Comprendre et surmonter l’angoisse sans raison : solutions efficaces

Comprendre et surmonter l’angoisse sans raison : solutions efficaces

L’angoisse sans raison est une expérience troublante qui peut survenir à tout moment. Vous ressentez une oppression soudaine, une accélération du rythme cardiaque, une boule au ventre… et pourtant, objectivement, tout va bien. Pourquoi ces sensations apparaissent-elles ? Comment les surmonter durablement ? Cet article vous guide à travers une approche complète et bienveillante pour comprendre, traiter et apaiser ces angoisses inexpliquées et retrouver un équilibre émotionnel.

Pourquoi ressent-on des angoisses sans raison ?

L’angoisse sans raison, aussi appelée anxiété inexpliquée, stress spontané, angoisse irrationnelle, peur soudaine ou anxiété chronique, se manifeste sans facteur déclencheur apparent. Pourtant, elle n’est jamais complètement dénuée de sens. Voici quelques explications :

1. Un stress enfoui qui refait surface

Parfois, notre cerveau stocke du stress accumulé et le libère de façon imprévisible. Une surcharge émotionnelle non traitée peut ainsi générer des montées d’angoisse sans cause évidente.

2. Un déséquilibre chimique

L’anxiété peut être liée à un dérèglement des neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine et le cortisol. Une carence en magnésium, en vitamine B12, en vitamine D ou en oméga-3 peut également favoriser l’apparition de ces troubles.

3. Un mécanisme de protection

L’angoisse peut être une alerte de votre système nerveux vous signalant un problème plus profond, comme une insatisfaction, un doute ou un conflit interne. Votre cerveau anticipe un danger potentiel, même s’il n’existe pas. Parfois, cette réaction est issue d’un traumatisme ancien non résolu.

Témoignage de Sophie, 34 ans :

« Je me réveillais chaque matin avec une sensation d’angoisse inexpliquée. J’avais beau chercher une raison, tout semblait aller bien. C’est en travaillant sur mon stress inconscient et en adoptant une routine apaisante que j’ai réussi à apaiser ces crises.« 

Angoisse sans raison : stress ou trouble anxieux ?

Il est essentiel de distinguer le stress et l’anxiété chronique :

Le stress est une réaction temporaire face à une situation identifiée (travail, relations, événements).

L’angoisse sans raison est plus diffuse, elle surgit indépendamment de tout élément extérieur concret et persiste sur le long terme.

Si ces crises d’anxiété deviennent fréquentes, elles peuvent indiquer un trouble anxieux généralisé (TAG) nécessitant une approche plus approfondie.

Comment se libérer de l’angoisse sans raison ?

1. Observer et accueillir ses émotions

Plutôt que de lutter contre l’angoisse, essayez de l’observer. Notez ce que vous ressentez, respirez profondément et laissez passer la vague émotionnelle sans paniquer.

2. Adopter des techniques de relaxation

  • La cohérence cardiaque : une respiration lente et profonde pour calmer le système nerveux.
  • La méditation de pleine conscience : pour ancrer son esprit dans le moment présent et réduire les pensées intrusives.
  • L’exercice physique : le sport régulier aide à réguler l’anxiété et à libérer les tensions.
  • La musicothérapie : écouter des sons apaisants peut calmer le cerveau et réduire l’angoisse.
  • L’exposition à la lumière naturelle : la luminothérapie peut améliorer l’équilibre émotionnel.

3. Changer ses pensées

L’angoisse est souvent alimentée par des pensées négatives. Pratiquez la thérapie cognitive et comportementale (TCC) pour apprendre à remettre en question ces croyances anxiogènes et les transformer en pensées plus constructives.

Témoignage de Marc, 40 ans :

« J’ai longtemps souffert d’angoisses soudaines sans comprendre pourquoi. La pratique de la respiration et l’écriture de mes pensées m’ont aidé à reprendre le contrôle.« 

Comment éviter les crises d’angoisse nocturne ?

  • Le soir est souvent un moment où l’angoisse peut s’intensifier. Pour éviter cela :
  • Évitez les écrans avant le coucher, car la lumière bleue stimule le cerveau et perturbe la mélatonine.
  • Créez une routine apaisante (lecture, tisane, bain chaud aux huiles essentielles, yoga du soir).
  • Faites un exercice d’écriture : notez vos inquiétudes sur un carnet avant de dormir pour libérer votre esprit.
  • Pratiquez la visualisation positive pour entraîner votre cerveau à projeter des pensées apaisantes avant de dormir.

FAQ : Réponses aux questions fréquentes

Pourquoi suis-je angoissé(e) alors que tout va bien ?

Même si tout semble stable en apparence, l’angoisse peut être due à un stress inconscient, un traumatisme passé, une hypersensibilité émotionnelle ou un déséquilibre hormonal.

Quels sont les symptômes les plus courants de l’angoisse sans raison ?

  • Oppression thoracique
  • Palpitations
  • Vertiges
  • Pensées envahissantes
  • Sensation de perte de contrôle
  • Fatigue chronique et irritabilité
  • Sensation de danger imminent
  • Tremblements ou sueurs soudaines
  • Difficultés de concentration

Comment calmer une crise d’angoisse rapidement ?

  • Respirez profondément (inspirez 4 secondes, retenez 4 secondes, expirez 6 secondes).
  • Changez votre posture : marchez ou bougez pour signaler au cerveau que vous n’êtes pas en danger.
  • Focalisez-vous sur vos 5 sens : observez, touchez, écoutez, sentez et goûtez pour revenir à l’instant présent.
  • Utilisez des huiles essentielles comme la lavande pour apaiser le système nerveux.
  • Buvez une tisane calmante (camomille, mélisse, valériane).

Quand consulter un professionnel ?

Si les crises sont récurrentes et impactent votre qualité de vie, il est conseillé de consulter un thérapeute spécialisé en gestion de l’anxiété.

Se libérer définitivement de l’angoisse

L’angoisse sans raison n’est pas une fatalité. En adoptant des stratégies adaptées et en comprenant ses mécanismes, vous pouvez progressivement retrouver un bien-être durable.

Vous souhaitez aller plus loin ? Découvrez notre programme spécialisé pour vaincre définitivement l’angoisse sans raison et retrouver un quotidien serein (cliquer sur le lien ci-dessous : « Découvrir le Programme »).

La peur : comment la contrôler de façon durable ?

La peur : comment la contrôler de façon durable ?

Episode #1

Comment contrôler la peur ?

La peur est une émotion universelle, profondément ancrée en nous pour assurer notre survie.

Elle peut nous protéger face à des dangers réels, mais lorsqu’elle devient excessive, elle limite nos choix, freine nos ambitions et affecte notre bien-être.

Qu’il s’agisse de phobies spécifiques, de peur de l’échec, peur du jugement ou de peur de l’inconnu, ces peurs proviennent souvent de notre enfance, de traumatismes, et reposent sur le conditionnement social et affectif.

Grâce à des outils pratiques et à des exemples inspirants, l’approche systèmique de Palo Alto offre une solution accessible pour transformer ses peurs en opportunités de croissance personnelle.

ÉCOUTEZ CE PODCAST

Transcription

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans cet épisode spécial de notre podcast !

Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet qui nous touche tous : la peur.

J’imagine que vous avez déjà paralysé(e) par une peur ? Ou que vous avez déjà évité une situation simplement parce qu’elle vous intimidait ? Peut-être que cette peur, en apparence anodine, a fini par limiter vos choix, vos actions, et même vos rêves.

Si cela vous parle, cet épisode est fait pour vous.

La peur est une émotion universelle. Elle fait partie de notre vie, parfois même sans que nous en soyons pleinement conscients. Mais si elle est naturelle et nécessaire, elle peut aussi devenir un frein lorsqu’elle prend trop de place.

Pourquoi ?

Parce que notre cerveau, conçu pour réagir face aux dangers réels, a parfois du mal à distinguer une menace immédiate d’une situation inconfortable mais non dangereuse.

Prenons un exemple simple : parler en public.

Pour beaucoup, cette situation déclenche une peur intense. Le cœur s’accélère, les mains deviennent moites, et une voix intérieure commence à murmurer : « Et si je me trompais ? Et si je faisais mauvaise impression ? »

Ces réactions sont le résultat d’un mécanisme biologique, mais elles peuvent devenir envahissantes, voire paralysantes.

Dans cet épisode, nous allons explorer en profondeur :

  • Ce qu’est la peur et pourquoi elle est essentielle mais parfois problématique.
  • Les différentes formes de peur qui peuvent se manifester dans nos vies.
  • Les origines de nos peurs, car comprendre leur source est souvent la clé pour les surmonter.

Et surtout, nous découvrirons comment l’approche Palo Alto, une méthode systémique orientée solutions, peut vous aider à apprivoiser vos peurs et à retrouver votre liberté.

Alors, installez-vous confortablement, ce que vous allez entendre pourrait bien transformer votre perception de la peur… et de vous-même.

Qu’est-ce que la peur ?

La peur est une émotion fascinante. C’est un mécanisme de survie vieux comme le monde, présent chez tous les êtres vivants. Mais que signifie-t-elle exactement ? Pourquoi est-elle si profondément ancrée en nous ?

Imaginez-vous des milliers d’années en arrière, à l’époque de nos ancêtres préhistoriques. À cette époque, les dangers étaient omniprésents : des prédateurs affamés, des environnements hostiles, des rivalités entre tribus. La peur, dans ce contexte, jouait un rôle crucial. Elle déclenchait une alerte dans le cerveau, mobilisait toute l’énergie du corps et permettait de réagir rapidement face à une menace.

C’est ce qu’on appelle la réaction « combat-fuite ». Face à un danger, notre cerveau active l’amygdale, une petite structure responsable de détecter les menaces.

En quelques fractions de seconde, cette alerte déclenche une série de réactions dans notre corps :

  • Le cœur bat plus vite pour pomper plus de sang vers les muscles.
  • La respiration s’accélère pour oxygéner le corps.
  • Les pupilles se dilatent pour mieux percevoir l’environnement.

Ce mécanisme, conçu pour assurer notre survie, est incroyablement efficace. Il a permis à nos ancêtres de fuir les prédateurs, d’éviter les dangers, et de survivre dans des environnements hostiles.

Mais aujourd’hui, les menaces ont changé.

Nous ne sommes plus confrontés à des tigres à dents de sabre ou à des prédateurs affamés.

Pourtant, notre cerveau continue de réagir comme si notre vie était en danger.

Prenez un instant pour réfléchir : combien de fois avez-vous ressenti une peur intense face à une situation qui, en réalité, ne mettait pas votre vie en jeu ?

Prenons l’exemple d’un entretien d’embauche.

Vous êtes assis(e) dans une salle d’attente, votre cœur bat à tout rompre, vos mains deviennent moites, et une voix intérieure commence à douter : « Et si je ne réussissais pas ? Et si je disais quelque chose de stupide ? » Cette peur, bien qu’irrationnelle, est bien réelle.

Pour quelle raison réagissons-nous ainsi ?

Parce que notre cerveau a du mal à distinguer une menace physique d’un stress émotionnel.

Résultat : des situations banales, comme parler en public, prendre une décision importante ou entrer dans une pièce remplie d’inconnus, peuvent déclencher des réactions disproportionnées.

Les multiples visages de la peur

La peur ne se manifeste pas de la même façon chez tout le monde. Elle a de multiples visages, et ses expressions peuvent varier selon les situations ou les individus. Mais ce qui est certain, c’est qu’elle nous touche tous à des degrés divers. Voyons quelques-unes de ses formes les plus courantes.

1. Les phobies spécifiques

Certaines peurs sont bien définies et limitées à des situations précises. On les appelle des phobies. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la peur des hauteurs (l’acrophobie), des espaces clos (la claustrophobie), ou encore des serpents (l’ophidiophobie).

Ces phobies spécifiques sont souvent liées à une expérience passée marquante ou à une réaction instinctive. Par exemple, si vous avez été bloqué dans un ascenseur pendant plusieurs heures dans votre enfance, il est possible que vous développiez une peur irrationnelle des espaces confinés.

2. La peur de l’échec

C’est une peur plus subtile, mais tout aussi paralysante. La peur de l’échec peut nous empêcher d’agir, de tenter quelque chose de nouveau, ou même d’exprimer nos idées.

Prenons l’exemple d’un étudiant brillant, mais qui évite systématiquement les concours ou les projets exigeants. Pourquoi ? Parce qu’il redoute de ne pas être à la hauteur. Cette peur finit par limiter son potentiel et l’empêche de saisir des opportunités.

3. La peur du jugement des autres

« Et si je faisais une mauvaise impression ? Et si les autres se moquaient de moi ? » Cette petite voix intérieure est l’une des causes principales d’anxiété sociale. Elle nous pousse à éviter les interactions, à rester dans l’ombre, et parfois même à nous taire alors que nous avons quelque chose à dire.

Imaginez quelqu’un qui, lors d’une réunion professionnelle, a une idée brillante mais choisit de ne pas la partager par peur d’être critiqué. Le résultat ? Non seulement il rate une occasion de se démarquer, mais il nourrit une frustration intérieure qui peut s’amplifier avec le temps.

4. La peur de l’inconnu

Cette peur est profondément ancrée dans notre instinct de survie. L’inconnu est effrayant parce qu’il échappe à notre contrôle. Nous ne savons pas ce qui nous attend, et cela peut être terrifiant.

Par exemple, quelqu’un qui reste dans un emploi insatisfaisant pendant des années, simplement parce qu’il craint de ne pas trouver mieux. Ou encore une personne qui refuse de voyager dans un pays étranger par peur de sortir de sa zone de confort.

5. Les peurs existentielles

Enfin, il existe des peurs plus profondes et diffuses, comme la peur de la mort, la peur de l’isolement, ou encore la peur de ne pas donner un sens à sa vie. Ces peurs, bien que moins visibles, peuvent influencer nos choix de manière subtile mais significative.

En résumé : Peu importe la forme qu’elle prend, la peur a un impact sur nos comportements, nos décisions, et notre vision du monde. Mais elle n’est pas une fatalité. Dans les prochaines sections, nous verrons comment comprendre ses origines et, surtout, comment agir pour la dépasser.

Les origines des peurs

Pour surmonter nos peurs, il est souvent utile de comprendre d’où elles viennent. Car derrière chaque peur se cache une histoire, une expérience ou un conditionnement qui l’a façonnée.

L’enfance et les expériences marquantes
Nos premières années de vie jouent un rôle crucial dans le développement de nos peurs. Les enfants sont comme des éponges émotionnelles : ils absorbent tout ce qui se passe autour d’eux.

Par exemple, un enfant qui grandit dans un environnement où la critique est omniprésente peut développer une peur de l’échec. Si ses tentatives sont systématiquement découragées ou jugées, il apprend à éviter les situations où il pourrait échouer.

De même, une expérience traumatisante dans l’enfance – comme un accident, une humiliation publique, ou un conflit intense – peut laisser des traces durables.

Ces événements créent des associations négatives dans notre esprit, qui se réactivent chaque fois qu’une situation similaire se présente.

Le conditionnement social

La société joue également un rôle majeur dans la formation de nos peurs. Dès notre plus jeune âge, on nous enseigne des règles implicites sur ce qui est acceptable ou non.

On valorise la réussite, la performance, et la conformité. Mais on stigmatise l’échec, la vulnérabilité, et la différence. Résultat ? Nous apprenons à craindre tout ce qui pourrait nous faire sortir des sentiers battus.

Par exemple, combien d’entre nous ont évité de poser une question en classe par peur d’avoir l’air « bête » ? Ce conditionnement social est si puissant qu’il peut continuer à influencer nos comportements à l’âge adulte.

La biologie du cerveau

Enfin, il y a une dimension biologique à la peur. Notre cerveau est programmé pour détecter les menaces et réagir rapidement.

L’amygdale, cette petite structure située au cœur de notre cerveau, joue un rôle central dans le déclenchement de la peur. Chez certaines personnes, l’amygdale est particulièrement sensible, ce qui les rend plus enclines à ressentir la peur, même dans des situations anodines.

Comprendre l’origine de nos peurs est une première étape essentielle. Mais la clé pour les surmonter réside dans notre capacité à modifier notre manière d’y répondre. Et c’est là que l’approche Palo Alto entre en jeu.

Conséquences de la peur sur la vie quotidienne

Quand la peur devient excessive, elle peut avoir des répercussions profondes dans presque tous les aspects de notre vie :

1. Impact sur nos relations

La peur du rejet ou du jugement peut nous empêcher de nous ouvrir aux autres. Par exemple, quelqu’un qui craint d’être vulnérable peut avoir du mal à nouer des relations authentiques. Il ou elle préfère garder une certaine distance émotionnelle, ce qui peut conduire à un sentiment d’isolement.

2. Impact sur notre carrière

La peur n’affecte pas seulement nos relations personnelles, elle peut également freiner nos ambitions professionnelles. Par exemple, si vous avez peur de l’échec, vous pourriez éviter de postuler à un poste plus élevé ou de présenter un projet innovant. Vous préférez rester dans une zone de confort professionnelle, même si celle-ci ne vous épanouit pas.

Un autre exemple : la peur de prendre la parole en public. Cette crainte, fréquente dans le milieu professionnel, pousse souvent les individus à éviter des opportunités où ils pourraient pourtant briller. Ce qui finit par limiter leur visibilité et leur progression dans leur carrière.

3. Impact sur la santé mentale et physique

La peur, surtout lorsqu’elle est constante ou mal gérée, peut avoir des conséquences profondes sur notre santé. Sur le plan mental, elle peut alimenter l’anxiété chronique, les troubles du sommeil, et même la dépression.

Mais ses effets ne s’arrêtent pas là. La peur affecte également notre corps. Lorsque nous sommes constamment en état d’alerte, notre système nerveux est sollicité en permanence. Cela peut entraîner des maux de tête, des tensions musculaires, des problèmes digestifs, et même affaiblir notre système immunitaire.

4. Le cercle vicieux de l’évitement

L’un des plus grands dangers de la peur est qu’elle nourrit un cercle vicieux. Lorsque nous évitons une situation par peur, nous ressentons un soulagement immédiat. Ce soulagement renforce notre tendance à fuir. Mais à long terme, cet évitement ne fait que renforcer la peur elle-même.

Prenons l’exemple de quelqu’un qui a peur de prendre l’avion. La première fois qu’il évite un vol, il se sent soulagé. Mais la fois suivante, l’idée de monter dans un avion lui semble encore plus effrayante, car il n’a pas eu l’occasion de confronter cette peur.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de briser ce cercle vicieux. Et c’est ici que l’approche Palo Alto entre en jeu.

L’approche Palo Alto : une solution efficace et rapide

L’approche Palo Alto, également appelée thérapie brève orientée solutions, est une méthode innovante et efficace pour surmonter les blocages liés à la peur. Son principe central ? Plutôt que de s’attarder sur les causes profondes du problème, elle se concentre sur ce que vous faites aujourd’hui pour y faire face.

L’idée est simple mais puissante : souvent, les tentatives que nous faisons pour gérer notre peur entretiennent et amplifient le problème. En identifiant et en modifiant ces schémas répétitifs, il devient possible de briser le cercle vicieux de la peur.

Pourquoi cette méthode est-elle si efficace ?

Elle est orientée vers l’action.

Contrairement à d’autres approches qui privilégient l’introspection, l’approche Palo Alto se concentre sur des solutions concrètes. Elle vous encourage à passer à l’action dès les premières étapes.
Elle est rapide.

En général, cette méthode permet d’obtenir des résultats en quelques séances seulement. Elle est idéale pour ceux qui souhaitent une amélioration tangible et rapide.

Elle est adaptée à chaque individu.

Chaque situation est unique, et cette approche tient compte de vos besoins spécifiques.

Comment fonctionne l’approche Palo Alto ?

 L’approche Palo Alto se déroule en plusieurs étapes :

Identifier les tentatives de solution inefficaces.

Par exemple, évitez-vous systématiquement les situations qui vous font peur ? Essayez-vous de « lutter » contre la peur en vous forçant à agir, mais sans résultat ? Ces stratégies, bien qu’intuitives, peuvent souvent aggraver le problème.

Modifier les interactions.

Une fois vos schémas identifiés, l’objectif est de perturber ces habitudes. Cela peut inclure des exercices contre-intuitifs, comme faire volontairement un petit pas dans la direction de ce qui vous effraie.

Renforcer les nouveaux comportements.

Enfin, l’approche vous aide à développer des réponses alternatives qui réduisent progressivement l’impact de la peur. Avec le temps, ces nouvelles habitudes remplacent les anciennes.

Un exemple concret : la peur de parler en public

Prenons l’exemple de Marc, un homme qui avait une peur intense de parler en public. Chaque fois qu’il devait s’exprimer devant un groupe, il ressentait une panique incontrôlable. Sa solution ? Il évitait ces situations autant que possible.

Avec l’approche Palo Alto, Marc a appris à identifier son schéma d’évitement. Il a commencé par de petites étapes : s’exprimer devant des amis proches, puis poser une question lors d’une réunion. Petit à petit, il a gagné en confiance. Aujourd’hui, Marc est capable de parler en public sans être paralysé par la peur.

Étapes concrètes pour surmonter vos peurs

Vous vous demandez peut-être comment appliquer cette méthode à votre propre vie. Voici quelques étapes simples mais puissantes que vous pouvez mettre en œuvre dès aujourd’hui.

1. Identifiez votre peur principale

Prenez un moment pour réfléchir : quelle est la peur qui vous bloque le plus ? Peut-être s’agit-il de la peur de l’échec, de la peur de décevoir les autres, ou de la peur de prendre une grande décision.

Écrire votre peur peut vous aider à la clarifier et à mieux la comprendre.

2. Observez vos réactions actuelles.

Posez-vous cette question : que faites-vous aujourd’hui pour gérer cette peur ? Par exemple, évitez-vous certaines situations ? Essayez-vous de vous convaincre que votre peur est irrationnelle ?

Ces réactions, bien qu’intuitives, peuvent parfois entretenir le problème.

3. Faites un premier pas progressif.

Plutôt que de vous confronter brutalement à votre peur, commencez par une petite action. Par exemple :

  • Si vous avez peur de parler en public, commencez par prendre la parole devant un petit groupe de personnes de confiance.
  • Si vous avez peur de l’échec, essayez une activité où vous acceptez l’idée de ne pas être parfait.
  • Chaque petit pas vous rapproche de votre objectif.

4. Répétez et ajustez.

Le changement ne se fait pas en un jour. Ce qui compte, c’est de répéter ces actions régulièrement et d’ajuster votre approche en fonction de vos progrès.

Chapitre 7 : Une histoire inspirante (300 mots)
Pour illustrer l’efficacité de cette méthode, laissez-moi vous raconter l’histoire de Clara.

Clara avait une peur paralysante de conduire sur l’autoroute. Chaque fois qu’elle se retrouvait face à cette situation, elle ressentait une panique incontrôlable et trouvait une excuse pour éviter de prendre le volant.

Avec l’aide d’un thérapeute formé à l’approche Palo Alto, Clara a commencé par identifier son schéma d’évitement. Elle a réalisé que plus elle évitait de conduire, plus cette peur devenait forte.

Le thérapeute lui a proposé de petites étapes progressives. D’abord, Clara s’est entraînée à conduire sur des routes calmes. Ensuite, elle a pris l’autoroute pour de courts trajets, accompagnée d’un ami. Petit à petit, elle a gagné en confiance.

Aujourd’hui, Clara conduit seule sur l’autoroute, sans ressentir la panique qui la paralysait auparavant.

Prenez le contrôle de votre vie

Nous arrivons à la fin de cet épisode. J’espère que ce voyage au cœur de la peur vous a offert des clés pour mieux comprendre cette émotion et, surtout, des outils pour la surmonter.

La peur, bien qu’intimidante, peut devenir une opportunité de transformation. Avec l’approche Palo Alto, vous avez à votre disposition une méthode simple, rapide, et efficace pour reprendre le contrôle de votre vie.

Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ?

Identifiez une peur qui vous bloque, observez comment elle influence vos choix, et faites un premier pas pour la dépasser.

Merci de m’avoir écouté jusqu’au bout.

Si cet épisode vous a plu, partagez-le autour de vous. Prenez soin de vous, et à très bientôt pour un nouvel épisode !

Au fait, j’oubliais. Ci après, je réponds brièvement  aux questions les plus gréquemment posées au suejt de la peur.

 

Réponses aux questions fréquentes liées à la peur

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Comment soigner l’angoisse et s’en débarrasser ?

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« La folie, c’est de recommencer les mêmes erreurs en attendant des résultats différents ». Cette citation concerne tout autant la façon de soigner l’angoisse que tout un tas de démarches actives pour retrouver autonomie et confiance en soi.

Le problème c’est d’arrêter de reproduire les mêmes solutions en espérant un changement. J’ai bien conscience qu’en commençant de la sorte, je me fais nombre d’ennemis, et prends le risque de faire l’objet de commentaires en conséquence.

A ce propos, n’oublions pas que l’angoisse est un symptômes de troubles anxieux et que, dès lors, se poser la question de comment vaincre le stress et l’angoisse est légitime.

Pour en revenir à cette phrase sur la folie, celle-ci résonne dans ma tête depuis des années, et il en est de même pour traiter la crise d’angoisse.

Pour quel motif ces mots ont-ils tant d’importance pour moi, à plus forte raison quand il s’agit de soigner l’angoisse, l’anxiété et encore bien d’autres maux ?

L’importance de cette phrase est liée à ce que j’ai appris au long de mes presque 30 années de pratique du coaching comportemental. Il existe plusieurs méthodes pour traiter la crise d’angoisse, et la plupart de ces méthodes de traitement de l’angoisse pose problèmes, sauf la première.

Soigner l’angoisse avec l’approche comportementale

D’aucuns pensent que je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis. Je les comprends et ne cherche pas à vous vendre mes salades thérapeutiques.

Ici, je me contente de partager mon expérience avec vous. Charge vous incombe de prendre acte, ou pas, de cette expérience thérapeutique.

L’approche systémique de Palo Alto, une thérapie stratégique et brève orientée solutions, ne cherche pas à savoir pourquoi vous souffrez d’angoisse. Elle ne cherche pas non plus à savoir si vos parents sont la source de votre anxiété, ou si un traumatisme infantile inconscient explique vos troubles émotionnels.

La thérapie comportementale, c’est une suite logique et thérapeutique d’exercices. Dès lors, il s’agit de vous aider à agir de sorte à vous redonner confiance en vous et autonomie, sans médicaments, de façon naturelle.



Tout au long de votre parcours thérapeutique, vous êtes accompagné(e) de façon personnalisée. Vous bénéficiez de toutes les explications pédagogiques dont vous avez besoin pour traiter l’angoisse, et soigner les crises d’angoisses dont vous êtes victime.

Le coaching comportemental pour soigner l’angoisse, c’est 40 % de symptômes d’angoisse en moins en 8 à 10 jours, puis une diminution de 60 % des symptômes de crise d’angoisses en moins de 3 semaines. Enfin, une élimination totale et définitive de l’angoisse en moins de 6 à 8 semaines.

C’est simple, rapide et particulièrement efficace.

En coaching comportemental, il n’est pas exigé que vous réfléchissiez au « pourquoi du comment » : papa, maman, etc.. Vous ne vous arrachez pas les cheveux à essayer de comprendre, et ne vous retrouvez pas seul(e) face à votre angoisse.

Avec l’approche comportementale, vous êtes accompagné(e) pour agir vite, de façon efficace et durable.

Calmer l’angoisse avec l’auto suggestion (méthode Coué)

On entend par méthode Coué, l’utilisation de l’auto suggestion et la pensée positive.

Pour faire simple, il s’agit de l’expression d’une auto conviction que les choses dont vous avez peur vont bien se passer. Imaginons que vous souffrez d’insomnies précédées de troubles de l’endormissement. Vous vous répétez alors à l’envi que vous dormirez sans peine, d’un sommeil profond et réparateur.

Pour pratiquer cette auto suggestion, vous pratiquez le « je » et êtes positif. Par exemple, vous dites : « Je vais dormir… » et non pas « Je ne ferais plus d’insomnies…« .

Cette méthode est souvent précédée, ou accompagnée, de démarches diverses comme l’ostéopathie, renoncer à ce qui ne peut pas être contrôlé – le fameux lâcher prise – la méditation, ou la respiration.

Cette façon d’être à soi est supportée par tout en tas de pratiques annexes ou connexes, lesquelles tendent à favoriser l’auto conviction, et le bien être de la personne.

De façon très paradoxale, il s’agit de commander de façon positive à votre imagination. En l’espèce, la méthode Coué prône le lâcher prise tout en intervenant sur les commandes.

On passe du « je subis » à « je t’ordonne« .

Est-ce que cela fonctionne pour traiter la peur de mourir la nuit, je ne saurais le dire.

Traitement de l’angoisse : l’approche psychiatrique

De façon pragmatique, le médecin généraliste a peu de temps à consacrer à chacun de ses patients. Dans un premier temps, ce professionnel médical prescrit des médicaments pour vaincre des crises d’angoisses et, dans un second temps, adresse son patient à un spécialiste : le médecin psychiatre.

Ce dernier est un médecin qui a suivi plus de 10 ans d’études de médecine avec une spécialité : la psychiatrie.

En France, nous sommes dans un monde où il ne fait pas bon consulter un psychiatre : « Je ne suis pas fou » entend-on très souvent à ce propos.

Beaucoup de psychiatres interviennent en milieu hospitalier et la plupart ont aussi un cabinet privé. Dès lors, ils soignent angoisse et crise d’angoisse alors que ce n’est pas vraiment leur métier.

Mais, comme le disait un humoriste, je cite :

« Y faut que tout l’monde y mange… ».

Les gens qui consultent en cabinet ne sont pas fous, du moins pas au sens où ils ont totalement perdu le sens des réalités psychosociales, ni que leurs comportements sont dangereux pour eux mêmes comme pour les autres. Cette dernière phrase est la définition même de la psychiatrie.

J’ai déjà dit, et écrit, que le premier réflexe de mes concitoyens consiste à se rendre chez leur médecin traitant, voire chez un psychiatre. Or, un médecin psychiatre n’est pas nécessairement formé à traiter ce symptôme d’anxiété. Il traite de cas bien plus graves à propos desquels il est formé.

Psychiatre pour soigner l'angoisse

Dès lors, un psychiatre est avant tout un médecin, pas un thérapeute.

Tout ce qui relève de l’angoisse et de la crise d’angoisse n’est pas considéré comme une maladie psychiatrique au sens du DSM V (recueil des maladies mentales psychiatriques). Je ne vois donc pas l’intérêt de consulter en psychiatrie.

Quoiqu’en y réfléchissant, si, j’y vois une raison, mais une seule : le remboursement des consultations.

Alors, je ne veux pas être cruel mais si vous envisagez le sujet uniquement sous l’angle du moindre coût, çà ne risque pas de marcher, et le résultat sera à la hauteur de votre investissement.

Vaincre l’angoisse : les traitements médicamenteux

Les médicaments sont la réponse – bien compréhensible – de la plupart des médecins et, à plus forte raison, des psychiatres. Mais c’est la plus mauvaise des réponses tout en étant la seule que ces professionnels de la santé sachent exprimer.

La plupart du temps, « on » vous prescrit dans anxiolytiques ou des anti dépresseurs. Si l’anxiolytique se comprend, de façon spontanée en cas de besoin (crise d’angoisse), la prescription des anti dépresseurs me semble totalement inappropriée.

C’est mon expérience de thérapeute comportemental depuis plus de 25 ans que j’exerce et ceci bien qu’aujourd’hui il existe des molécules médicamenteuses qui visent autant l’anxiété que l’angoisse.

En effet, les angoisses génèrent des symptômes de dépression mais pas nécessairement une dépression, et des professionnels de santé jugent que la recapture de sérotonine est nécessaire.

Je comprends ce postulat médical mais si j’en juge par ce que la plupart de mes patients me disent, mis à part devenir accro aux médicaments, je ne vois pas l’utilité de ceux-ci si ce n’est d’alimenter l’industrie pharmaceutique et nos postulats culturels.

Soigner l’angoisse sans médicament

Il existe 3 modes pour soigner l’angoisse sans médicaments :

  1. La psychanalyse,
  2. La psychothérapie,
  3. La relaxation et la méditation,

sachant que les deux dernières citées ne peuventcêtre considérées comme un traitement en soi mais plus comme un moyen d’apaiser l’angoisse.

La psychanalyse

J’aime beaucoup la psychanalyse.

Grâce à elle, j’ai identifié et compris la source de mes angoisses comme de mon anxiété.

Pendant des années, j’ai suivi ce qu’il est convenu d’appeler une « cure psychanalytique ». J’ai beaucoup souffert de ce travail ingrat comme de mes angoisses et de mon anxiété qui se nourrissaient alors de l’ingratitude de ce parcours thérapeutique.

C’est mon expérience, et vous n’êtes pas obligé(e) de la partager.

Soigner l'angoisse : La psychologie clinique pour traiter l'angoisse

Ainsi, je vous déconseille fortement d’utiliser la psychanalyse pour soigner l’angoisse ou, pour être plus précis et plus objectif, je seulement en 2ème intention, une fois que vous ne serez plus angoissé et que vous aurez besoin d’investir votre histoire de vie pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé pour vous.

Cela signifie traiter votre problème avec la psychanalyse après avoir utilisé une approche thérapeutique rapide, simple et efficace comme la thérapie comportementale.

Mais avant d’en parler, je tiens à vous apporter quelques précisions au sujet de la psychothérapie pour soigner l’angoisse.

La psychothérapie

Dans ce vocable qu’est le mot « psychothérapie », il y a à boire et à manger.

Seul votre libre arbitre vous aide à cheminer dans ce labyrinthe. Celui là même que sont les multiples approches thérapeutiques pour vous débarrasser de l’angoisse ou pour ne plus avoir de crise d’angoisse.

La psychothérapie est constituée d’une multitude d’approches. Elles vont du calcul de la vitesse du vent dans les barreaux de votre chaise, ou chamanisme, en passant par des approches scientifiques – mais pas toujours sérieuses – validées par des études diverses.

Longtemps, la psychothérapie a été considérée comme une sorte de sous-psychologie.

En effet, l’exercice de la psychothérapie n’est réglementée que depuis peu. Ainsi, un médecin, comme un artisan, pouvait se prétendre psychothérapeute, alors que ni l’un ni l’autre n’avait reçu de formation sérieuse en matière de psychothérapie.

Relaxation et méditation

Depuis des années, il existe un grand rush sur la méditation et/ou la relaxation pour traiter l’anxiété par l’auto-hypnose, gérer le stress voire les crises d’angoisses.

Dans la même veine, il existe bien des applications web présentées comme des remèdes miracle pour calmer l’angoisse.

En ma qualité de thérapeute comportemental, je reconnais bien volontiers que si cela apaise les crises, je n’ai que trop entendu des témoignages de patients qui ont reproduit relaxation et méditation à l’excès pour contrôler une crise d’angoisse, sans succès.

Toujours en termes de témoignages, d’autres patients ont partagé leur soulagement à pratiquer méditation et relaxation pour apaiser une crise d’angoisse tout en précisant que celle-ci revient toujours.

En bref, si cela les détend, le problème de fond n’est pas résolu. Doit-on cependant évoquer un remède miracle pour calmer une crise d’angoisse, je ne suis pas convaincu.

En effet, un remède miracle pour contrôler une crise d’angoisse sous tend 2 éléments.

Le premier, au sens lexical du mot remède, cela évoque donc la médication. Or, nous avons vu que les médicaments s’ils apaisent une crise d’angoisse, ne résolvent rien.

Le mot miracle entend qu’il y a une sorte de magie qui résout un problème sans même que l’on ait eu à s’en occuper.

Un peu comme si on nous proposait une solution miracle pour changer les façons de faire et de dire des politiques lesquels se vautrent de plus en plus dans ce qu’il est convenu des éléments de langage.

Dans tous les cas on nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Pour être clair, cela relève de la manipulation.

Soigner l’angoisse avec le Programme ARtUS

Le Programme ARtUS, fondé sur l’approche systémique de Palo Alto et la thérapie comportementale stratégique brève, offre une méthode efficace pour traiter l’angoisse.

Cette approche considère l’angoisse non pas comme un problème isolé, mais comme le résultat d’interactions complexes entre l’individu et son environnement.

En identifiant et en modifiant les schémas comportementaux inadaptés, le programme aide à vaincre l’angoisse de manière durable. Les techniques proposées permettent de calmer l’angoisse en intervenant directement sur les pensées et les comportements qui l’entretiennent.

Ainsi, le traitement de l’angoisse devient plus ciblé et personnalisé, offrant des résultats rapides et pérennes.

Le Programme ARtUS est une méthode thérapeutique en ligne conçue pour traiter efficacement l’angoisse, l’anxiété, la dépression et les phobies. Basé sur l’approche systémique de Palo Alto et la thérapie comportementale stratégique brève, il se déroule en quatre étapes clés :

  1. Diagnostic : identification précise du problème et des comportements inadaptés qui le maintiennent.
  2. Action : mise en place d’outils simples et efficaces pour modifier ces comportements.
  3. Changement : évaluation des progrès réalisés et ajustement des stratégies si nécessaire.
  4. Consolidation : renforcement des nouveaux comportements pour assurer une transformation durable.

Ce programme offre une solution rapide et pragmatique pour calmer l’angoisse, en se concentrant sur le « comment » plutôt que le « pourquoi » du problème.

Les techniques proposées permettent de vaincre l’angoisse en moins de deux mois, sans recours aux médicaments, en s’attaquant directement aux mécanismes qui la génèrent.

Pour bénéficier de cette méthode, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.