Résultat, les fluides gastriques stagnent ou remontent, ce qui provoque de nombreuses douleurs.
Heureusement, il est possible d’identifier et de soigner ces douleurs à l’estomac liées au stress lequel justifie, parfois, la sensation de flottement dans la tête.
Est-ce que le stress peut donner mal à l’estomac ?
De plus en plus d’études comparent notre estomac à un deuxième cerveau. À ce titre, il n’est pas surprenant qu’il soit affecté par tout ce qui perturbe notre premier cerveau.
Ainsi, le stress, l’anxiété et l’angoisse affectent également notre système digestif. Bien sûr, ils affectent tout notre organisme, mais l’estomac en est la partie la plus expressive.
Il est d’ailleurs judicieux de le considérer comme un signal d’alarme face à un stress important.
Une étude de 1995 a permis de faire le lien entre 60% des personnes souffrant de brûlures d’estomac et le stress comme facteur co-déclenchant.
Effectivement, en provoquant des tensions importantes, le stress a pour conséquence de dérégler le fonctionnement de l’œsophage.
Celui-ci bloque moins efficacement l’entrée du système digestif. Résultat, les sucs gastriques de l’estomac remontent dans l’œsophage et brûlent ses parois.
Par ailleurs, le stress provoque une inflammation de l’œsophage dans de nombreux cas. Or, cette inflammation rend justement les parois de l’œsophage plus sensibles.
Quand les sucs digestifs remontent, les parois sensibles sont plus douloureuses. Voilà pourquoi le stress, en plus d’augmenter les risques de brûlures gastriques, augmente aussi les conséquences et les douleurs qu’elles provoquent.
Comment le stress agit sur l’estomac ?
Les stress et l’anxiété agissent directement sur l’estomac et le système digestif. À cause des tensions, notre « deuxième cerveau » ne remplit plus aussi bien sa mission.
Pis encore, le dysfonctionnement de l’œsophage et de sa contraction provoque des reflux gastriques. Résultat, le stress provoque des brûlures d’estomac douloureuses ce qui peut donner envie de régurgiter et, parfois, générer une peur du vomi.
Voilà aussi pourquoi il est fréquent de souffrir davantage en position allongée.
Le stress et l’anxiété agissent aussi indirectement sur l’estomac et le système digestif. Effectivement, un trouble anxieux modifie globalement les comportements de ceux qui en souffrent.
Parmi les conséquences les plus importantes, il y a l’alimentation. Beaucoup de personnes anxieuses compensent leur stress par la nourriture.
Or, une alimentation déséquilibrée augmente les risques de douleurs à l’estomac, de reflux gastriques et de brûlures.
D’une manière générale, les personnes anxieuses se nourrissent moins bien. Elles mangent trop gras, trop sucré et trop salé.
Surtout, quand le stress est lié au milieu professionnel, elles mangent souvent trop vite et boivent trop de café.
Pis encore, beaucoup de personnes anxieuses ont tendance à compenser leurs difficultés avec de l’alcool et des médicaments.
Autant de consommations liées au stress et qui pèsent lourdement sur le système digestif.
Quels sont les symptômes des maux de ventre dus au stress ?
Les maux de ventre, aussi appelés douleurs gastriques, peuvent se manifester sous différentes formes :
Ballonnements abdominaux (ballonnements de l’estomac).
Tous ces maux de ventre sont assez faciles à identifier. Les douleurs qui leur sont liées sont assez caractéristiques et bien connues par tous.
Néanmoins, ces symptômes peuvent aussi avoir une origine différente du stress. Il est donc parfois difficile de poser un diagnostic précis sur l’origine des douleurs gastriques.
Le problème, c’est qu’il est alors fréquent d’essayer des solutions médicamenteuses.
Pourtant, elles ne font que masquer le problème quand il est lié au stress.
Il est donc très important d’aborder les maux d’estomac de manière méthodique pour éviter l’apparition de complications.
Quels sont les risques de complications des douleurs gastriques ?
Dans la plupart des cas, les maux d’estomac sont seulement pénibles au quotidien. Néanmoins, quand ils ne sont pas gérés et pas traités, ils peuvent mener à certaines complications.
Incapacité à se nourrir (malnutrition, amaigrissement, etc.)
Prise de poids (mauvaise intégration des nutriments consommés)
À plus long terme, les douleurs à l’estomac et les reflux gastriques semblent également liés à l’augmentation des risques d’apparition d’un cancer de l’estomac et de l’œsophage.
Voilà pourquoi il est important de traiter les douleurs à l’estomac et d’identifier rapidement leur origine.
Il faut donc commencer par vérifier si elles sont liées au stress, car elles sont alors plus faciles à traiter rapidement sans médicaments.
Comment soigner les maux de ventre liés au stress ?
Sans surprise, on traite les maux de ventre liés au stress en traitant directement le stress.
La prise de médicament peut temporairement supprimer les symptômes gastriques liés au stress, mais ils ne traitent pas le problème à la racine.
Il faut donc apprendre à gérer son stress. Pour cela, vous pouvez faire appel à un comportementaliste professionnel et spécialiste de la question.
En quelques semaines, il vous apprendra à contrôler votre stress et à gérer votre anxiété.
Vous pouvez également agir sur vos comportements pour limiter la fragilité de votre système digestif face au stress.
Commencez donc par modifier quelques habitudes :
Manger moins gras et moins sucré,
Limitez votre consommation d’alcool et de café (à supprimer dans l’idéal),
Augmentez votre consommation de fibres, (fruit et légumes non transformés par exemple),
Mangez léger le soir,
Mâchez longuement et lentement chaque bouchée,
Essayez le jeune intermittent pendant quelques jours.
Lorsque vos brûlures d’estomac se manifestent en crises liées à l’augmentation du stress, vous pouvez également agir très rapidement avec quelques gestes simples :
Arrêtez de manger pendant quatre heures, (ou quatre heures avant un événement qui vous rend anxieux),
Buvez de l’eau en quantités raisonnables et buvez très lentement,
Faites-vous une infusion de gingembre, mélisse, romarin, thym, pissenlit ou ortie, (une plante à la fois),
Asseyez-vous et placez une bouillotte sur votre ventre.
Comment relaxer son estomac ?
D’une manière générale, il est bon d’apprendre à relaxer son estomac quand on souffre d’anxiété. Cela permet de réagir rapidement aux manifestations gastriques du stress.
Il existe des exercices de respiration assez simples qui permettent de le relaxer rapidement. Le plus simple, c’est d’apprendre à respirer par le ventre.
Une respiration profonde de ce genre permet de détendre l’ensemble de son système digestif en quelques minutes seulement.
Pour cela, commencez par inspirer lentement par le nez pendant cinq secondes. L’air aspiré doit vous gonfler le ventre et non pas la poitrine.
Ensuite, expirez lentement pendant cinq secondes puis contractez le ventre à la fin de l’expiration, et recommencez.
Pratiquez cette respiration pendant cinq minutes et votre estomac sera relaxé. Cet exercice est proche de la cohérence cardiaque.
Il est donc bon de le pratiquer trois fois par jour quand on souffre de maux d’estomac.
Comment mieux gérer son stress ?
Le stress est un des composants inévitables de nos vies quotidiennes. Ce sentiment d’inquiétude qui nous met en alerte a une utilité face aux situations dangereuses.
Voilà pourquoi notre longue histoire évolutive l’a conservé. Le problème, c’est que nos vies modernes transforment notre stress en anxiété généralisée.
C’est-à-dire que nous ressentons tous les symptômes du stress, même quand la situation présente ne présente aucun danger.
Le stress devient alors délétère, voire dangereux.
Voilà pourquoi il est essentiel d’apprendre à gérer son stress. Cela permet de faire plus efficacement face aux exigences de nos vies modernes.
Pour apprendre à mieux gérer son stress, on peut commencer par appliquer toute une série de conseils reconnus médicalement :
Créer un équilibre entre le travail et la vie personnelle,
Déléguer pour ne pas se surcharger,
Faire du sport,
Manger équilibré,
Dormir suffisamment,
Utiliser des techniques de relaxation,
Discuter de ses difficultés avec ses proches,
Accepter ses limites et ses défauts, ne pas exiger la perfection pour soi ou pour les autres.
Tous ces conseils sont effectivement très justes, mais cela ne rend pas leur mise en pratique plus facile. Savoir qu’il faut dormir suffisamment ne permet pas de trouver le sommeil pour autant.
Voilà pourquoi de plus en plus de personnes anxieuses font appel à un comportementaliste. Il vous permettra de faire face à vos problèmes en diagnostiquant précisément leur origine.
À partir de là, il vous accompagne dans toutes les étapes nécessaires pour surmonter vos difficultés.
Face à l’anxiété, il est tout à fait normal d’avoir besoin d’aide. Alors, autant demander l’aide d’un comportementaliste professionnel de la question.
Comment ne plus avoir mal au ventre à cause du stress ?
Les douleurs gastriques dues au stress correspondent à deux causes corollaires. D’un côté, il y a le trouble anxieux que certaines personnes développent à cause d’un excès de stress au quotidien.
D’un autre côté, il y a une fragilité intestinale et gastrique dont souffrent certaines personnes. Ainsi, certaines personnes souffrent de l’estomac sans stress et certaines souffrent de stress sans conséquence sur l’estomac.
Ainsi, pour ne plus avoir mal au ventre à cause du stress, il faut prendre soin de ses intestins, mais aussi de son anxiété.
Heureusement, il est possible de gérer les deux d’un même front avec quelques techniques accessibles:
La respiration consciente et la cohérence cardiaque,
Une activité physique régulière,
L’acupuncture,
L’hypnose, la sophrologie, etc.
Toutes ces techniques sont bien souvent intégrées à une thérapie comportementale laquelle vous accompagne vous permet de gagner en indépendance.
Après plusieurs semaines d’accompagnement par un comportementaliste, vous serez en mesure de faire face seul à vos problèmes.
Vous pourrez également gérer votre anxiété au quotidien et ainsi limiter ses conséquences sur votre système digestif.
Anxiété et douleur abdominale
Le stress et l’anxiété provoquent des brûlures d’estomac et des reflux gastriques. Cependant, il est aussi très fréquent que les personnes anxieuses se plaignent plus généralement de douleurs abdominales généralisées.
Elles ont alors du mal à déterminer exactement l’origine de la douleur et les organes concernés.
C’est un cercle vicieux, car l’inquiétude qu’un organe abdominal (foi, reins, etc.) soit malade augmente l’anxiété, ce qui finit par augmenter les douleurs.
Pourquoi le stress me fait mal au ventre ?
On parle de mal de ventre pour désigner les douleurs abdominales généralisées. C’est une définition assez large qui vient de l’incapacité à déterminer précisément la zone d’origine de la douleur.
Or, beaucoup de ces douleurs abdominales sont justement liées au stress.
Pourquoi? Parce que le système nerveux central (celui du cerveau) est directement relié à notre système digestif.
Celui-ci dispose d’un système nerveux et neuronal complexe récemment découvert et qui lui a valu le surnom de « deuxième cerveau ».
Résultat, nos émotions négatives qui naissent dans le cerveau « contaminent » immédiatement notre système digestif.
Or, le système nerveux de notre abdomen est extrêmement développé justement pour prendre soin de tous les organes qu’il contient.
Des tensions locales se transforment alors en douleur généralisée.
Apprendre à ne pas se laisser envahir par l’anxiété
Une fois de plus, la meilleure solution pour lutter contre les douleurs abdominales, c’est d’apprendre à ne pas se laisser envahir par le stress et l’anxiété.
En travaillant sur les sources de nos angoisses et de notre anxiété, on apprend à mieux les contrôler.
Ainsi, les tensions sont maîtrisées par le système nerveux central et ne se répandent pas dans l’abdomen.
Stress et douleur épigastrique
Les douleurs épigastriques ne sont pas un simple mal de ventre. Elles concernent les douleurs spécifiquement localisées dans l’épigastre.
C’est-à-dire la partie du système digestif correspondant à la partie supérieure de l’abdomen.
C’est une douleur particulièrement considérée par les médecins, car elle peut être à l’origine de certains ulcères.
Dans d’autres cas, elle est justement due à un ulcère.
Sans avis médical, il est difficile de déterminer précisément que l’on souffre d’une douleur épigastrique.
Néanmoins, ces douleurs localisées sont principalement associées au tabac, à l’alcool et au stress. Il est donc tout à fait possible d’agir dessus rapidement dès l’apparition des premières douleurs abdominales.
Encore une fois, apprendre à gérer son stress grâce à l’aide d’un professionnel des thérapies cognitives et comportementales et l’une des solutions les plus efficaces et les plus rapides pour lutter contre ces douleurs épigastriques.
Comment soulager l’inconfort épigastrique ?
Si vos douleurs épigastriques vous provoquent un inconfort important, il est possible de les traiter directement.
Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue qu’un tel traitement n’apporte qu’une solution temporaire.
Si vos douleurs au ventre sont dues à votre anxiété, vous devez absolument traiter votre trouble anxieux en priorité.
Antihistaminiques : pour réduire l’acidité gastrique.
Inhibiteurs de la pompe à proton : pour inhiber la production d’acides.
Antispasmodiques : contre les crampes à l’estomac.
Antalgiques : contre les douleurs vives à l’estomac.
Antibiotiques : si les douleurs sont liées à une infection.
Évidemment, ces médicaments ne doivent pas être pris sans consulter d’abord un médecin.
L’automédication est dangereuse pour la santé. Elle échoue souvent à traiter précisément le problème à l’origine des douleurs.
Par ailleurs, il est possible de soulager rapidement temporairement les douleurs épigastriques sans médicaments.
Avec quelques exercices de respiration et de cohérence cardiaque, les douleurs s’atténuent rapidement.
Cependant, ce n’est qu’une solution temporaire et il faut traiter le problème à sa source.
Pour cela, consultez un comportementaliste pour gérer le stress et un médecin si le problème persiste et s’avère être médical.
Comment déstresser les intestins ?
Il existe plusieurs dimensions au stress. Celui qui s’installe en profondeur et qu’on appelle anxiété nécessite un travail sur le long terme avec un comportementaliste.
Le stress plus léger, celui qui provoque un inconfort intestinal temporaire, se manifeste souvent directement en lien avec une situation anxiogène (prise de parole publique, examen, etc.).
Pour gérer les manifestations intestinales du stress léger, il est possible d’utiliser quelques techniques éprouvées et souvent conseillées par les médecins et les comportementalistes.
Masser les intestins par la respiration
Les exercices de respirations pour se masser les intestins sont très proches de ceux qui permettent de faire passer les douleurs:
Inspirez par le nez pendant 5 secondes et laissez l’air vous gonfler le ventre,
Retenez votre respiration pendant 5 à 10 secondes,
Expirez lentement par le nez pendant 5 secondes,
Restez en apnée pendant 5 à 10 secondes,
Recommencez.
Pratiquez l’exercice pendant cinq à dix minutes plusieurs fois par jour. Inspirez et expirez lentement sans vous forcer pour ne pas souffrir de vertiges ou de maux de tête.
Vous pouvez le pratiquer chaque fois que le stress vous fait mal aux intestins.
Manger en pleine conscience
Derrière ce terme emprunté à la méditation se cache tout simplement le fait de manger lentement en se concentrant sur la mastication.
Non seulement cette attention portée au détail vous aide à vous détendre, mais elle vous permet également de ne pas tomber dans un travers répandu: manger trop vite.
Sous l’effet conjugué du stress et des obligations, nous mangeons souvent trop vite.
Or, cela a pour effet de traumatiser tout notre système digestif et de le stresser. Pis encore, comme l’estomac est relié au cerveau, son stress alimente notre état d’anxiété généralisée.
On entre alors dans un cercle vicieux qu’il faut briser en réorganisant notre vision des repas.
Les auto-massages pour soulager le système digestif
Enfin, il est possible de prendre soin d’un système digestif en se massant soi-même. L’abdomen est une zone très accessible au toucher et très sensible.
Il n’est même pas nécessaire de particulièrement bien maîtriser l’art du massage pour déstresser ses intestins.
Il vous suffit d’exercer une série de pressions sur vos points réflexes. Pour trouver ses points, appuyez simplement sur votre abdomen délicatement en essayant plusieurs endroits.
Quand vous trouvez un point que vous sentez tendu, maintenez votre pression en l’augmentant progressivement.
Attention tout de même à ne pas vous faire mal. Il est tentant d’appuyer et de ne s’arrêter qu’après l’apparition de la douleur.
Le problème, c’est que la douleur risque de stresser davantage votre système digestif. Soyez donc patient et attentif à vos réactions.
Stress et ventre gonflé
Au-delà des douleurs et des crampes, le stress a un autre impact gênant et très fréquent sur l’abdomen: le gonflement.
Si vous souffrez de ballonnement et de gonflements de l’abdomen, il est important de vous interroger sur votre alimentation en premier lieu.
Néanmoins, il faut savoir que le stress peut aussi être à l’origine de ce phénomène.
Effectivement, l’anxiété provoque d’importantes tensions dans toute la région de l’abdomen. Les personnes anxieuses sont habituées à ces tensions et ne les remarquent même plus.
Pourtant, elles empêchent le sang de circuler correctement. Or, la région de l’abdomen accueille tous les organes responsables de la digestion et de l’élimination.
En conséquence, la digestion est ralentie et les aliments commencent à se détériorer directement dans le haut du système digestif.
Ce processus perturbé par les tensions provoque le gonflement de votre abdomen. Un gonflement dû à une digestion empêchée est centralisé sur le haut de l’abdomen.
Ces gonflements-là sont souvent dus au stress ou au fait d’avoir mangé trop vite.
Des gonflements plus bas dans l’abdomen peuvent aussi être dus au stress, mais également à la nature de votre alimentation.
Si vous ne supportez pas le gluten ou les produits laitiers, vous ressentirez des ballonnements. Voire pire.
Le stress peut-il donner des gaz ?
Les gaz peuvent avoir de nombreuses origines différentes. Parmi toutes ces origines, le stress, l’anxiété et les tensions en général sont parmi les plus fréquentes.
Effectivement, le stress stimule la contraction de l’intestin, et donc le péristaltisme.
Le péristaltisme, c’est le mouvement de contraction involontaire des intestins qui permet de faire circuler les aliments dans le système digestif.
Le problème, c’est que lorsqu’il est trop stimulé par le stress, les aliments ne sont pas digérés correctement parce que le processus est fait à la hâte.
Du coup, selon votre nature personnelle et les aliments que vous avez mangés, cela peut provoquer plusieurs désagréments.
Les deux plus fréquents sont les gaz et la diarrhée. Évidemment, le mécanisme derrière ce lien entre le stress et ces indispositions digestives est plus complexe, mais il peut se résumer ainsi.
Par ailleurs, il est intéressant de comprendre le lien entre la digestion et les hormones. Par exemple, la sécrétion de sérotonine (l’hormone du bonheur) accélère le péristaltisme.
Voilà pourquoi manger peut nous sembler aussi satisfaisant. Or, le stress remplit le même rôle, mais bloque la sécrétion de sérotonine.
Il est donc fréquent de compenser son anxiété avec la nourriture. Il faut alors reprendre le contrôle sur ses émotions et ses angoisses avec l’aide d’un comportementaliste.
Pourquoi l’anxiété me donne une douleur au côté droit du ventre ?
Il est fréquent que les personnes anxieuses souffrant de troubles digestifs liés au stress se plaignent de douleurs particulièrement localisées sur le côté droit de leur abdomen.
À quoi correspondent exactement ces douleurs? Malheureusement, il est impossible d’apporter une réponse franche et unique sur la question.
Cela peut changer d’une personne à une autre et il va falloir enquêter un peu et procéder par élimination.
Le côté droit de l’abdomen est surtout occupé par le gros intestin. Son rôle est de récupérer les nutriments détachés des aliments dans l’estomac et de les absorber pour les envoyer dans le sang.
Tout ce qui est jugé inutile est transformé en matière fécale et envoyé vers le gros intestin. Or, le stress ralentit le transit de l’intestin grêle.
Dès lors, son travail est plus pénible et parfois plus douloureux. Comme c’est le lieu le plus actif de la digestion, c’est aussi le plus douloureux.
Cependant, il ne faut pas négliger l’éventualité que vos douleurs ne soient pas seulement liées au stress. L’intestin grêle peut souffrir de nombreuses pathologies qu’il ne faut pas prendre à la légère, comme la maladie de Crohn.
De même, une douleur importante dans cette région peut tout à fait irradier du foie.
Il ne faut donc pas hésiter à prendre rendez-vous chez un médecin si les techniques de gestion du stress n’ont aucun effet sur vos douleurs.
Comment savoir si on a mal à l’estomac ou au foie ?
Les douleurs au foie s’accompagnent généralement de douleurs dans la zone épigastrique.
Pour les personnes anxieuses, il est donc parfois difficile de savoir si on a mal à l’estomac ou au foie.
Cette question peut être la source d’inquiétudes importantes et augmenter l’anxiété. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de symptômes immédiatement reconnaissables d’une maladie du foie.
Néanmoins, il y a quelques manières de réduire ses doutes en avançant par élimination.
Si vous êtes habitué(e) aux douleurs épigastriques dues au stress, vous savez sans doute qu’elles ne donnent pas de fièvre.
Or, la plupart des maladies du foie donnent de fortes fièvres. Les autres symptômes sont malheureusement très proches d’une simple gastrite.
La crise de foie, par exemple, donne d’importants gonflements du ventre, des nausées et des crampes épigastriques. Elle peut même faire vomir.
Cependant, la crise de foie est presque toujours provoquée par une consommation excessive de sucre ou de gras.
Si vous n’avez pas fait de repas copieux, vous pouvez donc l’exclure. Enfin, les problèmes au foie ne sont pas provoqués par le stress. Si vous souffrez d’un trouble anxieux, vos douleurs seront surtout épigastriques.
Quand l’estomac fait mal au dos
C’est une cause des maux de dos encore trop souvent ignorée, mais l’estomac peut en être à l’origine.
Plus précisément, c’est l’ulcère de l’estomac ou du duodénum. Effectivement, cette maladie souvent due à une bactérie peut provoquer des douleurs intenses.
Or, ces douleurs peuvent tout à fait irradier, rendant leur origine difficile à déceler.
Étant donné la position de l’estomac, l’irradiation de la douleur peut provoquer des douleurs au dos.
Alors, prendre soin de son système digestif permet également de prendre soin de son dos. Pourquoi?
Parce que cela limite les risques d’ulcères, mais également parce que les tensions sont mauvaises pour le dos.
De plus, si l’ulcère est provoqué par une bactérie, son apparition est très largement favorisée par le stress.
Effectivement, une trop forte anxiété abîme les parois digestives et perturbe la flore intestinale.
Résultat, la bactérie qui attaquera ces parois et donnera un ulcère s’installe facilement.
Gérer son stress n’est donc pas seulement une solution pour éliminer des petits désagréments du quotidien.
Il ne s’agit pas seulement de reprendre confiance en soi pour stimuler ses réussites personnelles et professionnelles.
Combattre son anxiété avec un comportementaliste est un investissement essentiel sur sa santé à long terme.
Quelles maladies le stress peut-il provoquer ?
Le stress est à l’origine de nombreux troubles à court et à long terme. Certains de ces troubles se transforment même en maladies très sérieuses.
Néanmoins, le stress n’est presque jamais le seul facteur déclencheur. Il fonctionne davantage comme une circonstance aggravante.
Pourtant, il est très simple d’apprendre à réduire considérablement les conséquences du stress sur sa vie et sa santé quand on est bien conseillé par un comportementaliste professionnel.
Sur le court terme, voici les principales conséquences du stress:
Sommeil perturbé,
Fatigue,
Anxiété,
Irritabilité,
Nervosité,
Contractions musculaires, crampes, courbatures, lumbagos, etc.
Rhumatismes,
Pertes de mémoire,
Troubles sexuels : perte de la libido ou hypersexualité.
Sur le long terme, voici les principales conséquences du stress :
Maladies digestives : spasmes, diarrhées, ballonnements, gastrites, ulcères, colopathies, etc.
Troubles cardio-vasculaires : arythmies, hypertension, infarctus du myocarde, etc.
Hyperthyroïdie,
Fragilité face aux infections virales et microbiennes,
Fragilité face aux infections cutanées : herpès, eczéma, psoriasis, chute des cheveux, etc.
Troubles gynécologiques : règles troublées, affections du sein, etc.
Quelles douleurs l’anxiété peut-elle provoquer ?
L’anxiété se caractérise par des symptômes psychiques et des symptômes physiques.
Les symptômes physiques correspondent souvent à des douleurs assez précises :
Maux de tête,
Douleurs variées au ventre (estomac, épigastre, intestins, etc.),
Douleurs musculaires (crampes et courbatures liées aux tensions),
Douleur persistante à la poitrine (poids qui empêche parfois de respirer).
Le stress est-il une maladie ?
Le stress n’est pas une maladie, mais une réaction normale à certaines situations.
En revanche, il peut se transformer en une pathologie très répandue: l’anxiété.
Or, l’anxiété n’est pas un problème à prendre à la légère, car elle s’attaque à tous les aspects de la vie et de la santé (psychique et physique).
Tous les troubles digestifs que nous venons d’étudier en détail ne sont qu’une des nombreuses facettes des désagréments de l’anxiété.
Comment se débarrasser de son stress ?
Beaucoup de médecins proposent à leurs patients anxieux des solutions médicamenteuses.
Le problème, c’est qu’elles sont rarement viables sur le long terme. Il est impossible de passer sa vie sous anxiolytiques ou antidépresseurs.
Les conséquences sur le confort quotidien et la santé sont trop importantes.
De plus, beaucoup de médicaments de ce genre augmentent les troubles de la digestion et les douleurs à l’abdomen. Ils peuvent donc être contre-productifs dans certains cas.
Heureusement, la médecine conventionnelle reconnaît progressivement l’impact positif d’approches moins conventionnelles.
Aujourd’hui, l’aide d’un comportementaliste reste la solution la plus accessible et la plus rapide pour vaincre définitivement son anxiété sans avoir recours aux médicaments.
Si vous avez des questions à poser, ou des commentaires à partager, n’hésitez pas à utiliser le formulaire en-dessous du présent article.
En matière d’erreurs, ou de peur de mal faire, comme de peur de se tromper, je me pose là dans bien des domaines de ma vie mais, vous en conviendrez, c’est humain.
« L’erreur est humaine, et persévérer est diabolique« .
Tout comme les miennes, vos erreurs sont tout à fait normales mais elles peuvent vous être fatales.
Qu’il s’agisse d’angoisse ou d’anxiété, depuis plus de 25 ans que je m’occupe de ces problèmes émotionnels, force m’est de constater que la plupart des gens affectés de ces maux commettent souvent les mêmes erreurs, de bonne foi.
Je vais donc vous présenter les erreurs les plus classiques dans ces deux domaines et, dans le même temps, vous expliquer :
Pourquoi ce sont des erreurs ?
Comment faire pour ne plus avoir peur de se tromper ?
S’inscrire dans une démarche thérapeutique qui ne fonctionne pas,
Penser, ou croire, que vous méritez ce dont vous souffrez.
Peur de mal faire : se convaincre du contraire est une erreur
Il est normal de souffrir d’angoisse ou de crise d’angoisse.
Normal au sens où ces émotions sont ponctuelles et qu’elles deviennent « anormales » quand elles se reproduisent souvent, voire tout le temps, à plus forte raison quand c’est quotidien comme dans le cas d’une phobie travail.
Quand vous êtes victime d’angoisse ou de crise d’angoisse, vous essayez de rationaliser. Cela signifie que vous tentez de trouver une raison rationnelle ou intellectuelle à ce qui motive cette émotion pénible.
Une fois que vous avez trouvé une raison qui vous semble « bonne », vous essayez de faire comme si de rien n’était. Vous essayez donc de donner le change et, partant, de contrôler votre problème.
Vous réagissez ainsi de sorte à ce que vos angoisses ne soient pas visibles des autres tout faisant en sorte que ces mêmes angoisses, ou crises d’angoisses ne vous empêchent pas d’avoir le comportement que vous souhaitez avoir à un instant T.
Travailler, faire du sport, jouer avec vos enfants, partager un moment avec vos amis, être actif(ve) dans votre relation sentimentale, etc.
En bref, vous tentez de chasser cette émotion douloureuse qu’est l’angoisse, et vous essayez de vous convaincre que la vie continue, que vous ne devez pas vous laisser aller et que vous allez vous débrouiller pour que ce problème ne vous submerge pas.
Penser que vos angoisses vont passer constitue l’une des erreurs classiques. Ce type de comportement relève de ce que l’on appelle communément le « contrôle ».
Contrôler cela signifie que, courageusement, vous tentez de prendre la main sur quelque chose qui vous échappe, en plus de ne pas nécessairement comprendre ce que vous ressentez. Si vous lisez mon blog, j’explique souvent que c’est la pire des façons de réagir.
Contrôler vos émotions, et réagir comme si elles n’existaient pas, ou comme si vous leur disiez de se « taire », participe à aggraver votre situation émotionnelle. Moins votre stratagème pour contrôler vos angoisses fonctionne, plus vous insistez, pire sont vos émotions.
Plus vous contrôlez vos émotions en déniant cette réalité qui ne vous convient pas, plus vous essayez de vous « tenir la dragée haute », et plus votre cerveau réagit en augmentant l’intensité de vos angoisses, ou des symptômes d’anxiété dont vous êtes victime.
Cela repose sur la construction de votre personnalité.
Vous n’êtes nullement responsable de ce mécanisme. Il s’est construit au gré de vos expériences de vie et vouloir en reprendre le contrôle est une gageure. C’est l’une des erreurs les plus pathogènes.
Alors ne pensez pas qu’avec facilité (je ne vous juge pas). Posez vous les bonnes questions, celles qui dérangent et, bien sûr, apportez des réponses qui remettent en cause le choix de la facilité.
N’oubliez jamais un grand principe : avoir peur de se tromper est le meilleur moyen de réussir. C’est un peu comme lorsque que l’on dit que dans toute crise il y a une opportunité. C’est difficile à comprendre, à entendre et à concevoir mais c’est trés vrai.
Quand on a peur de se tromper, on se trompe !
La plupart du temps, quand vous souffrez d’angoisse ou d’anxiété, l’un de vos premiers réflexes consiste à prendre un anxiolytique, voire un anti dépresseur, et c’est bien compréhensible.
Ces émotions sont odieuses, à plus forte raison quand vous essayez de les contrôler et que vous obtenez un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré.
Nous sommes dans une culture qui privilégie l’usage des médicaments. Mon positionnement à ce propos n’est pas de crier au scandale à propos du lobbying constant des laboratoires pharmaceutiques alors que des milliers d’emplois sont en jeu et des milliards de chiffres d’affaires sont concernés.
Ce n’est donc pas près de changer.
Je ne suis pas non plus un thérapeute comportemental contre les médicaments de façon systématique, et je ne souhaite aucunement être un intégriste anti-médicaments.
De ma part, adopter un tel comportement consisterait à alimenter une erreur assez commune, en plus d’être d’être stupide et stérile.
En effet, les médicaments ont un insigne avantage : ils prennent le contrôle de vos symptômes d’angoisses ou de vos symptômes d’anxiété. En cas d’anxiété, il est fréquent, qu’en sus des anxiolytiques, vous soient prescrits des anti dépresseurs, voire des neuroleptiques.
Prendre des médicaments est le symptôme de la peur de mal faire
La plupart des ces molécules génèrent une dépendance. Cela signifie qu’il ne faut surtout pas les arrêter du jour au lendemain.
Si vous l’envisagez, consultez votre médecin traitant de sorte à mettre en place un sevrage progressif. Dans le cas contraire, vous courrez à la catastrophe parce-que vos symptômes vont resurgir avec plus de violence qu’avant la prise de médicaments.
Les médicaments ne sont donc pas une solution sur le long terme même si la France détient le record mondial de la prescription de médicaments pour soigner l’angoisse, ou traiter l’anxiété. Il ya plus de 3,5 millions de pharmacodépendants en France. Une paille…
Si ces médicaments ont un intérêt pour vous aider à appréhender vos émotions de façon plus sereine, ils ne constituent pas une solution. En prenant des médicaments pour traiter votre problème, vous perdez toute autonomie.
Une prescription de ce type de médicaments n’a de réel intérêt que si c’est soutenu, enrichi, ou suivi, d’une prise en charge thérapeutique adaptée. Ne pas suivre une thérapie, ou un coaching comportemental, est le lot commun d’erreurs classiques et fréquentes.
Appuyons nous sur votre éventuelle situation :
Vous en avez plus qu’assez de souffrir d’angoisse ou d’anxiété.
Vous avez pris acte que ce n’est pas sans conséquences dans tout ou partie des domaines de votre vie.
Alors, sans vraiment vous renseigner plus avant, vous décidez de consulter un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue, ou un psychanalyste.
Ou alors, vous décidez de suivre des séances de méditation ou de sophrologie (ce sont des exemples), ou toute autre démarche dont vous souhaitez qu’elle vous apporte bien être et paix de l’âme. La question maintenant, c’est de faire le bon choix pour vous.
Comment ne plus avoir peur de se tromper ?
De telles démarches sont normales et légitimes.
Mais, si elles ne sont pas documentées, vous risquez d’échouer. Si vous n’êtes pas au clair sur les raisons de votre démarche et, partant, sur vos objectifs, vous rentrez alors dans des reproductions d’erreurs toxiques.
Par exemple, beaucoup de psychiatre ne sont pas thérapeutes puisque leur métier initial – la médecine psychiatrique – consiste à identifier des symptômes et à prescrire des médicaments en conséquence.
Tout comme les psychanalystes, les psychologues vous font verbaliser sur vos parents, votre histoire de vie. Le principe consiste alors à faire des liens entre votre problème et votre histoire personnelle. Cela va vous prendre d’autant plus de temps que c’est une approche thérapeutique assez rationnelle et normative.
Dans tous les cas, le temps aidant, vous allez comprendre beaucoup de choses fort intéressantes. Cependant, avant que vos angoisses ou votre anxiété diminuent, voire disparaissent, il va falloir vous armer de courage.
Donc, vous prenez rendez-vous sans vous être nécessairement renseigné(e) sur la personne que vous vous apprêtez à consulter.
Vous ne prenez rendez-vous que parce-que c’est à côté de chez vous, à proximité de votre lieu de travail, parce-que c’est pratique, ou enfin parce-que la fonction de l’intéressé vous semble correspondre à ce que vous pensez être bon pour vous.
Que d’erreurs accumulées, là aussi, en toute bonne foi.
Je ne vous juge pas mais je crains que n’agissiez ainsi que pour vous éviter d’avoir à gérer la peur de v tromper. Vous fonctionnez sans libre arbitre, sans comportement objectif, en allant au plus simple.
En fonctionnant ainsi, vous prenez le risque d’être assailli(e) de doutes ou de frustrations. En fonctionnant ainsi par peur de mal faire – faire le mauvais choix -, ce que vous cherchez à éviter va vous sauter au visage.
Avant de consulter qui que ce soit, à quelque sujet que ce soit, prenez le temps de réfléchir à vos objectifs. Êtes-vous intéressé(e) par le « pourquoi » ou par le « comment faire »?
Êtes-vous prêt(e) à une démarche longue voire ingrate, ou préférez-vous une approche pragmatique ?
Exercer votre libre arbitre vous protège
Exercez votre libre arbitre ! Si la personne que vous consultez ne vous convient pas, n’hésitez pas à changer de thérapeute.
Si vous avez l’impression de tourner en rond, ou que votre interlocuteur ne vous semble pas compétent à vous aider, changez.
Ne restez pas dans cette démarche qui consiste à trainer de pieds pour changer de thérapeute au motif qu’il vous faut de nouveau raconter toute votre vie à quelqu’un et que, rien qu’à l’idée, çà vous fatigue.
Dernier point, soyez honnête. Si vous remarquez qu’une approche ne correspond pas à votre besoin, arrêtez là.
Beaucoup de personnes me parlent de méditation ou de sophrologie par exemple. Je n’y vois aucun inconvénient mais ces approches sont des compléments. Ce sont des outils qui doivent s’intégrer à une démarche plus globale. En aucun cas, ils ne sont la solution.
Alors, par amour pour vous, ne commettez pas les erreurs auxquelles la facilité nous invite chaque jour.
Vous n’êtes pas responsable de vos erreurs
J’ai toujours été étonné, voire estomaqué, de constater combien les personnes qui souffrent d’angoisse ou d’anxiété sont en colère après elles-mêmes..
Elles cultivent souvent d’elles mêmes une certaine mésestime. Je les entends souvent se reprocher de ne pas arriver à contrôler leurs émotions alors que tous les autres y arrivent. C’est faux ! Que d’erreurs d’appréciations.
Vous n’êtes pas responsable de vos angoisses ou de votre anxiété.
Le croire relève de la même démarche que si vous vous disiez que vous souffrez d’un cancer parce que vous le méritez. Il y a tout un tas de gens qui ont une hygiène de vie extraordinaire, et qui décèdent d’une maladie mortelle quelconque alors qu’ils sont loin d’être des personnes âgées.
Moralité ? Essayez de déculpabiliser. Rien ne sert d’avoir honte à cause de problèmes d’anxiété ou de crise de panique. Vous ne le faites pas exprès. C’est le résultat d’une perte de contrôle qui ne relève pas de votre responsabilité.
Croire le contraire, c’est faire le lit de comparaisons stériles qui génèrent des conflits intrapsychiques, en plus d’alimenter un comportement victimologique.
Ce ne sert à rien, si ce n’est d’aggraver votre perception émotionnelle. Partant, de vous faire plus souffrir encore.
Essayez d’être gentil(le) avec vous, d’être dans l’amour de vous même, de vous pardonner de ne pouvoir contrôler ce qui vous échappe, et de vous laisser du temps.
Essayez aussi de contacter les bonnes personnes pour vous. Arrêtez de vouloir bien faire et de jouer un rôle. Essayez aussi de vous accepter pour qui vous êtes, comme vous êtes.
Faire des erreurs est le meilleur moyen de réussir !
Gardez en mémoire que vous ne vous infligez pas votre souffrance pour vous rendre intéressant(e), ou pour attirer l’attention. Si vous le pensez, c’est que vous vous manipulez. Vous avez le droit de vous faire du mal, et je ne peux rien faire pour vous en empêcher.
Du coup, j’ai une question : Acceptez-vous d’apprendre de vos erreurs ?
L’être humain est ainsi fait que la solitude lui pèse. Soit écrit en passant, pour ce qui me concerne, mon accessoire solitude ne me pèse en rien, je crois que j’aime çà.
Sans doute est-ce lié au fait que, fondamentalement, je sais ne pas être dans une vraie solitude, au sens du rien, ni avec, ni sans.
Si chacun(e) d’entre nous avait la capacité de vivre seul(e) et de s’auto suffire, cela se saurait et poserait les bases de notre autonomie.
Toutes et tous, nous avons besoin d’échanges, de partages, de liens affectifs, sociaux, familiaux, et professionnels.
Vivre sans lien, vivre isolé(e), vivre seul(e), c’est être comme le plus bel avion du monde et manquer de kérosène. Vous êtes condamné(e) à rester cloué(e) sur le tarmac.
Beaucoup de ces gens qui souffrent de solitude pensent que c’est irréversible.
Il y a une espèce de résignation à se sentir seul(e) ce qui fait dire à ces hommes et à ces femmes qu’ils n’intéressent plus personne, qu’ils sont comme abandonnés. C’est ce que l’on appelle de la victimisation, et ce n’est pas irréversible.
En effet, il existe une solution pour ne plus être angoissé(e) par le fait d’être seul(e).
La victimisation repose sur un principe que l’on appelle « le bénéfice caché« . C’est une notion très importante, un concept sur lequel sont amenés à travailler les personnes de mon programme thérapeutique en ligne.
Cette méthode vous permet de soigner l’angoisse, traiter l’anxiété, soigner une phobie, ou guérir un toc, ou vaincre une dépression, tous de putatifs symptômes ou conséquences de la solitude.
8 solutions à la solitude
Nonobstant cette éventualité, celle de l’intérêt de la solitude associé au fait de l’intérêt de s’en plaindre, la solitude n’est pas une fatalité.
Si cela vous concerne, vous pouvez la surmonter. A cette fin, il est nécessaire d’interagir avec les personnes qui sont autour de vous, sachant qu’au contraire ce que vous pensez, elles ont également besoin de vous.
Pour toutes ces raisons, et principalement celle de surmonter la solitude, je vous invite à découvrir 6 solutions lesquelles ont vocation à vous aider à être une personne qui ne se sent plus seule au monde, un être humain qui ne souffre plus de solitude.
Solution N°1 – Surmonter la solitude
La plupart du temps, les personnes qui souffrent de solitude s’isolent dans leur coin.
Elles sont convaincues, ou finissent par se convaincre, qu’elles n’ont rien à apporter aux autres ou qu’elles ont des défauts tels que c’est un obstacle à n’importe quel type de relation.
Pour justifier leur solitude, ces mêmes personnes invoquent le fait qu’elles n’ont pas des diplômes aussi importants que les personnes susceptibles les intéresser, ni des compétences professionnelles, ou des carrières de moindre envergure.
Le statut social d’une personne a t’elle vraiment autant d’importance que vous le croyez ?
Je me souviens d’une maraîchère qui rentrait de vacances. Je m’inquiète de son absence depuis 15 jours. Réponse de l’intéressée : « Je n’ai pas envie d’être la plus riche du cimetière !« .
Elle ne prend pas ses congés en même temps que tout le monde, et ne fait que ce qui lui semble bien pour elle, dusse-t-elle ne pas faire comme tout le monde. Ainsi, la vie est faite de différences.
En ce qui vous concerne, vous avez – forcément – quelque chose qui fait de vous une personne particulièrement intéressante. Cette même personne avec qui les gens ont du plaisir à échanger, collaborer, parler, partager.
C’est mon cas avec cette femme qui travaille sur les marchés.
Solution N°2 – Croire en l’avenir malgré la solitude
Malgré vos défauts, ou ce que vous pouvez considérer chez vous comme des tares, il vous suffit d’y croire. C’est à dire que pour sortir de la solitude, il faut vous donner les moyens de travailler votre confiance en soi.
Si vous sortez d’une relation qui s’est mal passée, qu’elle soit amicale ou amoureuse, ce n’est pas une raison pour vous replier sur vous même. Si vous le voulez bien, la vie vous réserve de nouvelles aventures fort agréables à vivre.
Quelque part, il y a une personne qui va vous trouver une place dans sa vie, au moins autant que vous êtes prêt(e) à lui en trouver une dans la vôtre. Il vous suffit d’y croire.
Essayez de chasser ces pensées toxiques qui vous affectent tant. Elles vous font broyer du noir, seul(e), dans la pénombre de votre appartement ou de votre maison.
Sans doute êtes-vous une agréable personne, exceptionnelle par certains côtés de votre personnalité. Vous avez droit à une vie meilleure alors, ne laissez ni le passé, ni vos doutes, vous empêcher de profiter de vos qualités, et encore moins de les partager.
Solution N°3 – Prendre soin des autres
Il y a des années – j’ai pourtant l’impression que c’était hier -, j’ai appris que donner est le meilleur moyen de recevoir. C’est à dire donner sans attendre de retour.
Tout ce que vous donnez aux autres vous revient en plus grande proportion.
Essayez d’être la ou le moins égoïste possible. Ne cultivez pas colère et ressentiment du fait de votre solitude parce-que, dans le cas contraire, vous risquez de rester seul(e) bien longtemps encore.
Il y a forcément une personne autour de vous qui a besoin d’aide. Une personne qui a besoin d’un coup de main, un être humain qui a besoin d’un peu de votre temps. Occupez-vous en, et rendez vous utile sans attendre de compensation.
Ne vous concentrez pas sur vos besoins personnels, en tout cas pas au point de devenir une personne orgueilleuse. Celle-là même qui attend qu’on vienne à elle. Allez vers les autres, offrez-leur ce que vous espérez pour vous même : le bonheur.
Si vous y réfléchissez bien, vous n’avez pas besoin de chercher très loin.
Les premières personnes qui ont besoin de vous sont les membres de votre famille. Il y a aussi, et sûrement, une personne que vous n’avez pas vu depuis longtemps, ou avec laquelle vous vous êtes embrouillé(e), et à laquelle vous pensez souvent.
Solution N°4 – Ranger son orgueil dans sa poche
Mettez votre orgueil de côté et essayez de reprendre contact avec elle. Si nécessaire, faites acte d’humilité. Excusez-vous si vous pensez que cela peut faciliter la reconstruction d’un lien et, pour commencer, proposez lui de partager un café, ou de déjeuner ensemble.
Une fois réuni(e)s, montrez lui de l’intérêt. Posez des questions sur elle, ses relations, son travail, ses éventuels problèmes. En bref, parlez peu de vous et donnez lui de la valeur par les questions que vous lui posez à son sujet.
Passez du temps avec votre famille comme avec vos ami(e)s. Donnez-leur de l’attention, de l’amour. A un moment ou à un autre, ils vous le donneront en retour et votre vide affectif sera comblé.
Ainsi, vous vous sentirez mieux dans votre peau, et n’attendrez pas que ces personnes vous donnent ce que vous estimez être votre seul besoin. Encore une fois : offrez sans attendre.
Solution N°5 – S’impliquer dans des activités sociales
Sortons du cadre familial ou affectif.
Je vous invite à vous impliquer dans la vie sociale, associative ou sportive dans la ville dans laquelle vous habitez. En quelques mots, le leitmotiv c’est : « Sortez de chez vous ! ».
Avez-vous pensé à participer à la prochaine séance de sport organisée par votre commune ? Êtes-vous allé(e) à la journée de présentation des associations de votre ville, laquelle journée a généralement lieu à la rentrée septembre de chaque année ? Vous êtes-vous inscrit(e) en qualité de volontaire dans une association ou comme bénévole dans une O.N.G ?
Si vous voulez que les gens s’intéressent à vous, je vous le rappelle, il va falloir faire une effort comme prendre le risque de sortir de votre zone de confort. D’ailleurs, cette zone est-elle si confortable que çà ?
Une ou des activités associatives vous permettent de faire de nouvelles rencontres. Certaines d’entre elles deviennent des amitiés. Attention cependant : n’y allez pas dans ce seul but. Allez-y tout d’abord pour passer de bons moments, pour vous rendre utile à votre communauté.
Dès lors, essayez d’accepter que les choses ne se passent pas toujours comme vous le voulez et n’oubliez pas : le temps arrange bien des choses.
Solution N°6 – Faire preuve d’humilité et de bienveillance
Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ? Être entouré(e) de personnes qui vous tiennent compagnie – çà a ses limites -, ou apporter votre aide à celles et ceux qui en ont besoin ? C’est votre façon de vous impliquer qui vous offre ce dont vous avez besoin.
Le sourire d’un SDF après lui avoir remis un peu d’argent. La gratitude d’une personne d’un âge avancé que vous aidez à traverser la route.
Autant de comportements sociaux de partage qui vous procurent des émotions positives. Peut-être même, réalisez vous que vous n’avez pas tant de raisons de vous plaindre en comparaison de la vie de certaines personnes.
Si vous prenez la peine, et le temps, d’y réfléchir, vous vous rendrez compte que votre situation est bien plus simple que celle de beaucoup de gens.
Vous, à tout le moins, avez des personnes dans votre entourage même si le temps et des évènements vous en ont parfois éloigné au point de vous faire vous sentir seul(e).
D’autres n’ont ni famille, ni amis. Alors, pour ces personnes là en particulier, le temps d’un matin, d’un après-midi ou d’une soirée, soyez la personne qui leur donne de l’affection par l’intérêt que vous leur manifestez.
Solution N° 7 – Utiliser un programme comportemental en ligne
Vous êtes d’accord avec tout ce que vous venez de lire ?
Vous êtes une bonne et une belle personne mais… c’est dur de faire ces premiers pas vers les autres n’est-ce pas ? Ce n’est pas que vous ne voulez pas, c’est plutôt que vous n’y arrivez pas. Quelque chose vous bloque, voire vous angoisse ?
Si vous souhaitez sortir de cette ornière, je vous propose une solution pour vaincre la solitude dans laquelle vous êtes enfermé(e) bien malgré vous.
Peut-être avez-vous été marqué(e) par des déconvenues relationnelles dans le passé ?
Avez-vous du mal avec les relations en général ?
Rencontrez-vous des difficultés à vous affirmer en groupe ou à prendre la parole devant tout le monde ?
Avez-vous peur d’être jugé(e) ?
Êtes-vous anxieux – anxieuse – à l’idée de mal dire, ou de mal faire ?
Alors, pour vous, pour vous débarrasser de tout cela, j’ai conçu un programme thérapeutique et comportemental en ligne.
Il vous aide à résoudre tous ces problèmes que je viens d’énoncer.
Ce programme est accessible 24/24H au contraire d’un thérapeute, et il vous permet d’identifier les vraies raisons de votre solitude afin de comprendre votre état émotionnel d’une part et de sortir de l’impasse dans laquelle vous êtes.
Solution N° 8 – Comprendre le passé et investir l’avenir
Un tel programme vous aide à déterminer avec précision les événements récents et passés qui justifient ce que vous vivez comme un problème. Être socialement seul(e) ou vous sentir seul(e) même quand vous êtes entouré(e).
Votre problème de solitude cache, peut-être, une dépression, de l’anxiété, de l’angoisse, ou un stress chronique. Autant de sujets pénibles qui vous font vous renfermer sur vous-même et ce d’autant plus que le médicament que vous prenez pour dormir vous assomme.
Dès lors, je vous suggère de penser à changer vos comportements et de vous inscrire à ce programme thérapeutique et comportemental en ligne dès maintenant.
Votre démarche en ce sens vous aide à identifier le vrai problème caché derrière ce problème apparent qu’est la solitude, et aussi à trouver très vite une solution adaptée à votre cas pour retrouver estime de soi et confiance en soi.
Beau projetn’est-ce pas ?
Nouer de nouvelles relations dans tous les domaines de votre vie vous permet de vous « sortir » de votre solitude, et c’est l’objectif de ce programme.
N’hésitez pas à partager votre expérience avec les autres (voir les commentaires ci-dessous) et ce de la même façon que vous pouvez la partager avec les membres inscrits à mon programme thérapeutique en ligne.
Enfin, n’oubliez pas : en tous domaines, c’est le premier pas qui compte. Le reste, comme disent beaucoup de gens : « C’est que du bonheur ».
Dès lors, il s’agit de vous donner les moyens de votre autonomie, d’ainsi faire preuve d’un comportement adulte et autonome, et c’est ce que nous allons voir dès maintenant.
Comment vaincre la solitude et trouver son auto-suffisance ?
Ne vous y trompez pas...
En cas de problèmes d’angoisse, d’anxiété, de phobie, comme de toc ou de dépression lié à votre solitude, le premier réflexe de la personne qui en souffre est d’essayer de contrôler ce qui est vécu comme un problème.
La volonté en l’espèce étant d’essayer de retrouver, ou de maintenir, une certaine autonomie de comportement (au sens adulte du terme).
Je reviens plus tard sur cette question relative au contrôle. Ce qu’il est important de noter dès maintenant, c’est la notion culturelle liée à la façon dont vous serez “soigné(e)”. Partant, comment retrouver autonomie et bien-être.
A cet instant, je fais allusion à la pratique thérapeutique telle qu’elle est exercée et préconisée en France. C’est beaucoup moins le cas dans des pays comme la Belgique, l’Allemagne, les pays nordiques, etc.
Ainsi, notre culture (latine) fait la part belle aux approches thérapeutiques ci-dessous lesquelles, toutes intéressantes qu’elles sont, ne sont pas nécessairement la bonne réponse à votre problème de solitude.
La psychologie
La psychologie est une sorte de pratique bis de la psychanalyse à ceci près que, le plus souvent, le ou la psychologue intervient de façon très rationnelle auprès du patient. Il ou elle essaie de l’aider – pour ne pas écrire le contraindre – à relativiser par rapport à ses problèmes.
La plupart du temps, le ou la psychologue “oriente” le patient pour l’aider à faire des liens entre sa relation à ses parents et son problème, partant, son histoire de vie.
Une telle démarche prend donc beaucoup de temps (plusieurs années) et, du coup, beaucoup de patients se lassent.
La plupart estime passer trop de temps à dépenser de l’énergie, du temps, et de l’argent pour une solution qui ne vient pas. Dès lors, ils ont toujours leur autonomie en ligne de mire mais voit celle-ci s’éloigner, une fois de plus.
De fait, énormément de patients interrompent leur prise en charge laquelle dure parfois depuis des années. D’autres se lassent de leur thérapeute et passent d’un psy à un autre.
La psychanalyse
Freudienne ou Lacanienne, pour les plus connues, elles durent des années à raison d’une à deux séances par semaine.$
Je vous rappelle que j’ai moi même suivi une cure psychanalytique pendant 12 ans. Au cours de ces séances, la patient est allongé, le thérapeute assis derrière lui. Pourquoi ?
Tout simplement pour préserver le patient d’un regard ou d’un comportement quelconque, qui pourrait le déranger, ou l’empêcher de s’exprimer.
Et de quoi le patient parle t’il ? Le patient a pour objectif de faire des liens entre son histoire de vie et son problème à l’aide ce que l’on appelle de libres associations.
Cela prend beaucoup de temps, à la fois parce que le patient chemine sans l’intervention du thérapeute, et aussi parce que, souvent, le patient exprime des situations, des émotions, ou tout autre sentiment qui n’ont pas nécessairement de lien avec le problème à propos duquel il consulte.
En résumé, la psychanalyse consiste à se ré approprier son histoire de vie. C’est prodigieusement intéressant mais très ingrat.
Ne fasse hurler les puristes, j’ai pour habitude de dire pour qu’il faut être dans un excellent état mental pour suivre une cure psychanalytique.
La psychologie clinique, comme la psychanalyse, demande beaucoup de temps, d’investissements personnel et… d’argent.
Aujourd’hui, il existe une approche beaucoup plus rapide, laquelle vous offre plus de 95 % de résultats positifs en moins de 2 mois.
Faire le bon choix pour sortir de sa solitude
Puisque votre autonomie et votre bien-être sont importants pour vous, je vous invite à ne pas choisir une approche thérapeutique à la légère. Je tiens cependant à vous préciser que je n’ai absolument rien contre la psychologie et la psychanalyse, bien au contraire.
Je ne saurais que trop attirer votre attention sur vos objectifs de mieux être et d autonomie.
Pour ce faire, devez-vous y passer plus de 10 ans de votre vie, sans certitudes d’amélioration, ou 2 mois avec un taux de réussite de l’ordre de 16 cas résolus sur 17 pour un coût inférieur de… 6000% ?
Ne pas rationaliser
Je vous conseille que ce qui suit est un peu brutal mais arrêtez de vous comporter de façon rationnelle. A l’inverse, vous aurez toutes les peines du monde à obtenir autonomie et bien-être.
Maintenant, attendez vous à prendre connaissance de quelque chose qui va à l’encontre de toutes les idées reçues et, partant, de l’autonomie et du bien-être.
Je vous explique de quoi il retourne.
Nous avons tous une personnalité laquelle s’est créée sur la foi des diverses expériences vécues depuis notre plus jeune âge, et l’éducation que nous avons reçu.
Ne pas rechercher l’approbation
Chacun de ces facteurs, pris isolément ou globalement, a posé les bases de votre vision de l’échec comme de la réussite (vision des choses – carte du monde).
A tout moment, et à quelque sujet que cela soit, vous pouvez donc avoir peur de ne pas être à la hauteur d’une situation et d’ainsi, perdre en autonomie et en bien-être.
Afin de satisfaire à un certain nombre d’ordres éducatifs que vous avez perçu comme tels dans votre enfance, vous pouvez tenter de contrôler une ou des émotions par rapports à des situations données.
Vous allez donc vous contraindre – vous obliger – à être à la hauteur d’une situation par crainte d’être jugé(e) ou par peur de perdre l’approbation des autres.
Dès lors, vous avez toutes les raisons de perdre cette autonomie tant chérie et le bien-être qui l’accompagne.
En contrôlant votre comportement, en inhibant la réalité de vos émotions, vous adressez un message à votre cerveau. Ce message est très toxique dans la mesure où votre cerveau comprend que vous ne prenez pas la mesure de la gravité des messages qu’il vous adresse.
Pour vous faire comprendre la nécessité d’avoir un comportement adapté, votre système nerveux central va augmenter l’intensité de votre problème.
Partant, plus vous chercherez à éviter honte et culpabilité, plus vous ressentirez honte et culpabilité et moins vos chances de satisfaire autonomie et bien-être seront présentes.
Être à 180° de toute tentative de solution
Plus vous rationaliserez, plus vous serez dans le contrôle et pire sera votre problème.
Si cette façon d’être et de faire pour prendre la maitrise de votre problème vous avait aidé, vous ne seriez pas entrain de lire cette page.
Rationaliser ou intellectualiser un problème consiste à essayer de le comprendre, c’est à dire identifier son « pourquoi ». Plus vous réagissez de la sorte, plus vous tentez de contrôler le problème, plus vous l’enrichissez. Je sais, je suis lourd.
Alors, que faire me direz-vous ?
Simplement, essayez d’accepter l’émotion que vous ressentez, essayez de ne pas lutter contre.
A ce propos, il existe une technique comportementale extrêmement puissante pour reprendre le contrôle de n’importe quel problème en 2 minutes.
Cette technique consiste à imaginer le pire (eh oui!) mais pas n’importe comment. Les résultats de cet exercice sont magiques dans la mesure où c’est ce même exercice qui constitue une porte grande ouverte vers autonomie et bien-être.
Comment aborder la solitude dans sa dimension comportementale ?
Comme vous l’avez compris, il n’existe qu’une seule approche thérapeutique pour vous éliminer votre problème, c’est l’approche comportementale. C’est la plus rapide, la plus facile, et celle dont les effets sont définitifs.
L’approche comportementale ne se pré occupe pas du « pourquoi » vous avez un problème mais plutôt de « comment » le résoudre, du moins dans un premier temps.
En effet, s’il est intéressant de se poser des questions quant à ce qui motive votre problème, vous allez perdre un temps considérable.
Les réponses que vous allez trouver ne vont pas vous rassurer en suffisance, en plus de ne pas être une solution. La question du « pourquoi » arrive dans un temps 2 et doit être abordée avec les bons outils.
Imaginez que votre voiture tombe en panne et que vous téléphonez au garagiste.
Il va sans doute demander pourquoi vous avez acheté cette marque de voiture, avec ce type d’options, de cette couleur, avec ces garnitures de sièges. Etc. Peut-être estime t’il qu’il y a un lien de cause à effet entre la panne de votre auto et vos réponses à ses questions.
Mais pendant que vous discutez de tout çà, la voiture reste en panne et cela risque de durer longtemps. Ce comportement, c’est celui de la psychanalyse ou de la psychologie clinique.
Comment retrouver son autonomie en moins de 8 semaines ?
Maintenant, imaginez que je suis le garagiste.
Je vais vous demander ce qu’il s’est passé avant que la voiture ne soit en panne puis ce qu’il s’est passé pendant, c’est à dire: « qu’avez vous essayé de faire pour dépanner votre voiture ? », et, enfin, comment la voiture est tombée en panne. Je vais donc identifier le mécanisme du problème.
Ensuite, je procède par élimination jusqu’à trouver le problème qui empêche la voiture de fonctionner normalement. C’est le processus de contextualisation et de mise en place de stratégie de résolution.
De fait, vous et moi allons agir et non penser, de sorte à débloquer rapidement la situation douloureuse dans laquelle vous êtes. C’est précisément cette démarche contextuelle qui vous offre de rapidement satisfaire votre désir d’autonomie et bien-être.
Cela fonctionne dans plus de 95% des cas et ceci, quel que soit le temps depuis lequel vous êtes en difficulté.
C’est exactement ce que vous pouvez faire avec le Programme thérapeutique comportemental que j’ai conçu à votre intention. Ainsi, vous saurez comment contrôler votre problème en 2 minutes.
Prendre son envol et mettre fin à la solitude
En moins de 8 semaines, la thérapie comportementale permet de résoudre un problème, alors que la plupart des gens qui souffrent comme vous n’y arrivent pas en en plusieurs années.
Comment font-ils ? Ils utilisent les bonnes méthodes, ils se servent des bonnes ressources.
Contrôler angoisse, anxiété, phobie, toc ou dépression en 2 minutes nécessite juste un peu d’investissement personnel de votre part.
Alors, êtes-vous prêt(e) à vous consacrer 15 minutes par jour pendant 1 mois ?
Êtes-vous prêt(e) à vous consacrer 15 minutes par jour pendant 1 mois ?
Consentez-vous à utiliser des outils scientifiquement approuvés pour neutraliser votre problème ?
Acceptez-vous d’utiliser un tout petit objet, d’une façon très amusante, pour retrouver un comportement adulte et, partant, retrouver estime de vous même et confiance en vous, et donc autonomie et bien-être pour sortir de votre solitude ?
D’une façon très pragmatique, à découvrir comment faire la paix avec votre passé et, ainsi, cesser de vous en vouloir, cesser de vous sentir coupable, parce que vous avez le plus souvent peur d’avoir peur comme un enfant ?
Êtes-vous prêt(e) à agir le changement pour être autonome ?
Je sais que cela fait des semaines, voire des mois ou des années, que vous cherchez une solution à votre problème de solitude qu’il soit ou non aggravé par des soucis d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de toc ou de dépression.
Je sais aussi que vous avez tout essayé : psy en tous genres, médicaments, médecines alternatives, etc, et que les résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes.
Je sais que vous avez passé beaucoup de temps, et dépensé beaucoup d’énergie (et sans doute aussi de l’argent) pour trouver la meilleure solution à votre problème mais, puisque vous lisez cette page, force est de constater que cela ne fonctionne pas pour vous.
Si je vous dis: « Comment voulez-vous savoir faire quelque chose qu’on ne vous a pas appris ? », cela vous évoque quoi ?
Dès lors, comment faire ? La réponse se trouve dans mon 3è et dernier conseil.
Pour en finir avec la solitude, la barre à gauche toute !
Pour sortir de la solitude, faites le choix de devenir un adulte qui agit autant pour son autonomie que pour son bien être.
Pour satisfaire à cet objectif, ô combien respectable et courageux, j’ai quelques questions à vous poser :
Pourriez-vous arrêter de vous perdre en vaines tentatives de solutions ?
Aimeriez-vous enfin faire le bon choix pour vous ?
Peut-être pour la 1ère fois depuis que vous souffrez, pourriez-vous faire vraiment confiance et VOUS faire confiance ?
Si vous avez répondu « oui », ne serait-ce qu’à une de ces 3 questions, alors vous êtes prêt(e) à agir pour instaurer un vrai changement dans votre vie.
A tout de suite. Je vous exprime toute ma gratitude pour votre intérêt, et votre confiance.
P.S: Si vous ne faites pas ce qu’il faut pour retrouver autonomie et bien-être, il ne se passera rien.
Vous avez le droit de vous auto manipuler, voire de vous auto-saboter mais gardez à l’esprit que prenez ainsi le risque d’être otage de votre solitude.
N’oubliez jamais que si, pour vous même, vous pensez, avec humilité, être la personne la plus importante sur terre, vous vous devez à vous même de prendre soin de vous comme de faire ce qu’il faut pour faciliter votre autonomie et votre bien être.
Si vous ne le voulez pas, vous allez le droit de préférer votre souffrance à un vrai changement, opportun et durable.
A ce propos, ne dit-on pas : « Choisir, c’est renoncer« .
Je vous laisse le soin de répondre à cette question et, en fonction de votre réponse, de faire le choix ou non d’utiliser la solitude comme un moteur de changement.
Dans la vie d’une femme, comme dans celle d’un homme, mais pas nécessairement pour les mêmes raisons, la venue d’un bébé à naître peut être facteur de ce qu’il convient d’appeler l’angoisse de la grossesse, ou la peur d’être enceinte.
La vie du couple, comme la vie de la future maman sont bouleversés par l’arrivée d’un enfant. Le premier d’une fratrie en devenir, ou je ne sais quel quantième enfant d’une famille.
L’arrivée d’un enfant, c’est la promesse de bouleversements dans la vie de couple, d’angoisses liées aux bouleversements physiques comme aux mouvements psychiques. Dès lors, l’angoisse de la grossesse altère la joie d’accueillir ce nouveau membre dans ce couple qui, de fait, devient une famille.
Dans le présent article, j’essaye de vous apporter des éléments d’appréciation quant à l’angoisse de la grossesse de sorte à objectiver.
Pourquoi être angoissé(e) pendant une grossesse ?
L’annonce d’une grossesse est bouleversante pour une femme, comme pour un homme. Bref, pour un couple. Les habitudes de vie s’en trouvent modifiés, et les centres d’intérêts et d’investissements le sont tout autant.
Autant un couple éprouve une jolie immense aux fruits de leurs amours et s’en trouve positivement transporté, autant d’autres le vivent dans une angoisse qui nuit à leur bonheur ou à l’idée qu’ils s’en font ce qui ne leur épargne pas un sentiment de culpabilité qui a autant de force que toutes leurs peurs réunies.
Il est évident que la venue d’un bébé génère des mouvements en termes de centres d’intérêt, d’habitudes, de confort de vie, voire d’insouciance. La venue d’un enfant est vecteur de décentrage des centres d’intérêts, lequel génère des angoisses de la grossesse au sens des questions que les parents se posent.
Tout va t’il bien se passer ? Y a t’il des risques de grossesse pathologique ? Vais-je souffrir ? Mon compagnon ou ma compagne va t’elle ou va t’il autant me désirer ? Vais-je être à la hauteur pour éduquer et aimer cet enfant ?
Alors, pas de panique !
Oui, l’arrivée d’un enfant est source de stress et, effectivement, le corps d’une femme est durablement impacté par la grossesse. J’irais jusqu’à écrire par les mois de grossesse qui se succèdent.
Oui, la grossesse décentre la vie d’une femme comme la vie de couple. Oui, la vie d’une femme enceinte est, parfois, mouvementée. Et non, attendre un bébé n’est pas une maladie. Alors comment faire pour ne pas souffrir d’angoisse de la grossesse ? Comment être une femme enceinte épanouie et comment mener sa grossesse au mieux ?
De la tocophobie au bonheur d’être parents
Le choix de tomber enceinte est souvent le fruit – choisi – d’un arrêt de la contraception. Le fameux « arrêt de la pilule ».
Cahin caha, les spermatozoïdes ont œuvré et une ovulation a débuté, mais les futurs parents ne le savent pas encore. Tout commence par le fameux test de grossesse. Le retard des règles est souvent un indicateur de grossesse, et les hormones ont du mal à se tenir. Il s’agit alors de faire un test d’hormone HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope).
Une prise de sang confirme les premiers signes de grossesse. Cette sérologie sera complétée par une recherche de virus (VIH/Virus du sida, et de l’hépatite). Les premiers examens médicaux commencent et seront suivis de bien d’autres. La future maman n’est pas au bout de ses peines surtout le premier trimestre de sa grossesse. Les premiers symptômes de grossesse font leur apparition et l’angoisse qui va avec.
Va alors débuter le ballet des rendez-vous chez le gynécologue. Il comptabilisera la fameuse, et ô combien nécessaire, aménorrhée. C’est ce qui permet de calculer les mois de grossesse et, partant, la fin de grossesse laquelle annonce la naissance du bébé. La future mère est alors dans les débuts de la grossesse, à l’aube des premières prises de poids.
De même temps, débuteront la peur des saignements, des nausées, des vomissements, les risques de fausse couche, voire l’angoisse d’une grossesse extra-utérine, ou l’angoisse d’avoir un enfant prématuré, à plus forte raison quand il s’agit d’une première grossesse.
Ces peurs sont d’autant plus vives quand la future mère a éprouvé les embûches d’une fécondation in vitro (dons d’ovocytes, fiv).
J’ai connu des futures femmes enceintes dans un désarroi profond lié à la peur d’attendre des jumeaux, certaines futures mères allant jusqu’à envisager une interruption volontaire de grossesse (IVG).
A l’inverse, ces futures mamans, ou d’autres, vont imaginer le futur sexe du bébé et ce faisant, choisir les prénoms du futur bébé.
Je m’en veux d’encore faire preuve de résistance mais, la grossesse, comme beaucoup de notre quotidien social, affectif et économique est… sous contrôle. Il y a donc peu de raisons objectives de craindre l’angoisse de la grossesse.
Médicalement, dès l’annonce d’une grossesse, la future mère fait l’objet d’une attention médicale programmée. Les risques existent mais sont minimisés, à plus forte raison quand on considère les visites chez le gynécologue, les échographies régulières, les analyses biologiques, et j’en oublie.
J’oubliais les nausées comme cadeau de bienvenue les premières semaines. Tout comme les crampes et le début des séjours prolongés aux toilettes. Bébé appuie de plus en plus sur la vessie, et l’envie de faire pipi va croissante.
Comment se rassurer en début de grossesse
Toutes les femmes enceinte ont besoin d’être rassurées en début de grossesse et l’attention médicale, comme l’attention du futur père comme celle e la future mère revêt un caractère essentiel à ce propos.
Par la suite, la maman va suivre un parcours balisé, un suivi de grossesse régulier chez les gynéco. Chaque trimestre de grossesse passe avec son lot d’analyses diverses :
Risque de toxoplasmose.
Risque d’une grossesse pathologique.
Échographies pour écarter toute suspicion de trisomie ou de malformations.
Si nécessaire, analyse du liquide amniotique.
En bref, recherche constante d’anomalies comme l’hypertension par exemple, chez la mère comme chez le bébé, ou de risque de diabète gestationnel ou de trouble de l’appétit.
D’où la nécessité de s’assurer de ce qu’il en est en matière d’acide folique. Période fort angoissante pour beaucoup de futures mamans.
Dans l’intervalle, les contractions se feront plus ou moins régulièrement sentir. Ces douleurs dans le bas-ventre qui font redouter un accouchement avant-terme ou la peur légitime d’un enfant mort-né. Autant de craintes qui chez les futurs parents obèrent – parfois – leur sexualité.
Rien que de trés normal dans toutes ces vicissitudes qui accompagnent la grossesse. Il suffit alors que la future maman se réfère à son médecin traitant comme au papa ou à la maman pour être rassurée.
Avant que je vous en parle, n’oubliez pas que si vous sentez que psychologiquement les choses ne vont pas bien pour vous, n’hésitez pas à consulter un psy même si cela vous inquiète. Vous n’êtes pas folle, vous avez juste besoin de soutien.
Comment ne plus avoir peur de tout pendant la grossesse ?
J’ai cru comprendre que chez certaines femmes, ces attentions médicales ont l’effet inverse à celui souhaité au point de générer des crise d’angoisse.
Certaines personnes plus sensibles que d’autres en conçoivent de l’angoisse voire de l’anxiété. C’est la projection de l’idée qu’il arrive quelque chose à leur bébé comme à elle même. Être enceinte est donc un élément anxiogène.
Il en est de même quant à la peur de se rendre chez le médecin traitant pour effectuer des analyses de suivi pré accouchement. Autant de démarches qui ne sont pas sans fragiliser certaines femmes au point qu’elles ressentent des symptômes d’angoisse de la grossesse.
Les semaines et les mois de grossesse passent, les questions s’accumulent et les crises d’angoisses aussi. Si avoir un bébé induit de se poser la question de choisir le lieu de naissance, le plus souvent, le gynécologue-obstétricien a ses « entrées » dans certaines maternités, mais demeurent tout un tas de questions :
Quels sont les droits de la future parturiente en termes de congés maternité ?
Dois-je allaiter ou non ?
Quels en sont les avantages du lait maternel pour le bébé ?
Quid du colostrum ?
Comment dois-je préparer et entretenir mes mamelons, et chaque aréole de mes seins ?
Vais-je accoucher par les voies naturelles à l’aide du péridurale ?
Y aura-t-il des complications qui nécessiteront une césarienne ?
Comment soigner mes vergetures ?
Qu’en est-il du suivi post-natal ?
Comment gérer un babyblues ou une dépression post-partum ?
Et le futur papa: quels seront ses comportements ?
Autant de questions qui, le temps venu, trouveront leurs réponses et, ainsi, rassureront la future mère sur ses peurs.
Comment ne plus avoir peur d’être enceinte ?
Bref… C’est compliqué.
A l’énoncé de tous ces paramètres, il y a de quoi verser dans la peur d’être enceinte, comme celle d’avoir peur de mettre un enfant au monde.
Si, en plus, vous considérez le contexte économique et social actuel, vous réunissez tous les motifs pour cultiver votre peur d’être enceinte et, par voie de conséquence, des symptômes d’anxiété.
Mais si vous regardez votre grossesse sous un autre angle, avoir le bonheur d’être parent peut être bien plus simple. Être maman, devenir parent, ne peut se réduire à un champ de contraintes et de peurs.
Une femme enceinte n’est pas malade. Pour autant, une future maman a besoin d’être médicalement entourée et d’être choyée que ce soit médicalement ou affectivement. Durant toute la période de gestation, la future mère est enveloppée d’attentions renouvelées et bienveillantes, du moins je le lui souhaite.
Il convient donc d’accompagner en faisant preuve d’écoute active, de bienveillance et de patience et, in fine, d’amour, ce qui constitue autant de comportements qui limitent les risques d’angoisse de la grossesse.
Les changements physiques issus d’une grossesse
Ce corps qui porte un enfant fait l’objet de tant d’attentions : hygiène alimentaire, sport, soins esthétiques, etc., de façon progressive et immuable. Mais il se peut que certaines femmes en conçoivent de l’angoisse parce qu’elles ont peur que leur corps ne retrouve pas pas sa plastique initiale.
L’avantage d’être suivie par des spécialistes permet de mesurer, qualifier et contrôler les risques de bouleversements qu’ils soient physiques ou psychiques ponctuels ou pérennes.
De fait, si une femme prend trop de poids, ou pas assez, les médecins l’accompagnent de sorte à ce que la future mère ne soit pas victime d’angoisse de la grossesse à propos de son corps.
Si, d’aventure, vous êtes inquiète à propos de votre avenir physique, n’hésitez surtout pas à consulter. Mieux vaut consulter plusieurs fois des professionnels médicaux ou psychologiques, ce qui est mieux que de faire silence ou, pire, de vivre un déni à propos de vos craintes.
Les changements psychiques liés à la grossesse
Une fois n’est pas coutume, la grossesse modifie les perceptions d’une femme quant à son propre corps.
Qui dit grossesse dit grossir. Alors, les notions de beauté, d’intérêt, de désir se font plus prégnants. L’image de soi, l’image du corps de la femme enceinte, sont appelés à se modifier, à évoluer, à être perçu de façon différente au fur et à mesure de l’avancée de la grossesse.
Ainsi, une future maman a légitimement peur d’être moins aimée ou désirée par le père ou la mère de son enfant. Il y a une certaine anxiété au cours de la grossesse et pas seulement à cause de la grossesse elle même mais aussi à propos de la suite.
Quand l’enfant nait, l’angoisse de la grossesse est donc normale au sens où cela génère des bouleversements parfois irréversibles dans la vie d’une femme.
Est-ce grave de faire des crises d’angoisses pendant la grossesse ?
Le stress et l’angoisse ne sont pas bons pendant la grossesse. Ils nuisent à la santé de l’enfant comme à la santé de la maman. Pour autant, les petites inquiétudes et les petites colères du quotidien ne sont pas graves.
Vous devez vous préserver du stress, mais vous ne devez pas non plus angoisser à la moindre contrariété en pensant que l’on fait du mal à son enfant. De même, une crise d’angoisse n’est ni grave ni dangereuse.
Cela n’a jamais tué personne et le bébé n’en souffre pas non plus. En revanche, si ces crises se multiplient, vous devez impérativement agir. La santé psychique de la maman est fragile et il faut lui venir en aide.
Sur le long terme, une anxiété trop importante nuit à la santé de la maman et de l’enfant.
Comment contrôler son stress pendant une grossesse ?
La grossesse est une période particulièrement angoissante pour certaines femmes enceintes. Les préoccupations sont nombreuses et bien naturelles.
Quand je fais allusion à une angoisse de la femme enceinte, je pense a l’inquiétude de la future mère tant à propos de sa grossesse, que de l’accouchement, et du bon développement de l’enfant.
A ce propos, je me remémore cette amie qui m’a dit un jour au sujet de mon épouse qui attendait notre premier enfant, je cite : « Être enceinte n’est pas une maladie« . Pour autant, être enceinte induit des changements corporels et diverses douleurs.
Enfin, l’arrivée d’un enfant, même s’il n’est pas le premier, est un grand changement. Or, les grands changements sont la source de nombreuses anxiété.
Il ne faut donc pas hésiter à demander de l’aide ou à consulter un(e) thérapeute si vous vous sentez stressé(e) au cours d’une grossesse.
Vous pouvez aussi pratiquer des exercices de méditation, de relaxation ou encore de yoga pour vous détendre. Aujourd’hui, il existe un. ombre important de groupes qui accompagnent les futures mamans de sorte à ce qu’elles soient le plus détendues possible pendant leur grossesse ce qui permet aux intéressées d’aborder l’angoisse de la grossesse avec moins d’appréhension.
Pourquoi êtes-vous angoissée par la grossesse ?
La grossesse est très angoissante parce qu’elle est une période charnière dans la vie d’une femme et l’appréhension de l’arrivée d’un enfant et de ses conséquences n’est pas toujours facile à gérer. En plus, la grossesse chamboule le corps, aussi bien physiquement que du côté des hormones.
C’est donc une période stressante, face à laquelle la femme enceinte peut se sentir très seule. Effectivement, malgré tous les efforts du père, de la mère et de l’entourage, l’anxiété de la femme enceinte peut-être alimentée par un sentiment d’incompréhension.
L’anxiété est souvent le résultat de nombreuses préoccupations, souvent irrationnelles.
Or, ces pensées irrationnelles reposent parfois sur des sensations bien réelles, mais mal interprétées, sensations qui n’appartiennent qu’à la femme enceinte et lui donnent l’impression de ne pas parvenir à communiquer avec son entourage.
Dès lors, n’hésitez pas à en parler autour de vous, à vos proches et aussi à votre gynécologue obstétricien.
La peur de perdre l’enfant
L’anxiété pendant la grossesse a de multiples origines qui s’additionnent parfois. Souvent, la peur de perdre l’enfant, ou même de simplement nuire à sa santé, figure parmi les premières causes d’angoisse de la grossesse.
Le premier trimestre est particulièrement inquiétant car c’est à ce moment-là que les risques de fausses-couches sont les plus importants. Néanmoins, le reste de la grossesse n’est pas tellement plus reposant.
Souvent, la femme enceinte s’inquiète démesurément pour le développement de son enfant, et multiplie les comportements de préventions, ce qui peut parfois l’isoler et aggraver l’anxiété.
Vous devez donc absolument écouter les conseils et les recommandations de votre médecin.
La peur de l’accouchement
La peur de l’accouchement est une autre peur très courante qui apparaît pendant la grossesse. L’accouchement est une épreuve douloureuse et violente pour le corps de la femme.
Outre l’inconfort que cela crée pendant la grossesse, cette phobie – la tocophobie – rend l’accouchement difficile, voire périlleux. Je ne saurais alors que trop vous suggérer de traiter rapidement cette inquiétude quand vous constatez qu’elle commence à dégénérer.
La peur de ne pas être une bonne mère
Cette peur figure systématiquement dans la liste des peurs évoquées par une majorité des femmes enceintes. Heureusement, cette inquiétude disparaît rapidement dès que la jeune maman rencontre son enfant.
Dans bien des cas, l’amour inconditionnel qu’elle ressent immédiatement lui fait oublier ses craintes qui ont accompagné la grossesse. Dans d’autres cas, l’inquiétude ne passe pas.
Ce n’est pas toujours un problème, car se préoccuper du bien-être de son enfant est normal et sain.
En revanche, les femmes que cette angoisse gêne peuvent enquêter sur ses origines. Parfois, c’est une simple conséquence d’un trouble anxieux plus global. Dans d’autres cas, c’est l’expression d’un traumatisme passé.
Prendre le temps de le comprendre est essentiel pour le bien-être de la jeune maman, et se faire aider à ce propos est une démarche adulte et responsable.
La peur de ne pas retrouver son corps d’avant
La dernière peur que les femmes enceintes évoquent concerne leur corps. La grossesse est un chamboulement brutal de l’équilibre physique et physiologique.
Beaucoup de femmes aiment se voir enceintes mais craignent tout de même de ne pas retrouver le corps qu’elles aimaient avant la grossesse. Chaque cas est très différent, mais l’anxiété n’a jamais aidé personne à obtenir le corps de ses rêves.
Alors, essayez de rapidement couper court à cette angoisse avant qu’elle n’amène son lot de conséquences délétères. Je pense notamment à l’alimentation ou, à l’inverse, à une pratique sportive excessive et dangereuse pour l’organisme.
Quel calmant prendre quand on est angoissée par une grossesse ?
Les femmes enceintes qui veulent agir tout de suite sur l’angoisse peuvent utiliser des calmants en attendant de la traiter avec un thérapeute comportemental. Idéalement, on conseille de se tourner vers les calmants naturels, que ce soient des infusions de plantes ou des exercices de respiration et de méditation.
Dans les cas extrêmes, on peut aussi recommander la prise d’anxiolytiques. Il est impératif de ne prendre ce genre de médicament qu’après avoir demandé son avis à un médecin. Il ne vous prescrira toujours que la posologie minimale des rares anxiolytiques adaptés à la grossesse.
Ce n’est évidemment pas une bonne solution et la prise d’anxiolytiques ne doit pas devenir une habitude pour calmer l’angoisse de la grossesse dans la mesure où cela nuit considérablement à la santé de l’enfant.
Comment ne plus avoir peur d’être enceinte ?
Si vous êtes victime d’angoisse de la grossesse, n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin traitant.
Il ou elle vous orientera vers un(e) spécialiste de l’accompagnement des femmes enceintes victimes d’angoisse de la grossesse. Cela vous évitera bien des troubles émotionnels et diminuera les facteurs de stress inhérents à tout bouleversement, même souhaité.
N’hésitez pas à consulter pour parler de vos angoisses à des professionnels.
Plus vous parlez, plus vous prévenez le risque de baby-blues ou de dépression post-partum lesquels sont deux facteurs d’angoisse de la grossesse qui, identifiés suffisamment tôt, sont pris en charge de façon efficace.
Mais il existe aussi une solution particulièrement efficace à l’angoisse de la grossesse ou à la peur d’être enceinte.
Cette solution à la peur d’être enceinte vous permet de retrouver confiance et, partant, d’apprécier tout le bonheur d’être parent. Vous trouverez des précisions à ce propos en bas de cet article.
Si vous avez des questions, merci de m’en faire part dans la zone réservée ci-dessous (onglet « Commentaires »).
Jérôme a 24 ans, il est interne en médecine et souffre d’aquaphobie.
Cette année, nous passons nos vacances en Haute Savoie où nous avons la chance de pouvoir faire du bateau. C’est mon plaisir depuis que j’ai 12 ans. La météo s’y prête, le temps est beau, le lac est calme mais le coup de vent arrive.
Ce que je ne sais pas ce que le coup de vent s’annonce sous les traits de Jérôme : il a peur dans l’eau. Il souffre d’aquaphobie et sa peur de l’eau est bien plus violente que je ne l’imagine.
Jérôme est arrivé le matin même avec sa compagne. Ils sont amis avec l’un de mes enfants, lui aussi interne en médecine. Le déjeuner se déroule fort agréablement au bord du lac.
Depuis que j’ai fini mon plat, je m’impatiente à l’idée d’aller naviguer. J’essaye de faire pression sur mes hôtes, sans succès. Tout comme les membres de ma famille, Jérôme m’oppose un vague : « … on a le temps… ».
Sur le coup, je me dis qu’il a raison mais qu’il faut profiter du lac tant qu’il n’y a pas de ces coups de vent auxquels ce plan d’eau nous habitue. Ce n’est que plus tard, vers le milieu d’après midi, que je comprends pourquoi l’ami de ma fille souhaite prendre son temps.
Histoire d’une aquaphobie persistante
L’eau est un élément naturel à l’homme.
En conséquence, l’être humain n’a pas à craindre ce qui fait partie non seulement de son environnement, mais de lui même. L’eau est constitutive de l’homme, il n’y a donc pas de raison d’en avoir peur, et pourtant.
Quand, enfin, nous montons à bord, au moment de partir, ma fille me glisse doucement un message. Sur le coup, accaparé par notre départ, je réponds par un vague « OK ». Tout le monde est détendu. Destination le milieu du lac où nous pouvons profiter du beau temps, du calme et de la baignade.
Aussitôt dit, aussitôt fait. J’entends le clapotis de l’eau sur la coque, j’aime ce bruit. A bord, les uns et les autres discutent, se font bronzer ou lisent, ou les deux. En ce qui me concerne, je savoure une légère brise puis entreprend une petite sieste tout en surveillant les alentours. Je suis responsable du bord.
A un moment, mon épouse et notre fille entreprennent de se baigner. « Faites donc » me dis-je et de proposer à qui le souhaite une activité nautique. Pas de réponse. Je regarde Jérôme et je vois bien qu’il n’a pas l’air très à son aise.
C’est sans compter sur le regard plein de désapprobation de ma fille qui me rappelle – doucement malgré son regard – ce qu’elle m’a dit au moment où nous quittions le quai : « Papa, je te rappelle que Jérôme a peur de l’eau. Il souffre d’aquaphobie« .
Oups !
Jérôme, médecin et aquaphobe
Je me rassieds en me disant que je suis maladroit. Peu de temps après, Jérôme est invité par sa compagne à se baigner. Il lui sourit, de ce sourire gêné que nous sommes tous capable d’avoir quand nous ne savons pas comment ni par quel moyen décliner une invitation, et encore moins nous affirmer à ce sujet.
Sa compagne insiste, il sourit, pose le livre qu’il est entrain de lire, puis, il déplie son corps d’1,85 m. Je vois bien qu’il ne semble pas très assuré à bord mais, je me dis que tout le monde n’est pas obligé d’avoir le pied marin.
Jérôme escalade la banquette arrière du bateau. Sa compagne est dans l’eau. Non sans lui adresser de grands sourires, elle l’invite de façon de plus en plus pressante à se baigner. Mal assuré me semble t’il, Jérôme s’assoit, pose ses pieds dans l’eau et c’est là que les symptômes de son aquaphobie apparaissent.
Les symptômes de l’aquaphobie
A peine les pieds posés sur le dessus de l’eau, Jérôme éprouve des difficultés à respirer. Sa respiration devient haletante, son abdomen se gonfle et se dégonfle à un rythme très rapide. Il avance un pied qu’il pousse un peu plus dans l’eau, tente le second puis l’enlève et, enfin, recule.
Il s’assied plus au fond de la plage arrière du bateau. Dans la mesure où le bateau bouge un peu du fait e la houle, je me demande s’il a peur de tomber. Sa compagne insiste. Il finit par dire qu’il va mais plus tard. Pour le moment, il préfère lire. Elle accuse réception de son message non sans lâcher un « dommage » puis continue à se baigner.
J’en profite pour entreprendre Jérôme non pas sur sa peur de l’eau mais sur le côté noir et profond des lacs. Je commence à lui expliquer que je ne souffre pas d’aquaphobie mais que je suis malgré tout légèrement angoissé à l’idée de me baigner dans une eau aussi noire. Je lui explique mes peurs d’enfant quand je craignais qu’un monstre marin sorte de l’eau et me dévore. Jérôme rit.
J’enchaine et explique à Jérôme que beaucoup de personnes souffrent d’aquaphobie. Qu’effectivement, ils ont raison d’avoir peur dans l’eau bien que ce soit un élément naturel. De la même façon que le vent, l’au est capable de commettre des dégâts terribles quand elle est déchainée.
Jérôme et moi devisons sur les risques de la baignade, de la peur de est se noyer, comme des possibles angoisses ressenties au seul contact de l’eau.
Nous nous questionnons l’un l’autre sur la signification de ces angoisses jusqu’au moment où l’un de nous pose la question de savoir quel comportement il faut adopter quand quelqu’un fait une crise d’angoisse, voire une attaque de panique, au contact de l’eau.
Comment se noyer dans les tentatives de solution ?
Comment faire si on est victime de crise de panique liée à son aquaphobie ?
Ne voyez aucun cynisme dans cette question que j’ai posé à Jérôme. En effet, l’aquaphobie est souvent une porte d’entrée vers une peur panique de l’eau que l’on appelle aussi : hydrophobie.
Quand je pose cette question à Jérôme, c’est simplement pour l’aider et identifier ce que l’on appelle des tentatives de solutions, lesquelles n’ont malheureusement pour effet que d’ancrer plus encore la personne souffrant d’aquaphobie dans son problème.
Jérôme me regarde droit dans les yeux. J’ai l’impression qu’il me défie puis il me répond : « J’ai peur de l’eau, je souffre d’aquaphobie« .
Je lui réponds que je suis bien ennuyé de l’avoir fait monter sur le bateau et que si j’avais été vigilant, je n’aurais pas insisté pour que sa compagne et lui viennent avec nous. Il me répond que, de toute manière, il faut bien qu’il lutte contre son problème lequel l’empêche de vivre certains loisirs.
Première erreur.
Seconde erreur, Jérôme s’ordonne d’aller dans l’eau malgré l’intensité de son angoisse. Il agit ainsi pour dépasser son aquaphobie.
Je le questionne sur les symptômes qu’il ressent et lui de m’expliquer de façon très académique – je vous rappelle qu’il est médecin -, son oppression respiratoire, celle de sa cage thoracique, ses peurs qui l’étreignent quand il est directement confronté à son aquaphobie.
Par contre, il ne s’explique pas pourquoi il a peur.
Fondamentalement, il n’a pas e problèmes particuliers avec l’eau, n’a jamais manqué de se noyer, ne s’est pas non plus retrouvé en perdition en plein milieu d’un plan d’eau qu’il s’agisse d’un lac, d’une piscine ou de la mer.
En ce qui me concerne, il m’est arrivé de sentir une peur panique m’envahir alors que j’étais sur le Lac du Bourget à Aix les Bains. Cette eau noire m’a quasi terrorisé et en y repensant, j’en frémis encore tout en sachant pourquoi. C’est comme une peur d’enfant, celle d’être englouti par cette eau, ou de voir surgir un truc que je n’aurais pu voir. Un monstre ?
Mais revenons à Jérôme.
Il n’a pas non plus été victime d’un accident nautique mais, pour autant, la seule idée d’aller à l’eau le terrorise. D’après lui, rien ne le prédispose à souffrir autant d’aquaphobie.
Il ne faut pas se faire violence quand on a peur de l’eau
Nous continuons à discuter un peu puis, délibérément, je propose d’aller ailleurs. Tout le monde est d’accord. Pour les connaisseurs, nous nous rendons au fond du lac, en direction de Doussard. Ensuite, nous projetons d’aller boire un verre à Annecy même.
Ce qui doit arriver arrive. Jérôme est de nouveau – cordialement – invité à se baigner. Je lui oppose qu’au regard de son aquaphobie, rien ni personne ne peut l’y obliger. S’il le souhaite, il reste à bord. Jérôme refait les mêmes gestes que la première fois, il est tout aussi mal assuré et sa respiration devient forte et rapide.
Il a toutes les peines du monde à décoller ses fesses de la banquette et au moment même où il décide de se laisser glisser dans l’eau, du sang coule de son nez.
Il n’y prête pas attention et s’immerge. Inquiet, je le surveille de loin. Sa compagne vient rapidement le saisir dans ses bras et lui exprime son contentement.
Elle est contente mais Jérôme en est quitte pour une peur terrible. Il vient de s’infliger un acte qui lui fait mal tant physiquement que psychiquement, et c’est la dernière des choses à faire.
C’est tout à son honneur d’avoir voulu faire plaisir à sa compagne mais cela ne résout rien. Se faire violence comme Jérôme vient de le faire ne résout rien.
La peur de l’eau est une phobie violente
Courageux, Jérôme s’agrippe à la coque du bateau puis il pousse sur ses jambes pour s’éloigner du bateau pour être autonome. Il est désormais seul à peine à 2 mètres du bateau.
Il fait des gestes avec ses bras et ses jambes comme quelqu’un qui se noie. Vraisemblablement, il lutte. C’est tout à son honneur que d’essayer de se forcer à ne pas être réduit à l’état de plagiste mais, c’est totalement inutile.
En réagissant de la sorte, il aggrave ses symptômes d’aquaphobie. Il essaie de se convaincre que tout va bien alors que tout va mal.
Tout d’un coup, il se rend compte qu’il saigne du nez et entreprend de remonter à bord. Tremblant, enroulé dans sa serviette de bain, il s’assied au fond de la banquette sur laquelle il reste assis une bonne heure, sans bouger, le temps que ses symptômes d’aquaphobie s’apaisent.
La peur de se baigner dans une piscine aurait-elle un bénéfice caché ?
Une peur, donc une angoisse – laquelle est un symptôme d’anxiété – a toujours un intérêt, un bénéfice caché inconscient, bien évidement. Par bénéfice, comprenez que la personne qui rencontre un problème se protège grâce à son problème.
Ainsi, quelqu’un qui souffre d’aquaphobie se protège de la peur de baigner dans une piscine en s’abstenant d’y rentrer d’une part, et en trouvant tout un tas de prétextes fallacieux.
Dès lors, ce qui est un problème devient une solution, et c’est le principe même de l’évitement lequel repose sur une adéquation positive :
Problème sur comportement égal solution ce qui, vous en conviendrez, est un sacré paradoxe.
Ce qui fait peur protège mais, à force, ce qui agissait comme un élément protecteur hier, sera un facteur aggravant demain.
Plus on évite plus on aggrave. Plus on attend d’un comportement qu’il produise un effet, moins il en a. C’est la problématique du but conscient : plus on tend vers lui, moins on l’atteint.
En refusant de lâcher prise quant à la peur de se baigner dans une piscine, vous niez le fait que vous ne contrôlez plus votre problème et encore moins la solution que vous avez utilisé pour avoir la main sur le dit problème.
Vous aggravez donc votre peur en essayant de contrer votre phobie à l’aide de nouvelles stratégies de contrôle ce qui aggrave les symptômes de l’aquaphobie sachant que le moyen le plus utilisé en pareille situation, c’est : essayer de se rassurer.
Nul n’est besoin de tenter de se rassurer pour dépasser un problème, ni d’essayer de se convaincre qu’il n’y rien à craindre une fois dans l’eau du fait de la présence de maitres nageurs.
Ce type de comportement repose sur un déni de la réalité. Dès lors, on a perdu le contrôle et il est plus que nécessaire de demander de l’aide pour trouver une solution à la peur de se baigner dans une piscine.
Dans le cas de Jérôme, pour obtenir l’approbation de sa compagne, et par peur d’être jugé par ses hôtes, il s’inflige de se mettre à l’eau au prix de douleurs physiques. Et demain, qu’en sera t’il ?
Il se fera de plus en plus mal et obtiendra de moins en moins la reconnaissance attendue parce que les autres vont percevoir ses douleurs et les lui reprocher parce qu’ils lui tiendront rigueur de ne pas y apporter de solution.
L’hydrophobie invite à se mentir à soi même et à faire preuve d’orgueil
Comme je viens de l’écrire, il y a fort à parier que les personnes concernées dénient la réalité de leur aquaphobie puisque, dans leur quotidien, leur vie n’est pas en danger.
Ainsi, elles persistent à minimiser leur problème alors qu’elles savent depuis longtemps qu’elles en ont perdu la maitrise et que, ce faisant, leur phobie constitue un vrai handicap sur le moyen ou long terme plutôt qu’un véritable intérêt.
En l’espèce, le déni est représenté par un orgueil toxique puisque l’aquaphobie renvoie à un problème bien plus important : l’estime de soi, l’affirmation de soi, la confiance en soi, l’autonomie, et j’en passe.
Ainsi, ces personnes expriment leur peur d’être jugées voire d’être mises à l’index à cause de leur problème. Dès lors, tout comme Jérôme qui se force à aller dans l’eau, elles s’auto appliquent un comportement victimologique pour se protéger.
Elles se font du mal pour se faire du bien alors que, sauf exceptions, on ne souffre pas par plaisir.
Alors oui, l’aquaphobie a son intérêt comme bien d’autres phobies, encore faut-il comprendre lequel.
Quand l’intérêt cède la place au désavantage, l’adéquation positive ne fonctionne plus. Il devient donc urgent de trouver une solution à l’aquaphobie surtout quand on passe ses vacances au bord de la mer. Suivez mon regard…
Pourquoi a t’on peur de se baigner dans la mer ou ailleurs ?
Il existe de multiples solutions pour traiter l’aquaphobie et, plus particulièrement, la peur de se baigner dans la mer.
De la psychologie, en passant par la méditation, la relaxation ou je ne sais quelle autre pratique. Si certaines peuvent vous aider à vous détendre, elles ne vont pas résoudre votre problème de peur de se baigner dans la mer.
En effet, la question n’est pas tant de savoir pourquoi vous avez peur dans l’eau de mer, mais comment ne plus être aquaphobe.
Si je reprends l’exemple de Jérôme, ce médecin qui a peur dans l’eau, il n’est pas impossible qu’il ait peur d’être englouti par l’immensité du lac et qu’ainsi il se noie ce qui revient au même quand il s’agit de l’immensité d’une mer quelconque.
Mais que son aquaphobie repose ou non sur ce type de raisons, en quoi le fait de le savoir l’aide t’il à trouver une solution ?
Être victime d’aquaphobie peut correspondre à un ou plusieurs traumatismes vécus dans l’enfance comme avoir eu du mal à apprendre à nager, avoir des difficultés à rester la tête hors de l’eau, ou être terrorisé(e) par le principe d’Archimède, et j’en oublie.
Dans tous les cas, il s’agit de la peur de perdre le contrôle.
Vous pouvez toujours tenter d’analyser le pourquoi de votre aquaphobie mais, pendant ce temps là, vous n’aurez aucune solution pour nager sereinement, plonger dans la piscine, ou vous laisser porter par l’eau et, ainsi, partager des moments agréables avec vos proches.
Vous continuerez à avoir du mal à lâcher le rivage ou, à tout le moins, à vous éloigner du bord, là où vous avez pied, et ne profiterez donc pas de l’instant présent.
Car, oui, vous êtes dans le contrôle comme toujours quand il s’agit de phobie et c’est cela qu’il va falloir traiter puisque lâcher le contrôle c’est vous faire confiance.