Acariâtre : comment en finir avec les troubles de l’humeur ?

Acariâtre : comment en finir avec les troubles de l’humeur ?

Vous a-t-on déjà dit que vous êtes une personne acariâtre ? Mais si, vous savez : désagréable, soit acariâtre comme le Dr House dans la série télévisée du même nom.

Dans l’affirmative, j’imagine que vous n’appréciez pas la remarque puisqu’elle est particulièrement péjorative. Cependant, il y a bien un motif qui justifie cette interjection à votre égard ? C’est à cela que je vous invite à réfléchir.

Alors, êtes-vous, ou n’êtes-vous pas, une personne acariâtre ? Grande question s’il en est si j’en crois ce que j’entends, et constate tant dans mon quotidien personnel que professionnel.

Pour savoir de quoi il retourne, tentons de définir ce trait de caractère puis explorons les différentes solutions qui permettent de changer et, enfin, répondons à la question de savoir comment traiter l’anxiété dont le comportement acariâtre est un symptôme.



Être acariâtre, ça veut dire quoi ?

Une personne acariâtre se définit comme une personne aigrie, terriblement négative, voire méchante et vraiment difficile à vivre.

Elle est constamment de mauvaise humeur, tout l’irrite, et il est quasiment impossible de la contenter, ou de faire quelque chose qu’elle apprécie. En écrivant cela, je pense à certains professeurs que j’ai connu et qui étaient devenus extrêmement tendus après des années à enseigner.

Il ne s’agit pas d’une maladie à proprement parler. Plutôt de la conséquence d’un mal être ou d’un problème psychologique. Les personnes acariâtres cachent souvent un grand complexe d’infériorité ou une personnalité narcissique.

Leur problème provient également d’une angoisse, celle de l’abandon à l’approche de la vieillesse par exemple, voire d’une dépression nerveuse.

Alors, par souci de comprendre, j’ai fouillé sur le net. Et je suis « tombé » sur Maître Fabien Pouillot, avocat au barreau de Bobigny. Il parle de cette notion de comportement acariâtre et de ses conséquences.

Cet avocat fait remarquer qu’un caractère acariâtre peut être une faute notoire qui justifie pleinement un divorce. Pour illustrer son propos, il cite le cas d’un couple dans lequel la femme se comporte de manière, je cite : « humiliante et méprisante vis-à-vis de son mari ».

Si cela vous intéresse, je vous invite à cliquer sur ce lien: « Un comportement qui peut constituer une faute dans une procédure en divorce« 

Le drame, c’est que les mauvais comportements de cette dame ne concernent pas exclusivement son époux lequel n’a pas fait de longues études. Je précise ce point à propos de questions d’image de soi, d’affirmation de soi, et de confiance en soi.

Être acariâtre a des conséquences pénibles

Voici une idée des agissements de l’épouse pour vous montrer combien la situation est invivable :

  • Les enfants ne doivent pas rencontrer leurs grands-parents.
  • Les enfants font leurs devoirs à la lampe à pétrole.
  • Les grands-parents maternels sont interdits de visite et sont jugés envahissants.
  • L’époux dort sur le canapé depuis la naissance du premier enfant, et est privé de rapports sexuels.
  • Le salaire de l’époux est entièrement géré par l’épouse.
  • Et j’en passe.

Pire, l’épouse estime qu’elle n’a aucunement tort, que seul le mari doit subir les sanctions du divorce.

Heureusement, le juge en charge du dossier en cassation rétablit les faits. Il prononce un divorce en torts partagés. Le père ne peut pas être que victime, il est aussi complice. Cela montre bien combien il est difficile, voire destructeur, de vivre avec une personne acariâtre et qui, de surcroît, ne reconnaît pas ses torts.

Bien sur, cette mauvaise disposition d’esprit s’étend au milieu du travail. L’acariâtre n’a pas de limites, bien au contraire.

Au boulot, il est impossible de collaborer avec lui. Il estime que le travail de ses collègues n’est jamais satisfaisant. Il refuse également de leur apporter son aide, et leur manifeste de la rancœur voire la jalousie. C’est souvent le cas vis-à-vis de personnes plus jeunes ou plus brillantes.

Quand j’écris cela, je pense tout particulièrement à une personne qui a un comportement non seulement acariâtre mais harcelant, ce que j’aime à appeler un comportement délétère. Ce même comportement a des conséquences psychologiques douloureuses sur une personne qui m’est chère.

Existe t’il un traitement pour les comportements acariâtre ?

Bref, partager la vie, ou le bureau, d’une personne acariâtre, c’est l’enfer !

Il n’existe pas de traitement spécifique pour l’acariâtre dans la médecine moderne. En effet, il n’est pas malade au sens médical du terme.

Ce qui se fait couramment, c’est de traiter la cause sous-jacente. Encore faut-il que la personne concernée soit « cliente » d’une intervention, cliente d’un changement.

En première intention, le psychothérapeute ou le médecin en charge de la personne va ainsi proposer les traitements suivants :

  • Antidépresseurs, si la cause masquée de ce caractère est une dépression,
  • Anxiolytiques, si le problème trouve son origine dans une forme d’angoisse ou d’anxiété.

Ces traitements médicamenteux sont accompagnés de séances de thérapies l plus souvent d’obédience analytique.

Ces consultations thérapeutiques sont généralement éprouvantes et pas toujours efficaces. Enfin, moi, j’écris çà, j’écris rien.. Le procédé classique consiste en effet à rechercher les sources du mal dans le passé, alors qu’elles se situent dans le présent.

Comme seconde méthode de traitement, il est conseillé aux personnes acariâtres de pratiquer du sport, ou du yoga, d’utiliser de  l’aromathérapie ou de l’homéopathie.

Je n’ai bien évidemment rien contre ces pratiques mais si la rancune et l’aigreur sont profondément enracinées, ces activités censées permettre de trouver un certain équilibre n’ont que des avantages de surface ou alors très limités.

L’acariâtre apprend à devenir faussement sage et humble.

Tôt ou tard, son caractère négatif fait de nouveau surface dès qu’il en a l’occasion. Par exemple, on peut être grand sportif, adepte de comportements zen et être acariâtre.

Comment faire quand on ne veut plus être acariâtre ?

Si vous êtes dans l’environnement d’une personne acariâtre, voire si vous l’êtes vous même, je ne vous recommande pas de suivre une thérapie classique.

Les résultats sont très aléatoires et le chemin de la guérison est long, difficile et souvent ingrat. De plus, la personne incriminée, du fait de ces embûches, risque de se lasser puis de reprendre ses anciens comportements sur la foi de motifs d’une parfaite mauvaise foi.

Je vous suggère plutôt de faire le choix d’une thérapie brève.

En l’occurrence, l’approche systémique de Palo Alto. C’est la méthode la plus simple, et la plus rapide. Elle ne s’intéresse pas au pourquoi mais au « comment ».

Encore faut-il que la personne au comportement acariâtre exprime une demande et, ce faisant, qu’elle reconnaisse qu’elle a un comportement acariâtre, avec tout ce que cela signifie, et qu’elle confirme vivre cela comme un problème.

L’approche stratégique brève orientée solution est reconnue pour ses performances dans le traitement des troubles psychologiques.

Tous les jours, l’approche comportementale fait ses preuves remédier à l’angoisse, la dépression, la dépendance affective, l’anxiété, aux phobies. En bref, à tout ce qui relève de troubles comportementaux puisqu’il s’agit de troubles de l’humeur.

Comment s’en sortir quand on est cyclothymique ?

L’approche systémique est un traitement qui a vu le jour en France au 19ème siècle. De sa création à ce jour, elle a connu trois principales vagues.

Chacune d’elles a apporté un plus à la manière dont elle est administrée aujourd’hui et son efficacité est attestée par plusieurs études scientifiques. Pour faire court, c’est une thérapie brève qui n’a aucun effet secondaire. Cette approche thérapeutique est la meilleure pour traiter les troubles de l’humeur.

Cet article détaille deux types de troubles que l’approche stratégique et brève permet de traiter efficacement en matière de troubles de l’humeur.

Vous allez donc comprendre et découvrir comment changer d’humeur quand on souffre d’anxiété, de bipolarité ou encore de dépression.

Les troubles de l’humeur les plus fréquents chez un(e) acariâtre

La dépression est l’une des plus fréquentes conséquences des troubles de l’humeur.

L’OMS estime qu’elle touche plus de 300 millions de personnes. C’est la première forme d’incapacité dans le monde sachant que les femmes sont plus concernées que les hommes. Dans les cas les plus graves, la dépression peut conduire au suicide.

Les signes suivants doivent vous pousser à consulter le plus vite possible :

  • Fatigue extrême,
  • Tristesse excessive,
  • Sentiment de culpabilité,
  • Baisse d’estime de soi et de confiance en soi,
  • Problèmes de concentration,
  • Indécision,
  • Manque d’énergie,
  • Perte de poids, ou perte d’appétit,
  • Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie),
  • Perte d’intérêt sexuel,
  • Maux de tête,
  • Maux digestifs,
  • Etc.

La maladie affective bipolaire

La personne victime de ce trouble éprouve de la difficulté à contenir et à gérer ses émotions. Elle a l’impression que ses pensées vont dans tous les sens. Ce trouble de l’humeur est marqué par des épisodes d’euphorie (temps d’excitation et d’énergie), et des épisodes de grande tristesse.

Voici quelques signes qui doivent vous interpeller et vous inviter à agir :

  • Ressentir un trop-plein d’idée,
  • Manque de retenue et de jugement,
  • Forte distraction,
  • Hyperactivité,
  • Agitation,
  • Sentiment de bonheur excessif,
  • Cyclothymie,
  • Suspicion de troubles bipolaires,
  • Etc.

La dysthymie

La dysthymie est semblable à la dépression sauf qu’ici les symptômes sont atténués. Ils ne paralysent pas totalement la vie de la victime, mais persistent sur le long terme (plus de 2 ans).

Troubles de l’humeur et troubles anxieux

Les symptômes de troubles anxieux sont généralement traités avec une psychothérapies de type approche brève comportementale laquelle est réputée la plus efficace. Elle permet aussi bien de prévenir que de guérir les troubles de l’humeur.sue

Les troubles anxieux les plus fréquents sont les suivantes :

Les phobies

On dit qu’une personne souffre de phobie lorsqu’elle éprouve une peur particulière par rapport à un élément ou à une situation. La phobie peut être spécifique ou sociale.

Comme phobie spécifique, on trouve :

  • Arachnophobie (la peur des araignées),
  • Agarophobie (la peur des espaces, la claustrophobie [la peur des espaces clos],
  • Acrophobia (la peur des hauteurs),
  • Cancerophobia (la peur du cancer),
  • Etc.

Dans ces cas, le thérapeute comportemental aide la personne anxieuse à se rendre compte que ses pensées sont totalement irrationnelles.

Il l’aide à se faire à l’idée qu’elle ne peut pas tout contrôler et qu’à un moment elle doit lâcher prise ou déléguer ses tâches si elle en a la possibilité?

Trouble panique

Le trouble panique n’est pas très différent de l’anxiété à la différence qu’ici les crises reviennent de façon répétitive et sont très intenses.

Elles envahissent le quotidien de la victime et sont accompagnées de symptômes physiques importants énoncés dans la liste ci-après :

  • Étourdissements,
  • Transpiration excessive,
  • Tremblements,
  • Bouffées de chaleur,
  • Frisson,
  • Sensation de perdre le contrôle de son corps,
  • Irréalité,
  • Dépersonnalisation,
  • Sensation de mort imminente.

Si vous souffrez de tout ou partie de ces symptômes, je vous invite à consulter et agir au plus tôt.

N’attendez pas que cela paralyse vos activités quotidiennes. Suivez un traitement efficace comme le programme thérapeutique que j’ai conçu et qui donne plus de 95% de résultats positifs.

Phobie sociale

La phobie sociale est une peur excessive de vivre ou de participer à des activités sociales. Il peut s’agir des peurs suivantes:

  • Parler en public,
  • Manger en public,
  • Utiliser des installations publiques,
  • En bref, tout situation d’exposition au regard de l’autre et à son jugement.

La personne concernée a peur d’être embarrassée et humiliée, et craint constamment le regard et le jugement des autres.

Le thérapeute comportemental aide la personne souffrant de phobie sociale à en déterminer les sources et à les affronter à travers des exercices spécifiques à l’approche systémique et stratégique. Il s’agit là d’exercices mentaux qui ne sont pas des exercices d’exposition, ni des exercices de relaxation ou de méditation.

L’anxiété

On dit qu’une personne est anxieuse lorsqu’elle ressent une pression excessive par rapport à une situation certaine ou imaginaire.

Par exemple, une personne peut être anxieuse à l’idée de laisser ses enfants aller à l’école tous seuls. On parle également d’anxiété lorsqu’une personne ressent une pression excessive par rapport à ses activités professionnelles et n’arrive pas à prendre des pauses pour se détendre.

L’approche systémique pour traiter les troubles de l’humeur

L’approche comportementale dite stratégique, brève et orientée solution est l’un des traitements les plus efficaces contre les troubles de l’humeur. Elle permet à toute personne de reprendre le contrôle de sa vie, comme de ses activités quotidiennes.

Le traitement proprement dit consiste à détecter en premier lieu les pensées négatives sources des différents troubles et des symptômes ressentis. Ensuite, le patient est accompagné pour corriger et remplacer ses comportements dysfonctionnels par des pensées et des actes plus adaptées à la réalité.

Mais ce n’est pas tout.

L’approche systémique favorise l’identification et la modification des comportements nocifs à la santé psychique.

Ainsi, le patient suit en quelque sorte une rééducation pour un mode de vie plus sain. Il apprend à mieux gérer ses émotions, à avoir un comportement plus respectueux de lui même, comme à affronter les difficultés qu’il rencontre au quotidien, voire, à anticiper sur certaines d’entre elles.

Cette approche l’aide à identifier et à corriger ses pensées dysfonctionnelles. Au cours des séances, ou à la faveur des modules du programme en ligne, vous comprenez – enfin – ce qu’il vous arrive.

Prévenir et affronter le mal-être qui justifie un comportement acariâtre devient rapidement beaucoup plus simple puisque les pensées négatives sont corrigées de façon naturelle et que de nouvelles pensées plus adaptées à la réalité de la personne concernée sont aisément mises en place.

En ma qualité de comportementaliste, je suis donc fondé à affirmer que l’approche comportementale vous aide à adopter des comportements pro-actifs, sachant que le traitement dure entre 6 et 8 semaines, et les probabilités de rechute presque nulles.

Prise en charge comportementale pour ne plus être acariâtre

Le caractère acariâtre dont il est question ici est toujours lié à un trouble psychologique sous-jacent.

La démarche du thérapeute est donc de trouver, en premier lieu, comment s’exprime ce caractère acariâtre et les raisons qui justifient cette aigreur, cette rancœur.

En bref, il s’agit d’identifier le mécanisme du ressentiment. Celui-ci est, je vous le rappelle, le propre de l’égocentrisme.

Ensuite, dans une logique progressive de changement de sa perception, le thérapeute amène la personne à inhiber le comportement acariâtre. L’objectif réside dans la conception de comportements respectueux de soi comme des autres.

Dès que la personne qui consulte comprend le bien-fondé de la procédure thérapeutique, qu’elle l’accepte et en comprend tous les avantages, elle change. Partant, elle règle ses troubles émotionnels.

Elle n’est plus en conflit intra psychique, ni en conflit avec le reste du monde. Sa confiance en soi renaît, et elle goûte tout l’intérêt de cultiver optimisme et humilité.

C’est un travail lié à l’identification et à la régulation des émotions qui permet de lâcher prise et de pardonner. Ainsi, les vieilles rancœurs sont rangées au rayon des vieux souvenirs, et les inter actions positives et constructives sont désormais possibles.

Si vous avez des informations, des suggestions, ou encore une expérience à propos des comportements acariâtres, je vous invite à partager votre expérience dans l’espace « Commentaires », en-dessous du présent article.


Phobie du sang :  comment s’en débarrasser ?

Phobie du sang : comment s’en débarrasser ?

En rédigeant cet article, je me remémore une jeune femme qui me consulte au cabinet à propos d’une phobie du sang. Elle doit prochainement se marier et, partant, est dans l’obligation de se faire faire une prise de sang. Rien qu’à l’idée, elle est catastrophée.

Cette patiente sait que si elle déroge à la Loi, il n’y aura pas de mariage possible, et elle est d’autant plus catastrophée qu’elle s’interroge sur toutes les tentatives de solutions qu’elle essaie et qui ne donnent rien.

Effectivement, cette jeune femme est dans ce que l’on appelle « une double contrainte ».

Si elle ne fait rien, c’est un problème, et si elle va se faire faire sa prise de sang, c’est un problème aussi. Alors, nous nous sommes mis en quête de solution.

C’est non sans difficultés que nous avons fini par trouver une solution. C’est une histoire que je vous raconte plus tard dans un autre article.

Pour le moment, sachez que la phobie du sang est aussi appelée « hématophobie ».

La phobie du sang tient en une peur irrationnelle du sang ou de toute surface ensanglantée. Elle touche aussi bien les femmes que les hommes.



Comment savoir si on a la phobie du sang ? Faites le test

Même si la question peut sembler étonnante, vous pouvez faire un malaise à la vue du sang sans pour autant être phobique du sang. Nous pouvons tous être gênés, d’une façon ou d’une autre à la vue du sang.

Cependant, nous pouvons avoir des réactions différentes. Cela dépend de savoir s’il s’agit du sang d’une personne que nous ne connaissons pas. De notre propre sang. Voire, pire, du sang de l’un de nos proches (enfants, compagnon, compagne).

L’autre élément d’appréciation pour savoir si vous avez la phobie du sang consiste à remarquer vos réactions dans certains des situations qu je viens de citer. Il faut donc vous interroger sur vos réactions.

Avez-vous une réaction de rejet à la vue du sang ? Faites-vous un malaise à la vue du sang, même si c’est du sang de cinéma ? Alors, plutôt que de vous perdre en circonvolutions, c’est à dire de vous « prendre la tête », je vous propos ce petit test.

Vous répondez juste par « oui » ou « non » :

  • En règle générale, la vue du sang vous dérange t’elle ?
  • Voir du sang à la télévision ou au cinéma vous pose t’il un problème ?
  • Avez-vous tendance à paniquer à la vue du sang ?
  • Avez-vous peur de vous blesser et/ou de saigner ?
  • Avez-vous peur de vous faire faire une prise de sang ?
  • Éprouvez-vous un sentiment de dégoût et/ou de rejet à la vue du sang ?
  • D’une façon générale, diriez-vous que vous êtes une personne anxieuse et que vous avez souvent peur de perdre le contrôle ?

Le test est simple.

Plus vous cumulez les « oui » à chaque question, plus la potentialité que vous souffriez d’hématophobie est avérée.

En-dessous de 4 réponses affirmatives, vous êtes sensible à la vue du sang mais c’est gérable (mon dieu que ce mot est laid…).

Causes et symptômes de la phobie du sang

À la vue ou même à l’idée d’être en contact avec le sang, une personne souffrant de phobie du sang subit les symptômes ci-après :

  • Baisse du rythme cardiaque : Cela peut déboucher sur une perte de connaissance. C’est ici toute la particularité de la phobie du sang. Contrairement aux autres phobies qui entraînent une tachycardie, la phobie du sang est la seule qui conduit à une syncope. C’est pour cela que certains scientifiques évoquent comme cause l’hypersensibilité du système nerveux parasympathique.
  • Mal de ventre,
  • Vertiges,
  • Nausée,
  • Vomissements,
  • Tremblements,
  • Asthénie,
  • Pâleur,
  • Crainte permanente de se blesser : Cela a une conséquence sur le type d’activité que mènent les personnes souffrant de phobie du sang. Elles évitent au maximum les activités toniques par crainte de blessures pouvant les conduire à l’hôpital. Par exemple, une personne qui a la phobie des chiens fera tout pour éviter leur présence à ses côtés par peur d’être blessée et, ainsi, de saigner.
  • Évitement des prises de sang, et des transfusions sanguines,
  • Évitement des objets pointus ou tranchants comme les couteaux et les aiguilles.

L’apparition des symptômes dépend du degré de gravité de la phobie du sang.

Si pour certains, c’est un contact direct avec le sang lui même qui provoque les malaises, pour d’autres, un simple documentaire TV sur la transfusion sanguine, ou les urgences d’un hôpital, peut être problématique.

Quels sont les symptômes de l’hématophobie ?

L’hématophobie est une phobie assez répandue et plutôt classique. Face à l’objet de la phobie, la personne qui en souffre a des symptômes très marqués et des réactions excessives par rapport à la norme.

La peur du sang est une phobie qui se caractérise aussi très souvent par des évanouissements, ce qui n’est pas toujours le cas pour les autres phobies. À part cette légère originalité, les symptômes de la peur du sang sont assez classiques:

  • Vertiges,
  • Nausées,
  • Angoisse,
  • Sueurs froides,
  • Panique.

Comme toutes les phobies, la peur du sang peut provoquer des crises de panique et les symptômes peuvent même apparaître sans contact direct avec le sang.

Le patient qui souffre d’hématophobie a parfois des symptômes simplement en pensant à l’éventualité de voir du sang.

Hématophobie: Causes d'une syncope en voyant du sang

Pourquoi fait-on un malaise à la vue du sang ?

Les causes exactes à l’origine de la phobie du sang ne sont pas connues. Le plus souvent, on évoque un ensemble de facteurs comme:

  • Un traumatisme de l’enfance : Quand on est enfant, tout le monde a (+ ou -) peur de voir son sang couler. Mais lorsque cela fait l’objet d’un traumatisme particulier, ce peut se muer en un trouble psychique présent tout au long de l’adolescence, voire à l’âge adulte. A titre d’exemple, on peut citer une vaccination qui se déroule mal, ou une prise de sang dans des conditions brutales ou douloureuses. On peut également ajouter les traumatismes comme la perte d’un être cher, les accidents, des catastrophes impliquant des pertes en vies humaines, ou avoir été spectateur d’un accident, etc.
  • La peur de la mort : Les personnes souffrant de ce trouble s’imaginent à la place de la personne qui perd du sang. Elles se disent qu’elles sont en face d’une situation de mort probable.
  • Les tabous sociaux : Autrefois, les pratiques culturelles telles que le sacrifice, la chasse et les rituels impliquant l’abattage des animaux sont présentes dans le quotidien de l’être humain. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Certes, on regarde toujours des scènes sanglantes sur les écrans, mais elles ne sont pas aussi flagrantes que dans la réalité dans la mesure où il y a une distance émotionnelle créée par l’écran de télévision. C’est comme une émotion déportée. Cette évolution engendrée par la civilisation peut également expliquer l’apparition de ce trouble.

Pourquoi a t’on peur à la vue du sang ?

Le sang c’est la vie. C’est l’oxygène de notre corps. C’est son carburant. Le sang est donc un élément essentiel de notre corps. Le sang est ce qui, d’une façon ou d’une autre, nous maintient en vie. Nous avons donc besoin de le sécuriser, de le conserver.

Dès lors, nous avons toutes les raisons de précieusement prendre soin de cet or rouge. Notre vie en dépend. Il n’y a qu’à observer le comportement des gens quand ils se blessent, et plus encore celui des enfants quand ils saignent.

Chez certains d’entre nous, perdre son sang c’est – presque – comme perdre la vie ou, à tout le moins, le début de nos ennuis. Perdre son sang, d’une façon trés symbolique, c’est comme mourir.

Tous les parents du monde sont controversés à ce propos. Entre minorer une blessure pour rassurer l’enfant, et avoir peur de ne pas pouvoir arrêter le sang qui coule d’une plaie, les parents essaient de contrôler tant leur propre angoisse que l’angoisse de l’enfant.

Celui-ci comprend bien que quelque chose, nonobstant la douleur, n’est pas normal. Si le sang coule, c’est grave. C’est donc le comportement des parents qui va, éducation aidant, faire que l’enfant aura une réaction ou une autre à la vue de son propre sang.

Si les parents réagissent à une plaie sanguinolente comme à un drame, l’enfant percevra la situation comme telle, ce qu’il risque de reproduire à l’infini. De la même façon, qu’ils le veuillent ou non, les parents anxieux « font » des enfants anxieux.

Parce-que c’est toujours la même chose : comment voulez-vous savoir faire une chose qu’on en vous a pas apprise ?

Pourquoi tombons-nous dans les pommes à la vue du sang ?

La phobie est une réaction irrationnelle et une peur démesurée face à l’objet de la phobie, que ce soit le sang, un chien ou un clown. Parfois, la phobie provoque un évanouissement, mais ce n’est pas systématique.

Dans le cas de la peur du sang, l’évanouissement est bien plus fréquent parce qu’il correspond à une réaction naturelle de notre organisme.

En fait, la vue du sang, surtout si c’est le nôtre, provoque une réaction immédiate dans le cerveau. Il sollicite le système parasympathique pour rassembler toute l’énergie nécessaire à la survie des fonctions vitales.

Ainsi, le sang est pompé rapidement pour alimenter les muscles et se détourner du reste, notamment le système digestif. C’est souvent pour cela que l’on ressent des picotements au bout des doigts quand on a une grosse frayeur.

Le problème, c’est que chez les phobiques, la réaction est souvent démesurée. Résultat, le cerveau lui-même n’est plus assez alimenté en sang et en oxygène, ce qui provoque l’évanouissement (syncope).

La vue du sang produit donc une réaction immédiate chez tout le monde, mais quand elle est associée aux symptômes de la phobie, elle provoque l’évanouissement.

La phobie du sang dépend de la relation à la violence et à la mort

Fondamentalement, la peur du sang, la peur à la vue du sang, ou, d’une façon plus générale, l’hématophobie, est le fruit d’une éducation, d’un traumatisme – perçu ou vécu – et, le plus souvent, d’une peur irrationnelle liée à la mort ou de l’idée de mort.

Alors, la phobie du sang peut être interprétée comme un symptôme, celui d’un autre problème. Pour être simpliste, perdre son sang, c’est comme commencer à perdre la vie.

Le sang a donc une connotation à la fois de gravité et de violence. Ainsi, quand une personne est blessée à la tête, les gens ont parfois des réactions disproportionnées.

Je me souviens avoir fait un chute assez violente à skis quand j’étais adolescent. Mes skis se sont plantés dans une motte de terre :). Quand je suis rentré à l’auberge, là où j’étais domicilié pour les vacances, tout le monde a paniqué.

J’avais la tête et le dos pleins de sang. Moi, je n’avais mal nul part ni ne me sentais mal. Je n’avais pas conscience de mon état et encore moins d’une éventuelle gravité. Il aura suffit de 2 points de suture pour régler le sujet. L’après-midi même j’étais de nouveau sur les pistes de ski.

Mais, dans les jours qui ont suivi, les autres résidents m’ont souvent parlé de tout ce sang qui avait coulé le long de mon dos. Ils avaient été plus marqués que moi par ce qu’ils avaient vu.

La peur du sang repose sur la relation à la mort

Je pense que, d’une certaine façon, ils reliaient ce sang à une gravité forte. Or, quand la tête saigne, du fait de petits vaisseaux, elle saigne beaucoup, et c’est impressionnant.

Moi, je n’ai rien vu et ne me suis nullement inquiété. Si j’avais vu mon sang couler, sans doute aurais-je paniqué et ne serais-je pas retourner skier. Je pense que, moi aussi, j’aurais eu une réaction de peur.

Je ne vous parle pas de la fascination que certaines personnes éprouvent quant au sang. Ainsi, nous pourrions parler du comportement de certains automobilistes ou piétons qui s’arrêtent pour regarder des accidents.

D’ailleurs, ne dit-on pas que ces personnes, quand elles ralentissent à la vue d’un accident, vont… « tremper leur sucre »?

Tabou social et peur du sang

Il y a une constante sociale qui justifie la peur du sang. C’est un vrai tabou, mais un tabou social. Le sang c’est la vie. On est d’accord. Le sang c’est aussi la mort et, dans ce paradoxe, il existe un déni : le déni de la réalité de la vie.

Ce déni se niche dans des peurs culturelles savamment entretenues par de – vieilles – considérations sociales et religieuses. Ce déni, c’est celui du sang issu des règles des femmes, de leurs menstrues.

Quand les femmes ont leurs règles soit, en moyenne, tous les 28 jours, d’aucuns considèrent que ces femmes sont sales, comme souillées. C’est d’ailleurs tellement mal perçu dans nos sociétés – prétendument modernes – que les publicités pour les protections hygiéniques représentent le sang… en bleu.

Le sang menstruel pose un vrai conflit à beaucoup d’êtres humains. Quand les femmes ont leurs règles, cela est annonciateur d’une fertilité à venir.

Or, beaucoup considèrent que ce sang qui s’écoule du ventre des femmes est impur. Le sang menstruel est considéré comme sale, et il recèle ainsi tous les fantasmes diaboliques que les hommes se sont créés.

En effet, qui dit que les femmes seront fertiles au sortir de leurs règles, dit qu’elles seront, autant pour elles que pour les autres, sources de désir, et qui parle de désir évoque la sexualité.

Autant du fait de l’un comme de l’autre, hommes et femmes ne s’appartiennent plus nécessairement. Les hommes et les femmes sont alors dans le lâcher prise. Dans une délicieuse perte de contrôle (vous n’êtes pas obligé(e) de partager mon avis).

La faute aux phéromones.

Dans un tel contexte, l’homme a toujours rendu la femme responsable de ce qu’il considère comme un égarement. Une perte de maitrise de soi. C’est la raison pour laquelle, encore aujourd’hui, la femme est considérée comme la tentatrice.

La tentation, c’est cette œuvre du diable qui détourne l’homme de lui même et, le 1er fondement de cette perte, c’est le sang des règles. Or, qui dit absence de règles (aménorrhée) dit pas d’ovulation dans l’avenir, donc pas d’enfants ni d’hommes sur terre.

Dès lors, nier les règles, repousser la vue de ce sang au point de le considérer comme impur et sale, en plus de nous le présenter bleu, c’est dénier la réalité. C’est dénier le rôle des femme – de toutes les femmes – dans la vie. Que serions-nous sans les femmes ? Rien !

Pas de sang, pas de vie et inversement.

Comment s’habituer à la vue du sang ?

S’habituer à la vue du sang n’est pas facile.

Pourtant, c’est une étape incontournable quand on veut vaincre l’hématophobie. Commencez donc par noter toutes les situations dans lesquelles la vue du sang vous angoisse, voire vous fait paniquer ou tomber dans les pommes.

Êtes-vous plus angoissé(e) par la vue de votre sang ou par la vue du sang des autres ? En vrai ou à la télévision ? Quand vous avez établi une liste de ces situations, hiérarchisez-les de la plus angoissante à la moins anxiogène.

Hématophobie: Comment ne pas paniquer à propos d'une prise de sang?

À partir de là, imaginez les pires conséquences que vous craignez, dans tous les domaines de votre vie, en étant exposé(e) à la vue du sang. Cet exercice s’appelle le 180°. Il est à l’opposé de vos tentatives de solutions, lesquelles consistent à tenter de contrôler votre peur voire à la minorer.

Il ne s’agit donc plus d’éviter votre phobie du sang mais de « rentrer dedans ». Commencez par la situation la plus angoissante et ne passez à la suivante que lorsque vous aurez vaincu votre crainte de la précédente.

Cela fonctionne trés bien à la condition de respecter le protocole thérapeutique tel que présenté dans le programme comportemental que j’ai créé (cf. voir en bas du présent article). Il s’agit là de se désensibiliser de situations anxiogènes et, partant, d’objectiver et lâcher prise.

Il s’agit donc, à l’aide de l’approche systémique de Palo Alto, de travailler sur votre peur pour finir par envisager sereinement votre prochaine prise de sang.

Peur de se faire faire une prise de sang

Assez logiquement, on confond et on mélange parfois la peur des aiguilles et la peur du sang. Certains patients souffrent des deux phobies en même temps, généralement parce que le traumatisme à l’origine de la peur réunit les deux éléments.

En plus, leurs conséquences s’appliquent souvent sur les mêmes situations: prises de sang, vaccins, etc. Pourtant, les deux phobies sont différentes et doivent être clairement distinguées pour être bien traitées.

L’hématophobie est une peur du sang potentiellement handicapante

La peur du sang, que l’on appelle aussi hématophobie, peut devenir très handicapante. Une simple piqûre, une blessure légère, ou bien même couper un morceau de viande, peuvent provoquer l’évanouissement.

Des réactions extrêmes qui empêchent de réagir en cas de danger. Certains hématophobes renoncent même au métier de leur rêve, notamment dans le secteur de la santé ou de l’alimentation.

Toutes les phobies sont handicapantes dans une plus ou moins grande mesure. Cependant, certaines phobies ne nous empêchent pas de vivre une vie à peu près normale.

Ainsi, la peur du vide ou la cynophobie ne nécessitent pas des aménagements drastiques de son quotidien.

On peut vivre avec ces deux peurs sans trop de difficulté si elles ne sont pas trop développées. En revanche, la peur du sang peut être beaucoup plus handicapante. D’abord, de nombreux métiers deviennent totalement inaccessibles. Ainsi, le secteur de la santé est le plus évident.

Impossible d’être médecin ou de travailler dans un hôpital si on s’évanouit quand on voit du sang. On risque de se mettre en danger et de mettre en danger les patients. Au-delà de ces questions pratiques, la peur du sang peut être dangereuse quand elle nous empêche de réagir promptement à certaines situations.

Par exemple, une coupure profonde nécessite d’intervenir rapidement pour éviter de perdre un membre, ou bien même la vie. Si on s’évanouit, on perd beaucoup de sang avant que quelqu’un ne nous retrouve.

L’hématophobie est donc une phobie à prendre au sérieux et vous devez vous en débarrasser.

Comment sortir de la phobie du sang ?

D’aucuns diraient que pour sortir de la phobie du sang il ne faudrait ne pas y rentrer !

Considération binaire pour ne pas écrire simpliste. En soi, sortir de la phobie du sang n’est, à priori, pas une mince affaire. La peur du sang fait écho à des questions culturelles, sociales, éducatives, traumatiques, et j’en passe.

Mais à l’impossible nul(le) n’est tenu(e). Il convient donc d’envisager de sortir de la phobie du sang de façon pragmatique. En l’espèce une stratégie thérapeutique est le meilleur outil, mais pas n’importe laquelle, et pas de façon désordonnée.

En effet, si vous cherchez pourquoi vous souffrez d’une phobie du sang, vous allez tenter de répondre à de multiples questions mais vous n’allez pas trouver la solution.

Si vous essayez de contrôler votre peur de la vue du sang, vous allez enrichir votre peur puisque plus vous allez lutter contre elle, plus vous allez avoir peur du sang.

C’est logique puisque votre cerveau réagit à vos comportements inadaptés par rapport aux alertes qu’il vous donne. Ce même cerveau qui expriment ces alertes sur la foi des éléments constituants votre histoire. Donc, plus vous réagissez par opposition, pire c’est.

Pour vous éviter tous ces écueils, la stratégie issue de l’approche brève dont je vous parle plus bas est un excellent outil pour vaincre la peur du sang.

Comment traiter la phobie du sang ?

Si vous souffrez de phobie du sang, il n’y a aucune raison d’avoir honte. Les statistiques estiment que près de 40 % de la population mondiale est touchée par la phobie du sang.

Certes, les symptômes ne sont pas aussi graves pour tout le monde. Retenez qu’il n’y a aucune raison de vous cacher et encore moins de vous sentir honteux(se) d’une phobie du sang.

Selon l’OMS, la phobie du sang est la troisième affection phobique qui touche le plus de personnes au monde. Vous êtes donc loin d’être seul(e).

Maintenant, pour traiter la phobie du sang, il existe plusieurs méthodes. Deux d’entre elles sont fréquemment utilisés :

  • Médicaments (anxiolytiques ou anti-dépresseurs).
  • Approche comportementale.

Traitement par antidépresseurs de la phobie du sang

Les antidépresseurs et les anxiolytiques sont généralement utilisés de manière ponctuelle. Ils ont pour fonction d’éliminer les symptômes de phobie du sang.

Mais, sur le long terme, ces médicaments présentent les effets secondaires – importants – comme présentés ci-après :

  • Diarrhée,
  • Troubles digestifs,
  • Troubles sexuels,
  • Sécheresse buccale,
  • Somnolence,
  • Accoutumance,
  • Dépendance.

Pour toutes ces raisons, je vous déconseille d’utiliser des médicaments de ce type – sachant qu’il n’y en a pas d’autre – pour traiter la phobie du sang.

Traiter la phobie du sang grâce à l’approche systémique de Palo Alto

A ma connaissance, depuis que je pratique, et pas seulement parce que c’est mon choix professionnel, l’approche systémique de Palo Alto est le meilleur traitement contre la phobie du sang ainsi que toutes les autres formes de phobies.

Les techniques et les procédés de l’approche comportementale brève orientée solution sont validées dans plusieurs pays dans le monde.

Son efficacité est prouvée par des études scientifiques menées par des universités de renommée internationale (cf. INSERM). L’approche comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto se déroule en 4 principales étapes.

Mais avant que de vous laisser les découvrir, je vous informe que nul n’est besoin de consulter pour traiter la phobie du sang. Un programme thérapeutique en ligne remplit aisément cette fonction (lire en bas de l’article).

La nécessité d’objectiver

A l’aide votre programme thérapeutique, vous effectuez un tour complet de tout ce qui concerne votre problème (origine, contexte, tentatives de solution).

Ensuite, vous exploitez ces données, à la fois pour dresser un diagnostic précis de votre problème, et pour travailler à apaiser les traumatismes passés.

Dans le cadre du programme, vous bénéficiez de tous les outils pour réaliser cette première étape laquelle, le plus souvent, vous permet de faire diminuer vos symptômes de 40% (en moyenne).

Vaincre la peur du sang facilement

Comprendre et inverser le processus

De façon naturelle, l’étape 1 vous mène vers l’étape 2. C’est l’étape qui vous permet d’identifier la stratégie que vous mettez en place pour traiter ce que vous vivez comme un problème : votre relation au sang.

Ainsi, vous bénéficiez de différents outils comportementaux pour commencer à traiter la phobie dont vous êtes victime.

Vous accédez librement à toutes les explications pédagogiques comme à toutes les vidéos explicatives dont vous avez besoin pour satisfaire votre objectif : mettre un terme définitif à votre peur du sang.

Éliminer les traumatismes

Vous appliquez les exercices tels qu’ils vous sont proposés.

Graduellement, vous mettez en place la stratégie proposée. Vous ne forcez rien puisque vous bénéficiez de tout le temps que vous souhaitez. Il n’y a jamais d’exercices d’exposition dans ce programme thérapeutique.

Petit à petit, à votre rythme, vous vous désensibilisez de votre phobie jusqu’à envisager – naturellement – de prendre un rendez-vous dans un laboratoire d’analyses (c’est un exemple). Ou alors, un jour, vous constatez avoir moins peur de vous couper, ou êtes moins sensible à la vue du sang en voyant quelqu’un saigner (autre exemple).

Ainsi, vous remarquez que, grâce à votre implication, les symptômes de la phobie du sang diminuent de 40% en 8 à 10 jours, de 60% en 1 mois maximum, et qu’ils disparaissent en 2 mois maximum.

Encore une fois, cela ne relève pas du miracle ou d’une prétendue magie digne d’un mauvais spectacle de variété. C’est simplement la mise en application de méthodes comportementales qui ont fait leurs preuves.

Elles sont simplement logiques quand on connait le fonctionnement logique et mathématique du cerveau. Çà, c’est mon boulot et je vous explique tout dans le dernier module du programme.

Enfin, à l’intérieur de votre Espace Personnel, vous bénéficiez d’un forum interne sécurisé lequel favorise une inter action constante entre vous et moi, comme si nous étions au cabinet.

Consolider la solution

C’est la dernière étape de votre traitement.

Vous consolidez la stratégie de résolution que vous utilisez. Il s’agit de s’assurer que les solutions employées sont durables (pérennes) et que votre problème initial ne se transforme pas en un autre problème.

Là aussi, tout est très simple. Il vous suffit de faire ce que je vous recommande, et tout se passe au mieux.


Signes de la jalousie : comment les neutraliser ?

Signes de la jalousie : comment les neutraliser ?

Les signes de la jalousie, et la jalousie elle même, se dresse comme une force puissante, capable de profondément modifier nos relations et notre bien-être intérieur.

La jalousie est une émotion complexe, souvent mal comprise, laquelle se manifeste à travers une gamme subtile de signes qui agissent comme des indicateurs précieux de l’état émotionnel des personnes jalouses.

En m’intéressant aux signes de la jalousie, je cherche à démystifier cette émotion bien connue et souvent redoutée, révèle souvent des aspects profonds, à dominante traumatique, de notre psyché.

A cette fin, je m’appuie sur l’approche brève et systémique de Palo Alto puisque le plus important est de trouver une solution à la jalousie maladive.

De la comparaison constante aux réactions excessives aux succès d’autrui, les signes de la jalousie porte en eux une histoire compliquée, une invitation à explorer nos propres peurs comme notre sentiment d’insécurité.

À la faveur de cet article, je m’efforcerais de vous aider à comprendre les signes de la jalousie, lesquels sont parfois subtils, de les dénouer et, surtout, de les transformer en opportunités de croissance personnelle et relationnelle.

En comprenant ces signes de la jalousie, les personnes concernées pourront cultiver des relations plus saines et une meilleure compréhension d’elles-mêmes comme de leur partenaire amoureux, ou de leurs inter relations sociales ou professionnelles.

En effet, les signes de la jalousie ne s’expriment pas exclusivement dans un cadre sentimental.


Comment vaincre la jalousie de votre partenaire en moins d’1 heure ?


Des signes de la jalousie parfois subtils

Les signes de la jalousie se manifestent de diverses manières.

Des signes subtils aux manifestations les plus évidentes, il est essentiel d’apprendre à reconnaître ces indices pour mieux les comprendre.

De l’expression fréquentes de comparaisons diverses, aux remarques passives-agressives, les signes de la jalousie se glissent de multiples façons dans les interactions sentimentales, sociales, ou professionnelles.

Les racines de la jalousie

Comprendre les raisons sous-jacentes à la jalousie est un aspect clé de notre exploration.

Ainsi, la peur de la perte de l’autre, le manque d’estime de soi, ou même des expériences passées peuvent alimenter ces sentiments.

Dans notre approche, les signes de la jalousie sont à considérer comme un signal, une invitation à explorer les besoins non satisfaits et à travailler vers des solutions pérennes.

Comment les signes de la jalousie se manifestent t’ils ?

Les signes de la jalousie ont de multiples modes d’expression.

Ils peuvent se manifester dans divers domaines de la vie, que ce soit dans les relations amoureuses, professionnelles ou familiales.

Explorer ces manifestations variées nous permet de comprendre la complexité des émotions qui justifient ces signes de la jalousie et, ce faisant, d’adopter des stratégies adaptées à chaque contexte pour en limiter la portée et les conséquences.

Quand je parle de manifestations des signes de la jalousie, je pense aux différentes manières que les personnes jalouses peuvent avoir d’exercer leur contrôle sur l’autre dans une relation donnée.

Des remarques désobligeantes, aux mises en causes fréquentes, en passant par une sorte de yoyo émotionnel qui fait dire tout et son contraire par une personne jalouse, ce qui s’exprime là c’est un sentiment d’insécurité patent qui exige que la personne mise en cause rassure celle qui se sent insécurisée.

Dès lors, quand il s’agit des signes de la jalousie, nous pouvons parler de crises de peurs et d’anxiété ce qui n’est pas sans conséquences.

Les 8 signes de la jalousie

Comme précédemment écrit, les signes de la jalousie s’expriment de façon parfois subtils mais, la plupart du temps, les signes d’expression d’un comportement jaloux sont assez classiques, assez convenus.

En bref, on les connait tous et, ci-après, j’en dresse une liste non exhaustive :

  1. Force tendance de la personne jalouse à contrôler son/sa partenaire,
  2. Soupçon ou accusation de tromperie (réelle ou fantasmée),
  3. Obligation de se justifier en permanence,
  4. Besoin irrépressible d’être au centre de la vie de l’autre,
  5. Besoin constant d’être rassuré(e),
  6. Incapacité à être autonome,
  7. Alternance entre la victimisation et la culpabilité,
  8. Comparaisons incessantes et comportements envieux.
les signes de la jalousie ou d'un comportement envieux.

Bien évidemment, les signes de la jalousie peuvent s’exprimer de façons plus subtiles. Je pense aux comportements envieux.

L’expérience aidant, je pense qu’il s’agit là de comportements jaloux tels qu’on peut les trouver de façon ponctuelle dans tous les couples ou dans toutes les relations socio-professionnelles sans que cela relève d’un comportement pathologique.

Les conséquences de la jalousie

Les conséquences de la jalousie peuvent être profondes, et affectent la qualité des relations entre plusieurs individus.

De conflits non résolus à la détérioration de la confiance, il est crucial de reconnaître les différents impacts de la jalousie.

La jalousie altère la confiance et le sentiment de sécurité dans un couple, tout comme la jalousie maladive met à mal les sentiments dans le couple.

Il en va de même dans le domaine professionnel ou social, où la méfiance et la défiance sont de mise quand la jalousie ou l’envi sont présents.

L’approche systémique de Palo Alto met justement l’accent sur la résolution de problèmes liés à la jalousie et, partant, à la jalousie elle-même.

Ainsi, cette approche brève orientée solution tend à transformer la jalousie en une opportunité de croissance personnelle et relationnelle, c’est-à-dire à tendre vers une solution à la jalousie.

Comment neutraliser les signes de la jalousie ?

Dans l’approche brève, nous aidons à concevoir et construire une communication ouverte, valorisée par l’empathie et la compréhension mutuelle.

Nous mettons alors en place des stratégies fondées sur l’approche systémique pour que les personnes concernées apprennent à exprimer leurs besoins de manière constructive ce qui favorise des solutions durables et renforcent les relations plutôt que de les fragiliser.

Dans ma démarche d’accompagnement, je vais donc utiliser le problème pour y trouver la solution.

C’est exactement celle dont je vous parle dans la Faster Class que j’ai conçu pur neutraliser les comportements d’une personne jalouse en moins d’une heure (lire en bas du présent article).

Comment se libérer d’un comportement jaloux ?

Transformer ce problème que sont les signes de la jalousie en une solution nécessite de s’engager dans une logique de changement.

C’est en travaillant pour améliorer sa confiance en soi, et en renforçant l’estime de soi que se développent des compétences relationnelles solides.

Se libérer des signes de la jalousie, que l’on soit la personne jalouse, ou la personne jalousée, est un processus libérateur qui ouvre la porte à des relations saines et épanouissantes.

Les 6 façons de faire face aux signes de la jalousie

Pour faire face à la jalousie, je vous invite à vous intéresser à des outils pratiques qui favorisent la croissance personnelle et la transformation des relations.

N°1 : pratiquer une communication ouverte

Pratiquer une communication authentique

Au cœur de mon approche se trouve la communication authentique.

C’est en encourageant l’expression ouverte des sentiments et des besoins de chacun, et en créant un espace sûr, que la jalousie peut être explorée sans jugement.

La communication authentique ouvre alors la voie à la compréhension mutuelle et à la résolution des conflits.

N°2 : exprimer de la gratitude

La pratique de la gratitude est une clé précieuse pour contrer la jalousie.

En se concentrant sur ce qui est apprécié dans nos propres vies, nous pouvons changer notre perspective et cultiver un état d’esprit positif.

Cette pratique quotidienne participe à atténuer les sentiments de comparaison et les rivalités.

N°3 : développer l’estime de soi

La jalousie fait souvent écho à une estime de soi fragilisée.

Dans l’approche systémique, nous utilisons des exercices et des stratégies comportementales pour développer une estime de soi solide, afin de réduire conséquemment la vulnérabilité émotionnelle que justifie les sentiments de jalousie, et travaillons de sorte à renforcer la confiance en soi et l’amour-propre.

N°4 : établir des limites saines

La création de limites saines est essentielle pour maintenir des relations équilibrées.

Ensemble, nous définissons des limites claires, respectueuses et comprises par toutes les parties. L’établissement de ces limites contribue à prévenir la jalousie excessive et à promouvoir un environnement relationnel harmonieux.

N°5 : recourir à une médiation professionnelle

Dans certains cas, la médiation professionnelle peut être nécessaire et bénéfique.

Un tiers neutre et impartial peut aider à faciliter la communication, à identifier les problèmes sous-jacents et à guider vers des solutions constructives.

La médiation offre alors un espace sécurisé pour aborder les défis liés à la jalousie.

N°6 : investir le développement personnel

Étonnement, la jalousie peut être une opportunité de croissance personnelle.

Que vous soyez une personne jalouse ou la victime d’un compagnon ou d’une compagne jaloux(se), je vous suggère de vous intéresser à des activités et à des pratiques qui favorisent le développement personnel.

Par développement personnel, j’entends porter son intérêt sur des approches qui vous apprennent à avoir plus confiance en vous, à vous affirmer, à cultiver de vous une meilleure estime.

A ces propos, l’approche systémique de Palo Alto m’invite à considérer la jalousie comme un signal pour investir dans soi-même, encourager l’épanouissement personnel de sorte à participer de façon active à équilibrer les relations, qu’elles qu’en soient la nature.

Ainsi, savoir identifier les signes de la jalousie et apprendre à les neutraliser en toute bienveillance apporte la preuve que la solution est dans le problème.


Comment vaincre la jalousie de votre partenaire en moins d’1 heure ?


Ressources

Livres

  1. « Jalousie, quand tu nous tiens ! » par Karine Grandval : Ce livre offre une exploration approfondie de la jalousie, examinant ses origines, ses manifestations et proposant des perspectives pour la gestion constructive de cette émotion.
  2. « Les manipulateurs sont parmi nous » par Isabelle Nazare-Aga : L’auteure propose une approche pratique pour comprendre la jalousie et offre des conseils sur la manière de la surmonter pour cultiver des relations plus saines.

Articles en Ligne

  1. « La jalousie : Des profils type » : Article publié dans le magazine « Psychologies.com ».
  2. « Jalousie : Pistes pour en venir à bout » : Article publié dans Top Santé qui propose des conseils concrets pour faire face à la jalousie et la surmonter.

Vidéos

  1. « Comprendre la jalousie » : Les aspects culturels, psychologiques et sociaux de la jalousie.
Stress des enseignants : comment l’apaiser ?

Stress des enseignants : comment l’apaiser ?

Elle a 50 ans passés dont près de 25 en face à face continuel avec des élèves. Elle fait partie des enseignants qui ont tout vu et tout entendu.

Lorsqu’elle arrive au cabinet, elle est émotionnellement exsangue. Le stress des enseignants n’est donc pas qu’une vue de l’esprit ce qui pose la question pour les intéressés de savoir comment traiter l’anxiété quand on est prof.

Elle ne se sent plus en phase avec son métier, peu voire pas soutenue, ni par l’administration, ni par la direction de l’établissement scolaire dans lequel elle travaille. Pas soutenue non plus, et de façon très étonnante, par peu voire aucun de ses collègues de travail. Elle est lasse, épuisée.

Jacqueline souffre de ce qu’il est convenu d’appeler le stress des enseignants. Elle n’arrive plus à trouver les ressources pour continuer. D’ailleurs, chaque année, elle se pose la question de savoir si elle continue ou pas.

A chaque rentrée scolaire, Jacqueline se pose la question de savoir sur quels élèves, et quels parents, elle va encore « tomber ». Deux questions qui fonde le stress chez les enseignants.

Cette exposition permanente aux inter actions scolaires et sociales ont raison de son équilibre personnel.

Le stress des enseignants fait d’autant plus souffrir cette femme que, pour couronner le tout, elle subit, elle comme tous ses collègues, cette diatribe nationale qui consiste à dire qu’elle fait partie des privilégiées parce qu’elle a plusieurs mois de vacances par an.

Depuis toutes ces années que cette affirmation est fausse, le ministère de tutelle n’a jamais expliqué l’annualisation des congés des enseignants au grand public. Sans doute est-ce délibéré. Peut-être faut-il y avoir une je ne sais quantième absence de soutien ?



Quelle est la cause du stress des enseignants ?

Rien n’est jamais dit sur le stress des enseignants. Stress lié aux heures de préparation, aux soirées passées à corriger des copies, à ces vacances qui ne sont pas puisque le salaire de la fonction est annualisé. Qu’en conséquence, si l’on y regarde de plus près, ce sont les enseignants qui paient leurs congés, et non l’état qui leur en fait cadeau.

Cette femme est usée de devoir se justifier tant auprès des inspecteurs d’académie que de ses consœurs et confrères comme des parents, et parfois aussi, des élèves. Elle vient me voir pour l’aider à ne pas sombrer.

Son autorité est contestée, remise en cause. Cette enseignante est le bouc émissaire d’une société qui va mal, d’un système qui se cherche des responsables, ce qui aggrave le stress des enseignants.

Je ne vais pas vous expliquer comment Jacqueline et moi mettons en place des moyens pour qu’elle se protège. De la même façon que le stress des médecins dont je parlerais une autre fois, je vais essayer de vous présenter ce qui motive, chaque jour, le stress des enseignants.

Éducation nationale ou ministère de la magie ?

Le ministère de l’éducation nationale est une machine fort lourde. Mais n’est-ce pas le symptôme majeur de tout ce qui concerne l’état français en plus de celui d’exercer un contrôle compulsif et pathologique sur ses salariés.

Puisqu’il est notoire que les enseignants sont placés sous une charge ou plutôt une exigence de travail, et que cela ne peut pas venir que d’eux seuls, c’est donc bien d’une autorité supérieure que leur vient cette charge.

A chaque remaniement ministériel, les enseignants, comme le reste de la population française – élèves, parents -, se voient gratifier de nouvelles visions éducatives, de nouveaux projets, comme de nouveaux objectifs. Partant, de nouvelles directives. Ah, les directives, c’est comme la procédure.

A chaque nouvelle élection présidentielle, son lot de promesses qui valent pour les parents électeurs comme pour les élèves. Forces idées novatrices et coûteuses dont les mises en places sont, parfois, repoussées au calendes grecques, voire enterrées.

Dans l’intervalle, cela concoure à alimenter le stress des enseignants, contraints, une fois n’est pas coutume, d’obtempérer et se taire.

Ainsi, plus ou moins régulièrement, les enseignants sont obligés d’adopter des façons d’être et de faire à propos desquels ils sont fort peu, voire pas, consultés, ou si mal. Des directives sont mises en place sans considération pour les enseignants, sans reconnaissance de leurs compétences, et encore moins de leurs charges de travail déjà trop importantes.

Les gouvernements qui se succèdent ne semblent motivés que par un seul principe : créer de l’idée, du changement. Des changements qui se veulent si novateurs qu’il m’arrive, en ma qualité de parent, de me poser des questions quant à ce qui les motive.

Celles et ceux qui conçoivent ces consignes pédagogiques, ces directives, sont-ils plus pré occupés de donner le nom d’un(e) ministre à une réforme plutôt que de s’intéresser à sa réelle efficacité ?

Les différents facteurs de stress

Plus qu’une réforme porte leur nom, peut-être préfèrent-ils une plaque à leur nom apposée à l’entrée comme à la sortie d’une rue ? Dans Paris bien sur, mieux, d’un établissement scolaire.

Souvent, je me demande si les gouvernements et les présidents qui se succèdent ne sont pas plus attachés à pratiquer de l’électoralisme à outrance. A preuve, l’un des présidents de la 5è République qui promet de nettoyer les cités à la machine à haute pression. Juste des effets d’annonces dévastateurs, tant à titre humain que social.

Il en est ainsi de l’éducation nationale qui impose aux enseignants de se réunir aux inter classes et de participer à des réunions en dehors de heures de travail. Pour quelles raisons ? Pour alimenter des comportements démagogiques.

Ceux-là mêmes qui participent tant à alimenter le stress des enseignants. De fait, l’administration exige des enseignants qu’ils fassent des miracles. Le ministère n’est pas celui de l’éducation nationale : c’est le ministère de la magie.

Et pourquoi cela ?

Pour œuvrer à la mise en place d’une directive ou d’une autre. Ainsi, les ministres se succèdent qui disent « … nous agissons le changement ! ». Ils ne font rien, ils font faire, nuance.

Le ministère, non content d’imposer des heures de travail supplémentaire non rémunérées, enjoint à ses salariés enseignants d’y satisfaire sous peines de sanctions.

Nonobstant des emplois du temps toujours plus ahurissants, cela ne respecte pas les bio rythme ni des uns ni des autres. Cela participe activement à générer… le stress des enseignants.

Par ces injonctions répétées, par une administration d’une lourdeur toute française, le ministère de l’éducation nationale participe activement à aggraver le stress des enseignants.

Voyons comment.

Stress des enseignants: Les ministres qui se succèdent ne font rien pour aider les profs à se protéger

Enseigner ou éduquer ?

Savez-vous qu’un enseignant (minimum Bac +5) est moins rémunéré qu’un chauffeur de la RATP ? Il est vrai que la RATP a des syndicats dont l’un préconise en cas de grève d’utiliser comme mode de coercition, des menaces voilées, contrer les non grévistes – les jaunes -.

Par exemple, le cortège – ou allée – de la honte. Cette allée consiste à tourner le dos et à invectiver celles et ceux qui ne font pas la grève et vont travailler. Ambiance…

C’est grâce à ce types d’attitudes que les autorités sortent vainqueures de ces moments d’oppositions sociales puisque diviser c’est mieux régner.

Que d’erreurs sociales commises en toute connaissance de cause. La première d’entre elle consiste à s’appeler ministère de l’éducation nationale.

A ma connaissance, cette appellation ne correspond nullement aux fonctions et missions des enseignants. Encore une fois, cette appellation contrôlée qui se pare de couleurs républicaines, est le premier pas vers le stress des enseignants.

Tous les enseignants, même ceux las d’exercer, sont présents pour apprendre aux élèves, pour leur permettre d’acquérir le goût du savoir. Partant, le goût de l’autonomie et de la confiance en soi grâce au plaisir de la connaissance.

Ne serait-il donc pas plus opportun, et plus conforme à la réalité, d’envisager de renommer ce ministère celui de l’enseignement et non de l’éducation. Je me permets d’insister : la mission des enseignants est-elle d’enseigner ou d’éduquer ?

Ne pas fixer cette nuance participe à instaurer un climat de travail souvent délétère. Il participe à donner aux enseignants une mission et une responsabilité qui ne sont les leurs et enrichit les stress de tous les profs. Il ne faut donc plus s’étonner que certains d’entre eux soient particulièrement soupe au lait tant avec leurs collègues de travail, qu’avec les élèves et les parents d’élèves.

Une question de contexte

N’oublions pas à ce propos que 67% des enseignants considèrent le stress des enseignants est plus fort dans leur métier que dans d’autres. Si je suis honnête, j’ai toujours eu un problème avec l’éducation nationale ou présumée telle.

Je n’ai que trop souvenir de cet environnement où j’ai souvent ressenti les inter actions sociales et scolaires comme à la lisière de l’humiliation. Je n’ai que trop souvenir des ces directeurs ou directrices d’établissement rappelant à l’envi que, dans leur établissement, ils ne veulent voir qu’une tête! (dixit).

Je garde cependant en mémoire, ces enseignants, en trop petit nombre, qui forcent le respect par leur gentillesse, leur bienveillance, ou leur patience.

Avec eux, point d’angoisses, pas d’anxiété ou de phobie scolaire. Que du plaisir d’apprendre et de progresser. Pas d’exclusion. Que de l’inclusion (les profs savent de quoi je parle).

A contrario, d’autres savent se protéger de ce dont ils sont victimes. En rendant responsables les gens qui ne le sont pas, du moins pas tous. Par leur mépris renouvelé à l’endroit de certains élèves donc, ou certains collègues, sans jamais se poser la question de savoir pourquoi, avec certains d’entre eux, les relations sont si difficiles.

Il faut bien le dire, à défaut de le reconnaître, l’école est le plus souvent le reflet de notre société.

De fait, l’état français, aidé de son ministère de la magie, dénie la réalité sociale. Il enjoint aux enseignants de véhiculer du savoir à des enfants en difficulté sociale ou affective. Dès lors, c’est comme de faire croire à un cul de jatte que, demain, il sera champion du monde de course à pied.

Comment diminuer le stress des enseignants ?

Pour faire diminuer le stress des enseignants, non contents de cesser de leur enjoindre de remplir des missions qui ne sont pas les leurs, il faut cesser d’alimenter cette démagogie qui consiste à faire croire, ou à vouloir faire croire, que l’égalité des chances est une réalité. Ce n’est pas vrai et cela n’est pas prêt de l’être. Ce ne l’est déjà pas dans la société en général, à plus forte raison dans le domaine scolaire.

Dès lors, il n’est plus question de s’étonner que des enseignants soient victimes de stress au travail. Aucun moyen social ne leur est donné pour accomplir des missions sérieuses dans un environnement sécurisant. A preuve, comment expliquer que bien des enseignants ont si peur des parents et de leurs réactions ?

Comment se fait-il, dans un tel contexte, que le taux d’absentéisme des enseignants aille croissant, en plus d’être de plus en plus long ? Comment se fait-il que des enseignants remplaçants des personnels absents aillent décroissant ?

Qu’ainsi, des classes entières, des semaines, voire des mois durant, se trouvent sans professeurs ? Ces multiples évitements ne sont-ils pas le reflet d’une réalité ignorée qui explique le stress des enseignants ?

Il perdure un climat social délétère, dans un environnement où le travail de qualité des enseignants n’est que fort peu reconnu. Les gens qui nous gouvernent n’oublient jamais d’utiliser cette situation à des fins électorales ou populistes. Il n’y a donc rien d’étonnant que près de 70% des enseignants disent être durablement, et fortement, impactés par le stress.

Un déni épouvantable

Il ne faut pourtant pas grand chose pour que le stress des enseignants diminue à défaut d’être éradiqué. Ce dernier relève plus de la gageure que d’une possibilité réelle. Le stress des enseignants, tout le monde le sait, tout le monde l’ignore. Le stress des enseignants se justifie puisqu’il a socialement son intérêt.

Pendant ce temps, une bonne partie de la population tape sur les enseignants sans prendre garde au fait que le stress des enseignants, c’est comme le chômage. Une réalité économique et sociale nécessaire.

Pendant que l’on ne voit que la part visible du problème, l’autre partie est passée sous silence. Cette partie, c’est celle de la réalité qui, cachée, n’a pas à être changée. C’est de la magie, vous dis-je ! Je vous montre un truc d’une main, je vous occupe, et, de l’autre main, je fais ce que je veux, et vous n’y voyez rien. Comme les lois qui passent en été.

Alors, comment faire, comment inverser le processus ou, à tout le moins, comment diminuer le stress des enseignants ?

Pourquoi ne pas doubler les équipes d’enseignants comme cela se fait dans certains pays du Nord de l’Europe ?

Il y a plus de 2 ans, des ministres se sont rendus dans cette partie de la CEE pour comprendre. Les ministres sont revenus, mais on n’a jamais eu, ni su, la suite. Ces ministres n’ont pas du comprendre l’intérêt du changement, ou alors, ils ont tôt fait de l’occulter.

Faciliter la relation et le lien social

Par exemple, pourquoi ne pas cesser de judiciariser la scolarité face à des parents qui n’arrivent pas à gérer leur propre vie donc celle de leurs propres enfants. Pourquoi les amener devant des tribunaux où ils sont, de plus en plus fréquemment, condamnés pour avoir manqué à leurs responsabilités.

Stress des enseignants et prof stressés: Une écoute rendue difficile dans un contexte social délétère

Pourquoi ne pas envisager de les aider autrement ? Mais, suis-je bête. Il n’y  a pas d’argent n’est-ce pas. Il y en a pour affréter des jets pour aller de Paris à Clermont-Ferrand, mais pas pour financer des facilitateurs sociaux.

Pourquoi ne pas cesser de convoquer des enfants de 8 ans au commissariat de police parce-qu’ils ont relayé, sans comprendre, les propos de leurs ainés.

Pourquoi ne pas faire cesser de faire fonctionner la machine à inspectorat ? Celle là même qui inspectent les enseignants et prétend leur donner des conseils conformes aux circulaires. Je pense aussi aux conseillers pédagogiques. Ces relais parfois zélés des inspecteurs en charge de faire respecter les directives du rectorat qui lui même les tient du ministère.

Pourquoi ne pas cesser de donner des notes au sortir de ces inspections qui ne sont jamais des notes qui récompensent ou honorent les enseignants pour leurs investissements mais qui correspondent plus à des contraintes  économiques ?

Un besoin de reconnaissance

Donner une « bonne note » à un enseignant, ce n’est jamais cette note qui, en termes de salaire, voit l’enseignant  récompensé. Cette note est donnée, mais elle est la note qui évite à l’inspecteur de faire un rapport ou, à tout le moins, d’avoir à se justifier en termes économiques ou en termes de RRH, si elle est trop au-dessus, ou en-dessous, de la note de l’inspection précédente. L’inspectorat est d’un autre temps, c’est de la vieille école.

Changer tout cela, et bien d’autres choses encore, pour améliorer les conditions de travail des enseignants et, ainsi, diminuer conséquemment le stress des enseignants ? Je rêve, voire, je cauchemarde. A ce propos, je me rappelle le tollé qu’a suscité ce ministre quand il a déclaré qu’il fallait dégraisser le mammouth.

C’est grossier, bêtement amené, à tendance arrogante et suffisante mais pas faux. Pour le coup, l’intéressé a favorisé le stress des enseignants. Ces derniers, à l’époque, se sont faiblement fait entendre. Comme quoi, il y en a quand même un certain nombre pour faire leur propre malheur. Peut-être est-ce la peur du changement ?

Comment traiter le stress chez les enseignants ?

Dans tous les cas, il suffit d’un peu de bonne volonté sociale et économique pour encadrer le stress des enseignants. En matière économique, au nom de l’argent, l’être humain passe au tamis, relégué à une place lointaine, non prioritaire, donc accessoire, et je ne pense pas que ce soit prêt de changer.

En bref, le stress des enseignants a de beaux jours devant lui. Tout comme celui des cadres et des salariés en général. Je n’oublie pas non plus le stress des médecins. Merci Monsieur Macron ainsi qu’à vos prédécesseurs.

Peut-être faut-il qu’en matière économique, comme de bonne volonté, la république arrête de coûter si cher en petits fours et autres dépenses somptueuses qui font ses ors ? C’est sans doute la raison pour laquelle tant de politiques s’arrachent la place avec forces coups bas. La cantine est bonne ?

Au fait, mon épouse est enseignante. Oui, je sais, cet article est d’un parti pris effarant.

Mais, revenons à nos moutons. Vous êtes enseignant(e) et souffrez du stress des enseignants. J’ai donc une solution à vous proposer pour réduire puis vaincre l’anxiété dont vous êtes victime.


Phobie des insectes : comment s’en débarrasser ?

Phobie des insectes : comment s’en débarrasser ?

Chaque année, en tous cas en France, nous attendons le beau temps et que le soleil illumine nos journées. Là, depuis plusieurs mois maintenant, nous sommes servis! 35°, 36°, voire 40° C et plus. Du coup, çà va être chaud en matière de phobie des insectes.

Les estivants subissent et les insectes aussi. Or, des petites bêtes, il y en a partout. Dedans, dehors, à croire qu’elles se sont données le mot. Elles volent ou rampent la nuit comme le jour. Nous les chassons, elles reviennent. Certains vont jusqu’à les tuer simplement parce-qu’ils sont importunés.

D’autres demandent à d’autres de les occire ou les tuent eux même pour régler leur problème. Non sans être terrorisés comme ces personnes qui ont peur des araignées.

Ici, leur problème c’est la phobie des insectes, l’entomophobie, et leur difficulté à appréhender toute exposition.

Effectivement, cette peur des insectes est souvent le symptôme d’un autre problème comme je vais vous l’expliquer dans le présent article.

Peur des insectes : de quoi s’agit-il ?

Désolé pour celles et ceux que cela terrifie mais en matière de peur des insectes.

Il s’agit de mouches, d’abeilles, de guêpes, d’araignées. Les insectes sont caractérisés par leur nombre de pattes : 3 paires le plus souvent, six pattes donc, voire bien plus, et un corps en trois parties (tête, thorax et abdomen). Sans oublier deux paires de deux ailes chacune, et enfin, deux antennes.

Les insectes sont de taille variable et leur dangerosité (piqûre) diffère d’un animal à l’autre. Aucun, en tous cas en Europe, n’est mortel. Quoique. Avec les frelons asiatiques, il semble que la donne change. Pour autant, agrandissons la définition de l’insecte à tous les insectes rampants. Je pense aux cafards dont certains volent et d’autres non.

Quand j’étais dans la Marine Nationale, nous avions fait escale à l’Ile de la Réunion. Je m’y suis offert 15 jours de permission. C’était génial! Ce qui l’était moins, c’était la taille de certains insectes. Les cafards précisément mesuraient jusqu’à plusieurs centimètres. Et quand ils volaient, j’avais l’impression d’entendre une formation de l’armée de l’air.

Bien que je ne sois pas entomologiste, je pense que la notion d’insectes s’étend à tout animal qui vole ou rampe. Et que chacun d’entre nous puisse assimiler à un insecte. Mais, je ne vous oblige bien évidemment pas à être d’accord avec moi.



Définition de la phobie des insectes

Comme je l’explique souvent, la phobie est une réaction de peur que l’on peut assimiler à une angoisse. Voire à une angoisse chronique. Les personnes phobiques ont ce que je nomme un objet phobique. Leurs angoisses sont comme centrées ou focalisées sur cet objet.

Les personnes qui sont affectées font tout pour mettre en place des processus d’évitement. Cela signifie qu’elles mettent en place des stratégies parfois très élaborées mais aussi très compliquées pour ne pas être confrontées à l’objet de leurs peurs.

Aujourd’hui je vous parle de la phobie des insectes. Mais une telle phobie peut tout autant concerner, les chiens, les chats, ou tout autre animal. A ceci près qu’il est peut-être plus facile de contrôler la présence d’un chat ou d’un chien que celle d’un insecte.

Qui parle d’insecte parle d’un animal le plus généralement volatile. On ne sait jamais quand il vient. Et encore moins ce qu’il fait. Ou va faire. Le sait-il lui même? En conséquence la notion d’imprévisibilité rend cette phobie encore plus conséquente. Encore plus douloureuse.

Je me souviens d’une patiente qui a la phobie des serpents. Son mari et elle gagnent très très bien leur vies. Lui souhaitait souvent se rendre à l’étranger. Mais il est très fréquemment frustré à ce propos car son épouse ne peut pas envisager de voyager dans un ou des pays dans lesquels la présence de serpents en nombre est connu.

Plus que la dangerosité de l’animal, c’est l’animal lui même qui est objet de phobie.

La peur des insectes n’est pas le vrai problème

Ce qui va suivre, je crois l’avoir déjà écrit. Ne dit-on pas que la pédagogie consiste à répéter les mêmes choses en utilisant un langage différent jusqu’à ce que le message porte?

Dans ma pratique, j’ai toujours observé que chaque phobie a une genèse. C’est à dire que sa naissance coïncide toujours avec un évènement traumatique vécu comme tel par la personne affectée par une phobie.

Ce qui encore plus intéressant à observer c’est que l’objet phobique n’a pas nécessairement de lien direct avec cet évènement traumatique. Il peut très bien  se trouver là au moment du trauma. Je me rappelle d’une jeune fille atteinte de phobie des transports. Il ne lui est jamais rien arrivé dans les transports. Pas d’agression. Pas de conflit.

L'entomophobie est trés handicapante dans le quotidien

Par contre, c’est le moyen de transport qu’elle utilise qu’il l’ confronté à un évènement traumatique. Dès lors, elle ne peut supporter l’idée de prendre le train, le bus, ou encore le métro.

Il en va de même quant à la phobie des insectes. Parmi ma patientèle, un jour je reçois une jeune femme qui en est victime. Nous contextualisons son problème. Je parle de cet outil spécifique au coaching comportemental, ô combien important, dans la prise en charge d’un problème.

C’est ainsi qu’en contextualisant son problème que nous découvrons que son VRAI problème n’est pas l’insecte en soi. Plutôt ce qu’il véhicule potentiellement. La phobie des insectes de cette personne tient en la peur d’avaler un insecte et que cet animal lui fasse du mal qu’ensuite, elle tombe malade voire qu’elle meure.

Elle convient rapidement que cette dernière éventualité est peu probable. ais que l’idée d’avoir ce « truc », comme elle l’appelle, dans la gorge puis dans l’estomac, la terrorise. Elle en est parfois quitte pour des crise d’angoisse terribles.

Existe t’il des solutions à la phobie des insectes ?

Ce qui rend donc cette jeune femme phobique c’est une absence de contrôle de la chose ingérée. En conséquence, qu’elle peut redouter. Maladie, contamination, décès. De fait, pour contrôler sa peur de la maladie, de la contamination et plus encore de sa propre mort, elle organise autour une espèce de champ stérile qui rend sa vie encore plus infernale qu’elle n’est déjà à l’idée d’être victime d’un insecte.

Bien évidemment, la chaleur aidant, l’été aidant, les personnes qui sont affectées d’entompohobie ont toutes les raisons d’être en hyper vigilance. Ce qui ne fait que faire croître leurs peurs.

Bien sûr qu’il existe des solutions pour traiter la phobie des insectes. A ceci près que tout est une question de contexte et de personne. Soigner la phobie, en général, et ceci quel que soit son nom, pose la question du changement de la même façon que lorsqu’une personne a la phobie des chiens.

Quand vous traitez un problème, inéluctablement, vous changez de regard sur votre environnement. Sur votre façon d’être et de faire. Comme sur les autres. Ou vous même. Être malade, ou se considérer comme tel, peut avoir d’insignes avantages.

Peur des insectes

Traitement de la phobie des insectes

Je me rappelle qu’enfant, j’avais grand plaisir à être souffrant. Et ceci bien que, paradoxalement, j’ai parfois vraiment mal quelque part. Être malade, ou être considéré comme tel pour une durée même limitée m’évitait un problème.

Je n’avais pas envie d’aller à l’école. Je voulais bien voir mes potes, mais pas travailler. D’où l’intérêt d’être malade. Mon problème scolaire avait plus de place dans ma vie, au sens de la douleur, que le fait de ne pas voir mes amis.

Partant, soigner une phobie signifie qu’il ne suffit pas de s’en plaindre. J’écris cela sans aucune intention moqueuse. Mais cesser de souffrir, c’est accepter de se comporter en conséquence,. C’est à dire ne plus se satisfaire des ses propres stratégies d’évitement.

Traiter un problème de phobie, de phobie des insectes, comme de toutes les phobies, c’est apprendre – et accepter – à porter un autre regard sur soi et son environnement.

Je confirme donc qu’il existe des solutions. Le traitement de l’entomophobie nécessite un comportement responsable au sens où, avec le temps, les intéressés apprennent à gérer les inter actions les concernant de façon plus adulte. Encore faut-il le pouvoir. Ou le vouloir. Encore faut-il que le nouveau bénéfice compense la perte.

Une phobie est donc l’expression d’une angoisse liée à la peur de perdre le contrôle. Et à propos des insectes, il est quand même très difficile, voire impossible, de contrôler un animal dont on ne sait jamais ce qu’il va faire. Ni où il va se rendre. Il faut donc trouver d’autres solutions qui font appel à d’autres langages, à d’autres logiques.

Il existe des moyens simples, rapides et particulièrement efficaces pour traitement la phobie des insectes, ou vous assurer un traitement de l’entomophobie adapté à votre cas.



Ressources