Comment gérer ses émotions efficacement ?

Comment gérer ses émotions efficacement ?

Il n’est pas trés loin ce temps où, pour moi, gérer ses émotions était une langue étrangère voire barbare.

J’ai souffert des années durant avec l’impression vive et répétée de n’être qu’un ovni social. Les autres me semblaient savoir faire, alors pourquoi pas moi ? J’aurais tant aimé savoir ce que je sais maintenant, c’est à dire que j’étais un hypersensible.

Nous sommes dans une société, un système, où savoir gérer ses émotions relève de l’injonction. En toute situation, et ce dans tous les domaines de nos vies, ordre nous est donné de gérer nos émotions.

Puisqu’un tel ordre nous est donné, c’est donc qu’il y a une, ou des raisons, à cela, partant, la question se pose de l’utilité de gérer ses émotions.

J’évoque cette question à propos d’une façon adaptée à notre environnement social, affectif, professionnel, etc. Pour répondre à cette question, il m’apparait nécessaire de prendre en compte l’impact de nos émotions sur certains éléments de nos vies respectives.

Par extension de s’interroger de savoir comment gérer ses émotions quand on est une personne anxieuse.



Ne pas gérer ses émotions n’est pas sans conséquences

Sur le plan social, une recherche universitaire prouve que les personnes qui ont du mal à gérer leurs émotions ont des relations de moins bonnes qualités. Elles ont moins d’amis et plus de conflits, et elles sont moins appréciées par leur entourage.

Ainsi, imaginez une personne qui est constamment en colère ou qui ne fait que s’apitoyer sur son sort. Aimeriez-vous sa compagnie ?

Sur le plan sanitaire, il est démontré qu’en raison du stress, gérer ses émotions de façon inappropriée conduit à des troubles tels que l’asthme, les maladies cardiovasculaires, le diabète et même le cancer.

Si vous avez du mal à adopter la bonne méthode pour gérer vos émotions, vous avez moins de chance d’être heureux. Si vous accumulez des sensations et des attitudes négatives, vous êtes finalement vidé(e) de votre énergie physique et morale, énergie indispensable à votre bien-être.

Ne pas réussir à gérer ses émotions fait baisser vos performances dans tous les domaines de votre vie. Qu’il s’agisse de scolarité, de l’université, d’un contexte professionnel, affectif, sentimental, familial. ou économique.

Ainsi, un problème de jalousie maladive repose sur une difficulté patente à gérer ses émotions dont la principale est l’anxiété et, partant, l’absence de confiance en soi.

Bien gérer ses émotions, c’est s’attacher à une certaine qualité comportementale, c’est ressentir de la satisfaction dans la plupart des choses que vous entreprenez.

Je souhaite vous aider à atteindre cet objectif, à produire de la qualité comportementale, à en éprouver du plaisir. En conséquence, je vous invite à prendre connaissance ci-après de 4 exercices qui participent à bien gérer ses émotions.

Je vous rappelle que les émotions expriment votre ressenti intérieur. Elles sont des réactions mentales susceptibles de vous rendre otage de certaines difficultés. Mais, avec un minimum d’effort, vous maitrisez certaines émotions qui améliorent votre qualité de vie.

Comprendre le cheminement pour gérer ses émotions

Vos émotions sont l’expression extérieure de ce qui se passe à l’intérieur de vous. Les émotions positives sont celles qui se produisent alors que vous vous sentez bien. A contrario, les émotions négatives sont celles qui se produisent alors que vous vous sentez mal.

Qu’elles soient positives ou négatives, essayez d’accepter vos émotions. Laissez-les se manifester et vous offrir la possibilité de mieux les exploiter à votre profit.

Les émotions servent souvent à identifier vos besoins. Elles servent aussi à vous positionner, à adopter un comportement d’acceptation ou de rejet. Elles expriment vos sensations, en bien et en mal, de plaisir ou de douleur.

Par exemple, la peur est un déclic du corps pour signaler l’éventualité, ou l’imminence, d’un danger. Si vous reconnaissez que toutes vos émotions sont utiles, alors vous les traitez avec plus de tolérance. Vous les exploitez avec plus de facilité.

Si vous passez votre temps à redouter la peur, non seulement celle-ci va croître mais, en plus, vous aurez de plus en plus de mal à gérer vos émotions.

Relax Max !

Pour bien gérer ses émotions, il vous faut, surtout et avant tout, être et demeurer calme. Petit exercice pour se faire :

  • Placez une main sur votre ventre,
  • Inspirez profondément par le nez en comptant jusqu’à cinq,
  • Sentez votre ventre se soulever alors que vous inspirez,
  • Expirez par la bouche en comptant de nouveau jusqu’à cinq,
  • Sentez votre ventre redescendre alors que vous expirez.

Je parle de cet exercice de relation dans cette vidéo Youtube :

« Stress et angoisses : Comment éviter une crise de panique ?« .

Cet exercice de relaxation vous aide à mieux analyser votre sensation, son origine, ses manifestations psychiques et physiques., son évolution.

Pourquoi est-il important d'exprimer sa colère?

Après cette analyse, donnez un nom à votre émotion. Est-ce de la colère, de la culpabilité, de l’angoisse, voire de la tristesse, ou encore de la peur ?

Vous ressentez plusieurs émotions à la fois ? Prenez le temps de clairement les identifier. Ensuite, séparez les, distinguez les les unes des autres et ne les niez pas. En les acceptant, vous gagnez en autorité, en pouvoir, comme en capacité à mieux les dompter.

Analyse objective pour gérer ses émotions

Pendant 15 minutes, écrivez tout ce que vous ressentez. Soyez honnête avec vous-même quand vous écrivez.

Plus vous êtes honnête, plus vous êtes en mesure de contrôler vos émotions. En écrivant, il vous est plus aisé d’avoir un regard objectif sur les situations qui sont à l’origine de vos troubles.

Au cours de votre rédaction, vérifiez que vous n’avez pas pris votre perception négative des choses pour la réalité. Voyez combien ce que vous écrivez est basé sur des faits objectifs, ou combien cela ne correspond qu’à votre point de vue.

En lisant les détails de vos sentiments couchés sur papier, il vous sera plus facile de détecter certaines pensées erronées puis, de les rectifier si besoin.

Maintenant, écrivez une réponse à une ou des questions que vous vous posez.

Supposez que vous adressez cette réponse à un(e) ami(e). Cette personne de confiance que vous informez de vos craintes. En retour, vous bénéficierez de ses conseils.

Dans votre réponse, soyez indulgent(e) envers vous-même. Analysez rationnellement ce que vous écrivez et partez uniquement des faits pour vous prodiguer des conseils avisés et bienveillants.

Si vous le souhaitez, enregistrez-vous. Quand vous aurez fini d’exprimer à haute voix vos ressentis émotionnels, écoutez l’enregistrement puis décelez tous les propos non constructifs, et reprenez l’enregistrement jusqu’à 3 fois.

Relisez, ou réécoutez, votre réponse. Puis, mettez la de côté, et distrayez-vous. Après une bonne nuit de sommeil, reprenez votre réponse. Cette fois, vous l’aborderez avec un esprit plus objectif.

S’appuyer sur une personne de confiance

Y-a-t-il une personne de confiance à qui vous pouvez ouvrir votre cœur ? De préférence une personne qui connait des épreuves similaires aux vôtres ? Et qui, dans tous les cas, est bienveillante ?

Choisissez un moment opportun pour discuter de ce qui vous arrive avec cette dernière. Elle sait vous comprendre et vous réconforter à la faveur de ses propres expériences ? Profitez-en !

Le simple fait de décrire vos émotions vous libère. Cela nourrit votre bien-être mental et physique. Le témoignage de cette personne de confiance vous aide surtout à apprécier votre expérience avec une note plus gaie, plus motivante. C’est un excellent moyen pour gérer ses émotions.

L’arbre des causes

Imaginons que vous soyez victime de troubles de l’endormissement ou de troubles du sommeil. Dés lors, faites l’inventaire des émotions qui vous empêchent d’avoir un sommeil reposant et réparateur.

Détectez toutes les causes probables qui les entretiennent. Listez toutes les actions qui, à votre sens, peuvent transformer cette situation de façon positive puis agissez conformément à ce que vous identifiez comme solution pour changer votre situation.

Si toutes vos tentatives pour vous libérer de certaines émotions s’avèrent inefficaces, prenez la décision d’aller de l’avant. Convainquez-vous d’avoir fait de votre mieux et tirez des leçons de vos erreurs – de bonne foi -, et de ces épreuves.

Pour faire encore mieux pour vous, allez plus loin encore. Utilisez les bons outils, des outils objectifs. A cette fin, utilisez un programme thérapeutique en ligne pour traiter ces questions (lire à la fin de cet article).

Là où il vous est difficile de découvrir la véritable source de certaines excitations, ce programme thérapeutique et comportemental en ligne vous aide de façon particulièrement efficace. Il vous permet d’apprécier votre situation d’une façon plus objective, et vous aide à gérer vos émotions de façon efficace.

Gérer ses émotions avec 6 disciplines surprenantes

La bonne gestion des émotions se définit par votre capacité à pouvoir vous contrôler. A vous lâcher à bon escient, et cela s’apprend. Vous pouvez faciliter la gestion de vos émotions en utilisant les disciplines ci-après.

Gérer ses émotions avec le yoga

Comment ne plus vous laisser emporter par des réactions primaires ? En pratiquant le yoga !

Cette discipline aide à mieux respirer pour assurer l’harmonie du corps et de l’esprit. Afin de se sentir mieux dans sa peau, le yoga propose des exercices respiratoires à pratiquer cinq à dix fois de suite.

Par exemple, la respiration haletante : c’est une série de petites inspirations en continu suivie d’une expiration profonde.

Il y a aussi la respiration sanglotante : elle consiste en des inspirations qu’on bloque par paliers.

Il y a bien d’autres techniques que je vous laisse le soin de découvrir.

Gérer ses émotions avec le tir à l’arc

Le tir à l’arc permet de mieux se concentrer.

Ce sport offre la possibilité de faire abstraction de tout ce qui vous entoure pour ne fixer que votre cible. Faire le vide autour de soi pour ne se concentrer que sur l’objectif.

C’est une excellente discipline pour savoir prendre de la distance, mettre un frein à tout ce qui vous pollue pour ne vous concentrer que sur un point : l’essentiel.

Gérer ses émotions avec l’aïkido

L’Aïkido est un art martial transformé en un véritable art de vivre. Il a la vertu d’aider à gérer les agressions. L’aïkido apprend notamment à supprimer la crainte d’une agression. Comment ?

En se servant de la force de votre adversaire pour vous défendre. L’aïkido recherche la pureté du geste et de l’esprit. Christian Tissier, professeur renommé d’Aïkido (septième dan) estime qu’avec cette discipline, je cite : «On apprend à être celui qui ne gagne pas. Il y a une vraie noblesse, même dans l’échec».

Gérer ses émotions avec le chant

Le chant a une vertu thérapeutique connue, notamment dans la vie quotidienne, face aux réactions agressives.

Quand vous êtes énervé(e), apprenez à faire des vocalises. Çà calme. La vocalise est une pratique qui consiste à chanter sans articuler des paroles, sans nommer les notes.

Par des exercices répétés, vous parvenez à réduire les contractions musculaires, celles-là mêmes qui génèrent de la tension, de l’épuisement, et d’autres émotions.

En ce qui me concerne, je passe ma vie à chanter, à chantonner, même en sourdine. Tout le temps, partout, et par tous les temps.

Gérer ses émotions en pratiquant l’apnée

L’apnée consiste à suspendre votre respiration sous l’eau, malgré la pression.

Pour y parvenir, il faut travailler votre sang-froid, apprendre à maîtriser votre peur. Hors de l’eau, l’apnée aide à prendre du recul. Cela facilite des réactions émotionnelles plus calmes et réfléchies.

Gérer ses émotions en jouant au poker

Oui, je sais, Cela peut paraître un peu fou.

Au poker, plus les mises sont élevées, plus les sensations sont fortes, et plus il faut savoir les masquer. Le poker est recommandé pour apprendre à se contrôler à 100%.

Le principe de triomphe dans ce jeu est de savoir faire croire à son adversaire qu’il a un jeu différent de celui qu’on tient entre les mains. C’est un jeu des manipulateurs.

Les joueurs estiment que la table de poker est une école de la vie. D’aucuns tiennent le propos suivant : «le contrôle de soi sert au contrôle des autres».

A méditer.


Peur d’échouer : quelle solution à l’atychiphobie ?

Peur d’échouer : quelle solution à l’atychiphobie ?

La photo mise en légende du présent article n’a rien d’innocent.

Il en est ainsi de la société que nous construisons patiemment et dans laquelle l’homme creuse sa tombe. Le même exprime quotidiennement son déni quant à sa peur d’échouer, ce que l’on appelle une atychiphobie, avec pour symptôme son anxiété de performance.

Face à une telle évidence, l’intéressé préfère mettre sa tête dans le sable. C’est l’expression de son déni plutôt que d’agir de façon honnête, adulte et responsable pour lui même pour commencer ce qui vous fait sans doute vous poser question quant à comment surmonter sa peur de l’échec en tant que symptôme d’anxiété.

L’anxiété de performance laquelle induit des croyances limitantes, si l’on se situe dans un cadre socio professionnel, est un trouble généralement constaté chez les adultes dans la période qui précède une évaluation importante. Soit écrit en passant, à propos de ces entretiens d’évaluation, je ne suis pas convaincu que ce soit fait dans les règles de l’art.

C’est toujours un supérieur hiérarchique qui évalue. Inéluctablement, les paramètres subjectifs sont autant de biais susceptibles d’aggraver la peur d’échouer, la peur de ne pas être à la hauteur, partant, d’avoir à en subir les conséquences comme la peur de travailler dépression. Quant à assumer, c’est une autre histoire.

Dès lors, l’angoisse d’échouer est le lot commun de femmes et d’hommes perfectionnistes lesquels sont soucieux de précision et de concision, et ce dans chacune de leurs actions et décisions.

Autant de façons d’être et de faire qui ont pour fonction de les rassurer mais qui donnent un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré puisque ce besoin n’a jamais de cesse. CQFD.

Dans cet article, découvrez la définition et les origines de ce trouble anxieux qu’est la peur d’échouer et, pour conclure, je vous offre une solution particulièrement efficace pour vaincre la peur d’échouer en lâchant prise.



Définition de la peur d’échouer

Si l’on reste dans le cadre professionnel, la peur échouer est définie comme une anxiété liée aux situations de test et d’évaluations. Elle diffère d’une crise d’anxiété simple ou d’un stress par le fait qu’elle est motivée par une peur irrationnelle de l’échec.

Notre société est de plus en plus rigoureuse envers ses citoyens. Elle exige qu’ils soient « parfaits », comme irréprochables dès lors qu’ils ont une vie et une situation sociale intéressante et stable.

Du coup, beaucoup d’hommes et de femmes sont guidés par le paraître et moins par l’être.

Beaucoup ne semblent motivés que par le besoin de se revendiquer propriétaire de la voiture technologiquement la plus représentative de ce qui se fait de mieux, du poste le plus rémunérateur et le plus valorisant possible socialement.

Dans la même veine, d’être un(e) chef de famille représentatif d’un certain nombre de valeurs, rouler carrosse. Porter des vêtements à la mode, et j’en oublie surement.

Un simili de prise d’otage

Otage de ces nombreuses exigences, l’être humain se lance dans une concurrence inconsciente entre les autres et lui-même voire contre lui-même. Il tient à obtenir toutes ces choses pour démontrer qu’il réussit.

Alors, cet individu ne fait plus d’efforts au travail pour le plaisir et la satisfaction que cela lui procure mais beaucoup plus pour les honneurs et les bénéfices qu’il ou elle en tire.

L’intéressé devient donc hyper exigeant avec lui-même. Dans certains cas, il n’hésite pas à piétiner les autres pour se faire sa place au soleil, ce qui est un moyen comme un autre de se protéger des ses angoisses ce qui, dans le même temps, instille ce sentiment d’ivresse que procure le pouvoir.

Et dans ce domaine, d’aucuns persistent à confondre autorité et pouvoir.

De tels comportements laissent penser que cette personne est mue, de façon paradoxale, à la fois par le besoin de réussir, mais aussi par la peur d’échouer.

Il devient aisé d’imaginer que l’intéressé(e) souffre de peur de l’échec ce qui fait écho au besoin de reconnaissance, à la peur de ne plus être aimé, comme à l’absence de confiance en soi.

Autant de sujets qui ne sont pas sans rappeler des petits troubles narcissiques.

Les symptômes de la peur d’échouer sont beaucoup plus accentués lorsque la personne intéressée connait des succès dans le domaine de son challenge actuel. Elle veut à tout prix conserver son « palmarès ».

Cette même personne a donc toutes les raisons de s’inquiéter d’en perdre les bénéfices.

Peur de l'échec: Comment en sortir?

Peur d’échouer dans le monde du travail

Le monde du travail est l’environnement le plus touché par la peur d’échouer.

Le contexte économique est de plus en plus difficile pour ne pas écrire instable. Les objectifs fixés aux salariés sont particulièrement élevés alors que les moyens mis à leur disposition diminuent.

Ces salariés semblent sur un siège éjectable, ce qui alimente un sentiment d’insécurité. Comme le veut l’adage, ils sont pressés comme des citrons puis jetés quand ils ne remplissent plus leur office. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il arrive fréquemment que des salariés sont victimes de harcèlement.

Pour faire monter la pression, certains dirigeants mettent en jeu d’éventuelles promotions, des augmentations de salaire, en plus certains avantages déterminés de façons souvent arbitraires voire fondés sur des questions de représentation sociale.

Autant de comportements  qui accentuent rivalités et ressentiments entre salariés ce qui n’est pas de nature à favoriser leur état mental. D’ailleurs, certains d’entre eux sont victimes d’un syndrome d’épuisement.

Les signes ou symptômes de la peur d’échouer, ou de peur de l’échec, sont les suivants :

  • Piètre image de soi,
  • Autocritique négative,
  • Remise en cause perpétuelle,
  • Culpabilité relative à chaque problème survenu,
  • Évitement de certaines tâches,
  • Sueurs froides,
  • Transpiration abondante,
  • Problèmes digestifs,
  • Douleurs intestinales,
  • Migraine,
  • Blackout.

Les origines de la peur d’échouer

Dans la plupart des cas, la peur d’échouer trouve ses origines dans l’enfance :

  • Une éducation trop stricte : Les parents croient souvent bien faire en étant très exigeants avec leurs enfants. Ils mettent la barre très haute pour « les pousser » à donner le meilleur d’eux-mêmes.
  • Ces mêmes parents n’hésitent pas à faire des comparaisons entre leurs enfants et leurs camarades lesquels, parfois, excellent dans un domaine ou dans un autre. Un tel comportement est on ne peut plus toxique.

En effet, cela crée dans l’esprit de l’enfant une comparaison malsaine teintée de jalousie. Il grandit avec et c’est ainsi qu’il rentre dans la vie active.

Cet enfant passe son temps à se comparer aux autres. Il n’a jamais été encouragé pour ses efforts personnels et en vient alors à se dévaloriser, même quand il réussit. C’est un éternel insatisfait.

Même si l’enfant est éduqué dans un environnement qui lui donne confiance en lui-même, l’école participe à le déstabiliser comme à lui faire adopter un comportement inapproprié.

Cela se produit lorsque ses performances sont comparées avec celle des autres élèves ou lorsqu’il est dévalorisé par les enseignants, généralement devant les autres élèves. C’est tellement plus porteur…

Le meilleur moyen de réussir c'est déchouer

Il existe aussi le fait de se sentir méprisé parce-que non écouté.

Le fait de grandir dans un environnement où l’on est constamment jugé par rapport à ses notes, et/ou à l’ensemble d’un comportement scolaire donné, prédispose à vivre une vie adulte au cours de laquelle l’on se juge en fonction de ses performances extérieures.

Dès lors, on ne s’évalue pas par rapport à soi, on s’évalue par rapport à sa peur du jugement des autres.

Quelle solution à la peur d’échouer ?

La première des difficultés consiste à accepter que vous vous ne faites plus que réagir par peur, de façon empirique, et non sur la foi d’objectifs précis, quantifiables, qualifiables, vérifiables (ou very fiables… Oups!).

En bref, il s’agit de reconnaître, et accepter, que vous avez perdu le contrôle et d’agir en conséquence. Suivez mon regard….


Anxiolytiques : pourquoi faut-il faire attention ?

Anxiolytiques : pourquoi faut-il faire attention ?

Au lendemain des drames terribles que sont les assassinats des journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo comme le meurtre d’une policière à Montrouge suivi de la prise d’otage et de l’assassinat de 4 personnes au sein de l’Hyper Casher de Vincennes, il semble que la France, et les français, sont rentrés dans une peur terrible au point que la vente d’anxiolytiques a augmenté de 18,5 % en un espace temps particulièrement court.

Quand je parle d’anxiolytiques, je fais allusion aux médicaments contre l’angoisse, et autres calmants de type benzodiazépines.

Que s’est-il donc passé dans l’esprit de nombre de nos concitoyens ? La France tient le haut du pavé en matières d’usage de médicaments, dont les anxiolytiques. Il y a plus de 3.500.000 consommateurs excessifs ou dépendants de médicaments. Une paille…

Je m’intéresse beaucoup aux questions relatives aux anxiolytiques. J’en ai moi même consommé une quantité industrielle tout au long de mon parcours personnel lequel, comme vous le savez peut-être, a été parsemé d’angoisses et d’anxiété en plus de fatigue et sensation d’être saoul (vertiges anxieux).



Quelle est la vocation des anxiolytiques ?

Les anxiolytiques sont des médicaments utilisés contre l’anxiété et aussi contre l’angoisse. Différentes substances composent ces médicaments lesquels, de fait, ont des effets plus ou moins bénéfiques en cas d’angoisses ou d’anxiété.

Les anxiolytiques sont des tranquillisants que l’on appelle aussi des benzodiazépines.

Les plus connus de ces anxiolytiques sont :

  • Alprazolam,
  • Lexomil,
  • Lyznxia,
  • Lorazepam,
  • Serestat,
  • Temesta,
  • Valium.

Ils sont prescrits en fonction d’un certain nombre de paramètres médico psychiques (symptômes, antériorité médicale du patient, corpulence, etc.).

Toutes ces substances ont donc pour vocation d’aider les patients à ne plus souffrir de ces angoisses, ou de troubles anxieux. Il est important de noter que ces médicaments sont dotés d’un principe de demie vie.

Ainsi, chaque molécule produit un effet en fonction des symptômes et de la physiologie du patient. Mais une partie de cette molécule fait un autre voyage. Ces médicaments ne sont donc pas sans risques.

Une partie de la molécule agit pendant un temps donné sur le patient. L’autre partie de molécule, le résidu, se fixe sur les cellules grasses du cerveau et des reins. Cela signifie que chaque médicament a une demie vie lequel principe s’associe à un second principe, celui du relargage.

Je m’explique.

Le principe de demie vie des anxiolytiques

Chaque molécule, qu’elle soit ou non un anxiolytique, est considérée comme un médicament par les professionnels de la santé. Cela signifie qu’il est nécessaire de mesurer, qualifier et contrôler à la fois les usages et les effets dudit médicament.

Un médicament est déclaré comme tel en fonction de ses composants naturels ou non, et ceci, dès lors qu’ils sont identifiés comme des substances plus ou moins toxiques, voire dangereuses.

Chaque médicament est produit sous contrôle. Cela s’inscrit dans des processus plus ou moins industriels. Ceux-ci sont placés sous l’autorité médicale de professionnels reconnus.

Ces démarches aboutissent à une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) laquelle est délivrée par le Ministère de la Santé. Cette démarche est importante pour les raisons qui suivent.

Les anxiolytiques, comme tous les autres médicaments, sont dotés d’un principe de demie vie. En clair, cela induit que les personnes qui se les font prescrire sont susceptibles d’être victimes d’un relargage brutal et spontané dans l’organisme.

Ainsi, une personne qui prend des anxiolytiques bénéficie d’une partie de l’effet du médicament. Cette substance agit sur un endroit ciblé du corps et aura – ou pas – l’effet clinique souhaité.

Cette première partie de l’anxiolytique est donc comptabilisée sur sa cible. Une autre partie s’égare sur des cibles diverses, et sans que cela procure d’effets spécifiques.

Effets secondaires et risques des anxiolytiques

Cette autre partie de l’anxiolytique s’appelle un « résidu » lequel génère ce que l’on appelle la demie vie du produit. En fonction d’un certain nombre de facteurs, ce médicament fait l’objet d’un relargage brutal dans l’organisme.

Cela dépend de la molécule elle même, de l’état d’imprégnation du patient comme de sa masse musculaire et, enfin, d’une question hygiène de vie. Je vous laisse donc imaginer les conséquences physiologiques et psychiques pour le patient.

Au lendemain des attentats odieux dont je vous parlais plus haut (janvier 2015), les gens consomment beaucoup plus d’anxiolytiques. Pour avoir un effet durable, ces molécules sont prescrites pour 3 semaines au minimum, pour une durée de 3 à 6 mois, ce qui pose la question du sevrage.

A quoi servent les benzodiazépines?

En effet, beaucoup de gens arrêtent de prendre ces anxiolytiques de façon spontanée ce qui génère des problèmes d’équilibre psychique.

Beaucoup de ces personnes, auto sevrées et sans suivi médical, décompensent au bout de quelques jours ce qui fait qu’elles vont plus mal après qu’avant l’arrêt du médicament.

Ceci pose la grave question de la prise de ce type de médicaments. Ces derniers ont pour vocation d’aider les personnes souffrant d’angoisses, d’anxiété ou de stress à faire diminuer les symptômes dont elles sont ponctuellement ou durablement affectées.

Or, dans le cas qui nous occupe, il s’agit d’une très forte augmentation de la prescription et de la vente d’anxiolytiques au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher de Vincennes. Que déduire de cet évènement dans les évènements ?

Les anxiolytiques : une solution temporaire à l’anxiété

Je m’en voudrais d’être cruel, ou agressif, mais les professionnels de la santé mentale n’ont pas attendu les recommandations de la HAS.

Ils ont bien compris que les benzodiazépines ne sont pas une solution sur le long terme pour traiter l’anxiété. Il en existe d’autres comme l’homéopathie et ceci bien que, fort récemment, il y ait eu de fortes controverses à propos du traitement par homéopathie.

La France peut s’enorgueillir d’héberger plus de 3.5 millions de pharmacodépendants alors que nous connaissons les dangers encourus du fait de prescriptions médicamenteuses inadaptées.

Prendre un « calmant » pour apaiser la douleur est un comportement bien légitime. Il convient que cela ne soit pas la seule et unique réponse à plus forte raison quand il s’agit d’angoisse, de crise d’angoisse ou d’anxiété puisque, fondamentalement, l’idée consiste à retrouver un cycle positif de production des hormones du bonheur.

Il est de coutume de prescrire ces médicaments « en cas de besoin ». Essayons de ne pas traduire par « autant de fois que j’en ai envie, quand j’en ai envie » au prétexte du meilleur antidépresseur pour lanxiété.

Les recommandations discutables de la HAS

Si j’en crois les recommandations de la HAS, l’intérêt des anxiolytiques, communément appelés benzodiazépines, est maintenu. Je le comprends au sens émotionnel du terme, mais il conviendrait que cela ne soit pas la seule et unique réponse, à moins qu’il soit clair – transparent – que cela profite aux laboratoires pharmaceutiques ?

Labo ou pas labo, il n’en demeure pas moins que les benzodiazépines génèrent une forte accoutumance. Pas plus tard qu’hier, j’ai conversé avec un patient qui prend jusqu’à 12 comprimés par jour de Lexomil ®, lequel comprimé est du Bromazépam.

Ce médicament est sécable en 4 parties. Chaque jour, des millions de personnes en consomment dans le monde. Alors, imaginez ce qu’il en est depuis sa mise sur le marché par les Laboratoires Roche en… 1970.

Ce médicament induit une forte dépendance. Dès lors, je me pose des questions quant aux professionnels de santé qui prescrivent cet anxiolytique sans attention particulière.

C’est bien gentil de dire qu’il faut prescrire avec parcimonie mais j’aimerais un changement chez les membres de la HAS, ceux-là même qui recommandent de moins utiliser les benzodiazépines. Dès lors, qu’ils participent à éduquer personnels soignants et malades. Alors, les dangers du Bromazépam seront compris et mieux expliqués.

Une meilleure information liée aux anxiolytiques

Peut-être les membres de la HAS pourraient-ils inviter soignants et soignés à plus consulter des professionnels de l’approche comportementale ? A moins que cela n’angoisse les intéressés ? Ainsi, ils prendraient l’avantage social et médical que leur confèrent leurs prescriptions lesquelles prescriptions seraient, de fait, plus contrôlées.

Un peu comme les intellectuels de l’Éducation Nationale qui pondent les programmes pédagogiques.

Ils les conçoivent sans que je sois certain que, dans leur réflexion, ils aient pris acte des contraintes pédagogiques liées au développement de nos charmantes têtes blondes, ni, sans trop consulter les enseignants.

Dans le même temps, on peut imaginer que le stress induit par un contexte socio-éducatif délétère justifie la prise de Bromazépam chez les profs.

Mais bon, c’est une autre histoire.

La médecine douce - Définition de la médecine douce

Le sevrage médicamenteux des anxiolytiques

Si vous souhaitez arrêter les anxiolytiques, il ne faut surtout pas vous arrêter de votre propre initiative ans consulter votre médecin traitant. Ce type de médicaments génère une dépendance assez forte.

Je vous recommande donc vivement de ne faire ni de l’auto médication ni de vous sevrer seul(e). Vous risquez de souffrir le martyr comme beaucoup de ces personnes désemparées qui m’appellent à l’aide à ce propos.

Beaucoup d’entre elles sont victimes de symptômes de sevrage particulièrement pénibles. Le plus important de ces symptômes étant une résurgence trés importante des symptômes d’angoisse, ou des symptômes d’anxiété.

En conséquence, si vous souhaitez arrêter de prendre des anxiolytiques et ainsi retrouver confiance en vous, je vous suggère de consulter votre médecin et, dans le même temps, de bénéficier de mon programme thérapeutique en ligne.

N’oubliez pas qu’arrêter un médicament contre l’angoisse sans suivi ou prise en charge thérapeutique est un non sens.


Hormones du stress : pourquoi les surveiller toutes les 5 ?

Hormones du stress : pourquoi les surveiller toutes les 5 ?

Le stress révèle toujours une source de questionnements inépuisables. Nous en parlons tous les jours de façon informelle, un peu comme si nous parlons de la pluie et du beau temps.

Effectivement, le stress est une situation connue de tous mais savez-vous que les symptômes que vous ressentez face à des situations angoissantes sont dus à la sécrétion de ce que l’on appelle des hormones du stress et que ces situations anxiogènes, plus ou moins répétées, favorisent l’anxiété ?

Dès lors, une question s’impose : comment réduire les hormones du stress ?

Je comprends que n’ayez pas de réponses à cette question, du moins pas encore, et pas si tôt, à plus forte raison si vous ne travaillez pas dans les domaines de la santé mentale.

Mais il est quand même important de savoir de quoi il s’agit quand vous parlez de stress ou quand vous dites : « Je suis stressé« .

En effet, les hormones du stress sont liées au mode de fonctionnement du cerveau de chacun(e) et, partant, à nos personnalités respectives.

Alors, je vais m’employer à répondre aux questions ci-après :

  • A quoi sont liées ces hormones du stress ?
  • Quels sont les mécanismes psychiques et chimiques qui participent à votre stress ?
  • Comment ces hormones du stress sont-elles sécrétées ?
  • Comment faire pour gérer son stress ?


Quelles sont les 5 hormones de stress ?

Il y a 5 principales hormones du stress sécrétées par l’organisme pour réagir aux situations d’angoisse ou d’anxiété.

Ce sont les suivantes :

  • ACTH,
  • Adrénaline,
  • Ocytocine,
  • Vasopressine,
  • Cortisol.

Hormone N°1 – L’ACTH, Adréno Cortico Trophic Hormone

L’ACTH est sécrétée par l’hypophyse antérieure, une glande située au milieu du cerveau.

Son rôle est d’activer la croissance et le développement de la glande corticosurrénale. Sa sécrétion fluctue en fonction des moments de la journée. Elle atteint son pic le matin et le soir.

Hormone N°2 – L’adrénaline

Vous en avez sûrement déjà entendu parler.

C’est la fameuse hormone qui accélère votre cœur, et vous fait courir – entre autre – quand vous êtes en face d’un danger. Aussi appelée épinéphrine, elle est sécrétée par les glandes surrénales.

Elle est libérée dans le sang dans les situations de peurs et de colères intenses.

La sécrétion se passe en 3 étapes principales :

  • Détection d’une situation stressante.
  • Envoi d’un signal à l’hypothalamus qui est le centre des émotions situé à la base du cerveau.
  • Envoi d’un message nerveux aux glandes surrénales puis libération de l’adrénaline.

Elle appartient au groupe des catécholamines. L’adrénaline a également un rôle de neurotransmetteur dans le système nerveux. Elle permet le passage rapide des informations entre les cellules nerveuses.

L’adrénaline est responsable de symptômes physiques tels que :

  • Tachycardie : c’est à dire accélération du rythme cardiaque avec augmentation des battements du cœur.
  • Hypertension artérielle.
  • Augmentation du taux de glucose dans le sang.
  • Indigestion.
  • Dilatation des pupilles (mydriase).
  • Mains moites.

Depuis les années 1900, l’adrénaline n’est plus seulement considérée comme une hormone de stress.

Elle fait également partie de l’équipement d’urgence du personnel médical puisqu’elle est utilisée pour réagir face aux AVC et aussi aux chocs anaphylactique ou encore aux œdèmes.

En obstétrique, elle diminue les contractions utérines ce qui évite les fausses couches.

Hormone N°3 – L’ocytocine

L’ocytocine est une hormone qui influe le comportement d’une personne en société et, plus encore, dans ses relation avec les autres.

Cette substance est sécrétée par l’hypothalamus. Elle est stockée dans l’hypophyse puis libérée uniquement en cas de besoin.

L’ocytocine joue un rôle central dans les relations d’attachement entre une mère et son enfant mais également entre les individus d’une façon générale. Elle induit également la baisse du taux de cortisol dans le sang.

Hormone N°4 – La vasopressine

La vasopressine est une hormone du stress encore appelée hormone antidiurétique. Elle influe sur la régulation aussi bien des fonctions urinaires que de la pression sanguine.

Hormone N°5 – Le cortisol

Le cortisol est une hormone du stress qui mérite une attention particulière. Cette hormone joue plusieurs rôles dans la réaction de l’organisme face à des situations anxiogènes.

Après la sécrétion de l’adrénaline où l’organisme est porté à son maximum, le cortisol est sécrété pour transformer les réserves de graisse en sucre pour la production d’énergie.

Ensuite, le cortisol dirige cette énergie dans les muscles ou dans tout autre endroit adéquat en fonction du stimulus auquel vous êtes confronté(e).

En situations de fortes angoisses, la sécrétion de cortisol maintient un équilibre énergétique dans votre organisme.

Le problème est que, quand vous êtes trop souvent confronté(e) à des situations de stress, vous risquez un dérèglement dans la sécrétion du cortisol. Au lieu d’en sécréter uniquement dans les situations dangereuses, votre organisme le fait à la moindre situation embarrassante.

Il en est ainsi que vous soyez bloqué(e) dans les bouchons, que vous ayez peur d’un simple cafard, ou que vous ayez beaucoup de tâches à exécuter dans une journée.

Dès lors, votre organisme sécrète encore et toujours du cortisol et pas toujours de façon opportune. Cette sécrétion excessive est dangereuse pour votre santé et votre bien-être.

Sur le long terme, cet excès entraîne des maladies importantes : diabète de type 2, lié au surpoids, voire des cancers. Dans plusieurs cas. Il est également à la source d’une sensation de fatigue quotidienne accompagnée de maux de tête.

Si vous ne vous soignez pas rapidement, vous n’êtes plus efficace dans votre travail ou dans certaines tâches du quotidien. Vous êtes constamment épuisé(e) même après une bonne nuit de sommeil.

Comment gérer les hormones du stress ?

Si vous ressentez l’un des symptômes de stress évoqué ci-dessus, je vous invite à bénéficier d’un accompagnement thérapeutique pour traiter votre stress.

Vivre constamment angoissé(e) vous détruit à petit feu au-delà du fait que cela ruine votre bien-être. C’est un élément destructeur pour votre santé physique.

Pour éviter toutes les conséquences d’une absence de prise en charge adaptée, je vous invite à consulter un(e) spécialiste ou mieux, plus simple, et moins onéreux, d’utiliser un programme thérapeutique et comportemental en ligne.

Une telle méthode s’appuie sur l’approche systémique de Palo Alto. C’est l’une des thérapies stratégiques et brèves les plus en vogue actuellement et cela n’est pas anodin. C’est une approche thérapeutique réputée très efficace contre toutes les formes de troubles anxieux et dépressifs.

Apparue en France au XIXe siècle, l’approche comportementale est le fruit de trois vagues.

Chacune apporte son germe à cette thérapie révolutionnaire telle qu’elle se pratique actuellement. La toute première vague apparait dans les années 50, et repose sur une analyse des comportements et de leurs changements.

La seconde vague se concentre sur l’ensemble des cognitions. Elle intervient sur la modification des pensées automatiques afin d’éviter les douleurs tant psychiques que physiques.

La troisième et dernière vague se pratique aujourd’hui.

Elle débute dans les années 90 et donne une place importante aux émotions en plus d’établir un lien entre dimension cognitive et comportements.

Je vous rappelle que le comportement consiste en une réponse donnée à une sollicitation externe ou interne dans un contexte et un environnement spécifique.

L’approche systémique de Palo Alto consiste donc en un traitement, court et particulièrement efficace, qui se résume en 4 grandes étapes.

Étape N°1 – Recherche des causes des hormones du stress

C’est l’examen des causes du stress ressenti par le patient.

Cela en détermine les sources précises. A cette étape, le programme thérapeutique en ligne identifie ce qui pose problème. Il en est de même en ce qui concerne les réelles causes de vos troubles psychiques : c’est la phase de contextualisation.

Étape N°2 – Recherche théorique de solutions à propos des hormones du stress

A l’aide d’exercices spécifiques, rapidement, vous déconnectez, ou inhibez, votre relation au stress perçu.

Ainsi, de façon étonnante et particulièrement rapide, vous comprenez comment objectiver, et de quelle façon ne pas, ou plus, être impacté(e) par des situations sources d’angoisses.

Étape N°3 – Traumatismes et sécrétion d’hormones du stress

Votre stress n’est pas une réponse due au hasard.

Cette réponse est conditionnée par des éléments constitués les uns après les autres au gré de votre évolution sociale, familiale, professionnelle ou économique.

Les tentatives répétées qui sont les vôtres pour éviter le stress et partant, pour agir en fonction de la sécrétion des hormones du stress, sont souvent liées à des traumatismes constitués dans votre passé.

Si d’aucuns pensent que ces traumatismes ne sont rien en comparaison de la guerre en Syrie, il n’en demeure pas moins qu’ils constituent des freins à une évolution positive et constructive puisqu’ils vous empêchent d’agir et vous font réagir.

Dès lors, vous accédez à des moyens rapides pour mettre un terme définitif à ces traumatismes comme aux réactions que vous avez. Vous adoptez des comportements beaucoup plus objectifs, partant, beaucoup plus constructifs et vous renforcez estime de soi et confiance en soi.

Étape N°4 – Minimiser la sécrétion d’hormones du stress

Une fois satisfaites les étapes 1 à 3, puis la 4ème, et dernière étape, vous expérimentez un comportement adulte et responsable.

Ce type de pratique comportementale ne se réalise pas n’importe comment sachant qu’il ne s’agit, en aucun cas, d’exercices d’expositions. Dans le respect de vous même, vous exprimez vos limites et vous vous affirmez.

Un tel programme thérapeutique et comportemental en ligne se déroule sur un maximum de 8 semaines.

Dès la 3ème semaine, vous en ressentez les bénéfices. Cela signifie que vos hormones du stress retrouvent leur équilibre naturel. Ainsi, vous diminuez vos symptômes de stress d’au moins 50% en moins de 15 jours.

Progressivement, vous suivez simplement les consignes thérapeutiques qui vous sont données. A cette fin, vous vous appuyez sur chaque exercice comme sur chaque vidéo explicative. Les uns et les autres sont accessibles dans votre espace personnel sécurisé.

Mais avant que vous ne deveniez membre de ce programme, permettez moi de vous expliquer de façon sommaire le fonctionnement du cerveau en lien avec la sécrétion de cortisol, cette hormone du stress.

Relation entre le cerveau et les hormones du stress

Le cerveau est un truc génial, extraordinaire. C’est une sorte d’unité centrale, de poste de commandement dont les modalités de fonctionnement technologiques demeurent assez obscures.

La neurologie a fait bien des progrès mais il subsiste encore des zones d’ombres. A ce propos, je pense que fort peu d’entre elles seront mises en lumière dans les décennies à venir.

Du coup :

  • Que sait-on vraiment de cet organe exceptionnel et nébuleux qu’est le cerveau ?
  • En quoi les informations qu’il détient conditionnent la plupart de nos réactions ?
  • Dans quelles mesures la plupart des domaines de votre vie sont-ils conditionnés par le cerveau, cet extraordinaire calculateur logique ?

Un mode de fonctionnement binaire

Du jour de votre conception à celui où vous lisez le présent article, votre cerveau n’a eu de cesse d’accumuler des informations liées à toutes vos expériences de vie, qu’elles soient désagréables ou agréables.

Ces expériences génèrent 2 comportements :

  • La fuite
  • Le combat

Pour faire simple, la fuite correspond à un comportement d’évitement par rapport ce qui est ressenti comme un mal, une douleur, comme un problème, et dont vous devez vous protéger.

Le combat a pour vocation de vous amener au plaisir, au bien-être. Vous vous battez « pour ».

Chaque chose que vous faites ou vivez depuis que vous êtes né(e) est intégrée dans la zone « douleur » ou « plaisir ». En fonction de ces 2 éléments, le cerveau vous fait réagir d’une façon ou d’une autre : fuir pour vous protéger, ou combattre pour éprouver du bien-être.

Ce sont ces comportements qui conditionnent les modalités de fonctionnement de ce qu’il est convenu d’appeler : le cerveau reptilien.

Le cerveau et la personnalité

Comme vous le savez sans doute, un animal ne fait pas dans le social ou le politiquement correct.

L’animal, nonobstant la satisfaction de ses besoins primaires (manger, se reproduire, etc.), cherche toujours à survivre, à se protéger.

C’est ainsi qu’est structurée son mode de fonctionnement, ce que j’appelle « sa personnalité fonctionnelle » (dussè-je faire hurler les puristes).

En ce qui vous concerne, au fur et à mesure de votre vie, vous « complétez » des cases qui font votre personnalité fonctionnelle et affective (au sens de l’émotion).

Celle-ci est constituée des éléments ci-dessous :

  • Culture,
  • Expériences de vie,
  • Environnement (social, géographique, économique, affectif, etc),
  • Religion,
  • Éducation,
  • Mode de vie,
  • Image de soi,
  • Image des autres,
  • Peur du jugement.

Chacune de ces cases complétée vous fait réagir d’une façon ou d’une autre. Si vous recevez une éducation au cours de laquelle les émotions sont quelque peu mises de côté, il y a des chances pour que vous ayez de la misère (bonjour Québec!) avec ce que vous ressentez.

Dès lors, vous réagissez en essayant de contrôler vos émotions. Pourquoi ? Tout simplement pour des questions qui relèvent de l’image que vous avez de vous comme de celle que vous renvoyez aux autres (cf. la peur du jugement).

Réalité et imaginaire

Ce type de réaction émotionnelle pose donc la question de la reconnaissance.

Par peur de perdre l’approbation, vous craignez que l’on voit que vous êtes angoissé(e) ou anxieux(se), et que vous soyez jugé(e) pour cela.

Vous allez donc vous employez à contrôler ce que vous ressentez pour que cela ne soit pas visible des autres, pour faire bonne figure en somme, pour ne pas vous donner en spectacle.

Au début, çà marche.

Ça fonctionne parce-que le cerveau n’y voit que fort peu de désordre par rapport aux informations qu’il possède à votre sujet. Rappelez vous les notions de fuite ou de combat, les notions de bien ou de mal.

Au début, le cerveau ne « dit rien » parce-que ce type de dysfonctionnement est intégré au système.

C’est ce que l’on appelle l’homéostasie d’un système.

L’homéostasie est à considérer comme une sorte de variable d’ajustement. Cela signifie que n’importe quel système, le cerveau y compris, accepte qu’il y ait des petites entorses à la règle et n’en fait pas un problème.

Une Ferrari qui roule comme une 2 CV

Le problème c’est quand votre système est mis à mal par des tentatives répétées de contrôle.

Ces tentatives de solutions mettent le cerveau en difficulté. Cela perturbe le bon équilibre fonctionnel de votre système nerveux central lequel ne manque pas d’exiger de vous un comportement adapté pour retrouver ses modalités fonctionnelles habituelles, son équilibre interne.

Ainsi, face à une angoisse ou à de l’anxiété, la plupart des gens réagissent en essayant d’augmenter le contrôle des informations reçues de sorte à ne plus en souffrir.

Plus vous faites çà, plus vous réagissez, plus le cerveau comprend que vous ne comprenez pas, et le cerveau déteste çà.

Confronté à ce type de situation, votre système nerveux central augmente l’intensité de la douleur psychique ou physique que vous ressentez. Il exige de vous un comportement adapté à son besoin : l’équilibre.

Mais il y a un problème.

Vous ne savez pas vraiment ce que le cerveau souhaite, ni l’intensité réelle du problème perçu par lui, et vous vous faites berner. Vous pensez bien faire en réagissant, et vous tombez dans ce que vous cherchez précisément à éviter.

Le cerveau exige de vous un comportement approprié pour qu’il conserve ses modalités de fonctionnement originelles.

Si vous ne faites pas comme le cerveau l’exige de vous, c’est la catastrophe. Le SNC (système nerveux central) augmente l’intensité du problème et vous, vous perdez le contrôle du contrôle.

Reprogrammer les connexions émotionnelles

Tranquillisez vous, il existe des moyens simples pour traiter ce type de problème et retrouver ce que j’aime à nommer « la paix de l’esprit ».

Ce que j’essaie de vous expliquer aujourd’hui, c’est que votre cerveau fonctionne comme un ordinateur. Un cerveau, c’est binaire. S’il y a de mauvaises connexions internes ou externes, l’ordinateur se plante, comme un cheval devant un obstacle.

Mal drivé, un cheval vous mène à la faute. Mais le cheval n’est pas responsable de ce dysfonctionnement. C’est votre façon d’être et de faire qui contrevient au bon fonctionnement du cheval. A titre d’exemple, je pense au refus de saut pendant une course d’obstacle.

Ce n’est pas le cheval qui est en cause quand il refuse de sauter un obstacle. C’est la cavalière ou le cavalier qui a donné des ordres inappropriés – contradictoires – qui font que le cheval stoppe ses fonctions car cela ne correspond pas à ses modalités de fonction. Cela crée du désordre dans son cerveau, donc, il s’arrête net.

En ce qui vous concerne, vous n’êtes pas responsable de vos dysfonctionnements émotionnels ni de leurs conséquences. En effet, comment voulez-vous savoir faire quelque chose qu’on ne vous a pas appris ?

L’histoire de la dystonie de fonction

Je me rappelle d’un musicien qui souffrait de ce que l’on appelle : une dystonie de fonction. C’est un mécanisme corporel qui ne fonctionne plus – ne répond plus aux ordres du cerveau – alors que l’organe lui-même n’est nullement altéré.

Ce musicien n’arrivait plus à jouer de son instrument. Les membres dont il avait besoin pour jouer de la musique refusaient de fonctionner au contact de l’instrument, alors que, sans l’instrument, ces membres fonctionnaient tout à fait normalement.

Que se passait-t’il ? Tout simplement, le cerveau buguait face à des informations contradictoires qui rajoutaient au problème de ce patient.

Ce monsieur avait vécu une situation traumatique dans le cadre de ses activités musicales.

Depuis lors, il s’évertuait à ignorer cette situation, à faire comme si de rien n’était. Du coup, pour exprimer le dysfonctionnement, et exiger une sorte de ré équilibrage, le cerveau empêchait cette personne de jouer de son instrument.

Très rapidement, nous comprenons le mécanisme du problème (je fais allusion à la contextualisation dont je vous parle souvent).

Tout aussi rapidement, nous trouvons une solution à ce problème grâce à l’approche comportementale. Progressivement, et naturellement, nous « débloquons » le cerveau de ce monsieur, lequel, depuis lors, a repris ses concerts.

Soit écrit en passant, vous pouvez faire la même chose et obtenir tous les bénéfices souhaités dans tous les domaines de votre vie.

Pour toutes questions, commentaires ou partage d’expérience, vous connaissez la « procédure » : utilisez le formulaire en dessous de cet article.

Merci de votre confiance. Prenez bien soin vous.


Maux de tête liés à l’anxiété : comment s’en débarrasser ?

Maux de tête liés à l’anxiété : comment s’en débarrasser ?

Qui n’est pas victime de maux de tête ? Quelle personne ne s’est pas interrogée sur l’origine de ses maux de tête ou de ses migraines alors que rien ne peut les expliquer ? Qui n’a pas consulté son médecin traitant parce-qu’il a souvent mal à la tête ?

L’origine des maux de tête comme de la migraine est multiple. Contextuelle, environnementale, physique, psychique, et j’en oublie.

Le plus souvent, ce type de douleurs est lié à un stress, partant à de l’anxiété ou à des angoisses chroniques. Le fait de le savoir ne permet pas pour autant de les contrôler. Dès lors, chercher une solution relève d’une gageure.

D’ailleurs, ne dit-on pas : « Çà me prend la tête« .

Les céphalées n’ont pas nécessairement à voir avec les migraines, les céphalées de tension ou les névralgies d’Arnold.

Ce dont vous souffrez, c’est un bon vieux mal à la tête dont vous ne savez ni comment ni pourquoi il arrive, ni combien de temps il dure.

Il vous handicape, vous met parfois plus bas que terre, accapare votre esprit et génère des tempêtes sous votre crâne. Dans la même veine, il vous détourne de vos objectifs, et ce d’autant plus quand on est atteint par les vertiges liés à de l’anxiété, ou d angoisse le soir.

A titre d’information, les douleurs à l’estomac procèdent des mêmes intentions et reposent sur les mêmes articulations.

Alors, pour vous aider à reprendre le contrôle de votre vie, je vous explique comment soigner ces douleurs à la tête grâce à l’approche systémique de Palo Alto.



1 stratégie simple pour éliminer le mal de tête

La première réaction des personnes qui souffrent de maux de tête est de prendre un médicament de type Ibuprofène, aspirine ou Doliprane.

Comme d’habitude, le médicament traite le problème en surface mais pas le fond du sujet. La douleur va revenir, c’est une question de temps.

Dès lors, comment faire pour l’éliminer ? Quelle stratégie adopter pour enlever ce casque trop étroit qui vous serre le crâne ? Avez-vous pensé à l’approche comportementale ?

L’approche comportementale est une thérapie stratégique brève particulièrement efficace pour soigner les maux de tête en tant que symptômes d’anxiété.

Cela débute par l’identification des processus. Il s’agit d’encourager un changement de perception face aux symptômes ce qui vous aide à percevoir l’importance de votre pathologie et à construire une nouvelle relation à votre environnement.

Les objectifs de la thérapie comportementale se répartissent sur plusieurs axes :

  • Diminuer l’ensemble des comportements douloureux,
  • Favoriser un coping* actif,
  • Améliorer l’auto-efficacité,
  • Corriger les attitudes d’ignorance de la douleur : par exemple, éviter de demander de l’aide, de se reposer à l’excès ou encore la prise de médicaments au coup par coup, ou le catastrophisme.

Maux de tête et coping

Le coping se caractérise par la mise en place et l’utilisation de divers outils et moyens comportementaux stratégiques pour réduire les facteurs de stress et pour apprendre à contrôler les stress internes ou externes que vous vivez. En effet, ils sont trop consommateurs d’énergie et vous épuisent.

Maux de tête et suivi comportemental

Accompagné par le thérapeute, ou à l’aide du programme comportemental en ligne que vous utilisez, vous précisez l’ensemble des comportements sur lesquels travailler et les émotions à corriger. Au cours du traitement, les cognitions et les croyances sont ajustées afin d’être en adéquation avec la réalité.

Les stratégies comportementales auxquelles vous accédez facilitent l’affirmation de soi. En effet, votre problème est la suite logique d’un conflit interne, d’une difficulté à résoudre certains problèmes auxquels vous êtes confronté(e).

Les outils utilisés sont les suivants :

  • Information,
  • Éducation,
  • Acceptation,
  • Résolution des problèmes par séquençage,
  • Décentrage,
  • Distraction,
  • Identification et utilisation de ressources intérieures,
  • Appropriation.

Pour guérir un mal de tête persistant d’origine psychologique, l’approche stratégique et brève comportementale modifie votre perception quant à des inquiétudes considérées comme excessives. Vous objectivez, ne prenez plus les choses trop à cœur du moins plus au point de vous en rendre malade.

Ainsi, vous dédramatisez les événements qui se passent dans votre vie.

Comment lâcher prise sur ses maux de tête ?

Comme beaucoup de gens, il se peut que vous soyez sous tension parce que vous n’arrivez pas à accepter ce que vous ne pouvez pas changer.

L’approche comportementale vous aide à y arriver, à accepter votre impuissance en face de certaines choses. C’est le principe même du lâcher prise.

Une telle démarche permet de stopper les amplifications et les ruminations liées à vos problèmes, lesquels sont source d’angoisse, et provoquent un mal de tête.

Désormais, vous les appréhendez sous l’angle de la réalité. Progressivement et naturellement, vous corrigez les anciens schémas cognitifs présents dans votre esprit.

Vous stoppez les reproches quasi automatiques que vous vous adressez lesquels fatiguent votre cerveau inutilement.

Pour information, vous bénéficiez de ce même type de procédure en utilisant le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu pour vous (voir plus bas).

Comment ne plus souffrir de maux de tête ?

Le coaching comportemental aboutit à l’amélioration totale de votre condition physique.

  • La relaxation,
  • Une bonne gestion du sommeil,
  • La gestion adaptée du stress,
  • Le maintien des comportements acquis..

…sont autant de stratégies comportementales qui permettent de traiter le mal de tête autant sur la forme que sur le fond.

Par exemple, à l’aide de mon programme en ligne, vous travaillez sur les processus psychologiques de la douleur.

Très simplement et facilement, cela vous aide à fonctionner de façon plus constructive, tout en jouissant davantage de la vie puisque, désormais, vous vous épargnez la douleur réactive.

Cette approche vous aide également à modifier votre comportement face aux éléments déclenchant les maux de tête.

Quand vous êtes confrontée(e) à ces facteurs, vous êtes victime de stress et persuadé(e) que les migraines ne sont pas loin. Or, c’est bien ce stress là qui déclenche vos maux de tête ou votre migraine.

Grâce à l’approche comportementale, vous prenez conscience de ces processus et vous court-circuitez la montée de l’angoisse.

Par exemple, ce n’est pas parce qu’il y a du bruit autour de vous que vous allez forcément avoir mal à la tête. Vous gardez votre calme et gérez la situation. Vous êtes dans le contrôle positif et constructif, pas dans la prise de médicaments qui ne résout rien.

Autant de façon d’être et de faire que vous appliquez en cas de migraine pour vous sentir mieux.

Pourquoi a t'on mal à la tête?

Origine physiologique des maux de tête

Il existe plusieurs formes d’explications quant à l’origine des maux de tête. Pour certains professionnels de la santé, la douleur ressentie provient de la tétanisation des muscles comme lors d’une crise de tétanie.

Au-delà d’un certain seuil de contraction, cela provoque le déclenchement de signaux douloureux dans les terminaisons nerveuses, celles là mêmes qui gèrent la douleur et qui sont situées dans les tendons et les fuseaux musculaires.

Avoir mal à la tête peut-être causé par des contractions musculaires. Celles-ci empêchent le flot sanguin d’irriguer normalement le cerveau, et ces contractions sont la cause des fortes douleurs que vous ressentez.

Ce processus physiologique implique le système vasculaire au niveau du crâne et du cerveau, ainsi que des neurotransmetteurs comme la sérotonine.

Ils sont susceptibles d’être causés par des troubles hormonaux. Je pense au syndrome prémenstruel, à la ménopause, et aussi à dysménorrhée, c’est à dire des règles douloureuses.

Par ailleurs, les migraines sont éventuellement le symptôme de maladies graves ou chroniques comme :

  • Rhumatisme,
  • Maladie des yeux,
  • Hypertension artérielle,
  • Sinusite,
  • Affections dentaires.

Ces symptômes se ressentent physiquement, alors que leur origine est physiologique.

Causes et origine psychologique ou psychique des maux de tête

Le cerveau est le centre de communication de l’homme ce qui contribue à définir son individualité. Le cerveau, ou système nerveux central, est donc le centre de contrôle à travers lequel transitent toutes les émotions.

Ainsi les hormones de stress comme le cortisol jouent un rôle important dans l’apparition des maux de tête qu’il s’agisse d’un événement malheureux, d’un divorce, d’un décès ou de harcèlement au travail.

D’ailleurs, stress et anxiété sont un signe potentiel de dépression ou d’une angoisse sous-jacente. Les muscles du cuir chevelu, du cou, et du visage, se resserrent et se contractent ce qui provoque spasmes et douleur comme quand on a l’impression d’avoir, je cite : « Mal aux cheveux« .

Grande tension, concentration extrême, obstination, refus de lâcher prise, sont autant de causes probables à ceci près que dans les cas précédemment cités, la douleur est, en règle générale, de courte durée.

Pour les cas les plus violents, et les plus prolongés, les causes possibles sont la peur ou un sentiment d’insécurité tous deux facteurs de troubles anxieux qui nous invitent à nous interroger quant à comment guérir l’anxiété.

Ainsi, je pense à une personne qui se sent menacée ou en danger, confrontée à diverses situations qu’ elle ne contrôle pas. Elle est inéluctablement victime de ce type de problème.

Quand les causes sont liées au passé, il se peut que les événements présents provoquent un phénomène de résonance, une sorte d’écho.

Dès lors, vos douleurs intra crâniennes ont une origine psychologique, et affectent le psychisme de la personne qui en souffre.

Bien sur, si vous avez des questions ou besoin de précisions au sujet des maux de tête ou à propos des migraines, n’hésitez pas à me solliciter ou à laisser votre commentaire en-dessous de cet article.