Comment vaincre une phobie et s’en débarrasser ?

Comment vaincre une phobie et s’en débarrasser ?

Beaucoup de personnes se demandent s’il est possible de vaincre une phobie. Avec certitude, je vous réponds par l’affirmative.

En réalité, la phobie n’est que le résultat d’un conditionnement négatif de l’esprit. C’est un comportement réactif. En effet, la phobie est le résultat d’une peur que l’on évite de façon progressive en y trouvant, bien évidemment, un intérêt.

C’est une stratégie de contrôle dont on fini par perdre la maitrise au point de venir phobique. Cela signifie qu’initialement il s’agit d’un comportement actif (gérer la situation) qui cède le pas à un comportement réactif lequel peut aller jusqu’à la crise de panique.

Dès lors :

  • Quelle méthode employer pour se débarrasser d’une phobie ?
  • Faut-il prendre des médicaments et, partant, consulter un médecin psychiatre ?
  • Ou, plutôt, consulter un psychologue ou faire confiance à la thérapie comportementale ?

Autant de questions auxquelles je m’emploie à répondre ci-après.

La phobie est une peur irrationnelle et paralysante. Bien que ses symptômes psychologiques et physiques sont nombreux et handicapants, il est facile de soigner la phobie même s’il est vrai que certaines phobies gâchent le quotidien des patients qui en souffrent.

Heureusement, les troubles anxieux et phobiques se soignent très bien aujourd’hui. Les techniques disponibles sont nombreuses et variées, et chaque patient y répond différemment et il ne faut pas se retenir d’en essayer plusieurs.

Qu’il s’agisse de la peur de conduire, de celle de parler en public (glossophobie), de phobie sociale, de phobie d’impulsion, ou de phobie dentiste, vous accédez ici à des explications quant au mécanisme de votre problème, mais aussi, et surtout, à des solutions.



Peut-on soigner une phobies seul(e) ?

Vaincre ses phobies seul(e) n’est pas recommandé, mais ce n’est pas impossible. En fait, vous devez comprendre que vos phobies sont le résultat d’un traumatisme provoquant des pensées irrationnelles.

Si vous êtes phobique, vous n’êtes pas capable de penser clairement face à l’objet de votre peur. Sans aide, vous n’avez donc aucune prise sur vos peurs et vous ne pouvez pas les affronter pour les dépasser.

Malgré tout, certaines personnes souffrant de troubles anxieux et de phobies parviennent à se déconditionner toutes seules. Mais le risque est qu’une phobie en remplace une autre. Un travail de méditation et de maîtrise de la respiration peut aider à conserver son calme pendant que l’on explore ses peurs et ses traumatismes.

C’est un travail long et souvent douloureux. Je ne saurais que trop vous recommander de demander de l’aide.

Comment traiter une phobie ?

Le problème de la phobie réside, pour partie, dans le fait que la personne installe, consciemment ou pas, une stratégie qui lui permet de se sentir plus en sécurité par rapport à un problème donné. L’idée de départ est intéressante mais force est de constater que, le temps aidant, la personne atteinte de phobies perd le contrôle du contrôle.

Cela signifie que la personne phobique renforce son contrôle au gré du temps qui passe parce-que le sentiment de sécurité diminue d’autant. Ce qui hier était un bénéfice devient un problème aujourd’hui et donne un résultat inverse à l’effet initial.

La phobie dont une personne est victime n’a rien d’innocent. C’est souvent un point à considérer comme traumatique, comme objet phobique. C’est utile et important.

Chacune de ces phobies – si étonnantes qu’elles sont – a un lien, une signification, avec le traumatisme initial.

Il en va ainsi d’une patiente atteinte de la phobie des oiseaux. Elle habite Paris et a tous les motifs d’être particulièrement gênée.

Comment prendre le contrôle d’une phobie ?

A propos de cette jeune femme, et en travaillant à l’aide de l’approche systémique de Palo Alto, l’approche comportementale permet de comprendre que l’ornitophobie dont elle est victime a une signification symbolique.

En effet, son traumatisme initial trouve sa source dans une rupture sentimentale brutale. Rupture au cours de laquelle, au moment même de l’annonce de la rupture, une envolée d’oiseaux a lieu ce qui, sur le moment, la terrorise.

Comme quoi, rien n’est jamais innocent et tout mérite d’être pris en compte, même s’il s’agit d’un élément qui semble assez insignifiant.

Nous vivons tous avec des phobies plus ou moins prononcées, les plus communes étant celles concernant les araignées, les serpents ou l’altitude.

Bien que l’arachnophobie, ou l’acrophobie soient parmi les phobies les plus fréquentes, il en existe une assez spécifique : la phobie sociale.

Il me semble important de faire un lien entre cette forme de phobie et son axe principal : la honte et culpabilité.

En effet, trop souvent, les personnes qui me contactent souffrent de ce qu’il est aussi convenu d’appeler de l’anxiété sociale. Ainsi, ces personnes m’expliquent combien les deux émotions précédemment citées rajoutent à leur problème.

Comment soigner une phobie ?

Traiter une phobie, laquelle est souvent aggravée par des troubles obsessionnels compulsifs (toc), nécessite une compréhension de la personnalité de sa victime.

L’approche comportementale est un outil extraordinaire pour comprendre les mécanismes liés à l’expression de cette forme d’angoisse. C’est en identifiant dans quel contexte et dans quel environnement ce problème existe, mais aussi en identifiant et en analysant les tentatives de solution du patient, que l’on peut guérir un phobie.

A titre d’exemple, on peut guérir totalement une phobie d’impulsion.

Nul n’est besoin de prescrire des médicaments pour satisfaire cet objectif. Bien que ce problème génère des troubles dépressifs, voire une dépression, les anti dépresseurs sont de peu d’effets, ou alors, ces prescriptions doivent être accompagnées d’une prise en charge thérapeutique adaptée.

Méthode pour traiter une phobie

En règle générale, de 5 à 7 consultations suffisent pour vous assurer un traitement définitif. Au cours du travail thérapeutique, il est très important de s’assurer que l’objet phobique ne se transfère pas en un autre problème. C’est précisément ce que facilite l’approche comportementale telle que je la pratique depuis presque 30 ans.

Quoi qu’il en soit, il y a souvent une similitude entre le problème dont vous souffrez, ce trouble phobique, et l’angoisse. C’est la raison pour laquelle je vous invite à consulter les article liés à l’angoisse et aux crises d’angoisses au sein de ce blog.

Si vous souffrez de peur de vous faire du mal, ou de peur de faire du mal aux autres (phobie d’impulsion), vous trouverez toutes les informations nécessaires à ce propos (origines, causes et traitement).

Comment guérir une phobie ?

Une phobie apparaît généralement suite à un événement traumatisant (accident de la route, morsure de chien, etc.). Pour guérir une phobie, le patient doit donc faire l’effort de rationaliser sa peur pour mieux la comprendre et mieux l’affronter.

Ensuite, il lui est possible de se confronter de façon mentale progressive à l’objet de sa phobie pour s’immuniser progressivement.

Ce fonctionnement en deux étapes (d’abord l’analyse, puis le travail de mithridatisation) est la base de la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto.

A titre de comparaison, elle donne un résultat de 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois. La tcc (thérapie cognitive et comportementale) n’obtient que 10 cas résolus sur 17 en 2 à 3 ans.

Actuellement, on considère la méthode comportementaliste de Palo Alto comme la plus efficace et la plus rapide. Elle permet de bien se débarrasser d’une phobie en quelques semaines seulement, quelques mois tout au plus.

Au cours de ce travail, le patient doit néanmoins être très actif.

Avec l’aide du thérapeute, ou celle d’un programme thérapeutique en ligne, c’est à lui de travailler pour comprendre le mécanisme de ses comportements phobiques de sorte à objectiver.

Ainsi, le patient limite l’impact de cette peur irrationnelle en conservant son sang-froid grâce à la certitude que le danger analysé est contrôlé. L’exposition mentale progressive à l’objet de la phobie permet ensuite d’insensibiliser définitivement le patient.

Les comportements d'un(e) phobique face à la phobie

Comment soigner une phobie ?

A la faveur de bien des articles écrits et publiés dans ce blog, je vous précise les différents moyens de soigner l’angoisse.

Ainsi, je vous explique en quoi la psychiatrie n’est pas nécessairement le meilleur mode d’intervention thérapeutique. J’évoque aussi les problèmes que pose la prise de médicaments.

Un médecin psychiatre a pour vocation de diagnostiquer un ou des troubles au sens du DSM V.

En fonction de ce diagnostic, le médecin prescrit des médicaments. Ceux-ci ont pour fonction que le patient ne soit plus affecté par les symptômes de la phobie.

La prise de médicaments (anxiolytique, neuroleptiques, hypnotiques ou anti dépresseurs) n’est pas sans conséquences. Je vous rappelle qu’une prescription de ces médicaments nécessite une prise en continu pendant un délai de trois semaines a minima pour avoir un effet thérapeutique.

Ensuite, un tel traitement médicamenteux dure au minimum 6 mois voire un an, quand ce n’est pas plus longtemps.

Si vous saviez le nombre de personnes qui viennent à mon cabinet alors qu’elles sont sous médicaments depuis des années, sans améliorations notables, vous seriez édifié(e).

En conséquence, je considère que les médicaments et la psychiatrie ne sont nullement adaptés pour traiter ou traiter une phobie.

Dès lors, comment faire ?

Quelle méthode utiliser pour se débarrasser d’une phobie ?

La palisse nous dit qu’il suffit de trouver la bonne méthode pour décongestionner l’esprit, pour enfin pouvoir dire « au revoir » à la peur de l’avion, des espaces, clos, des araignées, de l’eau, du sang, etc.

Si c’était si simple, vous et moi le saurions. Il existe plusieurs types de thérapies pour arriver à se débarrasser d’une phobie sachant que je ne parle pas de thérapie médicamenteuse.

En effet, dans la gestion des phobies, la thérapie médicamenteuse n’est pas une opportune, à moins que la phobie vous pousse à une dépression par épuisement.

En pareille situation, une prise en charge par un psychiatre et un suivi par un psychothérapeute est recommandée.

Au-delà des traitements anxiolytiques et antidépresseurs prescrits pour aider à gérer la crise quand elle survient, la psychothérapie et les thérapies brèves telle que la thérapie systémique brève de Palo Alto restent les meilleurs moyens pour se débarrasser d’une phobie.

Les médecins spécialistes de la phobie

Selon l’endroit où vous vivez, il n’est pas toujours facile de trouver un comportementaliste ou un psychothérapeute accessible. Bien sûr, il existe des solutions efficaces sur Internet mais beaucoup de patients préfèrent encore un premier contact humain pour affronter leurs phobies.

Dans ce cas-là, vous pouvez toujours vous tourner vers un médecin. Un médecin généraliste peut vous guider vers des professionnels de santé capables de vous aider, qu’ils soient psychiatres ou comportementalistes.

Certains médecins généralistes développent aussi une spécialisation tacite dans différents troubles psychiques. Trouver un médecin généraliste à l’aise avec la question des phobies peut donc aussi être un premier pas important, mais sachez que cette éventualité est fort rare.

La thérapie cognitive et comportementale

Il y a quelques années encore, pour gérer sa souffrance au quotidien, on se dirigeait le plus fréquemment vers une thérapie cognitive et comportementale (TCC).

En effet, sur le moyen ou long terme, celles-ci permettent d’atténuer les symptômes et surtout de se «déprogrammer» (mon dieu que je n’aime pas ce mot…) vis-à-vis de sa phobie.

Ainsi, techniquement, la TCC expose petit à petit la personne phobique à l’objet de sa phobie. Un peu comme si vous deviez progressivement faire copain-copain avec l’araignée qui vous terrorise et qui a pris ses quartiers dans votre maison.

Les exercices se font d’abord de façon imaginaire. Ensuite, et concrètement, sous forme de mises en situation de tâches habituellement déstabilisantes et difficiles. Par exemple : s’approcher au plus près d’un chien.

Autant vous dire que cette approche par exposition prends des mois quand ce ne sont pas des années, et vous font courir le risque d’un échec. Effectivement, ces diverses expositions risquent d’avoir pour conséquence de vous bloquer plus encore dans votre phobie.

La psychothérapie

La psychothérapie est plus complexe que la TCC même si l’objectif final est le même. Son postulat de départ consiste à rechercher les causes d’une phobie.

Au lieu de mettre le patient face à sa phobie comme dans la thérapie cognitivo comportementale, ou de lui donner des outils pratiques pour rapidement vaincre la phobie (cf. Palo Alto), le thérapeute (psychologie clinique) cherche plutôt à mettre le patient en confiance afin qu’il se libère pour trouver les causes de la phobie.

Si la phobie est due à un traumatisme ou à un conditionnement environnemental, le psychologue cherche alors à réparer la blessure créée par le traumatisme. Si la phobie est biologique ou génétique, le travail est encore plus profond.

Cette thérapie prend du temps car il n’est pas évident de mettre un patient phobique en confiance en peu de temps.

La psychothérapie, qu’il s’agisse de consultations chez un(e) psychologue, ou chez un(e) psychanalyste, dure de 3 mois à plus de 5 ans, à raison d’une à deux séances par semaine d’environ 30 minutes chacune, le tout suivant la phobie et le degré de gravité.

Le psychothérapeute peut soigner la phobie

La psychothérapie est une autre méthode très efficace pour lutter contre les phobies.

Là encore, le thérapeute accompagne le patient afin qu’il explore les origines de sa phobie. L’objectif reste de rationaliser la peur en affrontant et en analysant précisément le traumatisme à son origine.

Progressivement, le patient redevient maître de sa peur et la phobie disparaît. La psychothérapie est aussi efficace contre les phobies parce qu’elle permet de traiter les nombreuses causes et autres troubles psychiques qui l’accompagnent bien souvent.

En d’autres termes, elle permet un assainissement complet du psychisme et du rapport à l’angoisse et à la peur. En revanche, cette méthode n’est pas sans inconvénient dans la mesure où on lui reproche souvent des résultats trop lents et trop approximatifs.

Effectivement, la psychothérapie met souvent plusieurs années avant de fournir ses premiers résultats en plus qu’elle exige un investissement important et constant de la part du patient pendant toute sa durée.

L’hypnose pour rééduquer son subconscient

L’hypnose est la thérapie que je vous recommande le plus pour en finir avec une phobie. Tout d’abord, l’hypnose ne nécessite pas que le patient s’ouvre et dévoile la raison de sa phobie.

Le travail réalisé par l’hypnothérapeute a pour fonction d’atteindre le subconscient. Elle dure de 3 mois à 2 ans à raison d’une à deux séances de 45 minutes par semaine. Il s’agit donc de procéder à des suggestions hypnotiques en direction de ce même subconscient.

Au tout début de la thérapie, l’hypnothérapeute doit mettre son patient en confiance pour que celui-ci se laisse guider par les suggestions hypnotiques. Dans le cas contraire, la thérapie est peine perdue.

Encore faut-il être suggestible à l’hypnose, ce qui n’est pas le cas de toute le monde, loin s’en faut.

Soigner la phobie par l’hypnose

L’hypnose est bien une méthode pour lutter contre les phobies.

Certains praticiens n’hésitent pas à afficher des taux de réussite avoisinant les 100 %. Tout en se méfiant de telles statistiques puisqu’elles ne prennent souvent pas en compte les patients qui n’ont pas été réceptifs, les patients phobiques ont tout intérêt à se pencher sur la question.

D’un point de vue cognitif, l’hypnose permet de placer le patient dans les meilleures conditions possibles afin d’affronter ses peurs et les traumatismes responsables de sa phobie.

Guérir une phobie par l'hypnothérapie

L’hypnothérapeute peut alors guider le patient pour lui permettre de mieux comprendre et de dépasser ce traumatisme. La phobie disparaît alors souvent d’elle-même.

D’ailleurs, sans surprise, les comportementalistes sont nombreux à connaître et pratiquer l’hypnose.

Certains thérapeutes l’utilisent plus discrètement en se reposant davantage sur ses fonctionnements fondamentaux que sur des protocoles clairement identifiables. D’autres encore utilisent une technique trés intéressante qui donne d’excellents résultats : le langage hypnotique.

On retrouve souvent cette technique thérapeutique chez un comportementaliste qui pratique l’approche systémique de Palo Alto.

L’approche systémique de Palo Alto

A contrario, l’approche systémique de l’école de Palo Alto donne des résultats sur une durée beaucoup plus courte que la tcc. En l’espèce, je vous rappelle que cette approche est non seulement stratégique mais brève (moins de 3 mois).

La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto vous offre donc de nombreuses solutions pour se débarrasser de sa phobie. A ce stade, il est important que je vous précise ce qu’est la thérapie systémique, stratégique et brève de Palo Alto.

L’approche stratégique et brève pour vaincre une phobie

L’école de Palo Alto doit son nom à la petite ville des États-Unis, proche de San Francisco. C’est dans cette ville, dans les années 50, qu’un groupe de scientifiques d’origines diverses a travaillé autour de théories de la communication et de la relation entre les individus.

L’initiateur de ce travail et père de cette école est Gregory Bateson, zoologue, anthropologue et ethnologue. Il a été influencé par les mathématiciens, pères de la cybernétique, comme Norbert Wiener et John Von Neumann.

Gregory Bateson s’est aussi appuyé sur les travaux de Ludwig Von Bertalanffy, biologiste qui a élaboré la « théorie des systèmes », de Bertrand Russell, père de la « théorie des types logiques », et de Milton Erickson, initiateur d’un langage et d’une approche hypnotique en thérapie.

Il ne faut bien évidemment pas oublier Paul Watzlawick, psychologue américain, théoricien de la théorie de la communication avec ses 5 axiomes de la communication interactionnelle.

Nous construisons le monde alors que nous croyons le percevoir. Ce que nous appelons réalité est une interprétation, construite par et à travers la communication.

Paul Watzlawick

C’est le mélange des genres qui a fait toute la force de l’école de Palo Alto laquelle a apporté un renouveau extraordinaire dans la vision de la communication.

L’une de ces originalités majeures est l’utilisation de l’approche systémique dans le domaine des relations humaines.

Adapté à la communication, au coaching, ou à la thérapie comportementaliste, la thérapie systémique brève de Palo Alto propose des outils stratégiques d’évolution ou de changement, en fonction d’un contexte donné, en agissant sur les interactions.

Quand on parle d’interactions, on parle des relations interpersonnelles de l’être humain avec lui-même, les autres et le monde qui l’entoure.

Souvenez vous de cet adage qui veut qu’un battement d’aile de papillon dans l’hémisphère nord génère un ouragan – ou une tempête – dans l’hémisphère sud.

Pour se débarrasser d’une phobie dans le cadre d’une thérapie brève de Palo Alto, le coach ou le psychologue comportementaliste, s’intéresse au « comment » plutôt qu’au « pourquoi ». Cette recherche des causes historiques de la phobie est l’objet central en psychanalyse.

La psychanalyse est une démarche thérapeutique trés intéressante, mais trés intellectuelle, mais elle prend des années. Par al suite, si tant est que vous identifiez ce « pourquoi », ce n’est pas pour autant que vous aurez la solution à la phobie.

Pour en revenir à l’approche systémique de Palo Alto, l’approche comportementale, le « comment » se traduit ici par l’identification et l’analyse du mécanisme d’un problème donné, dans un contexte ou un autre, et dans un environnement donné. Il s’agit là de mieux comprendre le système en place, ses interactions comme leurs conséquences.

On s’intéresse ici au processus menant à la problématique (le rapport à la réalité, les tentatives de solutions mises en œuvre), plutôt qu’au contenu (la réalité elle-même). Cela permet d’apaiser rapidement ce type de souffrances, de trouver – trés tôt et rapidement – des solutions.

Pour vous, c’est donc l’assurance de parvenir trés rapidement à limiter puis à faire disparaitre les symptômes et les conséquences de votre phobie.

Le protocole que j’utilise dans le cadre de mon programme thérapeutique en ligne pour aider les personnes à se débarrasser de leur phobie, s’appuie donc sur l’école de Palo Alto.

Quelle est la meilleure méthode pour vaincre une phobie ?

Entendons nous bien.

Je n’ai rien contre les psychiatres et la psychiatrie mais il convient d’arrêter de faire n’importe quoi dans la prise en charge d’un certain nombre de problèmes émotionnels quant à savoir comment se débarrasser d’une phobie.

D’une façon générale, en matière de phobie, nous savons ce qui pose problème. En conséquence, il suffit d’identifier le mécanisme d’un problème pour, ensuite, prescrire des exercices comportementaux adaptés pour traiter une phobie.

Il n’est pas nécessaire d’exposer la personne en souffrance à son mal pour lui apprendre – pour ne pas écrire la contraindre à apprendre – à contrôler sa phobie.

Par exemple, quand j’ai peur de quelque chose ou de quelqu’un, j’ai peur. Un point c’est tout. On peut donc me raconter la messe dans toutes les langues que je ne connais pas. On peut aussi essayer de me convaincre que je n’ai pas de raison d’avoir peur, rien n’y fait. J’ai peur, je suis victime d’angoisse et il n’en n’est pas autrement. Je ne le fais pas exprès.

Théorie de la communication pour traiter une phobie

Comment soigner une phobie avec l’approche comportementale ?

Les phobies peuvent être très handicapantes et provoquer de grandes souffrances psychiques et physiques. Heureusement, les patients qui en souffrent ont des solutions très efficaces à leur disposition.

L’Assurance maladie française recommande désormais le recours à la thérapie comportementale. Cette thérapie lutte sur deux fronts en même temps pour vaincre la phobie : les causes comportementales et les causes cognitives.

D’un point de vue cognitif, le comportementaliste aide le patient à analyser et comprendre les causes et le fonctionnement de la phobie. Cela lui permet d’y réagir plus rationnellement et d’avoir les armes suffisantes pour la défaire.

D’un point de vue comportemental, le praticien professionnel va aider le patient à se confronter, mentalement et progressivement, à l’objet de sa peur pour s’y habituer. Grâce aux outils cognitifs, le patient phobique apprend à ne plus réagir et ainsi vaincre progressivement sa phobie.

Souvent, grâce à de tels exercices, la peur disparaît totalement. Si, d’aventure, ce n’est pas le cas, elle diminue suffisamment au point de plus être handicapante.

Les avantages de la thérapie brève

Il existe des moyens très simples pour aider quelqu’un à ne plus souffrir de phobie.

Seule la thérapie comportementale permet cela. C’est la plus efficace des solutions, et cette solution à la phobie commence ici et aujourd’hui.

En l’espèce, je parle d’exercices thérapeutiques qui ont fait leurs preuves. Ils ont pour vocation d’aider la personne à progressivement débloquer son problème de phobie sur un temps très court (moins de 3 mois).

C’est pour cela que l’on parle de thérapie brève.

Il s’agit de faciliter l’identification de la source pour neutraliser son impact traumatique puis de permettre un retour à l’estime de soi et, partant, à la confiance en soi.

Ces exercices sont plus communément appelés des « tâches » dans le domaine de l’approche comportementale.

Ils ont pour vocation de favoriser une solution simple et progressive dans le respect du patient. On procède de la même façon quand il s’agit de timidité laquelle est une autre forme, ou symptôme, d’anxiété sociale.

Qu’est-ce qui déclenche les toc ?

Qu’est-ce qui déclenche les toc ?

La médecine ne connaît pas les causes physiologiques et neurologiques des toc. Certaines études suggèrent qu’un enfant a 8 % de chance de développer des toc si un de ses parents en souffre lui-même.

Dans la population générale, le risque n’est que de 2 %. L’origine partiellement génétique des toc est donc une hypothèse valable, mais dont la démonstration n’est pas encore définitive.

D’un point de vue psychologique, les toc auraient deux origines :

  • Un traumatisme,
  • Le développement progressif d’un trouble anxieux.

Certains traumatismes provoquent des troubles anxieux et des phobies. Dans l’histoire des patients qui souffrent de toc, on trouve souvent la présence d’un traumatisme important, parfois pendant l’enfance.

Pour reprendre grossièrement l’exemple de la porte fermée ou non, un cambriolage particulièrement traumatisant peut favoriser l’apparition d’un toc de ce genre. Par ailleurs, les tocs comptent parmi les nombreux troubles anxieux qu’un patient peut développer.

Or, les troubles anxieux ne surviennent pas seulement après un traumatisme. Parfois, l’éducation reçue chez les enfants provoque l’apparition de l’anxiété. Les violences physiques et psychologiques sont aussi une source fréquente, mais pas la seule.

Les enfants qui grandissent avec des parents eux-mêmes anxieux auront plus de chances de développer des troubles anxieux, parmi lesquels les tocs.

Pour information, j’ai écrit un article complémentaire sur les toc, article qui traite de tout ce qui concerne les troubles obsessionnels compulsifs.



C’est quoi un TOC ?

Un toc, ou trouble obsessionnel compulsif, est un trouble émotionnel qui s’exprime au travers de pensées récurrentes et intrusives qu’il est impossible de contrôler. Par exemple, c’est le cas des ruminations à caractère obsessionnel, ou des pensées obsessionnelles issus de la question de savoir comment surmonter un deuil.

Ainsi, une personne qui souffre de toc met en place toute une série de rituels ou de pensées qui deviennent obsessionnels afin de contrôler une peur allant ainsi jusqu’à se poser la question de comment se faire vomir quand il s’agit d’une peur d’être malade ou infecté. On peut donc parler de symptôme de l’anxiété quand on parle de troubles obsessionnels compulsifs.

Le trouble obsessionnel compulsif consiste donc en une action ou une pensée ou les deux dans des séquences répétées et incontrôlables. Ils ont vocation à rassurer la « victime ». A titre d’exemple, un toc s’exprime au travers de pensées liées à l’hygiène : le lavage des mains, le nettoyage de la maison, du linge, etc.

qu'est-ce qui déclenche les toc : obsessions idéatives

Un toc peut aussi s’exprimer par la disposition spécifique d’un certain nombre d’objets sur des meubles, une volonté précise d’un ordre précis des choses, ou encore le rangement, pour ne citer que ces trois exemples.

Le trouble obsessionnel compulsif peut aussi s’exprimer par des pensées liées à des séries de chiffres, c’est à dire de compter ou de décompter une série de nombres dans un certain ordre suivi d’un autre autre, ou de séquences particulières de chiffres à multiplier, additionner, soustraire, etc.

In fine, le toc existe en fonction de la personnalité de chacun. Il n’y pas de trouble obsessionnel compulsif plus représentatif que d’autres. Ces troubles s’expriment le plus souvent sur la foi d’éléments spécifiques liés à l’histoire de vie de chaque personne sachant que, pour la plupart d’entre eux, un toc commence à exister dès l’enfance.

Quelle est l’origine des toc ?

L’origine physiologique et neurologique des toc ou des troubles obsessionnels compulsifs n’est pas connue. L’approche psychologique et psychiatrique permet néanmoins de mieux comprendre l’origine des toc.

Les médecins et les comportementalistes classent les tocs parmi les troubles anxieux, des troubles psychiques provoqués par un traumatisme ou un environnement propice à l’angoisse.

Un toc se caractérise par deux aspects essentiels :

  1. La survenue de pensées obsessionnelles, incontrôlées et répétitives.
  2. Des gestes ou des comportements compulsifs pour apaiser les pensées obsessionnelles.

Sans la combinaison de ces deux éléments, on ne parle pas de troubles obsessionnels compulsifs. En revanche, les pensées obsessionnelles peuvent apparaître dans un trouble anxieux et mener progressivement à l’émergence de gestes compulsifs.

Quels sont les symptômes des toc ?

Les symptômes des toc varient d’une personne à l’autre. Ci-après, vous trouverez une liste de ces symptômes de trouble obsessionnel compulsif. Leur nombre est très en deçà de la réalité. Attention : qui dit une personne, dit un ou plusieurs toc rattachés à l’histoire de cette même personne.

Les symptômes de trouble obsessionnel compulsif sont principalement basés sur la peur, et se fondent sur les facteurs suivants :

  • Maladie,
  • Incendie,
  • Perte de contrôle,
  • Hygiène,
  • Peur irrationnelle. Pour être mené à son terme, il faut qu’un acte soit précédé d’un certain nombre de rituels,
  • Toujours respecter le même cheminement de pensées et d’actes. Il s’agit de pouvoir envisager de faire une chose ou une autre,
  • Recherche de perfection en tous domaines.

En matière de symptômes de toc, le plus important à retenir est qu’il y a trouble obsessionnel compulsif à compter du moment où aucun acte n’est envisagé sereinement. Qu’il s’agisse d’un acte social, affectif, économique, etc. Il est obligatoirement précédé d’un certain nombre de rituels lesquels sont répétés à l’envi jusqu’à être parfaits.

Ces rituels, ou comportements compulsifs, rassurent la personne pour un temps. Mais, le plus souvent, un fond d’angoisses persiste ce qui amène la personne à reproduire ses comportements obsessionnels et ce jusqu’à entière satisfaction. Or, ce signe de satisfaction n’est jamais vraiment atteint.

Qu’est-ce qui provoque les toc ?

Les tocs sont des troubles anxieux. Leur première origine, c’est l’anxiété dont souffre le patient. Chez certaines personnes, cette anxiété provoque des troubles anxieux généralisés.

Chez d’autres, cela produit des phobies qui correspondent parfois à des traumatismes. Enfin, certains patients développent des tocs, c’est-à-dire des pensées obsessionnelles dont ils ne peuvent se débarrasser que temporairement en réalisant compulsivement certains gestes.

Par exemple :

  • S’assurer de la bonne fermeture à clé d’une porte (appartement, maison, voiture),
  • Nettoyer la poignée d’une porte de façon obsessionnelle,
  • Ranger en permanence,
  • Faire le ménage plusieurs fois par jour voire, sans discontinuer,
  • Etc.

Je me souviens d’une dame, devant chez moi, qui gare sa voiture. Je suis dehors avec mon chien que, comme d’habitude, j’attends… Mon regard se pose sur cette dame.

Je la vois sortir de sa voiture, fermer la porte conducteur, puis appuyer sur la télécommande pour fermer les portes de la voiture électroniquement. Jusque là rien que de très commun. C’est après que ça se gâte.

Je pense qu’elle va longer sa voiture puis s’en aller. Eh bien non. Elle vérifie une première fois la fermeture de la porte côté conducteur, puis réalise la même chose une seconde fois. Ensuite, elle se dirige vers les portes arrières, les vérifie, c’est à dire qu’elle tente de les ouvrir alors qu’elles sont verrouillées.

Vues de ma place, elles sont bien fermées mais, contre toute attente, cette dame revient vers la porte avant puis vérifie encore. A un moment, elle rouvre les portes de sa voiture, puis les ferme de nouveau avec sa clé électronique.

Pour vérifier encore et encore.

J’ai fini par rentrer chez moi alors qu’elle recommençait. Là, vous pourriez vous interroger quant au fait que je ne suis pas allé la voir pour lui parler de ce qui semblait être son problème et je vous répondrais qu’alors que mon métier était écrit en toutes lettres sur la porte, elle ne m’a pas consulté.

D’ailleurs, je l’ai revu plusieurs fois, et elle ne m’a jamais sollicité. Peut-être cette dame s’était faite voler une précédente voiture et cela l’aura traumatisé ?

Je vous concède que ce que cette personne faisait n’était pas un toc de propreté mais j’ai souvent vu des hommes agir de même en nettoyant leur voiture. Dans les deux cas, il s’agit effectivement de toc de vérifications mais, mécaniquement, cela revient au même.

Comment faire la différence entre manie et toc ?

Les pensées obsédantes nous touchent tous un jour ou l’autre de notre vie. Quand on rencontre une difficulté personnelle ou professionnelle, nous ruminons naturellement de nombreuses pensées.

De même, nous avons tous ce que nous appelons parfois des manies, ces petits gestes du quotidien nous rassurent et participent à augmenter artificiellement notre sensation de contrôle sur le réel dont nous ne contrôlons pourtant pas grand-chose.

À bien des égards, nos petites manies quotidiennes se rapprochent des nombreuses superstitions que l’on retrouve dans toutes les cultures.

Grâce à des gestes simples et des petites croyances du quotidien, nous parvenons à nous rassurer face à un monde que nous ne comprenons pas toujours. Néanmoins, quand les manies deviennent nombreuses et importantes, comment les différencier du toc ?

Pour le savoir, je vous suggère de consulter un professionnel de la santé mentale. Il ou elle peut poser un diagnostic. En revanche, ce diagnostic peut être réalisé facilement sans l’aide d’un professionnel.

En effet, si vos manies rendent votre quotidien difficile parce que vous ne pouvez plus vivre sans elles, alors vous souffrez sans doute d’anxiété, et de l’anxiété au toc, voire au toc d’hygiène, le chemin est court.

Par exemple, soyez vigilant(e) quant à la différence essentielle entre être rassuré(e) par un geste simple et paniquer quand on ne peut pas faire ce geste simple.

Comment reconnaître les pensées obsessionnelles ?

Les pensées obsessionnelles qui caractérisent les toc sont des pensées incontrôlées et répétitives. Le patient qui les subit a conscience qu’elles sont irrationnelles, mais il ne contrôle pas leur apparition.

Quand la pensée obsessionnelle s’installe, le patient est incapable de l’ignorer.

Quand il tente de les repousser, elles augmentent jusqu’à forcer le patient à agir pour la calmer ou la contenir. A ce propos, on ne doit pas confondre les pensées obsessionnelles des toc avec les ruminations caractéristiques des personnalités anxieuses.

La pensée obsessionnelle s’intègre dans un toc parce qu’elle oblige le patient à réagir immédiatement et de manière compulsive pour calmer son obsession : par exemple, il vérifie qu’il a bien fermé sa porte ou en nettoyant plus que de besoin.

Comment reconnaître les gestes compulsifs des toc ?

On reconnaît les gestes compulsifs qui caractérisent le toc à leur capacité à calmer temporairement les pensées obsessionnelles. On ne doit pas confondre avec un simple tic. Le tic est un geste répétitif et incontrôlé qui n’est pas consciemment pensé par le patient.

Le geste compulsif du toc vient répondre à des pensées obsessionnelles bien précises. Malheureusement, le geste obsessionnel ne suffit jamais à calmer l’inquiétude du patient. On parle d’ailleurs de toc quand l’application de gestes compulsifs se répète de manière irrationnelle.

Par exemple, vérifier trois fois de suite que la porte est bien fermée est un signe caractéristique du toc. La personne qui en souffre est obsédée par cette question et ne parvient pas à se rassurer par une simple vérification.

Son obsession est telle qu’elle envisage toujours d’avoir pu se tromper.

toc et ruminations mentales

Un bénéfice caché

Ce qu’il convient de retenir, c’est qu’un trouble obsessionnel compulsif a pour vocation de rassurer la personne. Or, cette façon de se sécuriser finit par échapper au contrôle de l’intéressée bien que cette façon de faire fonctionne quelques temps.

Du coup, le quotidien de la personne s’en trouve durablement affecté et, de solution, cela devient un problème puis un réel handicap dans la vie quotidienne.

La prise en charge des troubles obsessionnels compulsifs est particulièrement difficile mais réussit dans la plupart des cas.

Encore une fois, il s’agit toujours d’une question de personne et de contexte. De fait, il subsiste une question à se poser à propos de ces toc. Quels risques sa victime prend à retrouver son autonomie ?

Puisque la personne cherche à se rassurer, c’est qu’il y a un bénéfice caché à agir de la sorte. Or, la personne devient otage, et esclave, de ce bénéfice.


Peur du vent : comment s’en débarrasser ?

Peur du vent : comment s’en débarrasser ?

Comme toutes les phobies, la peur du vent peut se vaincre avec l’aide d’un comportementaliste. Il vous guide pour apprendre à observer et analyser vos peurs.

L’objectif consiste à vous permettre de mieux les comprendre pour les objectiver et ne plus les subir quand elles se manifestent. En d’autres termes, le travail comportemental vous aide à ne plus laisser votre cerveau tourner en boucle et tirer lui-même des conclusions effrayantes.

On agirait exactement de la même façon si, en matière de peur irrationnelle, vous souffriez de la phobie des bananes.

In fine, l’approche stratégique et brève orientée solution issue de l’approche systémique de Palo Alto vous aide progressivement à lâcher prise sur votre phobie du vent.

Cette étape n’est possible qu’à la condition d’avoir identifié le mécanisme de vos peurs. Par la suite, grâce à cet outil de contextualisation, vous savez exploiter toutes les armes thérapeutiques mises à votre disposition pour vaincre la peur du vent.

Concrètement, vous hiérarchisez les situations de la plus effrayante à la moins effrayante, pour vous y confronter de façon mentale – exclusivement – grâce à un exercice spécifique au protocole thérapeutique comportemental.

La peur du vent, ou la phobie du vent, n’est pas très fréquente en plus d’être souvent déconsidérée par rapport aux autres phobies. Comme la peur de l’orage, on la qualifie souvent de peur infantile perdurant jusqu’à l’âge adulte.

Pourtant, pour les patients qui en souffrent, l’aérophobie est la source de grandes difficultés au quotidien. Heureusement, comme toutes les phobies, il existe une solution pour vaincre la peur du vent.



Les symptômes de l’anémophobie

L’anémophobie, ou l’aérophobie est donc la peur du vent, une peur morbide. Par extension, c’est aussi la peur des courants d’air. D’un patient à l’autre, cette phobie va s’appliquer à différentes manifestations du vent.

Les rafales lors de tempêtes sont souvent les plus effrayantes, mais des courants d’air faisant claquer des portes ou des fenêtres est très angoissant. Pour vous donner une idée de ce que peut ressentir une personne aérophobe, pensez à votre réaction quand des portes ou des fenêtres claquent chez vous, ou que vous souffrez d’accrophobie 😊.

Surtout, la plupart des patients souffrant d’anémophobie ou d’aérophobie craignent les conséquences du vent plutôt que le vent lui-même. Ainsi, une personne aérophobe envisage toujours le pire dès qu’il y a du vent.

En cas de tempête, même sans gravité, elle ne ferme pas l’œil de la nuit en craignant que le toit de sa maison s’arrache (c’est un exemple).

Les symptômes de l'aérophobie

Chaque rafale lui donne l’impression irrationnelle que toute la maison va s’écrouler. De même, en cas de coup de vent fort dans la rue, le patient aérophobe est terrorisé par l’idée de recevoir sur la tête une branche ou un autre objet emporté par le vent.

Comme toutes les phobies, l’anémophobie comme l’aérophobie entraîne la mise en place de stratégies d’évitement par le patient. Ainsi, il sort le moins possible en cas de vent fort, évite de vivre au bord de la mer, de loger sous les toits et refuse catégoriquement de prendre le bateau.

Certains lieux sont difficiles à fréquenter, comme les terrasses au sommet d’un gratte-ciel.

D’où vient la peur du vent ?

La phobie du vent est souvent considérée comme une peur infantile jamais vaincue. La plupart des enfants craignent la violence du vent parce que leur manque d’expérience les invite à imaginer le pire.

En vieillissant, ils apprennent à évaluer rationnellement la violence du vent comme ses conséquences réelles et connues sur les habitations ou la végétation. Un aérophobe est incapable de considérer rationnellement la nature du vent et de ses dangers.

Il s’imagine sans cesse un drame en devenir, comme un enfant. Pourtant, ce n’est pas qu’il soit immature ou qu’il souffre d’un développement psychique anormalement lent.

En fait, l’aérophobie s’accompagne souvent d’un trouble de l’anxiété tout comme les personnes qui souffrent de trypophobie.

Toutes les situations paraissent irrationnellement dangereuses. Par ailleurs, comme pour toutes les phobies, on ne peut pas exclure l’origine traumatique de l’aérophobie.

Elle semble plus rare, mais elle est possible. Certains patients ont vécu une expérience traumatisante en lien avec le vent, que ce soit une tempête meurtrière ou une très mauvaise expérience sur un bateau à voile.

Ils en gardent alors une peur panique du vent.

Phobies météorologiques et trouble de l’anxiété généralisée

L’aérophobie n’est pas la seule phobie météorologique à s’appuyer sur l’existence d’un trouble de l’anxiété. En fait, la plupart des phobies météorologiques seraient liées à des troubles anxieux.

Pour le dire très grossièrement : quand tout nous inquiète, nous développons plus facilement des phobies sur des objets pourtant quotidiens. En effet, une personne souffrant d’un problème d’anxiété peine à rationaliser ses pensées et ses inquiétudes.

Chaque manifestation météorologique est considérée dans des dimensions démesurées et toujours très inquiétantes. Une averse évoque l’inondation et l’orage met à bout de nerf la personne anxieuse.

L’anxiété généralisée est d’ailleurs souvent la source d’un épuisement nerveux profond sur le long terme.

Soigner la peur du vent

Pourquoi la peur du vent empire-t-elle avec l’âge ?

On peut donner plusieurs réponses à cette question. Pour certains patients, chacune de ces réponses forme une partie de l’origine de leur phobie du vent venue avec l’âge.

Tout d’abord, l’anxiété généralisée et les troubles anxieux sont plus fréquents chez les seniors. Pourquoi?

La science n’a pas encore vraiment tranché mais le vieillissement du cerveau favoriserait l’activation des zones responsables de la peur, l’amygdale en premier lieu.

L’isolement social malheureusement courant chez les seniors favorise également le développement de troubles anxieux. Ensuite, on prend aussi en compte un élément essentiel : avec l’âge, on est plus fragile, plus vulnérable, et on se sent moins fort et plus facilement en danger.

Des situations qui nous paraissaient banales deviennent inquiétantes parce que l’on n’est pas sûr d’avoir les moyens d’y réagir, de s’y adapter. Une rafale de vent peut nous faire perdre l’équilibre et provoquer des blessures graves quand on vieillit.

D’un point de vue rationnel et objectif, on doit bien admettre que les seniors sont souvent plus fragiles, physiquement et socialement.

Souvent, de simples dégâts matériels leur semblent insurmontables. Le vieillissement s’accompagne aussi d’une baisse de revenus et d’énergie. Ce qui entraîne parfois l’apparition d’angoisses que l’on ne vivait pas quelques années auparavant.

Heureusement, même chez les seniors, l’approche systémique de Palo Alto fonctionne très bien. Elle permet d’éviter qu’une inquiétude légitime devienne une angoisse obsédante tournant à la phobie.


Lexomil pour dormir : est-ce 1 bonne solution ?

Lexomil pour dormir : est-ce 1 bonne solution ?

D’une façon générale, l’usage d’un médicament n’est jamais innocent ni sans conséquences. Qu’il s’agisse du Lexomil pour dormir, ou de traiter des troubles du sommeil, mieux vaut essayer des alternatives naturelles qui favorisent l’endormissement.

En effet, il est important de savoir que le Bromazépam est assez addictif, comme tout anxiolytique, ce qui signifie que plus on en consomme, plus les effets se réduisent, et plus il faut en prendre.

Je ne connais que trop de gens qui, des années durant ont abusé de ce tranquillisant. Aujourd’hui, ils en sont quittes pour une dépendance bien ancrée, et une grande perte d’autonomie.

Quand au problème de sevrage de cette benzodiazépine, je vous épargnerais les tribulations particulièrement pénibles de beaucoup de personnes qui se sont laissées prendre.

Alors, le Lexomil pour dormir est-il une bonne solution ? Quand vous lisez ce que je viens d’écrire et que vous réfléchissez à l’intérêt qu’ont les laboratoires qui produisent cette molécule, vous aurez compris que, non, ce n’est pas l’idée du siècle, loin s’en faut !

En fait, pour trouver le sommeil, il existe une bien meilleure méthode, naturelle et simple, sachant qu’il est vrai qu’à un moment ou à un autre, nous avons tous eu besoin d’aide parce-que nous rencontrions un problèmes d’endormissement.



Dès lors, la question se pose de savoir quelle est la solution naturelle pour ne plus être angoissé(e) et trouver le sommeil ?

A la faveur de cette question, c’est une solution alternative au Lexomil pour dormir qui vous est proposée. Elle se veut simple et pragmatique, sachant que les troubles de l’endormissement sont le symptôme de troubles anxieux voire d’une anxiété généralisée.

Quelle est la meilleure méthode pour trouver le sommeil ?

Ce qui vient d’être énuméré tient en quelques astuces connues de la plupart des gens. Ce n’est pas pour autant qu’elles sont respectées.

Nous savons tous qu’il n’est pas opportun de griller un feu rouge. Ce n’est pas pour autant que tout le monde respecte cette règle.

Si, malgré ces éléments, les troubles du sommeil persistent, plutôt que de prendre du Lexomil pour dormir avec tous les risques que cela comporte, il y a l’approche systémique de Palo Alto.

Cette approche stratégique et brève orientée solutions est d’un bien meilleur service que de prendre des cachets. C’est une approche sans danger, ni effets secondaires puisque naturelle.

Non seulement on trouve le sommeil facilement, mais on a plus à s’inquiéter de troubles d’endormissement. Si, un soir, certains symptômes se présentent, on sait quoi faire pour retrouver le sommeil très rapidement.

Grâce au programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu, vous éliminez tous les symptômes d’angoisse ou d’anxiété liés à vos difficultés pour vous endormir et/ou dormir.

Une telle méthode comportementale propose différentes phases de compréhension et de traitement des troubles du sommeil.

Cette méthode donc adaptée à chaque cas puisque personnalisée. Tout se passe de façon naturelle. On va au lit quand bon nous semble, et on s’endort aisément.

lexomil pour dormir : troubles de l'endormissement.

Quelles sont les alternatives aux anxiolytiques ?

Il est possible de ne pas prendre un tranquillisant pour dormir. Voici plusieurs alternatives naturelles pour trouver le sommeil.

Alternative N°1

Il existe des produits, ou des plantes, très simples à utiliser et très efficaces pour trouver facilement le sommeil. Il faut les prendre comme un médicament naturel, en infusion ou en tisane.

Il s’agit de la valériane, de la passiflore, de la camomille, de la mélisse, du houblon, du tilleul, de la verveine et de la fleur d’oranger.

Ces plantes sont utilisées pour traiter les troubles mineurs du sommeil grâce à leur effet sédatif, antistress et calmant. On les utilise aussi pour soigner les crises d’angoisse naturellement.

Alternative N°2

Une cure d’ortie est aussi efficace pour aider à mieux dormir. Il faut alors consulter un herboriste ou aller dans une pharmacie spécialisée en herboristerie ou en médecine des plantes.

Alternative N°3

Pour trouver facilement le sommeil, essayez de boire du lait chaud, au moins une demi-heure avant d’aller au lit.

Alternative N°4

Un massage aux huiles essentielles ou, plus précisément, de l’huile essentielle de lavande, vous aide à tomber plus facilement dans les bras de Morphée.

Alternative N°5

Avant d’aller au lit, mieux vaut privilégier un repas à base de glucides lents ou des aliments riches en amidon comme le riz complet, ou les pâtes complètes, voire le blé.

Il est préférable de s’abstenir de faire des repas trop copieux ou riches en protéines. Ne pas prendre d’excitants comme l’alcool ou la nicotine avant d’aller se coucher.

le lexomil pour dormir : le bromazépam est très addictif.

Comment favoriser l’endormissement ?

Une bonne hygiène de vie et un minimum d’activité physique favorisent l’endormissement et un sommeil réparateur.

Alternative N°6

Essayer de créer votre rituel du coucher : lire un livre et/ou prendre un bain. Lorsque l’on commence à bâiller, il faut aller se coucher pour ne pas avoir à attendre un nouveau cycle du sommeil.

Alternative N°7

Prendre de bonnes habitudes en ayant une heure de levée et une heure de coucher, que ce soit en semaine ou en week-end. Ainsi, nul n’est besoin de prendre un sédatif pour dormir.

Alternative N°8

Au moment du coucher, il convient de noter ce qu’il y a à faire le lendemain pour ne pas y penser pendant la phase d’endormissement. Enfin, dormir dans le noir.

Alternative N°9

En journée, évitez de faire plus de 30 minutes de sieste.

Conséquences du Lexomil sur la santé

Certaines personnes qui ont des difficultés pour dormir prennent ce médicament anxiolytique, puisque que cette molécule a une action rapide et efficace contre le stress et l’anxiété en faisant diminuer l’activité cérébrale.

Une personne habituée à prendre ce cachet quadri sécable aura du mal à arrêter d’en prendre. Au surplus, elle prend le risque de difficultés à s’assoupir de manière naturelle, sans la prise de ce tranquillisant lequel entraîne une dépendances physique et psychique, et des effets indésirables liés au sevrage sont à craindre.

Les effets secondaires du Bromazépam

Voici quelques effets secondaires sur l’organisme :

  • Troubles de la mémoire, amnésies,
  • Modifications de la conscience, et troubles de l’humeur,
  • Irritabilité – Agressivité – Agitation – Divers troubles du comportement,
  • Sensations d’ivresse,
  • Maux de tête,
  • Difficultés à coordonner certains mouvements,
  • Confusion,
  • Baisse de vigilance, voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé),
  • Modifications, ou altération de la libido,
  • Baisse de la tonicité musculaire,
  • Sensation ébrieuse,
  • Chute de la tension artérielle,
  • Irritation des gencives,
  • Convulsion,
  • Possibilité d’une sécrétion accrue au niveau des bronches,
  • Allergies.

Urgences pour une crise d’angoisse : est-ce 1 bon choix ?

Urgences pour une crise d’angoisse : est-ce 1 bon choix ?

Pour être honnête, il y a autant d’inconvénients que d’avantages à aller aux urgences pour une crise d’angoisse.

Cependant, ce n’est pas vraiment une bonne idée dans la mesure où une angoisse aigüe n’est pas mortelle et qu’en conséquence, votre cas passera en bout de ligne aux urgences.

Vous risquez donc d’attendre des heures pour finir par entendre qu’il faut vous rendre chez un thérapeute et que, dans l’intervalle, vous n’avez qu’à pendre un anxiolytique.

C’est une bonne idée si vous êtes en panique et que vous rendre aux urgences vous rassure. Mais, pour autant, vous n’aurez pas résolu votre problème de crise d’angoisse et, d’ailleurs, comment se fait-il que vous alliez à l’hôpital pour cela ?

Quelque chose ne dysfonctionnerait-il pas dans votre prise en charge thérapeutique ou ne feriez-vous pas ce qu’il faut pour vous sortir de ce symptôme de trouble anxieux ?

Alors, je vous le concède, les crises d’angoisse sont souvent une expérience trés pénible, voire effrayante, pour celles et ceux qui les vivent.

Elles peuvent causer des symptômes tels que des palpitations, des sueurs, des tremblements, des nausées, des vertiges et des sentiments de panique voire une impression de mort imminente, ce qui s’apparente alors à une crise de panique.

Autant de troubles qui justifient le besoin parfois irrépressible d’aller aux urgences pour une crise d’angoisse.

urgences pour une crise d'angoisse : urgences psychiatriques

En effet, dans certains cas, ses symptômes peuvent être si graves que la personne peut penser qu’elle est en train de mourir ou qu’elle fait une crise cardiaque, à plus forte raison quand cette peur terrible est aggravée par une perte d’équilibre.

La question est donc de savoir s’il faut aller à l’hôpital lorsqu’on fait une angoisse aigüe, d’autant plus lorsque qu’il arrive que la situation soit aggravée par des céphalées de tension. Et plus encore, si les urgences psychiatriques s’imposent ?

Quoiqu’il en soit, consulter en secteur hospitalier ne vous garantit pas un traitement adapté de votre angoisse panique. Les médecins urgentistes vont soulager mais pas soigner, puis suggérer d’agir de sorte à apprivoiser vos crises d’angoisses.

Dès lors, dans cet article, vous trouverez une solution définitive à votre problème.



Un choix aux conséquences insoupçonnées

Se rendre aux urgences peut ne pas être la meilleure option si vous êtes susceptible de rencontrer des éléments déclencheurs dans un environnement hospitalier.

Par exemple, si vous avez une phobie des aiguilles ou la peur des espaces clos, se rendre aux urgences risque d’aggraver la difficulté du moment.

Dans la même veine, depuis le COVID-19, vous risquez d’angoisser plus encore puisque vous serez sans doute seul(e) dans un box en attendant qu’un interne en médecine ait le temps de s’occuper de vous.

Que faire si vous ne pouvez pas aller aux urgences ?

Si vous ne pouvez pas vous rendre à l’hôpital, il existe d’autres options.

La première consiste à contacter votre médecin traitant ou un professionnel de la santé mentale (psychiatre, psychologue, psychothérapeute).

Ils sont à même de vous prodiguer des conseils et des techniques pour faire face à vos symptômes d’angoisse aigüe, à court terme, ainsi que des conseils pour gérer vos symptômes à long terme.

Une seconde option consiste à utiliser des techniques autonomes pour faire face à vos symptômes.

Ces techniques reposent sur les points suivants :

  • techniques de respiration,
  • techniques de visualisation,
  • techniques de méditation.

En y ayant recours, même de façon ponctuelle, elles participent à vous détendre et à calmer votre esprit, ce qui réduit d’autant la crise.

Dans la même veine, vous pourriez ainsi apprendre les erreurs à éviter.

Ainsi, plus que les urgences hospitalières, rien ne vaut un travail sur soi accompagné par un professionnel ou un protocole personnalisé.

Ainsi, une bonne méthode de thérapie comportementale vous garantit une totale et définitive élimination de toute forme de crise comme de l’anxiété, avec un résultat de l’ordre de 95 % en moins de 2 mois, de façon naturelle.

Pour information, les symptômes diminuent de 40% en 10 jours, de 60% en 3 semaines, de 80% en 6 semaines, et totalement en 8 semaines seulement.

Le lien d’accès se trouve en bas du présent article.

Avantages des urgences pour une crise d’angoisse

Le principal avantage d’aller aux urgences est d’obtenir un traitement immédiat des symptômes d’angoisse.

Les médecins hospitaliers peuvent évaluer vos symptômes et vous aider à vous sentir plus à l’aise. Ils peuvent également prescrire des médicaments pour réduire l’anxiété et, le plus souvent, vous orienter vers un spécialiste même si cela vous inquiète pour, par exemple, répondre à cette question : stress au travail que faire ?

En vous rendant aux urgences à l’hôpital, vous pouvez obtenir une évaluation approfondie de votre état de santé général, ce qui peut vous permettre de soigner l’anxiété sans médicaments puisqu’une crise d’angoisse est, le plus souvent, un symptôme de troubles anxieux.

Il est donc important de noter que la panique est parfois déclenchée par des problèmes de santé sous-jacents, tels que des problèmes thyroïdiens facteurs d’angoisse permanente, des troubles neurologiques ou des problèmes cardiaques.

urgences pour une crise d'angoisse : délai d'attente très long aux urgences hospitalières.

Dès lors, les urgentistes aidés par d’autres spécialistes médicaux hospitaliers peuvent effectuer des tests pour déterminer si ces problèmes de santé sous-jacents sont à l’origine de vos symptômes d’angoisse.

Enfin, se rendre aux urgences permet de bénéficier d’un soutien psychologique immédiat. Les urgentistes sont formés pour aider les patients à faire face à l’anxiété généralisée dont les crises d’angoisses sont un symptôme, comme à d’autres troubles mentaux.

Ils peuvent donc vous fournir des conseils et des techniques pour vous aider à faire face à une angoisse aigüe à court terme et vous orienter vers des ressources à long terme si nécessaire.

Quels sont les inconvénients d’aller aux urgences ?

Bien qu’il y ait des avantages à consulter dans des hôpitaux, il y a aussi des inconvénients dont il faut tenir compte.

L’un des principaux inconvénients est un coût élevé. Les consultations peuvent être trés coûteuses, surtout si vous n’avez pas d’assurance santé ou de mutuelle.

Le coût est aussi élevé pour l’hôpital lui même ce qui, d’une façon ou d’une autre, rejaillit sur la gestion de l’hôpital.

Un coût élevé

Quand on sait comment tous ces gouvernements qui se succèdent gèrent la « chose hospitalière », il est de nos responsabilités tant individuelles que collectives d’être vigilants.

N’oublions pas que l’hôpital est en crise et va sans doute exploser et sauf problème cardiaque avéré, le SAMU ne viendra pas vous prendre en charge.

Enfin, si les professionnels de la santé ne trouvent pas de problème de santé sous-jacent, vous pourriez vous retrouver avec des factures élevées pour des tests et des examens inutiles.

Un temps d’attente important

Un autre inconvénient est le temps d’attente.

Les services d’urgences sont souvent surpeuplées et les temps d’attente peuvent être très longs, à plus forte raison dans le cas d’attaque de panique nocturne. Comme vous êtes déjà anxieux, cela peut aggraver vos symptômes et rendre la situation encore plus difficile à gérer.

Plus vous attendrez, plus cette boule dans la gorge que vous ressentez en tant que symptôme d’angoisse va aller augmentant.

De plus, si vous avez des antécédents de crises d’angoisses, il est possible que vous ayez déjà été traité. Si c’est le cas, il est probable que vous ayez reçu des conseils et des techniques pour faire face à vos symptômes à court terme.

Dans ce cas, une consultation hospitalière n’est pas nécessaire car vous savez déjà quoi faire.