La dépression touche presque 1 personne sur 5 en France, se manifestant par une tristesse constante, la perte d’intérêt, de la fatigue ainsi que des difficultés à dormir, à manger, et à se concentrer.
Ce trouble peut également inclure des pensées suicidaires et a un effet significatif sur la santé, la vie quotidienne et les interactions sociales et professionnelles.
Les causes de la dépression sont multiples :
Psychologiques,
Biologiques,
Génétiques,
Environnementaux,
Comportementaux.
Tous ces facteurs de dépression jouent un rôle.
Les dernières recherches montrent également qu’elle est souvent liée à d’autres troubles psychologiques comme l’anxiété, le burnout ou le trouble de stress post-traumatique.
Ces comorbidités rendent le diagnostic et le traitement plus complexes.
Cet article vise à éclairer la nature de la dépression, ses causes et ses traitements, et à offrir un soutien moral aux personnes affectées.
Pour toute inquiétude liée à la dépression, la consultation d’un professionnel de santé est vivement recommandée.
Comprendre la dépression : une maladie pas uniquement psychologique
Qu’est-ce que la dépression?
La dépression, reconnue comme un trouble de l’humeur, se manifeste par une tristesse continue, un manque d’intérêt pour les activités du quotidien et une fatigue générale.
Ceux qui en souffrent peuvent aussi éprouver des difficultés de sommeil, d’appétit et de concentration, des problèmes d’estime de soi et, dans certains cas, des idées suicidaires.
L’impact de la dépression est profond, affectant les routines quotidiennes, les relations sociales, professionnelles et familiales, et réduisant considérablement la qualité de vie.
Contrairement aux idées reçues, la dépression est bien plus qu’une baisse de moral passagère ou un signe de faiblesse personnelle : c’est un problème médical sérieux qui exige un traitement approprié.
Aucune catégorie de personnes n’est épargnée par la dépression.
Elle touche indistinctement les individus de tout âge, genre, milieu social ou culturel, avec une prévalence estimée à 20% au sein de la population française au cours de leur vie.
La gravité de la dépression peut varier de légère à sévère et peut s’avérer chronique, persistant au-delà de deux ans, ou récurrente, avec des échos multiples au fil de la vie.
Les mécanismes biologiques de la dépression
La dépression résulte d’une perturbation dans le fonctionnement du système nerveux central, impliquant plusieurs aires cérébrales et certains neurotransmetteurs fondamentaux, tels que la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline.
Ces substances chimiques facilitent la communication entre les neurones et sont cruciales pour la régulation de l’humeur, de la volonté, du sommeil, de l’appétit, et de diverses autres fonctions cognitives et émotionnelles.
La sérotonine joue un rôle dans l’équilibre de l’humeur, du sommeil, de l’appétit et du désir sexuel. Toute déficience peut mener à un état dépressif, de l’anxiété, et d’autres troubles.
La dopamine est associée à la motivation, le plaisir, la récompense et l’apprentissage, et son insuffisance peut aboutir à la dépression, au désintérêt et à la dépendance.
Quant à la noradrénaline, elle influence l’attention, le sommeil, la réponse au stress et la vigilance, avec un dérèglement pouvant entraîner dépression et fatigue.
Ce déséquilibre peut être attribué à des éléments génétiques, hormonaux, environnementaux ou psychologiques.
Les antidépresseurs visent à restaurer l’équilibre de ces neurotransmetteurs dans le cerveau, apportant un soulagement des symptômes.
Toutefois, le traitement médicamenteux est parfois insuffisant et doit être couplé à une psychothérapie pour aborder les origines de la dépression et changer les schémas de pensée et de comportement qui perpétuent le trouble.
Les facteurs génétiques et la dépression
La science face à l’hérédité de la dépression
Est-ce que la dépression peut être transmise de parents à enfants ?
La communauté scientifique s’est penchée sur cette interrogation essentielle, cherchant à démasquer les gènes associés à cette affection.
Les recherches suggèrent que les prédispositions génétiques pourraient influencer le risque de souffrir de dépression, principalement si l’un des parents a déjà été confronté à ce trouble.
En effet, si un parent a vécu un épisode dépressif majeur, le risque que son enfant en souffre est multiplié par 2 à 4 par rapport à la moyenne.
Néanmoins, la dépression ne s’inscrit pas comme maladie strictement héréditaire : elle ne se transmet pas inévitablement de génération en génération.
Plusieurs autres éléments, tels que le contexte de vie, les événements passés, la psychologie individuelle et l’environnement jouent un rôle capital dans l’émergence et la progression de la dépression.
Quels sont alors les gènes concernés par la dépression ?
La science n’identifie pas un unique gène coupable mais plusieurs, qui agissent en synergie et sont influencés par l’environnement.
Parmi ceux-ci, le gène 5-HTTLPR attire particulièrement l’attention des chercheurs. Responsable de la gestion du transporteur de la sérotonine – un neurotransmetteur central dans la régulation de l’humeur -, ce gène peut varier en longueur.
Sa version courte pourrait exacerber l’effet des événements stressants sur l’état émotionnel.
Les individus avec la version courte seraient sujets à une réaction plus marquée de l’amygdale, zone cérébrale clé dans le traitement des émotions et la détection du danger, les rendant ainsi plus susceptibles de souffrir de dépression sous l’effet du stress.
Cependant, l’influence exacte de ce gène fait débat, certains travaux n’ayant pas confirmé son impact sur la prévalence de la dépression.
La notion de vulnérabilité génétique
Parler de vulnérabilité génétique à la dépression serait plus juste que de parler de causalité directe.
Cette vulnérabilité indique que certaines personnes possèdent des facteurs génétiques qui les prédisposent à réagir plus intensément aux déclencheurs de la dépression, tels que le stress, les pertes affectives, ou les changements professionnels.
Toutefois, être vulnérable génétiquement ne signifie pas qu’une personne sera inévitablement confrontée à la dépression. Cela souligne simplement un niveau de risque supérieur qui nécessite une vigilance accrue sur le bien-être, le style de vie, et l’environnement.
Heureusement, cette prédisposition peut être atténuée par des facteurs psychologiques et comportementaux, comme le développement de la résilience, le soutien social, ou encore la psychothérapie, qui s’avèrent être des outils efficaces pour la prévention et le traitement de la dépression.
L’influence de l’environnement et du contexte social
Le rôle des événements de vie difficiles
Les événements traumatisants tels que le décès d’un être cher, une séparation sentimentale, la perte d’un emploi, un accident ou une maladie peuvent être à l’origine ou accentuer les symptômes de la dépression.
Ils engendrent souvent un choc émotionnel et peuvent susciter des sentiments de perte, de culpabilité, d’impuissance ou de honte, impactant négativement l’humeur et l’estime de soi.
De plus, ils peuvent engendrer des bouleversements dans la vie quotidienne, entraînant précarité, solitude, ou perte de liens sociaux, renforçant ainsi les sentiments d’isolement.
Les personnes génétiquement prédisposées à la dépression sont particulièrement sensibles à ces événements stressants.
Les facteurs de stress chronique
Les sources de stress chronique, telles qu’une surcharge de travail, du harcèlement professionnel, ou des difficultés financières, jouent également un rôle dans le développement de la dépression.
Ces situations de tension continue peuvent nuire à la santé physique et mentale, perturbant le système nerveux, immunitaire et endocrinien.
Elles peuvent également affecter le cerveau, diminuant la production de neurotransmetteurs, réduisant la plasticité cérébrale et augmentant les processus inflammatoires.
La place de l’isolement social et de la solitude
L’isolement social, caractérisé par un manque de contacts réguliers et significatifs, ainsi que la solitude, le ressenti d’un vide ou d’une insatisfaction au niveau des relations sociales, augmentent le risque de complications telles que les maladies cardiovasculaires et les troubles mentaux, incluant la dépression et les pensées suicidaires.
Ce phénomène peut être cause et conséquence de la dépression, puisque cette dernière peut mener à un retrait social.
Inversement, le fait de maintenir ou d’établir des liens sociaux positifs peut protéger et avoir des effets bénéfiques contre la dépression, offrant soutien, confiance, affection et un sens à l’existence.
Les facteurs psychologiques et comportementaux
Les traits de personnalité prédisposant à la dépression
Certains traits de personnalité peuvent influencer la manière dont une personne fait face aux défis de la vie, rendant certaines personnes plus susceptibles de souffrir de dépression. Les Traits prédisposant à la dépression comprennent :
Le pessimisme : Une inclination à envisager les aspects négatifs et à se sentir démunis lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes.
L’introversion : Une préférence pour les environnements calmes et la solitude peut rendre difficile l’expression des émotions et la recherche de soutien.
Le perfectionnisme :Un haut niveau d’exigence envers soi-même et les autres, une faible tolérance à l’erreur, pouvant mener à des sentiments de frustration et de culpabilité.
La dépendance affective : Un besoin exagéré d’être aimé et rassuré, pouvant provoquer une crainte de l’abandon et amener à négliger sa propre estime.
Il est important de noter que ces caractéristiques ne sont pas définitives et peuvent évoluer avec le temps grâce à l’expérience, l’apprentissage et un accompagnement thérapeutique.
Bien qu’ils ne soient pas des causes directes de la dépression, ils sont considérés comme des facteurs de risque qui peuvent s’associer à d’autres facteurs biologiques, génétiques, environnementaux ou sociaux.
L’impact des pensées négatives
Les pensées négatives jouent également un rôle important dans la dépression, en tant qu’interprétations faussées de la réalité qui peuvent aggraver les sentiments de tristesse et d’impuissance.
Les types de pensées négatives incluent :
La généralisation : Tirer des conclusions globales à partir d’un événement isolé, en ignorant les exceptions.
L’abstraction sélective : Se focaliser exclusivement sur les éléments négatifs d’une situation, en passant sous silence les positifs.
La personnalisation : S’attribuer la responsabilité de situations négatives indépendamment de son contrôle réel.
Le raisonnement émotionnel : Confondre ses émotions avec la réalité, en pensant que ce que l’on ressent reflète la vérité objective.
La psychothérapie s’avère efficace pour transformer les pensées négatives. Elle aide à les détecter, les remettre en question et les remplacer par des réflexions plus adaptées et positives.
La thérapie peut également outiller la personne pour mieux gérer les difficultés, accroître l’estime de soi et améliorer son bien-être émotionnel.
La dépression et les comorbidités
La relation entre dépression et troubles anxieux
Il est courant que la dépression coexiste avec des troubles anxieux, une dynamique qui peut intensifier l’un comme l’autre.
Environ 50% des personnes ayant une dépression souffrent également d’un trouble anxieux, comme le trouble panique, le trouble obsessionnel compulsif, le trouble de stress post-traumatique ou les phobies.
La dépression et les troubles anxieux partagent des symptômes similaires, incluant la fatigue, les difficultés de concentration, l’irritabilité et les troubles du sommeil.
De même, leurs causes peuvent être des facteurs génétiques, biologiques, environnementaux ou psychologiques.
Pourtant, ils diffèrent dans la nature et l’intensité des émotions éprouvées : la dépression se traduit par une grande tristesse et un sentiment de vide, tandis que l’anxiété se manifeste par une peur intense et une sensation d’oppression.
Ces troubles peuvent gravement affecter la qualité de vie, les interactions sociales et la santé physique, et ils accroissent également le risque de suicide, de dépendances et de complications médicales.
Un diagnostic et un traitement précoces et adaptés sont cruciaux, incluant médicaments, psychothérapie et techniques de relaxation.
Le lien entre dépression et addictions
La dépression peut mener à l’addiction, soit une dépendance à des substances ou comportements procurant un plaisir ou soulagement temporaire, mais nuisibles pour la santé et la vie sociale.
Les personnes dépressives sont plus enclines à devenir dépendantes à l’alcool, tabac, cannabis, opiacés, cocaïne ou à d’autres stimulants, ainsi qu’aux comportements addictifs tels que le jeu, la sexualité, les achats compulsifs ou la suralimentation.
La dépression et les addictions affectent le système de récompense cérébral, souvent par dysfonctionnement des neurotransmetteurs, notamment la dopamine.
Dans la dépression, le niveau de dopamine diminue, engendrant une perte de plaisir. Les substances et comportements addictifs provoquent un pic de dopamine, qui crée un sentiment de satisfaction éphémère.
Cependant, la chute suivante de dopamine alimente le cycle de dépendance. Le traitement doit être multiforme – médicamenteux, psychologique et social – et viser la réduction des risques, la prévention des rechutes et le soutien à la réinsertion.
Conclusion
La dépression affecte près de 20 % des Français au moins une fois dans leur existence.
Elle se manifeste par une profonde tristesse constante, un désintéressement général, un état de fatigue marqué et, dans certains cas, des pensées suicidaires.
Les origines de la dépression sont diverses, combinant souvent des éléments génétiques, biologiques, environnementaux, sociaux et psychologiques.
Ce trouble peut également s’accompagner d’autres problématiques de santé mentale, tels que les troubles anxieux ou les dépendances, rendant son traitement plus complexe.
Il est toutefois essentiel de retenir que la dépression n’est pas une impasse. De nombreuses options de traitement existent, qu’il s’agisse de médicaments, de psychothérapie ou d’autres formes de soins.
La démarche la plus importante est de chercher l’aide d’un professionnel de la santé si vous ressentez des symptômes dépressifs ou recherchez du soutien.
Votre réseau social, vos loisirs, vos passions et vos projets personnels peuvent aussi constituer une source précieuse de réconfort et de motivation pour redonner un sens à votre quotidien.
L’anxiété, bien que normale en tant que réaction aux défis de la vie, peut parfois s’intensifier et s’inscrire dans la durée, devenant alors un trouble anxieux.
Ce trouble, affectant environ 10% des individus, se manifeste de diverses manières, notamment à travers des troubles généraux, des attaques de panique, des phobies et le stress post-traumatique.
Ces formes d’anxiété peuvent impacter de manière significative la qualité de vie, les relations sociales, la performance professionnelle et la santé physique.
Cet article vous présente 10 astuces qui puisent dans des approches éprouvées telles que la l’approche systémique de Palo Alto (approche brève et stratégique orientée solutions), la méditation, les techniques de respiration et l’utilisation d’huiles essentielles.
Il est essentiel de ne pas affronter l’anxiété seul(e). Des professionnels de santé mentale sont disponibles pour vous soutenir. Consulter un médecin généraliste, un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre peut s’avérer très utile.
Plongeons maintenant dans la conquête de la quiétude avec 10 astuces concrètes.
Des outils pour faire face à l’anxiété
Vous voilà informé sur l’anxiété et ses diverses manifestations, mais quelle est la démarche pour l’apaiser et en reprendre le contrôle ? Voici cinq stratégies concrètes à implémenter immédiatement pour traiter l’anxiété et retrouver votre sérénité.
Astuce N°1 : accepter et comprendre l’anxiété
Entreprendre la guérison de l’anxiété commence par son acceptation et sa compréhension.
Plutôt que de l’éviter ou de lui résister, embrassez-la comme une réaction normale, voire instructive, signalant potentiellement un danger ou un besoin non comblé.
Tentez de discerner les éléments déclencheurs de votre anxiété, comprenez vos pensées, croyances et inquiétudes. Soyez attentif à vos symptômes physiques et émotionnels et observez-les sans jugement.
La rédaction d’un journal peut se révéler bénéfique : n’hésitez pas à y consigner les occasions ou les moments d’anxiété, vos comportements et sentiments, ce qui vous permettra de prendre du recul et de repérer des schémas de pensée négatifs.
Astuce N°2 : pratiquer des exercices de respiration
La respiration est un levier puissant contre l’anxiété et les accès de panique.
Une respiration précipitée et superficielle, symptôme courant de l’anxiété, accroît la fréquence cardiaque et la tension artérielle, exacerbant le sentiment de nervosité.
Maîtriser le fait de respirer profondément et paisiblement vous offre la possibilité de renverser cet état et d’instaurer une détente corporelle et mentale.
Nombre de techniques de respiration existent, telles que la respiration diaphragmatique, la cohérence cardiaque ou la respiration en carré.
Intégrables dans votre quotidien ou lors d’une montée d’anxiété, elles peuvent être accompagnées par des applications mobiles ou tutoriels vidéo.
Astuce N°3 : utiliser des techniques de relaxation
La relaxation est un remède de choix pour contrecarrer l’anxiété. Elle contribue à la libération des tensions musculaires, à la réduction du stress et à l’amélioration du bien-être global.
Plusieurs techniques de relaxation s’offrent à vous, notamment la relaxation musculaire progressive de Jacobson, la relaxation autogène de Schultz, ainsi que des pratiques telles que la méditation, le yoga, le taï-chi ou le qi-gong.
Vous pouvez les mettre en pratique de manière régulière ou selon le besoin, et vous appuyer sur des ressources telles que des livres, des CD audio, des applications ou le suivi par des professionnels.
Astuce N°4 : opter pour une alimentation équilibrée
L’alimentation influence de manière significative la régulation de l’anxiété. Certains aliments peuvent stimuler ou accentuer l’anxiété, alors que d’autres contribuent à la modérer ou la prévenir.
Pour traiter l’anxiété, favorisez une alimentation variée et équilibrée, incluant fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses, noix, poissons et produits laitiers, riches en nutriments cruciaux pour le bon fonctionnement cérébral, tels que vitamines, minéraux, acides gras oméga-3 et probiotiques.
Il convient aussi de limiter, voire éviter, les aliments pouvant être des facteurs d’anxiété tels que caféine, thé, chocolat, alcool, tabac, sucreries, aliments transformés et stimulants divers.
En outre, cela contribue à la baisse du cortisol, communément appelée l’hormone du stress, tout en renforçant l’estime de soi, la confiance en sa capacité et en améliorant l’humeur générale.
Choisissez l’activité qui vous apporte le plus de plaisir, qu’il s’agisse de la marche, du vélo, de la natation, du jogging, de la danse ou du tennis.
L’essentiel est de trouver du plaisir dans le mouvement et de vous sentir bien dans votre corps.
Changer son regard sur l’anxiété
La gestion de l’anxiété ne se limite pas à apaiser ses manifestations : il est crucial de transformer notre perception de celle-ci.Effectivement, votre vision de l’anxiété peut significativement impacter son intensité et sa persistance.
Voici deux conseils pour développer une perspective plus bénéfique face à l’anxiété.
Astuce N°6 : cultiver la pensée positive
L’anxiété se nourrit fréquemment de pensées négatives qui aggravent les craintes et les incertitudes.
Des auto-affirmations telles que « Je suis nul(le), je n’y arriverai pas, cela va mal tourner, c’est une catastrophe, je vais mourir… » sont des réflexions irrationnelles, hyperboliques et catastrophiques.
Ces pensées vous barrent la route de la réalité et de la recherche de solutions. Afin de réformer le regard porté sur l’anxiété, il est essentiel de s’exercer à la pensée positive.
Cela implique de troquer les pensées négatives contre des idées plus réalistes, propices et optimistes.
Vous pourriez par exemple vous dire : « J’ai les capacités nécessaires, je vais donner le meilleur de moi-même, les choses vont bien se passer, c’est inconfortable mais non menaçant, je surmonterai cela…« .
Ces pensées sont plus justes, mesurées et rassurantes. Elles favorisent la prise de distance, et la mise en perspective.
Des méthodes telles que la restructuration cognitive, l’affirmation de soi ou la visualisation positive vous seront utiles pour cultiver cette pensée positive.
Astuce N°7 : se déconnecter des écrans
Dans notre quotidien, les écrans sont omniprésents : télévision, ordinateur, smartphone, tablette…
Ils servent à s’informer, se divertir, communiquer, voire travailler. Néanmoins, ils peuvent paradoxalement être une source d’anxiété. Les écrans peuvent nous confronter à des contenus stressants tels que les nouvelles alarmantes, les réseaux sociaux, les jeux stimulants.
Ils peuvent également contribuer à notre isolement, perturber notre concentration, altérer notre sommeil et induire une addiction.
Pour réinventer l’approche de l’anxiété, il est recommandé de limiter l’usage des écrans. Cela implique de modérer le temps passé devant ces dispositifs, de sélectionner des contenus positifs et motivants, et de privilégier les interactions directes ainsi que les activités épanouissantes.
S’éloigner des écrans vous invite à vous recentrer sur vous-même, sur vos aspirations, désirs, et projets. Cela vous offre également l’opportunité de renouer avec la nature, les autres et le moment présent.
Prendre ses distances avec les écrans est bénéfique pour se détendre, se revitaliser et s’épanouir.
Faire face à l’anxiété au quotidien
Vous connaissez désormais des méthodes pratiques pour soigner l’anxiété et vous avez appris à changer votre perception de celle-ci.
Mais le véritable défi reste de gérer l’anxiété chaque jour, sans laisser celle-ci prendre le contrôle de votre vie.
Voici trois conseils essentiels pour y parvenir.
Astuce N°8 : gérer son emploi du temps
Un emploi du temps chargé ou désordonné peut amplifier l’anxiété. Organiser votre temps efficacement peut grandement vous aider.
Cela implique de planifier vos activités avec soin, respecter vos priorités, déléguer ou refuser certaines demandes si nécessaire, échapper à la procrastination et éviter de viser la perfection à tout prix.
Fixez-vous des buts réalisables, prenez des pauses et du temps pour vous ressourcer.
Bien gérer son emploi du temps contribue à un sentiment de tranquillité, une prise de contrôle de votre vie, une productivité accrue et une plus grande satisfaction personnelle.
Astuce N°9 : favoriser un bon sommeil
Le sommeil est crucial tant pour votre physique que pour votre bien-être mental.
Il régénère l’organisme et l’esprit, contribue à la consolidation de la mémoire, à la gestion des émotions et au maintien d’un système immunitaire fort.
Pour promouvoir un sommeil réparateur, maintenez un rythme régulier de sommeil, évitez les siestes prolongées ou tardives, limitez la consommation de caféine, d’alcool, de tabac et l’exposition aux écrans le soir.
Préparez votre environnement de sommeil pour qu’il soit calme, obscur et confortable et optez pour des activités apaisantes avant de vous coucher comme la lecture, l’écoute de musique douce ou la méditation.
Ne vous concentrez pas sur l’heure ou sur la pression de devoir dormir.
Astuce N°10 : chercher du soutien
Vous n’avez pas à affronter l’anxiété seul(e). De nombreuses personnes sont prêtes à vous écouter, vous conseiller et vous soutenir.
Trouver du soutien est une démarche qui peut vraiment faire la différence face à l’anxiété. Vous pouvez vous ouvrir à votre entourage, amis, famille, ou à des personnes qui traversent des expériences similaires.
Pensez également aux forums, réseaux sociaux et groupes d’entraide pour partager vos expériences. Des professionnels de la santé, comme des psychologues, des psychiatres ou autres thérapeutes, sont également là pour offrir un suivi personnalisé et des traitements adaptés.
Chercher du soutien contribue à vous faire sentir compris(e), soutenu(e) et moins isolé(e).
Conclusion
Cet article a permis de définir l’anxiété, d’explorer ses variétés, ses origines et ses impacts.
Vous avez également découvert 10 conseils pratiques pour combattre l’anxiété, modifier votre perception de celle-ci et gérer votre anxiété au jour le jour.
Ces recommandations s’inspirent de pratiques éprouvées, telles que l’approche systémique de Palo Alto, la méditation, des techniques de respiration et l’utilisation d’huiles essentielles.
Faciles à intégrer dans votre routine quotidienne, ces astuces peuvent vous assister dans la réduction de l’anxiété, l’apaisement des crises de panique, la transformation de votre approche des peurs et la reconquête de votre quiétude.
Souvenez-vous toutefois que l’anxiété n’est pas une fin en soi. Il est possible de la surmonter et de renouer avec une vie épanouie.
Cela nécessite de vous équiper des bons outils, de croire en vous et de chercher de l’aide si nécessaire. Ne laissez pas l’anxiété entraver votre existence.
Au terme des différentes attentats perpétrés en 2013 et 2015, il semble évident que ces dramatiques évènements font écho à la nécessité impérieuse de prendre psychologiquement en charge les survivants, leurs familles comme les amis.
De fait, il s’agit d’évaluer, gérer puis traiter le stress post traumatique, pas seulement des victimes des attentats mais, in fine, de toute victime d’agression, d’accident ou encore de vétérans victimes de blessures de guerre.
Ces états émotionnels violents font suite à des stress subis et perçus. Ils doivent être pris en charge peu de temps après les évènements eux mêmes. Cette nécessaire prise en charge répond à la prévention d’une décompensation émotionnelle.
Elle s’impose afin d’accompagner le patient, la victime, dans une démarche qui favorise la gestion de son stress post traumatique. Partant, le retour à un état émotionnel équilibré.
Le stress post traumatique comme conséquence d’une agression ou d’un accident repose sur 2 types d’intervention :
La première repose sur l’ESPT : Évaluation du Stress Post Traumatique.
La seconde est une prise en charge liée au PTSD lui même : le Post Traumatic Stress Disorder.
Comment évaluer un stress post traumatique ?
Comme dans toute action d’accompagnement, il convient de mettre ses convictions personnelles au placard.
Je le précise parce que j’entends beaucoup trop de patients me dire combien ils sont effarés par ces professionnels de la santé mentale qui leur assènent leur point de vue lequel minore un peu trop souvent la réalité des émotions des victimes et, partant, les séquelles psychiques correspondantes de souvenirs traumatisants.
A ce propos, j’entends déjà les intéressés crier au scandale. Je sais, il y a toujours des vérités qui dérangent.
A la suite de toute agression, ou de tout accident, il est nécessaire de mettre en place une évaluation du stress post traumatique (ESPT). Cette évaluation est particulièrement importante puisqu’elle permet d’évaluer l’intensité et le contexte du stress post traumatique.
Partant, l’évaluation du stress post traumatique permet de dresser un tableau précis du stress perçu.
Ainsi, nous en savons plus sur la façon dont l’évènement s’est déroulé. Nous en savons tout autant sur les émotions perçues pendant et au cours de l’évènement, tout comme nous savons de façon précise ce qui relève des conséquences de l’évènement.
Évaluer ce stress post traumatique est particulièrement important. Non content de nous renseigner sur la physionomie de ce stress, il nous permet de dresser des priorités en terme d’intervention et de contenus d’interventions.
De fait, c’est le support sur lequel les intervenants s’appuient pour traiter le stress post traumatique. Quand je parle d’intervenants, je pense aux professionnels suivants :
Psychiatre,
Psychologue,
Psychothérapeute.
Comment gérer un stress post traumatique ?
Quand il s’agit de soigner un stress post traumatique, il convient toujours de s’appuyer sur des éléments tangibles et objectifs. C’est l’intérêt même de l’ESPT : Évaluation d’un Stress Post Traumatique.
C’est donc sur ces éléments qu’existe le meilleur des suivis possible, du moins, on le souhaite.
Autant de symptômes traumatiques aggravés par des somatisation diverses. Dès lors, il convient de traiter le stress post traumatique par effet d’urgence.
L’effet d’urgence dans le stress post traumatique
Qu’est-ce que l’effet d’urgence ?
Avec l’aide la personne traumatisée, classer ce qui lui apparaît comme le plus important d’abord, et le moins important ensuite. En effet, par rapport à la perception d’un stress post traumatique, chaque victime a sa vision des choses comme une sorte de carte du monde traumatique qui profile ce qu’il convient de faire immédiatement ou non en fonction de l’urgence exprimée.
C’est à dire de la douleur induite, et de ses conséquences.
Dès l’amorce de la prise en charge du stress traumatique, l’objectif majeur est d’éventuellement sortir le patient de sa sidération, et, le plus souvent, de son sentiment de culpabilité.
Sidération émotionnelle liée au choc de l’évènement, culpabilité quant à une éventuelle responsabilité dans l’évènement. Ici, je pense aux accidents, ou culpabilité d’être une victime moins touchée que d’autres.
Verbaliser les émotions liées au PTSD
La prise en charge d’un stress post traumatique nécessite d’aider la victime à verbaliser ses émotions.
Cet accompagnement justifie parfois la prescription de médicaments contre l’angoisse ou pour vaincre l’anxiété. Je fais ici allusion aux symptômes de l’anxiété comme les troubles de l’humeur, aux troubles du sommeil, ou à des réactions violentes et incontrôlée aux bruits ou à des évènements divers du quotidien.
Nonobstant toute la pédagogies associée autour de cette prise en charge, je pense aussi à divers traitements comme l’hypnose, l’EMDR ou la sophrologie.
Par ailleurs, il est important que la victime ne soit pas isolée. Ainsi, les partages privilégiées à la faveur de groupes de paroles sont un support important sachant que ces groupes sont le plus souvent modérés par des psychologues.
Enfin, si nécessaire, il est recommandé que la victime bénéficie d’exercices comportementaux divers qui l’aident progressivement à soigner son stress post traumatique.
Maintenant, se pose la question de savoir pourquoi un tel accompagnement est impératif.
La reconnaissance du PTSD
Il faut prévenir toute forme de réaction inappropriée et par souci d’humanité, il est important de reconnaître le statut victimologique des personnes victimes de stress post traumatique. Partant, de les accompagner afin qu’ils retrouvent leur vie d’avant.
Agir et accompagner de sorte à ce que les victimes se « réparent » sachant que nous leur devons dignité et respect. C’est de notre responsabilité à tous. comme de celle des gouvernements que d’accompagner les victimes des choix des gens qui nous gouvernent.
Cela concerne les victimes d’attentats, les accidentés de la route, ou les personnels de police, de gendarmerie, les militaires, tout comme les pompiers ou les personnels médicaux.
Pourquoi est-il si important de traiter le stress post traumatique ?
Il est de ces guerres dites « modernes » parce-qu’actuelles .comme la guerre en Ukraine ou le conflit israélo-palestinien comme de tous les autres conflits dans lesquels des soldats des diverses nations du monde interviennent. Dans tous ces conflits, force est de constater combien les professionnels des armées sont traumatisés.
Chaque société, et plus particulièrement les gens qui les gouvernent, sont responsables des conséquences traumatiques générés par les conflits auxquels ils font le choix de participer.
A ce sujet, la question n’est pas de savoir si cela est ou non opportun. Cela est, tout simplement. Toutes les sociétés ont donc leurs parts dans les réactions des êtres humains qu’elles envoient combattre et qui reviennent traumatisés.
Traitement du stress post traumatique avec l’approche systémique
Nonobstant l’usage de médicaments pour traiter le stress post traumatique comme les antidépresseurs et les anxiolytiques, les groupes de paroles, les cellules de soutien psychologique, ou des approches telles que l’hypnose ou l’EMDR (je vous suggère de prendre connaissance du site web d’EMDR France), l’approche systémique de Palo Alto encourage à considérer le stress post-traumatique comme un phénomène qui va au-delà de la personne victime de PTSD.
Cette approche stratégique et brève orientée solutions explore les interactions complexes entre les membres du système familial, social et culturel auxquels appartiennent les appartiennent les personnes souffrant de blessures traumatiques.
Une telle démarche aide à comprendre les chocs émotionnels dans le contexte des relations et des systèmes ce qui permet d’adopter une approche personnalisé du traitement du stress post traumatique.
1. Modifier l’impact du PTSD sur les dynamiques relationnelles
L’approche systémique nous guide dans l’exploration des dynamiques relationnelles qui peuvent influencer la façon dont le stress post-traumatique est vécu. Les systèmes familiaux et sociaux peuvent soit soutenir la guérison, soit contribuer à la perpétuation des symptômes du SPT.
2. Travailler sur les schémas de pensée au fins de résilience
En se penchant sur les schémas de pensée, l’approche systémique identifie comment les croyances profondes peuvent les symptômes de stress post traumatique. En encourageant la redéfinition des récits personnels, elle favorise une résilience cognitive, permettant aux individus de reconstruire leur compréhension de l’événement traumatique.
3. Focaliser sur les ressources internes
L’approche systémique de Palo Alto met l’accent sur l’identification des ressources internes (cf. de l’individu) souvent méconnues. Les compétences et les mécanismes d’adaptation présents dans le système peuvent être activés pour favoriser la résilience face au SPT (syndrome post traumatique).
4. Intervention orientée solutions
En utilisant des questions orientées solutions, l’approche systémique guide le processus thérapeutique vers la découverte des réponses constructives. Plutôt que de se concentrer exclusivement sur les symptômes, l’attention est dirigée vers les moments où le patient a expérimenté un soulagement temporaire ou une amélioration de son état mental.
L’approche systémique propose des interventions brèves, concentrées sur des objectifs spécifiques. Plutôt que de seulement s’étendre sur le passé traumatique, elle explore comment des solutions peuvent être mises en œuvre rapidement pour améliorer le bien-être et mettre un terme définitif au sentiment d’impuissance fréquemment ressenti.
5. Redéfinir la signification du traumatisme
Plutôt que de voir le trauma comme un événement figé, l’approche systémique encourage à explorer comment la signification du traumatisme peut évoluer. Le changement de perspective sur le passé contribue à alléger la charge émotionnelle associée au SPT.
6. Utiliser des métaphores et des histoires réparatrices
L’utilisation de métaphores et d’histoires réparatrices aide à créer de nouveaux cadres de compréhension. Par exemple, cela permet à d’anciens combattant de se réapproprier leur histoire en transformant le traumatisme en une force motrice vers le changement.
7. Évaluer les transformations
La création de rituels symboliques peut marquer le début d’une nouvelle phase après le trauma. Ces rituels sont conçus pour marquer la résilience et les étapes de la guérison.
Le traitement du stress post-traumatique avec l’approche systémique offre une perspective novatrice et puissante.
En considérant le trauma dans le contexte des relations interactionnelles, elle propose des interventions orientées solutions qui mettent l’accent sur la résilience et la transformation.
En réduisant la complexité du SPT à des objectifs focalisés et réalisables, l’approche systémique guide les individus vers une guérison durable et stable.
L’angoisse est une émotion tout à fait normale en plus d’être humaine, bien que sa réalité soit complexe tant elle se manifeste de bien des façons dans le quotidien de chacun d’entre nous.
Les facteurs déclenchants de l’angoisse sont donc multifactoriels et peuvent tout autant être liés à des facteurs biologiques, psychologiques ou sociaux.
Dans cet article, nous allons explorer les différents facteurs déclenchants de l’angoisse comme les hormones, la thyroïde, les interventions médicales, ou l’existence de maladies neurologiques.
Parmi les facteurs déclenchants les plus courants, on peut citer :
Les situations de stress telles que le travail, les études, les relations personnelles, les problèmes financiers ou encore les conflits relationnels.
Les changements importants dans la vie, tels qu’un déménagement, un divorce, la perte d’un emploi ou la naissance d’un enfant.
Les événements traumatiques, tels qu’un accident, un viol ou un abus.
La consommation de substances psychoactives, telles que l’alcool ou les drogues illicites.
Dès lors, chacun d’entre nous réagit de façons différentes aux stimuli externes, et les facteurs déclenchants de l’angoisse sont spécifiques à chaque personne.
Pour gérer les facteurs déclenchants de l’angoisse, l’approche systémique de Palo Alto encourage l’exploration des schémas de pensée et des interactions relationnelles qui contribuent aux épisodes d’angoisse afin de mieux les comprendre et d’agir en conséquence.
Les hormones du stress, comme le cortisol, augmentent en réponse à des situations difficiles, déclenchant ainsi des sensations d’angoisse.
Dès lors, les hormones jouent un rôle important dans le développement et le maintien de l’anxiété.
Les hormones thyroïdiennes, par exemple, sont impliquées dans la régulation de l’humeur. Un taux de thyroxine trop élevé ou trop bas aggrave le risque de développer un trouble anxieux.
Les hormones sexuelles, telles que les œstrogènes et la progestérone, jouent également un rôle dans l’anxiété. Les femmes sont plus susceptibles de souffrir d’anxiété pendant la ménopause, lorsque les taux d’œstrogènes diminuent.
Facteur N°2 : la thyroïde
Les troubles de la thyroïde, tels que l’hypothyroïdie ou l’hyperthyroïdie, influencent le bien-être émotionnel.
Un fonctionnement anormal de la thyroïde peut provoquer différents symptômes tels que ceux énumérés ci-après :
Sensation d’inquiétude ou de nervosité,
Difficulté à se concentrer,
Troubles du sommeil,
Fatigue excessive,
Irritabilité,
Perte de poids.
Si vous présentez ces symptômes, il est important de consulter un médecin pour faire un bilan de la thyroïde.
Dans le même temps, aborder les problèmes thyroïdiens dans le cadre de l’approche systémique vise à intégrer les soins médicaux à des stratégies thérapeutiques qui favorisent un traitement global des facteurs d’angoisse.
Facteur N°3 : l’opération de la cataracte
L’opération de la cataracte est une intervention chirurgicale courante qui consiste à remplacer le cristallin opacifié de l’œil par une lentille artificielle.
Ainsi, l’opération de la cataracte provoque assez fréquemment des symptômes d’anxiété, tels que :
Une sensation d’appréhension ou de nervosité avant l’intervention,
Une inquiétude au sujet de la réussite de l’intervention,
Une peur de la douleur ou d’éventuelles complications.
Si vous ressentez de tels symptômes, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre anesthésiste lesquels peuvent vous aider à gérer votre anxiété et à vous préparer à l’intervention.
En effet, la peur de l’inconnu, la crainte des complications potentielles et l’anxiété liée à la perte temporaire de la vision contribuent à cet état d’angoisse, à plus forte raison si vous êtes une personne anxieuse.
L’approche systémique, une approche stratégique et brève orientée solutions, permet d’explorer ces craintes, de les démystifier et d’élaborer des stratégies de gestion de l’angoisse qui précèdent et suivent l’intervention chirurgicale.
L’anxiété existentielle est souvent décrite comme une sensation de vide ou d’absurdité. Elle peut être déclenchée par des événements de vie importants, tels qu’une maladie grave, un décès d’un proche ou une retraite.
L’anxiété existentielle peut être traitée par la psychothérapie laquelle permet d’explorer les questions existentielles qui la sous-tendent.
L’approche systémique encourage à aborder ces questions existentielles en travaillant sur la signification personnelle, les valeurs et la recherche de buts significatifs pour aider à apaiser l’angoisse liée à l’existence.
Facteur N°5 : les maladies neurologiques
Certaines maladies neurologiques, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques, peuvent provoquer des symptômes d’anxiété.
Dans le cadre de ces maladies, les symptômes d’anxiété sont potentiellement dus à des changements dans le cerveau, tels que la dégénérescence neuronale ou la présence de lésions.
Si vous présentez des symptômes d’anxiété et que vous souffrez d’une maladie neurologique, il est important de consulter un médecin pour envisager un traitement adapté à votre cas.
L’approche systémique reconnaît la complexité de ces situations et participe à soutenir à la fois les patients atteints de maladies neurologiques et leurs proches.
La compréhension des dynamiques familiales et relationnelles est donc vitale dans la gestion de l’angoisse dans de tels contextes.
Une meilleure gestion des facteurs déclenchants de l’angoisse
L’approche systémique de Palo Alto offre une perspective unique pour comprendre et gérer l’angoisse.
Cette approche considère l’angoisse comme un symptôme maintenu par des interactions complexes entre les personnes et leur environnement.
En identifiant ces interactions et en les modifiant, on peut aider les personnes à réduire leur anxiété et à améliorer leur qualité de vie.
Comprendre le système de maintien de l’angoisse
L’approche systémique de Palo Alto postule que l’angoisse est maintenue par un système de relations qui fonctionne comme un cercle vicieux.
Dans ce cercle vicieux, les comportements de la personne anxieuse suscitent des réactions négatives de la part des autres, ce qui renforce l’anxiété de l’intéressé(e).
Cependant, cette évitement peut renforcer l’anxiété de la personne car elle l’empêche de développer des compétences sociales et d’apprendre à gérer son anxiété dans des situations d’expositions sociales.
Modifier le système
Pour neutraliser la persistance de l’anxiété, l’approche systémique de Palo Alto offre une approche stratégique et brève orientée solutions. qui vise à identifier les comportements et les croyances de la personne anxieuse qui contribuent au maintien de son anxiété de sorte à les modifier de façon positive.
Des telles actions sont possibles grâce à des interventions stratégiques.
Les interventions stratégiques
Les interventions stratégiques incluent :
L’intervention paradoxale : Cette intervention consiste à prescrire à la personne de faire exactement ce qu’elle évite pour lutter contre son anxiété. Par exemple, une personne qui a peur de parler en public peut être invitée à s’imaginer faire un discours devant un groupe et que ce soit une catastrophe. Bien sûr, un tel scénario doit être élaboré et suivi dans des conditions particulières. Ainsi, plutôt que de tout faire pour éviter ce qui est vécu comme un problème, on utilise un langage imaginaire qui va forcer le cerveau à traiter différemment les informations relatives à des douleurs psychiques données.
Le recadrage : Cette intervention consiste à interpréter les pensées et les comportements de la personne d’une manière nouvelle, afin de lui faire voir les choses sous un angle différent. Par exemple, une personne qui se sent envahie par l’anxiété à cause d’un futur rendez-vous peut être invitée à faire le choix d’honorer ou non cet entretien et, dans tous les cas d’assumer les conséquences de ses choix.
Le renforcement positif : Cette intervention stratégique consiste à récompenser la personne pour ses efforts en vue de réduire son anxiété. Par exemple, une personne qui a réussi à participer à une réunion sociale peut être félicitée pour sa réussite.
Une approche brève orientée solutions
L’approche brève orientée solutions est une approche qui a pour fonction et pour objectif d’élaborer des solutions concrètes et durables au problème de l’angoisse.
Cette approche se concentre sur les ressources et les compétences de la personne, et cherche à identifier les petits changements qui ont un impact significatif sur la vie de la personne concernée.
Ces interventions s’inscrivent dans une dimension dite brève c’est à dire rapides et efficaces et s’établissent de la façon suivante :
L’établissement d’objectifs SMART : Il s’agit là de définir des objectifs clairs : Spécifiques, Mesurables, Atteignables, pertinents et Temporels.
La recherche de solutions : Cette intervention consiste à aider la personne à identifier des solutions possibles à son problème, puis à les tester pour voir lesquelles fonctionnent le mieux.
La planification d’après-action : Accompagner la personne pour gérer les situations anxiogènes qui se présentent à elle.
C’est à la faveur de la démission d’un Secrétaire d’État fraîchement nommé que les français ont découvert et été informés qu’un député souffre de phobie administrative.
Cela remonte à l’année 2014. A peine 5 ans plus tard, l’intéressé, Thomas Thèvenoud, ancien secrétaire d’état sous la présidence de François Hollande, a déposé en son nom la marque « phobie administrative » ce qui équivaut à l’art de transformer un problème en solution.
Depuis l’annonce de cette phobie administrative qui a valu à l’intéressé un redressement fiscal, nombre d’avis, de conjectures et autres billevesées se sont exprimées à propos de cette phobie administrative dont Monsieur Thèvenoud a dit être victime pour expliquer – ou justifier – ses démêlées avec l’administration française, comme avec des créanciers privés.
Nonobstant le déchaînement de jugements à l’emporte pièce, d’aucuns y sont allés de leur jugement tant à propos de l’homme que de la phobie administrative. Les mêmes s’empressant d’oublier nul n’a le droit de juger sans savoir ni de faire du mal à l’autre pour se faire du bien.
Alors, cette phobie administrative : info ou intox ?
Les origines de la phobie administrative
La phobie, à plus forte raison, la phobie administrative, repose sur un processus d’évitement lié à une peur. La peur afférente à la phobie administrative peut reposer sur une angoisse, celle de ne pas être en mesure de satisfaire à ce qui est vécu comme une injonction, un ordre.
Il s’agit là non seulement de la peur ou de l’angoisse de ne pas être à la hauteur mais aussi celle de découvrir des informations qui font peur. Dès lors, la personne victime de phobie administrative agit comme une personne malade qui refuse obstinément de se rendre chez le médecin.
En effet, pas de consultation médicale, pas de maladie à déceler. Il y a peut-être un problème mais si personne ne le décèle, c’est donc qu’il n’y a pas de problème. En bref, cela s’appelle du déni.
En cherchant à éviter sa peur, la personne essaie de prendre le contrôle de quelque chose qui lui échappe. Ce qui donne un résultat paradoxal puisque en prenant le contrôle elle le perd.
La phobie administrative consiste donc à éviter tout ce qui est associé à un élément douloureux.
En effet, les personnes qui souffrent de phobie administrative se protègent de l’objet de leur phobie. Les obligations administratives et/ou financières par exemple, ce qui, bien évidemment augmente les symptômes issus de la phobie administrative et en accroît les conséquences.
Ces conséquences sont alors considérées comme des manquements – délibérés – à des obligations ou à des engagements, ce qui n’est pas tout à fait exact.
C’est ainsi que le Député Thomas Thévenoud s’est retrouvé dans une spirale épouvantable, autant dans le domaine social, financier, professionnel et économique.
Les fondements de la phobie administrative
La France est la 7è puissance économique mondiale. Beau pays, riche à crédit, au sein duquel nous vivons une injonction permanente quand à la bonne administration des affaires.
J’ai pour coutume de dire combien je m’inquiète de savoir si, un jour, il nous faudra une autorisation pour respirer.
Notre quotidien est fait de documents administratifs souvent compliqués et en nombre croissant, ceci, bien que nous soyons à l’ère informatique.
Ces mêmes documents ne se suffisent pas à eux mêmes. Il faut souvent compléter par une ou des attestations ou un je ne sais quantième second ou tierce document administratif, ces fameux Cerfa.
Sous le prétexte d’un ordre dûment établi, contrôlé et contrôlable, le système génère une entropie – un désordre – épouvantable. Tout en prétextant que ce n’est pas lui le problème que c’est la procédure.
La Loi en est un exemple criant. Il est notoire que la France est l’un des pays les plus compliqués en matière juridique à un point tel que, parfois – souvent – des lois se chevauchent voire se disent le contraire.
Dans les domaines financiers, il n’y a qu’à observer toutes les précautions administratives prises lorsque vous contractez un emprunt. Ainsi, l’un de mes amis qui s’occupe de gestion de patrimoine doit rédiger un document de plus de 100 pages à chacun de ses nouveaux clients avant toute signature définitive.
Ce qui, parfois, n’est pas sans lui poser problème. Il a peur que certaines personnes refusent de se soumettre à cette injonction administrative et que cela empêche la vente d’un produit ou d’un service.
Les causes de la phobie administrative
N’en déplaise à certains esprits grincheux, la phobie administrative est une phobie comme les autres.
Si tel n’est pas le cas, pourquoi accorder de la valeur à la phobie des oiseaux (ornitophobie) ou à la (peur de parler en public)? Sachant qu’être victime d’une phobie n’est pas une question de statut social.
La phobie est une donc façon de contrôler son environnement, de contrôler ses peurs.
Dès lors, la phobie administrative est une je ne sais quantième façon de se protéger de quelque chose. D’un traumatisme peut-être, celui-là même qui nous terrifie pour des raisons qui font écho à l’image de soi, ou la peur de s’affirmer, enfin, la peur de ne pas être à la hauteur et d’assumer.
Des professionnels de la santé et des journalistes moquent ce type de pathologie. Ainsi, ils font le jeu de ces mêmes personnes qui dénient à un enfant, souvent le leur d’ailleurs, la phobophobie ou peur d’avoir peur.
A moins que ce ne soit eux, les adultes, qui aient du mal avec leurs propres émotions à plus forte raison quand l’un de leur proche est en difficulté émotionnelle.
Dénier la phobie d’une personne est une façon de se protéger de son incapacité à accepter que quelque chose nous trouble. Partant, que nous ne sommes pas à la hauteur de l’aide éventuelle dont ces mêmes personnes ont besoin.
Dénier cette pathologie, c’est se dénier soi. C’est dénier sa propre responsabilité dans le problème.
La phobie administrative est-elle une vraie phobie ?
La critique est aisée mais l’art est difficile.
Mesdames et messieurs qui critiquez tant la phobie administrative, vous souffrez surement d’une pathologie qui vous est propre et que vous vous employez à cacher, laquelle vous vous gardez bien de revendiquer. Ainsi, vous ne prenez pas le risque de vous exposer au jugement du monde parce-que vous en concevez de la honte.
Mais d’où parlez-vous pour vous moquer des autres et dénier leur réalité ?
Qui sommes nous pour prétendre qu’une phobie serait plus vraisemblable qu’une autre ? D’où parlent certains journalistes pour rallier la phobie administrative dont cet ancien secrétaire d’état parle ? Qui sommes nous pour nous permettre de juger si quelqu’un souffre d’une affection rêvée et malhonnête ?
Pourquoi y aurait-il de vraies et de fausses phobies ? Avoir peur des araignées est une phobie qui porte le nom d’arachnophobie.
Cette phobie, à l’instar de la phobie administrative, est-elle une fumisterie comme le laisse entendre beaucoup de gens ? En quoi est-ce un problème d’accepter que la phobie administrative est une vraie phobie, et non de la manipulation?
Est-ce parce qu’il s’est agit d’un homme politique, d’un homme public ?
En effet, beaucoup de gens ont réagi et crié au scandale quand Monsieur Thèvenoud a fait état de sa phobie administrative pour expliquer ses difficultés.
De telles réactions ont-elles été suscitées du fait de l’appartenance de ce député à une commission d’enquête ? Celle-là même qui s’occupait d’entendre Monsieur Cahuzac, ex ministre du Budget au sein du gouvernement de Monsieur Jean-Marc Ayrault.
Effectivement, à l’époque, Monsieur Cahuzac avait une… particularité. Celle d’être accusé de fraude fiscale pendant l’exercice de ses fonctions de ministre.
Je vous concède qu’un député qui interroge un ancien ministre des finances limogé pour fraude fiscale, alors que ce même membre de la commission d’enquêtes est lui même en délicatesse avec « la chose administrative », cela prête à confusion ou à rire.
Une malhonnêteté collective
Autant vous le dire. Mon rire est plus que crispé surtout quand je lis ce que le journal Le Figaro exprime (ce qui a été le cas de bien d’autres journaux). Le contenu de cet article est un tissu de normalité ahurissante, d’idées convenues qui dépassent l’entendement.
Pourquoi ne pas reconnaître que la plupart des gens se comporte comme s’il n’avait aucune difficulté handicapante. Dès lors, que les gens font tout pour masquer leur problème ?
Imaginons : vous êtes addict au sexe, un(e) grand(e) adepte de la pornographie au point que l’on puisse parler d’obsession.
Vous en avez conscience et vous culpabilisez. Honnêtement, informez-vous tout le monde de votre situation ?
Du coup, vous défendriez la cause de la pornographie ou vous vous tairiez en disant à qui veut bien l’entendre que la pornographie est une honte alors que vous êtes le premier, ou la première, à regarder des films X pour apaiser vos angoisses, existentielles ou pas ?
Soyons sérieux et honnêtes !
Nous ne sommes gênés que par ce qui nous ramène à nous mêmes.
Pourquoi dénier la possibilité – réelle – que certaines personnes souffrent de phobie administrative ? Est-ce que souffrir de la phobie du vent (aérophobie) est une fumisterie ? Est-ce qu’avoir peur des oiseaux est une plaisanterie qui sert à masquer la malhonnêteté d’un individu ?
C’est ahurissant ce besoin qu’a l’humanité de se trouver un bouc émissaire pour se protéger de ses propres errements, de ses propres difficultés.
Exactement comme quand des gens pauvres disent que les gens riches sont des salauds ! Tous les gens qui ont de l’argent ne sont pas des ordures. J’en connais beaucoup qui en profitent pour aider les personnes démunies.
Je trouve tout cela bien pathétique en plus d’être trés franco-français.
Le principe du bouc émissaire en matière de phobie administrative
Nous avons tous nos petits – ou grands – problèmes personnels. Nous avons tous nos petits comportements d’évitements par rapport à ce que nous vivons comme un problème.
J’ai un patient qui a la phobie de son propre sperme. Est-il malhonnête, cet homme qui est dans une vraie souffrance, alors qu’il s’agit de son propre plaisir ?
Qui, et à quel titre, peut se permettre de juger cet homme sous le prétexte que son problème est d’ordre sexuel ?
En ce qui me concerne, mon travail n’est pas de juger mais d’aider, à plus forte raison quand quelqu’un vient me consulter en partageant ses souffrances avec moi.
Quand une personne me dit être sidérée par sa peur, j’entends et j’agis de sorte à l’aider. Je ne juge pas, ni à titre humain, ni en qualité de coach comportemental. Jamais, je ne me permets de remettre en cause la souffrance exprimée.
La question n’est pas de savoir si un homme ou une femme dit vrai ou non. La question c’est : « Comment se fait-il que lorsqu’un individu exprime sa réalité, et qu’il le fait de façon maladroite, personne ne veut l’entendre ?« . Qu’est-ce qui dérange donc tant pour justifier un tel rejet ?
Est-ce cette époque robespierriste qui succède à celle des passes droits qui motive une telle véhémence ? La souffrance des gens est-telle si grande qu’il leur faut un pharmacoï, un bouc émissaire pour se protéger de leurs responsabilités ?
Dans la mythologie, le pharmacoï était un homme qui n’avait pas le droit de choisir ses vêtements, sa nourriture, son lieu de vie. Il était littéralement entretenu par la collectivité pour une raison bien particulière.
Un système responsable de la phobie administrative
En rien, le pharmacoï n’est un être humain. Il ne bénéfice d’aucun choix possible, d’aucune autonomie, et il est placé sous la seule et exclusive autorité d’un régent.
Ainsi, quand le peuple se sent mal, comme déséquilibré, le peuple demande au régent le droit de mettre à mort le dit pharmacoï. Ce que, bien sur, le régent accepte (il y a tout intérêt).
Accepter cette exécution lui confère un droit divin d’une part, lui permet d’asseoir son autorité d’autre part, et gérer le conflit au mieux de ses intérêts. Le régent laisse ainsi au peuple la possibilité d’exprimer ses plus bas instincts, en plus d’encourager sa malhonnêteté.
Après autorisation du régent, le peuple exécute le pharmacoï au motif que les déboires de la population sont de la responsabilité de cet homme et non de celle du régent.
C’est exactement comme quand Emmanuel Macron dit qu’il n’y avait pas de violences policières au cours des manifestations des gilets jaunes et que seul le ministre de l’intérieur était responsable du comportement des charges violents de la police contre les manifestants.
Cette aparté étant faite, revenant à notre bouc émissaire.
Une fois le pharmacoï mis à mort, le peuple se sent plus équilibré, pus serein, non sans oublier de choisir, très rapidement, un nouveau pharmacoï pour, de nouveau, recommencer dès que le besoin s’en fait sentir.
Le bouc émissaire ou pharmacoï : le médicament du groupe social
Ainsi, le pharmacoï, ou bouc émissaire, est le médicament du groupe.
La mort est le soin apporté aux maux de la société. Le pharmacoï, par sa mort, évite au peuple de se confronter à sa propre responsabilité quant à ses turpitudes internes.
Dès lors, autant pour éviter l’opprobre de nos proches quant à nos difficultés à gérer l’administratif, que celle de l’administration, qui a compliquant plus encore avec des formulaires tous plus abscons les uns que les autres.
A titre d’exemple, trés récemment, l’un de mes amis à voulu vendre sa voiture. Il ne s’est toujours pas remis de combien c’était long et compliqué même sur internet.
Les tracasseries administratives auxquelles il a été confronté n’ont qu’une fonction : contrôler la population. George Orwell avait raison.
J’écris et persiste à considérer que la peur et la manipulation sont des systèmes de gouvernance lesquels sont responsables de symptômes d’anxiété grandissants dans les populations à ceci près qu’il existe une solution simple et efficace pour éliminer cette peur et retrouver confiance.
Comment vaincre la phobie administrative, symptôme d’anxiété
La phobie administrative est caractérisée par une peur intense des procédures bureaucratiques et administratives.
L’approche systémique de Palo Alto, axée sur des solutions brèves et stratégiques, offre un cadre unique pour aborder ce type de problème.
Nous allons explorer diverses et complémentaires façons d’appliquer cette approche pour résoudre la phobie administrative et favoriser un changement positif.
Comprendre la phobie administrative dans un contexte systémique
L’approche systémique de Palo Alto considère la phobie administrative comme un symptôme au sein d’un système plus vaste. Plutôt que de se concentrer exclusivement sur la peur elle-même, cette approche examine les interactions, les croyances et les schémas de comportement qui alimentent cette phobie. Identifier les aspects spécifiques du système qui contribuent à la phobie administrative est la première étape vers une résolution orientée solutions.
Définir des objectifs quantifiables et réalisables
Dans une approche orientée solutions, il est essentiel de définir des objectifs clairs.
Plutôt que de se concentrer sur l’élimination complète de la phobie administrative, la définition d’objectifs spécifiques et atteignables crée un point de départ réaliste. Ces objectifs peuvent inclure des étapes progressives, telles que remplir un formulaire simple ou effectuer une démarche administrative de petite envergure.
Explorer les ressources et les forces du système
La phobie administrative peut souvent masquer les ressources et les forces d’une personne.
L’approche systémique de Palo Alto encourage l’exploration des compétences, des expériences positives passées, et des atouts qui peuvent être mobilisés pour surmonter la phobie administrative.
En identifiant ces ressources, on renforce la confiance en soi et la conviction que le changement est possible.
Établir des exceptions
Une caractéristique clé de l’approche de Palo Alto est de rechercher les moments où le problème ne se produit pas.
En identifiant les exceptions à la phobie administrative, nous comprenons les conditions dans lesquelles le système fonctionne de manière plus fluide. Ces exceptions servent alors de points de départ pour développer des stratégies de résolutions efficaces.
Encourager et se féliciter des résultats progressifs
La résolution de la phobie administrative ne nécessite pas nécessairement des changements massifs du jour au lendemain.
L’approche systémique encourage l’introduction de petits changements, appelés « micro-mouvements », qui ont un impact significatif.
Cela peut inclure des actions simples, telles que prendre des notes lors de la réception de documents administratifs, pour commencer à démystifier le processus.
Exploiter le questionnement stratégique
Le questionnement stratégique est une technique clé de l’approche de Palo Alto. En effet, poser des questions spécifiques orientées vers des solutions aide à déconstruire la phobie administrative.
Par exemple, posez vous la question suivante : « Qu’est-ce qui pourrait rendre ce processus administratif moins intimidant ? » . Une telle question, et la réponse, stimule la réflexion sur des solutions potentielles.
Demander de l’aide
L’approche systémique reconnaît l’importance du contexte social.
Dès lors, impliquer votre environnement affectif, social ou familial peut jouer un rôle crucial dans la résolution de la phobie administrative. Le soutien émotionnel et pratique peut ainsi contribuer à renforcer la personne dans ses efforts pour surmonter sa peur.
Pour conclure, la phobie administrative peut sembler insurmontable, mais l’approche systémique de Palo Alto offre une perspective encourageante et orientée solutions.
En comprenant le problème dans un contexte systémique, en définissant des objectifs spécifiques, en explorant les ressources du système, et en introduisant des petits changements progressifs, il est possible de surmonter cette peur étape par étape.
L’utilisation du questionnement stratégique et l’implication de proches bienveillants sont des outils puissants dans cette démarche.
En adoptant une approche systémique, la phobie administrative devient une opportunité de croissance personnelle, où chaque petit progrès compte pour dépasser les entraves administratives.
Je ne vous cache pas que j’ai beaucoup ri en lisant cet article publié sur le site web du Ministère de la Transformation et de la Fonction Publique. Ils y parlent d’un choix de simplification mais, depuis lors, rien n’a changé voire tout s’est empiré au nom du contrôle des populations. Avec son film « 1984 », Georges Orwell avait dramatiquement raison…