question de l’emploi pour personne anxieuse.
Dans un autre registre, je me souviens de beaucoup de malades alcooliques ou toxicomanes victimes de paranoïa. Ils évoluent dans des sphères sociales, affectives ou économiques où la méfiance est de mise. Qui est qui ? Qui fait quoi ? Quel est le danger ? Pour eux, comme pour un tas d’autres gens, le problème ou le danger, c’est les autres, pas eux.
Pour eux, toute personne est potentiellement dangereuse. De celle au volant de sa voiture et à l’arrêt à immédiate proximité, comme la majorité des gens au point de souffrir d’anxiété sociale, ce qui est l’une des multiples conséquences de ce type de trouble.
J’ai moi même vécu ce genre de situation une fois où, coincé en voiture dans des embouteillages, mon regard posé de façon transparente sur un monsieur dans sa voiture à ma gauche, je me suis fait agonir : « Qu’est-ce que t’as ?« , de « Tu me veux quelque chose ?« , « Pourquoi tu me regardes comme ça ?« , « Tu veux ma photo?« , et j’en passe.
L’intéressé éructait, presque hors de lui même. En fait, si mes yeux étaient posés sur lui, je ne le voyais pas. J’étais simplement entrain de réfléchir et cela a failli trés mal finir.
Sans doute avais-je affaire à une personne plus ou moins paranoïaque ou se sentant coupable de je ne sais quoi, ou d’une méfiance suspecte qui nourrissait son agressivité.
Qu’est-ce qu’un délire paranoïaque ?
Un délire paranoïaque est une forme de trouble délirant caractérisée par des croyances erronées et persistantes de persécution, de méfiance excessive et de suspicion envers les autres.
Les personnes qui en sont atteintes ont tendance à interpréter les événements de manière négative et à voir des motifs cachés derrière les actions des autres.
Ainsi, les délires paranoïaques peuvent prendre différentes formes.
Certains individus sont persuadés d’être constamment surveillés, espionnés ou victimes d’un complot. D’autres se convainquent que leur entourage, y compris leurs proches, cherche à leur nuire d’une manière ou d’une autre.
Ces croyances sont souvent fermement ancrées et résistent aux preuves contraires.
Les symptômes typiques d’un délire paranoïaque comprennent une méfiance excessive envers les autres, une tendance à interpréter les actions des autres comme étant hostiles ou malveillantes, des idées de référence (le sentiment que les événements ou les messages sont spécifiquement destinés à eux), ainsi que des hallucinations auditives ou visuelles qui soutiennent leurs croyances délirantes.
Les délires paranoïaques participe à un isolement social, à des problèmes relationnels comme à une détresse émotionnelle significative.
Les personnes qui en souffrent ne peuvent pas faire confiance aux autres et évitent les interactions sociales par peur d’être trompées ou blessées.
Quels sont les signes de la paranoïa ?
Si vous même ou un proche présentez des signes de paranoïa, il est essentiel de prendre conscience de leurs symptômes et de chercher une aide appropriée.
Voici quelques signes caractéristiques qui indique la présence d’un problème de paranoïa :
Méfiance excessive : Les personnes atteintes de paranoïa ont tendance à être excessivement méfiantes envers les autres. Elles considèrent que les autres complotent contre elles, les surveillent ou cherchent à leur nuire.
Idées délirantes de persécution : Les idées délirantes sont des croyances fermement ancrées qui ne sont pas basées sur la réalité. Les individus atteints de paranoïa croient qu’ils sont constamment visés, surveillés ou suivis par d’autres personnes ou entités.
Hypervigilance : Un état d’hypervigilance va de pair avec une personnalité paranoïaque. Celles-ci sont constamment sur leurs gardes et à l’affût de signes de menace ou de danger. Elles sont facilement effrayées et sentent leur sécurité est constamment compromise.
Interprétation négative des actions des autres : Les personnes paranoïaques ont tendance à interpréter les actions et les intentions des autres de manière négative. Même des gestes anodins peuvent être perçus comme hostiles ou malveillants.
Isolement social : En raison de leur méfiance envers les autres, les personnes victimes de délires de persécution ont souvent du mal à établir et à maintenir des relations sociales. Ainsi, elles s’isolent socialement par peur d’être trahies ou de subir des préjudices.
Rigidité mentale : Les personnes paranoïaques peuvent être extrêmement rigides dans leurs pensées et leurs croyances. Elles ont souvent du mal à remettre en question leurs idées délirantes et à considérer des perspectives différentes des leurs.
Défense excessive : Les personnes victimes de troubles du comportement liés à de la paranoïa se défendent de manière excessive. Elles anticipent constamment les prétendues attaques ou intentions des autres toujours considérées comme malveillantes. Elles sont constamment sur la défensive. Elles argumentent ou réagissent aux moindres signes perçus de menace.
Il est important de noter que la présence de ces signes ne constitue pas un diagnostic formel de paranoïa. Seul un professionnel de la santé mentale qualifié peut poser un diagnostic précis. Si vous ou un proche présentez ces symptômes, il est essentiel de consulter un professionnel pour une évaluation plus approfondie et des traitement appropriées.
Par exemple, la thérapie comportementale associée à l’approche systémique de Palo Alto s’avère particulièrement efficace dans le traitement de la paranoïa.
Elle vise à aider les personnes à explorer leurs croyances et leurs schémas de pensée, à développer des compétences en matière de communication et de relations interpersonnelles, comme à adopter des stratégies de gestion du stress et de l’anxiété.
Quels sont les symptômes de la paranoïa ?
Une personne souffrant d’un syndrome paranoïde est caractérisée par un ou plusieurs des symptômes ci-après.
Une méfiance exagérée
La personne victime de paranoïa a tendance à toujours regarder au-dessus de son épaule. Elle a peur de tout le monde, et dramatise le moindre événement de sa vie.
L’agressivité
Une personne paranoïaque se sent constamment menacée, blessée, et humiliée. Du coup, elle est toujours sur le pied de guerre. Toutes ses réactions sont marquées par une bonne dose de colère et d’agressivité.
Le doute constant
Le plus souvent, la personne paranoïaque ne croit ni en l’amitié ni en l’amour. Elle n’a aucune confiance en ses proches, et encore moins envers celles qui lui sont affectivement éloignées.
Le soupçon
Imaginons que vous soyez en couple avec une personne paranoïaque. Celle-ci vous accusera toujours d’infidélité, fouinera chaque détail de votre vie à la recherche d’un élément pouvant justifier, ou étayer, ses suppositions d’adultère.
Incapacité à se confier
Un homme ou une femme atteint(e) de paranoïa ne laisse personne entrer dans son jardin secret. Autant, on peut comprendre que vous ne donniez pas accès à votre jardin secret à tout le monde, autant ne pas ou plus se confier à quiconque est le signe d’une psychose.
Impossibilité de pardonner
Le passé est un fardeau pour une personne paranoïaque. Elle n’arrive pas à s’en débarrasser, a de la rancœur envers les personnes qui lui ont fait du mal par le passé, mais ce ressentiment n’est pas toujours justifié.
La personne paranoïaque pense, souvent à tort, avoir été abusée, humiliée, rejetée, insultée. Du coup, elle garde une rancune injustifiée mais tenace envers celle et ceux qu’elle estime responsables et coupables de son mal être.
Psychorigidité
C’est l’un des symptômes majeurs de la paranoïa. Il est impossible à un(e) paranoïaque de se remettre en cause. Dans la même veine, il est vain d’essayer de lui faire comprendre les choses telles qu’elles sont vraiment parce qu’elle est convaincue que vous essayez de la manipuler.
Paranoïa et surestimation de soi
Un(e) paranoïaque se croit être au-dessus des autres. Elle se voit, et se pense, plus intelligente, plus rusée, et plus cultivée, que toutes les personnes de son entourage. Le mépris est donc une constante chez une personne affectée par la paranoïa.
Un orgueil démesuré
En plus d’être nécessaire a minima d’une façon générale, je recommande d’avoir et d’exprimer un minimum de fierté, un peu d’orgueil, sans excès.
Chez l’individu atteint de paranoïa, l’égo est surdimensionné et c’est un vrai problème qui révèle la présence d’un trouble psychique. Attention cependant, cet orgueil peut être voilé par une modestie superficielle.
L’autoritarisme
A un poste à responsabilité (agent de maitrise, cadre), toute personne souffrant de paranoïa opprime celles et ceux qui sont sous son autorité, jusqu’à parfois, et pas seulement de façon symbolique, les réduire à une sorte d’esclavage (cf. harcèlement).
Peur des maladies et des infections (avec menaces de procès au personnel médical)
Très souvent, les personnes victimes de paranoïa sont convaincues que le personnel médical leur veut du mal.
Qu’il s’agisse des médecins ou du personnel hospitalier, la personne paranoïaque est persuadée que ces gens veulent la circonvenir et qu’ils vont tout mettre en œuvre pour la contrôler.
A preuve, la certitude que ce même personnel, et l’hôpital lui-même, vont lui inoculer une maladie quelconque, ou la rendre malade d’une façon ou d’une autre ceci, bien sur, afin de prendre le contrôle de la personne concernée et, ainsi, apporter la preuve qu’elle est vraiment malade. La parano n’est pas malade, les malades, ce sont les autres.
Dépression majeure avec d’importants risques de suicide
Ce sont ces 2 derniers points, la dépression majeure et d’importants risques de suicide qui, généralement, sont les facteurs qui poussent les gens à consulter. Dès lors, la question se pose de savoir qui consulter, et ou sur quelle thérapie s’appuyer pour retrouver une vie « normale ».
Dans ce type de situation, les médicaments sont rarement efficaces dans la gestion des problèmes de paranoïa. La meilleure option réside dans une psychothérapie comportementale.
Quelles sont les différentes formes de paranoïa ?
Il existe différentes formes de paranoïa, chacune ayant ses caractéristiques spécifiques.
Ci-après, vous trouverez des exemples de ces différentes formes d’expression de la paranoïa.
Paranoïa délirante : La paranoïa délirante est la forme la plus courante. Les personnes atteintes de ce trouble ont des croyances délirantes bien établies et cohérentes, souvent axées sur la persécution ou la grandeur. Elles sont convaincues d’être surveillées, suivies, ou victimes d’un complot.
Paranoïa paranoïaque : La paranoïa paranoïaque se caractérise par une méfiance excessive envers les autres, sans présence de croyances délirantes spécifiques. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa sont constamment sur leurs gardes, et s’attendent toujours à être trahies ou manipulées.
Paranoïa paranoïde : La paranoïa paranoïde se manifeste par une suspicion excessive envers les autres, mais sans présence de croyances délirantes. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa interprètent les actions et les intentions des autres de manière négative, sans preuves tangibles.
Paranoïa érotomaniaque : La paranoïa érotomaniaque est caractérisée par la conviction délirante qu’une personne en particulier est amoureuse d’eux, même en l’absence de preuves ou de signaux clairs. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa peuvent harceler ou persécuter la personne dont elles croient être amoureuses et cela peut avoir de trés graves conséquences.
Paranoïa religieuse : La paranoïa religieuse est associée à des croyances délirantes centrées sur la religion ou la spiritualité. Les personnes concernées sont convaincues d’être des figures religieuses spéciales ou d’être persécutées en raison de leurs croyances religieuses.
Il est important de noter que les différentes formes de paranoïa peuvent coexister chez une même personne, et que les symptômes peuvent varier en intensité et en manifestation.
Chaque individu est unique et peut présenter des caractéristiques spécifiques propres à sa condition.
Comment se déclenche la paranoïa ?
Comprendre comment la paranoïa se déclenche est essentiel pour mieux appréhender des solutions et des traitement appropriées.
La paranoïa se caractérise par des idées hallucinatoires lesquelles se manifestent de différentes manières et sont déclenchées par divers facteurs.
Voici quelques éléments clés à prendre en compte à propos d’une personne paranoïaque et qui sont à considérer comme des causes des délires de persécution :
Traumatisme et expériences de vie : Dans de nombreux cas, la paranoïa peut avoir été déclenchée par des événements traumatisants vécus dans le passé. Des expériences de trahison, de violence ou de persécution peuvent semer les graines de la méfiance excessive envers les autres.
Facteurs génétiques et biologiques : Des recherches suggèrent que certaines prédispositions génétiques jouent un rôle dans le développement de la paranoïa. Des déséquilibres chimiques dans le cerveau, tels que des niveaux élevés de dopamine, contribueraient également à la manifestation de symptômes paranoïaques.
Stress et anxiété : Le stress chronique et l’anxiété sont à même d’exacerber les symptômes de la paranoïa. Des situations de tension, de pression sociale ou de conflits sont susceptibles d’intensifier les croyances délirantes et la méfiance envers les autres.
Isolement social : L’isolement social et le manque de soutien affectif augmentent le risque de développer des pensées paranoïaques. Le manque d’interactions sociales positives peut renforcer les croyances négatives et des comportements méfiants – voire défiants – envers les autres.
Abus de substances psychoactives : La consommation de drogues et d’alcool peut aggraver les symptômes de la paranoïa. En effet, certaines substances altèrent la perception de la réalité et intensifient les idées délirantes.
Comment se manifeste une crise de paranoïa
Une crise de paranoïa est un épisode aigu caractérisé par une intensification des symptômes paranoïaques chez une personne qui souffre déjà de troubles paranoïaques ou de délires de persécution.
Lors d’une telle crise, la personne peut ressentir une peur extrême, une méfiance intense et des pensées délirantes encore plus prononcées.
Ci-après, sont développées les différentes manifestations typiques d’une crise de paranoïa et des stratégies pour y faire face :
Hypervigilance et méfiance excessive : Pendant une crise de paranoïa, la personne peut être extrêmement vigilante et méfiante envers son environnement. Elle peut se sentir constamment surveillée, suivie ou menacée. Cette hypervigilance peut conduire à des comportements d’évitement, comme rester à l’écart des autres, se barricader chez soi ou prendre des mesures de sécurité excessives.
Pensées délirantes et interprétations erronées : Les pensées délirantes sont souvent exacerbées lors d’une crise de paranoïa. La personne interprète de manière erronée les actions et les paroles des autres, et les considèrent comme des preuves supplémentaires de persécution. Dans la même veine, elle attribue des significations cachées et malveillantes à des événements neutres ou anodins.
Sentiments d’angoisse et de peur extrême : Une crise de paranoïa est souvent accompagnée de sentiments intenses d’angoisse et de peur. La personne ressent une panique généralisée, une peur pour sa vie ou pour la sécurité de ses proches. Ces sentiments sont parfois si intenses qu’ils entraînent des symptômes physiques tels que des palpitations cardiaques, des sueurs, des tremblements ou des crises de panique.
Isolement social et retrait : En raison de la méfiance et de la peur associées à la crise de paranoïa, la personne peut avoir tendance à se retirer socialement. Elle évite les interactions avec les autres, même avec ses proches, par crainte d’être jugée, trahie ou persécutée. Cela entraîne fréquemment un sentiment d’isolement et de solitude, ce qui aggrave les symptômes paranoïaques.
Difficultés de concentration et de prise de décision : Pendant une crise de paranoïa, il peut être extrêmement difficile pour la personne de se concentrer sur les tâches quotidiennes et de prendre des décisions rationnelles. Les pensées intrusives et les préoccupations paranoïaques peuvent monopoliser l’esprit, rendant difficile la focalisation sur les activités normales.
Comment faire face à une crise de paranoïa ?
Pour faire face à une crise de paranoïa, il est essentiel de chercher une l’aide professionnelle. Encore faut-il que la personne concernée demande de l’aide à ce propos ce qui semble difficile puisque l’environnement social ou affectif est souvent mis en cause par la personne paranoïaque.
Un(e) thérapeute comportemental est compétent pour évaluer la situation, fournir un soutien émotionnel et à élaborer des stratégies pour faire face aux symptômes paranoïaques.
Le traitement de la crise paranoïaque comprend des techniques de relaxation, une thérapie comportementale (Palo Alto), des médicaments psychotropes ou une combinaison de ces approches.
Il est également important de mettre en place un réseau de soutien social.
La famille, les amis et les proches jouent un rôle crucial en offrant une écoute attentive, une compréhension et un soutien émotionnel.
Participer à des groupes de soutien ou à des programmes de réadaptation aide la personne à se sentir moins seule et à partager ses expériences avec d’autres personnes confrontées à des défis similaires.
Il est donc vital, non content de chercher une aide professionnelle, de mettre en place un réseau de soutien pour faire face à ces crises.
Avec un traitement approprié et un soutien adéquat, il devient possible de gérer les symptômes paranoïaques et de mener une vie épanouissante.
Comment calmer une crise paranoïaque ?
Lorsqu’une personne traverse une crise de paranoïa, il est important d’intervenir de façon calme et adaptée pour l’aider à se calmer.
Voici quelques stratégies qui peuvent être utiles pour apaiser une crise de paranoïa :
Restez calme et bienveillant : Lorsqu’une personne est en crise de paranoïa, il est essentiel de garder votre propre calme et d’adopter une attitude bienveillante. Évitez de réagir de manière agressive, critique ou accusatrice, car cela pourrait aggraver la situation. Montrez de l’empathie en exprimant votre compréhension des sentiments de la personne et en lui assurant que vous êtes là pour l’écouter et la soutenir.
Évitez de contester les croyances délirantes : Pendant une crise de paranoïa, la personne exprime des croyances délirantes qui ne sont pas basées sur la réalité. Il est important de ne pas entrer en conflit direct avec ces croyances ou de tenter de les contester. Cela pourrait être perçu comme une validation de la persécution et aggraver les tensions. Au lieu de cela, concentrez-vous sur l’expression de votre soutien émotionnel et de votre présence.
Offrez une écoute active : Écoutez attentivement ce que la personne exprime et montrez votre intérêt en posant des questions ouvertes. Laissez-la parler librement sans l’interrompre ou la juger. Cela peut l’aider à se sentir entendue et comprise, ce qui contribue à la réduction de l’anxiété et de la tension.
Proposez des techniques de relaxation : Les techniques de relaxation peuvent être bénéfiques pour aider la personne à se calmer pendant une crise de paranoïa. Vous pouvez suggérer des exercices de respiration profonde, de visualisation ou de relaxation musculaire progressive. Ces techniques peuvent aider à réduire l’anxiété et à favoriser un état de détente.
Respectez l’espace personnel : Pendant une crise de paranoïa, la personne peut se sentir menacée ou envahie. Respectez son besoin d’espace personnel en maintenant une distance confortable et en évitant tout geste ou contact physique qui pourrait être perçu comme intrusif. Permettez-lui de contrôler le niveau d’intimité et de proximité.
Encouragez une démarche thérapeutique : Une crise de paranoïa indique la nécessité d’un soutien psychologique. Encouragez la personne à consulter un thérapeute comportemental qui pourra l’aider à gérer ses symptômes paranoïaques de manière plus efficace. Le thérapeute pourra proposer des stratégies adaptées et des outils thérapeutiques pour faire face aux crises et améliorer la qualité de vie.
La paranoïa féminine
La paranoïa féminine est une notion qui mérite d’être abordée avec prudence, car elle peut renvoyer à des stéréotypes de genre et ne reflète pas nécessairement la réalité.
La paranoïa est un trouble psychiatrique qui affecte les hommes et les femmes de manière égale, sans distinction de genre. Il est donc important d’éviter de généraliser ou de stigmatiser les femmes en particulier lorsqu’il s’agit de discuter de la paranoïa.
La paranoïa n’est pas spécifique aux femmes. Les hommes peuvent tout aussi bien être touchés par ce trouble. Les causes de la paranoïa sont complexes et peuvent inclure des facteurs génétiques, des déséquilibres chimiques dans le cerveau, des expériences traumatisantes ou des situations de stress prolongées.
La paranoïa n’est donc pas une caractéristique inhérente au genre féminin.
Il est essentiel de promouvoir une compréhension nuancée et sans préjugés de la paranoïa, en évitant de la lier spécifiquement à un genre.
Une personne paranoïaque peut-elle aimer ?
La question de savoir si un paranoïaque peut aimer est complexe et il ne peut y être répondue de façon catégorique.
Les personnes victimes de troubles paranoïaques éprouvent des difficultés à établir et à maintenir des relations saines en raison de leurs symptômes et de leurs croyances délirantes de persécution.
Cependant, cela ne signifie pas nécessairement qu’elles sont incapables d’éprouver de l’amour ou de développer des relations significatives même si, il est vrai, que les sentiments récurrents de persécution rendent difficile le développement de relations affectives et sentimentales.
Certaines personnes paranoïaques peuvent être capables d’établir des liens affectifs, même s’ils sont teintés de méfiance et de prudence. Elles peuvent ressentir de l’amour, de l’affection et de l’attachement envers leurs proches, bien que ces sentiments puissent être accompagnés d’une certaine méfiance ou d’une peur d’être blessées.
Comment vieillit un paranoïaque ?
Le vieillissement d’une personne atteinte de troubles paranoïaques est un processus complexe et spécifique à chaque individu.
Les effets du vieillissement peuvent influencer la façon dont les symptômes de la paranoïa se manifestent et peuvent également avoir un impact sur la manière dont la personne interagit avec son environnement et ses relations.
Il est important de noter que la paranoïa elle-même n’est pas nécessairement liée à l’âge. Les troubles paranoïaques se manifestent à tout âge, et le vieillissement ne garantit pas nécessairement une aggravation des symptômes.
Cependant, certaines considérations spécifiques au vieillissement ont un impact sur la manière dont un paranoïaque vit et gère sa condition.
Il est vrai que le vieillissement entraîne des changements cognitifs et physiques qui, potentiellement, influencent les troubles paranoïaques.
Par exemple, des problèmes de mémoire ou de perception rendent les personnes paranoïaques plus vulnérables et plus sujettes à interpréter certaines situations de manière négative ou à susciter une méfiance excessive envers les autres.
De plus, les problèmes de santé mentale préexistants, y compris les troubles paranoïaques, s’aggravent souvent avec l’âge en raison de facteurs tels que le stress, les changements hormonaux et les événements de vie stressants.
Par ailleurs, les paranoïaques âgés peuvent également faire face à des défis sociaux.
L’isolement social et la solitude peuvent être plus fréquents chez les personnes âgées, ce qui renforce les croyances délirantes de persécution et exacerbe les symptômes de la paranoïa.
Enfin, les personnes âgées sont plus vulnérables aux abus ou aux escroqueries, ce qui peut renforcer leurs craintes d »être persécutés.
Il est donc crucial de mettre en place un réseau de soutien solide pour les paranoïaques âgés. Cela peut inclure des proches, des professionnels de la santé mentale, des groupes de soutien et d’autres ressources communautaires.
Le soutien social peut aider à réduire l’isolement et offrir un environnement sécurisant dans lequel la personne paranoïaque peut s’exprimer et recevoir un soutien approprié.
Encore une fois, chaque personne vieillit « à sa façon ». Dès lors, les effets du vieillissement sont propres à chacun(e).
Ainsi, certaines personnes atteintes de troubles paranoïaques développent des mécanismes d’adaptation et des stratégies de gestion plus efficaces avec l’âge, ce qui contribue à améliorer leur qualité de vie, alors que d’autres en sont totalement incapables.
Comment déstabiliser une personne paranoïaque ?
En tant qu’expert en thérapie comportementale, mon objectif est d’aider les personnes à surmonter leurs difficultés et à améliorer leur bien-être.
Par conséquent, je ne peux pas encourager ou soutenir des actions visant à déstabiliser une personne paranoïaque, tout en s’appuyant sur une approche empathique, respectueuse et bienveillante.
Attention, la déstabilisation d’une personne paranoïaque peut aggraver ses symptômes et sa détresse émotionnelle.
Déstabiliser une personne paranoïaque peut renforcer ses croyances délirantes et aggraver ses symptômes, ce qui peut entraîner des conséquences néfastes pour sa santé mentale.
Au lieu de chercher à déstabiliser une personne paranoïaque, il est préférable d’adopter une approche de soutien et de compréhension.
Voici quelques suggestions pour interagir avec une personne paranoïaque de façon constructive :
Soyez empathique : Essayez de comprendre les sentiments et les préoccupations de la personne paranoïaque. Montrez-lui que vous êtes là pour l’écouter et la soutenir.
Évitez de renforcer les croyances délirantes : Évitez de confronter directement les croyances paranoïaques de la personne, car cela peut renforcer sa méfiance. Restez neutre et calme dans vos réponses.
Établissez une communication ouverte : Encouragez la personne paranoïaque à exprimer ses pensées et ses préoccupations. Faites preuve de patience et de respect pendant les conversations, même si les sujets semblent irrationnels.
Soyez transparent : Lorsque vous interagissez avec une personne paranoïaque, veillez à être transparent(e) et clarifiez vos intentions. Évitez les ambiguïtés ou les situations qui pourraient être mal interprétées.
Encouragez l’aide professionnelle : Orientez la personne paranoïaque vers un(e) professionnel(le) de la santé mentale qualifié(e), tel(le) qu’un(e) thérapeute comportemental(e), à même d’apporter un soutien spécialisé et des stratégies de gestion des symptômes.
Plutôt que de chercher à déstabiliser une personne paranoïaque en agissant de façon improvisée, nonobstant l’importance de lui offrir soutien, compréhension et empathie, je vous suggère fortement de lire ce qui suit.
Ce que vous allez lire risque d’en étonner plus d’un(e).
Je parle là d’une stratégique thérapeutique issue de l’approche systémique de Palo Alto laquelle est particulièrement efficace dans le traitement des troubles paranoïaques.
Comment soigner un trouble paranoïaque?
Au contraire de ce que l’on pourrait penser, et de ce qui se dit, la paranoïa n’est pas une pathologie si compliquée à traiter, du moins pas en thérapie comportementale bien que la personne concernée ait du mal à reconnaître qu’elle a un problème.
En effet, cette même personne considère que tout va bien dans sa vie. Que ce sont les autres qui ont un problème, ou ces mêmes autres qui sont un problème. C’est sa vision des choses.
Dans la prise en charge de la paranoïa, cette vision est un élément particulièrement important à respecter et à valoriser, ce qui correspond à un positionnement thérapeutique et stratégique qui conditionne toute la prise en charge, le suivi thérapeutique, et son efficacité.
Plus vous allez contre la vision du monde d’un patient atteint de paranoïa, plus vous alimentez son système de défenses.
A contrario, grâce à une une démarche structurée, le thérapeute comportemental utilise des techniques comportementales qui vous générer – de façon contrôlée – de la confusion chez le patient.
Ces techniques favorisent la régulation, l’objectivation, et le ré équilibrage du stress perçu et, ainsi, facilite la solution, c’est à dire l’élimination du symptôme de paranoïa.
Dans le même temps, cela favorise vos propres crises d’angoisses liées au fait d’être, encore et toujours, exposé(e) aux multiples mises en cause de votre propre personne par un(e) proche atteint(e) de paranoïa.
Traitement de la paranoïa : Ce qu’il faut faire et ne faut pas faire
En thérapie comportementale, et à tout le moins pour l’expérience que j’en ai depuis plus de 25 ans, la prise en charge de la paranoïa est relativement simple et rapide.
J’ai bien conscience qu’en écrivant cela, je vais m’attirer les foudres.
Je comprendrais mais, pour autant, c’est ma réalité thérapeutique. Bien sur, il y a des personnes paranoïaques à un point tel que cela nécessite une prise en charge pluri-disciplinaire mais, c’est un autre sujet sachant que, pour les personnes les plus gravement atteintes, il existe… l’hôpital psychiatrique (en espérant que l’hospitalisation n’ait pas lieu sous contrainte).
En pareille situation, la paranoïa est le symptôme d’un problème plus profond (schizophrénie, comportements psychotiques).
Ce qu’il est important pour vous à retenir, c’est que la paranoïa est souvent la conséquence d’un traumatisme et, comme pour la plupart d’entre eux, il existe des solutions simples, pratiques et pérennes.
J’en veux pour preuve que la plupart des gens se font parfois des petites délires paranoïaques. Rien de bien grave, juste une réponse émotionnelle démesurée par rapport à une réalité perçue, mais qui en dit long sur l’état émotionnel de l’intéressé. Ne diabolisons pas mais méditons sur le sujet.
Comment se comporter face à une personne paranoïaque ?
Je m’y suis engagé, et je l’ai donc fait.
Vous êtes nombreux(se) à me demander comment faire pour aider une personne victime de délires paranoïaques. Comment se protéger des attaques d’une personne paranoïaque ? En bref, ce que beaucoup d’entre vous me demande, c’est de leur apporter une solution, une double solution. Comment aider et comment se protéger de la paranoïa d’un proche ?
Vous êtes proche d’une personne victime de troubles paranoïaques et celle-ci tient des propos qui expriment sa conviction qu’elle est victime de persécutions. Les voisins, un frère, une sœur, une famille entière, les services secrets, l’état, que sais-je encore ?
Vous vous échinez à essayer de convaincre cette personne qu’elle a tort. Vous évitez le mot « délire », mais vous le pensez trés fort puisque vous pensez à délire paranoïaque. Alors, vous essayez de rassurer et de convaincre du contraire non sans être vous même angoissé(e) par la situation.
Rien n’y fait : d’ami(e), vous devenez ennemi(e), complice, bourreau.
L’autre est victime depuis longtemps voire depuis toujours. Alors, par amitié, par respect, par amour, vous essayez de convaincre du bien-fondé de consulter qui un médecin psychiatre, un psychologue, ou un thérapeute spécialisé.
Vous vous exposez alors à des rodomontades qui vous laissent sans voix. Parfois vous êtes littéralement agressé(e) au sens propre comme au sens figuré, autant verbalement que physiquement et vous ressortez exsangue de ces entretiens délirants.
Vous perdez votre temps. Rien ne sert de convaincre une personne qui ne veut pas l’être.
Vous vous épuisez dans cette démarche. Il est inutile de tenter de convaincre une personne que ce dont elle est convaincu relève du délire. Vous ne faites qu’aggraver la situation. Dès lors, que faire ?
Il existe une solution simple, une solution contre-intuitive, une solution qui fait appel aux outils prodigieux que recèle l’approche comportementale de Palo Alto.
Ces outils, je vous invite à les découvrir en bénéficiant d’une FASTER Class spécifiquement dédiée au comportement à adopter face à une personne empreinte de délires paranoïaques.
Qu’allez-vous apprendre dans cette Faster Class ? Lisez plutôt.
Comment neutraliser les délires paranoïaques d’1 proche ?
Cette FASTER Class est simple parce-qu’elle est composée de 5 éléments. Ces éléments sont réunis dans 5 Podcast. Chacun vous donne une clé qui vous permet d’arriver à bon port. Voici ces 5 clés:
Introduction – Définition du délire paranoïaque.
Genèse du trouble paranoïaque – Qui sont les personnes paranoïaques.
Comment se comporter face à une personne paranoïaque.
La prescription de symptômes – Une technique comportementale redoutable.
Que faire et comment faire si le trouble paranoïaque persiste.
L’anxiété, quand elle s’installe dans le quotidien et devient chronique, peut devenir très gênante. Si on ne fait rien pour la maîtriser et la contenir, en bref, pour bénéficier d’un traitement naturel de l’anxiété, celle-ci peut se transformer en trouble anxieux et devenir handicapante.
D’où l’intérêt de solutions naturelles pour lutter contre l’anxiété et, par extension, pour guérir de l’anxiété et, partant, une tension nerveuse dans tout le corps.
L’anxiété est difficile à gérer au quotidien. Elle empoisonne les relations personnelles et empêche de saisir les meilleures opportunités (professionnelles, amoureuses, etc.). Les anxiolytiques sont un traitement de choc qui a prouvé son efficacité, mais leurs effets secondaires indésirables sont nombreux, pénibles et dangereux.
Les solutions médicamenteuses sont rares et souvent trop fortes pour un usage à long terme. Apprendre à combattre naturellement l’anxiété permet donc de prendre soin des personnes au tempérament anxieux.
Éventail de remèdes dans le traitement naturel de l’anxiété
Il existe différentes façons de traiter l’anxiété naturellement. Quand je parle de traitement naturel de l’anxiété, je ne sous-entends pas de façon exclusive que seuls les traitements non médicamenteux sont envisagés comme dans un cas de peur dentiste.
Le traitement naturel de l’anxiété passe par une hygiène de vie liée à l’alimentation, au sport, aux techniques de relaxation ou de respiration et, aussi, par des méthodes thérapeutiques qui ont fait leurs preuves.
Je pense ici à la thérapie comportementale. Cette dernière est la seule méthode qui vous offre un traitement naturel de l’anxiété avec une réelle efficacité à long terme.
Les autres méthodes citées, et que j’évoque ci-après, sont des techniques qui permettent de traiter l’anxiété de façon naturelle sur la forme et non sur le fond alors qu’il faut thérapeutiquement agir sur le premier puis sur le second.
Ou, dans la même veine en matière de symptôme d’anxiété, que l’on intellectualise au sujet de la peur de faire du mal aux autres. Ainsi, la question est : phobie d’impulsion peur ou envie ?
J’en veux pour preuve que j’ai expérimenté en son temps, et avec succès, un traitement naturel de l’anxiété dont j’étais victime. Alors, vous aussi, vous pouvez le faire ! Vaincre l’anxiété naturellement, à contrario de ce que pensent beaucoup de personnes, n’est pas si difficile que cela.
En effet, nous sommes dans une société qui exige chaque jour un peu plus de chacun de nous. A bien des égards, nous faisons l’objet d’injonctions répétées. Nous devons être bons en tout et, partant, il est exigé de nous que nous soyons au delà de nos limites. Nous devons « exploser les compteurs ».
J’en veux pour preuve ces sociétés commerciales qui cherchent à nous vendre du rêve de réussite au prix fort. C’est ainsi que, quotidiennement, on nous assène de multiples messages. Ils nous rappellent que la réussite est à notre portée, que le nirvana est là et qu’à défaut de le vouloir, vraiment, nous pouvons tous réussir en faisant peu. Ben voyons. C’est comme l’autre nain qui nous vend l’idée du « travailler moins et gagner plus ».
A ces propos, des études montrent que la réussite est l’apanage de 1 à 2 % de la population. Quand je parle de réussite, j’entends qu’une personne estime satisfaire la plus grande partie de ses objectifs dans tous les domaines de sa vie : affectif, sentimental, familial, professionnel, et économique. Un tel pourcentage vous donne une indication de la réalité de chacun d’entre nous.
Aux autres, celles et ceux qui ne font rien, ou si peu, ou si mal, l’enfer, bien que pavé de bonne intentions, leur est réservé. Un tel postulat commence par des invitations à, je cite: « quitter la rat race ».
Nous ne sommes donc que des moutons de panurge. De simples suiveurs, incapables de créer notre propre réussite. L’anxiété assaille la plupart d’entre nous et, ce faisant, elle n’est que l’expression de notre échec patent.
Nous renvoyer de nous mêmes des images aussi réductrices forcent certains d’entre nous à s’auto-flageller. Partant, à s’enjoindre de résister à un ennemi invisible et à faire de cette injonction à réussir sa vie une sorte de chemin de vie. Aucune erreur n’est tolérée, nous devons réussir. Vous devez réussir, mais à quel prix ?
Existe t’il un remède miracle contre l’anxiété ?
Cette question de savoir s’il existe un remède miracle pour traiter l’anxiété naturellement est une question de point de vue.
Dès lors, autant que vous connaissiez le mien tout de suite en ma qualité de thérapeute comportemental : non, je ne pense pas qu’il y ait de remède miracle pour lutter contre l’anxiété et encore moins pour soigner l’anxiété.
A l’inverse, ce serait comme de vouloir essayer de soigner un cancer avec des plantes vertes ou la phobie vomir en engloutissant force nourriture.
Dans le chapitre précédent, je vous parlais de point de vue.
Ainsi, certaines personnes seront ravies que des compléments alimentaires, des exercices de relaxation, des plantes comme le tilleul ou la valériane, les aide à apaiser leurs symptômes de stress.
Dès lors, ils s’en contenteront et n’iront pas investiguer plus loin prétextant que leurs troubles anxieux sont justifiés par un problème de contextes et d’environnement social, affectif, économique, et, en bref, qu’ils ressentent effectivement un mal être psychologique mais pas au point de consulter.
D’autres, préfèreront avoir régulièrement recours à certains médicaments de type anxiolytique ou antidépresseurs prescrits par un médecin généraliste ou un psychiatre. Que les intéressés y ait recours de façon ponctuelle ou régulière ne change rien à l’affaire puisque, in fine, tous sont à la recherche du meilleur médicament antidépresseur pour l’anxiété.
Les médicaments apaisent les symptômes mais ne traitent pas le problème.
D’autres encore vont s’astreindre à une hygiène de vie trés spécifique pour limiter la portée de leur anxiété. L’astreinte est une contrainte dont, tôt ou tard, on paye le prix. Il en va ainsi du sport, de la frustration excessive et de tout un tas d’autres comportements restrictifs qui entretiennent l’anxiété.
En effet, bien qu’elle ne le reconnaisse pas, la personne qui s’impose l’auto-restriction a souvent peur de retomber dans ses « travers ». Contrôler ainsi sa vie est donc une façon, sourde, d’alimenter l’anxiété.
C’est donc sur la foi du choix de comportement de chacun(e) par rapport à sa propre anxiété que les intéressés pareront de remède miracle ou d’échecs. Dans ce dernier cas, ils chercheront autre chose, une autre démarche comme, par exemple, l’homéopathie.
Mais, pour d’autres, le remède miracle pourrait consister à faire les pieds au mur ou ne rien faire justement. Mais là, j’évoque la question du but conscient qui nous éloigne de nos objectifs, et c’est une autre affaire. Quoique.
L’homéopathie est-elle un bon choix pour traiter l’anxiété naturellement ?
En contrepoint, nos peurs respectives de ne pas être à la hauteur, ou notre peur d’échouer, s’ajoutent à des symptômes physiques et psychiques lesquels nous font aller bien mal. C’est ainsi que la France devient le pays recordman de consommations de médicaments avec ses 3,5 millions de pharmacodépendants.
Paradoxalement, d’autres, ou les mêmes, stressés, angoissés et anxieux, essaient d’opposer à leurs douleurs des soins plus naturels comme l’homéopathie. Je connais des médecins que cette approche fait hurler.
Du coup, par delà la question des comportements de chacun d’entre nous, et de nos relations à notre anxiété, la question de pose de savoir si l’homéopathie est adaptée au traitement de l’anxiété.
Il m’importe de répondre à toutes et à tous quelle que soit la vision des choses de chacun. Je fais donc le choix de vous délivrer des points d’appuis qui permettent de choisir comment traiter l’anxiété dont vous souffrez. L’homéopathie pour traiter l’anxiété est-il l’un de ces moyens ?
Ci-après, je dresse une sorte de liste de précisions diverses. Elles vous aident à savoir si l’homéopathie pour traiter l’anxiété correspond à votre besoin ou si une approche plus spécifique est plus indiquée.
Bien sur, je pense à la thérapie comportementale laquelle me permet d’affirmer que, grâce à elle, j’ai guéri mon anxiété.
Comment fonctionne l’homéopathie pour traiter l’anxiété ?
Autant le savoir tout de suite, en matière de traitement naturel de l’anxiété d’une façon générale, l’homéopathie ne me semble point suffire, et encore moins quand il s’agit d’anxiété nocturne.
Cette dernière ne peut s’entendre qu’en complément d’une prise en charge comportementale que ce soit en cabinet, ou à l’aide d’un programme thérapeutique et comportemental en ligne tel qu’il en existe désormais – lire en bas du présent article -.
L’homéopathie et, à plus forte raison, l’homéopathie pour traiter l’anxiété naturellement, est une forme de médecine douce. Historiquement, elle repose sur la théorie suivante : « Une substance entraîne un symptôme chez une personne ce qui fait disparaître le même symptôme chez une personne malade ». Cela revient à dire qu’il s’agit de soigner le mal par le mal.
L’homéopathie se pratique par des médecins spécialisés appelés homéopathes ou par certains médecins généralistes. L’homéopathie repose principalement sur 3 principes.
Le principe de la similitude
Lors du traitement, il est fait appel à des situations susceptibles de provoquer de l’anxiété chez le patient. Mais dans une proportion suffisamment minime pour ne pas être toxique.
Le principe de la dilution
Les quantités de molécules actives utilisées sont diluées plusieurs centaines de fois. On soigne alors le patient avec des substances actives diluées, d’origine végétale, animale ou minérale, et en très petites concentrations.
Le principe de la globalité
L’homéopathie prend en compte l’individu dans son ensemble. Le spécialiste prend le temps d’écouter le patient. Enfin, je vous le souhaite. Il s’agit là de dresser son profil physique et psychique complet. Le traitement ne tient pas compte uniquement de la maladie apparente. Ce traitement varie d’une personne à une autre et ce même pour des symptômes similaires.
Stimuler les défenses de l’organisme
Le but de l’homéopathie est de stimuler les défenses de l’organisme de la personne malade afin qu’elle combatte elle-même la maladie. Or, l’anxiété n’est pas une maladie. C’est la raison pour laquelle je vous précise que je ne suis pas convaincu de l’intérêt de l’homéopathie comme traitement naturel de l’anxiété.
En règle générale, pour les cas d’anxiété, le médecin homéopathe prescrit les gélules suivantes :
Gelsenium 9CH : Traitement de fond.
Ignatia 15 CH : Corrige l’émotivité et les excitations – 5 granules 1 à 2 fois par jour.
Aconitum Napellus 15 à 30 CH : Cas de panique persistante, de sentiment de mort immédiate, et de malaises. Il est recommandé de prendre 3 granules dès que l’anxiété monte.
Argentum Nitricum 9 CH : Troubles tels que l’agoraphobie (peur des grands espaces), et le vertige. La prescription est généralement de 3 granules, 3 fois par jour.
Arsenicum album 15 CH : Peur de la nuit – Peur d’être seul(e). La prise est de 5 granules le soir.
Ambra grisea 15 CH : Problèmes de timidité extrême – 5 granules 3 fois par jour.
Coffea cruda 9 CH : Anxiété est accompagnée d’insomnie, ou de difficultés d’endormissement – 5 granules sont prises au coucher pour un traitement qui dure 1 mois.
Valeriana 1 DH : Spécifique aux personnes agitées.
L’homéopathie n’est pas la panacée
Il est important de préciser que l’homéopathie ne supplée pas à une thérapie traditionnelle. En tous cas pas dans le cas du traitement de l’anxiété. Plusieurs scientifiques considèrent que cette thérapeutique agit comme un placebo.
En raison du principe de la dilution, les médicaments sont dépourvus de tout principe actif. Autrement dit, l’homéopathie pour traiter l’anxiété peut ne pas marcher sur vous.
D’ailleurs, aucun rapport officiel n’atteste de son efficacité sur l’anxiété. Par ailleurs, certaines substances contenues dans les granules créent des effets indésirables chez certaines personnes.
En résumé, l’homéopathie est une médecine douce qui ne permet pas de traiter rapidement, certainement, et complètement de troubles anxieux. En utilisant un traitement à base d’homéopathie, c’est un peu comme si vous confiez votre vie au destin pour traiter l’anxiété qui, le plus souvent, vous gâche la vie.
Voilà pourquoi il vaut mieux envisager l’approche comportementale.
Soigner l’anxiété naturellement avec des plantes
Il existe différentes modes de traitement naturel de l’anxiété. Quand je parle de soigner l’anxiété de façon naturelle, je ne sous-entends pas de façon exclusive que seuls les traitements non médicamenteux sont envisagés.
Vaincre l’anxiété de façon naturelle passe par une hygiène de vie liée à l’alimentation, au sport, aux techniques de relaxation ou de respiration et, aussi, par des méthodes thérapeutiques qui ont fait leurs preuves. Je pense ici à la thérapie comportementale. Cette dernière est la seule méthode qui vous offre un traitement sur le long terme.
Les autres méthodes citées, et que j’évoque ci-après sont des techniques qui favorisent un traitement naturel de l’anxiété sur la « forme » et non sur le fond. J’entends par là que ces techniques issus du courant « bien-être » pour calmer les symptômes de mal être facteurs d’anxiété.
Une fois n’est pas coutume, si cela favorise l’apaisement de l’anxiété mais ne l’élimine pas, au contraire de la thérapie comportementale.
Il en va ainsi des plantes connues comme traitement naturel de l’anxiété. Je vous en parle juste après.
En comprimé ou en infusion
L’efficacité des plantes sur l’anxiété, et notre physiologie en général, a été maintes fois prouvée. Bien sûr, ne vous attendez pas à un miracle. C’est davantage la consommation raisonnée et régulière qui porte ses fruits à moyen terme.
En guise de traitement naturel de l’anxiété, vous pouvez consommer certaines plantes en infusions ou en comprimés vendues comme des anxiolytiques naturels.
Les plantes les plus utilisées contre l’anxiété sont :
La valériane,
La passiflore,
Le tilleul,
La camomille,
La verveine.
Le CBD comme traitement naturel de l’anxiété
Le cannabidiol ou CBD est un produit naturel extrait du cannabis aussi appelé chanvre.
Initialement, le THC (Tetra Hydro Cannabinol) est classé comme produit stupéfiant et, plus précisément, comme hallucinogène, ce qui n’est pas le cas du CBD. Petite précision importante, le cannabis peut générer des crises de panique à la faveur de ce qu’il est convenu d’appeler un bad trip.
Ainsi, le CBD est dépourvu, et donc nettoyé, de toutes les substances susceptibles de poser problèmes et de s’apparenter à un stupéfiant ce qui a permis une utilisation libre depuis 2023 sous la forme de pastilles ou de plantes et, par conséquent, son classement dans la catégorie des compléments alimentaires.
Le CBD est réputé apaiser des douleurs chroniques, les insomnies ou encore les problèmes de stress et d’anxiété. S’il apaise, le cannabidiol ne soigne donc pas.
Dès lors, le CBD est au stress ce que la méditation ou la relaxation sont à l’anxiété. Un outil pour alléger le poids des symptômes d’anxiété mais, en aucun cas, une solution au sens où cela ne règle rien et ne peut donc être considéré comme un traitement naturel de l’anxiété.
Ainsi, vous allégez le poids de vos émotions mais, in fine, l’anxiété revient constamment.
Bien sûr, vous avez la possibilité d’adjoindre un certain nombre d’autres plantes comme l’arnica, issue de la phytothérapie (cf. douleurs chroniques) pour apaiser vos maux mais seul un travail thérapeutique sans médicaments saura traiter votre anxiété et, par conséquent, vous assurer un traitement naturel de l’anxiété.
Quand je parle de traitement, j’écris là un mot qui signifie soigner, soit éradiquer ou éliminer, et pas seulement apaiser.
Si le CBD est bien un produit naturel puisque dépourvu de toute substance psychoactive, il n’est donc en aucun cas un traitement naturel de l’anxiété à proprement parlé et ce d’autant moins que son efficacité est en cours d’évaluation par l’Autorité Européenne de Sécurité es Aliments.
En conséquence de quoi, on risque une remise en cause du CBD au même titre que les récentes et fréquentes campagnes de mise en cause de la cigarette électronique.
Dans le 1er cas, les lobbys producteurs du CBD vont en vanter les mérites, dans le second ce sont les lobbys cigarettiers qui vont critiquer l’e-cigarette.
Il en va ainsi de l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques pour apaiser certains symptômes liés à des douleurs neuropathiques, à des cancers, voire aux soins palliatifs.
Dans tous les cas, apaiser son anxiété peut passer autant par l’usage du CBD que par des plantes, je pense au tilleul ou à la Valériane, mais cela n’a aucun sens si ce n’est pas accompagné d’un vrai travail thérapeutique et d’une hygiène de vie adaptée.
Traiter naturellement l’anxiété grâce au magnésium
Si mes souvenirs sont exacts, au cours de l’année 2017 une étude a démontré que le magnésium avait des effets positifs sur l’anxiété légère, l’anxiété post-partum ou encore l’anxiété généralisée.
Effectivement, une personne qui souffre de troubles de l’anxiété est, dans le même temps, victime de carences diverses.
Dès lors, le magnésium agit sur l’organisme et les fonctions cérébrales ce qui peut favoriser une diminution conséquence du stress et de l’anxiété.
Ainsi, le chocolat est un apporteur de magnésium conséquent, au même titre que les noix, les graines et les légumineux.
Mais, soit dit entre nous, j’adore le chocolat, surtout le chocolat au lait, mais en consommer, avec ou sans modération, ne m’a jamais permis de traiter naturellement l’anxiété au sens du soin lui-même, c’est à dire d’éliminer mes troubles anxieux.
Ce n’est qu’un travail thérapeutique qui m’a permis de combattre mes symptômes d’anxiété puis de les vaincre définitivement. Dès lors, le chocolat aura été ma récompense pour le travail accompli. Un heureux complément au traitement naturel de l’anxiété.
Quoiqu’il en soit, ne prenez ni du magnésium ni du CBD sans avoir consulté au préalable votre médecin traitant ou le(la) docteur(e) en pharmacie de votre quartier.
Respecter certaines règles d’hygiène de vie
Si la consommation de certaines plantes est bonne pour combattre l’anxiété naturellement, vous devez aussi prendre la peine de réduire votre consommation d’excitants.
Dans cette catégorie, on retrouve évidemment des plantes, notamment toutes celles qui contiennent de la caféine ou de la théine, mais pas seulement.
Parmi les excitants les plus connus et les plus efficaces, on retrouve le sucre raffiné et industriel. Les boissons énergétiques en contiennent des quantités dangereuses pour la santé et vous devriez vous en passer le plus possible. De même, les biscuits industriels sont à éviter au maximum.
Enfin, même si ce ne sont pas des excitants à proprement parler, on conseille de réduire sa consommation de tabac et d’alcool. Ces deux substances ont un impact très nocif sur l’anxiété.
Il est donc fortement recommandé aux personnes anxieuses de limiter leur consommation d’excitants, notamment de caféine. Ironiquement, les personnes les plus anxieuses sont généralement les plus facilement dépendantes à ces excitants, car ils permettent de vaincre certaines difficultés liées à l’anxiété : doute excessif, fatigue chronique, etc.
En fait, les excitants comme la caféine renforcent aussi l’anxiété en aiguisant les stimulations perçues et en perturbant le sommeil. Le sevrage peut être difficile et doit souvent se faire en douceur, mais il est aussi souvent très efficace pour améliorer l’état d’anxiété.
Surveiller son alimentation
Depuis quelques années déjà, les études sur l’impact de notre alimentation sur notre santé mentale se multiplient. C’est la découverte de neurones présents dans le système digestif qui a permis de comprendre qu’une bonne alimentation favorisait la sécrétion de sérotonine, l’une des hormones du bonheur.
Attention tout de même à ne pas tout mélanger. La sérotonine sécrétée par l’estomac sert surtout à favoriser la digestion. Elle n’atteint presque jamais les récepteurs du cerveau et ne joue donc pas de rôle direct sur notre bonheur. En revanche, une bonne alimentation à de nombreuses autres conséquences.
Bien manger est un moyen idéal de lutter contre la fatigue mentale et physique. Une bonne alimentation permet également de mieux dormir, ce qui finit de vaincre les problèmes de fatigue chronique.
Associée à d’autres techniques naturelles, une bonne alimentation permet donc d’affronter plus sereinement les sources de l’anxiété et de ne pas se laisser dépasser par ses émotions négatives.
Faire de l’exercice physique régulièrement
Si vous vous rendez chez votre médecin traitant pour lui parler de vos problèmes d’anxiété, il vous conseillera toujours de commencer par modifier votre hygiène de vie. Il insistera alors sur la nécessité de pratiquer une activité physique régulière et suffisante.
Le sport permet à votre organisme de sécréter des quantités importantes d’hormones qui luttent contre l’anxiété, mais il aide aussi à se débarrasser des tensions musculaires emmagasinées sous l’effet de l’angoisse. Surtout, le sport permet d’améliorer la qualité du sommeil.
Si vous vous rendez chez votre médecin généraliste pour lui parler de votre anxiété, il commencera toujours par essayer d’analyser l’origine de cette anxiété. Que ce soit une anxiété passagère liée à un événement bien précis ou une anxiété chronique, il vous conseillera toujours en premier lieu de faire de l’exercice physique.
Effectivement, le sport est sans doute l’un des meilleurs remèdes naturels contre l’anxiété et les troubles anxieux les moins développés. L’activité physique permet au corps de sécréter des quantités importantes d’hormones qui, en saturant les récepteurs du cerveau, vous rendent plus heureux et empêchent temporairement l’anxiété de gâcher ce bonheur.
Une activité sportive raisonnable et régulière peut donc aider à repousser l’anxiété sur le long terme. Mais pas à traiter le problème sur la durée. On ne peut donc pas considérer le sport comment un traitement naturel de l’anxiété.
En plus de ces conséquences directes, le sport a des conséquences bénéfiques indirectes. L’activité physique permet de libérer les tensions liées à l’anxiété. Les muscles fatigués se relâchent et on peut s’endormir plus facilement. Votre sommeil est également plus profond et donc plus réparateur.
Vous vous réveillez en meilleure forme et vous combattez le cercle vicieux de l’anxiété provoquant de la fatigue, laquelle entraîne ensuite plus d’anxiété.
Bien réguler sa température
En matière de traitement naturel de l’anxiété, ce qui suit est un conseil qui peut vous sembler un peu étrange à première vue, mais il est absolument essentiel.
Le froid favorise l’apparition de tensions musculaires et n’aide pas à se détendre. Quand vous êtes chez vous ou au travail, assurez-vous de ne pas avoir froid pour limiter la sensation générale d’anxiété.
À l’inverse, la chaleur n’est pas idéale pour dormir. Pendant le sommeil, le corps baisse sa température. C’est la raison pour laquelle on a toujours besoin d’être couvert. Pour s’endormir plus rapidement, on préserve donc une température un peu plus basse dans la chambre.
Le lit doit pouvoir se réchauffer suffisamment vite pour ne pas vous faire souffrir, mais il ne doit pas être chaud au point de vous étouffer et de vous empêcher de dormir.
Faire des exercices de respiration
Chez les personnes anxieuses, les exercices de respiration peuvent faire des miracles. Ils sont très faciles à maîtriser et peuvent se pratiquer un peu partout. On peut même faire certains exercices de respiration très discrets en public.
En fait, il n’y a pas de grand secret à apprendre en matière de respiration. Si ce n’est que celle-ci ne peut pas être considérée comme un traitement naturel de l’anxiété.
En matière de technique de respiration, vous devez simplement vous concentrer pendant 5 minutes sur votre respiration et sentir l’air parcourir votre nez, votre gorge, vos poumons, etc. Grâce à cela, vous vous concentrez quelques minutes sur une réalité tangible et rassurante, bien loin des pensées parasites anxiogènes.
Vous pouvez aussi pratiquer la respiration ventrale. Il s’agit de gonfler votre ventre en insufflant (respirer) l’air par le nez jusqu’à ce que votre ventre soit pleinement rempli d’air. Attention, il ne s’agit pas de faire rentrer l’air dans vos poumons mais bien de gonfler votre ventre d’air. Une fois fait, vous expirez doucement – relâchez – l’air par la bouche.
Vous renouvelez cette technique de respiration pour gérer l’anxiété à deux ou trois reprises, pas plus. Sinon, vous risquez d’avoir des vertiges mineurs, ou une légère sensation d’ivresse.
Concrètement, ces exercices permettent de vous forcer à calmer votre respiration, ce qui, mécaniquement, calme aussi votre rythme cardiaque et vos angoisses. Ils permettent également d’arrêter le mouvement parfois incontrôlable des pensées anxiogènes pour vous ramener à la réalité et ainsi vous aider à y faire face rationnellement et avec pragmatisme.
En termes de traitement naturel de l’anxiété ou, à tout le moins, pour calmer l’anxiété, il est très utile d’apprendre ces exercices de respiration. Vous pouvez les utiliser dans votre quotidien, à chaque fois que vous êtes face à une situation anxiogène. Pour cela, vous devez trouver un lieu relativement calme et isolé pour y faire ces exercices en quelques minutes.
On conseille également de pratiquer ces exercices tous les matins, à titre préventif, pour limiter les risques d’apparition de l’anxiété.
Pour comprendre l’impact des exercices de respiration, il faut savoir que l’anxiété se nourrit du sentiment d’hyperstimulation du cerveau. Elle apparaît quand vous vous sentez dépassé(e) par une situation qui vous paraît insurmontable.
Ainsi, il existe un petit appareil susceptible de vous aider à gérer votre anxiété : le Zenspire®. Je vous laisse le soin d’apprécier l’outil mais, une fois n’est pas coutume, il s’agit seulement d’une aide et, en aucun cas, d’un traitement naturel de l’anxiété.
Dans le cadre d’un trouble anxieux plus sévère, l’anxiété est généralisée parce que le cerveau produit ses propres pensées irrationnelles qui font de chaque situation un sommet insurmontable.
Là où les exercices de respiration sont efficaces, c’est qu’ils permettent de concentrer votre attention sur un élément uniquement. À travers le contrôle de votre souffle et l’observation mentale de votre corps, vous réalisez que l’essentiel se trouve en dehors des émotions qui vous accablent.
Même une situation compliquée est toujours surmontable si on a l’esprit clair et qu’on y consacre tout le temps nécessaire.
Prendre le temps de méditer
Si on devait résumer grossièrement, la méditation est une version améliorée des exercices de respiration. Elle vous prend plus de temps, mais elle permet également de gérer en amont l’anxiété sans attendre d’être face à une situation difficile.
Tout comme les exercices de respiration, la méditation est une discipline accessible à tous. Mieux encore, on ne peut pas échouer quand on médite. Même si vous ne prenez que dix minutes par jour pour vous asseoir, écouter votre souffle et inspecter mentalement votre corps, vous méditez.
Quant à la difficulté de se concentrer, ne vous en formalisez pas. C’est justement bien cela méditer : rappeler à l’ordre son esprit chaque fois qu’il s’égare pour lui apprendre à ne plus s’enfuir automatiquement vers des pensées anxiogènes et leur effet boule de neige.
Manger mieux et suffisamment
C’est désormais un fait bien connu : en ce qui concerne le traitement naturel de l’anxiété, l’alimentation a un impact majeur sur nos humeurs et notre santé psychique.
Bien manger signifie prendre soin de son système digestif. Il faut donc manger des produits les moins transformés possible et favoriser les fibres à la viande.
Enfin, vous devez également manger des quantités adaptées. Beaucoup de personnes anxieuses ont un rapport difficile à la nourriture, que ce soit parce qu’elles mangent trop ou pas assez. Cette compensation par la nourriture est un cercle vicieux où l’appétit répond à l’anxiété et le fait de manger en produit davantage.
Les bienfaits des massages contre le stress
Un bon massage réalisé par une praticienne bien être certifiée et compétente est sans doute l’une des meilleures méthodes naturelles pour lutter contre l’anxiété.
Le massage permet de réduire les tensions musculaires et pousse votre corps à sécréter de nombreuses hormones lesquelles sont excellentes pour votre santé physique et psychique.
Mais je ne le répéterais jamais assez : quelle que soit votre hygiène de vie, cela ne peut pas être, au sens littéral du terme, considéré comme un traitement naturel de l’anxiété.
Limiter l’impact des écrans sur votre santé mentale
Il est important de prendre en compte l’impact des écrans sur notre anxiété.
Au-delà des informations et des images qu’ils relaient et qui peuvent être anxiogènes, les écrans émettent de la lumière bleue. Cette lumière perturbe notre cycle circadien et abîme la qualité de notre sommeil et, comme vous le savez sans doute, un mauvais sommeil favorise l’anxiété.
Pensez donc à réduire l’exposition à la lumière bleue avec des lunettes ou des filtres spéciaux. Surtout, coupez les écrans au moins deux ou trois heures avant de vous coucher. Pour vous accompagner au lit, préférez toujours la compagnie d’un livre ou d’un magazine.
Demander l’aide d’un comportementaliste
L’anxiété est difficile à gérer parce que les patients qui en souffrent se sentent souvent seuls et abandonnés. Les médecins se retrouvent rapidement démunis face à des cas qui ne justifient pas un suivi psychiatrique ni prescription médicamenteuse lourde.
La psychothérapie est une bonne solution comme traitement naturel de l’anxiété, mais elle n’offre généralement pas de résultats concrets avant plusieurs années. Beaucoup de personnes anxieuses n’ont pas l’énergie de mener un travail thérapeutique aussi long.
L’aide d’un comportementaliste est donc particulièrement adaptée dans le cadre du traitement naturel de l’anxiété. La thérapie comportementale permet de comprendre les origines de l’angoisse et de modifier la réaction du patient à ses manifestations en quelques mois, voire quelques semaines.
Il s’agit donc du meilleur traitement naturel de l’anxiété. C’est le plus efficace, le plus simple et le plus rapide (16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois).
Comment se sortir de l’anxiété naturellement ?
Les personnes les plus anxieuses et celles qui souffrent d’un trouble anxieux qui leur pourrit la vie au quotidien sont souvent désespérées parce que le sport et les exercices de respiration ne suffisent pas. Ne vous considérez surtout pas comme un cas désespéré si vous êtes concerné(e) !
D’expérience, je sais que bien des professionnels comme des adeptes en tout genre vont vous inviter à pratiquer la cohérence cardiaque, la méditation et bien d’autres techniques de relaxation, et elles ont raison.
Elles n’ont pas tort à ceci près que cela ne soigne en rien de façon naturelle les troubles anxieux. Cela fait diminuer vos symptômes, lesquels, tôt ou tard, resurgissent.
Pour autant, sachez qu’il n’est pas de trouble anxieux dont il est impossible de se débarrasser. Il vous suffit de trouver le traitement naturel de l’anxiété le mieux adapté à vos besoins.
A l’inverse, se satisfaire de compléments alimentaires ou d’astuces naturelles pour calmer l’anxiété, c’est comme de changer les pneus de sa voiture en utilisant une marque à bas coût. Tôt ou tard, vous allez « le payer ».
A ce propos, je crains qu’il n’y ait une volonté déchainée chez une partie de la population d’aller au plus simple et au plus vite sans se préoccuper des conséquences. C’est un peu comme l’utilisation mal maitrisée des réseaux sociaux.
On veut communiquer vite, sans libre arbitre, sans filtres, et les conséquences de ces comportements qui relèvent autant du déni de la réalité que de comportements assez infantiles ne sont pas sans répercussions.
Ma petite aparté étant terminée, sachez que dans l’immense majorité des cas, la meilleure manière de soigner naturellement l’anxiété, c’est de demander l’aide d’un comportementaliste.
La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto permet aux personnes anxieuses de venir à bout de leurs pensées irrationnelles et de leur inquiétude permanente en quelques semaines seulement.
Comment guérir l’anxiété naturellement ?
La grande question est donc de savoir comment guérir de l’anxiété naturellement sachant que toutes les solutions proposées ci-dessus sont des solutions qui vous permettent de gérer l’anxiété mais pas de la traiter.
La différence réside dans le fait que, dans le 1er cas, vous essayez par des actions diverses de faire diminuer l’anxiété. Dans le second cas, il s’agit du traitement naturel de l’anxiété ce qui favorise une élimination totale des troubles anxieux.
En ce qui concerne la plupart des patients dont je me suis occupé dans le cadre de la thérapie comportementale, la plupart avait derrière eux un cheminement important en termes de consultations thérapeutiques. Qui chez un psychologue, qui chez un psychiatre, qui encore chez un sophrologue.
Ce sont autant de démarches compréhensibles à ceci près qu’elles prennent du temps, coûtent en énergie comme en argent et, pour autant, les résultats sont loin d’être à la hauteur de votre investissement.
Sans doute avez-vous vous souvent entendu parler de thérapie comportementale.
Issue de la thérapie brève, cette démarche postule que vous n’êtes pas responsable de votre anxiété. Partant, que cette dernière est le résultat de la relation entretenue entre vous et votre environnement.
Il ne s’agit alors pas de savoir pourquoi vous êtes une personne anxieuse, mais de comment faire pour vaincre l’anxiété. Cette démarche trés constructive facilite le traitement naturel de l’anxiété d’une façon particulièrement efficace et rapide : moins de 3 mois.
En 2004, l’Institut National de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) a réalisé une étude comparative des différentes formes de traitement thérapeutique (homéopathie, psycho dynamisme, psychanalyste, thérapie comportementale).
Il en ressort que l’approche comportementale est la thérapie la plus utilisée comme traitement naturel de l’anxiété. C’est la plus efficace dans le traitement des troubles anxieux et dépressifs.
Cette approche fait ses preuves depuis toujours. Elle connait trois vagues :
La 1ère vague
Elle se fonde sur l’ensemble des comportements des personnes. C’est le début des années 80.
La 2è vague
Elle est centrée sur l’aspect cognitif. La cognition est définie comme l’ensemble des connaissances, des croyances, et des représentations mentales propres à un être humain. Il s’agit également de l’ensemble des mécanismes par lesquels une personne apprend une information puis, la traite, la mémorise ou la stocke et, enfin, l’utilise.
Cette deuxième vague insiste sur la prise de conscience des liens qui existent entre les pensées et les émotions. Son objectif est de modifier l’ensemble des pensées dysfonctionnelles dans le but de rendre meilleur l’état émotif, la perception émotionnelle.
La 3è vague
Elle ne se focalise pas totalement sur la modification des pensées. En matière de traitement naturel de l’anxiété, elle se sert de la technique d’exposition avec inhibition de la réponse automatique d’évitement.
Cette technique consiste à – mentalement – mettre le patient face aux situations redoutées selon un protocole structuré et prévisible. Mais attention : il ne s’agit pas là d’exercices d’exposition à proprement parlé.
Le traitement naturel de l’anxiété sans médicaments
Entre tous les modes thérapeutiques (psychiatrie, médicaments, psychanalyse, psychologie clinique, psychothérapie), il est souvent difficile d’identifier le meilleur traitement naturel de l’anxiété.
Moi qui fût un grand anxieux, j’ai essayé toutes les méthodes précitées. Si certaines avaient un impact au cours d’une période donnée, aucune n’a réussi à traiter l’anxiété de façon pérenne.
C’est alors que je me décourageais qu’il m’a été suggéré d’essayer l’approche comportementale.
Pendant des mois, je me suis bien gardé de prendre rendez-vous. J’étais fatigué de toutes ces thérapies et ne croyait plus en aucune. Force m’a été de constater que j’avais tort.
En matière de thérapie comportementale appliquée au traitement naturel de l’anxiété, Il s’agit de permettre au patient de débloquer sa vision de situations anxiogènes, des plus simples aux plus compliquées.
Par l’utilisation de techniques comportementales paradoxales, le patient finit par adoucir puis se débarrasser de l’anxiété. Par la même occasion, il développe une vision plus réaliste des différentes situations de stress.
Le programme thérapeutique comportemental est établi en accord avec le patient. Celui-ci prend donc une part active dans sa guérison.
Comment j’ai guéri de l’anxiété naturellement
Au bout de quelques mois de résistance au changement et de tentatives de contrôle acharné de mes symptômes d’anxiété, j’ai fini par prendre rendez-vous avec un comportementaliste dont, bien plus tard, je serais un confrère.
Quand je parle de peur de changer, j’avais – je pense – surtout peur de ne pas savoir être heureux et serein une fois mon anxiété éliminée.
Immédiatement, l’approche thérapeutique de ce thérapeute m’a surprise. Il ne cherchait pas à me faire identifier pourquoi j’étais anxieux mais plutôt dans quelles circonstances je l’étais et quel était mon comportement en pareilles situations pour contrôler mon anxiété.
Pourquoi vous ais-je parlé de peur du changement dans le paragraphe précédent ?
Tout simplement parce-que, fort de mon expérience personnelle comme de mon expérience professionnelle en ma qualité de thérapeute comportemental, je ne sais que trop que beaucoup de gens sont convaincus que rien, ni personne, ne peut leur permettre de bénéficier d’un traitement naturel de l’anxiété qui soit réellement efficace.
J’ai moi même expérimenté cette situation. J’étais convaincu d’être, en quelque sorte, condamné à subir mon anxiété. Un peu comme tous ces gens qui pensent que devenir propriétaire immobilier est réservé aux personnes riches, ou à celles ayant un apport suffisant (ce qui, à l’heure et au jour auxquels j’écris cet article n’est pas faux…).
C’est une erreur d’appréciation basée sur un manque d’informations fiables d’une part, et sur la construction d’un possible que l’on ose pas envisager d’autre part.
Le meilleur moyen d’avancer c’est de se donner les moyens d’accéder à un traitement naturel de l’anxiété. Oui, mais comment ?
En osant le changement, tout simplement. C’est à dire de penser et d’agir en considérant que le changement ne peut pas être pire que le problème lui-même.
Cela vous pose un problème ? Alors, posez vous cette question :
« Que puis-je craindre de pire que mon anxiété à compter du moment où je me sens mieux ?« .
Quand vous aurez la réponse, ou sans attendre d’y répondre, faites le moi savoir.